26/02/2015
03:09:09
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Second sommet pharo-listonien sur l'avenir d'Albigärk la vénéneuse

Bien qu’ayant depuis quelques semaines pris une tourne moins dramatique, plus démocratique, les troubles n’avaient pas cessés dans la province d’Albigärk-Evora, ancienne capitale albienne, colonie listonienne où cohabitait deux populations de moins en moins disposées à vivre ensemble à mesure que des leaders politiques travaillaient chaque jour à radicaliser un débat politique déjà tendu.

Une situation de plus en plus hors de contrôle, faisant craindre des troubles graves si rien n’était fait et qui avaient poussés les gouvernements pharois et listoniens à une seconde rencontre en urgence afin d’élaborer ensemble un plan de sortie de crise.

Cette fois-ci, la délégation pharoise était sensiblement plus réduite, se résumant au capitaine-ministre Mainio, son homologue Sakari, ministre de la défense territoriale et le Doyen Pêcheur Makku qui ne servait à rien mais qui était hôte de la rencontre puisque celle-ci avait lieu dans la loge doyenne.


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La Loge Doyenne du Syndikaali


Capitaine Ministre Mainio : En vérité c’est toujours un plaisir de rencontrer nos amis listoniens même si j’apprécierai que cela se fasse dans d’autres circonstances que des crises internationales majeures je vous avoue. J’ai promis à ma femme que nous irions en vacances à Listonia un de ces jours, le pays a l’air absolument magnifique !

Citoyen Ministre Sakari : C’est une idée idiote et le capitaine Ilmarinen est d’accord avec moi, vous attendrez la fin des tensions pour cela.

Capitaine Ministre Mainio : En effet ! Bien, je déclare ouvert ce second sommet.
XX
Après deux jours de voyage, l'avion venait de se poser sur le tarmac de l'aéroport international de Pharot. La délégation Listonienne était composé de la vice première ministre de l'empire Listonien Jaïnas Cortès et du chef d'État-major Da-Silva.
Ce sont eux que l'empire a envoyé pour trouver un accord définit qui règlera le conflit et la question d' Evora.

"Le poste de vice premier ministre est un nouveau poste créé par le gouvernement. Dans le cas où le premier ministre n'est pas en mesure d'assumer ses fonctions ou s'il est en danger c'est au vice-président d'assumer les fonctions et les devoirs du premier ministre.
Cela a été jugé nécessaire à la suite des événements avec l'empire Latin. Ce poste est donc d'une très grande importance."

Avant l'atterrissage :
Jaïnas Cortès : Monsieur Silva que faisons-nous ici ?
Da-Silva: Nous sommes ici pour négocier sur la rétrocession D'albigark au pharois madame !
Jaïnas Cortès: Et pourquoi cela ? Ne sommes-nous pas capable de défendre ce territoire ?
Da-Silva: Non madame ! Evora est une position difficile à défendre de plus, nos forces doivent défendre de multiples positions dans le monde notamment au Nazum. Il est très difficile d'accéder à cette région enclavée dans les eaux pharoises. Après de longue discussion avec les conseils de guerre, nous avons pris la décision de céder ce territoire en échange de compensation financière ou matérielle.
Nous ne pouvons pas lutter sur plusieurs fronts de plus cela permettrait de réchauffer les relations avec le pharois, ce qui permettra de développer une coopération et une paix durable entre nos deux nations.

Jaïnas Cortès:En effet vous n'avez pas tort, mais bon il s'agit de Listonien qui vive sur ce territoire non ? Comment allons-nous faire ?
Da-Silva: Nous comptons demander à ceux qui le veulent de quitter la région pour s'installer ailleurs en plus d'une compensation. Pour ceux qui veulent rester et bien nous demanderons au pharois un accord qui permettra notre population de vivre au pharois tout en gardant leur papier et de circuler sur nos deux territoires.
Jaïnas Cortès: Très bien, nous verrons si cela marchera.

Suite à l'atterrissage, la délégation partis à la rencontre de leur homologue pharois. La situation était critique, car on craignait une guerre civile entre les deux communautés. Cela a aussi motivé les autorités Listoniennes a rencontrées leurs homologues Pharois pour discuter d'un accord en vu d'apporter une solution durable à la crise.
Ils furent emmenés sur un lieu étrange. Ils l'appellent la loge Doyenne du Syndikaal


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La Loge Doyenne du Syndikaali

Ils rencontrèrent leurs homologues.
Jaïnas Cortès: Bonjour, je suis là vice première ministre de l'empire Jaïnas Cortès. Enchanté de vous connaitre monsieur Mainio.
Voici notre chef d'état major monsieur Silva. Nous serons vos hôtes aujourd'hui.
Nous sommes également ravis de vous rencontrer vous et monsieur Sakari.
En effet, comme vous venez de le rappeler la situation est critique à l'internationale. Cela est une raison de plus pour cesser de ce faire la guerre entre nos deux pays et trouver un accord en ce qui concerne Albigark/ Evora.
Si vous le voulez Listonia est une très grande et belle ville.
Je suis ici pour négocier avec vous.
Les trois Pharois attendaient leurs homologues sur le porche de la loge et après les avoir salué et laisser crépiter quelques secondes le flash des appareils photos de la presse pour quelques images symboliques, les invitèrent à entrer à l'intérieur, jusqu'aux salons.

Capitaine Ministre Mainio : C'est un plaisir partagé, assurément. D'autant que la conversation vise à la paix et l'on se quitte souvent bons amis dans ces cas là. Sinon, ma foi, il faudra que je me pose quelques questions quant à notre hospitalité !

Citoyen Ministre Sakari : Enchanté également.

Doyen Makku : Il y a des gâteaux si vous voulez.

Capitaine Ministre Mainio : Il est vrai que cette province cristallise beaucoup de mauvaises pensées. Je m'inquiète autant que vous de voir des concitoyens hier si doux s'hérisser le poil à la seule mention du destin de la ville. On n'a pas idée de se mettre dans des états pareils pour de simples questions de politique, si vous voulez mon avis.

Citoyen Ministre Sakari : Vous dites que la situation se complexifie à l'international, nous sommes d'accord ! Il ne faut pas plus longtemps prêter le flanc à nos détracteurs, ils n'attendent que cela !

Doyen Makku : Il y a du thé aussi.

Capitaine Ministre Mainio : Allons, allons droit au but, vous avez évoqué une rétrocession, c'est une décision honorable et qui se traite avec sérieux et solennité. Nous sommes tout ouïe à vos conditions.

La délégation ne refusa pas de laisser prendre en photo de plus Madame Jaïnas Cortès adorée qu'on la prenne en photo.
De plus elle en profita pour se présenter auprès des journalistes. Ces derniers voulurent lui poser des questions qu'elle ne refusa pas.

Séance photo :
Journaliste: Bonjour, je Martin journaliste, Comment vous sentez vous à l'approche de ces négociations ?
Jaïnas Cortès: Bonjour, en tant que représentant de l'empire je dois dire que j'endosse une grosse responsabilité surtout en tant vice première ministre de l'empire. Je suis plutôt sereine quant à l'issu de ces négociations.
Je compte sur mes Homologues pharois, tout en espérant qu'ils seront coopératifs et processionnels.

Journaliste: Éprouvez-vous de la pression ?
Jaïnas Cortès: Je pense que je mentirais si je disais le contraire. Cependant, c'est une grande fierté que de représenter notre pays.
Journaliste: Quel seront les concessions que fera l'empire Listonien?
Jaïnas Cortès:Eh bien.... Nous comptons
Silva: Madame, je pense qu'il est tant qu'on y aille.
Les journalistes furent repoussés et la délégation se dépêcha de rejoindre leurs homologues pharois qui les attendaient dans le salon.
Après être arrivée dans le salon, Madame Jaïnas Cortès s'installa et les discussions pouvaient enfin commencer.
Jaïnas Cortès: Il n'y a aucun problème Monsieur Mainio, c'est un plaisir partagé. Nous sommes ravis de vous connaître.
Enchanté monsieur Citoyen Ministre Sakar.

Lorsqu'on lui proposa des gâteaux, elle fut surprise.
Jaïnas Cortès: je ne pensais pas que les pharois offraient des collassions. D'habitude, c'est l'empire Latin qui offre des beignets donc cela me surprend légèrement.
Néanmoins, elle en saisit quelques-uns avant de se concentrer, car cette discussion était très importante.
Jaïnas Cortès: Vous avez raison, on ne peut pas prendre de risque de plus la situation est critique et nous ne voulons pas que nos citoyens soient en danger. Nous voulons donc négocier afin désamorcée la situation.
Exactement , je vous propose de vous rétrocéder Albigark ainsi que costa de caparice. Pourquoi cette région ? Car nous avons envahi les deux territoires en même temps donc dans un souci d'apaiser les tensions, nous tenons à la céder.
En échange, nous voulons du matériel militaire : Deux corvettes, un porte hélicoptère, un transporteur de chaland, un sous-marin lance-missile, un dragueur de mine. Cela vous convient-ils ?
Aux paroles du Listonien, les sourcils de Sakari se froncèrent, Mainio dodelina de la tête comme si on lui avait offert des bonbons et Makku dont les traits du visage n'apparaissaient brièvement qu'entre deux poils de barbe - et encore, si l'éclairage était bon - servit du thé à tout le monde.

Citoyen Ministre Sakari : C'est une proposition... intéressante.
Il chercha Mainio du regard.

Capitaine Ministre Mainio : Intéressante est le mot. Elle ouvre un éventail de possibilités et de catastrophes aussi effrayantes qu'alléchantes les unes que les autres. Tout d'abord traitons d'une chose très prosaïque : le prix que vous exigez. Il est cher.

Citoyen Ministre Sakari : Mainio, le Myrsky n'est pas encore opérationnel, si nous nous séparons de notre unique sous-marin lance-missile le Walserreich pourrait y voir une opportunité...!

Capitaine Ministre Mainio : Le Walserreich j'en fais mon affaire, cher ami. Ce pays est pareil à un adolescent qui aurait grandi trop vite, sa force se retournera contre lui pour peu qu'il n'y prenne garde... Non c'est moins la question du sous-marin qui me préoccupe que la question de la publicité autour de cet accord. Makku, une opinion ?

Le vieux pharois releva le nez l'air perdu, comme s'il n'avait rien suivi aux tractations.

Doyen Makku : L'opinion publique ne comprendrait pas un renversement aussi franc de la balance si vous voulez mon avis. Il s'agit d'une petite chose fragile que cela, il faut la ménager. Albigärk bouillonne déjà de l'intérieur, nous marchons sur des œufs, sans compter d'autres puissances qui pourraient décider de jouer leurs propres cartes pour tenter la déstabilisation.

Citoyen Ministre Sakari : Comme l’Empire Francisquien !

Capitaine Ministre Mainio : Non je pensais plutôt à l'Alguarena. Cela fait un petit moment déjà que nos deux nations se regardent en chien de faïence et la présence de certains de leurs médias sur notre sol laisse peu de doute quant à leur volonté de peser dans le débat public, directement ou indirectement.

Le Doyen s'en alla déposer la théière sur un guéridon et revint s'asseoir dans les fauteuils ornés de napperons dans un furtif craquement des articulations.

Doyen Makku : Soyons clairs avec nos invités, sur le principe, nous nous réjouissons de cette offre et nous l'acceptons je pense... Sakari ?
Le jeune homme haussa les épaules. Il semblait faire la tête depuis que Mainio avait contesté son idée.

Citoyen Ministre Sakari : J'imagine. Le Myrsky, notre second sous-marin lance-missile, sera prêt dans quelques mois au plus tard. De toute façon la récupération d'Albigärk et de la Costa de caparice ou je ne sais pas comment vous l'appelez, cela renforcera nos positions à moyen termes. Notre suprématie sur le Détroit en sera renforcée et à l'international, ce serait un nouveau coup d'éclat... sans parler du message pour l'autonomie des peuples. La Fraternité est une valeur fondamentale du Syndikaali.

Capitaine Ministre Mainio : Et c'est la raison qui nous poussent à vouloir travailler avec vous pour organiser et réfléchir cette transition. Il ne faut pas que l'un de nous semble en sortir perdant, ni aux yeux de l'opinion publique, ni de ceux de la communauté internationale. Voila pourquoi je souhaite poser une condition fondamentale à cet accord : son contenu doit absolument rester secret. Et nous organiserons la rétrocession d'Albigärk et de la Costa de manière artificielle afin de donner à tout le monde les gages qu'il attend d'un processus pacifique, apaisé et respectueux de nos souverainetés respectives. Cela vous convient-il ?
La délégation était en sueur. En effet, elle ne pensait, pas que les dirigeants pharois accepteraient ce marché. En effet, La demande était importante à la fois pour eux, mais aussi pour nous, car il s'agit de territoires stratégiques que nous étions sur le point de céder.
De plus, la situation dans la région était instable et cela affaiblirait gravement l'empire ainsi que son potentielle d'influence dans la région pendant des décennies. En plus que dirons-nous aux habitants d'albigark? La question était encore sans réponse.
Dans l'attente de la réponse de Monsieur Manio, Madame Jaïnas Cortès murmura au Général Silva :

Jaïnas Cortès: Sommes-nous vraiment obligé de céder Evora? Il y a nos compatriotes là-bas. En plus c'est un axe stratégique pour notre défense nationale non ?
Silva: Madame, je suis aussi déçu que vous de céder ces territoires mais nous n'avons pas le choix ! Dois-je vous rappelle qu'un certains pays au Nazum a des prétentions sur notre territoire en plus d'avoir la capacité de s'en emparer ? En plus les positions d'Albigark et de costa de caprice sont indéfendables. Il suffit de regarder une carte pour s'en rendre compte. Comme vous pouvez le voir Notre marine trop faible est incapable de percer la première ligne du détroit. De plus, notre seconde base de l'autre côté du détroit serait bien trop facile à envahir par le pharois en cas de conflit. Cela est à notre désavantage. Nous ne sommes pas leur ennemi. Néanmoins, nous devons être capables de défendre des positions qui sont défendables. De plus nous ne quittons pas la région. Il est plus bénéfique pour nous de collaborer que de faire la guerre. Nous devons faire d'eux nos nouveaux alliés.

Jaïnas Cortès: Je comprends tout à fait votre point de vue. Cependant, et la population ?
Silva: ne vous inquiétez pas nous en discuterons avec eux pour trouver une solution a long terme.
A la suite de la réponse de Monsieur manio, Madame Jaïnas Cortès fut soulagé par les propos de ce dernier. Il ne semblait pas refuser.
Jaïnas Cortès: En effet, cela est très intéressant pour nous comme pour vous ! Surtout pour vous ! C'est un cadeau que nous vous faisons.
Je pense que cela est une véritable opportunité monsieur Manio.

Elle écouta attentivement ce que disait ce monsieur.
Silva:On dirait qu'ils ont du mal à se mettre d'accord  madame ?
Jaïnas Cortès: En effet attendons de voir ce qu'ils nous proposent.
Silva:Très bien !
Après avoir attendu que les trois hommes se soient concertés
Jaïnas Cortès: En effet comme vous le dites nous l'appelons costa de caparice mais bon cela n'a plus d'importance je pense.
En effet... Cela vous serait très bénéfique.
Très bien je vous écoute.
En effet, nous ne voulons pas sortir perdant cela donnerait une mauvaise image de notre nation à l'international et pourrait créer des troubles au sein de notre population et de l'opinion publique . Nous ne voulons absolument pas de ce scenario.
Très bien nous acceptons vos conditions, nous garderons secret cet accord. Cela nous convient parfaitement, même si je me demande ce que vous entendez par là.
Mainio hocha la tête.

Capitaine Ministre Mainio : Bien ! Alors chers amis, voici comment procéder pour éviter toute crise politique d'envergure. Je vais vous détailler les étapes une par une.

Pour que la sécession se fasse de manière légitime, elle doit venir de l'intérieur, de la société civile, c'est l'évidence. Par ailleurs, il ne faut pas que la Listonie donne le sentiment que ses colonies sont mûres pour tomber. Donc pas de référendum de rattachement à notre pays. Cela serait perçu comme un acte de conquête déguisé et hostile. Il faut donc jouer sur le rapprochement historique des deux provinces avec le reste de la région, c'est à dire jouer sur l'identité culturelle pharoise afin de justifier à la fois la décolonisation mais également d'insister sur la spécificité de ce cas en particulier afin de ne pas donner le mauvais exemple.

Pour être plus précis, Albigärk et la région sont depuis longtemps portées par de puissantes tendances libertaires. C'est cette corde qu'il faut pincer. Si Albigärk se déclare indépendante du Syndikaali et de l'Empire Listonien à la fois, aucune autre de vos provinces ne souhaitera suivre son exemple. Ce serait suiccidaire, une petite terre isolée du reste du monde sans protecteur puissant... le reste de vos colonies n'ont aucun intérêt à faire sécession, sinon pour changer de colonisateur. Mais Albigärk n'est pas dans ce cas de figure. Elle retrouvera sa place d'antan, en tant que notre dominion, et ses citoyens possèderont la double nationalité pharo-listonienne. Quant à la Costa, nous en ferons un port libre, comme Pohjoishammas.

Factuellement, il s'agit d'un retour dans le giron Pharois. Officiellement, la Listonie garantit la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes et de leur propre destin tout en s'assurant que leurs droits et intérêts fraichement revendiqués sont respectés. Et c'est là que l'accord militaire de défense entre en jeu. Afin de protéger ces deux jeunes territoires, nous proclamons le pacte de défense du Détroit en nous engageons à nous soutenir mutuellement pour protéger nos intérêts souverains dans la région, ceux des peuples sous notre protection. Protection, bien entendue, largement assurée par le Syndikaali du fait de sa position géographique.

Ainsi personne ne pourra soupçonner l'Empire Listonien d'une quelconque faiblesse. Mieux : vous en sortirez avec un nouvel allié et en présentant au reste du monde une image d'empire moderne, à l'écoute des individualités qui le composent. Quant à nous, nous réaffirmons notre volonté de protéger la région et ses habitants, tout en respectant leurs décisions et leurs identités.
Madame Jaïnas Cortès se demandais ce que les pharois avaient en tête pour régler la question. En effet, l'empire ne voulait pas paraitre faible à L'internationale. De plus, la sécession ou un referendum pour une annexion a la nation pharoise ne serait pas bien vu par la population locale qui risquerait de voir la une invasion de la part de ce pays.
De plus l'empire voulait éviter à tout prix toute volonté sécessionniste sur le reste de son territoire. Cela causerait des troubles et nos ennemis pourraient en profiter.

Elle écouta attentivement ce que disait Monsieur Manio:

"Pour que la sécession se fasse de manière légitime, elle doit venir de l'intérieur, de la société civile, c'est l'évidence. Par ailleurs, il ne faut pas que la Listonie donne le sentiment que ses colonies sont mûres pour tomber. Donc pas de référendum de rattachement à notre pays. Cela serait perçu comme un acte de conquête déguisé et hostile. Il faut donc jouer sur le rapprochement historique des deux provinces avec le reste de la région, c'est-à-dire jouer sur l'identité culturelle pharoise afin de justifier à la fois la décolonisation mais également d'insister sur la spécificité de ce cas en particulier afin de ne pas donner le mauvais exemple."

Jaïnas Cortès :En effet, cela semble logique que ça soit le peuple qui décide. Vous avez raison, cela serait terrible pour nous, car nous ne voulons as avoir à faire face à des rébellions un peu partout surtout quand t'il s'agit 'indépendance. Nos ennemis pourraient en profiter.
Je vois vous compter alors sur "l'identité de la culture pharoise".


"Pour être plus précis, Albigärk et la région sont depuis longtemps portées par de puissantes tendances libertaires. C'est cette corde qu'il faut pincer. Si Albigärk se déclare indépendante du Syndikaali et de l'Empire Listonien à la fois, aucune autre de vos provinces ne souhaitera suivre son exemple. Ce serait suicidaire, une petite terre isolée du reste du monde sans protecteur puissant... le reste de vos colonies n'ont aucun intérêt à faire sécession, sinon pour changer de colonisateur. Mais Albigärk n'est pas dans ce cas de figure. Elle retrouvera sa place d'antan, en tant que notre dominion et ses citoyens possèderont la double nationalité pharo-listonienne. Quant à la Costa, nous en ferons un port libre, comme Pohjoishammas."

Jaïnas Cortès : En effet je vois ce que vous voulez dire. Vous voulez faire croire qu'elle est devenu indépendante de nos deux pays pour ne pas incite nos DOM et TOM se suivre le même exemple. Je suis tout à fait d'accord sur le fait que les populations sur place
disposent de la double nationalité pharo-listonienne. Cela permettra d'éviter les troubles.
Quand vous dites port Libre vous voulez dire que nous pourrons également y accosté ?


"Factuellement, il s'agit d'un retour dans le giron Pharois. Officiellement, la Listonie garantit la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes et de leur propre destin tout en s'assurant que leurs droits et intérêts fraichement revendiqués sont respectés. Et c'est là que l'accord militaire de défense entre en jeu. Afin de protéger ces deux jeunes territoires, nous proclamons le pacte de défense du Détroit en nous engageons à nous soutenir mutuellement pour protéger nos intérêts souverains dans la région, ceux des peuples sous notre protection. Protection, bien entendue, largement assurée par le Syndikaali du fait de sa position géographique."

Jaïnas Cortès: En effet cela semble être une bonne issue. En effet, comme ça, nous récupérons le matériel militaire et vous Albigark et Costa. Je suis d'accord en ce qui concerne le pacte de défense du Détroit. Cela permettra de renforcer la coopération entre nos deux pays notamment sur le plan militaire.
Très bien comme vous êtes géographiquement plus prêt cela ne cause pas de problème du moment que nos deux intérêts sont préservés

Elle écouta le reste des propos de Monsieur Manio. Elle était ravie de la solution proposée par ce dernier. Cela permettrait de ne pas donner une mauvaise image de notre pays mieux cela dissuaderait de potentielle adversaire à l'empire de nous attaquer.
C'était une excellente idée


Jaïnas Cortès: Je suis d'accord Monsieur Manio, je pense que votre plan est réaliste et cela pourrait marcher.
Je vous propose de procéder son application dès maintenant.
Voulez-vous que l'on signe un traité ou un accord pour preuve et par mesure de sécurité ?
Mainio hocha la tête.

Capitaine Ministre Mainio : Nous allons signer un traité en effet, deux pour être exacte. Un officiel, et un officieux. Un que nous présenterons à la presse et au reste du monde, et un que nous garderons pour nous.

Compte rendu de la rencontre du 23/03/2006 à Pharot
Sur la question d'Albigärk/Evora et de l'avenir de la région

Le présent traité engage réciproquement le Saint Empire Platan de Listonia et la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale.

Il prendra effet dès que l'application de la close n°1 aura été constatée.

Close n°1 :
  • Dans la continuité du Traité de Bonne Entente signé par les deux acteurs signataires du présent traité, l'autonomie des régions d'Albigärk/Evora et de la Costa de Caparice - anciennement Caprice Coast - est renforcée afin de répondre aux demandes légitimes de souveraineté populaires ainsi que de faciliter la cohabitation, la circulation ainsi que la collaboration économique et politique entre ces deux entités régionales et la puissance régionale du Pharois Syndikaali.
  • Dans le cadre de la politique de décentralisation listonienne dans la région du Détroit et des mers du Nord, ses lois s'appliquant souverainement sur la région de la Costa de Caparice/Caprice Coast et d'Albigärk/Evora sont entièrement revues afin de faciliter l'intégration de ces territoires au tissu économique régional et à sa politique de défense.

Close n°2 : La Costa de Caparice/Caprice Coast
  • La Costa de Caparice/Caprice Coast se voit à ce titre octroyer le statut de "ville libre" du Syndikaali, assurant son indépendance politique tout en lui permettant de se revendiquer de la protection du Syndikaali.
  • En tant que "ville libre" du Syndikaali, la Costa de Caparice/Caprice Coast obtient l'autonomie de son budget et de sa police, conformément au statut constitutionnellement établi de "ville libre".
  • Les habitants de la Costa de Caparice/Caprice Coast se voient de facto octroyer la double-nationalité pharo-listonienne.
  • Appartenant à la sphère géographique du Détroit et d'Albi, conformément à la close n°4 du présent traité, la souveraineté militaire régionale de la Costa de Caparice/Caprice Coast est défendue et assurée par le Pharois Syndikaali.
  • En tant que citoyens pharo-listoniens, les habitants de la Costa de Caparice/Caprice Coast restent soumis aux blocs de constitutionnalité de leurs pays respectifs lorsqu'ils se trouvent sur leurs territoire.
  • Sur le territoire de la Costa de Caparice/Caprice Coast, les lois de la ville libre s'appliquent souverainement, dans les limites constitutionnellement établies de ce statut par le Pharois Syndikaali dont elle dépend désormais.
  • La ZEE et ses extensions ainsi que la mer territoriale de la Costa de Caparice/Caprice Coast rejoignent celle du Pharois Syndikaali. Seuls les droits de douane reviennent à la souveraineté de la Costa de Caparice/Caprice Coast conformément à son nouveau statut de "ville libre".
  • En tant que citoyens pharo-listoniens, leur liberté de circulation au sein de ces deux entités est totale. Également leurs droits fondamentaux, issus des blocs de constitutionnalité listonienne ET pharoise doivent être respectés. Il en va de la responsabilité en première instance de la police et des tribunaux de la Costa de Caparice/Caprice Coast mais en seconde instance les citoyens peuvent se réclamer des lois pharoises et listoniennes pour défendre leurs droits.
  • En cas d'incompatibilité entre les-dites lois, la loi pharoise prévaut du fait de l'appartenance de la Costa de Caparice/Caprice Coast à la région d'Albi et ce afin de faciliter la cohabitation entre les différentes entités régionales.

Close n°3 : Albigärk/Evora
  • La cité d'Albigärk et son territoire historique est rendu à son statut de Commune d'Albigärk.
  • Elle jouira des mêmes droits qu'avant la colonisation listonienne et de la souveraineté politique sur son territoire.
  • Les habitants de la Commune d'Albigärk se voient de facto octroyer la double-nationalité pharo-listonienne.
  • Appartenant à la sphère géographique d'Albi, conformément à la close n°4, la souveraineté militaire régionale de la Commune d'Albigärk est défendue et assurée par le Pharois Syndikaali.
  • Les principés signés lors du traité de Bonne Entente restent en application, la Commune ne pourra se militariser sans l'autorisation du Syndikaali. Elle reste néanmoins souveraine politiquement et économiquement.
  • En tant que citoyens pharo-listoniens, les habitants de la Commune d'Albigärk restent soumis aux blocs de constitutionnalité de leurs pays respectifs lorsqu'ils se trouvent sur leurs territoire.
  • Sur le territoire de la Commune d'Albigärk, les lois de la Commune s'appliquent souverainement, dans les limites précédemment établies par le Traité de Bonne Entente et le présent Traité délégant la responsabilité de sa souveraineté militaire au Pharois Syndikaali.
  • En tant que citoyens pharo-listoniens, leur liberté de circulation au sein de ces deux entités est totale. Également leurs droits fondamentaux, issus des blocs de constitutionnalité listonienne ET pharoise doivent être respectés. Il en va de la responsabilité en première instance de la police et des tribunaux de la Commune d'Albigärk mais en seconde instance les citoyens peuvent se réclamer des lois pharoises et listoniennes pour défendre leurs droits.
  • En cas d'incompatibilité entre les-dites lois, la loi de la Commune d'Albigärk prévaut sur les autres.
  • Un processus d'harmonisation juridique au niveau des blocs de constitutionnalité sera à réaliser afin d'actualiser l'ancienne constitution albienne avec la nouvelle constitution pharoise.

Close n°4 : Le traité de défense
  • Le Saint Empire Platan de Listonia et la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale annoncent leur collaboration afin de défendre leur souveraineté territoriale, leurs intérêts économiques et politiques ainsi que celle des peuples historiques de la région dans le Détroit et les mers du Nord.
  • Les deux entités nommées ci-dessus s'engagent donc à une partielle mutualisation de leurs forces militaires dans la région du Détroit dont les détails seront précisés ci-après.
  • Le Pharois Syndikaali se voit octroyer toute légitimité à défendre, exploiter et exercer sa souveraineté politique sur les eaux du Détroit.
  • Il en a également le devoir de protection des populations et de leurs intérêts et de l'application de leurs décisions démocratique dans la région.
  • En tant que défenseur de ces eaux, le Syndikaali, soutenu par l'Empire Listonien, a tout mandat pour appliquer la politique de défense qu'il jugera la plus adaptée à la situation et prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la paix et le respect des droits des citoyens pharois et nouvellement pharo-listoniens.
  • Il est le garant du statut de "ville libre" de la La Costa de Caparice/Caprice Coast et de celui de Commune d'Albigärk/Evora, indépendante et souveraine.
  • L'Empire Listonien, en délégant sa souveraineté et la défense de celle-ci dans la région, recevra en guise de soutien militaire de la part du Syndikaali l'armement suivant : deux corvettes, un porte hélicoptère, un transporteur de chaland, un sous-marin lance-missile, un dragueur de mine.
  • Cet armement participe à la mutualisation des forces de défense pharo-listoniennes dans le cadre de leur nouvel accord de soutien mutuel en mer du Nord et dans la région du Détroit.
  • Le nouvel équilibre entre ces deux puissances assurera la paix et participe à la pacification et la collaboration souhaitée par les deux Etats, dans le but assumé d'harmoniser les différences politiques dans la région qui nuisent à la cohabitation de ses peuples.
  • Enfin, l'armée pharoise s'engage à offrir son expertise à l'armée listonienne dans le cadre de l'appropriation du matériel cité ci-dessus, réaffirmant par la même occasion leur désir de constituer, pour la région des mer du Nord et du Détroit, une étroite collaboration militaire visant à défendre les droits souverains des deux entités constituées en close 2 et 3.


Mainio sourit aux Listoniens.

Capitaine Ministre Mainio : Voila chers amis, ce qui sera donné à la presse et à la communauté internationale. C'est un traité long et complexe mais qui stipule très clairement qu'au-delà d'une délégation fonctionnelle de votre souveraineté militaire sur la région, les deux entités que nous nous apprêtons à créer sont en réalité rendues à leur souveraineté régionale, comme dans le cadre d'une politique de décentralisation. Pour éviter tout effet boule de neige, il vous suffira désormais de proposer à vos provinces évantuellement contestataires une décentralisation identique. Sauf que ne pouvant s'appuyer sur des alliés régionaux, vous vous chargerez de leur défense et elles resteront de fait dans votre giron.

Ceci étant dit, voici le second contrat, qui vient compléter le premier.


Compte rendu de la rencontre du 23/03/2006 à Pharot
Sur la question d'Albigärk/Evora et de l'avenir de la région :
Complément non rendu public

Le présent traité engage réciproquement le Saint Empire Platan de Listonia et la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale.

Close unique :
  • L'Empire Listonien renonce à tous ses droits et à toute sa souveraineté sur les régions d'Albigärk/Evora et de la La Costa de Caparice/Caprice Coast ainsi que sur leurs territoires maritimes.
  • Toute forme de pression politique ou militaire, directe ou indirecte, sur ces régions serait perçue comme une ingérence étrangère, motif de rupture unilatérale par le Pharois Syndikaali du Traité officiel ci-dessus et donnerait de fait toute latitude au Pharois Syndikaali pour se défendre face aux évènements, considérant l'Empire Listonien comme une menace militaire pour son territoire et ses intérêts.
  • L'Empire Listonien reconnait la souveraineté du Pharois Syndikaali sur la région du Détroit et ses droits souverains à en exercer contrôle dessus, y compris en en fermant l'accès militairement ou en l'utilisant à des fins de pression et de stratégie géopolitique internationale.
  • L'Empire Listonien et le Pharois Syndikaali s'engagent à se soutenir et se concerter mutuellement afin de faire triompher leurs intérêts dans la région, sous prétexte de défendre les populations pharo-listoniennes sur place, et de privilégier systématiquement la coopération mutuelle plutôt que la collaboration avec d'autres entités régionales ou extra-régionales, hostiles ou non-hostiles.
  • En cas de crise politique ou militaire, l'Empire Listonien et le Pharois Syndikaali s'engagent mutuellement à tenter de régler par la diplomatie tout conflit pouvant les opposer afin de préserver autant que faire se peut l'image à l'international d'une bonne entente politique.


Capitaine Ministre Mainio : Cela vous semble-t-il acceptable ?


[b][size=1.2]Pays Signataire :[/size][/b]
[b][size=1.2]Date de la Signature :[/size][/b]
[b][size=1.2]Signature :[/size][/b]
La délégation se demandait ce que Monsieur Manio pouvait bien préparé. C'est à ce moment, qu'ils virent le vieil homme sortir deux feuilles. Deux feuilles qu'il posa sur la table en face de Madame Jaïnas Cortès. Cette dernière fut surprise, car elle ne s'attendait pas à ce que deux contrats puissent être signé.
Elle vie son interlocuteur hoche la tête puis elle se mit a écouté ce dernier.

Capitaine Ministre Mainio : Nous allons signer un traité en effet, deux pour être exacte. Un officiel et un officieux. Un que nous présenterons à la presse et au reste du monde et un que nous garderons pour nous.

Madame Jaïnas Cortès : Très bien ! Cela est très intelligent de votre part comme sa personne ne saura pour le véritable contrat.
Elle s'empare des documents puis elle les étudia minutieusement. Elle ne voulait ohmmètre aucuns détails.

Compte rendu de la rencontre du 23/03/2006 à Pharot
Sur la question d'Albigärk/Evora et de l'avenir de la région

Le présent traité engage réciproquement le Saint Empire Platan de Listonia et la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale.

Il prendra effet dès que l'application de la close n°1 aura été constatée.

Close n°1 :
  • Dans la continuité du Traité de Bonne Entente signé par les deux acteurs signataires du présent traité, l'autonomie des régions d'Albigärk/Evora et de la Costa de Caparice - anciennement Caprice Coast - est renforcée afin de répondre aux demandes légitimes de souveraineté populaires ainsi que de faciliter la cohabitation, la circulation ainsi que la collaboration économique et politique entre ces deux entités régionales et la puissance régionale du Pharois Syndikaali.
  • Dans le cadre de la politique de décentralisation listonienne dans la région du Détroit et des mers du Nord, ses lois s'appliquant souverainement sur la région de la Costa de Caparice/Caprice Coast et d'Albigärk/Evora sont entièrement revues afin de faciliter l'intégration de ces territoires au tissu économique régional et à sa politique de défense.

Close n°2 : La Costa de Caparice/Caprice Coast
  • La Costa de Caparice/Caprice Coast se voit à ce titre octroyer le statut de "ville libre" du Syndikaali, assurant son indépendance politique tout en lui permettant de se revendiquer de la protection du Syndikaali.
  • En tant que "ville libre" du Syndikaali, la Costa de Caparice/Caprice Coast obtient l'autonomie de son budget et de sa police, conformément au statut constitutionnellement établi de "ville libre".
  • Les habitants de la Costa de Caparice/Caprice Coast se voient de facto octroyer la double-nationalité pharo-listonienne.
  • Appartenant à la sphère géographique du Détroit et d'Albi, conformément à la close n°4 du présent traité, la souveraineté militaire régionale de la Costa de Caparice/Caprice Coast est défendue et assurée par le Pharois Syndikaali.
  • En tant que citoyens pharo-listoniens, les habitants de la Costa de Caparice/Caprice Coast restent soumis aux blocs de constitutionnalité de leurs pays respectifs lorsqu'ils se trouvent sur leurs territoire.
  • Sur le territoire de la Costa de Caparice/Caprice Coast, les lois de la ville libre s'appliquent souverainement, dans les limites constitutionnellement établies de ce statut par le Pharois Syndikaali dont elle dépend désormais.
  • La ZEE et ses extensions ainsi que la mer territoriale de la Costa de Caparice/Caprice Coast rejoignent celle du Pharois Syndikaali. Seuls les droits de douane reviennent à la souveraineté de la Costa de Caparice/Caprice Coast conformément à son nouveau statut de "ville libre".
  • En tant que citoyens pharo-listoniens, leur liberté de circulation au sein de ces deux entités est totale. Également leurs droits fondamentaux, issus des blocs de constitutionnalité listonienne ET pharoise doivent être respectés. Il en va de la responsabilité en première instance de la police et des tribunaux de la Costa de Caparice/Caprice Coast mais en seconde instance les citoyens peuvent se réclamer des lois pharoises et listoniennes pour défendre leurs droits.
  • En cas d'incompatibilité entre les-dites lois, la loi pharoise prévaut du fait de l'appartenance de la Costa de Caparice/Caprice Coast à la région d'Albi et ce afin de faciliter la cohabitation entre les différentes entités régionales.

Close n°3 : Albigärk/Evora
  • La cité d'Albigärk et son territoire historique est rendu à son statut de Commune d'Albigärk.
  • Elle jouira des mêmes droits qu'avant la colonisation listonienne et de la souveraineté politique sur son territoire.
  • Les habitants de la Commune d'Albigärk se voient de facto octroyer la double-nationalité pharo-listonienne.
  • Appartenant à la sphère géographique d'Albi, conformément à la close n°4, la souveraineté militaire régionale de la Commune d'Albigärk est défendue et assurée par le Pharois Syndikaali.
  • Les principés signés lors du traité de Bonne Entente restent en application, la Commune ne pourra se militariser sans l'autorisation du Syndikaali. Elle reste néanmoins souveraine politiquement et économiquement.
  • En tant que citoyens pharo-listoniens, les habitants de la Commune d'Albigärk restent soumis aux blocs de constitutionnalité de leurs pays respectifs lorsqu'ils se trouvent sur leurs territoire.
  • Sur le territoire de la Commune d'Albigärk, les lois de la Commune s'appliquent souverainement, dans les limites précédemment établies par le Traité de Bonne Entente et le présent Traité délégant la responsabilité de sa souveraineté militaire au Pharois Syndikaali.
  • En tant que citoyens pharo-listoniens, leur liberté de circulation au sein de ces deux entités est totale. Également leurs droits fondamentaux, issus des blocs de constitutionnalité listonienne ET pharoise doivent être respectés. Il en va de la responsabilité en première instance de la police et des tribunaux de la Commune d'Albigärk mais en seconde instance les citoyens peuvent se réclamer des lois pharoises et listoniennes pour défendre leurs droits.
  • En cas d'incompatibilité entre les-dites lois, la loi de la Commune d'Albigärk prévaut sur les autres.
  • Un processus d'harmonisation juridique au niveau des blocs de constitutionnalité sera à réaliser afin d'actualiser l'ancienne constitution albienne avec la nouvelle constitution pharoise.

Close n°4 : Le traité de défense
  • Le Saint Empire Platan de Listonia et la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale annoncent leur collaboration afin de défendre leur souveraineté territoriale, leurs intérêts économiques et politiques ainsi que celle des peuples historiques de la région dans le Détroit et les mers du Nord.
  • Les deux entités nommées ci-dessus s'engagent donc à une partielle mutualisation de leurs forces militaires dans la région du Détroit dont les détails seront précisés ci-après.
  • Le Pharois Syndikaali se voit octroyer toute légitimité à défendre, exploiter et exercer sa souveraineté politique sur les eaux du Détroit.
  • Il en a également le devoir de protection des populations et de leurs intérêts et de l'application de leurs décisions démocratique dans la région.
  • En tant que défenseur de ces eaux, le Syndikaali, soutenu par l'Empire Listonien, a tout mandat pour appliquer la politique de défense qu'il jugera la plus adaptée à la situation et prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la paix et le respect des droits des citoyens pharois et nouvellement pharo-listoniens.
  • Il est le garant du statut de "ville libre" de la La Costa de Caparice/Caprice Coast et de celui de Commune d'Albigärk/Evora, indépendante et souveraine.
  • L'Empire Listonien, en délégant sa souveraineté et la défense de celle-ci dans la région, recevra en guise de soutien militaire de la part du Syndikaali l'armement suivant : deux corvettes, un porte hélicoptère, un transporteur de chaland, un sous-marin lance-missile, un dragueur de mine.
  • Cet armement participe à la mutualisation des forces de défense pharo-listoniennes dans le cadre de leur nouvel accord de soutien mutuel en mer du Nord et dans la région du Détroit.
  • Le nouvel équilibre entre ces deux puissances assurera la paix et participe à la pacification et la collaboration souhaitée par les deux Etats, dans le but assumé d'harmoniser les différences politiques dans la région qui nuisent à la cohabitation de ses peuples.
  • Enfin, l'armée pharoise s'engage à offrir son expertise à l'armée listonienne dans le cadre de l'appropriation du matériel cité ci-dessus, réaffirmant par la même occasion leur désir de constituer, pour la région des mer du Nord et du Détroit, une étroite collaboration militaire visant à défendre les droits souverains des deux entités constituées en close 2 et 3.
Jaïnas Cortès : Hum, c'est un bel accord. Vous savez jouer sur les mots. Mais il me semble assez complexe.
Elle écouta ce que Monsieur Manio venait de dire.
Jaïnas Cortès : AH ! Je comprends mieux ! En effet, c'est une excellente idée. Cela nous permettra de préserver notre dignité. Et notre réputation sera préservée. Nous ne voulons pas paraitre faible surtout devant certains pays.
Elle s'empara du second contrat. Avec la même précision, elle étudia chaque mot chaque phrase pour bien saisir le sens de chaque mot.


Compte rendu de la rencontre du 23/03/2006 à Pharot
Sur la question d'Albigärk/Evora et de l'avenir de la région :
Complément non rendu public

Le présent traité engage réciproquement le Saint Empire Platan de Listonia et la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale.

Close unique :
  • L'Empire Listonien renonce à tous ses droits et à toute sa souveraineté sur les régions d'Albigärk/Evora et de la La Costa de Caparice/Caprice Coast ainsi que sur leurs territoires maritimes.
  • Toute forme de pression politique ou militaire, directe ou indirecte, sur ces régions serait perçue comme une ingérence étrangère, motif de rupture unilatérale par le Pharois Syndikaali du Traité officiel ci-dessus et donnerait de fait toute latitude au Pharois Syndikaali pour se défendre face aux évènements, considérant l'Empire Listonien comme une menace militaire pour son territoire et ses intérêts.
  • L'Empire Listonien reconnait la souveraineté du Pharois Syndikaali sur la région du Détroit et ses droits souverains à en exercer contrôle dessus, y compris en en fermant l'accès militairement ou en l'utilisant à des fins de pression et de stratégie géopolitique internationale.
  • L'Empire Listonien et le Pharois Syndikaali s'engagent à se soutenir et se concerter mutuellement afin de faire triompher leurs intérêts dans la région, sous prétexte de défendre les populations pharo-listoniennes sur place, et de privilégier systématiquement la coopération mutuelle plutôt que la collaboration avec d'autres entités régionales ou extra-régionales, hostiles ou non-hostiles.
  • En cas de crise politique ou militaire, l'Empire Listonien et le Pharois Syndikaali s'engagent mutuellement à tenter de régler par la diplomatie tout conflit pouvant les opposer afin de préserver autant que faire se peut l'image à l'international d'une bonne entente politique.
Jaïnas Cortès : Hum, cet accord me parait équitable.
Êtes-vous contre Général Silva ?

Silva : Non !
Jaïnas Cortès : Très bien ! Nous acceptons.
En tant que représentante du peuple Listonien et par les pouvoir que mon été confère sa Majesté Ongro, je signe cet accord qui lie nos deux pays. Désormais, cet accord lie le Saint Empire Platan de Listonia et la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale.
b]Pays Signataire :[/b]: Empire Listonien
Date de la Signature :23/03/2006
Signature : Madame Jaïnas Cortès
Mainio semblait satisfait, Sakari plus prudent et Makku sirotait son thé où trempait ses longs poils de barbe.

Capitaine Ministre Mainio : Chers amis - puisque désormais nous pouvons sans hypocrisie nous qualifier comme tel - nous venons de faire le premier pas dans une nouvelle ère, indiscutablement.
Doyen Makku : Ou une nouvelle aire puisque nous parlons géographie.
Sakari pouffa.

Capitaine Ministre Mainio : Certes Makku, certes. Si vous voulez bien signer.
Pays Signataire : Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale
Date de la Signature : 23/03/2006
Signature : Doyen Pêcheur Makku
Capitaine ministre Mainio
Citoyen ministre Sakari

Capitaine Ministre Mainio : Bien tout me semble en ordre. Les prochains jours vont être éprouvants, soyez en sûr. Chacun de nos gouvernement va devoir jouer finement afin de faciliter la transition, il y a beaucoup à faire et de nombreuses questions encore en suspend. Nous allons devoir harmoniser nos administrations et l’octroie des double-nationalité promet bordel monstrueux, il faut s'y attendre. Sans compter la transition militaire au niveau du Détroit. Pour l'heure, je pense qu'une conférence de presse s'impose.
Après la signature du document, Madame Jaïnas Cortès souffla un petit peu. La pression était forte surtout pour une femme.
Mais elle n'en était pas moins déçu de devoir céder des territoires qui ont appartenu pendant longtemps à L'impératrice.
Il va sans dire que le Général Silva n'était pas ravi non plus de cette décision. Cependant, la situation actuelle à l'internationale obligée ces choix. La pression de certains acteurs nous pousse à devoir et à pouvoir nous défendre contre n'importe quel agresseur.

Puis soudains son homologue s'exclama :
Elle l'écouta attentivement.
Puis elle répondit :

Madame Jaïnas Cortès : En effet, nous vous considérons désormais comme des partenaires indispensable à la paix dans la région. Nous sommes ravis de pouvoir collaborer avec vous et nous espérons pouvoir bénéficier de votre soutien si cela devait être nécessaire.
Elle ne dit rien lorsque le Doyen Makku s'exclama.

Elle écouta ensuite le doyen.

Madame Jaïnas Cortès: Oui en effet, cela sera assez difficile pour nous de démanteler nos bases militaires dans la zone. En effet, nous devrons détruire de nombreux documents, détruire certaines installations, etc.
Notre gouvernement est à l'écoute de vos demandes et nous nous assurerons de l'application du contrat que nous venons de signer.
Concernant la double nationalité, je pense que cela relève de nos citoyens. Nous n'allons pas les forcés à le faire.
Très bien ! Nous vous suivons.
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