03/08/2013
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La grande conférence d'Albi

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Albigärk, vue de nuit.



Le 22 février 2007 devait se tenir à Albigärk, ancienne capitale du désormais disparu Royaume d'Albi, une réunion aux ambitions exceptionnelles dans l'histoire du XXIème siècle. Les représentants des cinq nations historiquement albienne s'étaient ce jour-là réunis à l'Hôtel de Ville afin d'y discuter de l'avenir de la région.

Deux siècles après leur désunion lors de la guerre civile de 1830, ces entités pourtant si proches rouvraient le dialogue dans une ère désormais plus moderne et apaisée. Alors que leurs langues étaient si semblables et leurs cultures si proches, la fracture qui séparait le Royaume Nordique Genevois , le Royaume-Uni de Norstalkian, la République Démocratique Fédérale de Finnevalta, la Commune d'Albigärk et le Pharois Syndikaali parassait de plus en plus artificielle à de nombreux observateurs de la vie politique.
D'autres, plus méfiants, pointaient à juste titre des disparités de mœurs et de traditions que deux cents ans avaient exacerbé, sans parler d'un rapport de force économique et militaire déséquilibré.

N'empêche, il aurait été idiot de ne pas tenter quelque chose.


En bout de table, grattant négligemment le crâne du Roi Nemo II, Souverain d'Albigärk, le Capitaine Ministre Mainio ouvrait la séance.


Mainio : « Chers homologues, je vous remercie de votre présence en ces lieux chargés d'histoire. J’ai reçu mandat du gouvernement pharois pour mener les négociations en son nom et suis donc ravis voir réunis autour de cette table chaque représentant de nos nations, autrefois sœurs, peut-être demain également ? »

Mainio : « Beaucoup de choses ont été discutées en amont et mises à l’ordre du jour, si bien qu’il nous appartient désormais de les négocier et de les ratifier, je vous en rappelle la liste :

  • Constitution d'une Union Albienne reposant sur quatre piliers :
  • Le libre marché intérieur
  • La libre circulation des êtres humains et des capitaux
  • Un pacte défensif étendu à la presqu'île albienne, au Royaume Genevois ainsi qu'aux possessions finnevaltaise et pharoises dans le grand nord
  • La mutualisation et la centralisation des universités de sciences humaines et d'arts généraux à Albigärk

La parole est à vous. Y a-t-il des points que vous souhaiteriez préciser ou éventuellement ajouter ? J'avais pour ma part pensé que dans le cadre de ce pacte défensif, nous pourrions éventuellement harmoniser nos services militaires pour ceux qui l'ont obligatoire, si l'idée vous intéresse je peux développer, le ministre de la défense, le Citoyen Sakari m'a demandé de vous faire passer un dossier sur la question. Je pense également que la centralisation universitaire pourrait être l'occasion d'une adhésion de groupe au Projet Universitas qui nous tient particulièrement à coeur. Je pense enfin que toutes ces réformes n'iront pas sans la création d'une nationalité albienne, sorte de super nationalité qui sans harmoniser nos législation, permettra au moins de distinguer les citoyens de l'Union, des autres. »
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Gabrielle Køterdam, Première ministre de Sa Majesté Harøld IV



Gabrielle se tenait à l’autre bout de la table d’un air souriante comme à son habitude, elle écouta attentivement les paroles du capitaine ministre avant de se retourner vers le Roi Nemeo II. Elle le salua rapidement d’un net geste de la tête avant de se resocialiser sur son homologue. Elle nota attentivement l’ordre du jour avant qu’un agent du premier ministère norstalkien s’approche avec une multitude de dossiers.
Elle ouvrit alors une pochette avec placarder dessus « Union albienne »: elle prit alors un document avant de laisser paraître un sourire. »

Gabrielle Køterdam : « Bon, commençons par cette constitution que je vais vous présenter tout de suite. Celle-ci est simple mais efficace, l’Union Albienne doit bien constituer !

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Gabrielle Køterdam : « Après avoir mené une étude approfondie je propose que: le Parlement soit à Albigärk ainsi que la cours de justice, le Conseil Albien à Paasilinna, la commission Albienne à Enarteklaï, la Banque Albienne à Krövnenborg et le conseil de l’union Albienne à Pharot.

La jeune femme observa alors ces homologues, elle tourna alors la tête suite aux aboiements du Roi Nemeo II.

Gabrielle Køterdam : « Il semblerait que Sa Majesté soit convaincue ! »

Celui-ci se remit à aboyer avec des yeux pétillant de bonheur.
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Attentif, le Capitaine écouta l'exposé de son homologue Norstalkienne avant de lever une main pour demander la parole.

Mainio : « Votre proposition, madame Køterdam, est particulièrement ambitieuse, et donc louable car enfin l'audace mérite d'être valorisée pour elle-même. Néanmoins plusieurs questions se posent à propos de votre projet institutionnel, la première d'entre-elles étant la hiérarchie juridique : il me semble que les constitutions nationales doivent demeurer au dessus des lois albiennes, ou bien qu'au minimum un droit de véto doive être accordé à chacun d'entre nous. Il y a des harmonies bénéfiques au plus grand nombre et d'autres qui n'apporteront qu'une homogénéisation toxique. Après tout c'est dans la diversité que se trouve notre force collective, tout comme à l'époque révolutionnaire chacun a pu trouver dans chaque territoire respectif des vues politiques correspondant à ses aspirations profondes. »

Il désigne le schéma.

Mainio : « A cela j'ajoute que cette politique monétaire commune demanderait assurément d'être débattue, je crois pour ma part qu'elle n'est pas souhaitable. C'est nous priver de leviers d'action que de vouloir niveler le cours monétaire d'économies radicalement différentes. »
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Gabrielle Køterdam, Première ministre de Sa Majesté Harøld IV



Gabrielle Køterdam : En ce qui concerne la banque, il est vrai qu’elle est peu utile, donc nous la supprimerons. Toutefois la cours de justice est importante car seule cette instance sera apte à juger de possibles fautes faites par l’un de nous.
Elle ne prendra nullement la place des justices internes de chacun des états membre.

Gabrielle Køterdam : Le droit de veto quand à lui est bien entendu appliqué et applicable et celle-ci sera bien entendu réutilisable dans un cadre défini par la législation.
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"drapeau"
Roppe Kottia, un des 5 élus du ministère des affaires étrangères.



Roppe, assit à cette table écouta attentivement les propos de ses homologues Pharois et Norstalkien.
Après avoir laissé poliment s'exprimer ces comparses, il décida de se lever pour prendre la parole.



Roppe Kottia :"Bonsoir ! Je souhaite commencer en vous remerciant de nous avoir conviées à cette conférence historique, comme vous le savez, notre peuple est très attaché à son histoire, c'est pourquoi nous sommes honorés de votre proposition Capitaine Ministre Mainio."



Roppe Kottia :"Dans un premier temps, la constitution nous paraît convenable, pour autant, nous sommes pour garder la souveraineté monétaire de notre pays pour pouvoir contrôler notre économie, en gérant les taux d'intérêt directeur de notre banque centrale, je vous rappelle. Dans un second temps, nous allons lancer un projet de construction d'un bâtiment qui pourra ainsi accueillir le conseil Albien comme convenu."



Roppe Kottia :"De surcroît, nous aimerions obtenir des précisions au niveau du deuxième point concernant le libre marché extérieur. Tous les marchés seront libres ou seulement certains ? Le libre-échange, est-il égal à l'implantation de nos entreprises dans nos différents territoires respectifs ? Concernant le pacte défensif, l'harmonisation de nos services militaires est selon nous indispensable au bon fonctionnement de ce pacte. Nos armées doivent apprendre à combattre ensemble notamment, car je note des divergences de ce point de vue là. Malgré cela, dans notre pays, le service militaire n'est pas obligatoire, mais est sur la base du volontariat, il sera de même quand cette mesure sera mise en place.



Roppe Kottia :"Nos étudiants seraient sûrement honorés de rejoindre votre projet universitas si prestigieux, avec une telle renommée mon cher Capitaine. La mobilisation des connaissances est un enjeu essentiel pour le bon fonctionnement de cette alliance, et ne peut qu'être bénéfique qu'en tout à chacun. Pour conclure, je vous remercie une fois de plus de nous faire confiance, cette potentielle alliance permettra de construire de bonnes relations entre nos différents pays, aujourd'hui réunit par l'histoire, et je l'espère, à titre personnel, à terme de pouvoir rattraper notre retard en terme de développement. Luotamme sinuun ! On compte sur vous !



Il s'assit, grand sourire aux lèvres, avec le sentiment d'un accomplissement de la mission qui lui avait été donner.
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Avec une jovialité visible, le Capitaine Mainio hocha la tête aux propos de ses homologues.

Mainio : « Je vous remercie pour vos mots monsieur Kottia et votre pertinence, en effet il reste des points de détails à préciser. A commencer par cette histoire de marché intérieur, je pense, mais arrêtez moi si je me trompe, que nous avons tout à gagner à agrandir au maximum le nombre de consommateurs et de travailleurs à l'intérieur de nos cercles d'influence. La concurrence jouera ensuite son rôle : chacun se spécialisera dans ses propres domaines d'expertise. Soyons clair, je ne suis pas un libéral forcené et mon parti non plus, j'ai à coeur la préservation des intérêts des travailleurs et le volet social du Syndikaali n'est pas négligeable, mais rien ne nous empêche d'harmoniser nos minimas sociaux car enfin nous n'allons pas nous mener une guerre commerciale ! Au mieux Albi représente quelques quarante millions de citoyens, c'est à peine la taille d'un grand pays, il n'est pas question de nous battre à coup de cinq millions ici contre dix là... je pense que la collaboration et la discussion sont fondamentals. D'ailleurs, plus de travailleurs, c'est aussi plus de poids pour les syndicats, personne ne dirai le contraire. »

D'un geste il feuillette dans ses dossiers.

Mainio : « En ce qui concerne le service militaire il est de deux années obligatoires au Pharois. Nos jeunes gens le passent sur les navires écoles pour découvrir le monde et apprendre les bases de la navigation. Je pourrai très bien demander la construction d'une troisième frégate si besoin afin d'accueillir des volontaires. Après tout autant que notre industrie lourde soit utilisé à bon escient. »
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M. Kottia, pensif, sorti un dossier de son sac. Il l'ouvrit et le lit dans sa tête pendant plusieurs minutes. Il fit attendre tout le monde dans un silence de cathédrale, quand soudain, il se leva de nouveau pour prendre la parole.



Roppe Kottia :"Capitaine Mainio, vos propos sont fort intéressants et peuvent porter à débat. De tradition interventionniste, notre Etat est plutôt retissant à l'idée de libéraliser, privatiser le marché des produits de première nécessité."



Mr Kottia se saisit de son dossier, et commença la lecture de ses "produits dits de premières nécessités".



Roppe Kottia :"Nous ne souhaitons pas que ses différents produits ou services soit soumis aux lois du marché, qu'ils restent sous la tutelle de l'état pour contrôler les prix et qu'ils restent abordable même en cas de crise :
    - l'électricité
    - l'eau
    - les médias
    - les routes et les autoroutes internes au Finnevalta
    - Ainsi que les services médicaux.


Néanmoins, nous sommes ouverts à toute discussion concernant ce sujet, et de plus, pour tous les autres marchés, une collaboration Albienne est, en effet, essentiel, et pourrait contrebalancer notre retard démographique comme vous l'avez si bien dit ! Je me permets de rajouter que notre pays repose essentiellement sur l'agriculture, et surtout au niveau de l'aquaculture, cela pourrait donc devenir notre "spécialité" dans cette future alliance."



Roppe Kottia :"En ce qui concerne le service militaire, nous sommes sur la même longueur d'ondes tous les deux Capitaine Mainio."




Roppe Kottia :"Nous avons une autre question concernant la libre circulation des êtres humains et des capitaux. Une telle mesure inclut ainsi l'ouverture de nos frontières internes et le renforcement de nos frontières externes ? La création d'une nationalité Albienne, est-elle vraiment envisageable ? Si oui, comment l'obtient-on ?"
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Hanna Volnask
Hanna Volnask, première ministre genevoise


L’avion genevois venait à peine d’atterrir qu’on dirigea Hanna Volnask vers le lieu de la rencontre diplomatique. Bien qu'habituée à se rendre sur ces terres, elle était toujours surprise lorsqu’elle voyageait dans cette ville chargée d'histoire. L'ambiance étant différente qu'au Genevier, elle appréciait se rendre sur la terre de ces ancêtres.
Enthousiaste, elle avait toujours espéré resserrer les liens entre les différents états anciennement réunis sous le Royaume d'Albi. Pour sa dernière année de manda, elle espère pouvoir assister à la naissance d'une Union Albienne où chaque pays sera invité à soumettre ses préoccupations et intérêts.

Anna Volnask salua ces camarades et s'assit à la table. C'est alors qu'elle prit la parole :


Anna Volnask: "Chers homologues, je tiens avant tout à féliciter l'initiative du Capitaine Ministre Mainio de nous avoir réuni autour de cette table. Il est temps pour nos nations de sortir de cet isolement et nous rapprocher.

Tout d'abord, la constitution proposée par le Norstalkien semble tout à fait acceptable et correspond à ce que nous avions pensé. Le Genevier est prêt à accueillir la commission Albienne au sein de sa capitale dans laquelle sera construit un bâtiment spécifique pour la commission. Néanmoins, nous partageons les points de vue du Pharois Syndicaali et du Finnevalta sur le projet d'une politique monétaire commune. Nous nous opposons à cette politique risquée et qui s'avèrerait contre-productive.
Concernant le projet Universitas, il est certain qu'une centralisation universitaire serait fortement bénéfique pour les jeunes genevois, nous soutenons pleinement une adhésion commune au projet.

Nous soutenons aussi un pacte défensif basé sur le principe de la « défense collective ». Autrement dit, si l'un des pays de l'union est attaqué, alors tous les pays de l'union sont attaqués.
Nous vous suivons également sur l'harmonisation du service militaire. Sachez qu'un service militaire d'une année est obligatoire pour les genevois entre les 18 ans et 25 ans de la personne.

Enfin, la libre circulation des êtres humains et des capitaux est un aspect essentiel. Elle permettra aux citoyens de l'union ou aux entreprises d'effectuer des opérations financières, selon les mêmes conditions, dans tous les Etats membres de l'union. Cela est du fait très important à nos yeux !"

Elle s'assit, satisfaite de la tournure de la réunion et en accord sur la majorité des propositions discutées pour l'union.
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Gabrielle Køterdam, Première ministre de Sa Majesté Harøld IV



Gabrielle fronça doucement les sourcils, elle prit une profonde inspiration puis s’élança de nouveau dans la conversation.

Gabrielle Køterdam : « Je ne suis pas sûr de comprendre vos craintes sur la politique budgétaire commune. Sachez que je ne propose ni monnaie obligatoire pour chacun des pays membres ni une mise en commun des revenus de chacun. Je propose seulement que chaque pays applique une politique économique commune avec l’extérieur pour faciliter les échanges communs. »

Gabrielle Køterdam : « En ce qui concerne l’armement et la sécurité, pour ma part je propose l’obligation d’acheter en plus de la commande 1 ou 2 canons anti-aériens. Cela est peu mais nous possédons grâce au Pharois l’une des marines les plus fortes du monde. Aucun homme ne peut débarquer sur Albi sans franchir la mer sauf les parachutistes et dans ce cas-là DCA nous sera utile. »
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Roppe Kottia : Chère première ministre, en quoi consisterait concrètement une "politique économique commune". Faites nous part du fond de votre pensée, cela me paraît intéressant...
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Silencieux, le Capitaine Mainio prenait des notes à chaque intervention, se faisant plus discret à présent afin de ne pas monopoliser la parole. L'Union Albienne ne pourrait se réaliser que dans la collaboration de chacun de ses membres, si l'un d'eux venait à prendre le pas sur les autres, tout le projet risquait de s'écrouler dans l’œuf.

Mainio : « Pour rebondir tout d'abord sur votre intervention, monsieur Kottia, nous sommes en apparence face à un conflit de modèles, mais à bien y regarder je ne vois pas là un problème insoluble, simplement une question de degrés et de secteurs. Quelle part de nos économies doit elle être mutualisée dans un marché commun, et quelle part doit rester souveraine, c'est la question qu'il nous faut régler ici. »

Il hoche la tête, les mains jointes, concentré.

Mainio : « Il y a toutefois un facteur à prendre en compte : un secteur privé fort sur un marché de quarante millions d'habitants est parfois plus efficace qu'un secteur public tout aussi fort, mais sur un marché moindre. De sorte qu'un simple calcul comptable ne nous donne pas une perspective satisfaisante quant à nos intérêts stratégiques. Pour le dire autrement, à l'heure actuelle il est difficile de savoir si maintenir un secteur public hors du marché ne reviendra pas à le condamner in fine, écrasé par le poids de la concurrence qu’exercera de fait le secteur privé dans les pays voisins. Imaginez une école publique nationale à qui l'on opposerait une école privée bien plus performante à quelques kilomètres de la frontière... je ne lui donne honnêtement pas trois ans. Néanmoins nous pourrions tout de même trouver une solution, à savoir la fusion ou du moins la coopération de certains secteurs publics, notamment ceux de l'énergie et des transports qui n'ont de sens qu'à grande échelle. »

Il adresse un regard à chaque intervenant.

Mainio : « Il est évident que vous n'êtes pas obligé de répondre de suite mais nous pourrions dresser une liste des secteurs à mutualiser. Ainsi l'Union Albienne fonctionnerait comme un système pyramidale et... attendez je vous ai fait un petit dessin. »

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Mainio : « Hm ne faites pas attention au petit bonhomme qui sourit, je me suis dessiné aussi. Bref, vous comprenez l'idée : un "super" secteur publics commun à nos nations pour les questions nécessitant une coordination à vaste échelle. Des secteurs publics nationaux laissés à la décision souveraine de chaque pays, et un vaste marché privé commun. »

Il hoche la tête, manifestement satisfait.

Mainio : « Reste simplement à choisir ce que nous mettons dans chaque case de la pyramide. »

Il se tourne vers Kottia.

Mainio : « En ce qui concerne la nationalité albienne, il s'agirait d'une nationalité "indexée" sur nos nationalités nationales. Un citoyen Norstalkien ou Pharois sont automatiquement de nationalité albienne, mais ce n'est pas une nationalité qu'on obtient indépendamment des autres, il s'agit simplement d'un "plus" qui permet de voyager et de bénéficier des avantages du marché albien. »

Il se tourne ensuite vers Anna Volnask.

Mainio : « Sachez que je suis honoré de la confiance que vous portez à nos services militaires, et je dis cela également pour monsieur Køterdam. Il est vrai que la marine militaire pharoise ambitionne de pouvoir à elle seule tutoyer les plus grandes alliances militaires et nous serions plus qu'heureux, même pour une durée limitée, d'accueillir sur nos navires écoles les appelés du contingent Genevois et Norstalkiens mais également les volontaires Finnevaltais. En ce qui concerne la DCA, je ne peux qu'abonder en votre sens. Même si le Syndikaali cherche actuellement à se doter également d'une force aérienne, le soutien de chacun est plus que bienvenue concernant la sécurisation de notre territoire. Si je puis me permettre, sachez que nos industries peuvent vous fournir ces DCA. Nous ferons un prix de gros et en dessous de ceux du marché étranger, au nom de notre amitié et de nos intérêts communs. »
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Gabrielle Køterdam, Première ministre de Sa Majesté Harøld IV




Gabrielle Køterdam : Je suis loin d’être une experte dans le domaine commercial… je vous laisse donc choisir, je me contenterai de donner un avis positif ou négatif.


Gabrielle Køterdam : Pour l’armée aérienne, nous avons vaguement parlé d’une livraison de 16 chasseurs que le Pharois serait apte à nous livrer facilement, est-il toujours d’actualité ?
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Kottia, légèrement désordonné, s'adressa de nouveau au capitaine Mainio.

Roppe Kottia : je tiens à souligner la qualité de votre dessin, capitaine !

Tout le monde autour de la table fut amusé par cette remarque.

Roppe Kottia : bref, trêve de plaisanterie, nous aimerions soulever un point très important, pour notre part en tout cas, nous devons nous accorder en ce qui concerne nos "intérêts stratégiques" comme vous l'avez mentionner. Tout d'abord, nos intérêts sur la scène internationale, quel est le but réel, dans ce domaine, d'une potentielle union Albienne ? Autrement dit, quelles seront nos alliées, nos ennemis et plus simplement notre statue sur la scène internationale ?
Je persiste à dire et c'est non négociable, les intérêts de notre pays à l'international, sont prioritaire sur ceux de l'union. C'est-à-dire, que notre pays peut potentiellement s'allier avec n'importe quel autre pays du monde. Nous attendons beaucoup de cette alliance pour notre économie, notre défense, pour nos services et nos industries, avant tout honorer notre histoire commune. Je ne sais pas si j'ai été bien clair dans ce cas, nous sommes ouverts au débat sur ce sujet.

Il continua sur un nouveau sujet.

Roppe Kottia : nous estimons que votre schéma, bien que simpliste, est ce donc nous avons plus ou moins penser... Ce "super service public" Albien, puissant serait extrêmement positif pour nos différentes nations. Dans un premier temps, nous estimons que nous nous devons absolument faire rentrer dans ce service le secteur médical, c'est ce que nous proposons pour l'instant.
En ce qui concerne la nationalité Albienne, merci de votre réponse.
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Mainio : « Tout à fait madame Køterdam, ce sont je le crains des appareils quelque peu datés mais ils permettront au Norstalkian d'assurer sa souveraineté aérienne en toute autonomie. Après tout, ce qui renforce l'un de nous nous renforce tous. »

Ceci étant dit, Mainio salua la plaisanterie de Roppe Kottia avant de l'écouter avec attention.

Mainio : « Vous soulevez là un point important monsieur Kottia. Concernant le Syndikaali, nous sommes nous-mêmes déjà membre du Liberalintern et d'autres alliances verront le jour bientôt, je n'en doute pas. L'autonomie de chacun doit ici primer, à ceci prêt toutefois que l'intégrité d'Albi est fondamentale. Mettons que chacune de nos nations ait signé avec des alliés différents et que par malheur ceux-ci se trouvent pris dans un échauffourée. Il serait inacceptable que ce conflit s'étende à la Péninsule. L'intégrité territoriale de nos nations doit rester la ligne rouge en ce qui concerne de potentielle bifurcations stratégiques. »

Il se racle la gorge.

Mainio : « En ce qui concerne le domaine plus flou de l'économie, c'est une question complexe. Je pense que nous pourrions simplement acter pour ce domaine spécifique que les marchés et collaborations prises en Albi priment sur celles établies à l'étranger ? Un protectionnisme occasionnel, en quelque sorte, mais qui ne devrait pas empêcher chacun de nous de signer par ailleurs des traités commerciaux. Une question se pose toutefois sur le libre-échange : si nous favorisons celui-ci à échelle du marché albien, il ne peut y avoir - sinon concerté - de traité de libre échange unilatéral par ailleurs. Sinon de fait, il suffirait à un pays étranger de signer un accord de libre échange avec l'un de nous pour avoir accès à tout le marché albien du même coup. Je propose donc que les accords de libre-échange équivalents ou plus libres que celui que nous passons entre nous soient soumis à l'approbation des autres membres de l'Union. Les accords plus contraignants, eux, peuvent être passés unilatéralement. Qu'en pensez-vous ? »

Il hocha la tête enfin en direction du représentant Finnevaltai.

Mainio : « Je suis ravi que l'idée vous plaise, au Syndikaali également la santé est un service public, cela devrait faciliter les négociations. Encore une fois j'invite chacun de nous à mettre sur la table les secteurs qu'il estime ne pas pouvoir intégrer au libre marché. Nous avons parlé de l'énergie, des médias, il y a la santé, tous ne feront pas l'objet d'un super service public notez bien. Concernant le Syndikaali, la libre entreprise n'est autorisée que sous certaines conditions, notamment la constitution en coopératives et non pas en Sociétés Anonymes. Il en va de même avec l'éducation qui est fortement subventionnée, quoique totalement privée, il y a de nombreux points que nous allons devoir négocier et harmoniser, mais cela peut faire l'objet d'une discussion plus concrète plus tard. Pour l'heure mettons nous d'accord sur les grandes lignes. »
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DÉCLARATION D’UNION ALBIENNE

Article I.

Est considéré comme citoyen albien toutes personnes étant de nationalité : pharoise, norstalkienne, genevois ou finnevaltaise.

Article II.

L’union Albienne est née de l’assemblage des états de la péninsule, elle ne peut être dominée par l’un des membres.

Article III.

Les peuples de la péninsule sont frères, nul ne peut agresser ou outragé l’un d’eux sans subir de représailles diplomatiques des autres états membres.

Article IV.

L’Union Albienne est dirigé par une commission nommée par les chefs d’états de l’union.

Article V.

La voix législative est incarné par l’assemblée Albienne qui est constituée de 705 députés élu par le peuple de la péninsule.

Article VI.

L’U.A ne peut prendre des sanctions contre un pays membre sans la majorité absolue du « OUI » au parlement.

Article VII.

Le parlement peut être dissous si les chefs d’états membres juge que sa composition compromet ses fonctions.

Article VIII.

Les secteurs d’intervention de l’U.A sont prescrit par la constitution, celle-ci doit être suivie à la règle.

Gabrielle Køterdam : Tout est modifiable ce n’est qu’un brouillon chers homologues.

HRP a écrit :
Merci de ne pas tenir compte des fautes d’orthographe étant donné que je suis sur mobile jusqu’à ce week-end.
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