Posté le : 18 jui. 2025 à 15:51:11
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IV. 2. a) h) Mores
I. Histoire et origines
123Le mot « more » (ou « mor » ; « мŏр » en more) a une longue histoire. Historiquement, la nation more avait pour localisation l'intérieur des terres, plus précisément, à l'antiquité, la Morkh (qui donnera par extension la Morakhan).
123Le terme Morkh dérive de mor (du proto-slave hypothétique morъ), lui-même possiblement issu d’un archaïsme du mot наръ (nar" – peuple) ou de миръ (mir" – communauté, monde). Par contraction et évolution dialectale, mir" aurait pu donner mor" puis mor, tandis que nar" aurait pu décliner en nor" puis mor" et enfin mor.
123Dans une autre tradition, mor est aussi lié à la déesse Morena, figure mythique de la vie et du renouveau, qui serait à l'origine du mythe de l'homme.
Morkh est également dérivé du terme « kh » qui serait un raccourcissement du mot khon (qui donnera khan) employé par les tataro-mongols et désignant un prince tatare. « Morkh » serait alors un terme désignant le « la principauté du peuple originel » ou « la terre du prince du peuple des terres intérieures ».
123Les mores (ou mor ; « мŏр » en more) sont un peuple slave d'Eurysie de l'Est, au même titre que les slavisses (ou slavis) et les estaliens (qui ne sont pas géographiquement d'Eurysie de l'Est, mais le sont culturellement, à l'instar des polkes [ou polks] qui sont plutôt d'Eurysie Centrale, vers feu le Transgoskovir).
123Les proto-slaves, dans lesquels sont comptés les mores et polkes, sont arrivés en Eurysie de l'Est aux alentours de cinq mille avant Jésus-Christ. Iceux se sont alors confrontés aux populations déjà présentent sur le territoire : les peuples de la steppes : proto-blêmes et tataro-mongols, installés depuis des temps immémoriaux, et les populations traversières, ditent « de la langue ». La cohabitation entre les peuples de la langue et les peuples de la steppes, jusque là paisible, fut perturbée par l'arrivée par le Nord des proto-slaves, dont en pense que l'origine serait Samara – Samara que l'ont appelle d'ailleurs « la mère des slaves » car on pense qu'y sont née les proto-slaves et le Kraal Svinkarde. Les slaves sont relativement connus pour leur impétuosité, leur barbarie... et ce fut là certainement leur premier acte de ce genre.
II. Culture
123La culture des mores est très peu uniforme. En effet, il existe plusieurs sous-genre dont les bourtes, kriviaques, biélomores, et d'autres encore. Ainsi, pour des raisons de praticité, on va se concentrer sur la culture des mores (HRP : équivalent des russes d'avant révolution [1860]).
1. Danse
123Les mores possèdent un grand palmarès choréologique. L'une des danses mores les plus connues est le khorovod, qui consiste à se déplacer en cercle en se tenant par la main. Cette danse est commune à toutes les nations slaves orientales, est généralement consacrée aux fêtes slaves (et païennes), et a une signification rituelle. Aujourd'hui, le routcheïоk, une modification du khorovod, est populaire parmi les mores. Il s'agit d'une sorte de « jeu » où des danseurs en binômes courent dans le « tunnel » formé par deux files de personnes se tenant les mains en l'air. Les khorovods sont toujours populaires aujourd'hui et sont organisés par les enfants autour de l'arbre du Nouvel An.
123Il existe également de nombreuses danses improvisées appelées pliaska, mot qui signifie d’ailleurs littéralement « danse ». Habituellement, les gens dansent lors d'une occasion festive ou d'un grand événement de marché. Les principaux mouvements sont les accroupissements, les claps dans les mains et les tapes des pieds. Les hommes et les femmes dansent sans se toucher, tandis que d'autres regardent, applaudissent et chantent. Les femmes se déplacent souvent en douceur, comme des cygnes, en tenant un mouchoir, tandis que les hommes dansent avec ferveur en effectuant des mouvements et des sauts de grande amplitude.
123Certains sous-groupes ethniques ont leurs propres variantes de pliaska : par exemple, les cosaques dansent le joyeux et fringant kozatchok.
123Les marins dansaient quant à eux le iablotchko, qui consistait principalement à s'accroupir et à pousser les jambes en avant. Cet élément montre symboliquement un aspect de combat.
123Le XIXe siècle a été marqué par des innovations en matière de danse et de chant qui se sont avérées si populaires qu'elles ont commencé à être considérées comme « folkloriques ». Par exemple, les hommes dansaient beaucoup sur Kamarinskaïa, une chanson de Wladimir Kamarin, et c'est ainsi que ce type de danse d’accroupissements a reçu son nom.
123Une autre danse intéressante est la barynia (littéralement, « dame de la haute société »), une danse ironique et joviale qui a d'abord été une parodie d'un conflit entre une propriétaire terrienne et son serf. Au fil des ans, elle est devenue une danse énergique et joyeuse, généralement sur un air d'accordéon.
123Il serait enfin injuste de ne pas mentionner la quadrille more, une danse qui prend ses racines à la cour royale teylaise. Elle est arrivée en Morakhan au début du XVIIIe siècle avec Pierre le Grand qui a adopté en masse les habits, les manières et les cérémonies ouesteurysiennes. Néanmoins, la danse a ensuite atteint les classes inférieures et s'est transformée en une danse folklorique. Elle s’effectue souvent à deux, en changeant de partenaire et en traversant la « piste de danse ».
2. Chants
123Les mores
3. Style vestimentaire traditionnel et moderne
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4. Nourriture
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]5. Spécificités régionales (oui, au sein même d'un sous-genre)
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