Pour le Trône d'Akibayo, diriger les media, du moins ce qui en fait (pâle) figure en cette société en retard de plusieurs décennies en matière d'échanges d'informations, rend possible la crédibilisation du mythe du prophète que constitue l'Empereur chargé de répandre la voix du Dieu des Cieux régnant sur l'Empire Xin. Elle lui permet de justifier sa politique extrémiste et son autoritarisme grandissant, montrant à quel point la modernité du régime -car il s'agit là d'un argument clé avancé par ses sbires- propulse le Tahoku vers un avenir radieux et plein de promesses.
Cependant, l'administration impériale peine à faire valoir sa légitimité et à projeter sa puissance exécutive dans les territoires reculés du pays : tracts, journeaux clandestins et livres imprimés dans les sous-sols de villes perdues dans les mains de rebelles locales circulent impunément à travers les vallées.
En voici quelques-uns, parfois arrêtés par la censure, perdus parmi les articles de la presse officielle de l'état, dont vous trouverez également quelques impressions ça et là.