11/05/2017
22:54:30
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Prawitełstwujuszczij Senat — Sénat dirigeant

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Sénat dirigeant


https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/ec/1545._%D0%A1%D0%B0%D0%BD%D0%BA%D1%82-%D0%9F%D0%B5%D1%82%D0%B5%D1%80%D0%B1%D1%83%D1%80%D0%B3._%D0%97%D0%B4%D0%B0%D0%BD%D0%B8%D0%B5_%D0%A1%D0%B5%D0%BD%D0%B0%D1%82%D0%B0.jpg?uselang=fr.https://i.ibb.co/j99D3Rk1/image.png
Palais du Sénat à Wojwograd



1. Brève histoire
123L’année 1771 marque sans doute un tournant décisif dans l’histoire politique de la Morakhan. Ce n’est pas un hasard si c’est alors que le tsar Alexandre Ier, désireux d’affermir son pouvoir tout en organisant le vaste empire mor autour d’un corps stable, institue officiellement ce qui deviendra le Sénat dirigeant mor. Cette initiative s’inspire ouvertement des modèles d’Eurysie occidentale, même si elle s’en distingue par un formalisme plus strict et une concentration du pouvoir plus marquée, et, bien sûr, une touche slave.
123Ce Sénat n’est, au départ, pas qu'une simple chambre consultative. Il est avant tout conçu comme une instance de gouvernement collégial, garant de la légalité impériale et de l’ordre social. Son objectif premier est de pallier la décentralisation excessive qui caractérisait jusqu’alors le pays, à une époque où les élites locales jouaient souvent des intérêts personnels contraires à ceux de l’État. Le Sénat est pensé pour être une main ferme — inflexible — qui coordonne, surveille et sanctionne.
123On pourrait être tenté de dire que cette institution est froide, distante. C’est en partie vrai. Mais elle est aussi, et assez, humaine, avec ses divisions internes, ses luttes d’influence, ses débats parfois houleux. Les archives de l’époque témoignent de querelles vives, notamment entre les sénateurs issus des anciennes élites Boyards et ceux nommés pour leurs fidélités aux tsars Alexandre, Pierre...
123Au fil des décennies, le Sénat devient peu à peu la colonne vertébrale du gouvernement mor. Sous le règne de Pierre III (1823-1851), on assiste à une rationalisation de ses procédures. Les sénateurs reçoivent désormais des portefeuilles définis : justice, finances, armée, administration intérieure. La pratique du cumul des fonctions est limitée, afin d’éviter les conflits d’intérêts trop flagrants.
123Il faut noter cependant que cette organisation commence à vriller vers un organisme conseiller : le Sénat est un lieu de décision, mais le tsar conserve toujours le dernier mot. En réalité, le Sénat ne peut exister sans son souverain. Cette dépendance est exprimée dans le serment prêté par les sénateurs : « Par ma vie et mon honneur, je servirai le tsar et l’Empire jusqu’à la dernière goutte de mon sang, et ne trahirai jamais la volonté impériale. » Ce serment, tout à la fois solennel et politique, démontre la nature même de l’institution : un corps administratif au service d’un pouvoir personnel fort.
123Dans la pratique, le XVIIIe voit une montée en puissance progressive des sénateurs issus des classes moyennes ou bourgeoises émergentes, alors que l’ancienne aristocratie, bien que toujours influente, voit son monopole s’éroder lentement. Ce phénomène ne se fait pas sans conflits ouverts, voire rancunes. Certains rapports internes évoquent même des tentatives de sabotage, des alliances occultes, et une surveillance mutuelle constante entre factions.

123Avec l’aube du XXe siècle, le Sénat dirigeant mor fait face à de nouvelles épreuves. Le vent des idées républicaines et socialistes, qui balaye le reste du continent eurysien, gagne peu à peu du terrain au sein même de l’Empire mor. Des mouvements contestataires s’organisent dans les villes, et parfois même dans les campagnes.
123La première moitié du XVIIIe siècle voit l’institution conservatrice devoir s’adapter à une réalité politique mouvante. Une tendance à la bureaucratisation accrue est observée, avec la création de comités permanents, d’agences spécialisées, et un renforcement de la police politique sénatoriale. Ce durcissement est vécu par beaucoup comme une régression, mais il est aussi la condition de la survie du régime impérial face aux menaces intérieures.

123En 1860, la Morakhan ne peut échapper à son propre séisme politique. La révolution marron éclate et remplace l'empire par la RSFSM (République Socialiste Fédérative Soviétique de Morakhan). Le Sénat est dissous, remplacé par un régime soviétique multipartite, composé notamment de la Sosialchambr (Burzhuaziya), du Proletarii (Blagorodnii Soviet), et du Sovyit (Chovyit) — trois chambres représentant respectivement la bourgeoisie, les paysans aisés, et les ouvriers.
123Cette période est celle de l’effacement apparent du Sénat dirigeant, mais en réalité, ses traditions et son personnel ne disparaissent pas totalement. Nombre d’anciens sénateurs et fonctionnaires sont intégrés dans les nouvelles structures ou continuent d’influencer les décisions dans l’ombre. On parle même d’une certaine continuité « administrative », malgré le changement idéologique radical.
123Après plusieurs décennies d’instabilité, et un conflit civil interne sanglant, la monarchie est restaurée sous une forme qualifiée de « monarchie démocratique » en 1950. Cette restauration est marquée par une volonté de concilier autorité impériale et participation politique élargie.
123Cependant, la structure politique héritée de la RSFSM persiste dans ses fondations. Les anciennes chambres soviétiques sont conservées sous de nouveaux noms, avec un rôle institutionnel plus limité.

123En 2016, un tournant majeur intervient : la dissolution officielle des anciennes chambres, la Burzhuaziya, le Blagorodnii Soviet, et le Chovyit. En lieu et place, le Sénat dirigeant mor est réinstauré. Toutefois, ce n'est pas une réforme totale : ce sont toujours les partis politiques issus des trois chambres disparues qui composent le nouveau Sénat.
123Ce changement brise quelque peu la tradition sénatoriale classique. Le Sénat n’est plus seulement un corps administratif homogène, mais devient un organe politique composite, reflet des forces sociales et idéologiques du pays. Ce Sénat « hybride » est à la fois un symbole de continuité historique et une rupture avec l’ancien temps.
123Cette évolution a provoqué un débat vif au sein des élites mores. Certains y voient une modernisation nécessaire, d’autres une dilution du pouvoir impérial. Pourtant, le Zagroy Nicolas II, dont l’autorité s’est affirmée en même temps que cette réforme, semble l’accepter pleinement, considérant ce nouvel équilibre comme une garantie de stabilité dans un monde complexe. Mais qui sait, cela pourrait changer avec le temps.

2. Partis politiques
PartisParti Eurycommuniste
https://i.ibb.co/wZhWrC4R/image.png.https://ibb.co/ds42J6Dr

Parti Anarchiste
https://i.ibb.co/PZ7CgvXb/image.png

Parti Socialiste
https://i.ibb.co/xKwhxbzk/image.png

Parti Zagroyiste
https://i.ibb.co/j99D3Rk1/image.png

Parti Royaliste
https://i.ibb.co/MkNTfty5/image.png

Parti Unique
https://i.ibb.co/ZbP0Sx1/image.png

Parti Républicain
https://i.ibb.co/cX68spRF/image.png

Parti Capitaliste
https://i.ibb.co/39hDm9b6/image.png

Parti Impériale
https://i.ibb.co/fV8PCVJf/image.png

Parti Nationale
https://i.ibb.co/7Jsqx291/image.png

Parti Nasi
https://i.ibb.co/cKscSjsm/image.png
4643
Assemblée Parlementaire N°001-2017

https://i.ibb.co/zhCBVJVY/Zx-razg-re-a-xro-ozg-re-z-a-xwut-4.png

Contexte
123Suite à la « hausse » de la criminalité en Morakhan, le parti d'extrême droite Nasi a déposé un projet de loi visant à rétablir la peine de mort en Morakhan, qui, depuis 1 860, était abolie. En effet, icelle était pratiqué en Morakhan depuis l'antiquité, et était jugé nécessaire à l'époque par les forces traitantes. Cependant, une révolution, qui renversa le gouvernement impériale, éclata et se soldât, en 1 860, par la création de la RSFSM. Comme première mesure du nouveau régime socialiste, l'abolition de la peine de mort fut choisie pour son aspect symbolique de renversement de l'ordre établit et des anciennes coutumes populicides.

Débat

Avant de commencer à lire, je tiens à vous informer que le Sénat ne possède point de micros, donc il faut crier pour se faire entendre, sauf pour le président et les parlementaires présents devant.

123Ainsy qu’à l’ordinaire usage, M. le Président du Sénat dirigeant ouvrit le débat en présentant le sujet.
123« Chers parlementaires et autres orateurs de la chambre dirigeante, nous sommes reconcourus ici hui à fin de députer sur un projet de loi déposé par le parti Nasi qui ouvrira la présente assemblée parlementaire numéro nul-et-un-et-deuz-et-nul-et-un-et-septe (001-2017). Ce projet de loi est porté sur le rétablissement de la peine de mort dans les institutions législatives et judicaires du Zagroyat. »
123Un grand huement de la partie gauche de la chambre.
123« Allons, messieurs eurycommunistes, anarchistes et socialistes. Il est peut-être coutume chez nous autres Slaves d’exprimer haut et fort nos opinions sur telles ou telles idées, mais nous nous devons de nous tenir et de parlementer avec calme. »
123Ils se turent.
123« Voilà qui est plus acceptable. »
123Après un silence relativement court, M. le Président du Sénat dirigeant continua :
« Vous possédez tous un exemplaire du projet de loi sur votre table. Tel qu'il est de tradition, je donne et je retire la parole. Le vote se fait à main lever. »
123Puis on entendit quelque part où l'on ne saurait trop situer : « Compendie ! » Le Président, ne se laissant point impressionné par cette impolitesse Ô combien déshonorante, continua dans son élan, avec un ton plus que solennel, mais qui pourrais à certain moments, se confondre avec un ton moqueur et familier.
123« Vous me semblez assez bien informés, chers sénateurs, pour que je vous fasse la leçon de tenue telle qu'inscrite dans la loi. Ainsy, je baillerai la parole à M. Wasili W. W. Koronew, sénateur du parti Nasi, porteur du projet de loi.
123— Votre Excellence, je vous en remercie. En tant que porteur du projet de loi numéro un-et-deuz-et-uit-et-nul-et-quat-et-deuz-et-nul-et-un-et-septe (1-2804-2017), je tiens à personnellement présenter ma vision. Comme le démontre ce graphique produit par l'IMHW...
*clic*, et un graphique apparait sur le grand écran central
https://i.ibb.co/4wTG6TJ5/image.png
...en 2016, je nombre de criminels incarcérés était d'environ 250 000, et ce nombre est monté à environ 300 000 en 2017 ; il risque de monter à 375 000 d'ici 2018, soit un taux de 50 % ! 50 % de plus qu'en 2016 ! Sur deux ans ! Il serait donc judicieux de prendre de nouvelles mesures à fin de, ne seulement diminuer le nombre de prisonniers, mais encore de dissuader les futurs bandits de s'intégrer dans ce modèle barbare. Il ne serait que plus juste pour notre société d'obtenir une paix durable. Sur ce, je laisse la parole au prochain intervenant.
123— Merci à vous, votre excellence pour votre coopération et votre discours. Je donne ainsy la parole à Son Excellence M. Aleksandr M. Dżudajev, sénateur du parti socialiste.
123— Merci à vous, Votre Excellence. Tout d'abords je voudrais m'exprimer bien clairement : votre graphique est illisible. Il me semblait pourtant que vous aviez fait le collège à Sarkopol, mais il est possible que vous ayez oublier vos cours de géométrie. Des repères plus marquants auraient été la bienvenue, Votre Excellence. Peut-être aussi que votre situation sociale a contribué, d'une façon ou d'une autre, à votre réussite.
123— Qu'est-ce que vous insinuez M. ?!
123— Je veux dire par là que vous avez payer vos diplômes, Votre Excellence. Peut-être aussi que je ne devrais point vous appeler comme tel.
123— Cela touche le personnel et ne devrais point être exprimé ici !, dit le président. Votre Excellence, veuillez rester dans le cadre du débat ou je me devrais de vous retirer la parole.
123— Bien. Diminuer le nombre de personnes dans les prisons peut se faire autrement que de simplement les tuer. Une réinsertion dans la société permettrait d'épairgner des vies. Votre cruauté sans limite ne saurais se faire tolérer du peuple, mon cher. Le peuple ne mange mie des menaces !
123— Vous devriez faire attention à ce que vous dîtes mon cher, mon parti et moi sommes là ou nous nous savons ! »
123Sans crier garde, un sénateur eurycommuniste prit de son chef la parole : « Tout comme vous devriez faire attention à votre camarade Iwan I. W. Czokolew, qui a été surpris avec la femme avec qui vous êtes en concubinage, et qui, selon des dires, aurait prit plus de plaisir avec lui qu'avec votre petite molle.
123— M. ! La parole ne vous a point été donné ! veuillez vous taire ! dit le président.
123— Voilà ! La censure à l'encontre des élus du peuple ! Vous êtes une vermine ! Un fasciste !
123— Qui traitez-vous de fasciste ?
123— Vous, votre bassesse !
123— Veuillez revoir votre langage ! Je suis l'autorité de l'état !
123— Un état dissident et décadent ! »
123Ainsy se suivit un affrontement entre les sénateurs. L'intervention de la police fut requise.

Vote
123Il n'y eu point de vote pour cette scéance. Celle de cette journée fut d'ailleurs annulée.
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