Albigärk, vue de nuit.
Deux siècles après leur désunion lors de la guerre civile de 1830, ces entités pourtant si proches rouvraient le dialogue dans une ère désormais plus moderne et apaisée. Alors que leurs langues étaient si semblables et leurs cultures si proches, la fracture qui séparait le Royaume Nordique Genevois , le Royaume-Uni de Norstalkian, la République Démocratique Fédérale de Finnevalta, la Commune d'Albigärk et le Pharois Syndikaali parassait de plus en plus artificielle à de nombreux observateurs de la vie politique.
D'autres, plus méfiants, pointaient à juste titre des disparités de mœurs et de traditions que deux cents ans avaient exacerbé, sans parler d'un rapport de force économique et militaire déséquilibré.
N'empêche, il aurait été idiot de ne pas tenter quelque chose.
En bout de table, grattant négligemment le crâne du Roi Nemo II, Souverain d'Albigärk, le Capitaine Ministre Mainio ouvrait la séance.
Mainio : « Beaucoup de choses ont été discutées en amont et mises à l’ordre du jour, si bien qu’il nous appartient désormais de les négocier et de les ratifier, je vous en rappelle la liste :
- Constitution d'une Union Albienne reposant sur quatre piliers :
- Le libre marché intérieur
- La libre circulation des êtres humains et des capitaux
- Un pacte défensif étendu à la presqu'île albienne, au Royaume Genevois ainsi qu'aux possessions finnevaltaise et pharoises dans le grand nord
- La mutualisation et la centralisation des universités de sciences humaines et d'arts généraux à Albigärk
La parole est à vous. Y a-t-il des points que vous souhaiteriez préciser ou éventuellement ajouter ? J'avais pour ma part pensé que dans le cadre de ce pacte défensif, nous pourrions éventuellement harmoniser nos services militaires pour ceux qui l'ont obligatoire, si l'idée vous intéresse je peux développer, le ministre de la défense, le Citoyen Sakari m'a demandé de vous faire passer un dossier sur la question. Je pense également que la centralisation universitaire pourrait être l'occasion d'une adhésion de groupe au Projet Universitas qui nous tient particulièrement à coeur. Je pense enfin que toutes ces réformes n'iront pas sans la création d'une nationalité albienne, sorte de super nationalité qui sans harmoniser nos législation, permettra au moins de distinguer les citoyens de l'Union, des autres. »