02/06/2013
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[VALIDÉE] Carnavale

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Création de pays : Carnavale


Généralités :



Nom officiel : Principauté de Carnavale
Nom courant : Carnavale
Gentilé : Carnavalien.ne

Inspirations culturelles : France, New York City
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Français
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : aucune

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Mens sana in corpore sano
Hymne officiel de la Principauté :

Hymne officieux:

Monnaie nationale : Chèque Carnavalien

Capitale : Carnavale

Population : 20 millions d'habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :
La Principauté de Carnavale porte bien mal son nom. Les princes sont morts et la couronne est tombée dans le port un jour d'émeute. Seul la deuxième partie de son nom mérite en réalité d'être retenue : Carnavale : la cité millénaire, le joyau occidental. Du moins était-ce ainsi qu'on l'appelait autrefois. Carnavale n'est plus qu'une immense ruine dégénérée où évolue une population bien trop nombreuse, pourvoyeuse de savants fous, de génies du mal et des pires criminels que connaisse ce monde. La ville s'étend sur des kilomètres et des kilomètres de building plus ou moins croulants, entretenus par des milliers de petites mains ayant fait de cet endroit leur ruche. Hors de la ville, ne reste plus que les mornes pâturages saturés de produits chimiques censés assurer l'autonomie alimentaire de la région, il n'existe aucune autre ville. Depuis des décennies maintenant, Carnavale semble avoir fait le choix du moindre mal : celui des cancers et des intoxications plutôt que la famine, des murs saturés d’amiante plutôt que des bidonvilles, de l'extrême richesse d'une minorité plutôt que la pauvreté égalitaire pour tous.

La Principauté de Carnavale est le reliquat bâtard et incestueux d'un État démissionnaire, d'une aristocratie dégénérée et de réincorporations devenues toutes puissantes. S'il existait autrefois un pouvoir politique démocratique, celui-ci s'est écroulé sur lui-même, sous les coups de boutoir de la haute bourgeoisie et de l'ancienne noblesse sur fond de guerre des gangs. Alors que le pouvoir démocratique s’enlisait dans la corruption, le luxe et la violence, il a petit à petit perdu le contrôle sur les anciennes aristocraties marchandes, devenues trop puissantes, qui se sont entre-tuées. D'abord combat légaliste, devant l'incapacité des forces de police à maintenir l'ordre, la capitale s'est embrasée en guerre générale sur les ruines fumantes de ce qui avait été l'une des plus grandes et prospères cités du monde jusqu'à ce qu'en émerge une poignée de survivantes : les famille Dalyoha, Obéron et Castelage.

Désormais toutes puissantes, loin de leurs promesses de prospérité retrouvée pour le peuple, elles n'ont cessé les hostilités que pour mieux recommencer à concentrer dans le creux de leurs main un maximum de richesses possibles, ne laissant que les miettes à la masse laborieuse. Aujourd'hui Carnavale se résume à une dystopie crasseuse dans un décor désargenté. Dans les quartiers riches, les multi-millionnaires se font la cour aux galas de charités, dans les ruelles les citoyens se multiplient comme des mauvaises herbes nourries par un terreau de criminalité, de marchés noirs et de corruption. L'industrie parvient à peine à entretenir les bâtiments et tout ce qui n'appartient pas aux besoins basique est accaparé par les plus riches pour maintenir leur niveau de vie indécent et leurs industries privées à la pointe de la technologie.

Pourtant, les citoyens de Carnavale ne sont pas complètement abandonnés à eux mêmes : dans cet enfer, quelques institutions survivent. Le Grand Hôpital, sur l'île de Bourgléon, tente désespérément d'offrir son aide à la population toujours plus demandeuse de soins. Le Commissariat Central, institution autonome depuis la chute de l'Etat, continue de recruter des volontaires pour protéger les civiles et lutter contre la criminalité dans ce qui prend de plus en plus des allures de guerres entre gangs et miliciens. Sur les ruines des pouvoirs traditionnels, le corps des fonctionnaires assure le fonctionnement des services. Recrutés sur concours une fois par an, les magistrats, bureaucrates et avocats assurent de tenir ce monde croulant par la seule force de la loi.

Vivier d'âmes désœuvrées, Carnavale est un terrain d'expérimentations politiques sans limite. Démocraties de quartiers, syndicats violents, expériences transhumanistes, trafic d'organe, nul ne se soucie de ce qui se déroule dans l'ombre des buildings gothiques.

Mentalité de la population :
Débrouillarde, généreuse, criminelle.

Place de la religion dans l'État et la société :
La religion c'est l'opium du peuple, disait-il. Dans cette société, le culte est une drogue récréative qui en vaut bien une autre : dealers et prêtres occupent la même fonction, rendre l'existence un peu plus supportable pour tout le monde. La population accorde une grande place à la foi catholique dans sa vie de tous les jours, toutefois les valeurs de ce-dernier servent en général plus à se racheter une moralité à peu de frais qu'autre chose.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
Grand Hôpital : un complexe accueillant l'hôpital mais également une université de médecine, des laboratoires pharmaceutiques, un parc pharmacologique et un asile. C'est une institution deux fois centenaire qui en relative autonomie a su résister aux chamboulements politiques pour continuer son travail de service public. Étrangement, c'est encore aujourd'hui un haut lieu de la recherche médicale, formant parmi les meilleurs médecins du monde. Si le Grand Hôpital met en avant la qualité de son enseignement, il se murmure surtout que dans ses sous-sols, les apprentis médecins peuvent expérimenter leurs médicaments sur les sdf de la ville.

Commissariat Central : le reliquat de l'ancien commissariat. De fait, c'est encore lui qui occupe la fonction de faire régner l'ordre dans la ville malgré un sous-effectif criant et le fait qu'il fonctionne désormais en autonomie, la frontière entre gardiens de la paix et miliciens n'est pas toujours très clair, surtout dans une ville où la corruption et les guerres de gang font des ravages.

Le Tribunal Populaire n'a de populaire que le nom, pour y travailler il faudra passer le Concours Général, loin d'être accessible à tous. Il est le carcan craquant de ce pays en perdition et sert en vérité à maintenir un semblant de cohésion entre les puissants du pays afin d'éviter que tout ne se règle systématiquement dans le sang.

Le Domaine Dalyoha se situe sur la falaise au dessus du port de Carnavale . Propriétaires de la plupart des laboratoires pharmaceutiques de la ville, ils ne reculent devant rien pour faire avancer la recherche et accumuler un maximum de brevets.

Le Domaine Obéron se situe un peu en dehors de la ville, au milieu d'une forêt privée. Une grande part des activités de la famille se concentrent dans l'industrie de pointe en aéronautique et en micro-ingénieurie.

Le Domaine Castelage possède un manoir et des terres à l'Est de la ville. Pionnière dans les nouvelles technologies de la communication, elle s'exporte largement à l'étranger avec des produits d'une grande qualité.

Principaux personnages :
Blaise Dalyoha est le plus jeune héritier de la famille Dalyoha. Le décès de son père l'a laissé aux manettes de l'Empire avec une grande envie de revanche.

Pervanche Obéron est la matriarche du clan Obéron qu'elle dirige depuis maintenant plus de quarante ans. Femme d'expérience, on l'a dit empoisonneuse à ses heures perdues.

Arthur Castelage n'aurait jamais dû se retrouver à la tête des Castelage si les anciens du clans n'avaient pas décidé de l'y placer pour remplacer son frère imbécile et sa sœur ingérable. C'est un homme empathique mais résolument utilitariste.

Politique internationale :
Malgré la paix qui semble régner entre les grandes familles de Carnavale, la guerre couve en permanence et le moindre faux pas pourrait rallumer les braises encore chaudes. Aussi, la géopolitique est un terrain de discorde et de conflit d'influence comme les autres : dès qu'une famille soutien une cause, les deux autres auront tendance soit à surenchérir, soit à financer le parti adverse.
Une grande part du pouvoir des familles repose avant tout sur les apparences. Ainsi, il n'est pas rare que Carnavale envoie des médicaments ou une aide humanitaire après avoir une fois de plus réuni son opulente bourgeoisie dans de grandes mascarades appelées galas de charités.
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A vous :)
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Bonjour,

Sur la forme pas de remarques notables en matière d'orthographe.

Quelques soucis de fond à préciser cependant :
- tu as choisi une aire culturelle latine pour implanter une culture celtique, anglosaxonne. Soit tu justifies inRP cet éloignement de l'aire culturelle celtique (lieux d'implantation du Nhorr et du Damann) soit on relocalise ton projet dans l'aire culturelle celtique. Le Nhorr étant un pays en cours d'archivage, on peut raisonnablement te positionner sur une petite partie de ce pays, tandis que l'autre reste acquise au Nhorr le temps d'une résolution de conflits armés.
- ton implantation actuelle s'étale sur 73 000 km² pour 45 millions d'habitants, c'est beaucoup... :) Tu dois soit privilégier une superficie plus grande, soit prendre une population moins importante. A titre de comparaison, ton pays a la superficie et un climat très proche de la République Tchèque (qui comprend 10 millions d'habitants).
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C'est tout bon pour moi, bon jeu.
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