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Rencontre Magermelk - Alguarena à Tarkeft pour la fête nationale maguerroise

20 avril 2005, à Tarkeft


Rencontre officielle entre la République chrétienne-militaire du Magermelk et
la Fédération d'Alguarena pour la fête nationale du Magermelk

Le Grand-Maréchal Grisette était très impatient de rencontrer la femme la plus puissante du monde. La présidente alguarenos était une des cheffes d’état les plus importants, dirigeant la première puissance mondiale. Le Grand-Maréchal attendait depuis longtemps une telle rencontre, une appréhension commençait à naître. Il est vrai que les idées portées par la Fédération d’Alguarena étaient très différentes de celles de la République chrétienne-militaire du Magermelk. Le Magermelk n’avait jamais montré d’opposition forte au libéralisme économique, mais critiquait souvent ses défauts, sans oublier d’ajouter que cela reste supérieur au communisme. Au contraire, l’Alguarena n’a jamais adhéré au fascisme porté par de nombreuses dictatures, mais le pouvoir alguarenos avait néanmoins accepté une rencontre avec le plus grand symbole du fascisme dans le monde. Peut-être que son élan de modération de son idéologie avait décidé la Fédération paltoterraine a discuter avec le Grand-Maréchal Grisette ; ou alors n’était-ce qu’une politesse diplomatique pour la fête nationale maguerroise, avec une idée de potentiels traités économiques qui pourraient faire entrer le Magermelk dans le capitalisme, lieu que le pouvoir maguerrois a toujours évité, bien que proche de plusieurs de ses puissances. L’Alguarena, en sa qualité de pays le plus puissant du monde, est un des centres du monde, autour duquel tourne le monde, grâce à d'impressionnants réseaux économiques, culturels et militaires qui forment la superpuissance alguarenos. Il est clair que compter parmi ses amis l’Alguarena n’était pas anodin, mais personne dans le gouvernement maguerrois n’était assez naïf pour croire que Grisette et Abrogara sortiraient tous deux main dans la main, comme les deux plus grands amis du monde.

A l'aéroport diplomatique Joseph Chalin, le Grand-Maréchal Benoît Grisette, en tenu de militaire, paré de toutes ses médailles, attendait la présidente fédérale alguarenos. Son avion posé, Mazeri Abrogara descendit le long escalier et salua son homologue eurysien. Le dictateur maguerrois répondit d’une voix forte qui cherchait à impressionner pour la première impression :


Grand-Maréchal Benoît Grisette : Bienvenue Madame Abrogara, je suis heureux de vous accueillir pour ce grand jour à Tarkeft. Nous avons préparé de magnifiques célébrations pour la fête nationale. En ce 20 avril, tout le Magermelk célèbre un de ses héros : Antoine Nobleloup, et je suis heureux que vous soyez parmi nous pour cet événement. J’espère que vous serez rassasiée de tous les événements aujourd’hui. Venez, suivez-moi, partons pour la Basilique Saint-Benoît, où sera canonisé Antoine Nobleloup.
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