08/07/2016
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Activités étrangères en Morakhan

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Activités étrangères en Morakhan

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Morakhan. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de la Morakhan, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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D’Otukhan à Khazan et Achgabat-ata

AffichePTurciqueMorakhan

En 1909, durant la guerre de l’unification, nombreux yözids et autres peuples turciques vivant en Yözidie avaient perdu la voie de la sublimité et de la vérité turc. Les frères tuaient les pères, les sœurs tuaient les mères… Chacun avait oublié son identité, pour ne penser plus qu’à leurs intérêts et leurs envies, leurs désirs qu’ils faisaient passer avant leur vrais valeurs et idéaux pourtant défendus par leur ancêtres depuis des siècles. Les beys riches voulaient encore plus s’enrichir, les seigneurs avoir plus de terres, les marchands contrôler plus de commerces, et quand cette envie d’obtenir toujours plus atteint un degré qui dépasse le possible. Ça éclate. Et dans ce cas la bien précisément, une nation toute entière et avec tout son peuple peut tomber en ruine. C’était la réalité de la Yözidie à cette époque, mais un homme se rendit compte du malheur dans lequel ils résidaient, il sentait lui seul la maladie s’emparer de tout le monde. Le Grand Bey Selim Ier savait que si personne ne retenait le peuple yözid de se disperser, rien n’aurait pu sauver les yözids et les peuples turciques du Nazum du Nord-Ouest. A la tête de son sublime conseil, il prit l'initiative du combat pour unifier le peuple sous un seul drapeau, celui de la sublime maison d’Aykhan. A sa victoire, les yözids se sont rendu compte de l’importance des valeurs fraternelles et nationales. Ils avaient enfin comprit que plutôt que ses propres intérêts, il était plus bénéfique pour tout le monde de penser à ses pairs et ses amis. Alors, en 2012, à l’arrivée du régime constitutionnel Aykhanide, une grande parti des jeunes du mouvement révolutionnaire des idéalistes yözids et des jeunes yözids ont décidés de former une société sous le nom des “Ateliers de l’Ittihad-i Turan”. Cette société avait pour but de rallier les jeunes autour de la cause turc, pour étudier et enseigner le monde turc. La société travaille d’ailleurs en collaboration avec plusieurs partis de l’assemblée des Beys du Grand Beylicat. Les jeunes aykhanides de la société aspirent à un monde turc uni.

En apprenant ce qui se passait en Morakhan, la société des Ateliers de l’Ittihad-i Turan s’est réunis afin d’agir pour la cause turc, il fallait soutenir ses frère coude que coude et leur montrer que leur voisins tant que leurs frères leur tendent la main. Nul frère, nulle sœur ne doit être laissé tombé à l’écart de son peuple, de ses origines et de sa culture. Afin que comme les jeunes yözids ont reconnu les Tŭrkij et les Yŭrt comme peuple frère, eux aussi puisse le faire, la société à décider d’entrer en contacte, par le biais d’un partage et rappel culturel. Pour se faire, quoi de mieux qu’une musique traditionnelle turc.. En travaillant dure, les jeunes s’étant réunis à Iskenderuniyye (Grand ville de l’Ouest du Grand Beylicat près de Yurtia) dans une des plus grandes antennes du pays détenu par le gouvernement et utilisé par Yöradyo, ont réussi à enregistrer et diffuser leur musique qu’ils ont repris d’une musique traditionnelle intitulé normalement “d’Ounav à Otukhan” pour le renommer “d’Otukhan à Khazan et Achgabat-ata”. Originellement, la musique d’Ounav à Otukhan” représente l’extension des turcs yözids depuis l’île d’origine des peuples turciques jusqu’à Otukhan. En renommant la musique “d’Otukhan à Khazan et Achgabat-ata”, les jeunes yözids ont voulu montrer leur reconnaissance de l’extension des terres turcs jusqu’à Achgabat-Ata et la région dont il est la ville-mère en passant par Khazan, capitale de Yurtia. Voici donc la musique diffusé en Yurtia et en Zakrevsk, chanté en Tŭrkij pendant 3:30 ;

Paroles traduits du tŭrkij ;

d’Otukhan à Khazan et Achgabat-at
Une mer blême entre nous.
Nous sommes tombés dans l’amour noir,
Mais sa douleur est jolie.

Prend nous puis emmène nous,
Laisse le drapeau vaguer sur nous,
Ne t’arrêtes pas continue pour nous,
Il reste encore la moitié de la route à parcourir.

La mort ne nous vient pas en ennemi,
La terre noir nou est pas étroite,
Leur prisons ne nous font pas peur,
Leurs yeux n’ont que du noir pour nous.

Je ne veux pas d’un autre ordre,
Je ne veux pas de troubles en Yurtie (Terre mère en yözid),
Je ne veux pas de loi ou quoi,
Il y a déjà la Teuret (culture) de mon peuple,
Il y a déja la Teuret du Turc Sublime…

C’est un pays à l’horizon,
Il est blessé dans un piège,
Même si une des frontières voire une mer nous sépare,
Dans notre cœur il n’y que la bas…

Il va bouder aux étrangers,
Il va vomir du sang aux oppresseurs,
Ne croît pas qu’il va se taire ainsi,
Il à lui aussi sa tempête et son ouragan..

Ne croit pas qu’il va ainsi se taire,
Tout va arriver en temps et en heure…


Explication des paroles
1ère Strophe: Elle explique l'amour nécessaire et belle qu'il y à entre les les turcs, même si séparée par un continent ou une mer comme ici.

2ème Strophe: En parlant au turc, elle exprime la demande des yözids au monde turc et ici aux Tŭrkijs et Yŭrts de suivre la cause de l'union des peuples turcs et de ne jamais s'arrêter sans y arriver

3ème Strophe: Elle démontre l'intrépidité des turcs face à la peur, pour eux la mort est un mariage avec les cieux et la terre noire, une terre fertile, est un lit honorable et paisible. "Leur prison" parle de l'inaccessibilité actuel de se rejoindre qu'il faut affranchir, "leur" désigne ceux qui les empêchent de se rencontrer.

4ème Strophe: Ici elle parle de la volonté du turc, il n'a besoin d'aucun autre ordre que celui qu'il veut pour lui, d'aucune autre culture que la sienne et de nul codes ou lois que celles de sa culture et de son histoire.

5ème Strophe: Celle-ci parle de la Yurtia et de la Zakrevsk qui est dans un piège tant qu'ils ne reconnaissent pas leurs terres natale de l'Est, puis parle du fait que malgré la distance les yözid les gardent dans leur coeur.

6ème Strophe: Puis celle-ci exprime la douleur et l'oppression que subissent les turcs tant qu'ils sont séparés et incapable de se protéger les uns les autres. Mais qu'il ne faut pas s'inquiéter car l'accumulation de leur douleur va se transformer en ouragan et les libérer de leurs souffrances.

7ème Strophe: Enfin, celle-ci met en garde que les turcs ne vont pas pour toujours se taire, et qu'un temps va arriver ou ils atteindront l'objectif de leur cause..
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Vision de la grande Brann

https://www.zupimages.net/up/25/10/j4us.jpg

Le Carbanube fait une frontière naturelle entre les peuples, mais pas pour celui de Brann. La civilisation des tentes et des chevaux prospère autour du seul point d’eau de la région qui coupe la steppe en deux. Les aléas géopolitiques ont donné des noms différents à ces terres : au nord le Morakhan, au sud la Polkême. Ce sont pourtant les mêmes peuples, à quelques méandres culturels près, dont le bétail paisse de part et d’autre du fleuve alangui.

Le Carbanube est un fleuve calme, qui serpente au milieu des herbes folles de la Brann. Parfois l’une de ses crues printanières transforme ses rives en marécages, où les roseaux s’enfoncent profond dans la vase qui sèchera en été. C’est un fleuve à l’image de son peuple, une fleuve pour abreuver les chevaux et laver les vêtements. Les cavaliers de la Brann, autrefois nomade, se sont progressivement sédentarisés sur la rive sud du fleuve, sous l’influence des Polk. De petits villes allongées s’étirent le long de l’eau, profitant du commerce fluvial, des rives fertiles et de la pêche en eau douce.

Il n’a jamais été compliqué de traverser le Carbanube. Une barque y suffit. Là où le fleuve est moins large il existe des gaies et parfois mêmes des ponts, dont le très vieux pont dit « de kőhíd », tout en pierre et qui date du XVème siècle. Longtemps le peuple Brann a eu pour soucis de franchir le Carbanube. Nomade, ils aspiraient à découvrir davantage la steppe. Sédentaire, il était devenu crucial de ne pas être pris en étau, dos au fleuve. Il représente pour les populations du nord autant un obstacle qu’une ouverture et c’était grâce à lui que transitaient autrefois les marchandises qui firent la prospérité de cette région pauvre.

L’alliance des Brann subcarbanubiens avec la Polkême fut un tournant dans l’histoire de la région. Peuples alliés face aux invasions tatares, l’annexion diplomatique d’une partie de la plaine par les Polk trancha, au niveau du Carbanube, l’unité du peuple cavalier. Il y avait désormais deux peuples, chacun sur une rive, séparés par une couronne étrangère. A cette époque cependant, des idées modernes comme le nationalisme ou l’indivisibilité des territoires étaient encore très abstraites et les rapprochements des uns et des autres dépendaient davantage des nécessités militaires et économiques du moment que d’un quelconque sentiment d’appartenance à un tout cohérent. Contrairement aux Blêmes que les brimades avaient dressé contre tout ce qui leur était étranger, les Brann subcarbanubiens considérèrent les Polk comme des cousins éloignés, et les années firent que ces deux peuples se mélangèrent jusqu’à n’en former qu’un.

Restaient les Brann supcarbanubiens, de l’autre côté du fleuve. Le temps est cruel et éloigne mêmes les familles soudées. La Brann immense est une plaine sans obstacles, dont le Carbanube est tout ce qui s’apparente à une frontière. Le rêve de la grande Brann réunifiée apparut tardivement, quand tout semblait déjà trop tard. Le mariage avec la Polkême avait depuis longtemps porté ses fruits et les Brann s’étaient polkisés, devenant barons et seigneurs féodaux, sujets à part entière de la couronne polk. Au nord étaient les cousins. Ceux qui partageaient avec nous les rives du Carbanube, qui partageaient une langue et des reliquats de mœurs, mais que l’histoire avait éloigné.

Pour les Brann du sud, les Brann du nord furent progressivement oubliés, et seuls les habitants des rives du fleuve gardèrent le souvenir vibrant de ces frères, de l’autre côté, qui partageaient avec eux les fruits de la pêche en eau douce, les barges de marchandises et la mousse dérivante de la lessive en été.
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TANRI TÜRKÜ KORUSUN

En 1916, une société appelée les foyers des loups-gris nationalistes est née, aussi appelée les “Bozkurt”, donc loups-gris en yözid. Au début, la société travaillait indirectement avec le gouvernement du Grand Bey Sélim Ier, ou plutôt, avec ses projets de contre-espionnage intérieur. Par exemple, les bozkurts ont joué un grand rôle durant la révolution, de par leur implantation dans l’armée, en particulier dans le beylicat Tchorumide, ils ont été d’une aide implacable. Ils ont aussi à leur actif en revanche, des exploits pas très approuvé par le gouvernement ni la majorité du peuple Aykhanide, tel qu’en 1978 avec l’assassinat du Haut-Bey des Guerminides en l’accusant d’être “un dange pour l’identité turc yözid des guerminides”. Le Beylicat Guerminide est majoritairement peuplé de yözids, mais beaucoup de descendants de peuples arabes et anciens peuples vivant la avant l’arrivée des guerminides est toujours présent tant dans les gênes que les traditions guerminides. Leur façon de vivre, leur architecture et leur langage tendent plus vers une culture arabo-persane que le reste du Grand Beylicat. Pour dire mieux, leur culture est un mélange de culture yözid, arabe et persane. Cette marginalité leur vaut souvent une grande haine de la part des ultranationalistes, les accusant de violer la culture turcique du pays et d’être des traîtres à la vraie culture de la Yözidie, implantée dans ces terres depuis presque 800 ans. Parmi ces ultranationalistes, les bozkurts sont les plus “influente” pour ne dire les plus “dangereuse”. Alors que même avant la révolution, leur influence faisait parler jusqu’à la court du Sublime Palais, maintenant, après leur montée en gloire et en influence avec la victoire de la révolution, ils sont plus étendues, plus forts et plus implantés que jamais. Plusieurs quartiers tout autour du grand beylicat ne jurent que par leur cause. On dit même que les plus puissantes sociétés, pour ne dire dans le langage moderne mafias, ont rejoint leur cause après 2012. Sans parler en plus de leur implantation chez les militaires, tant chez les soldats que les haut-gradés. Tout ça pour dire qu'elle constitue un potentiel réseau très prometteuse, bien qu’elle ne soit pas du tout sous le contrôle du gouvernement.

Le 01 janvier 2016, le groupe des Bozkurt yözid se sont réunis à Iskenderuniyye, rassemblant des jeunes et des adultes, même quelques retraités de l’armée et des ouvriers. Ils se sont concertés sur un sujet qui devenait de plus en plus important pour la population yözid ; la cause turc. Après l'événement des jeunes qui ont diffusé une musique turcique en Yurtia et en Zakrevsk, nombreux turanistes et idéalistes yözids ont voulu aider la Yurtia dans leur cause, car pour eux, ce territoire et son peuple étaient turc et musulmans, en plus d’être leur voisins, ils étaient donc leur frères. Les personnages de cette réunion, dont l’organisateur, est pour l’instant inconnu. Seul deux personnes ont été reconnus par les locaux et partagé sur les réseaux ; l’efendi Ekrem Ali Türkmenli, professeur au mekteb (école) d’histoire d’Iskenderuniyye ainsi que son élève, connu pour être président du corps de la jeunesse nationaliste d’Iskenderuniyye du parti du MYP. Cette fois, l’opération de la réunion allait être beaucoup plus importante qu’une diffusion par radio. Cette fois-ci, des membres des Bozkurt allaient passer la frontière illégalement pour atteindre la Yurtia et en particulier l’action révolutionnaire Yurt. Avant, ils avaient bien sûr envoyé un message au Tawrat Al-Umma les prévenant de l’endroit où venir les chercher ainsi que la date.


Ainsi, aujourd’hui, à 00:00 le 08 janvier, les hommes chargés de mener à bien l’infiltration entrent par la frontière de la porte d’Iskenkhan en Yurtia. Ils sont 7 en tout, dont trois sont des représentants importants. Ils sont dans une seul voiture large et noir, ils utilisent leur phare prudemment et atteignent le village de Chalranggan. Voici ce qui se passe entre un villageois que le groupe interpelle ;

Hasan Muhammed Kolvijdan : “Murad. Murad? Murad! Reveillez moi cet idiot bon sang, y a un homme là on va lui demander notre route.”

Un des hommes hoche la tête pour dire oui et les hommes commencent à secouer Murad en lui disant de se réveiller.

Murad : “Q-qu’est-ce qui se passe hé?”

Hasan Muhammed Kolvijdan : “On a besoin de toi espèce de demeuré, tu vois pas qu’est est arrivée en 2 heures ici à cause de ta carte de merde! Tu vas parler à l’homme devant et demander la route, tu n’as pas appris le Yurt pour rien, tu vas te bouger le cul et traduire ce qu’on dit à cet homme.”

Murad : “Désolé monsieur, oui monsieur!”

Hasan Muhammed Kolvijdan : “Bien. C’est ce que j’aime entendre.”

Murad : Se retourne vers son pote “Il commence à me casser les couilles celui-là.”

Pote de Murad : chuchote “ferme là si il nou entend il nous fera bouffer le cul par des chiens!”

Hasan Muhammed Kolvijdan : “Qu’est-ce que vous marmonner sous vos moustaches d’ado vous encore!”

Murad et son pote : “R-rien msieur!”

Murad : Sors sa tête par la fenêtre et interpelle le villageois en yurt “Eh toi là, viens donc nous voir”

Le villageois approche, c’est un vieil homme qui semblait sommer sur sa chaise : “Esselamu Aleykum, que voulez-vous mon enfant.”

Murad : “Ve Aleykum Selam tonton hehe.. On.. on cherche notre chemin, c’est bien Chalranggan ici?”

Le vieil homme : “Vous êtes à bonne destination mes enfants, mais dites-moi, vous semblez pas d’ici et votre accent est bizarre, d’où venez vous?”

Hasan Muhammed Kolvijdan : Hasan crie en yözid “Qu’est ce qu’il dit celui-là, demande la route on a pas le temps de papoter Murad!”

Murad : “Euh.. nous. Nous cherchons à atteindre Ak-Karyngür, vous pouvez nous dire par où c’est?”

Le vieil homme de ses vieux yeux regarde le groupe perplexe, puis, difficilement il voix à la main d’un des hommes habillés en noir un pistolet. Il préfère se débarrasser vite d’eux et répond : “Ecoutez mes enfants, je sais pas ce que vous faites mais soyez prudent. Ak-Karyngür se trouve à l’Ouest d’ici, continuez tout droit et prenez la première route à gauche, d’ici la route va droit vers là bas.”

Murad : En yurt “Merci bien, qu’Allah veille sur vous.” puis en turc “Allons-y, il à dit de prendre la première à gauche et que la route était unique vers Ak-Karyngür”

Hasan Muhammed Kolvijdan : “Bien, tu sers à autre chose qu’à dormir Murad, c’est très bien continue ainsi.”

Illustration des bozkurts en yurtia

La voiture reprend la route, ils suivent la direction du vieux villageois et atteignent en 30 minutes le village d’Ak-Karyngur. Ils passent le reste de la nuit en dehors de la voiture dans un endroit sombre, et attendent l’aube pour l’arrivée des hommes de la révolution. D’ici, ils allaient pouvoir aller à la base révolutionnaire pour commencer les préparatifs et rencontrer le comité révolutionnaire de Yurtia.
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Déclaration officielle
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ATTENTATS À VOJVOGRAD


À la suite des attentats touchant le Morakhan, le Ministre des Relations Internationales s'exprime face à la presse.


Retrouvez ci-dessous la retranscription des discours prononcés par le Ministre des Relations Internationales, Monsieur Piotr Vassia.


Mesdames, Messieurs,

Estimés frères du Morakhan,

Estimées familles des victimes,

J'ai appris, il y a quelques instants et avec une certaine stupeur - que je ne saurais vous dissimuler - quels actes ont touché le Morakhan. Quatre terroristes, au moyen d'un avion, ont donné la mort à près de trois milliers de civils innocents.

J'aimerais alors, en tant que responsable de la politique internationale menée par la Poëtoscovie, exprimer mes sincères condoléances à tout le peuple Mor qui, j'en suis sûr, est meurtri de ces actes barbares, et plus partulièrement aux familles des victimes.

Bien évidemment, les autorités Poëtoscoviennes sont prêtes à coopérer avec tout autre État dans l'objectif de se protéger contre un terrorisme dont, dès à présent, la lutte doit figurer au coeur de nos priorités. La Poëtoscovie elle-même avait été touchée, il environ un an. Aussi puis-je parler ici en connaissance de cause. Nous connaissons les répercussions sociales et politiques de tels crimes, et c'est pourquoi j'affirme, au nomdu gouvernement Poëtoscovien, tout le soutien de la Nation à nos frères et soeurs du Morakhan.

L'objectif de tels actes me parait être d'une transparence éclatante : déstabiliser l'ordre établir tout au moins dans une région du monde. C'est pourquoi la Poëtoscovie annonce que dans l'éventualité de tels agissements sur son sol, ou à la suite de faits analogues ouvrant des discussions à ce sujet, elle ne cédera rien, ni la paix, ni les droits des peuples. L'on voudrait rendre inconciliables sécurité et liberté, et il est vrai qu'il est parfois - pour ne pas dire souvent - difficile de faire rimer l'un avec l'autre, mais c'est justement de cela qu'il retourne, et ces enjeux devront demeurer au coeur des préoccupations internationales, de sinon devenir l'un des grands pilliers d'une coopération inter-étatique.

Toutefois, je ne pense pas qu'il soit souhaitable de mener, par revanche voire vengeance, de guerres sans véritable but sinon celui d'anéantir médiatiquement l'ennemi. Aucune justification ne saurait être apportée à une quelque "destruction" évoquée par le pouvoir Mor, car il est incontestable que trop de sang a déjà coulé.

Recevez, frères et soeurs Mors, l'expression de toute l'affection venue de la Nation Littéraire.
Monsieur Piotr Vassia,
Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.


À Hernani-centre, le 5 janvier 2016.
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Blague de Polk (16)


Un Mor se vante devant un Polk et un Blême :

— En Morakhan nous sommes beaucoup plus unis que vous autres en Polkême. Nous possédons plus d'une dizaine d'ethnies différentes et toutes participent à égalité à la vie de la nation : elles ont toutes le droit de vote, elles ont toutes le même accès aux services publics et surtout elles font toutes leur service militaire.
— C'est une très bonne chose répond le Polk sincèrement impressionné, et comment expliquez vous un tel succès ?
— C'est simple, répond le Mor, nous voulons êtres sûrs d'être bien entrainés quand arrivera la guerre civile.


La morale : la morale de cette plaisanterie est que la diversité ethnique, si elle est trop complaisante et autorise le séparatisme, est un danger pour l'intégrité d'un pays.
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Blague de Polk (19)


Un Polk, un Blême et un Mor discutent au restaurant.

— L’emblème de mon pays est un cheval, c'est pour ça que nous sommes si bons cavaliers, dit le Polk.
— L'emblème de mon pays est un chien, c'est pour ça que nous en avons adopté un, dit le Blême.
— L'emblème de mon pays est un dragon, c'est pour ça que j'en ai épousé un, dit le Mor en désignant sa femme.


La morale : la morale de cette plaisanterie est que les femmes Mor sont laides et tyranniques.
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