17/08/2014
01:24:48
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[01/07/2014-XX/XX/XXXX]Rimaurie-ce n'est qu'une traîné blanche dans le ciel.

Opération Fouet Brun - CLASSÉ SECRET DÉFENSE

https://s.france24.com/media/display/02dcf120-3140-11ec-92f8-005056bfb2b6/w:980/p:16x9/2021-10-20T004316Z_1969883694_RC29DQ9ZYFB6_RTRMADP_3_NORTHKOREA-MISSILES.JPG

Lieu de l'opération : État de Rimaurie
Type d'opération : Bombardement de cibles au sol, destruction de ressources militaires.
Objectifs de l'opération :
  • Envoyer un message à la Rimaurie
  • Démontrer une nouvelle fois les capacités balistiques Loduariennes
  • Faire subir une défaite à la Rimaurie
  • Obtenir la fin de l'opération Endspiel par la menace.
Matériel mobilisé :
  • 1 sous marin lanceur d'engins de 4ème génération
  • 2 missiles balistiques de 4ème génération (tirés)
  • 10 missiles balistiques de 4ème génération (en réserve)
Trajet de l'opération : Un sous-marin lanceur d'engins Loduarien quitte sa base plusieurs semaines plus tôt en direction du large de Catarad et de la Catholagne. Il patrouille ici jusqu'à son ordre de tir.
Déroulé de l'opération :
Le premier juillet 2014, le sous-marin Loduarien reçoit son ordre de tir sur une cible militaire Rimaurienne repérée au préalable par satellite. Il opère un tir de deux missiles sur cette cible, puis repart en direction de la Loduarie.

Carte
https://zupimages.net/up/24/36/4es7.jpg

Bleu : sous-marin
Noir : trajectoire des missiles (emplacement de la cible pas spécialement correct)


HRP : étant donné que j'ai ciblé une cible militaire au hasard, je laisse le soin à Darfin/la modération de définir ce que je touche exactement et ce que contient cette base. Seule condition : cela doit obligatoirement être une cible militaire (mais ça peut être n'importe quoi dans cette catégorie).
Golden Eagle


Le bâtiment était en patrouille en Manche Blanche le long de sa citadelle était floqué son nom évocateur, TMS Faðir lýðræðislegra Gilda, premier et unique destroyer de la Force d'Auto-Défense Navale. Naviguant à travers une mer calme et à allure faible, le bâtiment semblait calme. Pourtant à son bord l'activité venait de s'accroitre soudainement et cela n'allait durer que quelques instants. Le système de détection radar du navire vient de détecter 2 objet à trajectoire balistique entamant un survol de Zélandia avec son altitude croissant rapidement.

En une poignée de secondes, les ordinateurs de bord estiment les trajectoires des objets et celles d'interceptions. Tanska n'est pas visée, Halvø non plus. Un membre d'équipage fait un simple signe de tête au commandant de bord.

Commandant : "Feu, trois"

Un autre membre d'équipage tremble un petit instant puis appui sur le bouton rouge devant lui, réappui, puis une dernière fois. Il ne l'avait fait qu'en exercice jusqu'à présent. A cet instant la passerelle s'illumine d'une lumière vive digne du Soleil et ceux même en pleine journée, une seconde fois puis une troisième et le calme revient. Trois colonnes de fumées s'élèvent alors que le navire poursuit son avancée et que le calme est revenu. A bord, les hommes et femmes retirent leurs lunettes de protection, les missiles sont partis correctement, le reste n'est plus de leur ressort.

Le Faðir lýðræðislegra Gilda n'est en service que depuis cinq mois. Les missiles eux n'ont été testés qu'à de rares reprises depuis des systèmes fixes en Aleucie sur de vrais engins balistique. Le commandant le sait, son ordre de tir n'aurait sans doute pas été autorisé par son commandement, mais il n'avait pas le temps. Et puis, c'est probablement le meilleur exercice que son équipage ait jamais eu. La tentative d'interception se passait dans une phase précise du vol, celle de la mi-course. Si la phase initiale était la plus favorable, il était désormais trop tard, la phase de mi-course n'en restait pas moins une phase plus longue de la trajectoire des objets balistiques. Pour la phase terminale, plus courte et plus rapide, la batterie anti-aérienne d'Halvø appartenant à la seconde brigade était elle trop éloignée même pour les lanceurs stationnés non loin de Fästveg.

Image de bord de la passerelle lors du tir des missiles anti-ballistique


A cet instant, le commandant de bord envoya des communications cryptés à destination de l'Etat-Major. Quelques mots simples pour indiquer que deux objets balistiques se dirigeaient vers la Rimaurie et avec eux leur lot de problèmes. Les autorités rimauriennes n'auraient pas le temps d'être prévenues, le temps de vol était trop court pour cela. On prévenait le gouvernement tanskien pour les heures et jours à venir. Pour les rimauriens, peut-être fallait-il prier sur une réussite tanskienne. L'origine était inconnu mais en patrouille le commandant recevait tout de même des informations quotidiennes depuis la terre ferme. Son bulletin matinal était claire sur certains points : les informations nationales rimauriennes se plaignaient de tensions et de craintes d'invasion loduarienne, tanskienne et pharoise. Lui-même tanskien il put en éliminer la seconde option. Il ne restait que les deux autres.

Commandant : "Cela ressemble beaucoup à Translavya."

Membre de l'équipage sur la passerelle : "Oui Commandant ?

Commandant : "Non, rien. Je pensait à voix haute."

__

A quelques centaines de mètres de la, un marin d'un batiment de commerce tanskien passant au large observait la scène. Inattendue, le marin ne respirait presque plus. Bouche-bée devant les tirs de missiles, son sang ne faisait qu'un tour et il se demandait si sa sécurité était encore assurée. A plusieurs nautiques, les deux frégates près d'Halvø reçurent un ordre rapide de rallier le destroyer.

Photo prise depuis le bâtiment commercial


Résumé opérationnel

Le destroyer lvl 4 TMS Faðir lýðræðislegra Gilda utilise ses capacités antibalistiques [type AEGIS SM3] pour tenter d'abattre les deux missiles balistiques loduariens lors de leur survol de la Manche Blanche.


PS en ignoreJe ne sais pas si cela est autorisé dans le cadre du RP, mais c'est une bonne occasion de tester. Si jamais il faut du matériel dépensé, cela peut se matérialiser par des tirs de missiles de croisière ? (3 donc)
Opération Fouet Brun - CLASSÉ SECRET DÉFENSE


LA CIBLE !

Le premier Juillet 2014, la Loduarie tirait deux missiles en direction d'une installation militaire Rimaurienne, à savoir la première base aérienne de l'Armée de l'Air Rimaurienne, située à environ une quarantaine de kilomètre d'Hagkrona, la troisième ville du pays.

La Première base aérienne de l'Armée de l'Air Rimaurienne

La base en elle même abrite :

  • 40 soldats professionnels
  • 40 soldats réservistes
  • 80 armes légères d'infanterie de niveau 4
  • 40 armes légères d'infanterie de niveau 5
  • 5 armes légères d'infanterie de niveau 10
  • 10 mitrailleuses lourdes de niveau 3
  • 10 lance-roquettes de niveau 2
  • 6 canons antiaériens mobiles de niveau 2
  • 30 véhicules légers tout-terrains de niveau 3
  • 3 hélicoptères légers polyvalents de niveau 2
  • 10 avions de chasse de niveau 2
  • 1 avion de chasse de niveau 3
  • 1 chasseur-bombardier de niveau 1
  • 2 avions d'attaque au sol de niveau 2
  • 2 avions de transport tactique de niveau 2
  • 1 drone de reconnaissance de niveau 1
A Hunting We Will Go


A-hunting we will go,
A-hunting we will go
Heigh-ho, the derry-o,
A-hunting we will go.

A-hunting we will go,
A-hunting we will go
We'll catch the loduarian pig* and put him in a box
And never let him go


* [NDR] : Métaphore animalière communément utilisée pour le dicateur loduarien Lorenzo Geraert-Wojtkowiak

Chanson populaire kentoise, version modifiée diffusée sur Internet après l'attaque Loduarienne menée contre Translavya en 2013.


Appareil caratradais de patrouille maritime larguant une bouée acoustique le 1er juillet 2014.

Les journées de travail estivales de John Timren, militaire et opérateur radar kentois, se déroulaient parfaitement normalement, merci pour lui. Enfin, cette routine se brisa soudainement quand, par un beau matin de juillet (oui, même à Caratrad) des alarmes se déclenchèrent à peu près partout dans son bureau. Les yeux rivés à l’écran, incrédule, Timren observa deux objets que l’ordinateur avait automatiquement classé « missiles » prendre de plus en plus vite en altitude. Après quelques fractions de secondes qui parurent durer des heures à Timren, l’écran détermina enfin avec un petit « bip » satisfaisant la classification des projectiles : c’étaient des missiles balistiques en phase ascendante. Bientôt, et alors que Timren avait déjà sonné l’alarme, la porte s’ouvrit violemment sous la poussée du lieutenant Einarsson, qui arriva pile à temps pour constater que trois autres objets avaient rejoints dans le ciel les missiles balistiques inconnus. Cette fois, l’ordinateur n’hésita pas un instant : l’affichage tactique marquait clairement le destroyer ondéien TMS Faðir lýðræðislegra Gilda comme point de départ des missiles intercepteurs.

Il ne fallut que quelques minutes à la station radar de la [Base Côtière de Sa Majesté] de HMCB Segford pour déclencher une alerte générale à travers toute la métropole. Trois-cents secondes supplémentaires s’écoulèrent avant que le hurlement des réacteurs des Hornet FG.1 du 3rd Fighter Squadron n’emplissent le ciel côtier. Enfin, quelques instants à peine après leur décollage, un grand « boum » fut entendu à peu près partout sur la côte.

Alors que la panique sur les réseaux sociaux enflait et qu’à peu près toutes les hypothèses étaient formulées quant à l’étrange événement de la journée, une réunion extraordinaire se tint à huis clos dans le bureau de Drustan Tumbler, ministre royal des armées de Sa Majesté. Apprenant que les missiles avaient très vraisemblablement été tirés depuis un sous-marin lanceur d’engins, l’ancien officier de la Royal Navy dit au chef d’état-major des armées « Je veux qu’on largue suffisamment de bouées acoustiques dans cette zone pour qu’il soit possible de marcher depuis Caratrad jusqu’au continent. » La formule fuita aussitôt dans la presse, et Tumbler devint « l’homme qui voulait marcher sur l’eau ».

Résumé a écrit :Résumé :

1.Une patrouille de permanence opérationnelle (2 chasseurs niveau 5) caratradaise vient survoler la zone de départ des missiles (située à environ 200 kilomètres au sud de Caratrad) quelques minutes après le tir (une grosse quinzaine de minutes, en prenant compte l’alerte, le décollage et le trajet).

2.La zone de départ des missiles étant située à proximité de la plus grande base navale de Caratrad (lien), l’alerte est immédiatement transmise aux forces qui y sont stationnées : les forces de permanence/patrouille appareillent/ se dirigent immédiatement vers la zone de départ des tirs.

3.Tous les appareils disponibles capables d'être équipés de kits de lutte anti-sous-marine (bouées acoustiques et éventuellement sonars immergeables) décollent le plus rapidement possible et entament, en conjonction avec les navires sur place, une chasse au sous-marin (inconnu mais fortement soupçonné d’être loduarien à ce stade). Cette chasse s’opère en meute, selon les schémas ci-dessous, qui consistent en deux mots à calculer les positions possibles du sous-marin et à les bombarder d’ondes sonar et de bouées acoustiques, passives comme active. Les moyens déployés sont conséquents :

Premiers appareils à arriver sur zone :
6 avions de patrouille maritime niveau 6 (avions de ligne du 201 Squadron),
12 appareils hybrides niveau 2 (846 NAS),
12 hélicoptères moyens niveau 4 (814 NAS),
12 hélicoptères moyens niveau 3 (815 NAS)

Ils sont rejoints progressivement dans les heures qui suivent par :
• No. 33 Squadron RAF (12 hélicoptères moyens niveau 1)
• No. 7 Squadron RAF (12 hélicoptères lourds niveau 1)
• No. 230 Squadron RAF (12 hélicoptères légers niveau 1)
• 30th (Transport) Squadron (6 Avions de transport tactique niveau 4)
• 70th (Transport) Squadron (6 Avions de transport tactique niveau 4)
• 99 Transport Squadron (6 Avions de transport tactique niveau 5)

• Home Squadron (basé à Seaport)
• HMS Ark Royal (Porte-avions niveau 1)
• HMS Implacable (frégate niveau 5)
• HMS Indefatigable (frégate niveau 5)
• HMS Indomitable (frégate niveau 5)
• HMS Inflexible (frégate niveau 5)
• HMS Rhyfelog (Sous-marin d'attaque niveau 1

• 1st Amphibious Assault Group (basé à Seaport)
• HMS Hydd Gwyn (Transporteur de chalands de débarquement niveau 3+ 8 chalands de débarquement niveau 4)
• HMS Andromeda (Frégate niveau 3)
• HMS Broadsword (Corvette niveau 3)
• HMS Brazen (Corvette niveau 3)

• 3rd Amphibious Assault Group
• HMS Ocean (Porte-hélicoptère niveau 5+ 4 chalands de débarquement niveau 6)
• HMS Phaeton (Frégate niveau 4)
• HMS Pallas (Frégate niveau 4)
• HMS Arethusa (Frégate niveau 3)

• HMS Erik (patrouilleur niveau 6)
• HMS Egill (patrouilleur niveau 6)

Important : Le but des caratradais n’est pas de couler ou d’attaquer le sous-marin inconnu, mais de le détecter, de le suivre, et surtout d’identifier sa signature acoustique (elle est unique au navire et à sa classe), qui sera par la suite enregistrée dans les bases de données caratradaises et partagée aux nations partenaires de l’OND. Ceci permettra une identification plus facile à l’avenir du sous-marin en question et des autres navires similaires (classe ou propulsion similaire). Toutefois, si le sous-marin en question ouvre le feu, il sera bien entendu considéré comme hostile et tous les efforts possibles seront menés pour le couler.

Schémas décrivant un pattern de lutte anti sous marine similaire à ceux utilisé par les caratradais :

Schéma 1

Schéma 2
Rimaurie: Toujours le même manège...


Parfois, la Manche Blanche donne l'impression d'un éternel recommencement, ou d'un café. Comme dans tous les débits de boisson, il y avait ses habitués et des piliers de bistrot, ceux qui ont leur tabouret qu'ils occupent avec une telle régularité que leur nom est gravé dessus. Ceux-ci ont leurs marottes qui leur sont propres. Il y a parfois les éléments perturbateurs qui viennent encore et encore avec le même résultat: celui d'être viré du café par un barman bien remonté. Et puis enfin, il y a les clients occasionnels, pris à partie par le perturbateur, qui ressortent du bar avec les poches vides, ne comprenant pas le jeu dans lequel ils ont été prit, entre le barman et les piliers de bistrot, qui n'ont prit leur défense que dans le but de les dépouiller. Cette comparaison, de nombreux journalistes velsniens aiment la faire, et cela se répand à la population. Avec une certaine malice, on dit souvent que le barman est pharosi, que le pilier de bistrot est onédien, que le perturbateur est loduarien, et que le plumé est tous les autres qui se seraient pris à ce jeu éminemment répétitif:
- Étape 1: Une puissance tierce connait des difficultés internes, est en proie à des troubles ou a une conduite diplomatique relativement aléatoire.
- Étape 2: La Loduarie intervient, alternativement de manière légitime ou non.
- Étape 3: L'OND chasse la Loduarie.
- Étape 4: le Pharois récupère l'addition de l'OND qui repart les poches vides.

La blague fait rire les velsniens, mais sur les bancs du Sénat, il semblerait que la farce ait tourné au rire jaune, si bien qu'il a été autorisé au Bureau de l'Arsenal de prendre contact avec les deux parties belligérants de cet énième accrochage afin de proposer une médiation des plus cordiales, et ainsi couper court à ce manège qui ne semble jamais s'arrêter. Le lancer de missiles balistiques de part et d'autre de la Manche Blanche n'est pour plaire à ces excellences, qui sont bien las de parier sur la date de la prochaine ingérence chez une puissance tierce de la part du barman et des piliers de bistrot. Dans le bar, un sénateur velsnien vient d'entrer. Peut-être est-il temps de retenir la main du perturbateur, et d'empêcher un autre client de se faire plumer.

Une médiation, maintenant.
Il était une fois, naviguait sur mer...
Les cavaliers s'élancent, l'épée étincelle, la lance brille... Une multitude de blessés!... une foule de cadavres!... Des morts à l'infini!... On tombe sur les morts! Nahum 3:3.

 Oui
Image d'illustration


Musique d'ambiance


Explications à lire après le récitExplications a écrit :Interception des missiles :
-Deux lancés de dé pour les joueurs voulant intercepter les missiles balistiques lancés par la Loduarie Communiste. Un lancé de dé pour chaque missile. Attribution d'un malus de vingt au regard de la difficulté. Voici les lancés de dé après les malus : 38, 47.


À bord du destroyer TMS Faðir lýðræðislegra Gilda, l'ambiance disait tout de la situation actuelle en Mer Blanche. Chaque geste, chaque regard, portait le poids de l’incertitude. Que ce soit à bord du destroyer tanskien ou du sous-marin loduarien, l'attente fut interminable. D'un côté, les Tanskiens scrutaient leurs écrans radars en se demandant qui pouvait bien avoir tiré ces missiles, tous avaient un nom en tête, mais pour l'instant, personne n'osa le dire à voix haute. Tandis que les Loduariens se posaient la même question quant à l'identité de la nation ou des nations voulant intercepter les missiles balistiques. Le capitaine du sous-marin énumérait les sept nations de l'Organisation des Nations Démocratiques dans sa tête, tout en montrant un calme à son équipage.

L'attente avant que l'échec de l'interception ne soit finalement confirmé fut oubliée immédiatement, côté loduarien, dès que la confirmation de l'échec de l'interception tomba au sein du poste de commandement. Mais le commandant savait qu'il s'agissait là d'un problème en moins, le plus dur restait à venir. Si une nation inconnue avait osé intercepter les missiles balistiques, jusqu'où iraient ces inconnus ? Le second du sous-marin savait les inquiétudes de son supérieur, son regard, pour ceux qui le connaissaient, disait tout de lui sur la situation actuelle. Les doutes du capitaine furent confirmés une vingtaine de minutes plus tard, quand on le notifia que le sous-marin avait repéré plusieurs bouées sous-marines. Le commandant loduarien ne put éviter le sondage de son sous-marin et, par conséquent, l'obtention de la signature acoustique de son sous-marin par les forces armées Caratradaises.

Du côté de la Rimaurie, il était difficile de faire un récit des événements tant cela fut flou. Avaient-ils tenté d'intercepter les missiles balistiques ou simplement laissé la catastrophe se produire ? Avaient-ils vu les missiles balistiques sur les écrans radars ou non ? Seul l'état-major de la Rimaurie est en capacité de répondre à ces questions, en raison du manque de renseignements des autres nations sur place. Cependant, les militaires rimauriens sur place eurent la preuve que les missiles balistiques touchèrent un hangar dans lequel il y avait du matériel militaire et des hommes.


Pertes

Loduarie Communiste :
-2 missiles balistiques de niveau 4, - 2 missiles balistiques
-1 sous marin de niveau 4, Caratrad obtient la signature acoustique ainsi que la position du sous-marin.

0 mort et blessé

Rimaurie :
40 soldats professionnels, - 5
40 soldats réservistes
80 armes légères d'infanterie de niveau 4, - 5
40 armes légères d'infanterie de niveau 5
5 armes légères d'infanterie de niveau 10
10 mitrailleuses lourdes de niveau 3
10 lance-roquettes de niveau 2
6 canons antiaériens mobiles de niveau 2
30 véhicules légers tout-terrains de niveau 3 - 5
3 hélicoptères légers polyvalents de niveau 2
10 avions de chasse de niveau 2, - 1
1 avion de chasse de niveau 3, - 1
1 chasseur-bombardier de niveau 1
2 avions d'attaque au sol de niveau 2
2 avions de transport tactique de niveau 2
1 drone de reconnaissance de niveau 1, - 1

5 morts et blessés


* Ces pertes correspondent à une estimation des morts, disparus et déserteurs.
Blood in the water

Ambiance musicale proposéePour être tout à fait honnête, je ne suis pas certain que ce texte soit approprié à un accompagnement musical, mais en même temps je me dis que c'est dommage de pas en mettre, donc en voilà un qui j'espère conviendra

Dans la salle du cabinet du douze, Union Street, un silence totalement inhabituel était tombé sur l’assemblée. Les chahuteurs habituels – ministres, pour la plupart – avait laissé s’exprimer le chef d’état-major des armées dans une atmosphère macabre. Calmement, d’un ton presque détaché, celui-ci leur avait expliqué la situation : un sous-marin inconnu avait tiré des missiles depuis une position à une centaine de nautiques de Caratrad, les missiles avaient probablement frappé la Rimaurie à l’heure qu’il était, les tanskiens avaient échoués à l’intercepter.
Il avait fallu moins d’un quart d’heure pour que des avions caratradais parviennent sur zone ; conformément aux ordres, ils avaient largué par dizaines des bouées acoustiques afin d’identifier le coupable alors qu’il tentait de s’échapper par les profondeurs. Alors qu’on présentait divers scénarios au Premier Ministre et au Cabinet, un message tanskien arriva, dont la lecture se passa de tout commentaire :

« Des missiles balistiques ont touchés la Rimaurie il y a peu. Un destroyer tanskien a échoué dans sa tentative d'interception. La trajectoire laisse supposer un tir à proximité de vos côtes. Vraisemblablement un sous-marin. La Rimaurie s'estimait menacée par nous, le Pharois et la Loduarie. Nous avons éliminé les deux premières options. Dernière option justifiant un tir sans guerre déclarée : il s'agit d'un sous-marin "rogue" et donc hors de contrôle. »

L’hypothèse du « rogue » passa de « sérieuse » à « principale » : un fou s’amusait à lancer des missiles balistiques à une poignée de minutes de vol de Bryngaerdinas Pil. Le comique de la situation ne parvint pas jusqu’au présents. C’est alors que Margaret Hanmer, toute récemment parvenue au Cabinet, s’exclama en kentois : « Sink it! ». Curieusement, les transcriptions (confidentielles) de la séance marquent un blanc inhabituel de trois minutes et quarante-deux secondes précisément entre cette exclamation et les paroles suivantes. Si l’on se demanda lors de ces trois longues minutes quelle serait la réaction de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak en apprenant qu’on avait coulé son dernier jouet, aucune trace physique n’en subsiste. Enfin, passant sa main dans ses cheveux blond paille, le Premier Ministre confirma l’ordre. Alors qu’il descendait la chaine hiérarchique, plus personne n’osa questionner l’ordre ou la nationalité de la cible. C’était une menace, et personne n’aime les menaces au pas de sa porte.




Emergency Action MessageFLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH
FM- CCSG 205
TO– ALL FORCES
EMERGENCY ACTION MESSAGE/POSTURE CHANGE/

1. GOBLIN IDENTIFIED AS BALLISTIC MISSILE SUBMARINE/
2. UNKNOWN BALLISTIC MISSILE SUBMARINE CLASSIFIED AS HOSTILE/
3. ALL FORCES MUST CONDUCT OFFENSIVE OPERATIONS AGAINST HOSTILE SSB/
4. TOP PRIORITY IS SINKING OF HOSTILE SSB/
5. WEAPONS FREE/
ETM//

CCSG 205 – Commander Carrier Strike Group 205 (Commandant de la force aéronavale caratradaise)
Goblin – Dans la terminologie de l’OTAN, un contact sous-marin non identifié




Loin des yeux de tous, dans ce bras de mer qui s’étend entre la Manche Blanche et l’Océan d’Espérance, les appareils caratradais se livraient à un étrange bal sur les eaux. Des avions dansaient en cercle autour d’un coin d’océan aussi vide que le reste, alors que le staccato des rotors d’hélicoptères rythmait cette chorégraphie étrange. Chaque minute qui passait voyait de nouveaux appareils caratradais, et à on aurait pu croire que les mâts de la Home Fleet se profilait déjà à l’horizon quand le Lieutenant Commander Gerard Roope reçut ses nouveaux ordres. Tout frais commandant du 846 Naval Air Squadron, il commandait la traque du sous-marin sobrement nommé « Goblin 1 » jusqu’à l’arrivée du gros de la flotte caratradaise. Son appareil, un Tirdwyrain Lir, relayait en temps réel sur un écran les informations disponible sur le contact sonar.

Comme un banc de requin ayant senti du sang dans l’eau, l’ensemble des appareils caratradais convergèrent alors vers le point sous lequel se trouvait, plusieurs centaines de pieds plus bas, un sous-marin. Puis, un à un, en une lente procession, ils larguèrent leurs munitions. Roope, qui avait passé quelques mois avec le Submarine Service, imaginait très bien la scène : Dans le kiosque plongé dans la lumière rouge de l’alerte, on suait déjà depuis de longues minutes pour tenter d’échapper au filet de bouées acoustiques qui semblait enserrer le sous-marin de partout. Roope n’entendait pas ces hommes parler le français loduarien, mais il imaginait bien leur expressions concentrées, leurs visages fermés, sérieux, beaux. Puis soudain, la voix paniquée de l’opérateur : une torpille, deux torpilles, trois…non quatre…non, trop de torpilles. Du bruit important que faisait le sous-marin, Roope savait qu’il n’était pas si récent que ça : il était trop gros, trop lourd, trop lent pour échapper au barrage infernal que les caratradais lui avait lâché dessus. Alors, sûrement, en bons marins ces hommes se battraient jusqu’au bout ; le capitaine ordonnerait qu’on passe à la vitesse maximale si ce n’était pas déjà le cas, qu’on largue des contremesures, qu’on plonge autant que possible, aussi vite que possible. Peut-être que deux ou trois torpilles se perdraient ou échoueraient à verrouiller ce poisson trop bruyant pour son bien. Mais, au final, le résultat serait le même : la dure résolution qu’affichent ceux qui savent qu’ils vont bientôt mourir se peindrait sur les visages des plus courageux. Et puis leurs rêves seraient balayés, dans un concert de pings et dans le fracas de l’acier.

Point important : Un sous marin ne peut émettre à longue portée lorsqu’il est submergé. Ainsi, le sous-marin impliqué dans cette action ne devrait logiquement pas avoir le temps ou l’opportunite d’envoyer un message par radio, sous peine d’être détruit durant la manœuvre.
La fureur d'un Führer

Le 2 Juillet 2014, au lendemain de l'attaque loduarienne sur la base Rimaurienne, le Führer Friedrich Sattler, dirigeant de l'État de Rimaurie, s'est exprimé sur le Place du Großer Palast devant une foule de plus d'une centaine de milliers de ses partisans, venus témoigner leur amour de la patrie, du régime et de l'Idéologie Nationale mais surtout leur haine de la Loduarie Communiste. Il s'agit du plus grand rassemblement du Front Nationaliste depuis la fin de la Guerre Civile en 1960.

Rimauriens, Rimauriennes, Peuple de toute la Rimaurie,

Il y'a seulement un jour de cela, deux missiles se sont écrasés sur la Première Base Aérienne, tuant gratuitement cinq de nos compatriotes pourtant innocents. L'auteur de cet acte épouvantable n'a pas tardé à avouer, il s'agit évidemment de l'infâme Loduarie Communiste et de son dirigeant Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, qui s'affirme ainsi comme un état terroriste et impérialiste alimentant les conflits et les guerres depuis bien trop longtemps en attisant les haines et en soutenant toute organisation paramilitaire capable de menacer n'importe quel état. Combien de morts sont la conséquence de la sauvagerie de cet homme ? Combien encore avant qu'enfin le monde ne réagisse et que les puissants ne le mettent hors d'état de nuire ? Comment un jeune décérébré assoiffé de sang et de pouvoir peut-il être laissé sur le trône d'une telle puissance militaire ? Pourquoi les grands de ce monde, pourtant parfaitement capables de balayer une telle menace ne l'ont-ils pas déjà fait ? Parce qu'ils sont tous coupables ! Tout les grands qui refusent de lutter contre l'hégémonie rouge sang se sont rendus complices des mêmes crimes.

Geraert-Wojtkowiak croyait envoyer un message, il a réussi. Il a montré une fois de plus ce qu'il défend : la guerre et la barbarie. Ces meurtres irréfléchis, ceux de cinq hommes, cinq être humains avec leurs désir, leurs passions et leurs peurs, soudainement arrachés à la vie qu'ils chérissaient par un dégénéré sans honneur et sans cœur qui ne leur portait pas plus de compassion qu'à une carcasse vide dans une boucherie, ne pourront jamais être pardonnés. Voilà ce qu'est le communisme : la transformation de l'humain en un outil d'hégémonie politique. Geraert-Wojtkowiak utilise le meurtre de masse comme un moyen d'imposer ses idées aberrantes de déshumanisation à toute nation qui refuserait sa domination.

Que le monde reste dans son erreur, nous ne la répéterons pas. Cet acte de terrorisme n'est rien de plus qu'une déclaration de guerre et contrairement aux froussards qui se sont frottés à la Loduarie, nous y répondrons favorablement. Car le sang appelle le sang, nous irons jusqu'au bout de notre vengeance. Ni le temps ni la mort ne saura nous arrêter. Notre détermination est d'acier, notre patience est de fer. Qu'importe combien tomberont d'autres s’élèveront toujours face à l'impérialisme. Cette guerre pourra bien durer dix mois comme milles ans nous ne seront jamais vaincus. Que la Loduarie nous envoie un milliers de chars, un millions d'hommes, nous ne plierons pas, nous nous battrons, nous nous défendrons et nous vaincrons.

La Rimaurie ne se soumettra jamais à quelque nation barbare que ce soit. La Rimaurie restera libre jusqu'à l'éternité, même s'il n'en reste que des cendres !

Comme un seul homme, l'impressionnante assemblée se mit à applaudir et hurler à la guerre. Déjà des chants anti-communistes et anti-loduariens emplissaient le ciel d'Hahnemann. Mais le peuple Rimaurien comprend-t-il l'étendu de l’événement qui se joue devant lui ? Cette foule en colère a-t-elle conscience de ce qu'implique une guerre avec une superpuissance comme la Loduarie ? La réponse du régime ne s'est pas fait attendre aussi déjà la question se pose : le Führer avait-il prévu cette attaque ? L'aurait-il même provoquée pour obtenir le casus belli qui mènerait le pays à la guerre totale tant attendue ? Qu'importe, il était de toute façon déjà trop tard pour y réfléchir.
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