D’Otukhan à Khazan et Achgabat-ata
En 1909, durant la guerre de l’unification, nombreux yözids et autres peuples turciques vivant en Yözidie avaient perdu la voie de la sublimité et de la vérité turc. Les frères tuaient les pères, les sœurs tuaient les mères… Chacun avait oublié son identité, pour ne penser plus qu’à leurs intérêts et leurs envies, leurs désirs qu’ils faisaient passer avant leur vrais valeurs et idéaux pourtant défendus par leur ancêtres depuis des siècles. Les beys riches voulaient encore plus s’enrichir, les seigneurs avoir plus de terres, les marchands contrôler plus de commerces, et quand cette envie d’obtenir toujours plus atteint un degré qui dépasse le possible. Ça éclate. Et dans ce cas la bien précisément, une nation toute entière et avec tout son peuple peut tomber en ruine. C’était la réalité de la Yözidie à cette époque, mais un homme se rendit compte du malheur dans lequel ils résidaient, il sentait lui seul la maladie s’emparer de tout le monde. Le Grand Bey Selim Ier savait que si personne ne retenait le peuple yözid de se disperser, rien n’aurait pu sauver les yözids et les peuples turciques du Nazum du Nord-Ouest. A la tête de son sublime conseil, il prit l'initiative du combat pour unifier le peuple sous un seul drapeau, celui de la sublime maison d’Aykhan. A sa victoire, les yözids se sont rendu compte de l’importance des valeurs fraternelles et nationales. Ils avaient enfin comprit que plutôt que ses propres intérêts, il était plus bénéfique pour tout le monde de penser à ses pairs et ses amis. Alors, en 2012, à l’arrivée du régime constitutionnel Aykhanide, une grande parti des jeunes du mouvement révolutionnaire des idéalistes yözids et des jeunes yözids ont décidés de former une société sous le nom des “Ateliers de l’Ittihad-i Turan”. Cette société avait pour but de rallier les jeunes autour de la cause turc, pour étudier et enseigner le monde turc. La société travaille d’ailleurs en collaboration avec plusieurs partis de l’assemblée des Beys du Grand Beylicat. Les jeunes aykhanides de la société aspirent à un monde turc uni. En apprenant ce qui se passait en Morakhan, la société des Ateliers de l’Ittihad-i Turan s’est réunis afin d’agir pour la cause turc, il fallait soutenir ses frère coude que coude et leur montrer que leur voisins tant que leurs frères leur tendent la main. Nul frère, nulle sœur ne doit être laissé tombé à l’écart de son peuple, de ses origines et de sa culture. Afin que comme les jeunes yözids ont reconnu les Tŭrkij et les Yŭrt comme peuple frère, eux aussi puisse le faire, la société à décider d’entrer en contacte, par le biais d’un partage et rappel culturel. Pour se faire, quoi de mieux qu’une musique traditionnelle turc.. En travaillant dure, les jeunes s’étant réunis à Iskenderuniyye (Grand ville de l’Ouest du Grand Beylicat près de Yurtia) dans une des plus grandes antennes du pays détenu par le gouvernement et utilisé par Yöradyo, ont réussi à enregistrer et diffuser leur musique qu’ils ont repris d’une musique traditionnelle intitulé normalement “d’Ounav à Otukhan” pour le renommer “d’Otukhan à Khazan et Achgabat-ata”. Originellement, la musique d’Ounav à Otukhan” représente l’extension des turcs yözids depuis l’île d’origine des peuples turciques jusqu’à Otukhan. En renommant la musique “d’Otukhan à Khazan et Achgabat-ata”, les jeunes yözids ont voulu montrer leur reconnaissance de l’extension des terres turcs jusqu’à Achgabat-Ata et la région dont il est la ville-mère en passant par Khazan, capitale de Yurtia. Voici donc la musique diffusé en Yurtia et en Zakrevsk, chanté en Tŭrkij pendant 3:30 ;
Paroles traduits du tŭrkij ; d’Otukhan à Khazan et Achgabat-at
Une mer blême entre nous.
Nous sommes tombés dans l’amour noir,
Mais sa douleur est jolie.
Prend nous puis emmène nous,
Laisse le drapeau vaguer sur nous,
Ne t’arrêtes pas continue pour nous,
Il reste encore la moitié de la route à parcourir.
La mort ne nous vient pas en ennemi,
La terre noir nou est pas étroite,
Leur prisons ne nous font pas peur,
Leurs yeux n’ont que du noir pour nous.
Je ne veux pas d’un autre ordre,
Je ne veux pas de troubles en Yurtie (Terre mère en yözid),
Je ne veux pas de loi ou quoi,
Il y a déjà la Teuret (culture) de mon peuple,
Il y a déja la Teuret du Turc Sublime…
C’est un pays à l’horizon,
Il est blessé dans un piège,
Même si une des frontières voire une mer nous sépare,
Dans notre cœur il n’y que la bas…
Il va bouder aux étrangers,
Il va vomir du sang aux oppresseurs,
Ne croît pas qu’il va se taire ainsi,
Il à lui aussi sa tempête et son ouragan..
Ne croit pas qu’il va ainsi se taire,
Tout va arriver en temps et en heure…
Explication des paroles
1ère Strophe: Elle explique l'amour nécessaire et belle qu'il y à entre les les turcs, même si séparée par un continent ou une mer comme ici.
2ème Strophe: En parlant au turc, elle exprime la demande des yözids au monde turc et ici aux Tŭrkijs et Yŭrts de suivre la cause de l'union des peuples turcs et de ne jamais s'arrêter sans y arriver
3ème Strophe: Elle démontre l'intrépidité des turcs face à la peur, pour eux la mort est un mariage avec les cieux et la terre noire, une terre fertile, est un lit honorable et paisible. "Leur prison" parle de l'inaccessibilité actuel de se rejoindre qu'il faut affranchir, "leur" désigne ceux qui les empêchent de se rencontrer.
4ème Strophe: Ici elle parle de la volonté du turc, il n'a besoin d'aucun autre ordre que celui qu'il veut pour lui, d'aucune autre culture que la sienne et de nul codes ou lois que celles de sa culture et de son histoire.
5ème Strophe: Celle-ci parle de la Yurtia et de la Zakrevsk qui est dans un piège tant qu'ils ne reconnaissent pas leurs terres natale de l'Est, puis parle du fait que malgré la distance les yözid les gardent dans leur coeur.
6ème Strophe: Puis celle-ci exprime la douleur et l'oppression que subissent les turcs tant qu'ils sont séparés et incapable de se protéger les uns les autres. Mais qu'il ne faut pas s'inquiéter car l'accumulation de leur douleur va se transformer en ouragan et les libérer de leurs souffrances.
7ème Strophe: Enfin, celle-ci met en garde que les turcs ne vont pas pour toujours se taire, et qu'un temps va arriver ou ils atteindront l'objectif de leur cause..