Conférence de presse du Gouvernement du Duché Gallouèse
Banie de la ghimenterie dè Paeyi de Gallueze
Fête Nationale, le 17 octobre 2006 - Rébaoblie Nazional, li Diz-Sète Octobr Deùz-mil-si
" Bienvenue. La conférence de presse se déroulera en trois parties : le Conseil des Ministres répondra aux questions des journalistes entre 13h et 14h30; le Conseil Exécutif entre 14h30 et 15h15 et enfin Son Excellence le Duc prononcera un discours à 15h30. "
Résumé des temps fortsConseil des ministres
Intervenants : - Monsieur Michal Trëvenon, Président du Conseil des Ministres
- Monsieur Dernien Parzampach, ministre des finances et de l'économie
- Monsieur Thémond Hallau-Mari, ministre de l'éducation nationale
- Monsieur Urvoit Nàsier, ministre des infrastructures et des collectivités
- Madame Alcole Dienat, ministre de l'interieur
-- Pour M. Trëvenon : Monsieur le Président, certains affirment que votre mandat stagne, et que vous vous reposez sur vos lauriers. Qu'avez-vous à répondre, ou peut-être même, quelles mesures avez-vous à annoncer aux galllèsants ?"Eh bien, c'est une question un peu orientée *petit rire*, mais enfin, je vais répondre en essayant d'oublier que je suis un président fainéant *rire franc dans la salle*. Tout d'abord, je dois dire que les derniers mois ont apporté leur lot de décision sur la scène internationale, ce que vous aurez le temps de dévolopper plus en détail avec mes confrères tout à l'heure. Mais lorsqu'on regarde bien la politique intérieur que nous avons mené : sur le plan législatif déjà, de nombreuses lois sont passées. Et puis il y a toutes cette constructions qu'a engendré mon gouvernement, avec le concours de monsieur Nàsier. Et je me permet de rappeler quelques chiffres sur la recherche et développement : plus de 5% du PIB y est investit chaque mois ! Tout cela pour confirmer la tendance que nous prenons. L'objectif de notre action, et elle se poursuivra ainsi, c'est l'accroissement des possibilités, de l'autonomie, afin que notre pays puisse jouir de sa liberté. Donc nous n'épargnons pas pour autant le combat pour le pouvoir d'achat ou les minimum sociaux; d'ailleurs tous ces grands travaux que nous lançons dans l'ingénierie civile ou la R&D créent de nombreux emplois à travers le pays."
-- Pour Mme Dienat : Madame la ministre, que pouvez-vous dire de l'enquête sur les laboratoires Dufranc ?"Alors, cette question est un peu délicate. Déjà je vous rappelle que le Tribunal Administratif a déjà tranché sur la responsabilité du gouvernement, et donc cette affaire n'est pas un "scandale d'Etat" comme aiment à la répéter vos collègues de
L'Objecteur. Pour ce qui est de statuer la responsabilité de de M. Délenda-Escartagaux ou des Laboratoirs Dufranc, la justice est seule compétente. Et cette affaire n'a pas préoccupé l'Empire Démocratique des Etats Latins Francisquiens.
-- Donc Monsieur Trëvenon, vous démentez toute implication ?"Bien sûr que je dément ! Et nous ne nous cachons pas derrière la justice. La justice a décidé, et il faut avoir confiance dans notre système judiciaire indépendant et démocratique. Ce gouvernement, je vous le dis bien, n'a aucune responsabilité dans cette affaire. Et s'il y a véritablement un détournement de fonds publique, les responsables seront évidemment retrouvés et sanctionnés. En tout cas je n'ait rein touché de plus que d'habitude, à moins que ma femme ne m'aie pas prévenue..."
M. Parzampach "D'ailleurs, pour parler au nom de ma collègue du ministère de la recherche, et en répétant ses mots : les récents investissements dans la recherche justifient ces transactions, même avec un laboratoire d'origine étrangère, qui, je le rappelle, se plie parfaitement aux directives nationales. Après, si un organe de lobbying a fait du détournement de fond, la justice s'en chargera, et personne ne l'entravera. Mais accuser avec ces preuves là le gouvernement aussi frontalement est extrêmement malhonnête."
-- Pour M. Perzampach : monsieur le ministre, considérez-vous la dette comme actuellement préoccupante ? Les dépenses publiques ne sont-elle pas trop élevées ?"Votre deuxième question a une réponse évidente, compte tenu du gouvernement auquel vous vous adressez. Mais je vais commencer par répondre à la première : non, la dette n'est pas actuellement préoccupante, surtout grâce au système d'organisation nationale de la banque, donc la S.O.N.B. que nous avons mis en place. Pour ce qui est d'amoindrir les dépenses publiques, nous considérons que le leur importance actuelle est nécéssaire au fonctionnement du pays, et le peuple à renouvelé son accord maintes fois par la voie électorale."
-- La transparence sur les dépenses publique est-elle prévue ?"Elle n'est pas du tout envisagée pour le moment, et ce gouvernement n'y est pas vraiment favorable. Ceci pour des raisons stratégiques bien sûr, et cela a déjà été débattu."
-- Pour M. Nàsier : monsieur le ministre, pourquoi la Gallouèse devrait payer pour les autoroutes du Bratolia ?"D'abord, le Duché ne paye pas pour le système routier bratolien, nous nous assurons simplement de la compatibilité des réseaux, autoroutes, ferroviaires et autres, à la frontière. Il s'agit de permettre à ce pays de s'ouvrir vers un pays démocratique, afin de participer à son ouverture au monde. La Gallouèse serait ainsi un partenaire obligé et privilégié du Royaume de Bratolia. Et ceci est une stratégie commune, fondée sur l'échange, comme le développeront mes confrères de la diplomatie tout à l'heure, s'ils en ont le temps."
Conseil Exécutif
Intervenants : - Monsieur Yanhick Kard, Président du Conseil Exécutif
- Monsieur Vanwe Piotroff, ministre des affaires étrangère
- Monsieur Baptiste Erquy, minisitre des Armées
- Colonel Gilliame Picotous, Directeur Ducal de la Sécurité à l'extérieur
-- Pour M. Kard : Quel rôle jouera à l'avenir le Duché de Gallouèse dans les relations Lambroisie - Bratolia?"Eh bien, je crois que nous allons tout simplement cesser d'intervenir ! Leurs affaires ne nous regardent plus. Mais le processus de médiation que nous avons mené - et rendons à Théare ce qui est à Théare - surtout le cabinet de M. Piotroff, qui a agit avec beaucoup de sérieux dans l'intérêt commun. Je vous annonce aujourd'hui, mais vous le savez sûrement, que les tensions sont apaisés entre le Bratolia et la Lambroisie à l'heure actuelle, que la Lambroisie a retiré ses troupes de la frontière et que le Bratolia a démobilisé le surplus. Donc pour revenir à votre question, la sécurité du pays et de nos concitoyens n'étant plus menacée d'une quelconque façon, et la stabilité étant assurée, nous allons cesser d'intervenir dans leurs relations. "
M. Piotroff : "J'ai d'ailleurs reçu aujourd'hui une confirmation du Royaume de Bratolia qui démobilise près de 1500 hommes et retire ses mesures d'état d'urgence. La Lambroisie a entamé la désescalade, et il y a fort à parier que leurs services diplomatiques vont continuer à s'ignorer, pour notre plus grand avantage "
-- Pour M. Erquy : monsieur le ministre, est-ce que vous pensez que les incidents bratolien et lambrois ont montré les limites de nos forces armées ? Avez-vous pris peur ?"Il y a dans votre question un élément intéressant : vous mentionnez "les incidents" et non pas l'incident. Et en effet, selon les procédures du système de défense nationale, nous étions dans un "cas d'alerte", c'est-à-dire que les forces armées présentes aux frontières, à un instant t et un point précis, se trouvaient en sous-nombre par rapport à l'adversaire potentiel. C'est surtout la Lambroisie qui a littéralement massé son armée à nos portes. Alors non, nous n'avons pas pris peur, et moi non plus de façon personnelle, mais la menace était matériellement effective. Alors, les intentions de ces Etats étaient tels que nous n'avions aucune chance de nous voir attaqués, mais l'affaire a quand même été un révélateur de certaines lacunes, notamment logistiques. Si les troupes ennemies avaient attaqué tout de suite, nous n'aurions probablement pas pu résister sur l'instant. Et aucun système de défense anti-aérienne n'était prête à faire face à une violation de notre espace aérien. J'annonce le lancement d'un projet "sécurité-défense", qui prévoit l'installation de plusieurs dispositifs de lancement de missiles sol-air sur tout le territoire. Le financement de projets de défense est d'ailleurs un des objectifs que nous aimerions, au vu du contexte actuel, pouvoir partager avec la Nostrie et l'Arménor suite au traité de stabilité eurysienne. Mais nous y reviendrons plus tard."
M. Trëvenon : "Alors, vous voyez bien qu'on ne jette pas l'argent par les fenêtres ! On essaye même de faire payer les copains ! *petits rires* "
-- Pour M. Picotous : colonel, concernant l'affaire Mandrin, comment interpréter le silence des autorités magerroises ?"Je ne pense pas que le Magermelk ait de raison particulière de refuser cette extradition, ou qu'ils cherchent à avoir un moyen de pression sur nous. Je pense plutôt qu'il s'agit de raisons internes. Mes équipes travaillent sur plusieurs hypothèses. Ils peuvent réfléchir plus longuement à la question. Ils peuvent aussi essayer de comprendre ce que faisait Mandrin sur leur sol, peut-être qu'il a commis des infractions graves dans ce pays. Et il peuvent très bien avoir tout simplement perdu sa trace. Il se serait évadé, voir aurait quitté le pays. Ce ne serait pas la première fois."
"
-- Pour M. Kard : Quelle est la position de la Gallouèse sur l'Alliance Eurysienne ? Celle des autres pays ?