08/07/2016
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𝙳𝚅𝙾𝙹𝙽𝙰Я 𝙵𝙴́𝙳𝙴́𝚁𝙰𝚃̌𝙸̇Я 𝙶𝙾𝚂𝚄𝙳𝙰𝚁𝚂𝚃𝚅 𝙸̇𝙼𝙿𝙴́𝚁𝙸̇𝙸̇ 𝙼𝙾̆𝚁𝙰𝚀𝙰𝙽 𝙸̇ 𝙽𝙰𝚁𝙾𝙳𝙰 𝙼𝙾̆𝚁𝙰𝚀𝙰𝙽
𝙴𝙽𝙲𝚈𝙲𝙻𝙾𝙿𝙴́𝙳𝙸𝙴 𝙳𝙴 𝙻𝙰 𝙼𝙾𝚁𝙰𝙺𝙷𝙰𝙽
𝚃𝙾𝙻𝙺'𝙺𝙾 𝙸̇𝙸̇𝚂𝚄𝚂 𝚂𝙿𝙰𝚂𝙰𝙴́𝚃


𝙰 𝙻'𝙸𝙽𝚃𝙴𝙽𝚃𝙸𝙾𝙽 𝙳𝙴𝚂 𝙹𝙾𝚄𝙴𝚄𝚁𝚂,
123𝐿𝑎 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑦𝑐𝑙𝑜𝑝𝑒́𝑑𝑖𝑒 𝑎 𝑣𝑜𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎̀ 𝑓𝑜𝑢𝑟𝑛𝑖𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑐𝑟𝑖𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑒𝑡 𝑝𝑟𝑒́𝑐𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑀𝑜𝑟𝑎𝑘ℎ𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑎𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑠, 𝑞𝑢'𝑖𝑙𝑠 𝑠𝑜𝑖𝑒𝑛𝑡 ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠, 𝑔𝑒́𝑜𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠, 𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠, 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠, 𝑒𝑡𝑐. 𝐼𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑑𝑒́𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠𝑒́𝑒 𝑒𝑛 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒𝑟𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒́𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑜𝑟𝑑𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑑𝑒́𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑒́, 𝑒𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜ℎ𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑟𝑎 𝑔𝑎𝑟𝑎𝑛𝑡𝑖𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑚𝑒𝑡𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑'𝑜𝑟𝑔𝑎𝑛𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒𝑟 𝑙'𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑙𝑒𝑠, 𝑒𝑛 𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑛𝑎𝑣𝑖𝑔𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑟𝑎𝑝𝑖𝑑𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑖𝑐𝑒𝑢𝑥.

𝙸. 𝙶𝙴́𝙽𝙴́𝚁𝙰𝙻𝙸𝚃𝙴́𝚂

𝟷. 𝙸𝙽𝙵𝙾𝚁𝙼𝙰𝚃𝙸𝙾𝙽𝚂 𝙶𝙴́𝙽𝙴́𝚁𝙰𝙻𝙴𝚂
𝟸. 𝙻𝙴𝚇𝙸𝚀𝚄𝙴 𝙳𝙴 𝙻𝙰 𝚁𝙴́𝙶𝙸𝙾𝙽 𝙳𝙴 𝙼𝙾𝚁𝙰𝙺𝙷𝙰𝙽


𝙸𝙸. 𝙲𝙰𝚁𝚃𝙴𝚂

𝟷. 𝙲𝙰𝚁𝚃𝙴 𝙴𝚃𝙷𝙽𝙸𝚀𝚄𝙴 𝙳𝙴 𝙻𝙰 𝙼𝙾𝚁𝙰𝙺𝙷𝙰𝙽
𝟸. 𝙲𝙰𝚁𝚃𝙴 𝚃𝙾𝙿𝙾𝙶𝚁𝙰𝙿𝙷𝙸𝚀𝚄𝙴 𝙳𝙴 𝙻𝙰 𝙼𝙾𝚁𝙰𝙺𝙷𝙰𝙽
𝟹. 𝙲𝙰𝚁𝚃𝙴 𝙶𝙴́𝙾𝙶𝚁𝙰𝙿𝙷𝙸𝚀𝚄𝙴 𝙳𝙴 𝙻𝙰 𝙼𝙾𝚁𝙰𝙺𝙷𝙰𝙽


𝙸𝙸𝙸. 𝙲𝚄𝙻𝚃𝚄𝚁𝙴𝚂

Architecture
Vêtements
Langues

𝙸𝚅. 𝙴𝙲𝙾𝙽𝙾𝙼𝙸𝙴

𝟷. 𝙰𝙶𝚁𝙸𝙲𝚄𝙻𝚃𝚄𝚁𝙴 𝙴𝙽 𝙼𝙾𝚁𝙰𝙺𝙷𝙰𝙽
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𝙴𝙽𝙲𝚈𝙲𝙻𝙾𝙿𝙴́𝙳𝙸𝙴 𝙳𝙴 𝙻𝙰 𝙼𝙾𝚁𝙰𝙺𝙷𝙰𝙽
𝙸. 𝙶𝙴́𝙽𝙴́𝚁𝙰𝙻𝙸𝚃𝙴́𝚂
𝙳𝚅𝙾𝙹𝙽𝙰Я 𝙵𝙴́𝙳𝙴́𝚁𝙰𝚃̌𝙸̇Я 𝙶𝙾𝚂𝚄𝙳𝙰𝚁𝚂𝚃𝚅 𝙸̇𝙼𝙿𝙴́𝚁𝙸̇𝙸̇ 𝙼𝙾̆𝚁𝙰𝚀𝙰𝙽 𝙸̇ 𝙽𝙰𝚁𝙾𝙳𝙰 𝙼𝙾̆𝚁𝙰𝚀𝙰𝙽


𝟷. 𝙸𝙽𝙵𝙾𝚁𝙼𝙰𝚃𝙸𝙾𝙽𝚂 𝙶𝙴́𝙽𝙴́𝚁𝙰𝙻𝙴𝚂


Note : Chers Joueurs, je me permets de dédier un petit paragraphe en haut de ma fiche d'inscription pour vous donner quelques indications de nom de la Mŏrakhan. Le nom « Mŏrakhan » est, comme peut-être l'auriez vous remarquez, peu français, parce que celui-ci est une erreur de ma part, voulant le rendre un peu spécial, et sur la précipitation, je l'ai « mal écrit ». Le nom francisé est « Morakhan », et le nom mŏr est « Mŏraqan ». Donc, si je suis validée, je vous prie donc d'utiliser le nom francisé, merci.
Nom officiel :
Double Fédération des Etats du Royaume de Morakhan et des peuples de la Morakhan (Двойная федерация государств Королевства Мŏрахан и народов Мŏрахана - Dvojnaя fédéraťiя gosudarstv Korolévstva Mŏraqan i narodov Mŏraqana)
Nom courant :
Morakhan (Мŏрахан - Мŏraqan)
Gentilé :
Mor
Régime politique :
Monarchie bifédérative parlementaire constitutionnelle
Inspirations culturelles :
Sibérie, Mongolie, Russie, Kazakhstan, Ukraine, Finlande, Iran, Biélorussie, Turkménistan, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Kirghizistan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Alaska, Touva, Turquie, Bulgarie, Crimée, Roumanie, Hongrie, Serbie, Macédoine, Tatarstan, Kazan.
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) :
Le mor et le morsaman.
Autres langues reconnues :
Le khvicz (tatare) ; le blêmien (roumain) ; le samar (letton) ; le turkiy (Turc) ; le yurts (Touvain), le brann (hongrois), le zakr (lithuanien), le burt (sous-mor ; serbe)
Drapeau :
Drapeau

Devise officielle :
Jésus seul sauve.
Hymne officiel :
Hymne Royale1.
2.
Hymne Populaire

Monnaie nationale :
Balkansk
Capitale :
Vojvograd
Population :
40 000 000

Aperçu du pays :



Présentation du pays :

Carte Topographique
Carte Topographique de la Mŏrakhan.
Il y a une erreur de nom, à l'ouest des montagnes Zakrevsky, c'est les montagnes des Balkansk (qui donne le nom à la monnaie ; ces montagnes sont la fierté des mŏrs, défaite des armées de Suleyman (Sŭléjman)).
Carte ethnique
Carte ethnique de la Mŏrakhan

La Mŏrakhan est un pays de l'Eurysie de l'Est, d'une superficie de 217 296 km². Elle borde la Polkême, la République Translavique et Translavya au Sud, le Drovolksi à l'Est, et le Themiasme au Nord. Elle borde également le Wazackstan, l'Yözidie, et la Yukanaslavie sur le continent : Nazum. Son territoire s'étant des cultures turciques (tataro-mongols) aux cultures slaves. Elle est composée de plusieurs cultures : les mŏrs, les khviczs, les yŭrts (ancêtres des yeřţs), les zakrs, les samars, les branns, les tŭrkij, et bien d'autres. Le pays est principalement composé d'orthodoxes, mais il abrite aussi des minorités catholiques dans le Sud et d'importantes minorités musulmanes chiites au Nazum et au Nord. Depuis l'antiquité, la famille Bizanov règne sur la Mŏrakhan. Elle étant le territoire entre le XIIe et le XVe siècle vers le Nord et le Sud, et établi au XVIe siècle un comptoir, une colonie, puis une région du Royaume de Mŏrakhan : le khanat Yŭrt. Les mŏrs conquirent donc les khviczs, avec qui ils partagent de nombreux traits culturels, et une même religion, qui coexistaient pacifiquement, et les yŭrts, avec qui la cohabitation fut plus difficile. Les différences religieuses et culturelles, ainsi qu'un désir de conversion des yŭrts à l'Orthodoxie créé des tensions. Aujourd'hui, la religion musulmane est reconnue constitutionnellement, mais les yŭrts sont toujours discriminés par les autres peuples, et même parfois, par leurs frères musulmans tŭrkijs. Car oui, la discrimination contre les musulmans est principalement dirigée vers les yŭrts.

Carte Régions
Carte des états de la Mŏrakhan (première division)
Régions (en mŏr) :
  • Nažjav ;
  • Sür ;
  • Nalþalie ;
  • Oqol ;
  • Qjač ;
  • Ulvinsk ;
  • Haute Mŏrsie ;
  • Basse Mŏrsie ;
  • Arkan ;
  • Njašev ;
  • Malıj ;
  • Zakrevsk ;
  • Oldť ;
  • Trjaldin ;
  • Ňjatoċval ;
  • Žilkarniev ;
  • Qan ;
  • J ;
  • Koročev ;
  • Sartıpoliþ ;
  • Vojvograd ;

  • Kažan ;
  • Jûrtie Supérieur ;
  • Jûrtie Inférieur ;
  • Jŭrtaqan.

Cartes des royaumes


Carte avant
Légende : Rouge = mor ; violet = turkij ; jaune = samar ; marron = brann ; bleu = khvicz ; vert = zakr.

Carte après
Légende : Rouge = mor ; violet = turkij.


La première forme d'organisation connue dans la région de l'actuel Mŏrakhan est le Khanat de Lokrovsky (qui donnera le nom à l'actuel plus grand Fleuve de Mŏrakhan) de -51 à 1236 Ap. J-C.
En 325, le royaume Starovsk est partagé entre les trois héritiers, qui sont des triplés, et divise donc le royaume en trois entités. C'est pourquoi en 409, un des frères souhaite restaurer la grandeur du royaume et démarre une guerre fratricide : l'un des frères est tué et l'autre s'enfuit vers un le khanat de Lokrovsky pour former une armée de mercenaires, appuyées par l'armée du khan. La suite appartient à l'histoire : c'est la fondation de l'empire de Slaviensk.
En 1236, il est détruit, par une guerre interne après la mort du Grand Khan Velizar khan Vyul Timour dip atalgan ou Vélizar-qan izvéstnıj kak V'jul Timur. Ses fils vont se partager l'état de manière belliqueuse. Le pays sera donc divisé entre Tuya Vel Timour (Khanat Khvicz), Dmitri Val Timour (Zagrojat Mŏr), Salman Vul Timour (sultanat Tŭrkij ☪), Burkhanat Vil Timour (Grand-duché des Zakrs), Gurban Vyl Timour (Tsarat Samar) et Árpád Vol Timour (Royaume des Branns).
Après les « nombreuses guerres princières » (1248 - 1356), le paysage ravagé dessine deux grands vainqueurs : les Mŏrs et les Tŭrkijs (les autres chefs-princes aillent été béjaune).
1456. Le morgue Suleyman et son sous-agent (bras droit) le filleul Emre s'élancent sous l'oriflamme des Tŭrkijs afin de vaincre le Grand Zagroj Bulat Val Timour et son armée. Les deux hommes et leur armée se rencontrent à l'Arjama, le Zagroj sur l'échauguette placé en abords de la muraille, et le Sultan sur le contrebas de la montagne Desbalkans. La bataille fais rage et dure plusieurs jours, les arches du Zagroj retiennent tant bien que mal les armées du Sultan, mais les Mŏrs finissent par battre en retraite. Ils se prennent de petites attaques répétées des armées du Sultan qui les tiraille à distance, mais ils se retrouvent finalement à Balkansk, près des montagnes Desbalkans. Malgré la fatigue, le Zagroj et son armée, emplis d'ire, et de féauté envers sa nation, foncent dans l'armée adverse, et Bulat transperce le corps du Sultan, avant de lui-même succombé aux attaques des cavaliers Tŭrkijs. Finalement, c'est la Mŏrakhan qui l'emporte sur le Sultanat Tŭrkij.
Après ce conflit, la Mŏrakhan annexa définitivement les royaumes descendant des princes fils de l'ancien khan du Khanat de Lokrovsky.
En 1555, le Zagroj Belzan II lance une expédition Mŏr menée par le Généralissime Maksim Miqajlovič Val Vaj Vallokrov, vers le Nazum. En 1562, ils établissent le comptoir, puis la colonie de Vultŭrk, qui deviendra l'état Yŭrt. Il y emmène les maladies d'Eurysie qui extermine 1,2 Millions sur 15,5 Millions d'habitants. Ils y établissent une ségrégation et un ressenti raciste contre les musulmans, qui fait 2,2 Millions de morts (tant chez les Yŭrts, que chez les Tŭrkijs).
Puis 400 ans de discriminations, de luttes politiques, et de bazar, papier et documents brûlés, archives cachées, etc. En 1860, la monarchie absolue est abolie à cause de la grande révolte de Vojvograd, où le roi est décapité, la république populaire instaurée, puis dissoute en 1945. En 1950, finalement, les autres cultures sont reconnues. En 1991, la culture samar est officiellement déclarée différente de la culture zakr, et les deux sont séparés (voilà pourquoi les montagnes Zakrevskyys ne se trouvent pas en région zakr). Et en 2009, les insurrections de Kazhan obligent le gouvernement blanc à prendre une mesure exceptionnelle : il envoie l'armée afin de calmer les révoltes dans le sang. Aujourd'hui, de nombreux mouvements indépendantistes se sont créés, la Mŏrakhan est certainement au bord de la guerre civile...

Mentalité de la population :
Malgré les divergences culturelles des habitants de la Mŏrakhan, les Slaves, les Branns, et les Tatares ont une morgue contre les musulmans. En effet, les musulmans, qu'on assimile par erreur au Yŭrts, sont une forte minorité présente en Mŏrakhan, principalement dans la région du Nazum. Certes, la majorité d'entre eux (Yŭrts) sont des musulmans, mais tous les Yŭrts ne le sont pas tous, il y a aussi les Tŭrkij, ce qui peut conduire à des discriminations... Par erreur (le fait qu'être Yŭrt t'empêche d'avoit un travail malgré que tu n'es pas musulman). Que ce soit pour trouver un travail, pour aller à l'école, ou tout simplement pour manger dans un restaurant, les musulmans sont discriminés. C'est un forcing que le pouvoir, discrètement, et que la population fait à cette communauté pour l'obliger à changer de religion. Bien que l'islam ne soit pas interdit, les comportements de la population non-Yŭrt le fait ressentir. Ainsi, de nombreux mouvements indépendantistes se créer, réprimés dans le sang.
Place de la religion dans l'État et la société :
Religion
Tableau rassemblant des icônes orthodoxes peins par un homme inconnu


La Mŏrakhan est un pays majoritairement orthodoxe, où subsistent des minorités catholiques au sud et musulmanes au Nazum. La population est très religieuse et, bien que l'Église et l'État se soient séparés, la consultation des entités ecclésiastiques reste très fréquente. De nombreux membres du clergé font partie des conseillers royaux ou ministériels, malgré l'interdiction officielle de telles pratiques. L'État, étant profondément religieux, ne peut se permettre de punir les représentants du clergé sous peine de provoquer des manifestations populaires, mais il ne peut pas non plus l'autoriser, car cela irriterait l'aristocratie et la bourgeoisie. La monarchie avance sur des épines en ce qui concerne la question religieuse.


Politique et institutions :



Institutions politiques :

Zagroj
La royauté de la Mŏrakhan est une grande famille, dont le chef est, peu importe son âge, le Zagroj ou son régent (s'il est de la famille Bizanov). Le chef est le Zagroj, qui veut dire « Père des Mŏrs ».

Selon la constitution Mŏr, le Zagroj est le protecteur de la mémoire du passé, détenteur du pouvoir exécutif qu'il partage avec ces ministres. Le Zagroj/tsar ne peut être éjecté du trône de quelque façon que ce soit. Le tsar est le chef de l'état, et il a le pouvoir de déléguer et de renvoyer le gouvernement. Il n'a aucun pouvoir législatif à proprement parler, mais il peut participer à toutes les assemblées et voté, dans ce cas, sa voix compte pour deux.

Vous auriez peut-être été confus à l'utilisation des termes « Zagroj » et « tsar ». Quelle est la différence ? La différence est symbolique. Le Zagroj est le représentant et le protecteur culturel et religieux des mŏrs, tandis que le tsar est le chef de l'état. Pourquoi préférer le terme Zagroj au terme tsar ? En fait, le dirigeant est bien le tsar, mais vous pouvez l'appeler Zagroj, car jusqu'en 1950, les autres cultures et langues étaient soit rattaché à la culture mŏr, soit non-reconnues. C'est aussi pour des raisons de praticités (et HRP, car c'est plus original).

Parlement mŏr
Le Parlement mŏr est une institution composée de trois entités représentant chacune une classe sociale : le Šovjit, qui représente la classe populaire ; la Buržuazija, qui représente la bourgeoisie ; et le Conseil Nobiliaire (C.N.), qui représente l'aristocratie. Ce dernier est présidé par l'oncle de Sa Majesté et, en cas d'incapacité de celui-ci, un homme issu de la lignée principale est choisi pour le remplacer.
Pour assurer une représentation plus équitable, et comme l’indique la Constitution mŏr, chaque chambre dispose d’un nombre de sièges proportionnel à ses électeurs. Par exemple, le Šovjit compte 500 sièges, la Buržuazija en possède 75, et le C.N. en détient 10 (le président-noble et neuf autres nobles élus par une assemblée d'aristocrates appelée Conseil Pré-Nobiliaire).
Les lois sont proposées à tour de rôle par l’une des trois chambres, selon un calendrier mensuel défini dans l’année : Janvier-avril : Šovjit ; Mai-août : Buržuazija ; Septembre-décembre : Conseil Nobiliaire
Après leur proposition, ces lois sont soumises au vote de la chambre adjacente. Par exemple, si c’est au tour de la Buržuazija de proposer une loi, ce sera au C.N. de voter. Si c'est le C.N. qui propose, ce sera au Šovjit de voter, et ainsi de suite.

Šovjit
Le Šovjit est la chambre la plus importante en nombre de représentants, avec 500 élus. Il est dominé par le parti Zagrojizt, qui détient 259 sièges, lui assurant ainsi la majorité absolue. Seuls les non-nobles et non-bourgeois peuvent être élus au Šovjit.

Buržuazija
La Buržuazija est considérée comme la chambre secondaire, avec 75 élus. Elle est dominée par le parti Kapitalizt, qui occupe 29 sièges et détient donc une majorité relative. Seuls les bourgeois peuvent y être élus.

C.N. (Conseil Nobiliaire)
Le Conseil Nobiliaire (C.N.) est la chambre tertiaire, composée de 10 élus. Il est dominé par le parti Opuvuar, qui contrôle 6 sièges, lui donnant ainsi la majorité absolue. Seuls les nobles peuvent y être élus.

Explication du nom officiel de la Mŏrakhan
Vous avez peut-être remarqué le nom officiel étrange de la Mŏrakhan ( « Double Fédération des Etats du Royaume de Mŏrakhan et des peuples de la Mŏrakhan » ), et bien, comme toute choses, celui-ci a une signification. Comme son nom l'indique, la Mŏrakhan fédère des états, et des peuples. On les appelle les gurbajs fédérales. Le premier gurbaj fédérale est le gurbaj dit « étatique » (fédérant des états) et le deuxième est dit « culturel » (fédérant des peuples ou des cultures).

Le gurbaj dit « étatique »
Ce gurbaj étatique est composé d'états, gouvernés par un gouvernement, présidé par un gouverneur. Le gouverneur est toujours un aristocrate, et son pouvoir est héréditaire. Le gouvernement est composé du gouverneur, qui nomme les uzdeys-atamans, qui nomment les maires. Pour différencier le gouvernement d'un état de celui de l'état, on appelle l'un « étatique » et l'autre « blanc ». Le gurbaj étatique fonctionne comme n'importe quel première division d'un pays centralisé : les gouverneurs font appliquer l'unique loi du gouvernement blanc.

Le gurbaj dit « culturel »
Ce gurbaj est très spécial. Contrairement au gurbaj étatique, qui est représenter par des territoires, le gurbaj culturel est représenter par des peuples dirigés par des chefs (le terme chef est généraliste). Chaque chef a un pouvoir sur une région (ensemble de la population d'une culture, peu importe où ils se trouvent). Pour bien comprendre, prenons un exemple :
Voilà. Vous venez de naître dans la région des mŏrs, votre chef est donc le Zagroj, et votre nom pourra contenir le préfixe Val ou Vaj, vous êtes donc mŏr.
Voilà. Vous venez de naître dans la région des tŭrkijs, mais vous avez un père zakr et une mère tŭrkij, votre chef est donc à la fois le Sultan et le Grand-duc, vous pouvez choisir qui sera votre dirigeant parmi les deux (à votre majorité), et votre nom pourra contenir le préfixe Vil et Vul ou Vij et Vuj.
Chaque culture a un titre pour son chef différent. Voici une petite liste de quelques-uns :
Zagroj (mŏr) ; Sultan (tŭrkij) ; Grand-duc (zakr) ; Khan (khvicz) ; etc.
Ses chefs peuvent être des religieux, des intellectuels, des aristocrates... Celui-ci est nommé par un vote de tous les habitants d'une région. Ensuite, un mois par an, ils se réunissent lors du conseil d'Almat-talgan afin de discuter. Chacun représente sa culture, et cherche à la promouvoir (les yŭrts aussi, sauf qu'ils sont représentés par le seul candidat accepté par le pourvoir blanc, un noble tŭrkij).

Chaque citoyen de la Mŏrakhan possède au minimum deux passeports (le passeport national, et le passeport culturel).

Principaux personnages :
  • Vladimir Miqajlovič Bizanov : Zagroj et tsar de la Mŏrakhan ;
  • Vladimir Miqajlovič Bizanov

  • Gölçäçäk Vassiliovna Shabaeva : Femme de Vladimir Miqajlovič Bizanov, reine de la Morakhan ;
  • Gölçäçäk Vassiliovna Shabaeva

  • Nicolaj Vladimirovič Bizanov : Prince héritier au trône royal ;
  • Nicolaj Vladimirovič Bizanov

  • Aleksandra Vladimirovna Bizanov : Fille aînée du tsar ;
  • Aleksandra  Vladimirovna Bizanov

  • Njavož Vladimirovič Vaj Ouličov : Ministre-président ;
  • Njavož Vladimirovič Vaj Ouličov

  • Elizabeþ Karsatovna Vul Vaj Nikrov : Présidente de la Douma ;
  • Elizabeþ Karsatovna Vul Vaj Nikrov

  • Nistr Njavožovič Lıkorovorn : Porte-parole de la maison Bizanov ;
  • Nistrov Njavožovič Lıkorovorn

  • Mahomet Sŭléjmanovič Vëj El-Bašar : Tête principale du groupe de résistance pour l'indépendance yŭrt (Thawrat Al-Umma/Naťiя révolųťiяzı).
  • Mahomet Sŭléjmanovič Vëj El-Bašar

Politique internationale :
La politique internationale d'un pays est quelque chose de très délicat lorsqu'on parle de la Mŏrakhan. Contrairement à beaucoup de pays, la Mŏrakhan ne suit pas une ligne directive, elle défend son intégrité territoriale, sa culture et sa religion au régionale. Bien sûr, la position internationale du pays dépend du dirigeant, s'il est plutôt neutre, impérialiste, voire admiratif d'un état voisin. Ainsi, le secret Zagrojal m'oblige à ne rien dire pour le moment. Ses intentions seront dévoilées en temps voulu par Sa Majesté.
Annexe :
Je suis obligé de détailler le fonctionnement des noms mŏrs (et des autres peuples) car ceux-ci sont très complexes et codifiés. Nous allons alors procéder par Niveau de difficulté, de 1 à 5.
Niveau 1 :
Nom : Miqajl Pétrovič Miriljov.
Décomposition :
Prénom : Miqajl (Michel) ;
Patronyme : Pétrovič, qui veut dire « Fils de Petr (Pierre) » ;
Nom : Miriljov.

Niveau 2 :
Nom : Miqajl Pétrovič Val Miriljov.
Décomposition :
Prénom : Miqajl (Michel) ;
Patronyme : Pétrovič, qui veut dire « Fils de Petr (Pierre) » ;
Classe sociale : Val (signifiant, dans ce cas, noble mŏr) ;
Nom : Miriljov.

Niveau 3 :
Nom : Miqajl Pétrovič Val Vaj Miriljov.
Décomposition :
Prénom : Miqajl (Michel) ;
Patronyme : Pétrovič, qui veut dire « Fils de Petr (Pierre) » ;
Classe sociale : Val (signifiant, dans ce cas, noble mŏr) ;
Provenance (familiale) : Vaj (signifiant « de la famille de... » Qui est Mŏr) ;
Nom : Miriljov.

Niveau 4 :
Nom : Miqajl Pétrovič Val Vaj Valmiriljov.
Décomposition :
Prénom : Miqajl (Michel) ;
Patronyme : Pétrovič, qui veut dire « Fils de Petr (Pierre) » ;
Classe sociale : Val (signifiant, dans ce cas, noble mŏr) ;
Provenance (familiale) : Vaj (signifiant « de la famille de... » Qui est Mŏr) ;
Nom : Valmiriljov (Ici, la présence du suffixe « Val » signifie une appartenance, dans le nom, à un lieu noble, une famille, un domaine Mŏr, etc. On pourrait le retranscrire en français par : de (noble mŏr) Mirilyov).

Niveau 5 :
Nom : Miqajl Pétrovič Val Val Valmiriljov.
Décomposition :
Prénom : Miqajl (Michel) ;
Patronyme : Pétrovič, qui veut dire « Fils de Petr (Pierre) » ;
Classe sociale : Val (signifiant, dans ce cas, noble mŏr) ;
Provenance (lieu) : Val (signifiant « du lieu de, du terrain de, de la propriété de... » Qui est Mŏr) ;
Nom : Valmiriljov (Ici, la présence du suffixe « Val » signifie une appartenance, dans le nom, à un lieu noble, une famille, un domaine, etc. On pourrait le retranscrire en français par : de (noble mŏr) Mirilyov).

Exceptions :
En Mŏrakhan, il existe un livre du nom de « livre nobiliaire. » Ce livre recense tout les nobles, leurs noms, et leurs armoiries, et, tandis que tout les nobles portent la configuration du niveau 2 à 5, les 10 premiers noms de ce livre portent la configuration du niveau 1, dont les membres de la famille royale.

Les mots similaires à « Val » sont appelés des préfixes. Il en existe un pour chaque ethnie :
  • Val/Vaj pour les mŏrs ;
  • Vel/Vej pour les qvičs (ou khviczs) ;
  • Vųl/Vųj pour les zakrs ;
  • Vol/Voj pour les branns ;
  • Vul/Vuj pour les tŭrkijs ;
  • Vyl/Vyj ou Vjl/Vjj pour les samars ;
  • Vël/Vëj pour les yŭrts (peu utilisé pour les titres de noblesses, préféré à khan ou qa'an) ;
  • Vil/Vij pour les Blêmes (en Morakhan, ils sont appelés les Krokblêmes).

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https://i.ibb.co/PZrkr3TC/S-nami-Bog.png
𝙴𝙽𝙲𝚈𝙲𝙻𝙾𝙿𝙴́𝙳𝙸𝙴 𝙳𝙴 𝙻𝙰 𝙼𝙾𝚁𝙰𝙺𝙷𝙰𝙽
𝙸. 𝙶𝙴́𝙽𝙴́𝚁𝙰𝙻𝙸𝚃𝙴́𝚂
𝙳𝚅𝙾𝙹𝙽𝙰Я 𝙵𝙴́𝙳𝙴́𝚁𝙰𝚃̌𝙸̇Я 𝙶𝙾𝚂𝚄𝙳𝙰𝚁𝚂𝚃𝚅 𝙸̇𝙼𝙿𝙴́𝚁𝙸̇𝙸̇ 𝙼𝙾̆𝚁𝙰𝚀𝙰𝙽 𝙸̇ 𝙽𝙰𝚁𝙾𝙳𝙰 𝙼𝙾̆𝚁𝙰𝚀𝙰𝙽


𝟸. 𝙻𝙴𝚇𝙸𝚀𝚄𝙴 𝙳𝙴 𝙻𝙰 𝚁𝙴́𝙶𝙸𝙾𝙽 𝙳𝙴 𝙼𝙾𝚁𝙰𝙺𝙷𝙰𝙽

T
Tatar.e - nom commun. peuple habitant la steppe eury-nazuméenne, d'origines nazuméenne, vivant autrefois en dessous des régions sibériennes du Nazum et ayant traversé le détroit. Désigne progressivement l'ensemble des populations nomades entrées en conflit avec les peuples slaves et leur ayant disputé le pourtour de la mer Blême. Bien qu'on parle parfois de tatares pour les peuples occupant l'actuelle translavia, les peuples nomades nazuméens furent pour parti repoussés et hybridés aux slaves lors des incursions varnaciennes sur le territoire de l'actuel Drovolski. La catégorisation de tatare en Eurysie est donc davantage politique que fondée ethniquement ou culturellement, ces peuples s'étant largement mélangés aux peuples slaves pendant toute la fin du Moyen-Âge.
- nom masculin. Ensemble des langues parlées par les peuples tatares, dont fait partie le khvicz.
V
Val, Vel, Vil, Vol, Vul, Vjl, Vjul, Vël, Vяl - préfixe. Indique un titre de noblesse et une région d'appartenance. Le préfixe V- un titre de noblesse ainsi que la provenance du noble, qui se place donc devant un nom propre. Il prend toujours une majuscule, même en milieu de phrase, étant donné que c'est une partie intégrante du nom. Utilisation similaire en Polkême.



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CARTE ETHNIQUE DE LA MORAKHAN


https://i.ibb.co/Kz36BNWZ/Carte-des-cultures-1.png


• Brun mor (#2D261B) : peuple mor (Slave) ;
• Vert brann (#009A3D) : peuple brann (Turcique) ;
• Bleu khvicz (#001D78) : peuple khvicz (Turcique) ;
• Vert zakr (#4C7615) : peuple zakr (Slave) ;
• Jaune doléâtre (#FDB913) : peuple samar (Slave) ;
• Rouge vif (#D40000) : peuple turkij (Turcique) ;
• Vert du TAU/NR (#027A37) : peuple yurt (Turcique) ;
• Jaune queue de vache (#98772F) : peuple blême (Latin).


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CARTE TOPOGRAPHIQUE DE LA MORAKHAN


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La Mŏrakhan est un pays de l'Eurysie de l'Est, d'une superficie de 217 296 km². Elle borde, au Sud de son territoire continental, La République Translavique (Трансcлавская Республика | Transslavskaя Réspublika) et la Démocratie Communiste Translave (Трансславянская Kоммунистическая Демократия | Transslavяnskaя Kommunističéskaя Démokratiя). Au Sud-Ouest, elle borde la Polkême (Пŏлккантри | Pŏlkkantri). Au Nord-Est, elle borde le Themiasme (Þемиаcм | Þémiasm), ainsi que le Drovolski (Дровольский | Drovol'skij). À sa frontière avec le Drovolski, elle a un Mur de Protection Antiradiation (Стена Aнтирадиациŏнной 3ащиты | Sténa Antiradiaťiŏnnoj Zaċitı), qui a pour fonction de les protéger de tout nuage radioactif. Au Nazum (Yourtia (Юртия | Ųrtiя)), elle a une frontière avec le Wazackstan (Уазахстан | Uazaqstan), l'Yözidie (Ëзидиская | Ëzidiskaя), et la Youkanaslavie (Юканаславия | Ųkanaslaviя) (Kaderstan (Кадерстан | Kadérstan)).

Au Nord-Est, au niveau de la frontière avec le Drovolski et le Themiasme, la Morakhan possède de vastes montagnes : les montagnes Zakrevskiy (Закрeвский | Zakrévskij). Au Nord, se trouvent les montagnes des Balkansk (Балканск | Balkansk), fierté mor, qui donnent leur nom à la bataille des Balkansk, où les armées de Souleiman (Сўлейман | Sŭléjman) furent vaincues. Entre les deux, se trouve le Petit-Lac (Маленькоеозеро | Malén'koéozero), et plus à gauche, se trouve son grand frère, le Grand-Lac (Большоеозеро | Bol'šoéozéro). Au sud, se trouve la Grande steppe translave, et à l'Est se trouve le Carbanube, un fleuve très important pour les branns, qui trouve sa source en Polkême. Sur la côte, on trouve les îles Sarcastov (Саркастовы острова | Sarkastovı ostrova), un paradis fiscal appartenant à la Morakhan.

La Yourtia, quant à elle, est composée presqu'exclusivement de steppes, à l'exception les frontières, ou se dessine des canyons.


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𝙴𝙽𝙲𝚈𝙲𝙻𝙾𝙿𝙴́𝙳𝙸𝙴 𝙳𝙴 𝙻𝙰 𝙼𝙾𝚁𝙰𝙺𝙷𝙰𝙽
𝙸𝚅. 𝙴𝙲𝙾𝙽𝙾𝙼𝙸𝙴
𝙳𝚅𝙾𝙹𝙽𝙰Я 𝙵𝙴́𝙳𝙴́𝚁𝙰𝚃̌𝙸̇Я 𝙶𝙾𝚂𝚄𝙳𝙰𝚁𝚂𝚃𝚅 𝙸̇𝙼𝙿𝙴́𝚁𝙸̇𝙸̇ 𝙼𝙾̆𝚁𝙰𝚀𝙰𝙽 𝙸̇ 𝙽𝙰𝚁𝙾𝙳𝙰 𝙼𝙾̆𝚁𝙰𝚀𝙰𝙽


𝟷. 𝙰𝙶𝚁𝙸𝙲𝚄𝙻𝚃𝚄𝚁𝙴 𝙴𝙽 𝙼𝙾𝚁𝙰𝙺𝙷𝙰𝙽


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Agriculteurs en Morakhan en 1 833.

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Agriculteurs en Morakhan aujourd'hui.

L’agriculture est un processus par lequel les êtres humains aménagent leurs écosystèmes et contrôlent le cycle biologique d’espèces domestiquées, dans le but de produire des aliments et d’autres ressources utiles à leurs sociétés. C’est l’ensemble des savoir-faire et activités ayant pour objet la culture des sols, et, plus généralement, l’ensemble des travaux sur le milieu naturel permettant de cultiver et de prélever des êtres vivants utiles à l’être humain.

En Morakhan, l’agriculture apparaît dès six mille ans avant Jésus-Christ, selon le calendrier grégorien. En effet, grâce à la proximité avec la langue de Rhême et l’Afarée de l’Est — étant des régions d’apparition de l’agriculture — la Morakhan, et plus généralement plusieurs pays d’Eurysie de l’Est, ont reçu icelle bien plus tôt. Cependant, si certains d’entre eux l’acceptent facilement, notamment dans la zone occupée par les populations de la langue au sud, qui participent au diffusement de l’agriculture, la Morakhan — alors occupée, quant à elle, par les tribus steppiques — réfute cette pratique nouvelle, l’endroit étant plutôt nomade.

Cela change avec l’arrivée des proto-Slaves et proto-Blancho-Slaves (IRL : Balto-Slaves, Lituaniens et Lettons). Iceux, pourtant nomades, se « convertissent » rapidement. Grâce aux avantages de l’agriculture, la population augmenta rapidement, et iceux prirent l’avantage sur les tribus des steppes. Icelles vont alors adopter le système et se mêler aux proto-Slaves et proto-Blancho-Slaves, ce qui donnera les Translaves et les khanats qui en suivront.

Au xıxe siècle, la révolution industrielle et l’industrialisation de la Morakhan font reculer la place de l’agriculture dans la société et créent une nouvelle classe sociale : les ouvriers. Cependant, l’agriculture, même avec l’arrivée de l’industrie, ne perd pas tant en place. Au xıııe siècle, c’était quatre-vingt dix pour cent de la population ; après le xıxe, ce sont quatre-vingts pour cent.

En mille huit cent deux vingt quinze, c’est l’instauration de la République Démocratie Collectiviste, puis de la République Socialiste Fédérative Soviétique (qui vient de sovyet, conseil en mor, car était composé en sovyet, conseil donc) en mille huit cent trois vingt. Pour accomplir sa vision du communisme, Vladimir, dit Volgin, a intégré dans sa révolution ouvrière les agriculteurs. Cela pourra se refléter dans le drapeau qu’il avait lui-même confectionné. Durant cette période, c’est également l’essor de la classe ouvrière par rapport à la classe paysanne, et l’industrialisation du pays — chose qui va être perpétrée par Michel II et Vladimir Ier après le rétablissement de la Monarchie.

Drapeau de la RSFSMhttps://i.ibb.co/bqnDhLr/image.png
Aujourd’hui, l’agriculture, ce sont trois vingt pour cent de l’économie. C’est un recul de près de vingt dix pour cent par rapport au xıııe siècle. Certains peuvent penser cela très gros ; d’autres, comme le tsar Vladimir, pensent au contraire que cela n’est pas assez. Ainsi, il veut développer l’industrie pour sortir d’une économie semi-industrialisée, même si le but n’est pas d’éradiquer l’agriculture, mais au contraire de l’industrialiser, grâce à des machines plus développées, et de faire monter la production. Cela est un réel défi pour le gouvernement actuel et le Ministre-Président.

Prenons désormais l'avis d'un du principal concerné : un agriculteur. La question lui a donc été posée : « — Moi, j’dirais pas qu’c’est mal, c’t’affaire d’industrie. Non, c’est pas ça. Si iceux là-haut veulent faire des machines pour nous aider, ben, qu’y fassent. Mais faut pas croire qu’ça pousse mieux l’blé avec des boulons, hein. Et pis, la terre, ça s’commande pas comme une usine. Y a l’temps, y a l’soleil, y a l’savoir. Tout ça, c’est pas dans un moteur. Moi, j’ai vu les plans qu’iceux d’la Capitale nous ont montrés. C’est beau, sur papier. Mais sur nos champs, ben, j’sais pas. On verra bien.

Ce que j’crains, c’est qu’on nous oublie, qu’on pense qu’à l’acier et aux fumées, qu’on croie qu’on est des vieux restés d’la charrue. Pourtant, c’est nous qu’on nourrit tout l’monde. Alors si on nous respecte, si on fait pas les choses à moitié, ben moi, j’veux bien essayer. Faut juste pas qu’on nous écrase au nom du progrès. Le progrès, ça doit nous aider, pas nous remplacer.

Alors voilà. J’suis pas contre. Mais j’veux voir. J’veux qu’on m’prouve qu’c’est bon pour nous, pas juste pour les grands discours.
» Nous pouvons donc en déduire un espèce de scepticisme ouvert. Nous avons maintenant pu receuillir une lettre de Boris Mikhaïlovitch Val Zharovka, Conseiller d'État effectif et Président du Syndicat Fédératif des Communes Rurales et de l’Artisanat Paysan (SFCRAP), au gouvernement blanc. La voici : « C’est avec loyauté et prudence que je m’adresse à la Chancellerie Impériale et au Gouvernement Blanc de Sa Majesté Impériale, au sujet de la politique d’industrialisation agraire en cours.

Le Syndicat que j’ai l’honneur de diriger, représentant plusieurs centaines de milliers de foyers agricoles à travers la Morakhan, reconnaît pleinement la nécessité d’une modernisation raisonnée de nos structures de production. Nous ne sommes pas des adversaires du progrès. Nous sommes les fils de la terre, et, comme la terre, nous savons que le changement est inévitable, pourvu qu’il soit patient, enraciné, et qu’il respecte les cycles naturels.

Cependant, nous mettons en garde contre une industrialisation précipitée, pensée dans les cabinets, loin des sillons et des saisons. Nos exploitations ne sauraient être traitées comme de simples usines : elles sont le fruit d’un savoir pluriséculaire, d’un rapport charnel au sol et au climat, d’un équilibre fragile entre l’homme et la matière vivante.

Nous saluons l’intention du tsar Vladimir Ier d’intensifier les moyens de production. Mais nous demandons que ce renforcement se fasse avec l’agriculteur, et non au-dessus de lui. L’introduction de machines, d’engrais synthétiques, de semences modifiées ou de normes centralisées ne doit pas être imposée sans concertation, sans expérimentation locale, sans dialogue avec ceux qui nourrissent la Nation.

L’agriculture ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de l’acier. Elle doit au contraire devenir la première bénéficiaire du progrès technique, sans perdre son âme. C’est là toute la difficulté, mais aussi toute la noblesse de notre tâche.

Le Syndicat Fédératif des Communes Rurales et de l’Artisanat Paysan est prêt à collaborer étroitement avec le Collège de l'Agriculture, pour bâtir une Morakhan où les moissonneuses ne remplacent pas l’homme, mais le servent ; où les campagnes ne sont pas dépeuplées, mais valorisées ; où le pain quotidien demeure le fruit d’un labeur respecté.

Car si la Patrie se tient debout, c’est que quelqu’un, quelque part, a semé, labouré, soigné, récolté. Ne l’oublions jamais.

Fait à Snatviya, le vingt troisième jour du quatrième mois de l'an de grâce deux mille seize.
» De là, nous pouvons en ressortir un avis général. Enfin, voici un graphique d'un sondage fait par le Collège de l'Agriculture aux agriculteurs de la région de Nazhyav :

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Comme vous le voyez, la majorité d’entre eux attendent de voir, suivis par les favorables, puis ceux qui sont contre l’industrialisation. Eh bien, nous attendrons alors de voir.


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