21/02/2015
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đŸŸ ATLAS | Atlas mondial des boissons

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Atlas mondial des boissons


La prĂ©sente thĂ©matique propose de dĂ©couvrir les habitudes de consommation de boissons pays par pays. Les cartes et les donnĂ©es qui sont prĂ©sentĂ©es sont libres d'utilisation, et peuvent ĂȘtre mobilisĂ©es dans le RP. Elles reflĂštent les rĂ©ponses donnĂ©es au questionnaire.
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đŸ„› Carte du monde du lait
2007

Carte mondiale du lait
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La consommation mĂ©diane de produits laitiers s’élĂšve Ă  116.1 kg par personne par an en 2007, avec des valeurs comprises entre 415 kg/personne/an pour le Vinheimur et 5 kg/personne/an pour le Spaoya.

Un marchĂ© mondial dominĂ© par l’Eurysie centrale mais concurrencĂ© par l’émergence de laits vĂ©gĂ©taux
DeuxiĂšme plus grand consommateur de produits laitiers (400 kg/personne), le Pharois Syndikaali mĂšne la tĂȘte d’un marchĂ© important Ă©galement composĂ© du Norstalkian, du Genevier, du Vogimska et plus au sud, de Novigrad, avec une prĂ©dominance pour le lait de brebis et de chĂšvre, Ă  l’exception du Genevier, qui est majoritairement portĂ© sur le lait de vache. C’est d’ailleurs au Genevier qu’on trouve une proportion non nĂ©gligeable (plus d’un dixiĂšme de la population) intolĂ©rante au lactose, alors mĂȘme que le lait de vache en contient plus que les autres.

Mais ce marchĂ© est toutefois concurrencĂ© par les laits vĂ©gĂ©taux, dans un contexte de considĂ©ration de plus en plus grande pour l’environnement et le bien-ĂȘtre animal. À Novigrad, ils peinent encore Ă  se faire une place du fait d’une offre insuffisante et sont mĂȘme inconnus au Vogimska et en Lutharovie (ce dernier pays n’étant pas une Ă©conomie de marchĂ©).


Un Océan haluléen hostile aux laits animaux
Les pays qui bordent l’OcĂ©an halulĂ©en, Ă  savoir l’Izcalie, le Grand Kah, le Jashuria, le Spaoya et le YukraĂŻstan sont globalement des marchĂ©s peu propices au lait, sans doute aussi parce qu’ils sont aussi marquĂ©s par une forte intolĂ©rance au lactose, culminant Ă  85 % de la population au Jashuria. Naturellement, le marchĂ© des laits vĂ©gĂ©taux y est en expansion, quand ils ne font pas partie intĂ©grante, depuis des siĂšcles, Ă  la cuisine traditionnelle. C’est notamment vrai au Grand Kah (laits d’amande, de soja, de noix
) et au Spaoya (lait de coco). De maniĂšre moins traditionnelle, des alternatives sont dĂ©veloppĂ©es, au profit notamment de l’intĂ©rĂȘt du pays pour les cultures OGM.

Pour des raisons sans doute climatiques, le YufraĂŻstan est un cas Ă  part et ne dĂ©veloppe aucun lait vĂ©gĂ©tal. La consommation de laits (en particulier de chameaux) y reste relativement importante, mais paradoxalement, la population est intolĂ©rante, Ă  prĂšs d’un tiers de la population, au lactose. Cela peut s’expliquer par le faible taux de lactose du lait de chamelle, par rapport au lait de vache.


L’Eurysie occidentale de moins en moins tolĂ©rante au lactose
Certains s’amusent Ă  rappeler que l’amour du lait au Magermelk se lit jusqu’à travers le nom du pays mais prĂšs d’un Maguerrois sur dix est aujourd’hui intolĂ©rant au lactose, un chiffre plus Ă©levĂ© encore que son voisin lambroisien (14 %). Si les Eurysiens restent les plus grands consommateurs de produits laitiers, ils privilĂ©gient les laits de vache Ă  l’Occident contrairement aux Eurysiens orientaux. En revanche, la consommation reste trĂšs importante au Canta, avec 310 kg/personne, et une relative faible intolĂ©rance (3 % environ).
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đŸ· Carte du monde des alcools đŸș
2007

Carte mondiale des alcools
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La consommation mĂ©diane d’alcools s’élĂšve Ă  14 litres par personne par an en 2007, avec des valeurs comprises entre 50 L/personne/an pour le Lofoten et 2.6 L/personne/an pour le YufraĂŻstan.

Le Lofoten, l’empire de la soif
Un pays se dĂ©marque Ă  lui seul de cette analyse : le Lofoten, avec ses 50 litres engloutis par personne par an, fait en effet figure d’exception. C’est le seul pays Ă©tudiĂ© qui boit plus de 5 litres de vin, de biĂšre et de spiritueux (dont le fameux Fjellbekk, liqueur Ă  base d’écorces et de racines de racine, et d’autres plantes). Le pays fait face Ă  un phĂ©nomĂšne d’alcoolisme grave et grandissant, et les agences de santĂ© locales qui mĂšnent des campagnes paraissent bien dĂ©munies face Ă  l’ampleur du flĂ©au. Et pour cause, il est difficile de rĂ©guler la consommation d’alcool dans un pays oĂč chacun peut s’improviser brasseur, chez soi.

Part inhĂ©rente Ă  la culture lofotĂšne, l’alcool est Ă©galement aurĂ©olĂ© comme Ă©tant l’alcool des champions, des guerriers nordiques venus conquĂ©rir ces terres septentrionales. La consommation est telle au Lofoten qu’un individu moyen consommerait l’équivalent d’un gramme d’alcool dans le sang chaque jour de l’annĂ©e. Sans doute que cette consommation Ă©talĂ©e sur l’annĂ©e Ă©vite au peuple lofotĂšne de sombrer dans des comas Ă©thyliques permanents mais c’est un dĂ©sastre de santĂ© publique. Le voisin saint-marquois semble relativement Ă©pargnĂ© jusqu’à prĂ©sent.


Le vin plus consommé que la biÚre mais moins répandu
Parmi les pays Ă©tudiĂ©s, le vin est en moyenne plus consommĂ© que la biĂšre mais cette consommation reste trĂšs localisĂ©e : des pays fortement imprĂ©gnĂ©s par la culture chrĂ©tienne, comme la Terra Sanctitatis, le Magermelk et Novigrad privilĂ©gient fortement le vin. Si les vins de Novigrad et de Canta sont particuliĂšrement rĂ©putĂ©s, ils s’exportent encore difficilement dans les pays non-viticoles et encore, les pays producteurs de vins sont plutĂŽt chauvins en la matiĂšre, voire protectionnistes.

La biĂšre est plus dĂ©mocratisĂ©e, sa consommation plus Ă©tendue aux quatre coins du monde, et s’impose comme le produit de la mondialisation, si bien le Jahsuria est lui-mĂȘme devenu un producteur, Ă  son Ă©chelle. Le Vogimska est un marchĂ© intĂ©ressant pour les brasseurs internationaux, la demande en biĂšre y est forte et l’offre insuffisante.


Les Eglises Australes Unies et l’Eurysie orientale, places fortes des liqueurs et spiritueux
Une consommation valorisĂ©e mais une production faiblarde pour rĂ©pondre Ă  la demande. S’il est peu probable que les spĂ©cialitĂ©s locales Ă  bases d’algues trouvent des dĂ©bouchĂ©s Ă  l’exportation, le pays est en revanche friand d’alcools forts puisque les Glissois engloutissent 18.28 litres de liqueurs et de spiritueux par personne par an, loin devant la Lutharovie, le pays de la vodka.

Le marchĂ© est-eurysien est d’ailleurs trĂšs demandeur d’alcools forts, avec une exception notable du Nortstalkian, pays par ailleurs plus abstinent que ses voisins. De mĂȘme, plus Ă  l’est, le Vogimska semble se dĂ©tourner un peu de l’alcool de pomme de terre, si cher dans cette rĂ©gion du monde, au profit d’autres spiritueux artisanaux et du vin Kozkava.


Jashuria, Grand Kah, Izcalie, Yufraïstan, Terra Sanctitatis : les « pays secs »
Enfin, certains pays sont dits secs, car peu consommateurs d’alcool, c’est-Ă -dire Ă  hauteur de 5 litres par personne et moins. En Izcalie, l’alcool est concurrencĂ© par d’autres substances de convivialitĂ© comme le cannabis et Ă  l’instar du Grand Kah, elle a Ă©tĂ© imprĂ©gnĂ©e de politiques hygiĂ©nistes. Les deux pays sont d’ailleurs principalement des producteurs d’alcools destinĂ©s Ă  l’exportation, le marchĂ© intĂ©rieur est plutĂŽt atone.

Le Jashuria et le YufraĂŻstan, quant Ă  eux, dĂ©considĂšrent l’ébriĂ©tĂ©. L’alcool est dans ces deux pays consommĂ© lors d’occasions formelles, avec de grandes exigences sociales de maĂźtrise de soi. L’alcool est d’ailleurs associĂ© au YufraĂŻstan Ă  une certaine bourgeoisie.
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đŸ” Carte du monde du thĂ© et du cafĂ© ☕
2007

Carte mondiale du thé et du café
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Le continent aleucio-paltoterran acquis au café... sauf le Grand Kah
VoilĂ  une boisson qui se consomme dans les deux pĂŽles, du Lofoten aux E.A.U. Saint-Marquise est d’ailleurs rĂ©putĂ© pour ĂȘtre, de loin, le plus grand consommateur en engloutissant prĂšs de 25 kg par an. Chez son voisin, le Lofoten, c’est mĂȘme la boisson la plus consommĂ©e aprĂšs l’eau, Ă  tous les moments de la journĂ©e ou durant les hivers rigoureux selon la tradition du SkollenjkaĂ«nkoffee. Parmi les autres consommateurs, on notera l’Izcalie, qui est Ă©galement producteur, tout comme le Vinheimur, dans la Colonie du Caliama.

À l’inverse, malgrĂ© des latitudes favorables Ă  sa production et sa consommation bon marchĂ©, le thĂ© est prĂ©fĂ©rĂ© au Grand Kah, oĂč il est indissociable des moments de sociabilitĂ©. La consommation de cafĂ© reste modeste aux Eglises Australes Unies, oĂč l’on prĂ©fĂšre trĂšs lĂ©gĂšrement le thĂ© (avec un indice de prĂ©fĂ©rence de -11.33). Les us et coutumes kah-lantais semblent s’ĂȘtre exportĂ©s jusque dans ces terres australes.


L’Eurysie de la thĂ©iĂšre et l’Eurysie de la cafetiĂšre
Les principaux consommateurs de thĂ© se trouvent en Eurysie, en premier lieu en Terra Sanctitatis, mais Ă©galement en Lutharovie et au Vogimska. La Lutharovie tranche ainsi avec ses voisins, si bien que sa frontiĂšre avec le Genevier est Ă©galement une frontiĂšre thĂ©/cafĂ©. Assez paradoxalement, et malgrĂ© leur voisinage, les Genevois connaissent peu le thĂ©. Le thĂ© n’a pas non plus la cote au Pharois Syndikaali, oĂč l’on prĂ©fĂšre le cafĂ©, le meilleur alliĂ© contre les gueules de bois en mer. MĂȘme constat sous le soleil novigradien, oĂč malgrĂ© son arrivĂ©e tardif sur le marchĂ© local, le cafĂ© jouit d’une notoriĂ©tĂ©, en particulier auprĂšs de sa jeune clientĂšle.

Jashuria, Yufraïstan et Althaj : les autres bastions du thé
La situation est paradoxale au Jashuria : le thĂ© est certes une institution mais les Jashuriens en consomment moins que la mĂ©diane mondiale. Signe d’une bonne Ă©ducation, la consommation de thĂ© est encore, en effet, un marqueur Ă©litiste, ce qui explique pourquoi il est tout Ă  la fois apprĂ©ciĂ© et relativement peu consommĂ©. La consommation est nĂ©anmoins plus courante en Althaj (prĂšs de 4 kg par personne et par an), oĂč il est beaucoup plus dĂ©mocratisĂ© et gĂ©nĂ©ralement accompagnĂ© de feuilles de menthe ou d’épices
 mais jamais de sucre ! Mais lĂ  aussi, la concurrence avec le cafĂ© gagne en fĂ©rocitĂ©, dans un contexte de l’ouverture du pays Ă  l’international. En YufraĂŻstan aussi – mais dans une moindre mesure – l’on prĂ©fĂšre le thĂ© au cafĂ©, Ă  la diffĂ©rence que le cafĂ© est pour l’essentiel produit localement.
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