21/02/2015
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Encyclopédie de la Transblêmie

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PRÉSENTATION GENERALE

Politique et institutions :

Institutions politiques :

Le ministère de la planification du millénaire est l'unique institution faisant sens en Transblêmie. Chargée de préparer la transition finale vers son destin scientifique, ses bureaucrates forment une caste politique héréditaire composée d'intellectuels-administratifs décadents et de théoriciens de la purge permanente. Ces-derniers ne cessent de pousser plus loin la pensée, innovant chaque jour pour créer de nouveaux outils de mesure, de calcul et de contrôle sociale capables d'identifier les monstres dissimulés au sein de la nation Transblêmienne.

L'armée de la Transblêmie se résume principalement à ses "chasseurs de loups", des groupes militaires affiliés à des commissariat régionaux et chargés de maintenir en place l'ordre social et traquer au sein de la population les éléments faisant entrave à l'avènement prophétique de la nation pure, dont le destin sera de réunifier le monde.

Principaux personnages :

  • Le Grand Duc
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Le Grand Duc est le dirigeant éternel de la Transblêmie. Âgé de 119 ans à cette date et toujours aussi jeune et fringant, les observateurs internationaux suspecte que l'individu se cachant derrière son masque de perle soit régulièrement remplacé pour justifier son aura mythique. Officiellement, le Grand Duc est le Seigneur et maître de la Transblêmie qu'il doit amener à réaliser sa destinée. D'ici là, il ne semble pas pouvoir mourir, preuve de la mission divine qui lui est attribuée.

Le Grand Duc apparait peu en public et réside directement au ministère de la planification du millénaire où il réalise des allocutions pour s'adresser au pays via de grands mégaphones installés dans les montagnes et diffusant sa divine parole.


  • Grand Inquisiteur Marius Ardelean
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Le Grand Inquisiteur Marius Ardelean est le chef de la police et de la justice transblêmienne dont il coordonne les commissariats. Il a pour tâche d'organiser la purge nationale et de distinguer les ennemis de l'intérieur des véritables blêmes, suffisamment dignes pour servir la nation purifiée.


  • Président-Théoricien Emanuel Florescu
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Le Président-Théoricien a la responsabilité de coordonner les recherches millénaristes et d'impulser les grandes politiques planificatrices censées préparer la nation transblêmienne à l'avènement de la grande unification. Emanuel Florescu a été nommé à ce poste à vie, poste qu'occupait également son père avant lui. La lignée Florescu étant jugée génétiquement supérieure en terme d'intelligence, on estime le QI du Président-Théoricien à plus de 520 points. Un cerveau si développé qu'il serait le seul capable de percevoir dans la confusion de l'histoire les signes divins justifiant le destin politique de la Transblêmie.


Politique internationale :

La Transblêmie est un pays paranoïaque et refermé sur lui-même, absolument opaque sur ses pratiques et sa politique intérieure par crainte de l'espionnage ou de l’ingérence étrangère. Il continue de se revendiquer tributaire de l'Empire Xin, considéré comme l'héritier de l'antique empire des blêmes supposé s'étendre et unifier le Nazum et l'Eurysie.
Très actif idéologiquement, la Transblêmie se veut laboratoire des théories racistes justifiées par le mysticisme scientifique au nom de la supériorité des idées sur la matière. La race blanche étant jugée supérieurement intelligente, elle seule pourra façonner le monde de demain et permettre l'avènement d'une planète unifiée et pure.
2011
Corpus législatif blêmien calqué sur des standards internationaux


Ces lois s'appliquent uniquement pour les blêmes, la perte de ce statut va de pair avec la perte de votre citoyenneté et souvent l'exil ou la mort.

Législation d'identité et âge

Majorité civile : 14 ans
Majorité judiciaire : 14 ans
Majorité sexuelle : inexistante quoique la morale traditionnelle condamne fortement la pédophilie, jugée déviante et dégénérée
Service militaire : inexistant
Droit de nationalité : sang blêmien
Laïcité : culte ésotérique d'Etat

Droits fondamentaux

Liberté d'expression : Fortement censurée
Liberté de culte : interdite, seuls les ésotérismes d'Etat sont autorisés
Liberté de rassemblement : autorisée pour les fêtes et les procès
Liberté d'association : sous condition d'approbation par l'Etat
Droit de grève : interdit
Droit d'entreprendre : sous condition d'approbation par l'Etat
Droits des femmes : inexistant
Droits des enfants : inexistant
Droits des animaux : inexistant
Droit d'héritage : peu taxé
Double nationalité : interdite
Esclavage : interdit

Législations morales et civils :

Divorce : autorisés sous condition d'approbation par l'Etat
Relation sexuelle hors-mariage : autorisées
Relation extra-conjugale : autorisées pour les hommes blêmiens
Relation et mariage consanguin : autorisées hors du cadre de la famille nucléaire
Polygamie : interdite
Contraception : interdite
Adoption : sous condition d'approbation par l'Etat
Avortement : interdit
Euthanasie : la question ne se pose pas
Homosexualité : interdite
Mariage homosexuel : interdit
Adoption homosexuelle : interdite
Transgenrisme : interdit
Prostitution : interdite
Pornographie : interdite
Sectarisme : interdit

Législations sur la sécurité :

Possession d'arme à feu : autorisée
Espionnage domestique : systématique
Torture : systématique
Peine capitale : systématique

Législations supplémentaires :

Clonage : en cours d'étude
Recherche génétique : en cours d'étude
Organismes génétiquement modifiés : en cours d'étude
Jeux de hasards : autorisés
Consommation d'alcool : autorisée
Consommation de tabac : autorisée
Consommation de Cannabis : autorisée
Consommation de stupéfiants : autorisée


La théorie du Darwinisme à l’École : systématique
Engrais et pesticide dans l'agriculture : autorisés
Additifs alimentaires dans les aliments : autorisés
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PRÉSENTATION DE L’ARMÉE TRANSBLÊMIENNE


L'armée du Grand Duché de Transblêmie, bien que jouissant d'importants effectifs, est globalement considérée comme sous-équipée par rapport aux principales nations du monde. Cette situation s'explique par la faiblesse du développement industriel militaire du pays et se justifie par son territoire extrêmement difficile à pratiquer pour une armée traditionnelle.

Composé à plus de 90% de montagnes et de forêts, les centres urbains sont situés dans les vallées et coupés les uns des autres par d'étroits corridors à flanc de falaise, souvent à peine praticables pour des véhicules motorisés, quant aux lieux stratégiques ils sont pour la plupart placés sur des piques rocheux à la manière des anciennes forteresses du Moyen-Âge. Ces particularités topographiques gênent la visibilité des unités aériennes et rendent parfois complètement impossible la circulation de véhicules imposants.

Il n'est donc pas étonnant que l'armée de la Transblêmie soit à majeure partie encore composée d'unités de cavalerie, habituées aux terrains montagneux et escarpés, et difficilement repérables par la technologie radar ce qui favorise les attaques surprises et la guérillas. Bien que le Grand Duché n'ait pas eu à subir d'invasion depuis plus d'un siècle, ces stratégies restent d'actualité pour prendre au dépourvu les villages ou les camps des ennemis du régime, sur lesquels les chasseurs de loups fondent au crépuscules en soufflant dans des cornes de brumes produisant d'horribles hurlement dissonants.



Le chasseur de loups, soldat monté traditionnel de Transblêmie
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Ces soldats à cheval forment le gros de l'armée de Transblêmie et sont la terreur des populations civiles qui les considères comme les instruments d'une incompréhensible justice ésotérique et d'impitoyables exécuteurs. Leur folle cavalcade est parfois associée à une catastrophe naturelle et semble pouvoir s'abattre sur un village à à peu près n'importe quel moment. Ambiguës par nature, les chasseurs de loups sont autant craints que vénérés, puisqu'ils sont également chargés de traquer les criminels et les monstres qui se cachent dans les montagnes. Considérés comme le véritable bras armé du Grand Duc Ion de Blême, ils sont emblématiquement équipés d'armes blanches traditionnelles telles que le sabre ou la fourche. Des équipement d'apparats surtout destinés à semer la terreur et mater les velléités rebelles lorsqu'ils opèrent des descentes dans les vallées, les chasseurs de loups peuvent néanmoins également compter sur des armes à feu et balistiques de pointe, d'une qualité rarement égalé dans le monde.

Ces experts en combat sylvestre ont su adapter leur équipement à cet environnement afin de se faire discrets tout en restant dévastateurs. Dotés de mitrailleuses légères, capables d'êtres embarquées à cheval, et de lance-grenades incendiaires, ils peuvent transformer un pan de forêt en mer de feu en l'espace de quelques instants pour piéger leurs cibles au milieu des flammes. Si la stratégie des chasseurs de loups est généralement de diriger leurs ennemis grâce aux incendies pour les cueillir dans un lieu stratégique anticipé, il n'est pas rare que leur retraite soit tout simplement coupée, remplissant les montagnes des hurlements des suppliciés brûlés vifs.

Généralement peu éduqués, recrutés parmi les locaux et formatés principalement pour l'exercice de la violence, les chasseurs de loups sont avant tout des soldats destinés à faire régner la terreur. La menace de "lâcher les loups" sur une région est souvent suffisante pour pacifier d'éventuels troubles. Il n'est ainsi pas rare que les cavaliers s'adonnent à divers exactions outrepassant leurs prérogatives et que des villages soient tout simplement incendiés et massacrés à titre d'exemple, rappelant la suprématie totale du Grand Duc sur la Transblêmie. Toutefois, ces bataillons sont également fréquemment critiqués en interne pour le manque de contrôle exercés sur les soldats qui, loin de leurs officiers, ont la fâcheuse tendance à se laisser aller, galvanisés par l’effroi qu'ils inspirent et leur toute puissance face à des villageois esseulés. Plusieurs projets de réformes ont déjà été proposés mais l'aura de barbarie qui accompagne les chasseurs de loups a également son intérêt pour tenir en respect d'éventuels rebelles et pour l'heure aucune initiative n'a été prise pour exercer un plus grand contrôle sur ces cavaliers, depuis longtemps associés à l'horreur répressive du régime.



Les commandos chasseurs alpins, arme secrète du Grand Duc Ion de Blême
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Moins connues que les emblématiques chasseurs de loups, les unités alpines de Transblêmie forment pourtant le nerf de la stratégie militaire du Grand Duché. Divisées en petits commandos excédent rarement une dizaine d'hommes, ces experts du combat en montagne privilégient le harcèlement et le sabotage plus que le contact direct. Formés au camouflage et à la survie, équipés de snipers derniers cris et de lunettes à vision nocturnes ainsi que de silencieux, ils peuvent supprimer une cible stratégique d'un versant à l'autre d'une montagne ou prendre de vitesse des unités motorisées grâce à leur excellente connaissance du terrain.

La formation de ces unités ne s'arrête jamais, ces dernières sont perpétuellement en mouvement, arpentant de long en large les montagnes et les forêts de la Transblêmie dont elles sont supposées connaitre la topographie le plus exactement possible. De nombreux refuges dissimulés accueillent les commandos chasseurs alpins dans un luxe certain, souvent installés dans des petits châteaux et manoirs autrefois abandonnés, leur expertise et la qualité de leur formation en faisant un atout privilégié du Grand Duc Ion de Blême pour imposer sa domination sur les incontrôlables montagnes du pays.



L'inquisiteur Transblêmien, police secrète millénariste
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Les inquisiteurs sont les soldats destinés aux combats urbains et au maintien de l'ordre. Moins nombreux que les chasseurs de loups, ils se distinguent par une formation plus longue comprenant trois années universitaires passées à se faire enseigner la théorique du Millénaire. De fait, ce sont des agents capables d'identifier les discours et les mœurs contraires à la prophétie transblêmienne et donc à réprimer ces comportements. S'ils se distinguent au quotidien par leurs grandes coiffes pointues qui leur garantissent l'anonymat, les inquisiteurs peuvent également se faire plus discrets pour infiltrer toutes les couches de la population et se creuser une place dans les divers organisations et rassemblements que compte la société civile blêmienne.

Véritable police secrète au service du Grand Duc, il s'agit de soldats lettrés dont l'emploi du temps est dédié à la fois au maintien de l'ordre mais également à l'étude et aux tâches administratives, censés former un véritable corps de stratèges. Les inquisiteurs se spécialisent ainsi tout au long de leur vie, certains rejoignant le génie, d'autres devenant des cartographes, des médecins intégrant la police scientifique, des programmateurs chargés d'anticiper les crimes et divers autres tâches dévolues au maintien de l'ordre.

Du fait d'une organisation très hiérarchique et de la possibilité de monter rapidement en grade pour les plus doués, l'inquisition est perçu comme une institution méritocratique qui attire en conséquence des candidats de tout le Grand Duché. Véritable modèle de réussite - qui a d'autant plus l'intérêt de protéger l'individu des autres inquisiteurs - il s'agit d'un statut social élevé et d'une promesse d'émancipation dans un pays caractérisé par la pauvreté et l’illettrisme.

La plupart des fonctionnaires et des savants de Transblêmie sont des inquisiteurs et si tous ne font plus forcément de terrain, il n'en reste pas moins que l'immense majorité d'entre-eux ont reçu une formation militaire à un moment ou un autre de leur vie.
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LA TECHNOLOGIE NOIRE


L'un des faits marquants à propos de la Transblêmie est son haut niveau de compétence dans certains domaines scientifiques et technologiques. Il est connu que le Grand-Duché fut pendant longtemps à la pointe de l'armement d'infanterie, un équipement qui fut occasionnellement vendu à l'étranger, attestant ce fait. Bien que les fusils transblêmes ne sortent du Grand-Duché qu'avec parcimonie, ils ont pu servir de modèle dans plusieurs autres pays du monde où les industriels ont procédé à un travail de rétro-ingénierie afin d'en percer les secrets.

Si aujourd'hui les armes d’infanterie transblême ont été en partie rattrapées, elles jouissent encore d'une aura certaine et font figure de summum de qualité sur les marchés (en partie dû à leur rareté). Au-delà de la dimension marketing du succès de ces fusils, une question se pose : comment un pays notoirement connu pour son économie défaillante et sur bien des points en retard a-t-il pu pendant aussi longtemps se hisser à la pointe de la technologie en matière d'armes à feu ? Par ailleurs, plusieurs études tendent à s'alarmer des compétences transblêmes en matière informatique, alors que le réseau internet mondial commence seulement à se stabiliser. Dans un contexte de défense où l'intégration de la cyber guerre à la pensée stratégique des nations commence tout juste à faire son chemin, il est légitime de s'inquiéter de l'avance prise par les Transblême sur un certain nombre de nations par ailleurs bien plus modernes.

Si le Grand-Duché aime à jouer de sa réputation au point d'en faire un outil de propagande et d'influence, ne tombons pas dans son piège en attribuant à des causes mystico-surnaturelles la qualité de la technologie transblême. Il convient d'étudier avec sérieux le résultat d'une politique militariste certes efficace, mais parfaitement humaine.
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