Opération Caramel Mou : lancement de la phase opérationnelle
Préambule :
L’opération nommée Caramel Mou est une opération clandestine visant à rattacher le Chandekolza à la Troisième République du Jashuria en le détachant définitivement de la tutelle de l’Empire Décolonial. Cette opération s’inscrit dans le programme humanitaire et militaire mené par le Jashuria dans la région de Jib-Outhi, où les pouvoirs locaux ont loué des bases militaires aux Jashuriens et à d’autres Etats en vue de procurer aux populations locales de l’aide alimentaire. L’objectif du Jashuria est d’acter définitivement la sortie du Chandekolza de l’Empire Décolonial, qui n’a rien géré depuis le début pour aider sa population et s’est contenté de regarder l’air de rien des pays tenter d’installer des silos de missiles ou de faire du trafic d’armes dans la région. Face à cette déstabilisation imminente, le Jashuria a pris les devants et mis au pas les pays récalcitrants, mettant en œuvre sa pression diplomatique pour que les pays se conforment au but premier de ces bases : l’aide humanitaire.
Forte d’un ancrage régional de plus en plus robuste et voyant ses projets humanitaires se concrétiser correctement, le Jashuria a mis en place la seconde phase de l’opération Caramel Mou. Cette opération vise à prendre délibérément le contrôle du Chandekolza et à le détacher de l’Empire Décolonial pour le rattacher à la République du Jashuria. Le tout, en évitant d’engager ses troupes dans une guerre. Cette logique de rattachement prend racine dans l’objectif caché du Jashuria de reconstituer progressivement les frontières (fantasmées ou non) de l’Empire Yahudharma à son apogée, en ramenant dans sa sphère d’influence tous les peuples apparentés aux Jashis, aux Muong ou aux Ourdous. Le Chandekolza, par son caractère jashuro-compatible et son histoire, est ciblé par le Jashuria dans ses projets d’élargissement de sa sphère d’influence.
Afin de justifier l’opération Caramel Mou, le Jashuria a mis en place ses réseaux d’aide humanitaire et sa base militaire dans la région. Pendant des mois, le Jashuria a affirmé sa mainmise sur la région en mettant au pas les Eurysiens qui entendaient peser sur le devenir du Chandekolza et transformer en pays en une base arrière pour livrer de l’armement à la Ramchourie. Le Jashuria a utilisé son influence pour repousser les Eurysiens dans leurs bases et se positionner comme le coordinateur des activités militaires dans la région. Justificatifs RP : - L’ensemble des RP envoyés dans les activités étrangères de l’Empire Décolonial
- 20 usines culturelles déployées au Chandekolza sur les trois provinces – posées le 24-0-2025
Opérations à engager :
- Reconnaissance militaire
- Récolte d’informations sensibles
- Propagande idéologique
- Corruption de politique
- Proposition de sécession
Note : le Jashuria n’engagera pas le processus de sécession tant que les missions précédentes n’auront pas été validées. Le pays joue avant tout la prudence et veille à ce que les choses se passent correctement. Le Jashuria n’est pas pressé et joue quasiment à domicile. Les personnalités chargées de veiller à ce que cette sécession soit effective préfèreront reculer pour mieux sauter et ainsi éviter de tout faire capoter.
Description des opérations
1-Reconnaissance militaire
Depuis son installation au Chandekolza dans la région de Jib-Outhi, l’armée jashurienne, appuyée par son aviation et sa marine, cartographie le territoire du Chandekolza et installe des avant-postes sur les points névralgiques du territoire. Le déploiement de la couverture radar depuis la base principale située sur les côtes, ainsi que l’appui fourni par les services auxiliaires de l’armée jashurienne, ont considérablement renforcé sa connaissance du territoire. De plus, les entrainements conjoints avec les recrues du Menkelt ont permis aux Jashuriens de mieux connaitre la géographie particulière de la région. En parallèle, les activités des humanitaires déployés dans la région aident les militaires jashuriens à cartographier les zones à risques, notamment celles soumises aux intempéries, véritables fléaux dans la région, à cause du manque d’infrastructures. L’opération de reconnaissance militaire permettra de savoir si les Jashuriens ont désormais une connaissance aiguisée du territoire du Chandekolza et maîtrisent son environnement.
Objectif de l’opération :
- Obtenir une maîtrise géographique complète du territoire
- Créer une couverture radar et satellitaire optimale
- Dénombrer les forces en présence et les bassins de population
- Installer des avant-postes bien protégés à des endroits stratégiques
Conséquences de l’opération :
- Réussite critique : En cas de réussiste critique, le Jashuria est parvenu non seulement à fiabiliser ses données de terrain, mais est capable d’étendre sa couverture radar pour ne rien laisser passer, même les appareils furtifs. Peu de zones géographiques échappent à son regard
- Réussite standard : En cas de réussite standard, le Jashuria parvient à obtenir des données fiables sur la géographie, les forces et les faiblesses du Chandekolza. Ses avant-postes sont bien installés et permettent de mailler correctement le territoire. Sa couverture radar est nickel et peu de choses lui échappent
- Echec standard : En cas d’échec standard, le Jashuria n’est pas encore parvenu à collecter suffisamment de renseignements pour avoir une vision fiable du territoire, la faute à des marécages compliqués à analyser, une géographie ingrate et probablement aux conditions climatiques compliquées. La couverture radar présente encore des trous que le pays s’emploie à combler.
- Echec critique : Les données recueillies sont totalement inexploitables et il faut tout recommencer. Le climat du Chandekolza fait foirer les équipements radars et les militaires ont beaucoup de mal à cartographier le territoire. Il faudra probablement beaucoup plus de temps pour rendre le réseau opérationnel. L’un des radars fixe s’est probablement effondré à cause d’un mouvement de terrain.
2- Récolte d’informations sensibles
La deuxième opération que les Jashuriens souhaitent mener sur le territoire chandekolzan est une récolte d’informations sensibles dans les villes de la région. La faiblesse des autorités locales crée un appel d’air pour les forces jashuriennes, qui y voient une opportunité pour dresser une cartographie des réseaux d’influence dans les parages, ainsi qu’un état des lieux des stocks d’armement du Chandekolza afin de les sécuriser dans un second temps. La récolte d’informations sensibles vise à établir un réseau d’informations et d’informateurs fiable sur l’ensemble du territoire. Pendant plusieurs mois, les Jashuriens vont repérer dans la population les profils les plus intéressants, analyser le fonctionnement des autorités locales et des réseaux de connivence, et repérer plus précisément les fils sur lesquels tirer pour parvenir à convaincre plus facilement la population qu’un rattachement au Jashuria est probablement la meilleure chose à faire. Cette récolte d’informations sensibles se fait via les militaires sur place, qui cartographient le terrain, mais aussi avec l’aide des humanitaires, directement en contact avec les pouvoirs publics du Chandekolza.
Objectif de l’opération :
- Créer une cartographie des réseaux de connivence et d’autorité entre les Chandekolzans pour savoir qui est sensible à quoi
- Découvrir les éventuelles ressources cachées sur lesquelles les Jashuriens pourraient s’appuyer : armement, matériel ,…
- Identifier de potentiels agents de terrain sur place, via l’aide humanitaire
- Connaître les réseaux clandestins, mafieux ou autres sur lesquels jouer
Conséquences de l’opération :
- Réussite critique : La Sérénité voit tout, entend tout. L’opération est couronnée de succès et les Jashuriens ont une connaissance étendue des réseaux chandekolzans, voire même, des influences étrangères. Elle sait qui sont les agents qu’elle pourra recruter dans un délais très court. Elle parvient à se rapprocher des mafias locales.
- Réussite standard : La Sérénité voit presque tout, entend presque tout. L’opération est couronnée de succès. Le Jashuria a une connaissance locale de l’ensemble des réseaux de connivence dans le pays, et des éventuels lieux où sont entreposées les armes. La Sérénité peut engager des agents, mais moins que sur une réussite critique. La Sérénité n’a pas de contact au sein des mafias locales.
- Echec standard : Le Chandekolza est trop peuplé et trop complexe pour parvenir à une récolte d’informations sensibles en si peu de temps. Le Jashuria ne peut pas établir un réseau d’informations suffisamment fiable pour obtenir des choses croustillantes. Cela prendra plus de temps.
- Echec critique : Non seulement l’opération est ajournée à cause de la complexité des réseaux chandekolzans, mais en plus, des agents jashuriens sont découverts alors qu’ils tentaient de contacter des locaux. Les agents de la Sérénité de sont enfuis, mais la police chandekolzane est désormais sur le qui-vive. Ou peut-être qu’un agent jashurien a énervé une mafia locale en mettant son nez là où il devait pas. .
3- Propagande idéologique
Le Chandekolza est densément peuplé et est le ventre mou de l’Empire Décolonial. La gabegie des pouvoirs publics, alliée à la faiblesse des pouvoirs en place et au climat d’insécurité alimentaire fait que le pays est complètement à la merci des puissances extérieures, l’Empire Anticolonial ne pouvant se protéger lui-même sans recourir à une aide extérieure. Le Jashuria, fort de ses renseignements de terrain et son repérage de cibles potentielles, va recruter activement des agents de terrain, bien implantés dans les relais locaux. A l’aide des humanitaires et des relais locaux, l’objectif est de procéder à une importante propagande idéologique vantant les mérites de l’aide apportée par le Jashuria, le seul pays qui agit véritablement pour le renouveau du Chandekolza dans la région. Pendant plusieurs mois, les Jashuriens vont communiquer sur les actions entreprises pour renforcer les infrastructures du Chandekolza, employant des entreprises de relations publiques et s’appuyant sur le travail des humanitaires, ainsi que des scientifiques de la base. L’enjeu pour le Jashuria est de montrer que son action est totalement et indubitablement positive, contrairement à celle des autorités de l’Empire Anticolonial, qui n’ont même pas bougé le petit doigt. Pendant plusieurs mois, les cabinets de relations publiques font saturer les chaines locales de nouvelles concernant l’aide humanitaire jashurienne et ses bienfaits. Pendant ce temps, les humanitaires du Jashuria vont continuer leur travail auprès des populations locales, afin de montrer la viabilité de cette aide.
Objectif de l’opération :
- Utiliser les réseaux en place pour promouvoir les bienfaits du Jashuria auprès de la population locale
- Utiliser les entreprises de relations publiques pour maximiser l’impact de cette propagande et convaincre la population
Conséquences de l’opération :
- Réussite critique : La propagande idéologique fonctionne si bien que les autorités locales et la population vont être particulièrement amicales avec les Jashuriens et les favoriser dans l’obtention des contrats, de permis, … Certains vont commencer à travailler en connivence avec les Jashuriens pour se dégager de l’Empire Anticolonial.
- Réussite standard : La propagande idéologique fonctionne. La population voit les Jashuriens d’un œil positif et voit en eux un peuple amical, qui a à cœur le développement du Chandekolza. Les missions jashuriennes dans la région sont facilitées par une opinion publique favorable.
- Echec standard : Les Chandekolzans sont totalement indifférents à la propagande idéologique des Jashuriens. Les opérations continuent, mais dans une indifférence générale.
- Echec critique : Les cabinets de relations publiques et les humanitaires foirent complètement la mission, probablement à cause de la promotion d’une opération (ex : une station d’épuration) catastrophique. L’opinion publique est agacée par les Jashuriens, qui doivent faire profil bas et amende honorable auprès des autorités locales pour calmer le jeu.
4- Corruption de politique
Une fois cette propagande politique effectuée et les réseaux d’informateurs correctement établis, le Jashuria débutera une nouvelle phase de son opération en recrutant parmi les autorités locales les politiciens les plus en vue qui partagent l’idée que le Jashuria devrait être de plus en plus présent dans la région, voire même aux commandes de la région. Les politiciens et les responsables des hautes autorités ciblés comme jashuro-compatibles seront approchés par les cabinets de conseil et la Sérénité afin de mettre en place des campagnes politiques visant à retourner l’opinion publique en faveur du Jashuria et à structurer des partis politiques locaux promouvant un rapprochement politique avec le pays, pour le bien du Chandekolza. L’objectif est de placer à la tête de la région et dans les postes les plus importants des gens favorables aux opinions jashuriennes, ou neutres en la matière, et de faire taire lentement les oppositions qui viseraient à faire passer le Jashuria pour une puissance n’ayant pas les intérêts du Chandekolza à cœur. La population du Chandekolza étant composée en grande partie d’ethnies proches de celle des Jashis et de Muong, la compatibilité est jugée favorable et permet de faciliter le processus d’acceptation, ce qui ne serait pas le cas avec d’autres régions ou d’autres colonies. Les Jashuriens s’assureront en parallèle de contrôler les différents rouages de l’administration, en remplaçant progressivement les récalcitrants par des gens acquis à leur cause. L’enjeu est de subvertir suffisamment les administrations locales pour que rien ne se fasse sans l’aval d’une personne affiliée aux Jashuriens. La principale cible des Jashuriens est avant tout le représentant du Chandekolza au sein du pouvoir législatif de l’Empire Anticolonial.
Objectif de l’opération :
- Corrompre des politiciens et des officiels hauts placés au sein du Chandekolza
- Créer un parti pro-jashurien désireux de rattacher le Chandekolza au pays.
- Infiltrer l’administration et les processus décisionnels pour faire en sorte que ce soit le Jashuria qui tire les ficelles
Conséquences de l’opération :
- Réussite critique : Des politiciens de haut rang sont désormais favorables aux Jashuriens et un parti politique local se monte pour favoriser une coopération plus poussée avec les Jashuriens. Ce parti critique l’inaction de l’Empire Anticolonial et sert les intérêts du Jashuria avec un grand nombre de soutien. L’emprise jashurienne sur l’administration locale est complète et pérenne.
- Réussite standard : Des politiciens se montrent favorables aux Jashuriens et un parti politique local favorable aux Jashuriens est monté. Son nombre de soutien est pour l’instant modeste, mais croît lentement avec le temps. L’emprise jashurienne sur l’administration est notable, mais pas encore totale.
- Echec standard : Les politiciens sont peu sensibles aux promesses des Jashuriens et se contentent de les ignorer. Le contrôle de l’administration n’est pas encore suffisant pour que le Jashuria puisse la piloter en sous-main. Un parti local favorable aux Jashuriens est monté, mais est clairement en manque de soutiens et marginal (ex : un parti rural, isolé du reste de la métropole de Jib Outhi).
- Echec critique : Les Jashuriens ne parviennent pas à s’assurer du contrôle de l’administration et pire encore, un parti local se monte … contre eux !
5- Proposition de sécession
Une fois l’ensemble du Chandekolza dominé par les Jashuriens, ces derniers activeront leurs réseaux pour faire en sorte que le Chandekolza se retire de l’Empire Anticolonial, via l’utilisation d’une clause du Traité de la Nouvelle-Kintan garantissant l’indépendance des membres de l’ancienne ligue. L’organisation d’un référendum pour parvenir à cette résolution portée par le représentant législatif du Chandekolza sera privilégiée afin d’asseoir le processus sur une légitimité populaire. Une fois cette étape franchie, le Chandekolza proposera à l’Empire Anticolonial de se retirer des accords de la Nouvelle-Kintan et de prendre son indépendance face à un empire qui n’a jamais eu aucun souci de leur bien-être. Une fois ce processus de sécession achevé, les Jashuriens proposeront un rattachement du Chandekolza comme nouvel Etat fédéré de la Troisième République du Jashuria, parachevant la récupération des provinces du Chandekolza dans l’escarcelle jashurienne. Afin de prévenir toute tentative de putsch et d’éviter que les choses ne dégénèrent, la flotte jashurienne, l’armée de terre ainsi que l’aviation seront déployées dans la région afin de s’assurer d’une transition pacifique vers un nouveau système politique.
Objectif de l’opération
- Victoire des pro-jashuriens lors des élections locales
- Organisation d’un référendum sur la question chandekolzane dans les provinces
- Proposition de sécession au parlement législatif de l’Empire Anticolonial
- Sécession effective du Chandekolza et rattachement au Jashuria
Conséquences de l’opération :
- Réussite critique : Les choses se passent admirablement bien. Les pro-jashuriens obtiennent une victoire écrasante aux élections et n’ont aucun mal à faire porter leur voix au sein de l’Empire Anticolonial. La sécession est vue comme une conséquence logique … et le rattachement au Jashuria comme allant de soi.
- Réussite standard : Les pro-jashuriens parviennent à imposer leur agenda en étant en majorité et gagnent un référendum pour la sécession. La sécession est actée par le Chandekolza via l’utilisation du Traité de la Nouvelle-Kintan. Le rattachement au Jashuria se fait tranquillement, sur une période de plusieurs mois de négociations.
- Echec standard : Les pro-jashuriens ne parviennent pas à imposer leur agenda. Bien que présents dans l’arène politique, ils doivent batailler avec les autres factions pendant des mois s’ils veulent pouvoir vaincre aux prochaines élections et utiliser la motion du Traité de la Nouvelle-Kintan. La sécession est encore loin, mais les bases sont là.
- Echec critique : Les pro-jashuriens échouent totalement aux élections locales et aucun référendum n’est fait. Les Jashuriens revoient leur copie tandis que le parti pro-jashurien est absorbé par d’autres factions politiques ou accusé de sédition.
Résultats escomptés de l’opération Caramel Mou :
- Rattachement du Chandekolza à la Troisième République du Jashuria
- Maintien des bases militaires étrangères sur le sol chandekolzan pendant une durée limitée
- Intégration progressive de la population en mettant le territoire aux standards jashuriens en matière de développement rural et urbain