03/06/2013
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EDLF - Magermelk

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05 Mars 2005, Ministère des Affaires Étrangères, Latios

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Ce vieux bâtiment auquel autrefois personne ne portait attention était maintenant sous le feu des projecteurs dans l'empire depuis plusieurs mois avec son défilé de dirigeant et homologue étrangers. En quelques mois beaucoup y sont passés et certains sont repartis en faisant la grimace mais aujourd'hui était encore un autre jour et même un grand jour : Pour la première fois marguerrois et francisquiens vont tenter de renouer leur amitié. Évidemment ça n'allait pas être facile avec les conflits qui ont eu lieu entre les deux nations mais la politique du ministre était de tenter le tout pour le tout et quoi qu'il en coûte alors après plusieurs semaines d'harcèlement auprès du ministère des affaires étrangères marguerrois, ils ont finis par accepter une rencontre et mieux encore, à Latios.

Premier Consul : Le soleil brille, le drapeau maguerrois et le drapeau francisquien flottent ensemble et vous, vous êtes là.

Golionios : Vous êtes d'humeur taquin aujourd'hui?

Premier Consul : Peut-être. Alors dites-moi, qui est-ce que vous allez recevoir?

Golionios : Je n'en n'ai aucune idée votre excellence

Premier Consul : Vous plaisantez j'espère?

Golionios : Je suis d'humeur taquin

Premier Consul : Très amusant. Vraiment.

Golionios : Le Magermelk a envoyé un diplomate mais je ne connais pas son nom alors je le découvrirais lorsque je le rencontrerais

Premier Consul : Bien, bien voilà qui est intéressant

Golionios : Quoi donc?

Premier Consul : Un diplomate est généralement plus impressionnable qu'un ministre ou qu'un ambassadeur alors j'espère que le petit tour que j'avais préparé lui plaira

Golionios : Qu'avez-vous fait?

Premier Consul : J'ai mobilisé une cohorte de décorés de l'ordre consulaire pour parader devant le représentant marguerrois

Golionios : Ici? Au ministère?

Premier Consul : Mais non enfin sur la place devant

Golionios : Ah, j'espère que ceci lui plaira. Avez-vous une idée de quand est-ce qu'il va arriver?

Premier Consul : Et bien apparemment il aurait quitter un bâtiment et il serait en route alors je suppose que mes hommes nous tiendrons au courant

Golionios : Et vous comptez vous éclipser cette fois?

Premier Consul : Non, je pense rester pour la rencontre

Golionios : J'en suis ravi.
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L'ambassadeur maguerrois ne se fit pas beaucoup attendre, il arriva vite au Ministère des Affaires Étrangères de Latios. En raison du passé tumultueux du Magermelk et de l'Empire Francisquien, le Gouvernement maguerrois avait préféré envoyé un ambassadeur, mais ce dernier n'était pas né de la dernière. Le Grand-Maréchal Benoît Grisette l'avait choisi car il était un des plus grands diplomates du Magermelk, et une grande confiance régnait entre les deux hommes. Il n'en restait pas moins qu'un diplomate avec un faible pouvoir politique. Il s'appelait Bernart Hort. Il arriva sur le parvis du Ministère et salua son homologue.

Bernart Hort : Bonjour Monsieur, je suis très heureux de vous rencontrer à Latios pour cette rencontre que nous traiterons d'historique.

Bernard Hort, Diplomate pour la République chrétienne-militaire du Magermelk
Bernard Hort,
Diplomate pour la République chrétienne-militaire du Magermelk
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Golionios : En effet. Sachez que je suis extrêmement heureux de savoir que les marguerrois sont encore bien accueillis dans notre pays malgré un passé...chargé. J'espère que votre voyage c'est bien passé? Je vous présente son excellence De Lathange Auguste, Premier Consul Impérial de notre nation

Auguste de Lathange : C'est un réel plaisir de pouvoir vous rencontrer et de pouvoir avoir le temps de discuter avec vous. Gardes, l'hymne marguerroise pour notre invité d'honneur!

La garde se mise à jouer l'hymne marguerroise qui était probablement peu audible pour le représentant marguerrois. Dommage, celle-ci était parfaite.

Golionios : Il semblerait que le premier consul est réservé une petite surprise pour vous afin de vous accueillir et de ne pas vous dépaysé. Regardez par ici

Les deux hommes se tournèrent et virent tous les deux la parade des décorés de l'ordre sur la place devant le ministère

Golionios : Alors dîtes-moi, qu'en pensez-vous?
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Bernard Hort observa la parade qui se déroulait devant lui. Bien qu'il ne soit pas lui-même militaire, il connaissait la signification de toutes les décorations des soldats francisquiens. Il cherchent à m'impressionner, pensa le diplomate, mais je travaille avec nombre de grands officiers, et j'ai vu bien assez de défilés à Tarkeft pour m'éblouir. Je pense que cela impressionerait bien plus quelqu'un qui ne vient pas d'un pays militaire.

Bernart Hort : Très beau, vous possédez de grands officiers dans l'Empire.

Bernard Hort continua d'observer poliment le défilé en silence, non sans finir par s'impatienter, se demandant où devait mener ce défilé, si cela avait une importance dans les discussions à venir.

Bernard Hort, Diplomate pour la République chrétienne-militaire du Magermelk
Bernard Hort,
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Auguste de Lathange : Bien, nous avons bien rigolés mais il est temps de passer aux choses sérieuses. Si vous voulez bien nous suivre nous allons entrer dans le ministère.

Les 3 hommes se mirent à marcher pour finalement entrer dans le ministère

Auguste de Lathange : J'espère que le défilé vous a plu même si pour être franc avec vous il m'a semblé long même pour moi qui en a pourtant vu certains durer des heures. Et nous y sommes

Golionios : Messieurs, bienvenue au second cabinet de la diplomatie, si vous voulez bien vous installer.

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Auguste de Lathange : Il est grand temps que nous discutions de nos deux pays, désirez-vous commencer?
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Berard Hort suivit les deux Francisquiens à travers le ministère, puis arriva dans un cabinet. Fatigué d'être resté aussi longtemps debout, Bernard Hort s'assit et dit à ses homologues :

Bernart Hort : Je souhaite avant tout vous remercier d'inviter la République chrétienne-militaire du Magermelk à Latios pour une rencontre historique qui pourrait resserrer les liens largement endommagés entre nos deux nations. Nous verrons bien si nous réussirons à retrouver une entente entre nos deux pays, il est clair que l'Empire en a besoin. Je pense qu'il vaut mieux que vous commenciez à parler, c'est vous qui m'invitez et qui avez demandé cette rencontre, je pense que vous avez de grandes choses à m'annoncer. Je ne suis personnellement pas venu dans le but de vous faire signer de longs traités ou de mendier de l'aide, je suis venu car l'Empire a demandé au Magermelk de le rencontrer ; j'ai hâte de voir pourquoi.

Bernard Hort, Diplomate pour la République chrétienne-militaire du Magermelk
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Le Premier Consul et le Ministre se regardèrent tous les deux en souriants avant que le ministre réponde au diplomate marguerrois

Golionios : Et bien il semblerait que les diplomates marguerrois ont de la poigne de ce que j'entends, j'aime beaucoup cela mais ce n'est pas le sujet. Ne passons pas par quatre chemins après tout vous l'avez dit, vous n'êtes pas ici pour nous faire signer de long traités.
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Golionios : Ce que dit son excellence est juste, bientôt il sera trop tard et le temps passe vite alors nous espérons obtenir avec cet entretien une certitude que le Magermelk et l'Empire francisquien ce seront au moins rapprochés à l'avenir de sorte à ce qu'ils puissent toujours avoir un lien. Nous avons beaucoup à nous offrir alors je propose tout d'abord de commencer par le sujet qui vous intéressera sûrement le plus à savoir le domaine militaire.
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Berard Hort fut très étonné par la proposition du Ministre.

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Bernard Hort, Diplomate pour la République chrétienne-militaire du Magermelk
Bernard Hort,
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Auguste de Lathange : Je comprends votre position et c'est une évidence, c'est pour cela que nous demandons une simple amélioration de nos conditions diplomatiques, nous ne voulons pas aller plus loin mais qu'il en soit ainsi parce qu'à vrai dire je ne m'attendais pas à quelque chose de concluant dans tous les cas, second sujet.

Golionios : Bien alors nous allons aborder le second sujet : Le commerce francisquo-marguerrois

Depuis quelques mois nous avons constaté qu'il y a un problème qui pourrait bien toucher votre pays et que nous voudrions nous aussi éviter : Du fait de la juste sanction fortunéenne les bateaux francisquiens sont rares à emprunter les voies maritimes jusqu'au Magermelk, soit, cependant il semblerait qu'il y ai un problème cette fois avec les avions commerciaux francisquiens au Magermelk. Certains avions transportant des produits francisquiens ce serait vu interdit d'atterrir sans raisons fournies et nous souhaiterions savoir si une quelconque sanction diplomatique aurait été appliquée à l'encontre de notre nation?

Auguste de Lathange : Je pense surtout de le problème est que certains marguerrois aiment certains produits francisquiens tels que les fromages francisquiens qui sont tous très raffinés, enfin plus ou moins.

Golionios : Notre pays est d'ailleurs semble t'il le premier producteur de fromage au monde et par ailleurs le premier consommateur mais je me doute que les marguerrois apprécient aussi les produits francisquiens à moins qu'ils ne soient réellement qu'intéressés par les spécialités marguerroises m'enfin.
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Bernart Hort : A l'heure actuelle, la République chrétienne-militaire du Magermelk n'a pris aucune sanction commerciale à l'encontre de l'Empire Francisquien. Ces problèmes dans les aéroports commerciaux du Magermelk sont très regrettables, nous chercherons d'où viennent-ils et nous les résoudrons. Le Magermelk ne souhaite pas se couper totalement du commerce francisquien. Je dois l'avouer, l'Empire est des plus grands producteurs de fromages dans le monde. Il est vrai que nombre de maguerrois louent vos productions laitières, bien que le prix de certains fromages rebute certains consommateurs. Pour les bateaux de commerce, le Magermelk ne voit aucun problème à ce qu'ils accostent au port d'Ormans. Le Magermelk n'est pas régi par les lois commerciales de la Sérénissime. Fortuna ne doit pas entraver notre commerce mutuel.

Bernard Hort, Diplomate pour la République chrétienne-militaire du Magermelk
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Golionios : Formidable! Ce la me fait plaisir de savoir que nous pouvons compter sur le Magermelk, c'est un premier pas...Je pense. Nous allons parler d'un sujet cette fois un peu plus tenace : Le blocus marguerrois sur l'empire.

Auguste de Lathange : J'ignore si vous le savez mais depuis déjà plusieurs mois la Fédération d'Albel a montée un blocus naval à l'encontre de notre pays qui en vérité ne nous dérange pas plus que cela puisque les marchandises non-militaires sont toujours autorisées à passer outre le blocus et en ce qui concerne le commerce militaire nous pouvons nous appuyer sur nos forces aériennes mais ce qui nus chagrine quelques peu est de savoir que le Magermelk serait impliqué dedans puisque je cite :

Département d'État de la Fédération d'Albel a écrit :
la Fédération d'Albel prend aujourd'hui la responsabilité de rejoindre les forces nhorréennes en vue de la mise en place d'un blocus naval autour du territoire de l'Empire Latin. Tout navire pénétrant dans le périmètre de sécurité fixé, s'étendant à 20 milles marins au-delà des côtes francisquiennes, sera coulé après seulement une première sommation.

Suite à l'effondrement total du régime impérial francisquien, la Fédération d'Albel et ses alliés de la République Chrétienne-Militaire de Magermelk se chargeront d'assurer sur place une transition démocratique

Évidemment nous n'avons pas voulu vérifier par nous même si vous étiez effectivement dans l'opération albelaise mais nous aimerions tout de même recueillir le point de vu de la république sur ce blocus, savoir si elle est pour celui-ci et enfin savoir si elle y participe elle aussi.
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Bernard Hort s'attendait à cette question, mais aucune réponse claire ne pouvait être donnée. Gêné, Bernard Hort répondit :

Bernart Hort : Je comprends totalement vos inquiétudes sur le blocus. Je souhaite déjà vous dire que ce n'est pas moi qui prends les décisions définitives. Après, ceci est un sujet compliqué. Si vous vous demandez si le Magermelk participe à ce blocus naval : oui. La République chrétienne-militaire du Magermelk n'a pour l'instant pas décidé de se retirer du blocus naval, mais est tout à fait ouverte à écouter vos propositions.

Bernard Hort, Diplomate pour la République chrétienne-militaire du Magermelk
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Golionios : Hmm je vois

Le ministre se saisit d'un carnet et y note quelque chose

Golionios : Et que pensez-vous d'une amélioration de nos relations diplomatiques? Avez-vous un avis sur les sanctions qui ont été promulguées contre la république chrétienne-militaire du Magermelk? Aussi, pensez-vous que la république du Magermelk en ai l'envie?

Auguste de Lathange : Et surtout qu'est-ce qui pousserait la république chrétienne-militaire du Magermelk à signer des accords commerciaux et même diplomatiques?

Golionios : Dîtes-moi monsieur Hort, la république chrétienne-militaire du Magermelk voit-elle un avenir commun avec l'empire démocratique latin francisquien?
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Bernart Hort : Bien sûr que la République chrétienne-militaire du Magermelk est prête à signer des accords avec vous, je serais le plus idiot des hommes si je refusais tout compromis avec quelqu'un, surtout que nous ne sommes pas en état de guerre totale avec l'Empire. Bien sûr que nous pouvons signer des accords avec vous, jamais nous ne serons totalement à vous. Après, pour l'instant, je ne vois encore un avenir commun pour le Magermelk et l'Empire Francisquien, à vous de me montrer que je me trompe. Pour les sanctions à l'encontre de la République chrétienne-militaire du Magermelk, je dois vous dire qu'elle ne nous dérange pas beaucoup, elles ne sont pas très handicapantes.

Bernard Hort, Diplomate pour la République chrétienne-militaire du Magermelk
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