11/03/2013
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📚 Festival international de littérature et bande dessinée - Clairfeu 2005 - Page 3

Pays producteur(s) : Sérénissime République de Fortuna

Catégorie : Narration

Nom de l’œuvre : Le Chevalier d'Orion, Volume I : Météore

Converture :

Le Chevalier d'Orion, Volume I : Météore

Genre ou thème abordé : Dark Fantasy, Aventure, Action

Résumé : Le royaume de Caladon est en grand désarroi, son monarque Wilford Ier a été assassiné après un règne long de dix années de prospérité et d'harmonie. Il laisse derrière lui une veuve éplorée et deux enfants, son fils ainé, le Prince Arthur, incarnation parfaite de la chevalerie et sa soeur cadette Anastasia, bien-aimée dit-on de la divinité céleste Orion. Cependant l'émotion n'a point le temps de retomber que déjà les nuages s'amoncellent au loin, les vassaux font état d'agitation toujours plus grandes chez les innombrables monstres et autres créatures de légende qui hantent les bois, rivières et montagnes du royaume, certains plus audacieux que d'autre n'hésitant pas à dévaster des villages entiers. Ce tandis que les nations voisines dont l'éternel rival, le royaume d'Istar, passent déjà à la manoeuvre, entendant bien profiter du chaos régnant au sein de la cour Caladonienne.

Toutefois, peu se rendent encore compte que le meurtre du Roi Caladonien n'est que la première étape d'un vaste complot s'étendant bien au delà du plan d'existence des mortels, car ce sont bien les immortels qui sont à l'oeuvre, avançant leurs pions dans un nouveau jeu dantesque prenant place sur l'ensemble de la création. Déjà, la plupart des divinités et mythes d'autrefois ont désignés leurs champions et les maux du royaume ne semblent être qu'un début, un prélude à la chute de la civilisation elle même. Du moins, si tout se passe comme les intrigants le prévoient. Hors, certains joueurs dont Orion, la voûte du monde, ne l'entendent pas ainsi. Nommant une nouvelle lame improbable afin de lui servir de bras armée, il entreprends une vaste croisade contre les ambitions de ses frères et soeurs.

C'est le début de la saga du Chevalier d'Orion.

Commentaire : Le domaine de la Fantasy est à l'origine assez méconnu au sein de la Sérénissime, et même dans le monde entiers en un sens, intéressant seulement une frange de la population par ses éléments mythique et mystique proche de l'imaginaire. Toutefois, le genre a connu au cours des dernières années et grâce aux médias et à la mondialisation un essor des plus conséquent, trouvant un public en quête de nouveauté et de rêve particulièrement réceptif et large.

La Dark Fantasy pour sa part est un sous-genre de ce domaine, et s'il reprends les codes propre à ce que certains puristes considèrent comme "sa grande soeur de genre", les univers entrevus sont beaucoup plus sombre et sinistre. Le monde du chevalier d'Orion est de ceux là. Ne vous y trompez point, malgré un synopsis anodin pouvant paraître relativement classique pour de la Fantasy, le ton est dors et déjà dès les premiers chapitres où sinistres créatures, gore à foison et actes obscènes ne sont nullement épargnés au lecteur, illustrant la dure réalité d'un monde devenu le terrain d'affrontement d'entités supérieurs et leurs laquais. Allant à contresens des codes classiques où le noir et le blanc s'affrontent afin d'équilibrer les forces cosmiques de l'univers, le Chevalier d'Orion, personnage phare de la saga se veut arborer le gris, comme la majeure partie des personnages et des créatures, point de bien ni de mal à l'excès, seulement des passions, aspirations et des rêves tantôt brisés, tantôt espérés. L'auteur a souhaité représenter la dure réalité d'un monde lointain aux créatures oniriques et légendaires, mais pourtant proche en un sens du notre dans sa conception culturelle, n'hésitant pas à rappeler l'Eurysie médiévale.

Actuellement l'une des meilleurs ventes de ce début d'année au sein de la Sérénissime, deux autres volumes ont dors et déjà été annoncés et il y a fort à parier que ce ne soit qu'un début.

Auteur(s) : Roderigo Aspuci

Date de sortie : 2 FĂ©vrier 2005
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