
Choses qui se déroulent au sein de la Morakhan
Posté le : 09 sep. 2025 à 15:13:39
Modifié le : 17 sep. 2025 à 18:40:56
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Ce soir, il décida d'y aller avec ses amis, ainsi qu'il le faisait parfois.
A 19h00, il sort de sa maison, habillé d'un costume trois pièce - comprenant donc gilet, pantalon et veste grises anthracites -, épaules naturelles, pantalon à taille haute, sans pli ni revers, accompagné de son manteau Chesterfield gris foncé (avec col de velours), d'une cravate lavallière argenté parsemé de sable, d'une chemise blanche aux manches longues, poignets boutonnés, au col amidonné amovible, fixé par des boutons-pressions, droits (type « officier »), d'une Richelieu, visiblement neuve, et de son berret fétiche, placé en chef de son accoutrement. Il s'était préparé soigneusement, histoire de faire bonne impression, comme toujours, malgré son manque de moyen, devant les autres habitants de ce pays, qui partageaient, en réalité, le même raisonnement. Il s'avance dans la nuit et le froid, et commence son petit périple quotidien pour se rendre à son petit plaisir, qu'il partage avec ses proches hui.
En marchant dans les rues de Wojwograd, il constate les dégâts que les soulèvements populaires ont fait dans la ville, et s'image que cela devrait être la même chose dans tous le pays. Il empreinte l'Avenue Kammennoostrovsky où sont stationnés des agents de maintiens de l'ordre, puis monte sur le Pont Troitski, l'un des ponts, et heureusement que c'est le cas, qui n'a pas été détruit ou incendié ou bloqué par les autorités ; il continu son chemin en prenant la rue du Quai du Palais, qui le mènera vers le théâtre de l'Ermitage. Avant d'entrer dans le théâtre, autrefois réservée aux plus grandes fortunes et aux aristocrates, il aperçoit au loin, de l'autre côté du pont de l'Ermitage, le Palais d'Automne, ancienne résidence des Zagroys et des Tsars de Morakhan depuis Piotr Ier au XVIIIe siècle, qui, en totale opposé avec sa splendeur passé, arborais une teinte grisâtre et dégageait une aura putride ; on retrouvait des barricades et des feux et des gardes devant la bâtisse, et, apparemment, le Zagroy pourrait encore s'y trouvé, prisonnier des autorités en place. Ne devrait-il pas s'estimer heureux de ne pas avoir été décapité en place publique ?
Après avoir contemplé le désastre qu'était devenue le plus beau palais du monde, il entra dans le théâtre : on s'y croirait presque dans le palais d'automne lui-même, à son zénith de beauté. La salle était bondé, et, des places du font où se trouvait Georgij, on sentait intensément les odeurs des pieds et de transpiration des gens présents : résultats de se combler de vêtements futiles. Mais notre monsieur était déjà habitué à ses odeurs, et elles ne seraient pas assez puissantes pour le dégouté de l'œuvre magistrale qu'était la danse des étoiles qui se produisait sur scène : elle l'hypnotisait et le faisait entre dans un monde de joie et de bonheur simple, lui faisant oublié tout ses problèmes et les difficultés que traverse son pays ; elle lui rappelait aussi son séjours de quelques jours en Polkême, où il retrouvait le même sentiment de simplicité. Au fond de son cœur, il se disait « mais pourquoi aurions-nous besoin de socialisme, lorsque notre éducation se fait dans notre village, lorsque nous produisons ce que nous mangeons, et mangeons bio, lorsque nous nous respectons, que nous sommes libres de circuler, que nous ne nous battons pas, que nous avons nos plantes et notre alimentation qui nous soignent, et surtout, que nous nous aimons ? Ces idées ne sont que futilités ! Voilà ce dont nous avons besoin : de simplicité. » Ces pensées trottaient dans sa tête, en même temps que le ballets de grâce qui progressait sous ces yeux. Malheureusement pour lui, toutes les bonnes choses ont une fin, si ce n'est Dieu lui-même, et, comme il était simple de le deviner, le ballet se termina. Cependant, la puissance du message du prochain était franchement... inexistante ? Il n'irait pas jusque là, mais la consistance n'était pas la même. Il ne retrouvait plus la même émotion que dans la danse des étoiles. Ce creux dans les œuvres qui suivirent lui firent ressentir toutes les mauvaises odeurs de la salle, encore acceptable, mais là, mêlé à sa recherche d'émotion, que l'on peu rapprocher du dégouts, lui firent ne plus pouvoir supporter l'environnement, et l'obligeât à sortir, attendant a fin de la séance pour rejoindre ses amis à la sortie du théâtre.
Pendant ce temps, il pu réfléchir à toutes ses théories naturalistes, et pu se repasser milles et une fois la danse des étoiles. Une fois les différents ballets et pièces comédiques et tragiques passés, ses amis purent le rejoindre. Ils sortirent donc tous ensemble en prenant la rue Millionaja, puis, après le 1-Y Zimniy Most, coupèrent par la rue Nabereżnaja Zimnej Kanawki avant de prendre l'embankment Riw Mojka, qui longe la rivière Mojka, et d'entrer dans le Café Rasputin, un charment endroit pour disctuer, pas trop loins du théâtre et où les prix sont abordables.
Ils prirent une table et se mirent à discuter de toute sorte de sujet :
« Hej Georgij, interpella l'un de ses amis, Roman, Où as-tu et comment as-tu trouver ce merveilleux endroit ? c'est très jolie et ça reste dans le thème du théâtre ! Chapeaux l'ami.
— Ah ! soupira Georgij, C'est à force de se balader que veux tu. Sinon, vous avez tous commandés ?
— Normalement oui, rétorqua l'autre ami, Salomon. En tout cas en ce qui me concerne, car vous allez encore me rabâcher sans cesse le fait que je parle pour tous le monde.
— Parce que c'est le cas ! s'écrièrent les deux autres amis en cœur.
— Je ne le pense pas, mais je ne suis pas Tsar pour vous imposer ma pensée. affirma Salomon.
— Mais, en parlant de Tsar, dit Roman, vous pensez quoi de la situation actuelle du Zagroy et de la légitimité du Comité et de Poliakow ?
— Mais enfin ! dit Georgij, l'air agacé, Tu arrives toujours à tout ramener à la politique. N'en as-tu pas un peu assez ?
— Mais enfin, si je puis utiliser ton interjection, avança Roman, la politique est au cœur de l'actualité, c'est le nerf de la guerre comme on dit. N'as-tu pas entendu parlé de la récente nomination du gouvernement de la RSBN ?
— Bien sûr que si, parlementa Georgij, c'est sur tous les journaux. Mais ça ne me fait si chaud ni froid à vrai dire.
C'est à ce moment que le serveur vint, et demanda :
— Que voulez-vous commander, chers messieurs ?
— Alors, pour moi ce sera un capuccino Velsnien et un croissant Teylais. dit Georgij.
— Ah !, dit amicalement le serveur, C'est donc du léger que vous prendrez ce soir ?
— Oui, voilà, Monsieur. termina Georgij.
— Et pour Monsieur ?
— Du Borsch s'il-vous-plaît. demanda Roman.
— Et de la soupe de poisson pour moi, du Hareng de préférence si possible. ajouta Salomon.
— Très bien messieurs, dit le serveur, vous comptez bien dormir cette nuit ! Et oui, nous avons du Hareng. Bon, je vous reviens lorsque vos plats seront prêts. Et le serveurs s'en alla.
— Bref, où en étions-nous ? demanda Georgij.
— Tu disais que tu te battais les couilles de la Brann. répondit Roman.
— Mais enfin ! Ne soit pas si grossier.
— Tu n'as que cette interjection à la bouche.
— Et j'en suis fiers.
— Ne nous fâchons pas pour une question d'interjection et de nomination de gouvernement en Brann du Nord mes amis ! dit calmement Salomon. Nous sommes des eurysiens civilisés et qui savons se vêtir.
— Tu marques un point. dit Roman.
— Allons sieur Georgij, tu évite toujours le débat politique. Il serait temps de porter tes opinions comme...
— Tu portes tes couilles ! s'écria Roman.
— Oui... Voilà... termina Salomon.
— Bon. Soit. Je peux accepter de partager mes opinions, mais à condition que ça ne dégénère pas.
— D'accord. chantèrent en cœur les deux autres.
— Eh bien les voici : la Morakhan... Enfin, l'URSSAF, est un régime vassillionaire. Chaque dimanche il y a une révolution et on change de régime. A la mort de Vladimir Ier tout a commencé à dégénérer. Les simulationnistes sont arrivés avec Ksan Val Marks, expliquant des liens possibles entre ce groupuscule et le Zagroy de Morakhan, Zagroy qui est censé représenté la stabilité et la culture de la nation, mais icelui a préféré revenir aux traditions et évincer la gauche puis la démocratie de l'exercice du pouvoir.
— Si je puis, me permettre, la démocratie n'exerce pas de pouvoir. coupa Roman.
— Laisse moi finir. Donc, le Zagroy est un gros fasciste qui voulait nous faire entrer dans le BNE, ce qui nous aurait directement impliqué dans la guerre entre l'Hotsaline et l'Altrecht. Heureusement que notre nation ne prend pas encore part active dans le concert des nations, sans quoi on retrouverait nos forces en Eurysie Centrale. De plus, notre gouvernement nous vend à l'Estalie et vend notre intégrité nationale en donnant énormément de liberté aux peuples de la Morakhan. Lorsqu'un peuple goutte à la liberté, il ne peut plus s'en défaire, et nous risquons très probablement de perdre les branns. Donc ce régime est mauvais et il faut en positionner un non-aligné, défendant uniquement ses intérêts et ceux de son peuple, basé sur le commerce et les négociations plutôt que la guerre, en déléguant par exemple cette partie à une entité extérieure comme l'a fait le Drovolski.
— Donc ta solution pour régler le problème d'instabilité de la Morakhan, problème qui, je le sais, existe, et je ne le nie pas, c'est de tout miser dans le commerce et la diplomatie neutre et de donner sa souveraineté militaire à une nation étrangère ? Je ne pense pas que les grands de ce monde ont délégués leurs armées à d'autres plutôt que de se charger directement de cette question. C'est un peu plus de dépense, mais c'est mieux pour garantir la sécurité nationale. argumenta Roman.
— Donc, si je prend vos deux arguments et que je les joints, cela donne exactement la politique étrangère de Vladimir Ier. Vous êtes des partisans de la politique étrangère de Vlad1 ? demanda Salomon.
A vrai dire, oui, c'était un visionnaire et un bon père pour la Morakhan. Dommage que cette gêne socialiste soit apparue. rétorqua Georgij.
Je peux aussi dire la même chose, Vladimir Ier était un grand homme, franchement, et il y a beaucoup a tiré de lui, et je pense que les autorités en place le savent et prennent le maximum, même si ça ne saute pas immédiatement aux yeux. répondit Roman... »