04/06/2013
23:03:09
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Gouvernement - politique gouvernementale - Page 2

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Passage en RP

Soudain, Kard s'interrompit. Son voisin direct, monsieur Piotroff venait de lui monter, sur son téléphone, quelque chose que les journalistes ne pouvaient pas voir. De quoi cela pouvait-il s'agir ? "Rien de bon", jugeait, au premier rang, un vieux journaliste rebondi dont l'expérience se lisait sur le visage.
On n'avait pas marqué de différence sur l'expression de Vanwe Piotroff, lui qui savait que sa tête était mise à prix à l'autre bout du Monde, et dont l'attitude était aussi exécrable depuis quelques jours que ses traits étaient tirés. Mais lorsque l'on vît passer sur le visage de Yahnick Kard cette expression indescriptible - de celles provoquées par une nouvelle tellement incroyable que les sentiments que l'on vis son embrouillés et pas forcément établis - on compris que la conférence allait prendre un tout autre tour ; et des sièges des journalistes commençait à courir un murmure étonné et inquiet, tandis que les ministres se passaient le mot que Kard venait d'apprendre.

Trëvenon, lorsqu'il apprit la nouvelle, resta impassible. Il rappela la salle au calme, puis il annonça :
" L'ambassadeur de Gallouèse au Bratolia vient de nous apprendre que des gardes-frontières bratoliens ont passés, de leur propre aveux, la frontière, plusieurs fois, et dans le but d'abattre des migrants pourtant sur notre sol. Je profite de ce que vous soyez tous réunis ici pour faire une déclaration, qui ne nécessite pas plus ample réflexion :
Il s'agit d'une agression pure et simple, d'une invasion même si je me laissait aller à de telles extrémités. Le Royaume de Bratolia se doit de réagir fermement, à l'encontre de ces délinquants. S'ils soutiennent les impertinents, ou s'il appert que ceux-ci ont agit sur ordre, le Duché de Gallouèse se montrera ferme, à la fois pour préserver son sol, mais aussi la dignité humaine."
Sur ces mots, visiblement furieux, Yahnick Kard quitta la salle. Faisant mine de la pas le remarquer, Trëvenon continua :
" Les Royaume de Bratolia doit prendre la mesure de cette action, et contrôler ses forces armées : c'est la moindre des choses. Nous attendons bien évidemment des excuses, et la preuve de leur bonne foi. Mais j'ai confiance dans leur capacité à se montrer raisonnable, et je suis sûr qu'il s'agit d'un accident regrettable et isolé. Cependant, j'ai d'ores et déjà rappelé l'ambassadeur de Gallousèe au Bratolia, pour obtenir de plus amples informations.
Je pense que nous avons tous beaucoup à faire. Je propose donc que la conférence s'arrête là. Je vous remercie."
1100
MAE


COMUNIQUÉS DU CONSEIL EXÉCUTIF DU DUCHÉ


Suite à l'escalade entre le Royaume de Bratolia et le Duché de Gallouèse, une réunion s'est tenu à Ligert. Les participants on convenu d'agir dans le sens de la déclaration suivante :

Yanhick Kard a écrit :
Déclaration Conjointe suite de la réunion entre les responsables gallèsants et bratoliens sur la crise frontalière :

  • Le Royaume de Bratolia reconnaît la responsabilité des gardes-frontières du poste Sud-Ouest et s'engage a des poursuites et des sanctions à leur encontre.
  • Le Duché de Gallouèse reconnaît le droit du Royaume de Bratolia sur ses ressortissants en situation irrégulière et s'engage à pallier leur irrégularité.
  • Le Royaume de Bratolia et le Duché de Gallouèse s'engagent à collaborer l'un avec l'autre sur la gestion de la sécurité frontalière, ce afin de pallier la porosité de celle-ci et d'éviter le renouvellement d'un tel incident. Les États s'engagent à s'accorder, sous les 60 jours :
  • - sur un financement commun de moyen de surveillance de la frontière performants
    - sur la création d'une unité internationale de garde-frontière

Le Duché considère que les relations diplomatiques sont désormais apaisées entre nos deux nations, et souhaite que l'avenir soit prospère sur le continent.

Ligert, le 6 février 2007
4205
blason de l'Arrêt ohh Paje


Réunion de la Cour suprême de l'Arrët ohh Paje
9 octobre 2007


La Cour Suprême de l'Arrët ohh Paje du Duché de Gallouèse a été convoquée par l’Assemblée du Peuple de Gallouèse, et sur sa volonté, en jugement du décret gouvernemental n°1354 sur les réfugiés bratoliens. Elle doit statuer sur le cas précis des immigrants en provenance du Royaume de Bratolia dans le cadre de la Loi sur le Statut de Réfugié de Juillet 1993.

Membres en Présence :
  • Petin Kouts, Chancelier du Duché
  • l'Honorable juge Rémien Hernestin
  • l'Honorable juge Yvette Royez
  • l'Honorable juge Jean-Noël Louvraijeur
  • l'Honorable juge Jules Lefébure
  • l'Honorable juge Alixandres Michal
  • l'Honorable juge Didier Mathure


Les magistrats cités de l'Arrët ohh Paje ont dû répondre à la question suivante :
Les immigrants en provenance du Royaume de Bratolia sont-ils permis d'acquérir, au vu de la Loi, le statut de réfugié ?

Les hauts-juges du Duché ce sont appuyés sur la Loi de juillet 1993 sur le Statut de Réfugié. Considérant les Article Ier et IIIèmes de la Loi, deux interrogations sont soulevées :


Article I

Alinéa 1 -
Le Duché de Gallouèse accorde le statut de "réfugié" à des individus du genre Humain qui n'ont d'autre choix que de pénétrer et de demeurer plus ou moins longtemps sur le sol du Duché, c'est-à-dire qui sont dans l'incapacité de concilier leur vie et leur présence sur leur sol d'origine.

Première interrogation : les immigrés bratoliens sont-il incapable de vivre au Bratolia ?

Article III

Alinéa 4 -
Sont reconnus réfugiés par le Duché de Gallouèse :
Tiret premier - les individus apatrides
Tiret second - les individus condamnés à mort dans leur pays d'origine
Tiret troisième - les individus dont le pronostic vital est engagé et dont la vie ne peut se faire que par des soins immédiats nécessitants sa présence sur le territoire national.
Tiret quatrième - les individus dont il a été montré que leur sécurité n'était pas garantie dans leur État d'origine, du fait de corruption ou d'incompétence des services de sécurité face à une menace effective et systématique vis-à-vis de la vie dudit individu.
Tiret cinquième - les individus qui sont poursuivis dans leur pays d'origine pour avoir défendu la liberté de leur expression ou la démocratie. Ils obtiendront le statut de réfugiés politiques.
Tiret sixième - les individus résidants auparavant en Eurysie dont l'habitat a été détruit par une cause naturelle.
Tiret septième - les individus résidant dans un espace subissant un conflit armé.
Tiret huitième - les individus appartenant à un groupe ethnique, culturel ou religieux dangereusement menacé dans son pays d'origine.
Tiret neuvième - les individus résidant dans un État reconnu par la Commission Comtale des Droits de l'Homme comme attentant à la vie de ses citoyens de façon illégale.

Seconde interrogation : les immigrés bratoliens possèdent-ils les caractéristiques exactes des réfugiés tels que prévus par la Loi ?

À la première interrogation, au vu de l'Article I alinéa 1 de la Loi de juillet 1993, la Cour Suprême de l'Arrët ohh Paje répond que : Leur vie n'étant pas effectivement menacée avant leur départ, les autorités du Duché de Gallouèse ne peuvent s'assurer de leur incapacité à vivre dans les conditions de vie qui furent les leurs.
Cette réponse est adoptée à 5 voix contre 2.

À la seconde interrogation, au vu de l'Article III alinéa 4 de la Loi de juillet 1993, la Cour Suprême de l'Arrët ohh Paje répond que : Les immigrés en provenance du Royaume de Bratolia ne sont concernés, ce sans ambiguïté possible, par aucun des Tirets premier, troisième, quatrième, cinquième, sixième, septième et huitième ; En ce qui concerne le Tiret second, les immigrés en provenance du Bratolia ne sont pas effectivement et juridiquement visés par une condamnation à mort, qu'elle soit explicite ou implicite ; En ce qui concerne le Tiret neuvième, le Duché de Gallouèse ne peut apporter les preuves de telles accusations, et de telles accusations n'ont encore jamais été formulées à l'encontre de leur État d'origine.
Cette réponse est adoptée à 6 voix contre 1.

Pour finir, à la question : "Les immigrants en provenance du Royaume de Bratolia sont-ils permis d'acquérir, au vu de la Loi, le statut de réfugié ?" , la Cour Suprême de l'Arrët ohh Paje du Duché de Gallouèse répond :
Aucun élément de la Loi à la date du 9 octobre 2007 ne permet d'établir une généralité quant au statut des ressortissants bratoliens présents de façon irrégulière sur le sol national. La question, dans les circonstances actuelles, doivent être jugées au cas par cas.
Cette réponse est adoptée à 5 voix contre 2.

Verdict : Par conséquent, la Cour Suprême de l'Arrët ohh Paje se déclare incompétente pour émettre un jugement généralisé à l'unanimité des voix.


sceau de l'arrët ohh paje
P.Kouts
R.Hernestin
Y.Royez
J.N.Louvraijeur
J.Lefébure
A.Michal
D.Mathure
2606
Sceau du Ministère des Armées du Duché de Gallouèse


COMUNIQUÉ DU MINISTÈRES DES ARMÉES :
en vertu de la décision du conseil des ministres du 19 juin 2008

Lancement de l'opération "baleiniers"


Vu l'activité croissante de la piraterie dans le monde.
Vu la reprise récente des activités de piraterie dans la région de l'Océan du Deltacruzando et de la Pointe de Nostrie, et attendu que le groupe de piraterie concerné pourrait, dans sa pensée idéologique, contrevenir au transit maritime de et vers le Duché de Gallouèse.
Vu la récente intervention criminelle des pirates dits "pirates rouges" sur le navire civil au pavillon clovanien L'arbalète dans le Golfe de Carnavale - que le gouvernement dénonce et condamne - qui démontre l'insécurité du secteur maritime en Eurysie de l'Ouest.

Le Conseil des Ministres réuni en session hebdomadaire le 19 juin 2008 a décidé :

Que la surveillance des territoires marins revendiqués sera accrue
Que la marine gallèsante s'assurerait de missions de prévention contre les dangers de la piraterie en haute mer.

Le Conseil des Ministres rappel par ailleurs qu'en vertu de la Loi de janvier 1992 sur la réglementation du territoire marin, tout navire non-conforme identifié dans les eaux revendiquées sera immédiatement arraisonné, et qu'un délit de fuite dans le milieu maritime autorise l'usage d'armes de distances sur l'embarcation contrevenante.


En raison des précédentes déclarations, le MINISTÈRE DES ARMÉES du Duché de Gallouèse ouvre l'opération "baleinier" qui se concrétise par les dispositions suivantes.

  • Des équipes de surveillances seront affectées jours et nuits au postes radars et aux silos de Missiles de Neutralisation Sol-Mer MNSM-G1.
  • Les Patrouilleurs RSE-PC-53, RSE-PC-55 de classe Cardinale, ainsi que RSE-PP-01 et RSE-PP-02 de classe Légion seront affectés à un roulement continu visant la surveillance des eaux revendiquées et de tout le Golfe de Francie.
  • Une escadre de bombardiers des forces aériennes sera chargée de patrouiller régulièrement au dessus des eaux revendiquées.

Le gouvernement prend au sérieux la sécurité de son commerce et des sujets du Duché, et agit dans le sens de l'interêt commun, national comme international. IL n'est pas garanti que la marine de Son Excellence ouvrira le feu sur tout navire menant des opérations de piraterie. L'opération "baleinier" est une opération de prévention.

Ligert, le 20 juin 2008
Monsieur Baptiste Erquy, Ministre des Armées du Duché

HRP a écrit :
Au moins deux patrouilleurs de niveau 1 ou 2 seront toujours en mer au large plus ou moins lointain des côtes gallèsantes. Non présenté dans le communiqué, un sous-marin d'attaque de niveau 1 sera aussi présent. Ces bâtiments cherchons toujours le contact radio avec un véhicule suspect et ont des intentions pacifiques. Il sont toutefois en capacité d'ouvrir le feu sans autorisation préalable de leur hiérarchie.
Pour les autres dispositifs mentionnés, il s'agit de missile sol-mer de niveau 1 et d'avions d'attaque au sol de niveau 1.
561
logotype du Conseil Exécutif du Duché de Gallouèse


Communiqué du Cabinet Exécutif du Duché de Gallouèse


Par décret du Président du Conseil Exécutif,

Le citoyen Michal Trëvenon reçoit ce jour, mardi 10 décembre 2010 à treize heures, mandat pour constituer sous douze jours un gouvernement pour le Duc de Gallouèse et ses sujets. Il doit être présenté par le citoyen avant la fin de ce délai à Son Excellence Bastien II de Gallouèse.
Michal Trëvenon est nommé par le Président du Conseil Exécutif, le citoyen Majëul Farche, pour présider le Conseil des Ministre du Duché.


Majëul Farche, président du Conseil Exécutif du Duché.
signature de Farche
1893
MAE


CONVOCATION DES MEMBRES DU CONSEIL


Les citoyens suivants sont convoqué par monsieur le Président Michal Trëvenon pour siéger au Conseil des Ministres de Son Excellence le Duc de Gallouèse.

  • Monsieur Gwetran de l'Hairdre de Kergouël, Ministre des Affaires étrangères.

  • Monsieur Dernien Parzampach, Ministre des finances et de l'économie.

  • Monsieur Edgar Thudualde, Ministre de l'éducation et de la culture.

  • Madame Sophale Bardiou, Ministre de l'Intérieur.

  • Monsieur Urvoit Nàsier, Ministre des Infrastructures, des collectivités et de la cohésion territoriale.

  • Monsieur Vanwe Piotroff, Ministre de la Santé Publique et des affaires sociales.

  • Monsieur Baptiste Erquy, Ministre des Armées.

  • Monsieur Yahnick Kard, Ministre de l'énergie et du développement durable.

  • Monsieur Erwin le Graëc, Ministre de la mer.

  • Monsieur Drian Yvimpt, Ministre de l'agriculture et de l'indépendance alimentaire.

  • Ministre des Sports

  • Madame Alcole Dienat, Porte-Parole du Gouvernement, chargée des relations avec le Parlement.

  • Monsieur Vincent Lemestre, Ministre délégué à la culture, sous le portefeuille du Ministère de l'éducation et de la culture.

  • Madame Victorine Puydebas, Ministre déléguée aux finances publiques, sous le portefeuille du Ministère des finances et de l'économie.

  • Monsieur Salomon Lestretre, Ministre délégué à l'industrie, sous le portefeuille du Ministère des finances et de l'économie.

  • Monsieur Henri Gimbert, Secrétaire d’Etat au commerce, sous le portefeuille du Ministère des finances et de l'économie.

  • Ministre délégué aux collectivités, sous le portefeuille du Ministère des infrastructures, des collectivités et de la cohésion territoriale.

  • Ministre délégué aux transports, sous le portefeuille du Ministère des infrastructures, des collectivités et de la cohésion territoriale.

  • Madame Mari-Tëllié Fervan, Ministre délégué aux solidarités, sous le portefeuille du Ministère de la Santé Publique et des Affaires sociales.

  • Monsieur Thémond Hallau-Mari, Ministre délégué au travail, sous le portefeuille du Ministère de la Santé Publique et des Affaires sociales.

Etienne Mitron, directeur du cabinet présidentiel
Ligert, le 18 décembre 2010
9633
Banie de la ghimenterie dè Paeyi de Galluez
Conférence de presse du Gouvernement du Duché Gallouèse

Sur la politique générale de la Nation, le 25 août 2011 - Sus li politic' jeneral d'la Nacion, li Vint-Sinc d'Aoû Deùz-mil-onze

Les membres du gouvernements accordent collectivement une conférence de presse aux journalistes afin de détailler la politique générale de la Nation pour les séquences à venir.

Monsieur Michal Trëvenon et son Cabinet

Résumé des temps forts

Conseil des ministres
Intervenants (par ordre protocolaire):
  • Monsieur Michal Trëvenon, Président du Conseil des Ministres
  • Monsieur Dernien Parzampach, ministre des finances et de l'économie
  • Monsieur Gwetran de l'Hairdre de Kergouël, ministre des affaires étrangères et de la coopération
  • Monsieur Urvoit Nàsier, ministre des infrastructures, des collectivités et de la cohésion territoriale
  • Monsieur Yahnick Kard, Ministre de l'énergie et du développement durable

-- Mot introductif du Président du Conseil des Ministres

"Bonjour à tout, bienvenue. Comme je sais que beaucoup d'entre vous veulent aborder en profondeur le sujet de l'UNIL, je vous propose qu'on traite de ce sujet dans un premier temps, et quand vous serez rassasiés ont pourra parler de... bah tout le reste ! Ça vous va ? Bon alors on y a va."

-- Pour M.Trëvenon : Monsieur le Président, vous avez toujours prétendu vouloir l'indépendance de la Gallouèse, et pourtant Son Excellence se rend en Milouxitanie dans quelques mois. Où en sommes nous des négociations sur l'entrée dans l'UNIL ? Est-ce imminent ou est-ce que vous allez y renoncer ?

"Voilà une question très neutre pour commencer. Je pourrais commencer par vous répondre que Son Excellence se rend où il veut quand il le veut et qu'il s'agit d'une visite d'État. Mais en étant tout à fait honnête ce déplacement a été concerté avec le gouvernement, et le ministre des affaires étrangères sera du voyage. Donc en effet, parmi les multiples sujets qui pourront occuper le Duc et madame Culio, il y a celui de l'UNIL, c'est indéniable. Mais c'est un sujet parmi d'autre et il s'agit d'une fête nationale, pas un sommet. D'autre part, pour répondre à la question de l'avancée des négociation, celles-ci avancent. Elles avancent plutôt bien mais il reste encore plusieurs détails à régler. Donc à ce stade je ne peut pas vous dire si l'entrée du Duché dans l'Union sera au programme de la prochaine réunion du Conseil décisionnel. Mais c'est peu probable. On a toujours assumé qu'on voulait prendre le temps sur cette adhésion, quitte à négocier un statut spécial, mais... faire les choses bien. Voilà. Faire les choses proprement. Ce n'est pas une preuve de lâcheté, d'autant que pour l'instant je n'ai pas évoqué de démission ou autre. Je suis là, je travail pour le pays, avec tous mes collaborateur on fait en sorte que l'intégration soit profitable à tous les citoyens, ça devrait vous satisfaire."

-- Donc Monsieur Trëvenon, il y a des différents avec les autres partenaires ? Sur quels sujets ?

"Non, pas de différents particulier. L'UNIL est toujours ce qu'elle est, c'est à dire une plateforme utile et essentiel pour l'avenir de la Gallouèse. Les détails à régler que j'évoquais tout à l'heure sont plus subtils, de l'ordre de la garantie ; ce ne sont pas des problèmes structurels ni des problèmes de fond."

-- Pour M.De l'Hairdre : Monsieur le ministre, quelle réaction l'UNIL apportera-t-il à l'attaque de Port-Hafen ? La Gallouèse pourrait-elle se joindre à une réponse coercitive ?

"Écoutez, je vais redire ce que j'ai déjà dit. Tout d'abord, l'Empire Listonien reste un partenaire économique historique de la Gallouèse, et un pays estimé et reconnu. D'autre part, ça a déjà été dit, le Duché condamne fermement l'attaque criminelle de l'armée listonienne à Port-Hafen, qui est lui aussi un territoire reconnu que le Duché a toujours soutenu. Donc l'UNIL, qui a prévu une réponse ferme pour la prochaine réunion de son Conseil décisionnel à l'initiative de la délégation milouxitane, aura le soutient inconditionnel de la Gallouèse. La nature de cette réponse, je ne peut pas vous la confirmer à l'heure actuelle, d'autant que le gouvernement n'est pas encore informé sur les propositions milouxitanes. Mais elle sera soutenue dans tous les cas, dans le respect de notre relation bilatérale avec le Saint-Empire-Platan bien entendu."

-- Vous ne voyez aucune ambiguïté dans votre position vis à vis de la Listonie, Monsieur le ministre ?

"La position du gouvernement n'est absolument pas ambigue. Je vous rappel la résolution que nous avons pris lors de l'indépendance de Port-Hafen : "Deux territoires, deux politiques". Pour faire simple, la politique étrangère de collaboration que nous menons avec l'Empire Listonien ne s'étend pas sur ses anciennes colonies qui ont pris leur indépendance. Et cette résolution est toujours active."

-- Toujours pour vous M.De l'Hairdre : la Milouxitanie a mis sur la table récemment des propositions pour la prochaine réunion du Conseil décisionnel de l'UNIL. Quel est la position du gouvernement sur ces sujets ? Je vous les rappelle : adhésion partenaire du Zélandia, action pour l'environnement et révision du Traité de Neffies.

"La révision du Traité de Neffies en faveur des doubles-alliances avec l'UNCS d'une part et l'ONC d'autre part sont un point sensible de cette réunion. Mais je commence par vous rappeler qu'aucun de ces sujets ne concerne directement le Duché, qui n'aura pas le droit de vote lors de cette session, vu qu'elle porte sur des affaires réservées aux États-Membres. Mais monsieur Fouillët et moi-même feront entendre nos voix contre ce projet totalement contrairement aux valeurs portées par le Traité de Neffies. Sur les autres sujets, nous serions ravis de collaborer à l'avenir avec le Zélandia, et sur l'environnement, c'est une avancée qui nous semble importante."

Y.Kard : "Oui effectivement, il est temps que le Duché se montre comme la "puissance verte" qu'elle a toujours été, et contribue à promouvoir ce mode de vie qui allie prospérité et respect de la biodiversité à travers le monde. La croissance verte est un important vecteur d'indépendance d'une part, mais c'est aussi un vecteur de paix : elle favorise le partenariat et permettra à l'avenir de limiter les conflits d'intérêts liés à la raréfaction des ressources. Un monde durable est un monde plus prospère."

-- On vous a vu monsieur Kard inaugurer la deuxième centrale nucléaire du pays la semaine dernière. Le nucléaire fait partie de votre conception de l'écologie ?

"Le nucléaire, c'est la meilleure source d'énergie décarbonée à laquelle nous avons accès, et le plus important, c'est une énergie que nous pouvons contrôler dans son intégralité, du minerais au grille-pain. Donc c'est une des priorité de mon ministère dans le renouvellement de notre mixe énergétique, pour lequel nous prévoyons de réduire la part du charbon."

-- Pour M.Nàsier: Monsieur le ministre, les députés du PARD vous ont accusé de vouloir détruire la "belle singularité rhétarienne" avec votre projet de désenclavement du Comté de Rhérairie-et-Diorne. Qu'avez-vous à répondre et que pensez-vous de leur proposition de Collectivité Autonome de Rhétairie ?

"Ces accusations sont complètement insensées et ont pour unique but de remettre leur agenda indépendantiste sur la table, sachant que je dis depuis que je suis à ce ministère que ces trois messieurs n'ont aucun projet politique. Alors voilà, ça commence à se voir dans leur circonscription donc ils font du bruit pour faire croire qu'ils existent. Mais je répète : l'autonomie de la Rhétarie n'est pas une option. Elle n'est souhaitable ni pour les rhétairiens, ni pour le reste du Duché. À l'inverse, le projet de désenclavement du Comté sur lequel tout mon ministère travail, dur, depuis des mois, est la vraie réponse apportée aux attentes de nos concitoyens de Rhétairie-et-Diorne. Il ne change rien culturellement, et nous allons continuer à promouvoir l'art en gallo rhétairien. Mais à l'école, c'est gallo, point. Ce dialecte n'est pas une langue à part à reconnaître. C'est une singularité régionale comme le dit si bien le député : elle doit rester à cette place où nous la maintiendrons et ne pas s'élever au rang de langue nationale."

-- Pour M.Parzampach : Monsieur le ministre, la fin de la période d'inflation est-elle durable ou bien somme nous au seuil d'une nouvelle crise ?

"La deuxième crise de l"inflation que nous avons eu cette année après avoir résolu la première a été courte, grâce à notre travail, et surtout elle était liée à la conjecture internationale. Donc non, aucune rechute n'est à prévoir. De plus, le rapport que j'attends cette semaine doit confirmer que nous sommes revenus aux standards d'avant 2005. Ce serait irresponsable de la part de la presse de distiller un climat de défiance dans notre stabilité monétaire et dans notre économie qui repart de plus belle."

-- Pour M.Parzampach : la piraterie pharoise pourrait quand même être un facteur de déstabilisation de l'économie, non ?

"Même si les pirates pharois sont plus agressifs depuis la fin du Syndikaali, je ne crois pas. Notre économie de dépend pas fondamentalement de l'export."

-- Pour M.Trëvenon : Monsieur le Président, est-il vrai que le secrétaire général loduarien a refusé toute proposition de dialogue ?

"Pas exactement. Il refuse pour l'instant de rencontrer ou de discuter personnellement avec Monsieur Boisfer de Wardieu, l'ambassadeur de Gallouèse en Loduarie. Mais je ne l'ait moi-même pas encore sollicité pour un entretient téléphonique."

-- Et sur quoi sont sensées porter ces réunion ?

"Sur la politique étrangère régionale de nos deux pays notamment, sur la fin de l'état de dictature et les vues de Monsieur Geraert-Wotjkowiak également. Il ne s'agit pas de remuer le couteau dans la plaie des incidents de 2009, mais de préparer l'avenir, un avenir stable pour l'Eurysie de l'Ouest malgré la montée en puissance de tous les nationalismes et les dérives réactionnaires malsaines."

-- Pour M.Trëvenon : Un sénateur gondolais vous a accusé d'envoyer des armes à l'Armée démocratique pour la soutenir. Que répondez-vous à ces accusations ?

"Oui j'ai vu ça. C'est absurde ! Déjà la Gallouèse n'est pas un pays qui soutients les velléités dictatoriales de tous les révolutionnaires anarchistes de la planète. Mon gouvernement est partiellement communiste, c'est vrai, mais l'accord de gouvernement précise qu'il s'agit d'un communisme prudent et raisonné, afin d'éviter tout ce qu'a donné de pire les dérives de l'Eurycommunisme. Donc prudence. Et puis surtout, accuser la Gallouèse d'ingérence est très grave ! Nous avons quitté le pays il y a soixante ans, et nous sommes opposés à toute forme de colonialisme, je ne devrait pas avoir à nous justifier là-dessus. Les guerres coloniales appartiennent à des heures sombres et révolues de notre Histoire. Je ne comprend pas que face à la montée des ingérences étrangères, ce sénateur - qui est membre du PND donc qui travaille avec la Clovanie - calomnie des pays tiers. C'est démagogue, irréaliste et surtout complètement irresponsable. Mais c'est un coup politique à n'en pas douter. Oui, je l'accuse d'être un menteur."
3734
DDSE


Message de la D.D.S.E. au Gouvernement du Duc
en date du 2 Septembre 2011

URGENT : opération Zunans

Au Général d'Armée Petrus Ventura, chef d'état-major, au Colonel Gilliamme Picotous, Directeur Ducal de la Sécurité à l'extérieur, et à messieurs Guénolé Tilleul et Baptiste Erquy, Directeur de la Défense National et Ministre des Armées.

Mon Général, mon Colonel, j'ai l'honneur de porter à votre connaissance le rapport de mission suivant. Il affère à l'Opération Zunans déclenchée le 31 août 2011 et exécutée avec succès le 1er septembre 2011.

OPÉRATION ZUNANS :


L'opération a été déclenchée à 9h11 au Secrétariat Général de Loduarie. L'Agent Pissenlit a opéré comme convenu. Les agents Potre 1 et Potre 2 ont dû altérer leur mode opératoire : 6 documents ont été subtilisés sans être rendus. Quatre d'entre eux ne concernent pas la mission. Tous ont été trouvés dans les pièces attenantes au Bureau du Secrétaire Général. Les deux agents sont renvoyés. L'un d'entre eux a été arrêté. Nous n'avons pas eu de nouvelles.

La Deuxième phase de l'action a suivi le cours convenu. L'agent local à eu accès aux documents attendus. La couverture n'a pas été remarquée. Elle a démissionné de son poste et est entré en période de sommeil en attendant des instructions. Devons-nous la démobiliser ?

La mission a été opérée avec succès, le document recherché à été subtilisé : Ordre de tir de la manœuvre de 2009. Nous connaissons désormais les causes du tir. Nous savons aussi pourquoi ce tir ces fait sans sommation. Les autres documents joints au dossier sont très parlants à ce sujet.

Les documents subtilisés sont joints à cette note. Ils ont les références suivantes :

Mais en outre de la mission remplie, l'opération Zunans a permis l'obtention de plusieurs documents éclairants d'une lumière nouvelle les évènements de 2009. Je me suis permis de consulter préalablement le dossier constitué, et de relever les citations suivantes :

" L'ensemble des futurs exécutés devront être déplacés dans le camp de Jiluine, à 75 kilomètres du centre pénitentier de la région de Dolinne. Une semaine sera disponible pour mettre en œuvre cette opération. Des renforts de l'armée seront mis à disposition. Tous manquement au ordres résultera la mort directe. L'opération est lancée dès la lecture de cet ordre d'opération. " (auteur inconnu)

" Opération de type "Nettoyage". Les 34 567 criminels qui devaient êtres exécutés on tous étés exécuté. La mission est terminée. Après 2 ans de travail, nous avons terminé. Félicitations à toutes les équipes. Le centre de mise à mort servira dorénavant à l'essai de nos explosifs et missiles. Le futur Croiseur Loduarien pourra également se servir du camp de mise à mort comme cible test lors de ses exercices. Mission terminée. " (gouvernement loduarien) Annoté dans la marge : " TB "

" Entre l'année 2007 et l'année 2008, le centre [de Jiluine] a connu une baisse de 73% des pensionnaire, auquel s'ajoute une hausse de 80% du personnel, nous menant à un total d'une diminution de 140 000 Étoiles d'Or sur le budget de la cafétéria à prévoir pour le budget 2009. " (Bureau de la comptabilité du camp de Jiluine)

" Le centre de Jiluine ne comptant plus de pensionnaires à compter d'aujourd'hui, il ne peut y avoir 45 déjeuners de prévus. Merci de rétablir la virgule. " (Inspecteur des comptes publics de la Région de Dolinne)

" Le service mortuaire du camp [Jiluine] a porté ses coûts ce mois-ci à 300% de plus qu'en 2006 (nouveaux fossoyeurs compris). Je préconise de remplacer ces dépenses par les économies générées sur la diminution du nombre de couverts. "(Bureau de la comptabilité du camp de Jiluine)

" En raison de la forte présence de criminels, et de crimes, l'opération n°44-E3 est lancée. " (Phrase brouillonnée au dos d'un document, auteur inconnu).

Personnellement, cela me donne la nausée. Je suggère que les manœuvres de 2009 avaient en partie pour but de détruire les preuves. Je laisse ma hiérarchie me transmettre les instructions pour la suite. Je reste sur place.

Lieutenant *************** *****************
"Agent Pissenlit" sur le terrain
3563
Logotype de la Défense Nationale


Note à l'attention de M.Michal Trëvenon, Président du Conseil des Ministres
Objet :
Opération Zunans ph-2
30 octobre 2011


Monsieur Trëvenon,

Baptiste m'a dit qu'il vous avait déjà transmis une note à ce sujet, mais je me suis laissé entendre que plus de précisions ne vous déplairait pas. Voici un condensé de tout ce que les réunions spéciales conjointes entre mes services, le ministère des armées et la DDSE ont produit. J'y ait également glissé des remarques personnelles, ainsi que les différentes propositions qui ont émergé ces dernières semaines.

Pour rappel des faits, le Lieutenant qui opère sous le pseudonyme de "Pissenlit" et dont je ne connaît pas le nom pour des raisons de protocole, a rapporté de la première action d'envergure sur le sol loduarien plus de renseignement qu'il ne fallait. Nous avons de bonnes raisons de penser que si l'armée loduarienne a opéré en septembre 2009 sans prévenir les alentours, c'est que la discrétion était de mise. Tout porte en effet à croire que l'action militaire avait le double rôle de mettre en avant les progrès militaires et scientifiques du pays, mais aussi de détruire discrètement la maison d'arrêt de Jiluine. Cette prison est un des "camp" du "Centre Pénitencier de la région de Dolinne", située au cœur de la bande de Sant-Kay-Portenry, (appelée région de Dolinne par la Loduarie), en Nostrie loduarienne. De nombreux documents rassemblés font mention d'une opération n°44-E3 que nous associons au Département de l'Espionnage Loduarien (DEL). Un recoupage minutieux des informations dont nous disposons a permis à la DDSE d'établir que sous ce nom de code obscure se cache une exécution sommaire de 34 567 criminels loduariens condamnés à des peines différentes. Ce qu'ils ont déterminé indiquerait potentiellement que ces exécutions ne résultent pas d'un jugement ; et surtout, rien de ce qui a été receuilli ne permet de dire si les criminels ont été rassemblés ici en raison de la gravité de leurs actes au regard de la loi, ou s'il s'agissait simplement de réduire arbitrairement la population pénitentiaire. Nos certitudes concernent la mort des 34 567 malheureux, l'absence de procédure officielle derrière cette action, l'implication de l'État dans l'opération (ils n'ont pu déterminer en revanche quel échelon était concerné), et la volonté de détruire le camp lors de l'exercice de 2009.

Je pense qu'il n'y a pas de doute à avoir sur la nature des événements, qu'au bureau nous avons baptisé "Grande Purge". Il s'agit d'un meurtre d'État, et qui plus est un meurtre de masse. Tous mes homologues se joignent à moi pour insister sur cette certitude. Je préconise personnellement de révéler les faits au Monde entier et de prendre d'imposer une inspection internationale à la Loduarie, dont le Duché pourrait se faire le meneur. Ma conscience morale m'y oblige. Je dois néanmoins vous souligner que le Général Ventura s'y oppose. Il insiste sur les risques d'une confrontation directe avec la Loduarie. Je vous cite son mail : "Après je ne décide pas pour le géostratégique, les politiques trancherons. Mais on a rien à y gagner." Le colonel Picotous pense de même et préconise d'en parler directement, mais en privé, avec Lorenzo Geraert-Wotjkowiak. Baptiste quant à lui vous a fait part de ses préoccupations je crois. Je me permet d'insister sur la nécessité de contraindre la Loduarie à des aveux, et de mettre en place des sanctions internationales si elle refuse.

Concernant la Défense du territoire en lien avec le bellicisme loduarien, nous avons convenu ensemble de déplacer 6 000 hommes des 8 000 postés dans la région de Sixtente vers les postes de l'Ouest, et de migrer le destroyer RSE-CA-2011 ainsi que deux sous-marins vers le port de Lanweneoc, entre autres mesures. Baptiste devrait vous exposer tout ça pour le Conseil des Ministres de Jeudi.

Je vous invite à prendre en compte l'urgence que nécessite la découverte de la Grande Purge, Michal. Je vous informe aussi que j'ai transmis les même conclusions au chef du cabinet. M.Farche devrait vous en parler sous peu.

Bonne journée,

Guénolé Tilleul
Directeur de la Défense
2551
A M B A S S A D E
de G A L L O U È S E
en L O D U A R I E


Courrier à l’attention du Président du Conseil des Ministres du Duché de Gallouèse.

Fait à Lyonnars
Le

Monsieur le Président Trëvenon,

Comme vous me l’aviez demandé, je vous fais un rapport de l’entretient que j’ai eu la chance d’avoir avec le Secrétaire-Général de la Démocratie Communiste de Loduarie. Nous avons discuté pendant plus de deux heures dans un salon de ses bureaux, ce qui nous a permis d’évoquer plusieurs sujets, et en particulier le défense. Il m’a également transmis la proposition qui vous a été indiqué par les services loduariens par voie diplomatique.

Je passe rapidement sur la teneur de nos échanges, dont on m’a dit que vous la connaissiez. Le Secrétaire-Général ne s’est pas voulu particulièrement rassurant, mais a montré une volonté de progrès sur la forme dans ses manœuvres, et en cela il s’est montré conciliant. Il a en outre réaffirmé son attachement à la paix et la stabilité en Eurysie Occidentale. Il a néanmoins insisté sur la nécessité d’un armement massif de son pays pour des motifs de défenses assez vagues, pouvant s’apparenter à de la défense préventive. Enfin, il a refusé en bloc tout contrôle étranger, même réciproque. Il s’est montré intraitable à ce sujet et je vous conseille de ne pas revenir dessus.
D’autre part, il a proposé une plateforme de discussion d’Eurysie Occidentale inter-idéologique, étendue aux questions commerciales, économiques et sociales, comme vous le savez déjà.

Vous m’avez également demandé mes impressions sur le personnage, si j’ose dire.
Lorenzo Geraert-Wotjkowiak est un homme trouble, secret, profondément paranoïaque et affreusement cynique. Il est persuadé que la Loduarie est en grave danger existentiel à cause de ses « ennemis par delà les mers », mais de là, c’est évidemment de la stabilité de son pouvoir personnel qu’il est question. Tout force étrangère remettant en cause son règne autocrate sera vu par lui comme un ennemi de la Loduarie. De ce fait, même ses voisins eurysiens seront toujours, et il l’assume, traités avec défiance. Par ailleurs, il assoie son autorité comme une force indiscutable, déteste se répéter, de quoi nous pouvons tirer une très-haute estime de lui-même. Il n’est pas disposé à changer d’avis au fil d’une discussion, et lors de ses entretient, a apprécié dévoiler ses attributs virils. Insensible à la raison, Geraert-Wotjkowiak est sensible à la force. J’en veux pour preuve le profond amour qu’il voue à son armée, qu’il aime à agiter tel un hochet. Cet individu ne connaît finalement, c’est là mon pur avis personnel, qu’une seule forme de stabilité : c’est son hégémonie.

Voilà pour ce compte rendu monsieur le President. En vous remerciant pour la confiance apportée au corps diplomatique, je vous prie d’agréer, monsieur le President, l’expression de mes salutation distinguées.

Gabriel de Boisfers de Wardieu,
Ambassadeur de Gallouèse en Loduarie
1307
MAE


COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU DUCHÉ


Ce jour, 10 août 2012, un drame terrible est survenu sur le territoire de la Démocratie Communiste de Loduarie, impliquant un groupe de militaires loduariens et provoquant la mort de deux citoyens teylais. Le Duché de Gallouèse s'associe au deuil des familles des victimes, et de toute la Nation teylaise.

En premier lieu, le Duché, son gouvernement et Son Excellence le Duc tiennent à assurer le Royaume de Teyla de son soutient plein et entier au moment de faire face à cette tragédie. Il condamne toute forme de violences, en particuliers celles entraînant la mort.

En second lieu, le Duché tient également à rappeler sa confiance dans les institutions loduarienne, pour l'enquête qui va s'ouvrir, et pour sanctionner les fautifs et empêcher toute escalade des tensions entre le Royaume de Teyla et la Loduarie Communiste. Il rappelle bien sûr que la Gallouèse s'opposera à toute montée de l'instabilité dans la région.

Le gouvernement du Duché enjoint enfin les deux parties prenantes de ce dossier diplomatique de ne pas le faire déborder de son cadre d'incident bilatéral regrettable. Il appelle les gouvernements teylais et loduariens à des négociations closes à eux seuls, et rappelle que le Duché se propose en médiateur logique et géographique en cas de difficultés de dialogue. Il tient à convaincre les parties prenantes qu'un tribunal international ne saurait se constituer pour une affaire aussi locale.

Ligert, le 10 août 2012,
Madame Alcole Dienat, Porte-Parole du Gouvernement.
7601
logotype du Conseil Exécutif du Duché de Gallouèse


Note à l'attention de M.Michal Trëvenon, Président du Conseil des Ministres
Objet :
De la stabilité régionale : un équilibre OND-DCL à trouver
23 octobre 2012


Monsieur le Président,

Cette note vise à t'informer de la direction à prendre pour la politique internationale régionale de la Diplomatie, sur la base des travaux que j'ai conduit avec mon cabinet depuis le début de mon mandat. Elle contient en premier lieu une série de constats, puis un ensemble de propositions que je te soumet. Le but est de changer drastiquement de cap pour contrebalancer les échecs du mandat précédent en matière de politique étrangère. J'espère trouver ton soutient dans cette entreprise.

*
* *

La Démocratie Communiste de Loduarie a augmenté la fréquence de ses exercices militaires dans les régions de Sant-Kay-Portenry, du Golfe de Francie et de Galaisie au cours de ces dernières années. La réponse du Duché a été la concertation personnelle avec Lorenzo Geraert-Wotjkowiak, tyran de la Loduarie. Il n'y a eu en fait que deux rencontre : une menée par monsieur Boisfer de Wardieu, ambassadeur de Gallouèse en Loduarie, l'autre par monsieur Farche, à l'époque Président du Cabinet. La première s'est soldée par un rapport auquel tu as accès depuis plus longtemps que moi. Je te rafraîchis la mémoire par ces quelques extraits :
« Lorenzo Geraert-Wotjkowiak est un homme trouble, secret, profondément paranoïaque et affreusement cynique. »
« Insensible à la raison, Geraert-Wotjkowiak est sensible à la force. »
Ce même rapport fait écho à une proposition du dirigeant loduarien pour un forum inter-idéologique de l'Eurysie Occidentale. Ce projet n'a pas donné de suite. Nous y reviendrons. La deuxième rencontre est un coup de téléphone de monsieur le Président Farche - je ne sais pas s'il vous en avait informé à l'époque - passé le 11 août 2012 dans l'espoir de trouver un débouché heureux à la crise teylo-loduarienne. Nous en avons gardé l'enregistrement, que monsieur Farche n'a pas souhaité détruire. Je lui ai promis en échange de ne pas le faire fuiter. Une proposition de déclaration conjointe avait été formulée par le Président, mais elle n'a abouti sur rien de concret du fait du refus teylais de poursuivre les négociations. On peut noter dans cet enregistrement que monsieur Geraert-Wotjkowiak campe sur ses positions et se refuse jusqu'au bout à tout compromis. Il préfère se justifier et prouver à son interlocuteur que sa raison est infinie plutôt que de céder le moindre centimètre carré. Et c'est à cet homme que le Duché a choisi maintes fois de renouveler sa confiance, en se gardant de toute véhémence. Dans le même temps, les propos tenus par monsieur Farche aux responsables teylais on été parfois très violents, et même certaines prise de paroles dans la presse depuis notre propre parti ont été mal perçues depuis l'étranger. Le constat que nous faisons est le suivant : aujourd'hui, la Gallouèse est "res non grata" auprès des pays-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques (OND). Cette situation préoccupante est le fruit de la politique défaillante du Parti Radical-Chrétien en pleine période électorale, mais aussi d'un abus de confiance : le Duché a trop misé sur l'intelligence collective supposée des dirigeants démocrates étrangers, or ceux-ci sont bel et bien convaincus de leur supériorité morale sur n'importe lequel de leurs interlocuteurs, du bien fondé suprême et indiscutable de leur action même la plus belliqueuse, et subséquemment ne souffrent aucune critique. Finalement, ne rencontrons-nous pas le même problème dans nos relations avec l'OND et la DCL ? Dès lors il convient d'adopter la même attitude avec l'un ou l'autre. Mais j'irais même plus loin : puisque les puissances auto-proclamées démocrates défendent les mêmes valeurs que nous, il faut faire un geste vers eux. Le cas contraire créerait une ambiguïté avec notre électorat et avec des pays tiers.

Le constat sur la géopolitique régionale n'est guère plus reluisant. La crise teylo-loduarienne en fait bien sûr la une. Elle a repris de plus belle avec un communiqué du Conseil Militaire l'OND du 18 août 2012 dans lequel celui-ci assume de se mêler de la politique ouest-eurysienne, et profère même des menaces à l'encontre de la Loduarie et du Duché. Seule la Loduarie est évidemment visée, mais la menace envers le territoire national, quoique involontaire, est réelle. Les propos incendiaires vis-à-vis de la justice loduareinne sont réitérés, la légitimité du gouvernement loduarien est de nouveau remise en question, et enfin les évènements du 10 août sont présentés de façon malhonnête. Outre une remarque bienvenue vis-à-vis de la santé mentale de Geraert-Wotjkowiak, l'OND sort les muscles, par la réaffirmation de sa capacité militaire pour une intervention en Eurysie, ainsi que par l'annonce d'un exercice militaire à la frontière non pas de la Loduarie mais de la Gallouèse. La tenue de cet exercice est toutefois laissée à l'appréciation des autorités du Royaume de Teyla. À cet égard, il est regrettable mais pas choquant que le Duché n'ait pas été prévenu de cet exercice. Un développement similaire à ceux connus avec la Loduarie reste tout de même à craindre. Avec en sus l'immiscion des puissances de l'OND dans une affaire purement ouest-eurysienne.

La tension a donc augmentée à nouveau, tout laissant croire que le Duché se doit d'adopter la même approche avec l'une et l'autre des parties. Cependant, l'absence d'escalade majeure laisse espérer une possibilité de dialogue. L'enjeux est de prévenir tout acte non-désirée de l'une ou l'autre des parties, de garantir que le Duché sera toujours à la table de négociation avec ses voisins, et ce de façon pérenne, et enfin d'exclure les partenaires étrangers à la régions, qui ne peuvent être qu'une source d'escalade.

* *

Le Conseil Exécutif souhaite proposer deux solutions au gouvernement pour parvenir à la stabilité régionale. Le premier est diplomatique et relève du Conseil des Ministre par l'intervention de monsieur le Ministre des affaires étrangères, que je n'ai pas prévenu avant d'avoir ton aval. Le second est militaire et nécessite l'intervention de la Défense Nationale ainsi que de monsieur le Ministre des armées. De même, je n'ai pas prévenu ce dernier.

En premier lieu, il serait sage de constituer auprès de l'administration de l'OND le même réseau d'intelligence que celui déployé actuellement en Loduarie. La fin de nos activités d'intelligence en République Libre du Prodnov nous donnent la capacité logistique de mener à bien cette opération d'après ce que le Directeur Ducal de la Sécurité, le colonel Picotous, m'a fait remonter. Les grandes lignes de l'opération ont déjà été vues par le Cabinet, les détails seront fixés directement par la DN, la DDS voir la DDSE. L'idée centrale est d'infiltrer le Conseil Militaire de l'OND à Bandarhan, en république faravanienne. J'ai vu avec la DDSE pour mettre fin dans le cadre de cette action d'intelligence à toute pratique arriérée - j'imagine que cela te convient. Toute information circulant là-bas et interceptée par nos équipes nous sera transmise, mais la priorité sera accordées aux services traitant des questions eurysiennes, et particulièrement à la surveillance des fonctionnaires teylais, ainsi que zélandiens et tanskiens dans un second temps. J'attends ton aval pour monter cette opération.

La deuxième solution proposée par le Cabinet est la solution diplomatique. Il s'agit de reprendre à notre compte la proposition de forum inter-idéologique ouest-eurysien proposée par monsieur Gerert-Wotjkowiak et mise à mal par la crise. Mardi prochain, je proposerais au Conseil des Ministres de contacter les services diplomatiques du Royaume de Teyla et de la Démocratie communiste de Loduarie pour jeter les bases du Forum de l'Eurysie Occidentale. Je me tiens à la disposition du ministère des affaires étrangères et de ton cabinet pour travailler sur son élaboration. Je propose les lignes suivantes : une réunion annuelle en plus des réunions d'urgence pour discuter des points de tensions qui nous opposent, de sujets militaires, et de partenariats économiques garantissant la paix. La liste des membres est encore à discuter. Pour moi, la création d'un tel espace de rencontre, non-institutionnalisé, est la priorité absolue que la Diplomatie Gallèsante se doit d'avoir pour les six mois à venir. J'espère des résultats rapides.

*
* *

Voilà monsieur le Président pour ce florilège de joyeuses perspectives diplomatiques. J'espère avoir fourni suffisamment d'arguments stratégiques, tant vis-à-vis du pays que du Parti, pour te convaincre. Je sais que tu as confiance dans mon expertise. J'attends la réponse de ton cabinet avant le prochain Conseil des Ministres si cela ne te dérange pas.

Cordialement,

Sophale Bardiou
Présidente du Conseil Exécutif
966
Logotype de la Défense Nationale


Brève à l'attention du général d'armée Petrus Ventura, GFAG
Objet :
Mouvements de troupes
2 juin 2013


Mon Général,

J'ai l'honneur de porter à votre connaissance les évènements enregistrés ce jour par les opérationnels de la DGAC et de du CRA, et en particulier du CRANO (commandement de la région aérienne du Nord-Océan). Entre 13 heures 06 et 14 heures 15, les postes de radar de Vouillez et Sphornes, ainsi que la mission radar embarquée sur le RSE-PC-53 de la Marine on formellement identifié le signal radar de 21 aéronefs de l'armée sylvoise en survol de l'océan de l'espérance. Les appareils ont été identifiés hors des eaux territoriales gallèsantes tout au long de leur parcours, à 500 nautiques de la ligne de côte. Le convoi comportait au moins 11 aéronefs de combat. Le destinataire avancé par l'État-Major sylvois est le Royaume de Teyla, dans le cadre d'un accord défensif passé avec ce pays.
La 11e EI a été en alerte tout au long de leur passage.
Mon avis est que cet évènement a une portée politique, c'est pourquoi je vous en fait part.

Mes respects,

Général de corps Jehan Alfebert, CEMAG
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