Actualité médiatiséDivision de sud Mondawa, 24.09.2015, Territoire fédérale de MondawaÀ 9 h 45 exactement, un groupe de jeunes appelle la police : des coups de feu ont été entendus près de la ville de Mewon, une ville proche de Cap-Badum Assem, dans la division du sud de Mondawa.
Lorsque la police arrive sur place, des hommes armés ouvrent le feu en criant : "Libérez le Mondawa !". Un policier est blessé ; ses collègues se réfugient dans une ruelle et appellent des renforts. Pendant ce temps, la police aperçoit deux pick-up empruntant de petits chemins en direction d'une savane dense au sud de la ville.
À l'arrivée de trois véhicules de la milice nationale, les policiers indiquent la direction prise par les tireurs. Leurs véhicules sont retrouvés à la fin d'un petit chemin à 10 h 32. La milice s'arrête, et les miliciens descendent en restant sur leurs gardes. Ils sont 17, lourdement armés. En longeant une petite rivière et en suivant des traces de bottes, ils tombent dans une embuscade tendue par les tireurs mondawais. Un échange de coups de feu dure plusieurs minutes : une dizaine de mondawais tirent sur les miliciens, qui résistent du mieux qu'ils peuvent.
Les tirs se poursuivent alors que les miliciens tentent de rejoindre leurs véhicules. Une dizaine d'autres miliciens arrivent en renfort et reprennent l'avantage, forçant les mondawais survivants à fuir dans la savane. Sur les 17 miliciens initialement présents, seuls huit survivent, tandis que 23 cadavres mondawais sont retrouvés et 7 blessés sont recensés.
Cet événement survient quelques jours après l'intervention des miliciens dans une des bases du Groupe de Libération du Mondawa. À la suite de cet incident, le ministère de l'Intérieur de la Fédération centrale démocratique d'Antegrad a annoncé l'envoi de 250 militaires antériens sur le territoire fédéral ainsi que la classification du Groupe de Libération du Mondawa en tant que groupe terroriste, à l'instar de Nagar.
Le Système fédéral de prévention contre le terrorisme en Antegrad (SFPTA) a annoncé la mise en place du MHPAT (Moyen de Haute Protection Anti-Terroriste), également appelé "Code Rouge", sur l'ensemble du territoire fédéral. Cette mesure autorise la milice, la police et l'armée à pénétrer sans mandat chez les habitants du territoire fédéral. Un couvre-feu sera instauré de 20 h à 6 h du matin, et les écoles, collèges et lycées n’ouvriront que de 9 h à 15 h.
Enfin, le journal La Liberté, qui était interdit mais non banni dans la fédération, a été attaqué en justice par le gouvernement antérien ainsi que par le gouverneur du Mondawa pour "apologie du terrorisme et appel à la révolte".
Echange de tire entre les miliciens et les membre du groupe de la libération du Mondawa.