12/03/2013
18:59:57
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Rencontre EDLF - Walserreich - Page 2

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df

Herbert Zückerstürm, Ministre des Affaires Etrangères de la Bundesrepublik du Walserreich :

A vrai dire, au vue de la menace immédiate que représente le Pharois et ses délires socio-psycho-pathologiques, je pense que la création d'une unité commune, donc permanente, est adaptée. Nous devons former nos hommes à travailler ensemble, afin qu'en cas de problème, les coordinations entre nos Etats-majors soient immédiates, fluides et cohérentes, nous devons nous habituer à travailler ensemble, nous habituer à prendre en considération les méthodes de l'un et de l'autre. Une fois que nos généraux se connaîtront et s'apprivoiseront, aussi rudes soient-ils, ils sauront travailler ensemble, ce qui fera de notre alliance un vrai pivot stratégique dans la région.
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Xénophilos Golionios : Cela me semble être une excellente idée. Nos chefs d'état-major pourraient d'ailleurs peut-être eux aussi se rencontrer afin de se coordonner.

Bien puisque nous sommes si bien lancé, oublions les mots. Vous utilisez vous aussi le terme "d'alliance" mais comme j'aime le dire : "Res, non verba"

Et si nous concrétisions cette alliance par un traité?
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df

Herbert Zückerstürm, Ministre des Affaires Etrangères de la Bundesrepublik du Walserreich :

Parfait, signons cela. Une puissante alliance politique et militaire me parait être la base ; maintenant que nous regardons du même côté, et que nous avons en ligne de mire les mêmes ennemis, je crois que nous pouvons nous mettre d'accord sur la politique commune à adopter à leurs égards, au-delà des oeuvres militaires.
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TRAITÉ D'ALLIANCE ENTRE L'EMPIRE DÉMOCRATIQUE DES ÉTATS LATINS FRANCISQUIENS ET LA BUNDESREPUBLIK DU WALSERREICH

Par ce texte, l'Empire Démocratique des États Latins Francisquiens représenté en la personne du Ministère des Affaires Étrangères Xénophilos Golionios et la Bundesrepublik du Walserreich représentée en la personne de son Ministre des Affaires Étrangères Herbert Zückerstürm engagent leur état à se soumettre aux conditions du traité suivant.

ARTICLE PREMIER :

L'Empire Démocratique Latin Francisquien et la Bundesrepublik du Walserreich concluent ensemble un traité d'amitié, d'alliance et de fraternité dans les domaines commerciaux, militaires et politique afin de contrer toute atteinte à leur souveraineté.

ARTICLE II :

Les deux parties s'engage quoi qu'il en coûte à honorer leur engagement et à défendre leur allié si jamais celui-ci venait à demander explicitement ou implicitement son aide. Cela inclut un appel du gouvernement, de la plus haute autorité du pays ou du peuple lui-même.

ARTICLE III :

Les deux parties reconnaissent la souveraineté territoriale de l'une et de l'autre ainsi que toutes revendications qu'elle ferait sur un territoire terrestre ou maritime.

ARTICLE IV :

Par ce traité les deux parties s'engagent aussi à un pacte de non-agression jusqu'à la rompure de ce texte. Si ce n'est dans les cas exceptionnels définit par ce traité, aucun militaire homme ou femme venant de l'une des deux parties sur le territoire de l'autre sans demande au préalable et validée par l'état-major de la partie envahie ne serait tolérée. Si cet article venait à être ignoré, le traité serait intégralement rompu et guerre s'en suivrait.

ARTICLE V :

Dans le but d'une collaboration saine et proche, les deux parties s'engagent à l'installation d'une ambassade chez l'une et chez l'autre dans chaque capitale nationale.

ARTICLE VI:

Conformément aux termes définit par l'Article IV, afin d'honorer leur engagement à titre permanent, l'Empire Démocratique Latin Francisquien s'engage à l'installation d'au moins une base militaire au Walserreich sur les terres sélectionnées par la Bundesrepublik et inversement. Sur accord des deux gouvernements, ces bases militaires pourraient faire l'objet d'un démantèlement.


Le présent traité ne pourra être modifié que par la main de sa majesté impériale l'Impératrice Augustus Caius Princeps Clémence Première/Le Premier Ministre Francisquien/Le Premier Consul Auguste de Lathange et par la main d'un membre du gouvernement du Walserreich ou toute autre personne ayant été distinguée apte par le pouvoir Walserreichien.

Xénophilos Golionios : Cela vous convient-il?
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df

Herbert Zückerstürm, Ministre des Affaires Etrangères de la Bundesrepublik du Walserreich :

Si vous me le permettez, je crois qu'il serait intéressant de définir un peu mieux la notion d'alliance militaire. Il est bien écrit que nous avons un pacte de non-agression, ce qui me paraît être être la base, bien sûr. Toutefois, l'assistance mutuelle explicitement militaire doit être précisée, car nous savons bien que nous ne désirons pas entrer violemment en guerre sans autre raison que la signature d'un traité. Entendriez-vous intervenir explicitement, militairement, si le Walserreich était, par exemple, attaqué sur son sol... ou dans ses eaux ?
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Xénophilos Golionios : Bien-sûr! Lorsque nous déclarons être allié à un pays nous le considérons de facto comme un grand ami que nous protégerons et que nous aiderons en dépit du risque et des conséquences. Si jamais le Walserreich était attaqué, l'empire francisquien interviendrait explicitement militairement pour le soutenir et l'aider face à ses ennemis
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df

Herbert Zückerstürm, Ministre des Affaires Etrangères de la Bundesrepublik du Walserreich :

Dans ce cas, je suppose que vous n'êtes pas sans savoir que le Pharois entend étendre sa domination sur les mers du Nord, y compris en empiétant militairement sur des eaux qui appartiennent au Walserreich, mais aussi à d'autres nations ?
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Xénophilos Golionios : Bien-sûr que nous le savons et si je ne me trompe le Walserreich est le premier impacté?
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df

Herbert Zückerstürm, Ministre des Affaires Etrangères de la Bundesrepublik du Walserreich :

Evidemment, mais nous sommes loin d'être les seuls dans une telle situation. Je veux dire, vous avez observé les conséquences catastrophiques que l'expansion indue du Pharois va avoir sur l'EDLF. Il faut bien comprendre une chose, à mon avis, face à un tel comportement ; ce genre de nation ne sait pas s'arrêter. Elle ne s'arrêtera pas, elle sera arrêtée, comme un vulgaire voyou racketteur dans la cour de récréation : on ne peut l'arrêter que lorsque tout le monde aura manifesté suffisamment de résistance pour que toute attaque ou racket coûte plus cher qu'il ne rapporte. Si nous faisons tous bloc d'un coup contre le Pharois, il ne pourra que reculer. Il doit savoir que nos nations sont braves et ne se laisseront pas faire.
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Xénophilos Golionios : Avez-vous une idée derrière la tête?
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df

Herbert Zückerstürm, Ministre des Affaires Etrangères de la Bundesrepublik du Walserreich :

Organisons une puissante manoeuvre militaire au bord des eaux territoriales du Pharois, sans briser aucune règle, pas une seule. Il nous suffit tout simplement de maintenir une flotte en cet endroit, avec comme mission tout à fait officielle de débarasser les eaux de potentiels pirates ou encore de s'exercer à l'escorte de navires commerciaux. Au vue des évènements récents, il me semble plus que légitime, aux yeux de la communauté internationale, de faire appliquer notre droit.
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Golionios : Je ne suis pas sûr que ce soit une excellente idée, surtout en Eurysie du Nord. Les exercices militaires aux frontières ne sont que pure provocation, le monde entier le sait et chaque pays aussi. Le Pharois ne tombera pas dans le piège et ne réagira pas ce qui nous laissera si vous me le permettez, "bredouilles" aux yeux des autres nations.
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