05/06/2015
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Congrès de Novigrad - Août 2006

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congres.nov
Vue sur la forteresse Léopold.


L’ambition gouvernementale du moment était la finalité d’une détermination novigradienne à peser sur la scène internationale. Depuis près d’une quarantaine d’années, l’État novigradien avait fait de gros efforts pour acter la libéralisation du pays. C’est dans ce contexte que le Chancelier Antov avait ouvert la voie à un projet d’envergure dans une lettre diplomatique à l’intention de plusieurs des grandes puissances capitalistes à travers le monde. Ce congrès sous haute tension alors même que la menace socialiste s’intensifiait de jours en jours devait tenir la promesse de l’émergence d’une nouvelle force pour l’humanité et dans l’intérêt d’une globalisation des affaires commerciales.

S’étendant de part et d’autre du fleuve bayrön, ce fleuve de plus de 2 500km qui traverse le continent Eurysien à l’Est. La ville de Novigrad C.F était une mégapole de près de treize millions d’habitants qui s’était construite autour de l’embouchure du fleuve ainsi que du littoral leucitaléen. Véritable épicentre de la civilisation hellénique novirienne, la ville était l’une des plus anciennes du continent. Son architecture contrastait fortement en fonction des quartiers, tandis que le centre-ville illustrait le faste historique de la monarchie slave qui s’était épanouie ici pendant près d’un millénaire, le centre d’affaire quant à lui était le symbole de la modernisation du pays sous l’ère capitaliste, enfin les abords de la ville rappelaient aisément l’époque soviétique qui s’était terminée seulement une cinquantaine d’années auparavant.

En ce jour de première importance pour l’avenir des relations internationales, la ville était en ébullition. La cité était quadrillée par un impressionnant dispositif policier et militaire, l’ensemble des forces vives du pays étaient mobilisées afin non seulement d’assurer un niveau de sécurité maximum mais aussi dans l’objectif de démontrer la puissance militaire naissante qu’était désormais le Novigrad. De son côté, l’aéroport international de Novigrad C.F était mis à disposition des délégations étrangères qui avaient été conviées au congrès. Un bataillon de la garde d’honneur ainsi qu’un orchestre de l’armée fédérale s’occupaient d’ailleurs de l’accueil des dignitaires étrangers en jouant systématiquement l’hymne nationale du pays d’origine de chacune des délégations arrivantes qui prenaient ensuite une limousine en direction du lieu d’accueil de la rencontre.

Dominant le fleuve, la forteresse de Léopold était un édifice impressionnant qui rappelait l’ancienne puissance eurysienne que représentait la nation, il suffisait alors d’un seul regard pour comprendre l’étendue de la richesse que détenaient autrefois les Grands-Princes de Novigrad. Aujourd’hui ce monument du patrimoine servait de salle de conférence pour les grandes occasions comme celle qui allait venir. Ce jour-là, le fleuron de la presse internationale était présente aux abords de l’ancienne forteresse princière. Les curieux s’amassaient contre les barricades contrôlées activement sous l’œil avisé des forces fédérales venues en nombre pour l’occasion. C’était sans aucun doute, un événement de première importance pour la nation novigradienne. De ce fait, un bataillon entier d’assistants, d’hôtesses, de fonctionnaires et d’agents fédéraux se mobilisaient afin de mettre en œuvre l’organisation massive qu’impliquait un tel événement. Aujourd’hui les principales puissances mondiales se rencontraient à l’aube d’un accord qui s’annonçait historique, l’administration fédérale avait donc placée la barre très haute en allouant un budget exceptionnel pour l’organisation du congrès.

Tandis que l’impressionnant cortège de limousines défilait à l’entrée de la forteresse, les invités étaient immédiatement pris en charge par les services diplomatiques. Dans un premier temps, les hauts-dignitaires rejoignaient un salon d’attente privatif où des hôtesses se rendaient disponibles pour servir des plats traditionnels de la haute gastronomie novigradienne. Après près d’une vingtaine de minutes, les délégations étaient conduites auprès des journalistes pour l’habituelle séance photo. Ce n’est qu’après ce processus que les diplomates furent installés sur le lieu où allait finalement se dérouler la rencontre diplomatique. Située sur une petite terrasse qui offrait un exceptionnel panorama sur la ville en contrebas, le lieu de la rencontre tenait toutes ses promesses. Une table d’envergure était installée pour l’occasion, bien évidemment le nom des représentants était présent sur toutes les places afin que le protocole soit respecté dans son ensemble. La rencontre était sur le point de démarrer, le Chancelier attendait l’arrivée des dernières délégations.
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“Novigrad au mois d'août, ce n’est toujours pas aussi ensoleillé qu’Aserjuco en janvier” avait lancé Martha Fulton à un collaborateur de cabinet, tandis qu’elle avait ouvert le mail valant ordre de mission pour débuter cette nouvelle représentation diplomatique dans l’un des continents les plus meurtris au monde. Mais si la chaleur du climat de Novigrad pouvait faire pâlir celle qui serait une nouvelle fois et à n’en pas douter la doyenne du congrès, l’objet même de la rencontre redonna vie à ce faciès que de nombreux diplomates avaient déjà pris pour habitude de caractériser comme impassible. Pour son arrivée au congrès, Martha s’était faite accompagnée du Général d'armée Caïtano Lossada une figure militaire emblématique de la libération du Varanya, qui avait également pour lui d’être commandant des forces expéditionnaires pour la zone d’opération orientale. Deux “gueules” comme on aimait les qualifier dans la classe politique alguarena, pour aborder un congrès à la thématique ambitieuse, portée par la volonté de démultiplier les routes commerciales et d’engager chaque nation présente dans un schéma vertueux au service d’une économie partagée. Si l’ouverture de routes commerciales était profitable à chacun, la Fédération d’Alguarena avait toutefois quelques intentions inavouables à faire valoir devant le congrès.

PENSÉES OFFICIELLES DE L'ALGUARENA

  • Développement des relations diplomatiques bilatérales entre les États participants, pour écarter l’usage du hardpower et favoriser les canaux de communication interétats.
  • Pacification du théâtre eurysien pour une reprise durable de l’activité commerciale sur place, grâce à la normalisation des échanges entre États membres et l’intégration de nouveaux partenaires eurysiens. L’objectif final étant de développer des routes commerciales mondiales sécurisées.
  • Introduire des membres de la possible Fédération interétatique à la Charte Internationale Belt, qui prévoit notamment l’adoption d’une monnaie internationale, dite l’Ecobelt. Ceci à la condition de provoquer l’adhésion des autres états signataires de la Charte, tels que la Saint-Marquise ou le Yuhanaca.
  • Création d’une agence intergouvernementale, chargée d’opérer sur des territoires étrangers hostiles et/ou en proie à d’importants troubles, nuisibles auprès du commerce international (RP collectif dont les points d’influence obtenus sur un état cible, seraient mutualisés en vue d’organiser des opérations clandestines communes).

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C'était une première pour les Provinces-Unies, dont le gouvernement fédéral, malgré des dissenssions internes au sujet de la doctrine ultra-protectionniste et unilatérle Lofoten First, s'était enthousiasmé pour le congrès initié par la République Fédérale du Novigrad.
Pour plusieurs raisons, ce pays eurysien possédait un statut tout spécial aux yeux du département d'état fédéral des affaires étrangères, spécialement car il était bien l'une des rares nations au sein de ce continent instable et marqué par des régimes autoritaires ou fort éloigné de toute bienveillance à l'égard de leurs population, à trouver grâce et écho auprès du cabinet de la chancellerie Lofotène. Et ce n'était guère surprenant au vu des nombreux points communs et valeurs que partageaient le peuple Lofotène et Novigradien, à savoir la démocratie pour commencer et bien entendu des modèles de société basé sur les libertés fondamentales et le libre-échange.

Certes le commerce mondialisé comportait son lot d'avantages et d’inconvénient, mais sur la balance des bénéfices par rapport aux risques, l'avantage était dans le camp de démocraties libérales.
La deuxième raison, plus terre et à terre, était d'ordre stratégique, avoir un allié de valeur en Eurysie dont les questions sécuritaires et politiques convergeaient était un bien si précieux et rare, qu'il fallait non seulement entretenir mais cultiver cette relations privilégiée que les Lofotens voulaient développer au-delà des plans initiaux élaborés par l'Etat-Major de la nation la plus septentrionale du monde.

richarnixon
Et quel meilleur signe d'engagement et de bonne volonté que l'envoi d'une délégation formée par la fine fleur, certains diront même l'avant-garde de la Chancelière Olfgarson, que l'on surnommait les Loups du Cabinet :
Jean De la Forge, l'indéfectible et loyal Conseiller au Commerce, ami intime de la chancelière, l'un de ses plus fervents partisans, chantre inébranlable du capitalisme, grand ordonnateur de la politique économie libérale. Ses mesures, certaines considérées comme brutales ont permis la multiplication par deux du PIB par habitant, la réduction du chomâge ayant conduit au plein emploi, un niveau inédit depuis les vingts dernières années.

magdalenaarmstrong
Magdalena Armstrong, la Général de Division d'Infanterie, membre de l'état-major, aide de camp du Sky-Marshall, Trygve Røyneland, dont on soupçonne fortement l'influence dans les décisions stratégiques. Son nom a été plusieurs fois associé aux grandes opérations d'envergure qui ont eu lieu dernièrement. Femme de poigne au caractère bien trempé, elle est le visage "humain" de l'armée, en tant que porte-parole officiel du Département d'Etat Fédéral à la Défense. Son parcours exemplaire au sein de l'armée en a fait une figure très populaire aux yeux de l'opinion publique, notamment parce qu'elle a vécu dans un milieu défavorisé, orpheline très tôt, issue de l'immigration, elle a gravit les échelons à la seule force de ses compétences et de ses talents.

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Et enfin Markus Finnigan vient compléter ce trio, l'emblématique Chief Officer du FSD n'est plus à présenter, il est à l'origine de la plupart des opérations et interventions du Lofoten à l'étranger. On lui doit les interventions à Kotios, en Damanie, et plus récemment à Jadis. Véritable éminence grise, pragmatique, patient, froid et calculateur, il est l'exemple même du serviteur de l'état, œuvrant dans l'ombre pour les intérêts du pays, au sens politique très développé, indépendamment du pouvoir politique en place. Une capacité d'adaptation qui lui a valu d'obtenir la confiance de nombreux gouvernements successifs, de tout bord. Ses manœuvres en coulisses se heurtaient d'ailleurs assez régulièrement aux ambitions et au plans alambiqués de l'armée fédérale, toujours plus prompte et encline à des opérations musclées et à agir frontalement, tandis que Finnigan, plus subtil, préférait largement parvenir à ses fins par des moyens détournés en évitant tant que possible la confrontation directe. Il est l'un des premiers à avoir anticipé et alerté sur les menaces impérialistes pharoises et leur main mise sur les pays "fragiles" et "influençables" d'Eurysie. La honteuse annexion d'Albigärk lui avait donné raison.

C'est lui par ailleurs qui avait convaincu la Chancelière de soumettre Jadis à un embargo non officiel pour faire plier l'Empire Listonien lors de la crise segrenaise.

Toujours est il que ce Triumvirat aux positions bien affirmées, découvrit non sans une certaine forme d'éblouissement la Forteresse de Leopold de la capitale novigradienne. Un bâtiment plein de majesté, qui mériterait davantage l'appellation Palais par ailleurs que celle de Forteresse, tant l'ouvrage défensif avait été modifié au fil des siècles et des avancées techniques.Son architecture, très différente de ce que l'on pouvait rencontrer dans le nord de l'Aleucie, semblait évoquer assez étrangement les anciens temples et maisons de bois dédiées aux anciens cultes des dieux nordiques. Mais cela n'était pas si insensé que cela car après tout, les Lofotens étaient des descendants de Maktois, eux mêmes issus des premiers peuples eurysiens. Il y a plus de 1000 ans, il est fort à parier que leurs ancêtres communs commerçaient déjà entre eux. Cette pensée effleura Markus Finnigan, et il s'en amusa.
Comme à son habitude, il demeura silencieux, pensif, toujours en retrait. Il aimait observer les réactions et interactions entre les gens, faire des déductions, et élaborer des stratégies d'approche différenciées lorsqu'il estimait avoir réuni assez d'informations sur ses interlocuteurs.
Aussi le Triumvirat s'était accordé pour que M. Jean de La Forge, d'un naturel affable, et pus facilement abordable, soit la voix officielle de la délégation Lofotène.
D'ailleurs tous saluèrent les officiels de Novigrad, remerciant chaleureusement leurs hôtes pour leur accueil, ainsi que les diplomates invités qui étaient déjà là. Et notamment la délégation alguarenaise, du continent voisin du leur, avec lesquels ils entretenaient de très bon rapports commerciaux, et auprès desquels ils s'étaient rapprochés au sein de la Ligue Méridionale, suite à la fermeture du Détroit du Pharot, qui avait mis à mal les lignes maritimes des Provinces-Unies, et conduit à une déportation des flux commerciaux vers les noeuds et hubs de Paltoterra et plus généralement vers les Mers de l'hémisphère - sud.

M. Jean de la Forge soumis également les désidératas des Provinces-Unies :

Provinces-Unies du Lofoten a écrit :Notre nation, les Provinces-Unies du Lofoten, et son peuple, par la voix du gouvernement fédéral démocratiquement élu représenté par l'honorable Chancelière Fédérale Mme Sigrid Olfgarson, se félicite de l'ouverture du Congrès de Novigrad et de la volonté des pays unis par des valeurs de prospérité commune à oeuvrer et travailler ensemble à l'édification d'un monde meilleur. Ainsi, voici les points que le Lofoten souhaiterait ardemment développer au sein de ce congrès :

1. La promotion du libre-échange et du commerce, par la simplification des formalités administratives et l'abaissement des tarifs douaniers.
2. De fait, les pays qui s'engageraient dans une telle union promettraient de privilégier les appels d'offres de leurs partenaires, en ouvrant leurs marchés publics à une saine et profitable libre concurrence. Liés par les intérêts économiques réciproques, cela nous empêchera d'entre en conflit les uns contre les autres.
3. Le respect des libertés fondamentales sont une condition sin equa none à l'établissement d'une prospérité stable, aussi les notions de démocratie, de liberté d'entreprendre, de respect du droit du travail et de la dignité humaine, devront être un socle de valeurs communes. Nous entendons ici dans le sens strict du terme
et non au sens dévoyé de l'égalité imposée par la coercition comme dans ces pays soit-disant libertaires, que l'on devrait au contraire qualifier de liberticides.
4. La sécurité est l'autre pilier fondamental des points 1, 2 et 3. Sans elle, c'est le chaos, sans elle, c'est la brutalité francisquienne, c'est le capharnaüm kah-tanais, c'est le banditisme pharois, c'est l'agressivité listonienne . Aussi la mise en commun de moyens et de dispositifs pour sécuriser et contrevenir aux opérations de déstabilisation ou d'entrave au libre commerce est essentielle. Une force de dissuasion, une force de frappe telle que même les plus puissantes armées ou marines de ce monde réfléchiront à 2 fois avant de s'attaquer à un convoi ou menacer nos positions.

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flag.nov


Position officielle de Novigrad :


• Il est dans l’intérêt du gouvernement fédéral de poser les bases d’un futur accord global de libre-échange entre les nations capitalistes surtout depuis la mise en place d’une politique d’internationalisation de son économie.

• Selon les experts novigradiens, une harmonisation des procédures administratives et douanières permettrait d’importantes économies pour les pays concernés.

• La participation de l’état novigradien au traçage de routes commerciales maritimes communes pourraient lui permettre d’orienter le commerce mondial vers le golfe eurafaréen.

• Un récent rapport de l’Etat-Major Novigradien indique que si les relations internationales ne se développent pas rapidement, le risque de conflit eurysien généralisé augmenterait considérablement. Novigrad souhaite donc construire une alliance solide entre les nations commerçantes afin de rééquilibrer le rapport des forces à l’international.

• Le Chancelier Antov est favorable à la création d’une agence supranationale afin de faciliter le dialogue entre les nations représentées.

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flag.jash


Position officielle de la Troisième République du Jashuria :


• Il est dans l’intérêt du gouvernement du Jashuria de poser les bases d’un futur accord global de libre-échange entre les nations capitalistes et surtout de développer les plateformes logistiques afin d’intensifier les flux de marchandises dans le monde. Une gestion commune des plateformes logistiques permettra non seulement de doper l’économie mondiale mais aussi de rapprocher les pays partenaires, qui seront d’autant plus intéressés à travailler ensemble.

• Les Jashuriens souhaitent opérer une simplification des démarches administratives relatives aux investissements dans les pays participant au congrès de Novigrad. Le pays pense que ces simplifications seront de nature à développer plus facilement des stratégies d’investissement sur le long terme.

• Les Jashuriens souhaitent finaliser les partenariats scientifiques et éducatifs entre les pays participant au congrès de Novigrad. Bien que ce sujet ne fasse pas parti de la thématique du congrès, il convient de dire qu’il est toujours bon de pouvoir nouer toujours plus loin les liens entre les communautés scientifiques

• La création de routes commerciales communes est importante pour le Jashuria, notamment si ces routes commerciales passent par le Grand Canal. Le Jashuria souhaite pouvoir agir comme l’acteur principal du commerce au Nazum. Etant une grande puissance diplomatique, économique et militaire, le pays compte sur sa crédibilité pour faire pencher la balance en sa faveur sur les réseaux commerciaux nazumis.

• L’émergence de l’Alliance Socialiste, de l’Empire Listonien et des Ligues Nord-Eurysiennes sont des points qui préoccupent le Jashuria depuis quelques mois. Etant le seul acteur stable du Nazum avec l’exclave du Kah, le Jashuria sait qu’il ne peut actuellement compter sur des alliés de poids dans le continent. Le pays cherche donc du soutien et des partenaires par-delà les océans.

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Fortuna.exe

Position Officielle de la Sérénissime République de Fortuna

• Le libre échange étant le sang même de la Sérénissime, il est dans son intérêt de promouvoir le placement de fondations allant dans le sens d'accords globalisés permettant d'intensifier les flux et de rationaliser ces derniers. Cela passe notamment par un effort coordonné massif afin de développer à une échelle encore jamais vue les infrastructures requises à une tel vision du futur.

• Dans le cadre de l'établissement d'accords et afin de participer au processus mentionné ci-dessus de rationalisation, harmoniser ou tout du moins simplifier les procédures administratives de nature à entraver durablement les échanges et le négoce. Au delà de ça, le sujet des taxes douanières devrait être évoqué et celles ci revues à la baisse afin d'encourager plus encore les flux commerciaux du libre échange.

• La promotion de l'usage et du développement de routes commerciales majeures favorisés afin que les flux et ceux les incarnant ne soient point livrés aux aléas des conflits et des troubles qui infestent certaines régions du monde et perturbent le cour naturel du négoce. Dans cette optique, la promotion du statut du Triangle d'or impliquant Canossa de Paltoterra & les deux archipels d'îles fortuéennes à l'ouest de l'Afarée en tant que "Hub" de passage semble tout indiqué.

• La notion même de "Coprospérité" doit être mise en avant une fois de plus et implique le développement de relations normalisés cordiales et plus encore entre différents acteurs dans le but clairement affirmer d'établir une entente visant à faire fructifier les processus de croissance et d'échanges en favorisant le dialogue et la persuasion plutôt que l'usage de la force et les diktats.

• Le Statu Quo étant une notion chère aux yeux de la Sérénissime et se voyant menacé depuis plusieurs front par différents acteurs mondiaux depuis quelques mois désormais, la République Fortunéenne voit son inquiétude monter en flèche quand à ceci. De ce fait elle se verrait favorable à l'établissement d'accords plus poussés afin d'élever une épée de Damoclès apte à s'abattre contre d'éventuels fauteurs de troubles reconnus à l'avenir, ce afin de préserver la stabilité et les intérêts de coprospérité de tous et toutes.

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Sortit d’un profond état de léthargie depuis l’an 2000, cela faisait bien longtemps que le Reinaume d’Aumérine n’avait pas renouer de la sorte avec la communauté internationale. Six années ont passé sans qu’aucun accord concret n’ait pu aboutir jusqu’à présent, malgré de vaines tentatives tout à fait louables. Il en résulte alors comme conclusion que le monde n’y était sans doute pas véritablement préparé, certains Etats résolument encore trop méfiants et préférant adopter un mode de vie autarcique vis-à-vis du reste de la communauté, pour ne pas dire même franchement protectionniste ou isolationniste… Pourtant, dans la pénombre de certains continents, des alliances plus ou moins nébuleuses et inquiétantes se formaient lentement, presque pernicieusement, et un monde multipolaire semblait aujourd’hui nettement se profiler à l’horizon. Le commerce mondial s’en trouvait maintenant bouleversé et perturbé en certains points chauds du globe et il devenait donc urgent d’agir. D’où les principaux leitmotivs mis en avant par la Fédération du Novigrad, éponyme de la ville hôte où se tint la rencontre avec plusieurs représentations étrangères dont celle de l’Aumérine.
Ainsi prévalent les intérêts aumérinois en faveur de :

  • De la création d’une organisation mondiale pour le commerce
  • De la création d’un droit du commerce international
  • Du libre-échange et de la liberté de circulation des navires de guerre comme marchands
  • De l’organisation des garde-côtes contre les trafics illicites et les actes de piraterie
  • De l’ouverture de nouvelles voies commerciales avec de nouveaux partenaires
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Confédération Impériale du Yuhanaca

Position Officielle de la Confédération Impériale du Yuhanaca

• Le commerce étant la base historique de la Confédération Impériale, celle ci se positionne en faveur du libre échange et de la sécurisation des routes commerciales.

• Afin de faciliter le commerce et l'échange, la confédération impériale se positionne en faveur d'une standardisation des démarches administratives et douanières au sein des état signataire de l'accord. La Confédération Impériale du Yuhanaca souhaiterait également abordé le sujet des taxes douanières, proposant la mise en place d'une union douanière entre les membres du traité.

• Toujours afin de faciliter les échanges commerciaux et le libre échange, la Confédération Impériale du Yuhanaca propose l’harmonisation des normes sanitaires et sécuritaires des produits alimentaires et manufacturés afin de permettre l'augmentation des échanges entre les pays membres de l'accord.

• La Confédération Impériale du Yuhanaca souhaite également que des liens profonds soit tissés entre les peuples signataires du traité. Afin de se faire, la Confédération souhaite la mise en place de facilitation à la circulation des personnes. Elle souhaite plus particulièrement la mise en place de programme d'échange scolaire et universitaire ainsi que la mise en place de projet scientifique de grande ampleurs grâce à la coopération des équipes scientifiques des différents signataires.

• La Confédération Impériale du Yuhanaca souhaiterait également intégrer à ce traité un aspect militaire, par la mise en place d'une alliance défensive entre ses membres, face à la montée des tensions mondiales et des menaces sur tout les continents.

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Drapeau du Banairah

Position officielle du Banairah

Le Banairah est depuis plusieurs siècles une nation marchande échangeant savoir et richesses dans tout l'est afaréen. Si le Banairah vit d'une forte identité propre, son histoire s'est teinté de bien d'apports négatifs comme positifs de l'extérieur. Le congrès de Novigrad est donc une occasion pour le pays de profiter de la complémentarité des autres états participants et de fonder l'économie de demain qui par une croissance vigoureuse donnera aux générations présentes et futures les moyens de leurs ambitions. Une optimisation capitalistique peut s'avérer risquée mais peut rapporter beaucoup à l'état et à ses régions qui auront des moyens supplémentaires pour entretenir des services publics efficaces et denses, des centres universitaires de recherche ou encore insuffler un dynamisme régional dont profitera pleinement le Banairah. Idéalement placé dans l'Est Afaréen, ses territoires souverains donnent accès à la mer leucitalée, pont entre l'Afarée, l'Eurysie du Sud et le Nazum, ses territoires insulaires en fermant l'accès. Des échanges commerciaux plus denses apporteront des capitaux supplémentaires aux régions côtières et centres industriels de l'arrière-pays grâce au réseau d'infrastructures du pays. Ainsi le Banairah se positionne :
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  • pour une organisation sous forme de congrès des nations participantes laissant librement, place aux débats afin de définir au mieux les objectifs d'une coprospérité entre ses états-membres.
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  • pour une sécurisation coordonnée des routes maritimes utilisées par les navires commerciaux des états-membres, défendues par les marines des états-membres dans leurs plus proches régions. Les navires ne seront affectés que temporairement aux flottes de l'organisation et resteront sous le commandement des états-membres qui se coordonneront, ceci afin de conserver le plus de latitude pour chacun des membres.

  • pour l'ouverture et l'entretien de relations diplomatiques cordiales entre les états-membres.

  • pour l'harmonisation des protocoles en mer afin de faciliter le trafic maritime et prévenir d'éventuels accidents

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    drapeau




    Par la volonté de la Présidente d'ouvrir davantage la République de Saint-Marquise à l'international, le Congrès qui se tient dans la Capitale de la République Fédérale du Novigrad était une aubaine pour entretenir des relations diplomatique plus que favorables.
    Pour cela, Saint-Marquise avait quand même une position officielle pour cette conférence internationale :


    Position Officielle de la République de Saint-Marquise

    • La République de Saint-Marquise est favorable pour un libre-échange avec des nations qui le souhaiteraient.

    • Pour favoriser l'entrée de citoyens étrangers, la République de Saint-Marquise est prête à les accueillir comme il se doit.

    • Étant cocréatrice avec l'Alguarena de la monnaie internationale, l'Ecobelt (Eß), la République de Saint-Marquise maintient l'application de cette monnaie pour le commerce mondiale. Mais pour les nations qui ne sont pas membres à l'Ecobelt, l'échange commercial pourra être effectuée dans la monnaie locale.

    • Pour le trafic maritime entre l'Aleucie et l'Eurysie, la République de Saint-Marquise serait favorable pour une sécurité préventive afin d'éviter des incidents diplomatiques.

    • Pour terminer, en ce qu'il concerne une possibilité d'alliance militaire, la République de Saint-Marquise pourrait être favorable mais restera néanmoins en retrait car Saint-Marquise a une politique de neutralité, instauré en 1941, envers tout conflits, la République sera en guise de soutien moral.

    sceau national
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    Après plusieurs heures de délibérations, les représentants des différents états invités finirent par se mettre d’accord sur un traité. L’équipe de juristes au service du Chancelier Antov suivirent les débats et mirent au point la proposition de traité relatif à la création d’une nouvelle organisation internationale. C'était le départ d'une nouvelle aventure pour la communauté capitaliste mondiale.
    Traité de Novigrad
    Charte de l'Organisation des Nations Commerçantes


    Préambule.

    Art 1 - Le présent traité officialise la création d’une organisation de droit international qui portera le nom de « Organisation des Nations Commerçantes ».
    Art 2 - L’ONC promeut une volonté internationale à sauvegarder la liberté des peuples, fondés sur les principes de la démocratie, des libertés individuelles et du libre-commerce global.
    Art 3 – Les États signataires s’engagent à respecter l’idéologie inhérente aux principes fondateurs de l’organisation.

    Chapitre I – De la présidence de l’organisation.

    Art 4 – L’ONC est animée par une présidence élective ouverte aux états-membres.
    Art 5 – Le mandat de présidence est en date d’une année complète après l’élection.
    Art 6 – Le titulaire de la présidence s’engage à orienter les aspirations de l’organisation dans le respect de la souveraineté des états-membres.
    Art 7 – Le titulaire de la présidence dispose d’un vote double lors des séances de l’assemblée générale, du conseil de sécurité ou du conseil économique. Dans le cas d’une égalité totale, il départage les scrutins.

    Chapitre II – Du statut des états-membres.

    Art 8 – Tout état signataire est membre de plein droit de l’organisation, il peut donc exercer sa représentation sans limitation et voter lors des séances.
    Art 9 – Les membres-fondateurs sont les états ayant participés au congrès de Novigrad, ils disposent des mêmes droits que les membres simples mais profitent d’un droit de véto lors des votes du Conseil de Sécurité.
    Art 10 – Les observateurs sont des états qui ne sont pas entièrement membres de l’organisation. Ils peuvent participer aux séances mais ne disposent pas du droit de vote. Cette situation est généralement temporaire en vue d’une future adhésion à l’organisation.

    Chapitre III – De l’admission au sein de l’organisation.

    Art 11 – Tout état souverain partageant l’idéologie de l’organisation peut candidater à un siège d’état-membre.
    Art 12 – La présidence de l’organisation est en charge d’accueillir puis d’examiner les candidatures avant de soumettre celles-ci à un vote interne concluant à la majorité.
    Art 13 – En cas de lenteur dans l’admission de la candidature ou pour toute autre raison, le candidat peut soumettre à la présidence une requête afin d’obtenir le statut d’observateur.

    Chapitre IV – Des comités internes.

    Art 14 – L’Assemblée Générale est convocable par la présidence, cette séance extraordinaire peut avoir deux fonctions : modifier le présent traité (vote à l’unanimité) ou exclure un membre (vote à la majorité).
    Art 15 – Le Conseil de Sécurité se réunit afin de discuter des différentes situations géopolitiques auxquels l’organisation peut faire face. Le conseil peut décider ou non d’une intervention militaire commune au nom de l’organisation.
    Art 16 – Le Conseil Economique se réunit afin de mette en œuvre le projet de globalisation du commerce international à travers des opérations commerciales communes ou encore la mise en place des routes commerciales.

    Chapitre V – De la coopération défensive interne.

    Art 17 – La signature de ce traité implique un pacte de non-agression complet entre les états-membres.
    Art 18 – Les états-membres s’engagent à mettre en œuvre une coopération militaro-navale sous leur commandement propre dans l’objectif du maintien de la paix dans le monde.
    Art 19 – Les états-membres s’engagent à mettre en place des partenariats entre les différentes agences de renseignements nationales.


    Signature :

    Par la présente, Moi, Alexandrov Logan Antov, Chancelier de Novigrad, engage la nation novigradienne avec la signature de ce traité, au nom du Gouvernement fédéral.
    186
    "Je soussigné Nantipat Sisrati, Premier Ministre de la Troisième République du Jashuria, s'engage à respecter la charte écrite ci-dessus et à tout mettre en oeuvre pour son application pleine et entière."
    110
    Je, soussigné Isabelle Deprey, Présidente de la République, engage Saint-Marquise à signé ce présent Traité.

    sceau national
    163
    Je, soussigné Saroud Al'Tenhè, Khasser de la République Directe du Banairah, engage mon pays à signer ce présent traité, au nom du ministère des Affaires Extérieures et du peuple banairais.
    163
    Je soussigné, le trés honorable Hendrix Warner, Premier ministre du Reinaume d'Aumérine, avoir lu et approuvé l'ensemble des termes du présent Traité avant d'y apposer sa propre signature.
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