25/02/2015
03:26:39
Index du forum Continents Paltoterra Maronhi

📜 [ENCYCLOPÉDIE] Maronhi

Voir fiche pays Voir sur la carte
1286
ENCYCLOPÉDIE DE LA MARONHI




SOMMAIRE


✪ INTRODUCTION
✪ INFORMATIONS GÉNÉRALES

✪ 一 : HISTOIRE

➥ A- Période précoloniale (21 000 av. è. c. - 1525 è. c.)Page 1➥ B- Période moderne (1525 è. c. - 1852 è. c.)Page 1➥ C- Période contemporaine (1852 è. c. - 2009 è. c.)Page 1
✪ 二 : GÉOGRAPHIE

➥ A- Géographie physiquePage 1➥ B- Géographie du vivantPage 1➥ C- Géographie économiquePage 1
✪ 三 : CULTURE

➥ A- Religions & PhilosophiesPage 1➥ B- Langues & AlphabetsPage 1➥ C- Mœurs & CoutumesPage 1
✪ 四 : POLITIQUE

➥ A- Institutions politiquesPage 1➥ B- Historique des gouvernancesPage 1➥ C- Symboles nationauxPage 1
✪ 五 : DÉFENSE

➥ A- OrganisationPage 2➥ B- MatérielPage 2➥ C- EntretienPage 2
✪ 六 : JUSTICE

➥ A- Institutions juridiquesPage 2➥ B- Organisation judiciaire et procédures légalesPage 2➥ C- Principes fondamentaux de la justicePage 2
✪ 七 : INSTRUCTION

➥ A- Instruction PériscolairePage 2➥ B- Primaire & SecondairePage 2➥ C- Études SupérieuresPage 2
✪ : ÉCONOMIE
➥ A- Indicateurs économiques
➥ B- Secteurs clefs
➥ C- Politiques économiques

✪ : INFRASTRUCTURES
➥ A- Monde urbain & Architecture
➥ B- Monde rural &
➥ C- Axes de communication & transports

✪ : SCIENCES
➥ A- Sciences de la nature
➥ B- Sciences formelles
➥ C- Sciences humaines et sociales

✪ : ARTS & ARTISANATS
➥ A-
➥ B-
➥ C-

✪ : ARCHITECTURE
➥ A-
➥ B-
➥ C-

✪ : CULTURE MATÉRIELLE
➥ A-
➥ B-
➥ C-

✪ : GASTRONOMIE
➥ A-
➥ B-
➥ C-
1672
✪ INTRODUCTION


La Maronhi est une terre où la passion est souvent présente. Après une réputation de terre d'aventures où prédominent les éléments exotiques inspirés de la faune, de la forêt ou du bagne, la Maronhi aspire à un autre jugement et une évaluation plus réaliste de ses atouts.
Cette nation, qui a longtemps été le creuset des folles légendes, est avant tout désireuse de se dégager des clichés et doit assumer une crise de croissance et de maturité. Crise de croissance à être désormais reconnue dans le monde entier alors qu'elle est encore trop peu et trop mal développée. Crise de croissance pour les Maronhiens qui se battent pour un développement économique à leur échelle. Crise de maturité pour une classe politique frondeuse, souveraine, farouchement nationaliste et spiritualiste.
La Maronhi doit également surmonter des handicaps qui alimentent les clichés et qui freinent son développement. Par exemple, la zone côtière regroupe 85% de la population et le reste du territoire forestier est un immense désert vert.
Enfin, la Maronhi assume un contraste délicat avec les deux civilisations qui forment la population du pays : la communauté des créoles nazumis avec près de 75% des résidents du territoire, et la communauté des autochtones maronhos et des métisses qui sont près de 25% à eux deux. Aussi, même s'il est riche de promesses, ce pays équinoxial est encore fragile et doit faire face à des problèmes qui lui sont propres.
Par bien des aspects, la Maronhi forme une société originale et complexe. Elle a une histoire riche et pleine de rebondissements, avec une position géographique particulière. Elle est un exemple concret de société ayant su se métamorphoser, où se côtoient pôle de développement et pôle de sous-développement. Sa forêt est une source inépuisable de légendes et d'aventures. Enfin, sa spécificité et sa différence fonde un agglomérat de cultures singulières et un système politique très typé.
1857
✪ INFORMATIONS GÉNÉRALES


Nom officiel : Shogunat de Maronhi
Nom courant : Maronhi

Régime politique : Monarchie héréditaire de droit vertueux décentralisée par subsidiarité et assermentée par charte constitutionnelle

Gentilé : Maronhien(s), Maronhienne(s)

Langue officielle : Créole maronhien
Autres langues reconnues : Langues indigènes-maronhos, Langues créoles-nazumies


Drapeau :
Le Chi to kin no hata (血と金の旗), littéralement « Bannière de sang et d'or. »Bannière de sang et d'or, Drapeau du Shogunat de Maronhi.

La bande jaune sur fond rouge du Chi to kin no hata représente un fleuve d'or traversant un pays ravagé par le sang. Tout en rappelant Hollo dans sa représentation traditionnelle, l'esprit solaire pour les Maronhiens, symbole de lutte contre l'obscurité, de vérité, de lien entre le matériel et l'immatériel, le cercle rouge est aussi partie intégrante d'un important héraldique clanique de Maronhi, devenu partie intégrante de l'identité du pays. Cet héraldique, originellement celui du clan Susano à l'origine du premier Shogunat et de l'indépendance de la Maronhi, est repris par la famille Kouyouri, ancienne vassale dudit clan, pour le nouveau Shogunat. Quant aux symboles sur les deux extrémités haut-gauche et bas-droite, il s'agit d'une représentation symbolique de l'Homme que l'on retrouve dans la culture matérielle maronhos, notamment les gravures sur bois et les poteries. Ils sont censés représenter deux continents, deux civilisations peuplant la Maronhi, orientées toutes deux à la fois vers l'esprit solaire et vers l'héraldique shogunal.



Devise officielle :
« Du fer, le mal forge l'acier. »

Hymne officiel :
Même les démons pleurent.

Paroles :

Hitotsu Futatsu wa Akago mo Fumuga
Mittsu Yottsu wa Oni mo Naku, Naku
Tatara Onna wa Kogane no Nasake
Tokete Nagarerya Yaiba ni Kawaru

Traduction :

Un, deux, même les bébés peuvent éprouver,
Trois, quatre, même un ogre pleurerait.
L'amour d'or d'une femme fait *tatara* !
Fond et coule, puis une lame s'en imprègne.



Chef de l'État :
Awara Kouyouri
(Shōgun de Maronhi)


Monnaie nationale : Ikkō (IK)
Symbole monétaire :
Valeur de la monnaie :
44 000 000 १ = 1 point = 333 333,33 $
➡️ 132 १ => 1 $



Fête nationale :
29 août

Capitale :
Siwa

Population :
18 955 316 habitants
Dernier recensement : 05/08/2014

Emplacement :
Territoires de Maronhi
Territoires de la Maronhi
20687
一 : HISTOIRE
➥ A- Période précoloniale (21 000 av. è. c. - 1525 è. c.)A- 1. Histoire événementielle / A- 2. Vie quotidienne

Lien vers le sommaire général


A- 1. Histoire événementielle

  • Ère glaciaire

  • L'Homo sapiens est apparu en Afarée il y a plusieurs centaines de milliers d’années. Il y a plus de 100 000 ans, notre espèce s’est ensuite répandue sur le supercontinent eurysio-nazumi, croisant ses traces avec Homo erectus, des Néandertaliens, des Dénisoviens et d’autres espèces humaines. Puis, ayant investi l’Ancien Monde (Eurysie, Nazum, Afarée), elle a abordé le Nouveau Monde (Aleucie, Paltoterra). Les individus sapiens qui, pour la première fois, foulèrent le sol du Nouveau Monde furent, pense-t-on, les premiers du genre Homo à le faire. Ils ont dû explorer et s’adapter aux environnements au cours d’une grande aventure, point de départ de l’histoire riche et complexe des milliers de sociétés aleucio-paltoterannes.

    Lors de leur progression vers le Nouveau Monde, les ancêtres des autochtones d'Aleucie et de Paltoterra ont affronté d’extraordinaires difficultés. Ils ont dû survivre au froid et à l’aridité extrême du dernier maximum glaciaire (21 000 avant notre ère), cette période de froid intense qui s’est étendue de 26 000 à 19 000 ans avant le présent ; ils ont aussi dû s’adapter aux faunes et aux flores de ces terres inconnues. Plusieurs points de vue existent pour expliquer cette grande aventure. Ainsi, les peuples autochtones ont tous des récits oraux de leurs origines ; transmis à travers les générations, ces récits véhiculent des informations importantes sur la formation de l’identité de chaque groupe et sur ses relations avec sa terre et les êtres non humains qui la peuplent. Certains de ces récits contiennent l’idée d’une migration depuis un autre lieu ; d’autres non. Sur le plateau maronhien, les Maronhos, s'appuyant sur leur tradition orale, soutiennent la thèse selon laquelle leurs ancêtres auraient toujours habité le territoire.

    L’hypothèse qui a longtemps prévalu est qu’une seule population de chasseurs-cueilleurs du Nazum orientale a pénétré en Aleucie du Nord après le dernier maximum glaciaire (21 000 avant notre ère) en suivant des troupeaux de grands herbivores, ce qui a donné naissance par la suite à tous les groupes autochtones actuels. Mais la génétique, arrivée en renfort au cours des récentes décennies, a balayé ce scénario, et il n’est pas exagéré de dire que ses résultats ont bouleversé notre vision du peuplement du Nouveau Monde. De nombreuses lacunes subsistent encore dans nos connaissances, mais les découvertes génétiques et archéologiques ont révélé la complexité réelle du processus. En particulier, nous savons désormais que l’ascendance des autochtones est constituée de plusieurs populations anciennes, et non d’une seule.

    Ères
    (Gauche) Homos sapiens en pirogue à l'ère glaciaire regoignant l'Aleucie depuis le Nazum, illustration de manuel, 2005.
    (Droite) Maronhos voyagent entre les îles ouest-paltoterannes en pirogue à l'ère tribale, illustration de manuel, 2005.

  • Ère tribale

  • Les autochtones de la Maronhi, appelés aussi Maronhos, constituent les peuples qui habitaient le plateau de la Maronhi avant l'arrivée des colons du Nazum, ainsi que leurs descendances qui se font aujourd'hui minoritaire. La colonisation a été un événement central et dramatique pour tous les peuples autochtones. D'abord chassés de leurs territoires, puis victimes d'épidémies, ces peuples fuirent à l'intérieur du territoire et furent aussi confrontés à la disparition partielle, pour certains, de leur organisation sociale et de leur mode de vie propre, ainsi qu'à la transformation par les colons des paysages, de l'occupation des sols, de l'architecture urbaine ou rurale autochtone. Leurs effectifs diminuèrent à partir du XVIème siècle, mais jamais au point de complètement disparaitre. Selon leurs traditions, les tribus maronhos réagirent différemment à l'oppression nazuméenne. Les structures socio-politiques des autochtones, assez centralisées et de type féodal, avaient quelques ressemblances avec celles des conquérants. Aussi, en dépit de profonds bouleversements, les populations de ces régions parvinrent à s'adapter aux nouveaux souverains sans perdre entièrement leur identité culturelle. En revanche, dispersés en centaines de petits groupes plutôt égalitaires, les chasseurs-cueilleurs autochtones furent incapables d'accepter l'autorité étrangère, conduisant à un certain nombre d'affrontements. Ceux qui ne se réfugièrent pas dans des zones reculées s'éteignirent bientôt. Etablis dans des régions difficilement accessibles, au nord-est, à la frontière avec le Grand Kah, certaines chefferies sont demeurées relativement isolées jusqu'à une période récente. Alors que, traditionnellement, elles érigeaient leurs villages autour des rivières, elles se sont rapprochées des chaînes de montagnes au cours du XIXème siècle. Depuis le début du siècle dernier, les différentes ethnies maronhos entretiennent des relations régulières avec d'autres sociétés et sont à présent bien connus des missionnaires et des ethnologues.

    Depuis les années 1940, ces peuples revendiquent leur identité (politique, culturelle, linguistique…), et interviennent de plus en plus souvent pour défendre l'environnement des petits territoires qui leur ont été laissés au terme de la conquête.


    A- 2. Vie quotidienne de l'ère tribale

    Deux roches gravées par des maronhos sur le plateau de la Maronhi.
    (Gauche) La Roche des Sentinelles, date de réalisation inconnue, Sunyang.
    (Droite) Le Guet du Margouillat, date de réalisation inconnue, Kouhou.

    • Société

    Lorsque les colons parvinrent en Paltoterra, tous les autochtones ne vivaient pas dans de petits villages autonomes. En effet, de grandes chefferies prospéraient parfois dans des régions particulièrement fertiles, généralement le long des grands fleuves. Ces sociétés étaient généralement constituées de nombreux villages réunis sous l'autorité permanente d'un chef suprême, le Gran Man, qui avait sur tous droit de vie et de mort. Fort riche et nanti de nombreuses épouses, il était entouré de courtisans et de serviteurs obséquieux, faisait l'objet de soins attentifs et ne se déplaçait qu'en litière à porteurs.

    Les chefferies des Amjahos, des Onaghos, des Kuli'nas et des Kwayaks étaient particulièrement importantes sur le plateau maronhien. Instaurés sur les bords de l'Opaya, elles jouissaient d'une solide infrastructure économique grâce à la fécondité des terres constamment enrichies de limon par les crues du fleuve. Celui-ci procurait également abondance de poissons, lamantins, et leurs œufs. Si les chefferies des Hmonékis, des Awanapis et des Ikikwés étaient un peu plus modestes, leurs chefs suprêmes exerçaient un pouvoir non moins totalitaire. Bien entendu, les régions qui séduisirent le plus les colons furent celles où s'épanouissaient ces chefferies. Aussi, ces dernières subirent-elles en premier les attaques de la colonisation. Leurs habitants s'enfuirent le long des affluents des grands fleuves, ou quelques fois, dans la chaîne de montagnes des Lances du Ciel. Aujourd'hui, dans des aires reculées n'excitant que peu la convoitise des chercheurs d'or ou d'autres produits exotiques, des tribus maronhos parviennent à conserver certains aspects de leurs cultures ancestrales. Certaines communautés, autrefois ennemies, se sont rapprochées, à l'initiative de chefs plus éclairés.

    • Mariage

    Le mariage en Maronhi à l'époque précoloniale était une institution importante, mais les pratiques et les coutumes variaient selon les différentes communautés. Dans certaines sociétés maronhos, le mariage était considéré comme un moyen d'établir des alliances entre des groupes familiaux ou des communautés. Dans d'autres, il pouvait être considéré comme un moyen d'assurer la survie et la reproduction de la communauté. Les mariages étaient souvent arrangés, avec la participation des parents et des aînés de la communauté. Les jeunes gens étaient souvent impliqués dans le processus de sélection, mais ils avaient rarement le dernier mot. Dans les communautés Amjahos, Onaghos, Awanapis, Ikikwés et Hmonékis la polygamie était courante, avec les hommes ayant souvent plusieurs épouses. Cela pouvait être dû à des considérations pratiques, telles que la nécessité de produire suffisamment d'enfants pour la survie de la communauté, ou à des considérations culturelles, telles que la valorisation de la fertilité.

    Les rituels et les cérémonies associés au mariage variaient également selon les cultures. Dans certaines sociétés, Kuli'nas, Kwayaks, Awanapis, Ikikwés et Hmonékis, le mariage était célébré par une grande fête, avec de la nourriture, de la musique et de la danse. Dans d'autres, Amjahos et Onaghos, les cérémonies étaient plus discrètes, impliquant simplement l'échange de cadeaux et de biens. Le divorce était également possible, bien que les procédures variaient selon les cultures. Dans les sociétés Kuli'nas, Kwayaks, Hmonékis, Amjahos et Onaghos le divorce était considéré comme un échec et pouvait entraîner des conséquences sociales négatives. Dans d'autres, Awanapis et Ikikwés, il était considéré comme une solution pragmatique à un mariage qui ne fonctionnait pas.

    • Famille

    La famille en Maronhi à l'époque précoloniale était souvent unie par des liens étroits de parenté et de solidarité, qui dépassaient les relations biologiques. Les communautés indigènes maronhos étaient souvent organisées en groupes familiaux étendus, composés de plusieurs générations vivant ensemble. Les rôles de genre étaient distinctement définis au sien de la famille. Les hommes étaient plus généralement responsables de la chasse, de la pêche et de la construction de maisons, tandis que les femmes étaient davantage responsables de la culture, de la préparation des repas et de la collecte des plantes médicinales. Les enfants étaient élevés collectivement par la communauté, avec une attention particulière portée aux enfants plus jeunes. Les membres de la famille partageaient souvent les tâches domestiques et les responsabilités éducatives, s'occupant ensemble des enfants et des personnes âgées. La famille était souvent la principale source de soutien économique et social pour les membres de la communauté. Les membres de la famille travaillaient ensemble pour s'assurer que les besoins de tous étaient satisfaits, en partageant les ressources et en s'entraidant dans les moments difficiles.

    • Éducation

    L'éducation en Maronhi à l'époque précoloniale était essentiellement orale et se transmettait de génération en génération au sein des communautés indigènes maronhos. Les enfants apprenaient les traditions, les croyances, les pratiques et les techniques de leurs aînés, qui étaient souvent leurs parents, grands-parents et autres membres de leur famille. L'apprentissage se faisait de manière informelle, souvent en participant aux activités quotidiennes de la communauté. Les enfants apprenaient à chasser, à pêcher, à cultiver, à préparer la nourriture et à construire des maisons en travaillant aux côtés de leurs parents et de leurs aînés. Les enfants étaient également initiés aux croyances religieuses de leur communauté, qui pouvaient inclure l'adoration d'esprits de la nature, le chamanisme ou le culte d'ancêtres. Les cérémonies religieuses étaient souvent l'occasion d'enseigner aux enfants les rituels et les pratiques associées à leur foi. Dans les communautés maronhos, des rôles éducatifs spécifiques étaient attribués aux aînés de la communauté, appelés "sages" ou "conseillers". Ces individus étaient considérés comme des gardiens de la tradition et étaient responsables de transmettre les connaissances et les compétences nécessaires pour vivre dans le grand bois. Les compétences et les connaissances étaient transmises de manière sélective, en fonction de l'âge et du sexe de l'enfant. Par exemple, les jeunes filles apprenaient souvent les techniques de tissage, tandis que les garçons apprenaient la chasse et la pêche.

    • Commerce

    La Maronhi à l'époque précoloniale était le foyer de nombreuses sociétés complexes, dont certaines étaient impliquées dans le commerce à longue distance. Les principales denrées échangées étaient les plumes, les peaux d'animaux, les coquillages, les métaux précieux et les aliments tels que le manioc, le maïs et les fruits tropicaux. Les échanges commerciaux étaient souvent organisés entre les différentes communautés grâce à des réseaux de contacts sociaux et de parenté. Les voyages le long des rivières, des fleuves et des sentiers étaient la principale forme de transport, les pirogues pouvant transporter plusieurs tonnes de marchandises. Les produits échangés étaient souvent considérés comme ayant une valeur spirituelle et symbolique, plutôt que simplement économique. Par exemple, les plumes de perroquet étaient très prisées pour leur utilisation dans la fabrication de parures, mais elles étaient également considérées comme ayant des propriétés magiques et étaient utilisées dans les cérémonies religieuses. Les sociétés maronhos ont également développé des systèmes de troc, où les produits étaient échangés sans utiliser d'argent. Par exemple, les produits agricoles pouvaient être échangés contre des métaux précieux, ou des coquillages contre des peaux d'animaux. Le commerce en Maronhi était souvent influencé par les facteurs environnementaux, tels que les conditions météorologiques, les fluctuations des niveaux d'eau des rivières et les cycles de croissance des plantes. Les périodes de sécheresse ou d'inondation pouvaient affecter la production de nourriture, ce qui avait un impact sur le commerce.

    • Repas et nourriture

    La nourriture en Maronhi à l'époque précoloniale était basée sur une grande variété d'aliments provenant des forêts, des rivières et des parcelles de terre. Les communautés maronhos de la région se nourrissaient de viande, de poisson, de fruits, de légumes et de céréales, chacun ayant sa propre importance dans la diète. La chasse était une activité importante pour l'ensemble de ces communautés indigènes. Les animaux chassés comprenaient des jaguars, des singes, des tapirs et des pécaris (cochons bois), qui étaient préparés et cuits de différentes manières selon la région. La pêche était également un élément essentiel de la nourriture du plateau maronhien, avec une grande variété de poissons et d'autres fruits de mer capturés dans les rivières et les lacs. Les fruits étaient également une source importante de nourriture, avec une grande variété de fruits tropicaux tels que les mangues, les papayes, les bananes et les ananas. Les légumes et les céréales étaient cultivés en abattis ou dans des parcelles surélevées (Voir Article du Kongoinko : Agriculture précoloniale du plateau maronhien) près des communautés et comprenaient des haricots, des courges, des maïs et des racines telles que le manioc et la patate douce. La préparation de la nourriture était souvent effectuée collectivement dans les communautés. Les aliments étaient préparés et cuits sur des feux ouverts, avec des techniques de cuisson variées telles que la cuisson à l'étouffée, la friture et le grillage. Les assaisonnements incluaient souvent des herbes et des épices locales, ainsi que du sel et du poivre. Les repas étaient souvent partagés en famille ou en communauté, avec les membres de la famille et les voisins se rassemblant sous les carbets communautaires pour partager des plats et des histoires. Les repas étaient souvent accompagnés de boissons telles que l'eau, le jus de fruits et l'alcool de manioc ou de canne à sucre selon la région. (Voir Atlas : Questionnaire sur la consommation des boissons actuelle en Maronhi).

    • Vêtements

    Les vêtements en Maronhi à l'époque précoloniale étaient généralement simples et fonctionnels, adaptés à l'environnement tropical humide. Les tissus étaient fabriqués à partir de fibres végétales, de coton ou de poils d'animaux, et étaient souvent teints avec des pigments naturels pour créer des motifs colorés. Les vêtements des hommes se composaient généralement d'un pagne, tandis que les femmes portaient des pagnes ou des jupes. Les deux sexes utilisaient souvent des ceintures et des colliers décoratifs. Les vêtements étaient souvent ornés de broderies, de plumes, de coquillages, de dents d'animaux et d'autres éléments naturels. Les communautés indigènes maronhos ont également utilisé des peaux d'animaux pour fabriquer des vêtements, en particulier pour les vêtements d'hiver ou pour les cérémonies religieuses. Les parures et les ornements étaient également très importants, et les plumes d'oiseaux tropicaux colorés étaient souvent utilisées pour créer des coiffes, des bracelets et des boucles d'oreilles. Les vêtements étaient également un symbole d'identité culturelle pour les Maronhos, et les motifs et les couleurs pouvaient varier d'une tribu à l'autre. Par exemple, certaines tribus, notamment Kuli'nas, Kwayaks, Awanapis, Ikikwés et Hmonékis, arboraient des motifs géométriques complexes, tandis que d'autres, surtout Amjahos et Onaghos, utilisaient des motifs représentant des animaux ou des plantes sacrées.

    • Divertissements

    Les divertissements en Maronhi à l'époque précoloniale étaient variés et reflétaient les activités quotidiennes et les croyances religieuses des communautés indigènes de la région. Les formes de divertissement incluaient la musique, la danse, les jeux, les histoires et les cérémonies religieuses. La musique était souvent jouée sur des instruments à percussion, comme des tambours et des maracas, ainsi que sur des flûtes et des instruments à vent en os ou en bambou. Les chansons et les mélodies étaient souvent utilisées pour accompagner les danses et les cérémonies religieuses, ainsi que pour raconter des histoires et des légendes. La danse était une activité importante dans la vie quotidienne des communautés maronhos. Les danses étaient souvent accompagnées de chants et de musique, et avaient des significations spirituelles et culturelles importantes. Certaines danses imitaient des mouvements d'animaux ou de plantes, tandis que d'autres étaient des danses de guerre ou de célébration. Les jeux étaient également populaires, notamment les jeux de balle, les courses de pirogues et les jeux de société. Les communautés indigènes organisaient également des compétitions sportives entre tribus voisines pour renforcer les relations sociales et maintenir la paix dans la région. Les histoires et les légendes étaient également importantes pour la culture des Maronhos. Les conteurs racontaient des histoires qui expliquaient les origines du monde, des animaux et des plantes, ainsi que des récits de héros et de dieux. Ces histoires étaient transmises de génération en génération et étaient souvent utilisées pour enseigner des leçons morales et éducatives. Enfin, les cérémonies religieuses étaient des événements importants dans la vie des communautés indigènes de Maronhi. Ces cérémonies impliquaient souvent des danses, des chants et des offrandes à des dieux et à des esprits, ainsi que des rituels de guérison et de protection. Les cérémonies religieuses étaient souvent organisées en fonction des cycles saisonniers, des phases de la lune et des événements importants de la vie de la communauté.

    • Voyages

    Les voyages en Maronhi à l'époque précoloniale étaient souvent effectués par les communautés indigènes maronhos pour des raisons diverses, notamment pour le commerce, la chasse, la pêche et la migration saisonnière. Les voyages se faisaient principalement à pied ou en pirogue, en suivant les cours d'eau et les sentiers de la forêt. Les Maronhos ont développé une grande expertise dans la navigation des rivières et des lacs, utilisant des pirogues fabriquées à partir d'arbres creux ou de balsa. Ces pirogues étaient souvent décorées avec des motifs complexes et des sculptures représentant des animaux, des plantes et des esprits de la forêt. Les voyages en Maronhi, et plus généralement en Paltoterra du nord, étaient également l'occasion pour les communautés indigènes de rencontrer d'autres groupes et d'échanger des biens tels que des poteries, des plumes, des coquillages et des outils en pierre. Ces échanges commerciaux étaient souvent organisés lors de grands rassemblements, tels que les festivals de récolte et les célébrations religieuses. Cependant, les voyages étaient également dangereux, avec des risques tels que les attaques d'animaux sauvages, les maladies tropicales et les conflits avec d'autres groupes indigènes ou les envahisseurs étrangers. Les communautés maronhos ont donc souvent voyagé en groupes nombreux, avec des chasseurs et des guerriers pour protéger les voyageurs et les marchandises. Malgré ces défis, les voyages en Maronhi ont permis aux communautés de développer une grande connaissance de la région, de sa faune et de sa flore, ainsi que des ressources disponibles pour survivre dans cet environnement difficile. Aujourd'hui encore, la plupart de ces communautés continuent de voyager en pirogue et à pied pour pratiquer leurs traditions, échanger des biens et explorer leur territoire ancestral.

    • Mort et funérailles

    La mort et les funérailles en Maronhi à l'époque précoloniale étaient des événements importants, qui variaient selon les cultures et les croyances religieuses des communautés. Dans les sociétés Kuli'nas, Kwayaks, Awanapis, Ikikwés et Hmonékis la mort était considérée comme une transition vers un autre état d'être, plutôt que comme une fin définitive. Les défunts étaient souvent enterrés avec des objets personnels, des aliments ou des offrandes pour les aider dans leur voyage vers l'au-delà. Dans les sociétés Amjahos et Onaghos, la mort était considérée comme le résultat de l'action de forces maléfiques ou de sorciers. Les funérailles étaient alors l'occasion de protéger les vivants contre ces forces en prenant des mesures telles que la destruction des effets personnels du défunt ou la construction de tombes particulièrement protégées. Dans la plupart de ces sociétés maronhos, les funérailles étaient l'occasion de célébrer la vie et les réalisations du défunt. Des cérémonies avec des chants, de la musique et de la danse pouvaient être organisées pour honorer la mémoire du défunt.

    Le traitement des corps variait également selon les cultures. Dans les sociétés Kuli'nas, Kwayaks, Awanapis, Ikikwés et Hmonékis, les corps étaient enterrés directement dans la terre, tandis que dans d'autres, ils étaient placés dans des tombes ou des grottes spéciales. Dans les sociétés Amjahos et Onaghos, les corps étaient incinérés et les cendres étaient conservées dans des urnes ou dispersées dans des endroits particuliers. Les rites funéraires pouvaient également impliquer des offrandes et des sacrifices d'animaux ou de plantes, considérés comme ayant une valeur symbolique et spirituelle.

    • Mythes

    Les Maronhos, comme toutes les communautés, ont un corpus de mythes fondateurs, des récits animaliers, d'histoires familiale et de groupe, ainsi qu'une symbolique propre traduite par des motifs particuliers sur les objets rituels ou du quotidien. Les mythes et les histoires des Maronhos étaient transmis de génération en génération par des chanteurs, des grands narrateurs de récits mythiques.

    Selon les Maronhos, le monde est apparu dans une ère de transformation où tout pouvait se transformer en n’importe quoi d’autre. Les êtres vivants et minéraux que nous connaissons seraient alors apparus, créés par deux personnages mythiques, « Kuyuliki » et « Mopoto », qui ont aussi créé les plantes, animaux, champignons, les montagnes, les mers et les fleuves et tout ce qui est sous le ciel de Paltoterra. Ce monde persiste, avec des choses cachées, accessibles aux seuls chamans. Après la création du monde actuel, les mythes racontent que les Maronhos se sont longuement battus entre clans.
    24101
    一 : HISTOIRE
    B- Période moderne (1525 è. c. - 1852 è. c.)B- 1. Histoire événementielle / B- 2. Vie quotidienne

    Lien vers le sommaire général


    B- 1. Histoire événementielle

  • Ère du lotus étincelant (Kagayaku hasu no jidai) 輝く蓮の時代

  • L’histoire de la Maronhi n'est connue de façon précise qu'à partir du début de la colonisation nazumi, et en particulier depuis la participation de l'Empire Burujoa. Dans l'état actuel de nos connaissances, elle ne commence réellement qu'avec l'arrivée, le 15 août 1525, de cinq jonques conduites par l'explorateur Sekura Kobayashi sur la pointe de l'actuelle Péninsule du Couchant près du site d'Uminomon, et originellement en provenance de l'est du Nazum, qui négociaient entre les îles de la Mer des Burbujas Verdes et celles de l'ouest de l'Océan Carmin. En plein dans un contexte d'expansion coloniale burujoise, Sekura Kobayashi déclare ladite péninsule, puis bientôt toute la côte du plateau maronhien, « propriété des descendants de la déesse Amareta », et donc propriété du trône impérial. Le début de la colonisation des côtes du golf de Biwa commence avec la création d'un comptoir commercial à quatre kilomètres de l'actuel port de Siwa qui visait d'abord à échanger des marchandises avec les autochtones maronhos. Très rapidement, des rumeurs de rivières d'or et d'émeraude atteignent jusqu'aux oreilles des plus pauvres paysans nazuméens, qui s'empressent pour certains de rejoindre cette terre de promesse. Les comptoirs se multiplient et se muent en une cinquantaine d'années en de véritables villes, encourageant le pouvoir impérial burujois a véritablement s'intéresser à la région. Ainsi, dès 1537, l'Empire du Burujoa se déclare seul maître du plateau maronhien et de ses populations, bien que dans les faits le pouvoir n'ait pas été appliqué avant des décennies dans certaines communautés et que seule la côte et les rives des grands fleuves furent pacifiées en soumettant les groupes indigènes et en chassant les marchands eurysiens.

    Sekura Kobayashi, "découvreur" du plateau de la Maronhi.
    (Gauche) Sekura Kobayashi à la cour de Catholagne, huile sur toile, 1554.
    (Droite) Statue de Sekura Kobayashi à Uminomon, bronze, 1852.

  • - XVIIème siècle

  • La dynastie Burujoa constitue une période des plus paisibles de l'histoire maronhienne. Durant cette période, la colonie paltoterranne s'intègre pleinement à la civilisation burujoise, principalement ymlasienne, par l'établissement progressif d'un grand circuit commercial maritime reliant Karaimu à Siwa : "la route carmine", nommée ainsi pour l'export de teintures rouges vers les principaux États du Nazum, notamment la cochenille pour le sud du Paltoterra ou le pernambouc pour la Maronhi. Celle-ci traverse le Golfe de Biwa puis l'Océan Impérial, plus précisément par l'Océan Carmin, le Scintillant puis la Mer d'Azur. Au sein de la colonie, les réformes menées par les empereurs successifs finissent de transformer l'ordre féodal naissant encore ingéré en un territoire à part entière de l'Empire, davantage bureaucratique et légiste. Les seigneurs sont restreints dans leurs pouvoirs au profit de l'administration impériale, tandis que la ville de Fujiao, basée sur le plan de Kurofunaro en Ylma, est choisie pour constituer une nouvelle cité impériale, en faisant de ce fait par la concentration des pouvoirs en son sein, le chef-lieu de la colonie de Maronhi. Le Palais des Lucioles devint rapidement le haut lieu des prises de décisions, regroupant une part importantes des administrateurs impériaux ainsi que des membres de la famille impériale. Le terme surprenant de "palais des lucioles" prend son nom de l'architecte ylmasien Mutsuto Kubota, originaire de Souhoro, grande ville du Nord de la région d'Ylma, connu pour ses lucioles. Adeptes de ces petites bêtes surprenantes et lumineuses, la légende raconte qu'il dessinait tous ses plans, la nuit, à la lueur des lucioles qu'il faisait venir de sa terre natale. A l'occasion de l'inauguration du palais, alors sans nom, en présence de l'empereur Jin III, Mutsuto imagine une cérémonie tournée autour des lucioles. Cette soirée marqua les esprits des maronhiens, et de l'empereur Jin III, pour longtemps et donna le nom de ces être translucides au palais. Il est à noter que pendant plusieurs décennies, les inaugurations des grands bâtiments de l'Empire se faisaient à la tombée de la nuit avec des spectacles de lucioles, cette tradition aujourd'hui disparue est toutefois maintenue à Souhoro et ces alentours à l'occasion des illuminations de fin d'année.

    Durant une longue partie du XVIIe siècle, la Maronhi connait une explosion démographique sans précédent, d'une part par une arrivée massive de colons depuis le Nazum, et d'autre part par une augmentation significative du nombre de naissances par femme dans la colonie. Ce deuxième facteur est explicable par la quantité des terres et des richesses en Maronhi qui n'obligèrent pas à une division des terres entre les enfants d'une famille ou à une application stricte du droit d'aînesse, contrairement en Ylma, en Jinu et au Xinemane. Ce concept ancien de "droit d'aînesse" dicte aux sujets que l'aîné de la famille hérite du patrimoine familial, des terres et du statut, créant ainsi une hiérarchie rigide de la naissance au sein des foyers. Pendant des siècles, cette tradition façonne la vie sociale, économique et politique de l'Empire. C'est tout naturellement que les Burujois du vieux continent furent poussés à faire un nombre d'enfants moindre afin de limiter les risques de division des terres et autres biens du patrimoine familial ou à une précarité des cadets. Cependant, lorsque les explorateurs jettent leur regard au-delà des océans et découvrent les vastes terres inexplorées du Paltoterra, cette tradition n'y limite aucunement une démographie importante. La colonisation burujoise ouvrit une nouvelle ère de possibilités et d'abondance, en contraste frappant avec les limites étroites des terres au Nazum. À mesure que les pionniers s'établissent dans ces nouvelles contrées, la terre fertile et les vastes étendues de forêt disponibles donnent naissance à un changement démographique significatif. Les terres abondantes contribuent ainsi à une augmentation spectaculaire du nombre de naissances du fait que chacun peut, à sa convenance, s'approprier une terre inoccupée. Les biens pouvant donc être multipliés et non divisés par les foyers à la descendance nombreuse, ceux-ci s'étendent et prolifèrent, donnant bientôt une multitude de petits groupes puissants à travers le territoire maronhien, et dont résulteront plus tard, avec la bénédiction de l'empereur, les jizamuraïs, à la fois petits propriétaires terriens, nobles guerriers et paysans.

  • - XVIIIème siècle

  • La figure majeure de l'ère du feu est le seigneur de la guerre qui domine la côte du plateau maronhien où il tente de se maintenir et, s'il rencontre le succès, d'étendre son pouvoir sur ses voisins. Le XVIIIème siècle maronhien est émaillé d'une série de conflits, certes souvent d'ampleur limitée, mais suffisants pour empêcher la stabilisation du pouvoir des seigneurs de la guerre, qui sont nombreux à connaître des échecs condamnant leur construction territoriale et souvent même leur clan. L'ampleur des conflits et les violences qui les accompagnent vont croissantes, provoquant de nombreuses destructions dans toutes les couches de la société. Cette période s'achève dans la seconde partie du XVIIIème siècle par l'unification progressive de la Maronhi sous l'action du seigneur de guerre Eijirō SUSANO de la province unifiée d'Ogata, qui élimine ou soumet progressivement les autres seigneurs de la guerre et entités politiques indépendantes. Le territoire maronhien est à l'époque beaucoup plus diversifié, il est partagé culturellement entre les provinces créoles-nazumis côtières de Hué, d'Ogata, de Sunga et de Jingyu et les provinces autochtones-maronhos de Kwanetipi, Ahminikya et Teyoteko dans l'arrière-pays.

    À partir de la seconde moitié du XVIIIème siècle, plus précisément en 1754, le daimyo de la province de Siwa, Ashijin SUSANO, déclare un par un la guerre aux autres provinces pour unifier le plateau de la Maronhi, ainsi que achever la prise d'indépendance de la colonie vis à vis de l'Empire Burujoa, ce qu'il achève en 1767. Il se proclame l'année suivante, en 1768, seiitaishōgun, c'est à dire : « grand commandant militaire pour la soumission des barbares ». Ce conflit est couramment nommé la "Guerre des Provinces Combattantes". Les frontières sont par la suite repoussées dans la décennie 1790 par Eijirō SUSANO, le deuxième seiitaishōgun. Les chefferies maronhos des Kuli'nas, des Onaghos et des Kwayaks sont intégrées au territoire du shogunat Susano. Quant au commerce avec les empires nazuméens, ce dernier laisse peu à peu sa place à un commerce avec les puissances voisines qui dominent l'économie maronhienne jusqu'au milieu du XXème siècle, permettant au gouvernements étrangers d'asseoir tranquillement leurs influences politiques et économiques sur le territoire.

    Statue équestre de Ashijin Susano / Les trois seiitaishōgun de Maronhi.
    (En haut) Statue équestre à Siwa de Ashijin Susano, dit le "jaguar borgne", bronze, 1872.
    (En bas, de gauche à droite) Les trois seiitaishōgun de Maronhi : Ashijin Susano ; son fils Eijirō Susano ; son petit-fils Katashi Susano.


    Suite à une guerre désastreuse menée contre ses voisins, le shogunat est abattu en 1852 sous le règne de Katashi Susano pour laisser place, la même année, à la République maronhienne, première république de Maronhi. Depuis plus de deux décennies, un mouvement de modernisation, aussi bien technique que social, avait frappé les frontières du pays, principalement au nord suite à la Révolution du Kah en 1871 et à sa politique agressive d'invasion des territoires nord-paltoterrans entre 1799 à 1814.


    B- 2. Vie quotidienne

    Pour beaucoup, dans les premières années, la vie quotidienne dans la Maronhi moderne (1525 - 1852 de notre ère) se résumait à cette lutte vieille comme le monde pour mettre de la nourriture sur la table, fonder une famille, rester en bonne santé et essayer de profiter des meilleures choses de la vie chaque fois que cela était possible. Les classes supérieures avaient des vêtements plus beaux et plus colorés, utilisaient de la porcelaine étrangère importée du Nazum, se divertissaient au théâtre traditionnel (théâtre ) et pouvaient se permettre de voyager dans d'autres provinces de Maronhi, tandis que les classes inférieures devaient se contenter de coton ordinaire, se nourrissaient de riz, de poissons, de fruits et de légumes ; et se préoccupaient surtout de survivre aux maladies, épidémies et aux guerres et révoltes qui ravageaient particulièrement les provinces côtières. Pourtant, de nombreuses activités culturelles de la Maronhi moderne continuent de prospérer aujourd'hui, qu'il s'agisse de boire du thé vert, de jouer au jeu de go, de posséder une belle paire de baguettes ou de se souvenir des ancêtres en octobre lors du festival du Mois des fantômes. Mais dans le même temps, la colonisation de la Maronhi permit à beaucoup d'acquérir des terres et donc des richesses et des biens. Rapidement, en plus des seigneurs de châteaux qui pouvaient posséder des terres, se multiplièrent les petits propriétaires terriens, de classes guerrières ou travailleuses, parfois, pour ces derniers, anoblis.

    "La saison des pluies en Maronhi", estampe burujoise de la fin du XVIème siècle, série des Soixante-six vues de Siwa. /<br>
    (Gauche) "La saison des pluies en Maronhi", estampe burujoise de la fin du XVIème siècle, série des Soixante-six vues de Siwa.
    (Droite) "Femmes créoles de Maronhi sous la moustiquaire", estampe burujoise de la fin du XVIème siècle.


    • Société

    La société moderne maronhienne était divisée en classes en fonction des différentes fonctions économiques. Au sommet se trouvait la classe guerrière des guerriers (ou bushi), les aristocrates propriétaires terriens, les religieux, les agriculteurs et les paysans, les artisans et les marchands. Le commerce étant traditionnellement considéré comme dégradant dans les provinces d'Ogata et de Sunga, les marchands sont rapidement considérés comme socialement inférieurs aux agriculteurs sur l'ensemble du territoire maronhien. Il y avait également un certain nombre de parias sociaux, notamment ceux qui exerçaient des professions salissantes et désordonnées, comme les bouchers et les tanneurs, les acteurs, les croque-morts et les criminels. Il y avait une certaine mobilité entre les classes au début de l'époque moderne et en particulier durant la période des Provinces Combattantes (1754 - 1767). Mais il y avait aussi des barrières légales empêchant un membre d'une classe d'épouser un membre d'une autre, et développées à partir de 1768, date de commencement de la période shogunale.

    Bien que les femmes ne bénéficiaient pas des avantages accordés aux hommes, leur statut et leurs droits évoluèrent au cours de la période moderne et dépendaient souvent du statut de leur mari et de la province dans laquelle elles vivaient. Les droits liés à l'héritage, à la propriété, au divorce et à la liberté de mouvement fluctuèrent tous dans l'espace et le temps. Une stratégie commune à toutes les familles, où qu'elles aient été et quelle qu'ait été leur classe sociale, consistait à utiliser les filles comme un outil pour se marier dans une famille de statut supérieur et améliorer ainsi la position de leurs propres relations. Une autre stratégie consistait, pour les guerriers puissants, à utiliser leurs filles comme un moyen de solidifier leurs alliances avec des seigneurs de place forte rivaux en arrangeant pour elles des mariages de convenance.

    • Mariage

    L'unité familiale, essentielle en Maronhi, était liée à la maison, qui comprenait les parents et leurs enfants, les grands-parents, les autres parents par le sang, ainsi que les domestiques et leurs enfants. Les fils aînés héritaient généralement des biens de la maison, mais l'absence de descendance masculine pouvait entraîner l'arrivée d'un étranger comme chef de famille. Les enfants de sexe masculin étaient souvent adoptés dans ce but, bien qu'une femme puisse également assumer ce rôle. L'épouse du chef de famille était la femme la plus importante de la famille et était chargée de gérer les tâches ménagères. Le bien de la maison devait primer sur celui de tout individu et les trois principes à suivre par tous étaient : l'obligation, l'obéissance et la loyauté. Pour cette raison, tous les biens d'une famille n'étaient pas considérés comme appartenant à un individu mais à la maison dans son ensemble. Le devoir filial envers ses parents et grands-parents était particulièrement cultivé comme un sentiment positif.

    Dans les familles de classes guerrières, deux formes d’unions entre homme et femme prévalaient et coexistaient : d’un côté le mariage, liant deux époux dans une relation officielle et agréée par les autorités, et de l’autre le concubinage, unissant un maître et une concubine dans une relation privée. Le couple marié était soumis au respect des traditions familiales et aux exigences du statut social. Le concubinage était affranchi des contraintes imposées par la société guerrière. À travers ces deux formes s’entremêlaient les désirs et les ambitions de chacun. Le mariage étant avant tout un moyen d’unir deux familles dans une alliance profitable, la volonté des futurs partenaires pouvait ne pas être prise en considération. À l’inverse, le concubinage permettait aux partenaires de satisfaire leurs désirs : pour la femme, souvent pauvre, il s’agit le plus souvent de bénéficier d’une existence confortable ; pour l’homme, il s’agit de généralement de trouver une femme attrayante, ou encore une femme qui puisse s’occuper de lui une fois âgé.

    • Famille

    L'unité familiale essentielle en Maronhi était le foyer ou maison, qui comprenait les parents et leurs enfants, les grands-parents, les autres parents par le sang, ainsi que leurs enfants. Les fils aînés héritaient généralement des biens de de la maison, mais l'absence de descendance masculine pouvait entraîner l'arrivée d'un étranger au foyer comme chef de famille. De jeunes garçons étaient souvent adoptés dans ce but, bien qu'une femme puisse également assumer ce rôle. L'épouse du foyer était la femme la plus importante de la famille et était chargée de gérer les tâches ménagères. Le bien suprême de la maison devait primer sur celui de tout individu. Les principes à suivre par tous étaient : l'obligation, l'obéissance et la loyauté. Pour cette raison, tous les biens d'une famille n'étaient pas considérés comme appartenant à un individu mais au foyer en général. Le devoir filial envers ses parents et grands-parents y était déjà particulièrement cultivé comme un sentiment positif dans l'ensemble des provinces créoles.

    • Éducation

    Les enfants de fermiers et d'artisans apprenaient de leurs pères et mères les compétences pratiques qu'ils avaient acquises au cours de leur vie de travail. En ce qui concerne l'éducation plus formelle, elle était auparavant le privilège exclusif des familles aristocratiques ou de ceux qui rejoignaient les structures bouddhistes, mais au cours de la période moderne, la classe montante des guerriers commença à éduquer ses enfants également, principalement dans les écoles proposées par les temples. Néanmoins, le nombre de personnes alphabétisées, même dans les classes supérieures, ne représentait qu'une infime partie de la population dans son ensemble, et les religieux étaient très sollicités pour aider à la rédaction des papiers dans les mondes administratif et aristocratique.

    Lorsqu'ils recevaient une éducation, les enfants du début de la période moderne le faisaient auprès de tuteurs privés ou dans les classes organisées par les temples, mais il existait au moins une école célèbre au sens moderne du terme, l'école Buzen, fondée par le guerrier et poère de la province de Jingyu, Bao Jiāng en 1623 et comptant 1 500 élèves au milieu du XVIIème siècle. Les garçons y apprenaient les deux matières qui tiennent à cœur à tout guerrier : la stratégie militaire et la philosophie confucéenne. De nombreux commerçants prospères ou des sectes bouddhistes créèrent également des bibliothèques de littérature classique nazumi, accessibles aux érudits, qui devinrent souvent des centres d'apprentissage réputés. La bibliothèque du Pavillon des Vanités, créée par les bonzes "mantes" en 1714, en est un exemple célèbre (Voir Présentation du Pavillon des Vanités). Les écoles créées par les missionnaires chrétiens à partir du XVIIème siècle constituaient une autre source d'enseignement qui ne dura cependant pas, car fermées dès le début de l'ère shogunale sous la famille Susano.

    • Commerce

    Les marchés se développèrent en Maronhi au milieu du XVIème siècle, peu de temps après le début de la colonisation nazumi, de sorte que la plupart des comptoirs en avaient un hebdomadaire ou au moins deux fois par mois, où les marchands parcouraient leurs régions respectives et où les maraîchers vendaient leurs surplus de marchandises. Les denrées alimentaires étaient plus facilement disponibles que jamais auparavant pour les créoles, d'une part grâce à l'évolution des techniques et des outils agricoles, et d'autre part par la richesse de la terre maronhienne. Les marchandises étaient généralement échangées contre d'autres marchandises même si les pièces de monnaie étaient de plus en plus utilisées. Les marchés étaient également encouragés par les autorités locales qui voyaient en eux une source de revenus fiscaux en normalisant les monnaies, les poids et les mesures. Les articles non alimentaires disponibles sur les marchés locaux comprenaient la poterie, les outils, les ustensiles de cuisine et les meubles de maison. Les marchés des grandes villes pouvaient proposer des produits plus exotiques en provenance du Nazum, tels que de la porcelaine, de la soie, du coton, des épices, des bijoux et des armes.

    • Repas

    À l'époque moderne, la plupart des Maronhiens de la classe supérieure prenaient trois repas par jour, l'un dans la matinée, l'autre vers midi et le dernier en début de soirée. Les classes inférieures pouvaient prendre deux repas par jour. Les hommes mangeaient généralement séparément des femmes, et il existait certaines règles d'étiquette comme le fait qu'une femme devait servir son mari et que la belle-fille aînée devait servir la femme chef de famille. La nourriture était servie sur un plateau placé devant le convive, qui était assis par terre. La nourriture était ensuite mangée avec des baguettes en bois laqué (provinces de Hué, d'Ogata et de Jingyu) ou en métal précieux (province de Sunga).

    L'influence de la philosophie bouddhiste et des courants hygiénistes sur l'aristocratie était forte et signifiait que la viande était, totalement ou partiellement, désapprouvée par beaucoup. Les guerriers et les classes inférieures n'avaient pas ces scrupules et consommaient de la viande dès qu'ils en avaient les moyens. Les aliments de base pour tous étaient le couac (semoule de manioc), les légumes, les poissons et les fruits, parfois le riz dans les provinces d'Ogata, de Jingyu et de Sunga. La sauce et la pâte de soja étaient populaires pour donner plus de goût, tout comme d'autres importations du Nazum : le wasabi, le sansho et le gingembre. On buvait du thé vert, généralement servi après le repas, mais il était infusé à partir de feuilles rugueuses et donc différent de la poudre fine utilisée dans les cérémonies. Le saké (alcool de riz) et le cachiri (alcool de manioc), était bu par tout le monde mais, à l'époque moderne, était réservé aux grandes occasions dans les terres créoles.

    • Vêtements

    Le kimono, vêtement en soie à manches longues, était la tenue de base pour les hommes et les femmes. La classe guerrière, portait quant à elle des vêtements plus élaborés, tels que des armures en cuir et en métal. Les couleurs des vêtements étaient importantes et avaient des significations symboliques. Par exemple, le blanc était réservé aux mariages et aux funérailles, tandis que le rouge symbolisait la bonne fortune et le succès. Les motifs et les broderies étaient également utilisés pour exprimer des significations symboliques, tels que des emblèmes familiaux. Cependant, les vêtements traditionnels étaient souvent coûteux à produire et à entretenir, et ne pouvaient pas être portés dans toutes les situations. Les personnes moins riches portaient des vêtements plus simples, souvent en coton ou en chanvre. L'influence occidentale venue des autres colonies du Paltoterra a également influencé la mode maronhienne, d'abord principalement ymlasienne (Burujoa). Les Maronhiens ont commencé à adopter des vêtements eurysiens, tels que des vestes et des pantalons, qui étaient plus pratiques pour les activités quotidiennes. Cependant, les vêtements traditionnels ont continué à être portés pour des occasions spéciales et comme symboles de la culture nippone. En résumé, les vêtements en Maronhi à l'époque moderne étaient principalement constitués de kimonos, avec des couleurs et des motifs symboliques.

    • Divertissements

    Les divertissements modernes comprenaient les combats de sumo, qui se déroulaient sur des places publiques généralement couvertes. La fauconnerie, la pêche, les combats de coqs et les arts martiaux ; en particulier ceux impliquant l'équitation, l'escrime et le tir à l'arc étaient des passe-temps populaires. Les jeux d'intérieur comprenaient les deux jeux de société les plus populaires: le go, le mah-jong, le xiangqi et le shogi. On jouait également aux cartes, bien qu'elles fussent assez différentes de celles de l'Occident eurysien, avec deux jeux populaires : le karuta (comportant des poèmes) et le hanafuda (comportant des fleurs et des animaux). Les jeux de hasard étaient souvent associés aux jeux de cartes. À partir de la fin XVIèle siècle, le théâtre était une autre forme de divertissement populaire. Des acteurs masqués exécutaient des mouvements stylisés au son de la musique et racontaient l'histoire de dieux, de héros et d'héroïnes célèbres. Les enfants jouaient avec les jouets traditionnels populaires ailleurs, comme les toupies, les poupées, les lanternes et les cerfs-volants.

    • Voyages

    Les déplacements étaient limités à l'époque moderne en raison de la prédominance de la forêt tropicale sur le territoire maronhien et de l'absence d'un réseau routier bien entretenu. Le groupe qui se déplaçait le plus était celui des pèlerins, bien que celui-ci était limité à ceux qui avaient les moyens de payer des voyages coûteux. Il existait des itinéraires de pèlerinage spécifiques, comme le circuit du Mont Émeraude dans la province de Jingyu et le chemin de la Voie Harmonieuse dans la province de Sunga. Jusqu'à la période shogunale, les déplacements sur la côte se faisaient principalement à pied, les marchandises étant transportées par des attelages de zébus tirant des charrettes, tandis que des chevaux plus rapides étaient montés par des messagers. Les voies navigables constituaient le principal moyen de transport de personnes et de marchandises, notamment le bois, le tissu et la nourriture. De nombreux aristocrates étaient transportés sur un palanquin. Pour les plus aventureux, il existait un commerce maritime à travers l'océan Carmin avec les puissances paltoterranes et nazumis. Les voyages terrestres et maritimes restaient dangereux dans la Maronhi moderne, les premiers à cause des bandits et les seconds à cause des pirates descendants du Golfe Alguareno et la mer des Burbujas Verdes qui sévissaient en haute mer.

    • Mort et funérailles

    La mort et les funérailles en Maronhi à l'époque moderne étaient des événements très importants, marqués par des rituels et des traditions strictes. Selon la plupart des religions du pays (hanaoïste, shintoïste, etc), la mort était considérée comme un passage vers une nouvelle vie, ce qui signifiait que les funérailles étaient un moment important pour honorer la vie de la personne décédée et pour faciliter sa transition vers l'au-delà. Les funérailles étaient organisées par la famille et les amis proches du défunt, qui s'occupaient de tous les détails, de la préparation du corps à la cérémonie funéraire elle-même. Les membres de la famille s'habillaient en blanc, couleur de deuil dans le monde nippon, et portaient souvent des kimonos simples et des sandales en paille. Les funérailles étaient généralement organisées dans les temples bouddhistes, où les prêtres effectuaient des rituels religieux et récitaient des prières pour le défunt. Le jour des funérailles, la famille et les amis proches portaient souvent des masques funéraires en bois pour éviter de montrer leurs émotions en public. Des offrandes, telles que des aliments et des boissons, étaient également placées près du corps, ainsi que des objets personnels tels que des vêtements ou des outils, qui étaient censés accompagner le défunt dans l'au-delà. Après la cérémonie, le corps était généralement incinéré et les cendres étaient placées dans une urne funéraire en bois. Les membres de la famille conservaient souvent l'urne chez eux, dans un autel bouddhiste, où ils pouvaient continuer à prier pour le défunt. Les funérailles étaient également suivies de périodes de deuil officiel, qui duraient généralement plusieurs mois, pendant lesquelles les membres de la famille et les amis proches du défunt portaient des vêtements de deuil et s'abstenaient de certaines activités sociales. En résumé, les funérailles en Maronhi à l'époque moderne étaient un moment important pour honorer la vie de la personne décédée et faciliter sa transition vers l'au-delà. Les traditions et les rituels religieux étaient stricts et les membres de la famille et les amis proches du défunt s'occupaient de tous les détails de la cérémonie. La période de deuil qui suivait les funérailles était également importante, car elle permettait à la famille et aux amis proches de se recueillir et de se souvenir du défunt.
    27521
    一 : HISTOIRE
    C- Période contemporaine (1852 è. c. - 2008 è. c.)C- 1. Histoire événementielle / C- 2. Vie quotidienne

    Lien vers le sommaire général


    C- 1. Histoire événementielle

  • Ère de la fumée noire (Kokuen no jidai) 黒煙の時代 : 1852 - 1878

  • Dès l'instauration de la Première république et du consulat dans les années 1850, des centaines d'hectares de forêt primaire sont déboisés et de grandes structures sont construites, notamment une ligne de chemin de fer longeant une partie de l'ancienne route coloniale côtière traversant le pays du nord au sud. L'industrialisation pousse a utiliser le bois comme carburant thermique, les premiers gaz organiques comme le méthane se voient exploités, dévorant ce qui n'a pas été brûlé. La province d'Ogata, à la pointe du progrès, voit ses cultures surexploitées et appauvries ; la région très peuplée voit une série de famines affaiblirent une partie de la population de basse extraction dans les années 1860.

  • Ère de la soumission (Fukujū no jidai) 服従の時代 : 1878 - 1962

  • D’abord oligarchique, cette république se démocratise une première fois avec un putsch en 1878 qui écarte une partie des grandes familles politiciennes des postes les plus importants du pays, puis une seconde fois à l'aube du XXème siècle, durant l'élection présidentielle de 1906, avec l'impulsion des régimes libéraux dans le monde. Dans les années 1920-1930, la République perd peu à peu le pouvoir face à des groupes privés placés sous la tutelle de chefs de pègres étrangers. La corruption et la dépression économique provoquent en particulier des troubles sociaux accompagnés d'un vif ressentiment à l'égard des nations étrangères qui s'accaparent le monopole des marchés. La crise des années 1920 touche durement l'économie sucrière, affaiblissant considérablement le pays. Le mécontentement se fait ressentir à travers tout le pays qui ne semble plus croire en ses institutions. C'est à cette période que des vagues de penseurs influencés par les philosophies créoles maronhiennes et les idées socialisantes vont produire pléthore de textes qui vont fortement influencer les insurgés au nombre grandissant. Pour répondre au mécontentement généralisé, les compagnies étrangères répriment les révoltes ouvrières dans le sang.

    Le régime instauré insidieusement en Maronhi par le clan de la Nouvelle Main Dorée, notamment par le président Itachi Nakamura (1941 - 1962), fils du président Hinano Nakamura (1920 - 1927), fut une période marquée par la corruption, l'autoritarisme et les inégalités sociales. Ce régime a suscité un mécontentement généralisé, conduisant finalement à la guerre civile qui s'achève par ce qu'on nomme également "la révolution maronhienne de 1962". Plusieurs raisons ont contribué à la montée de la révolution maronhienne contre le régime : Sous les mandats des présidents du camp de la Nouvelle Main Dorée, la corruption était généralisée. Les hommes d'affaires, les politiciens et les membres de l'armée se livraient à des actes de corruption et d'enrichissement personnel, tandis que la grande majorité de la population vivait dans la pauvreté. Itachi Nakamura supprima également les libertés civiles, réprimant les opposants politiques et limitant la liberté d'expression. L'une des principales causes de la révolution maronhienne était les profondes inégalités sociales. La majorité de la population de Maronhi était pauvre, tandis qu'une petite élite, comprenant des propriétaires terriens, des hommes d'affaires et des membres de l'élite politique, détenait une grande partie de la richesse et du pouvoir. Cette disparité économique créa des tensions sociales qui alimentérent le mécontentement populaire. Ce régime favorisa aussi les intérêts étrangers, permettant une exploitation économique excessive de la Maronhi. Les grandes entreprises étrangères contrôlaient de vastes secteurs de l'économie maronhienne, notamment les industries du sucre, de la banane, du riz et du tabac ainsi que les casinos et les services touristiques. Cette dépendance économique conduisit à une perte de souveraineté et déboucha sur un sentiment d'oppression nationale. De plus, le régime de la Nouvelle Main Dorée s'est caractérisé par une répression politique brutale. Les opposants politiques, les associations de métiers ou de quartiers et les activistes étaient parfois emprisonnés, torturés et assassinés. Cette répression suscita une résistance et une mobilisation croissantes de la part des forces révolutionnaires. Enfin, la révolution maronhienne fut à la fois influencée par les idéaux du socialisme, du nationalisme, de la souveraineté et de l'identitarisme. Les révolutionnaires comme Khoro Kouyouri furent soutenus par une partie de la population maronhienne qui aspirait à un changement radical et à une société plus juste. Ces facteurs combinés ont alimenté le mécontentement et la mobilisation populaire contre la République maronhienne, aboutissant eux-mêmes sur la sédition de groupes d'intellectuels et de militaires en 1948, marquant ainsi le début d'une longue guérilla depuis l'arrière-pays. La guerre s'éternisa, changea plusieurs fois de formes. En 1959, un massacre orchestré par les forces républicaines dans la ville de Kayawa finit de renverser l'opinion publique dans le camp des insurgés (Voir Les Dossiers de Kayawa). Après de longues années de guerres dans la forêt vierge et les montagnes, la guérilla qui avait mutée en guerre civile sanglante, s’acheva en 1962 avec la prise de Siwa par les insurgés. C’est ainsi que Khoro Kouyouri fut chargé cette même année de la défense du peuple maronhien par un conseil constitué des leaders de l'alliance insurrectionnelle. La révolution maronhienne, menée par Khoro Kouyouri et d'autres révolutionnaires, établit finalement un nouveau gouvernement mettant en œuvre des réformes économiques, sociales, culturelles et politiques radicales. La révolution maronhienne marqua un tournant majeur dans l'histoire de la Maronhi et eut un impact significatif sur la politique internationale

    (Gauche) Infanterie nao de l'Armée nationale et populaire de Maronhi dans les montagnes des "Lances du Ciel", province de Hué, photographie, 1952. / <br>(Droite) Soldats de l'Armée nationale ete populaire de Maronhi dans les marais de Kouhou, province de Jingyu, photographie,1957.
    (Gauche) Infanterie mon de l'Armée nationale et populaire de Maronhi dans les montagnes des "Lances du Ciel", province de Hué, photographie, 1952.
    (Droite) Soldats de l'Armée nationale et populaire de Maronhi dans les marais de Kouhou, province de Jingyu, photographie,1957.


  • Ère de l'union (Yunion jidai) ユニオン時代 : 1962 - Aujourd'hui

  • La fin de la Première République a eu des répercussions majeures sur sa politique internationale. La nouvelle Union Nationale conduisit à la mise en place d'un régime dit "national-socialiste" dirigé par Khoro Kouyouri, ses fidèles et d'autres seigneurs de guerre qui s'accordèrent par compromis - avec des négociations entamées depuis 1958 - sur un accord d'entente, qui se voulait être un régime d'union nationale pour les différents courants insurgés. Début 1963, un soulèvement éclata sans le sud du pays, opposant Ise Hai, un seigneur de guerre de la province de Jingyu de mouvance communiste radical, à ladite Union Nationale, la coalition formée par les vainqueurs de la guerre civile. Refusant de rejoindre cette Union et de faire des compromis idéologiques, Ise Hai s'empara de la région de Lawao-Heiyan. Afin de consolider son pouvoir, il mena des exactions brutales contre la population locale et força l'enrôlement de nombreux habitants, y compris d'enfants. Ce soulèvement marqua une période brève mais violente qui mettait en évidence aux toutes nouvelles et fragiles institutions les profondes divisions politiques et sociales qui persistaient. L'Union Nationale écrasa cette rébellion deux mois après son déclenchement pour rétablir l'ordre et l'unité du pays. Ces évènements prirent ensuite le nom de Soulèvement du Seigneur Rouge.

    Le nouveau gouvernement nationalisa les entreprises étrangères et les grandes propriétés terriennes, mettant sur place un système économique ultra-protectionniste. Influencée à ses débuts plus par les pays nationalistes socialisants que traditionnels en raison de la composition du paysage politique de l'époque et le besoin de mesures urgentes, la Maronhi est devenue un État avec une économie planifiée et des politiques socialisantes visant à réduire le creuset des inégalités. La révolution maronhienne a marqué un changement radical dans la politique étrangère de la Maronhi. Le pays a adopté une position anti-colonialiste « de l'esprit » comme le disait lui-même le Gran Man Khoro Kouyouri, dénonçant d'abord l'ingérence culturelle, considérée comme l'avant-garde du néocolonialisme. La Maronhi est devenue un acteur clé dans les conflits régionaux. La révolution maronhienne a été un catalyseur d'événements importants sur la scène mondiale et a polarisé les opinions. Certains voient en elle une lutte pour la justice et la souveraineté nationale, tandis que d'autres critiquent les violations des droits de l'homme et les politiques autoritaires mises en place par le gouvernement maronhien.

    Bénéficiant d'un soutien populaire très favorable, Khoro entreprend rapidement des réformes radicales : prohibition des jeux d’argent et de la prostitution, démantèlement des réseaux criminels, inauguration d’un système éducatif égalitariste, dévoloppement des régions enclavées, etc. Il définit lui-même sa politique comme « profondément anti-impérialiste » et va même jusqu'à affirmer que « le plus insidieux et efficace des impérialismes, est celui qui née dans la pensée », justifiant par là une politique de pression sur la culture pour réorienter les relations, notamment intellectuelles, avec le monde Nazumi, encore plus burujois. Sur le plan institutionnel, une « loi fondamentale » remplace la Constitution de 1853, amendée en 1878. La volonté de rupture avec la politique du début du siècle se prolonge par le lancement, dès 1964, d'une vaste réforme agraire et de la nationalisation des entreprises industrielles et commerciales du pays, mettant ainsi en péril les intérêts étrangers dans l'île. Le régime consolide son pouvoir exclusif avec la suppression, le 18 juillet 1964, des partis politiques.

    Quoi qu'il en soit, le régime de Khoro Kouyouri a profondément marqué l'histoire de la Maronhi et continua d'influencer la politique et la société maronhiennes dans les décennies qui suivirent. L'un des aspects les plus remarquables de la politique de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est l'attention portée à l'éducation et aux soins de santé. Le gouvernement maronhien mit en place un système éducatif gratuit et universel, ainsi qu'un système de santé accessible à tous les Maronhiens. Le territoire compta en une quinzaine d'années des taux d'alphabétisation et des indicateurs de santé comparables à ceux des pays développés, et la Maronhi fut reconnue internationalement pour ses avancées médicales et ses programmes d'éducation. À la suite d'embargos des puissances libérales, la Maronhi fut confrontée à de nombreux défis économiques, notamment en termes d'approvisionnement en biens de consommation et en énergie. Cependant, le pays développa une capacité d'autosuffisance et de résilience remarquable. L'agriculture biologique, les énergies renouvelables et les politiques de gestion des ressources ont permis à la Maronhi de faire face aux pénuries et de garantir une certaine stabilité malgré les difficultés économiques. La République Nationale-Socialiste renforça considérablement l'identité nationale et la fierté maronhienne. Le sentiment de souveraineté, de résistance et d'indépendance face à l'ingérence étrangère a été un élément central de la révolution et continue de façonner l'identité collective du peuple maronhien. Malgré les réalisations du nouveau régime, le pays est confrontée à des défis économiques et politiques importants. L'économie maronhienne, bien que résiliente, eut besoin de réformes pour stimuler la croissance et améliorer les conditions de vie de la population. Les restrictions politiques et les limites à la liberté d'expression furent également des sujets de préoccupation soulevés par les défenseurs des droits de l'Homme. La politique étrangère maronhienne ne cessa d'évoluer depuis 1962. En effet, les liens avec les pays socialistes et communistes s'affaiblirent petit à petit en même temps que les communistes et socialistes maronhiens furent progressivement écartés des postes clefs du pouvoir et de l'administration. La Maronhi maintint tout de même des alliances et des partenariats avec d'autres pays tiers-mondistes, notamment traditionalistes.

    (Gauche) Soldats de l'Armée populaire de Maronhi saluant les travailleurs des rizières côtières, province de Sunga, photographie, 1962. /<br>(Droite) Femmes "foulards jaunes" patrouillant dans un champ de céréales, province de Hué, photographie, 1964.
    (Gauche) Soldats de l'Armée nationale et populaire de Maronhi saluant les travailleurs des rizières côtières, province de Sunga, photographie, 1962.
    (Droite) Femmes "foulards jaunes" patrouillant dans un champ de céréales, province de Hué, photographie, 1964.


    Toutes les mesures sont prises afin d'accélérer la reconstruction économique du pays, tâche facilitée par l'aide massive d'autres pays du tiers-monde collaborant en réaction à l'association en blocs des grandes tendances libérale et collectiviste. Dotée de ressources naturelles abondantes, la Maronhi met d'abord l'accent sur l'agriculture et le développement industriel. La population est mobilisée pour réaliser les objectifs fixés. Cette économie planifiée permet un redressement spectaculaire de l'économie. C'est ainsi qu'en 1976, à l'Assemblée des Man, la construction des bases du nouveau système économique est déclarée achevée.

    À l’aube de l’an 2000, Khoro nomme par sa petite-fille Awara Kouyouri pour prendre sa suite, ce qu’elle fera à la mort de celui-ci en 2002. Largement méconnu hors du continent paltoterrien, Khoro demeure dans bien des mémoires. Aux yeux de l'écrasante majorité des Maronhiens, il était celui qui disait la vérité, qui vivait proche de son peuple, qui luttait contre la corruption, qui redonnait l’espoir de voir le pays retrouver sa dignité. Mais il était plus que cela encore : un stratège politique, un chef d'État créatif et énergique qui s’était engagé jusqu’aux dernières heures de sa vie, une voix qui porta haut et fort les revendications du tiers-monde. Pendant près de soixante ans, le pays se referme sur lui-même et n’évolue que lentement après les vingt premières années. C'est donc face à cette figure quasi mythique, encensée par la population maronhienne, que le major Awara Kouyouri, petite-fille de Khoro, doit aujourd'hui faire ses preuves.

    (Gauche) Khoro Kouyouri aux préparatifs du premier anniversaire de la Libération, photographie du Kongoinko, 1963. /<br>(Droite) Investiture d'Awara Kouyouri, photographie officielle, 2003.
    (Gauche) Khoro Kouyouri aux préparatifs du premier anniversaire de la Libération, photographie du Kongoinko, 1963.
    (Droite) Investiture d'Awara Kouyouri, photographie officielle, 2003.



    C- 2. Vie quotidienne

    • Société

    L'impératif du gouvernement de la Première république maronhienne fut, durant toute cette période, la modernisation du pays, en comblant le retard économique et militaire considérable et en introduisant les méthodes occidentales. La politique éducative constitua toujours une partie intégrante de ce projet du gouvernement. Le deuxième point de vue est le nationalisme dans l'éducation. Au fur et à mesure que de nouveaux systèmes et de nouvelles technologies furent introduits et que la vie quotidienne de la population subit une certaine occidentalisation, l'ordre stable des valeurs sociales existantes fut nécessairement touché dans ce processus de modernisation. Le gouvernement de Maronhi eut alors besoin d'assurer l'unité du pays en formant une conscience nationale dans la population, et de faire développer l'économie moderne en cherchant une voie de conciliation entre la tradition et la modernité, les éléments indigènes et les éléments extérieurs.

    • Mariage

    Avant la Première république maronhienne, le mariage était largement considéré comme une affaire de famille et de statut social. Les mariages furent souvent arrangés par les parents des deux parties, en particulier dans les familles nobles et riches. Les mariages entre familles étaient souvent utilisés pour renforcer les liens entre les clans et les maisons nobles. Les femmes avaient peu de choix en matière de mariage et étaient souvent considérées comme des biens à marier à un homme de statut supérieur. Cependant, avec la République, l'influence croissante des idées occidentales introduit de nouvelles idées sur l'amour et le choix personnel dans les relations maritales. Les mariages arrangés diminuent tandis que les mariages d'amour émergent. Ainsi, sont aussi promulguées de nouvelles lois pour réglementer le mariage. En 1837, la loi sur le mariage est promulguée, qui définit le mariage civil et établit des règles pour le divorce et la garde des enfants. La loi a également établi l'âge minimum du mariage à 16 ans pour les femmes et 18 ans pour les hommes, ce qui a mis fin à la pratique du mariage précoce. En outre, le mariage était de plus en plus considéré comme une union entre deux individus, plutôt qu'une alliance entre deux familles.

    • Famille

    Le XIXe en Maronhi est marqué par une transformation sociale profonde, qui a également un impact sur les structures familiales. Avant l'époque républicaine, la famille maronhienne était organisée selon le système de la famille étendue, où plusieurs générations de la famille vivaient sous un même toit et étaient liées par des relations hiérarchiques strictes. Cependant, avec l'introduction des idées occidentales et la modernisation rapide de la Maronhi, la famille subit des changements significatifs. La famille nucléaire, composée d'un couple et de leurs enfants, commence à remplacer la famille étendue. Les changements socio-économiques ont également influencé la structure de la famille. Avec l'industrialisation rapide de la Maronhi, de plus en plus de personnes quittent les zones rurales (villages de côte, de fleuve, de savane, de marais) pour travailler dans les villes. Cela entraîne une séparation géographique des membres de la famille, rendant difficile la vie en famille étendue. En outre, l'augmentation du niveau de vie a permis aux couples de fonder leur propre foyer plutôt que de vivre avec les parents. L'éducation a également joué un rôle important dans la transformation de la famille. L'enseignement primaire devient obligatoire en 1852 ; les écoles commencent alors à enseigner des valeurs occidentales, entre autres l'individualisme et l'égalité. Cela contribue donc à la croissance de la famille nucléaire et à l'émergence d'un nouvel idéal familial centré sur l'amour et la responsabilité individuelle. En outre, la famille est devenue moins hiérarchique et plus égalitaire. Les relations entre les membres de la famille se développent sur la base de l'amour et de la confiance, plutôt que sur la position sociale et le statut. Les femmes commencent à jouer un rôle plus important dans la famille, avec la possibilité de travailler à l'extérieur de la maison et de participer aux décisions familiales. Cependant, malgré ces changements, certaines traditions persistent. Les liens familiaux restent très importants dans la société maronhienne, et les valeurs de loyauté, de respect et d'honneur demeurent particulièrement valorisées. Les mariages arrangés persistent, bien que leur fréquence ait diminué, et la famille continue d'être un soutien important pour les individus dans leur vie quotidienne.

    • Éducation

    Après plusieurs décennies d'isolationnisme complet, la Maronhi réouvrit ses frontières en 1852 et le nouveau gouvernement de la Première république maronhienne adopta une politique de modernisation par l'introduction des connaissances et des savoir-faire occidentaux et, après un demi-siècle d'innovations et d'échecs, la Maronhi prit rang parmi les pays industrialisés. Le système éducatif, un des systèmes fondamentaux de la nation, connut aussi un développement rapide. Pendant cette période, toutes les institutions correspondant à un enseignement moderne furent créées et, 40 ans après l'instauration du système éducatif moderne, la Maronhi parvint à une universalisation de l'enseignement obligatoire au début des années 1890. La société et l'éducation ont des rapports dialectiques. Tandis que les conditions socio-économiques déterminent le développement éducatif jusqu'à un certain degré, l'éducation, planifiée conformément à l'orientation du pays, contribue à la transformation de la société. L'histoire de l'éducation républicaine est d'autant plus intéressante qu'il s'agit d'une période de transformation radicale de la société féodale en une société contemporaine dans tous les domaines, économique, politique et social.

    En 1835, le ministère maronhien de l'Éducation fut fondé, en même temps qu'un système éducatif fondé sur le modèle de celui des grandes démocraties de l'époque. Avec l'aide de conseillers étrangers, des écoles pour former des instituteurs furent aussi créées dans les principales villes. D'autres conseillers furent aussi recrutés pour concevoir des cursus scolaires spécifiques. Les écoles privées des temples bouddhistes et des associations de voisinage furent nationalisées en écoles élémentaires. Les écoles dirigées par les gouverneurs provinciaux devinrent des écoles secondaires et l'académie du shogunat Susano fut la base de l'université républicaine de Siwa. Le gouvernement ajouta cependant un type d'éducation qui mettait l'accent sur le conservatisme et les valeurs maronhiennes traditionnelles. Les préceptes confucéens furent favorisés, en particulier ceux relatifs à la hiérarchie des relations humaines, le dévouement à l'État, la poursuite de l'apprentissage et la morale.

    • Commerce

    L'époque républicaine est marquée par une période de modernisation et de transformation économique significative. La Maronhi connait une croissance rapide de son commerce intérieur et extérieur, contribuant à la modernisation de l'industrie et à l'essor de l'économie. La politique économique de la Première république maronhienne fut axée sur l'ouverture du pays au commerce extérieur, après des siècles d'isolationnisme. Le gouvernement signe des traités de commerce avec les puissances occidentales, qui ont ouvert le marché maronhien aux produits étrangers. Cela crée une forte demande pour les produits maronhien, en particulier la soie, l'or et les produits artisanaux et maraichers. La modernisation de l'industrie contribue également à la croissance du commerce intérieur. La République encourage la création de nouvelles industries, notamment la construction navale, la production de machines, l'industrie textile et la production d'acier. Ces industries créent de nouveaux emplois et stimulent la croissance économique. Le gouvernement encourage la création de sociétés commerciales pour faciliter les échanges commerciaux avec les autres pays. Les sociétés commerciales maronhiennes commencent à établir des filiales à l'étranger et investissent dans des entreprises étrangères pour améliorer leurs capacités de production et accéder à de nouveaux marchés. Ainsi, des banques sont aussi bâties pour financer les investissements dans les entreprises maronhiennes. Ces banques contribuent à la croissance de l'économie en fournissant des financements aux entreprises pour moderniser leur équipement et améliorer leur productivité. Enfin, le gouvernement de la République investit dans les infrastructures pour faciliter le commerce intérieur et extérieur. Des ports modernes sont construits pour faciliter les échanges commerciaux avec les autres pays. Le système ferroviaire est également développé pour faciliter le transport des marchandises vers les ports ainsi qu'entre les villes côtières.

    • Repas

    Au début de l'époque contemporaine, soit au milieu du XIXe siècle pour la Maronhi, le pays connut une transformation socio-économique majeure qui eut également un impact significatif sur la culture culinaire. Durant cette période de modernisation, les repas subirent des changements radicaux par rapport aux époques précédentes, reflétant l'ouverture de la Maronhi aux influences aleucio-paltoterannes non-nippones et l'adoption de nouvelles pratiques alimentaires. Avant la Première République maronhienne, le régime alimentaire était principalement basé sur le riz, le poisson, les légumes et les fruits. C'était une alimentation relativement simple et traditionnelle, ancrée dans les coutumes, l'environnement maronhien et les pratiques agricoles locales. Cependant, avec l'ouverture de la Maronhi aux influences extra-nazumis, extra-maronhos et la modernisation du pays, de nouveaux aliments et techniques culinaires furent introduits. L'une des influences les plus notables sur les repas a été l'introduction de la viande dans l'alimentation quotidienne. Avant cette époque, la consommation de viande était limitée, principalement en raison de l'influence du bouddhisme, qui encourageaient le végétarisme. Cependant, à mesure que la Maronhi s'ouvrait au commerce avec "l'Occident", la consommation de viande, en particulier de zébu, de pécari et de porc, ainsi que de poulet, est devenue de plus en plus répandue. L'introduction de la viande ajouta non seulement de nouvelles saveurs aux repas, mais apporta également des changements dans les techniques de cuisson et les plats préparés. Cependant, cette consommation reste mesurée ; en absence de grands propriétaires terriens et donc de grands éleveurs, la production et la consommation de viandes d'élevage demeurent coûteuses, maigres et exceptionnelles.

    • Vêtements

    • Divertissements

    L'une des évolutions les plus marquantes dans les divertissements maronhiens à l'époque républicaine fut l'introduction du théâtre occidental en Maronhi. Les troupes de théâtre étrangères commencèrent à se produire dans le pays, apportant avec elles des pièces de théâtre et des opéras occidentaux. Les spectacles théâtraux occidentaux étaient tout de même adaptés pour le public maronhien, combinant des éléments des théâtres traditionnels nippo-ymlasien et maronhien avec des influences occidentales eurysiennes. Cette fusion des styles donna naissance à de nouvelles formes de théâtre nippons, comme le shinpa, qui combinait des éléments du kabuki traditionnel avec des éléments du théâtre occidental. Outre le théâtre, la musique subit également subi des transformations durant cette période. L'influence de la musique occidentale se répandit en Maronhi, avec l'introduction d'instruments occidentaux tels que le piano et le violon. Les Maronhiens s'intéressèrent à la musique classique occidentale et commencèrent à composer et à interpréter de la musique dans un style hybride. Dans le même temps, les musiques traditionnelles de Maronhi continuèrent d'être pratiquées et appréciées. Durant la seconde période de la République maronhienne, le cinéma vu le jour en Maronhi. Les premiers films projetés furent naturellement importés du monde eurysien. Les Maronhiens commencèrent rapidement à produire leurs propres films, notamment des films muets, qui trouvèrent tout aussi vite un large public. Le cinéma connut donc une croissance rapide et évolua pour devenir une industrie majeure en Maronhi. En plus de ces nouvelles formes de divertissement, les Maronhiens continuèrent à pratiquer et à apprécier leurs activités culturelles traditionnelles. Les festivals et les célébrations ne finirent pas de jouer un rôle important dans la vie de la population, offrant des occasions de divertissement, de danse, de musique et de jeux. Les arts traditionnels tels que le kabuki, le théâtre de marionnettes bunraku et la cérémonie du thé perdurèrent naturellement, bien que certaines formes purent être adaptées pour répondre aux nouveaux goûts et influences.

    • Voyages

    Avant la période républicaine, les voyages en Maronhi étaient largement limités et contrôlés. En plus d'être particulièrement complexes en raison des conditions naturelles, la société féodale imposait sur ces voyages des restrictions strictes sur la mobilité des individus, et seuls certains groupes étaient autorisés à voyager, principalement pour des raisons politiques ou commerciales. Les voyages de loisirs étaient rares et réservés à une élite restreinte. Cependant, avec l'avènement de la Première République maronhienne, la Maronhi entreprit des réformes qui favorisant la modernisation du pays et l'ouverture, principalement vers le supercontinent aleucio-paltoterran, mais aussi vers le Nazum. L'infrastructure des transports fut améliorée avec la construction de véritables routes côtières, de voies ferrées et de ports modernes. Tout cela permit une plus grande accessibilité et une facilité de déplacement à travers le pays, qui se faisait alors jusque là davantage par voies maritime et fluviale. De plus, l'introduction et l'adaptation de nouvelles technologies occidentales, telles que les navires à vapeur et les chemins de fer, réduisit considérablement les temps de trajet. Les voyages qui auraient pris des semaines voire des mois dans le passé pouvaient désormais être effectués en quelques jours seulement. Cela ouvrit naturellement de nouvelles possibilités d'exploration et d'échanges culturels. Les Maronhiens commencèrent à s'intéresser davantage aux voyages de loisirs, cherchant à découvrir leur propre pays ainsi que des régions étrangères. Les guides de voyage furent publiés, fournissant des informations sur les sites touristiques, les attractions naturelles, les hôtels et les restaurants. Les Maronhiens commencèrent à planifier des itinéraires, à visiter des temples et des sanctuaires historiques, à apprécier les paysages pittoresques et à se familiariser avec d'autres cultures. Les voyages au début de l'époque contemporaine furent stimulés par une classe moyenne émergente, qui avait un pouvoir d'achat croissant et cherchait à élargir ses horizons. Les voyages devinrent un symbole de statut social et d'éducation. De nombreux Maronhiens entreprirent des voyages à l'étranger pour étudier, travailler ou découvrir de nouvelles idées et technologies. Cependant, il est important de noter que les voyages à cette époque étaient encore largement réservés à une partie de la population aisée. La plupart des Maronhiens, en particulier ceux des classes inférieures, n'avaient pas les moyens ou les opportunités de voyager. Les voyages restaient donc une expérience privilégiée, mais la Première République marqua le début d'une ouverture plus large vers le monde extérieur et l'expansion des horizons de nombreux Maronhiens.

    • Mort et funérailles

    Le début de la période contemporaine vit l'émergence de nouvelles pratiques et de nouvelles idées concernant le processus de deuil et les rituels funéraires. La période de la Première République maronhienne vit l'introduction de nouvelles technologies dans le domaine funéraire (Procédures d'embaumement, équipements de crémation, etc). Ces avancées techniques permirent une plus grande efficacité dans le traitement des corps et contribuèrent à améliorer les rituels funéraires traditionnels. L'époque ne vit cependant pas l'évolution des pratiques de deuil. Les traditions de deuil prolongé et de vénération des ancêtres ne furent remises en question, en dépit de l'influence des idées occidentales.
    16059
    二 : GÉOGRAPHIE
    A- Géographie physiqueA- 1. Informations générales / A- 2. Lieux notables / A- 3. Géomorphologie / A- 5. Climatologie / A- 5. Hydrologie / A- 6. Biogéographie

    Lien vers le sommaire général


    A- 1. Informations générales

    Lorsque le voyageur arrive en Maronhi par l'avion en pleine journée, et qu'il se penche pour contempler le paysage par le hublot, il aperçoit un immense et infini tapis de verdure. Il faut avoir une vue bien perçante pour entrevoir quelques routes et une agglomération. Le voyageur remarque d'emblée le premier acteur dans la géographie physique : la forêt de Maronhi qui couvre plus de 85 % du territoire. La géographie de ce morceau de continent paltoterran pèse assurément lourd dans le mode de vie et de pensée des habitants, qu'ils soient originaires ou plus tardivement installés.

    La Maronhi est recouverte à 85 % de son territoire par une épaisse forêt équatoriale appelée “grand bois”, et jouit donc d'une biodiversité exceptionnelle. S’étendant sur 454 671 kilomètres carrés, elle bénéficie d'un climat équatorial humide. Ses variations d'humidité sont liées aux oscillations de la zone de convergence intertropicale, qui résultent du contact de différents anticyclones. Au niveau mondial, la Maronhi est l'une des régions les plus humides au monde, les précipitations variant de 1 800 mm à 4 200 mm par an. Sa façade océanique lui confère une bonne stabilité climatique. La température annuelle moyenne est de 27 °C. Elle ne diffère en général que de 3 °C du mois le plus chaud au mois le plus froid. Les amplitudes sont faibles sur la zone côtière et un peu plus marquées à l'intérieur. Les grands fleuves sont les principaux axes de pénétration à l'intérieur du pays. On peut aussi noter la présence de savanes sur la côte, de marais à l’intérieur du pays et de montagnes sur les frontières nord et est, qui représentent ensemble 15 % du territoire. La population se concentre essentiellement sur la côte et le bord des fleuves, mais il existe cependant des dizaines de villages dans la forêt et les montagnes qui concentrent notamment les peuples autochtones. Enfin, la Maronhi est dotée de deux grandes îles hautement contrôlées : Urawa-Jima, abritant une importante base militaire et la ville de Ukabumachi ; et Waji-Jima, un célèbre bagne.

    Pour la pénétration interne du territoire, les fleuves s'avèrent être des piètres auxiliaires de l'Homme. Très rapidement, les cours des fleuves sont coupés par des rapides qui coulent le long de rochers abrupts. Les grands fleuves qui descendent de la forêt sont donc rapidement impropres à la navigation, sauf en pirogues dont la charge utile est faible. De ce fait, remonter ces fleuves est encore aujourd'hui une belle aventure.
    Même si cette image est imparfaite, on peut dire pour simplifier que la Maronhi est une sorte d'amphithéâtre qui s'ouvre vers la mer. Une plaine de 150 kilomètres de largeur environ s'étend sur la frange côtière. Ces terres basses sont les plus propices à l'agriculture et au développement des villes. Les terres hautes sont constituées de collines à faible altitude d'abord, et qui se terminent par des chaînes de montagnes relativement élevées sur les frontières est et nord.

    La forêt maronhienne comprend plus de 1 000 espèces différentes de flore et de faune par kilomètre carré. Sur la côte, zone semi-aride, prédomine un type de végétation basse formée de petits épineux. On y trouve généralement des savanes, des forêts secondaires, des marécages, des marais, des mangroves ainsi que des zones aménagées pour l'agricultures comme des rizières ou des abattis. Quant au nord du pays, le relief y est largement escarpé, avec des vallées étroites, et l’agriculture y est difficile.

    En ce qui concerne la faune, d’une manière générale, elle est profondément marquée par le long isolement géographique qu’elle a subi suite à la séparation des continents. La faune maronhienne est ainsi constituée d’éléments anciens issus de cet isolement géographique qui perdure pendant 60 millions d’années, qui ont évolué indépendamment des espèces des autres continents, et ayant résistés aux colonisations plus récentes d’autres espèces. Les grandes variations climatiques ont également entrainé des isolements de population au niveau de refuges forestiers, véritables centres de spéciation ayant renforcé les taux d’endémismes.

    Rapides en amont de l'Opaya, fleuve de la Maronhi, photographie, 2007 / Les Lances du Ciel, chaîne de montagnes, frontière kah-tanno-maronhienne, bord du fleuve Yawara, photographie, 2005.
    (Gauche) Rapides en amont de l'Opaya, fleuve de Maronhi, photographie, 2007.
    (Droite) Les Lances du Ciel, chaîne de montagnes, frontière kah-tanno-maronhienne, bord du fleuve Yawara, photographie, 2005.


    A- 2. Lieux notables

  • Fleuve Opaya
  • L'Opaya est le plus grand fleuve de Maronhi et de Paltoterra. Ce fleuve majestueux et puissant prend sa source dans les chaînes de montagnes sur la frontière Nord-Ouest du pays, "Les Lances du Ciel", aussi nommées Cordillère centrale, et se jette dans le golfe de Biwa donnant lui-même sur l'Océan Carmin.
    Les rives de l'Opaya sont bordées d'une forêt tropicale danse, le grand bois, qui abrite une faune et une flore incroyablement diversifiées, dont de nombreuses espèces endémiques. Les eaux troubles du fleuve abritent également une variété de poissons et d'autres animaux aquatiques, tels que les caïmans et les tortues de rivière.
    Les communautés locales (créoles-nazumis, indigènes-maronhos, métisses) qui vivent le long de l'Opaya dépendent de la richesse naturelle de la région pour leur subsistance. Les agriculteurs cultivent des terrains fertiles le long des rives du fleuve, appelés abattis, tandis que les pêcheurs capturent des poissons et des crustacés dans les eaux du fleuve. Les villages indigènes, qui ont vécu dans la région depuis des siècles, ont développé des cultures et des traditions uniques qui sont étroitement liées à la rivière et à ses ressources.
    Cependant, l'Opaya est menacé par l'exploitation excessive des ressources naturelles, en particulier par l'exploitation minière, notamment illégale. Cette exploitation peut entraîner une dégradation de l'environnement et une perte de biodiversité, ainsi que des conflits entre les communautés locales, le gouvernement maronhien, les entreprises étrangères et les pilleurs étrangers.
    Malgré ces défis, l'Opaya est un fleuve emblématique du plateau maronhien. Il est une source de vie et de culture pour les communautés qui en dépendent, ainsi qu'une destination populaire pour les voyageurs qui cherchent à explorer la beauté naturelle de la région ou à tenter la survie en milieu hostile.


    A- 3. Géomorphologie

    La géomorphologie de la Maronhi est caractérisée par la très grande ancienneté de ses terrains géologiques et une certaine diversification, étant donnée l'étendue de son secteur territorial. L'un des traits principaux de la géomorphologie du pays est la modestie de ses altitudes. Rares sont les points où le relief dépasse deux mille mètres d'altitude ; les plus grandes altitudes isolées se trouvent à la frontière sud du pays, alors que les plus grandes moyennes régionales sont dans les régions du nord et de l'est, notamment sur les frontières, marquant ainsi une vaste barrière naturelle. Les roches les plus anciennes intègrent des secteurs de bouclier cristallin, représentées par les cratons (vastes portions stables du domaine continental), accompagné par des bandes étendues mobiles du protérozoïque (troisième époque géologique du Précambrien, s'étendant de -2,5 milliards d'années à -542 millions d'années). L'existence de ces cratons est à l'origine d'une autre caractéristique géologique très importante du territoire : sa stabilité.

    En Maronhi, les grandes secousses telluriques ou les séismes sont rares et il n'existe pas d'activité volcanique importante. Les parties plus accidentées du relief résultent de plissements ou de déformations anciennes de la croûte, datés du protérozoïque. Les secteurs à couvertures sédimentaires sont représentés par trois grands bassins sédimentaires : Bassin de Yawara (province de Hué), Bassin de l'Opaya (province de Sung) et Bassin du Piwinaíba (province de Jingyu), tous présentant des roches d'âge paléozoïque.


    A- 4. Climatologie

    Le climat de la Maronhi est de type équatorial et humide avec des variations liées aux oscillations zone de convergence intertropicale. Géographiquement proche de l'équateur, la Maronhi dispose d'une certaine stabilité climatique. La température annuelle moyenne est d'environ 26°C, avec une amplitude de 2 °C entre le mois le plus chaud et le mois le plus froid de l'année. Ces amplitudes sont faibles sur les zones côtières et plus marquées dans les terres, notamment en haute altitude. La Maronhi est l'une des régions les plus humides au monde : Les mois les plus pluvieux sont les mois de mai et de juin, les précipitations variant de 2 100 mm à 3 700 mm par an.

  • Climat équatorial

  • Tableau climat équatorial

  • Climat tropical

  • Tableau climat tropical

  • Climat de savane

  • Tableau climat de savane

  • Climat tempéré d'altitude

  • Tableau climat tempéré d'altitude


  • Calendrier des 60 micro-saisons de Maronhi

  • Le calendrier des saisons de Maronhi, influencé par l’observation des environnements paltoterrans du plateau maronhien, est inspiré par de découpage des saisons d’Ylma par les anciens Burujois en 24 périodes et 72 micro-saisons. En Maronhi, le climat étant nettement moins changeant, le découpage est fait en 4 grandes périodes et 60 micro-saisons ; la réalité peut également s'avérer bien différente du calendrier. La paternité de ce découpage est à attribuer à l’aventurier et astronome xineman Lei Zhen-Kang, alors commandé par le pouvoir burujois, et déjà reconnu pour avoir étudié les saisons du premier calendrier en 12 périodes de l’empire. Il s'agissait alors de reproduire le schéma des divers découpages déjà connus dans les autres régions de l'Empire, notamment en Ylma-Jinu, et non de refléter parfaitement l'observation des environnements de Maronhi.

    Grande Saison des Sècheresses (Juillet à Fin Novembre) : 25 micro-saisons
    a. Solstice des Rivières (1er au 6 juillet) : Début de la baisse des niveaux d'eau.
    b. Éclat du Sable (7 au 12 juillet) : Les plages de sable se révèlent avec le recul des eaux.
    c. Canopée Éclipsée (13 au 18 juillet) : Certains arbres perdent progressivement en épaisseur de feuillage.
    d. Vents Ardents (19 au 24 juillet) : Les vents secs annoncent la sécheresse.
    e. Rencontre des Rivières (25 au 30 juillet) : Les cours d'eau se concentrent davantage.
    f. Murmure des Brises (30 juillet au 4 août) : Les brises légères portent des murmures du grand bois endormi.
    g. Éclat des Lucioles (8 au 14 août) : Les lucioles illuminent les nuits étoilées.
    h. Ronde des Serpents (15 au 21 août) : Les serpents deviennent plus actifs à la recherche d'eau.
    i. Éclipse de la Canopée (22 au 27 août) : Les dernières feuilles tombent, révélant le ciel au-dessus.
    j. Souffle Chaud (28 août au 2 septembre) : Les vents chauds annoncent la chaleur imminente.
    k. Poussière d'Or (3 au 8 septembre) : La poussière dorée des sentiers de la côte sont secoués par le vent vers l’austral et le levant.
    l. Mirage des Lointains (9 au 14 septembre) : Les mirages apparaissent à l'horizon sous la chaleur.
    m. Hibernation des Fleurs (15 au 20 septembre) : Les fleurs se replient en prévision de la sécheresse.
    n. Brume d'Aube (21 au 26 septembre) : Une légère brume accompagne le lever du soleil.
    o. Linceul des Feuilles (27 septembre au 2 octobre) : Le sol est recouvert d'un tapis de feuilles mortes.
    p. Chant du Colibri (3 au 8 octobre) : Les colibris deviennent plus actifs à la recherche de nectar.
    q. Crépuscule d'Or (9 au 15 octobre) : Les couchers de soleil prennent des teintes dorées.
    r. Reflet d'Émeraude (15 au 21 octobre) : Les rivières reprennent une teinte émeraude avec la baisse des eaux.
    s. Borborygmes Fluviaux (22 au 27 octobre) : Début des pontes des grands poissons fluviaux.
    t. Brise des Lances du Ciel (28 octobre au 2 novembre) : Les brises fraîches descendent des chaînes de montagnes des Lances du Ciel.
    u. Bal des Plumes du Couchant (3 au 8 novembre) : Les oiseaux limicoles migrent sur les côtes maronhiennes afin d’hiverner.
    v. Ronde des Coléoptères (9 au 14 novembre) : Les coléoptères deviennent plus actifs dans les zones sèches.
    w. Voile de Brume (15 au 20 novembre) : Une brume légère enveloppe les paysages au petit matin.
    x. Échos du Levant (21 au 26 novembre) : Les vents transportent des échos lointains du grand bois depuis le levant.
    y. Crépuscule d'Argent (27 novembre au 2 décembre) : Les nuits étoilées prennent une teinte argentée.

    Petite Saison des Pluies (Décembre à Février) : 12 micro-saisons
    a. Larmes du Ciel (3 au 8 décembre) : Les premières gouttes de pluie réveillent la nature.
    b. Éveil des Rivières (9 au 14 décembre) : Les cours d'eau reprennent de la vigueur.
    c. Fleurissement Aquatique (15 au 20 décembre) : Les premières fleurs aquatiques éclosent.
    d. Ruissellement Argenté (21 au 26 décembre) : Les rivières scintillent à la lueur de la lune.
    e. Éclat des Étoiles (27 décembre au 1er janvier) : Les étoiles brillent intensément dans le ciel dégagé.
    f. Canopée Rafraîchie (2 au 7 janvier) : Les feuilles fraîches recouvrent la canopée après les pluies.
    g. Poussée Verte (8 au 13 janvier) : Les plantes poussent rapidement avec l'humidité.
    h. Festin des Grenouilles (14 au 19 janvier) : Les grenouilles se rassemblent pour la reproduction.
    i. Nuit des Lucioles (20 au 25 janvier) : Les lucioles créent une symphonie lumineuse dans la nuit.
    j. Reflet des Étoiles (26 au 31 janvier) : Les étoiles se reflètent dans les eaux calmes.
    k. Voile de Brume (1er au 6 février) : Une brume légère enveloppe le grand bois au petit matin.
    l. Éclosion des Bourgeons (7 au 12 février) : Les premiers bourgeons apparaissent sur certains arbres.

    Petite Saison des Sècheresses (Mars à Mi-Avril) : 10 micro-saisons
    a. Floraison Émeraude (13 au 18 février) : Les arbres à feuilles persistantes fleurissent.
    b. Harmonie des Oiseaux (19 au 24 février) : Les oiseaux chantent en chœur au sein du grand bois pluvieux.
    c. Douceur des Brises (25 février au 2 mars) : Les brises apportent une douceur temporaire.
    d. Éveil des Papillons (3 au 8 mars) : Les papillons diurnes deviennent plus actifs.
    e. Lueur Dorée (9 au 14 mars) : La lumière du soleil prend une teinte dorée.
    f. Souffle des Lances du Ciel (15 au 20 mars) : Les vents descendent des chaînes de montagnes des Lances du Ciel.
    g. Éclat des Écailles (21 au 26 mars) : Les serpents de savanes se déplacent pour prendre le soleil.
    f. Crépuscule d'Argent (27 mars au 1er avril) : Les nuits étoilées prennent une teinte argentée.
    h. Aube Florale (2 au 7 avril) : Les premières fleurs de la saison sèche s'épanouissent.
    k. Ronde des Papillons Nocturnes (8 au 13 avril) : Les papillons nocturnes envahissent les nuits.

    Grande Saison des Pluies (Mi-Avril à Fin Juin) : 13 micro-saisons
    a. Réveil Aquatique (14 au 19 avril) : Les pluies reviennent, annonçant la grande saison des pluies.
    b. Invasions du Golfe (20 au 25 avril) : Les tortues marines débutent leur période de ponte.
    c. Ruissellement des Sauts (26 avril au 1er mai) : Les sauts des fleuves et rivières prennent de la vigueur avec les pluies.
    d. Éclat des Feuilles (2 au 7 mai) : De nouvelles feuilles se déploient dans la canopée.
    e. Danse des Libellules (8 au 13 mai) : Les libellules virevoltent au-dessus des eaux stagnantes.
    f. Nuits des Papillons (14 au 19 mai) : Les papillons nocturnes envahissent les nuits pluvieuses.
    g. Bouillonnement des Dunes (20 au 25 mai) : Les œufs de tortues marines commencent leur éclosion.
    h. Frisson des Pluies (26 au 31 mai) : Les pluies créent une ambiance fraîche et vivifiante.
    i. Triomphe du Grand Bois (1er au 6 juin) : La végétation atteint sa croissance maximale.
    j. Reflet des Émeraudes (7 au 12 juin) : Les feuilles des arbres réfléchissent la lumière d'une teinte émeraude.
    k. Ronde des Papillons Diurnes (13 au 18 juin) : Les papillons diurnes ajoutent de la couleur au grand bois.
    l. Danse des Lucioles (19 au 24 juin) : Les lucioles dansent parmi les arbres.
    m. Cascade de Couleurs (25 au 30 juin) : Les fleurs tropicales s'épanouissent dans une explosion de couleurs.


    A- 5. Hydrologie

    Le plateau maronhien est caractérisé par une abondance de ressources en eau, faisant du pays l'un des plus riches en termes de disponibilité d'eau douce au monde. Avec son vaste territoire, la Maronhi possède d'importants bassins hydrographiques tels que l'Opaya, le Yawara, etc. L'Opaya, le plus grand fleuve du pays, joue un rôle crucial dans le système hydrologique, contribuant à l'écoulement d'une quantité impressionnante d'eau dans le Golfe de Biwa puis dans l'Océan Carmin. Les précipitations abondantes dans la région amazonienne alimentent également de nombreux autres cours d'eau et aquifères dans tout le pays. Cependant, l'hydrologie maronhienne présente également des défis, tels que des variations saisonnières marquées et des inégalités dans la répartition de l'eau. Le pays doit faire face à des épisodes d'inondations lors de fortes pluies. Malgré ces défis, la Maronhi a développé une expertise dans la gestion de ses ressources en eau, mettant en œuvre des politiques de conservation, des projets d'irrigation et des mesures pour garantir l'accès à l'eau potable pour sa population. L'hydrologie y joue donc un rôle vital dans la biodiversité, l'agriculture, la production d'énergie hydroélectrique et d'autres secteurs clés de l'économie maronhienne.


    A- 6. Biogéographie

    La Maronhi est remarquablement diversifiée biogéographiquement parlant en raison de ses différents écosystèmes. Le pays abrite une variété d'écosystèmes uniques, allant de la forêt équatoriale dense à la savane et aux dunes de sable en passant par les chaînes de montagnes enneigées et les îles tropicales entourées de récifs coralliens. Le grand bois, qui occupe une grande partie du territoire maronhien et qui s'étend sur les territoires du Grand Kah, de Sylva, de l'Arche et du Communaterra, est une des plus grande forêt tropicale du monde et abrite une richesse incroyable en termes de biodiversité. On y trouve une grande variété d'espèces végétales et animales, dont certaines sont endémiques de la région. Les savanes côtières sont riches en biodiversité et sont considérées comme l'un des points chauds de biodiversité, l'un des plus importants de la planète. Les marais de Kouhou, quant à eux, forment l'une des plus grandes zones humides du monde, offrant un habitat vital pour de nombreuses espèces, notamment des oiseaux migrateurs. La biogéographie de la Maronhi est également influencée par des facteurs humains, tels que la déforestation et l'urbanisation, qui ont un impact sur les écosystèmes et la biodiversité. Malgré les défis de conservation auxquels le pays est confronté, la Maronhi met en place des initiatives de préservation de la biodiversité, notamment des parcs nationaux et des réserves naturelles, afin de protéger ses écosystèmes uniques et de promouvoir la durabilité environnementale. La biogéographie maronhienne est un trésor naturel d'une grande importance et continue d'attirer l'attention des scientifiques et des passionnés de la nature du monde entier.
    11143
    二 : GÉOGRAPHIE
    B- Géographie du vivant

    Lien vers le sommaire général


    B- 1. Population

    Le volume de population de la Maronhi est un enjeu considérable non seulement parce qu'il détermine un seuil de crédibilité pour le développement, mais aussi parce que les rapports entre les groupes sont généralement crispés sur ces réalités démographiques. Longtemps réglés par la présence arbitrale des puissances coloniales, force débonnaire ou cruelle selon les époques, les rapports interethniques semblent aujourd'hui plus apaisés.

    Enfin, il faut intégrer le fait qu'il n'existe toujours pas de route traversant l'ensemble du territoire et que les Maronhiens voyagent assez peu à l'intérieur de celui-ci. La population se repartit principalement sur le littoral et sur les frontières formées par des fleuves (près de 16 millions d'habitants). Parallèlement, le nord et l'est du pays, avec des densités de population inférieures à 8 habitants par kilomètre carré sont très faiblement peuplés.

    La démographie du Maronhi se caractérise par une population jeune et une diversité ethnique faible ; en effet, bien que la population soit habituellement divisée en onze ethnies, celles-ci peuvent être catégorisées en deux groupes distincts : les créoles-nazumis, séparés en quatre ethnies, et les autochtones-maronhos, séparés en sept ethnies. Depuis 1948, la population a crû chaque année de 1,8 %. De 1960 à 1975, la hausse s'est stabilisée à 2,4 % avant de retomber à 2,1 % jusque dans les années 1990. Depuis lors, la croissance annuelle de la population s'établit entre 1,6 et 1,7 %.

    (Gauche) Enfants maronhiens, photographie de presse étrangère, Lawao, 1967. /<br>(Droite) Femme maronhos de l'ethnie ikikwé, photographie de presse locale, 1991.
    (Gauche) Enfants créoles de la province de Jingyu, photographie de presse étrangère, Lawao, 1967.
    (Droite) Femme maronhos de l'ethnie ikikwé, photographie de presse locale, 1991.


    La vie familiale prévaut avec un modèle de famille original qui alimente les curiosités étrangères. Le plus souvent, la famille se compose de quatre à huit personnes, dont deux générations en comptant les parents et les enfants, ou trois générations en ajoutant les grands-parents. Historiquement, les familles marhoniennes comptaient trois à quatre générations qui vivaient sous le même toit.

    La liaison entre parents et enfants est très remarquable chez la famille maronhienne. L’amour filial est la valeur la plus importante dans la famille, et même la philosophie de la société. Il est généralement naturel que les parents vivent avec leur enfant aîné ou cadet lors de leur vieillesse, pour que l’enfant puisse prendre soin d’eux. On considère qu’avoir une personne âgée dans la famille est le meilleur des bonheurs. Les enfants ne partent alors que très peu pour de plus grandes villes ; ils gravitent généralement sur la terre de leurs aïeux et y travaillent jusqu'à laisser la place à leurs propres enfants.

  • Groupes ethniques et culturels

  • Carte ethnique

    ➠ Créoles ylmasiens
    Les créoles ylmasiens sont originaires du Nazum extrême-oriental, notamment de la région d'Ylma au Burujoa continental. Avant notre ère, des groupes migratoires venus du continent nazumi, principalement du monde cathayen, ont commencé à s'installer dans l'actuel monde nippon. Ces groupes comprenaient des populations principalement composées d'agriculteurs et de métallurgistes, apportant donc avec eux des technologies agricoles avancées ainsi que des connaissances en métallurgie. Au début de notre ère, l'influence culturelle et politique du monde cathayen, eut un impact significatif sur le monde nippon, dont ylmasien. De nombreux aspects de la culture cathayenne, tels que la religion, l'écriture et la gouvernance, ont été adoptés, entre autres, par les Ylmasiens. Au fil des siècles, la société ylmasienne s'est développée avec ses propres particularités, tout en intégrant des influences culturelles venant des groupes xins (dont xinemans) et jinuiens, ainsi que d'autres régions voisines. Des avancées dans les domaines de la littérature, de l'art, de la religion et de la politique ont façonné la culture et l'identité ylmasiennes. Composant l'ethnie centrale de l'Empire Burujoa, les Nippo-Ylmasiens se sont vus fortement impliqués dans la colonisation et dans la politique de peuplement de la Maronhi au XVIe et XVIIe siècles. Au XIXe siècle, la Maronhi subit des changements majeurs dans la diversité de ses cultures. La Première République maronhienne marque un tournant dans l'histoire du pays, avec des réformes politiques visant à uniformiser "la Nation" à la culture des créoles ylmasiens, alors majoritaire, ainsi qu'à moderniser la Maronhi en adoptant des modèles pour concurrencer l'Occident. Aujourd'hui, les créoles ylmasiens constituent la majorité de la population maronhienne, avec une culture riche et diversifiée. Ils sont connus pour leurs traditions, leur artisanat, leur cuisine savoureuse, ainsi que leur héritage religieux.

    ➠ Créoles mons
    Les créoles mons (Hmong ou Miao au Nazum) forment un groupe ethnique minoritaire en Maronhi, originaire des régions montagneuses du monde sud cathayen. Ils sont présents dans la région depuis des milliers d'années et ont développé une culture distincte et des traditions uniques au fil du temps. Les Mons ont traversé plusieurs périodes de migration et de dispersion, souvent en raison de conflits politiques, de pressions économiques et de changements environnementaux. Au cours des siècles, les Mons ont migré vers le sud-est du continent nazumi, et furent notamment déportés par les autorités burujoises au XVIIe siècle pour peuples les montagnes maronhiennes. Ils ont conservé leur langue, leur culture et leurs pratiques traditionnelles malgré les défis auxquels ils ont été confrontés en tant que groupe minoritaire dans les pays où ils se sont installés. Les Mons sont connus pour leur artisanat, leurs compétences agricoles, leur musique traditionnelle et leurs costumes colorés. Ils ont une forte identité culturelle et sont étroitement liés à la nature et à leur environnement montagneux. La communauté créole mon est caractérisée par un fort sens de solidarité et de soutien mutuel, et leurs traditions sociales et familiales jouent un rôle central dans leur vie quotidienne. Aujourd'hui, les créoles mons continuent de préserver leur culture et leurs traditions, tout en s'adaptant aux réalités du monde moderne. L'histoire et l'héritage des Mons témoignent de leur résilience, de leur persévérance et de leur riche patrimoine culturel.

    ➠ Créoles jinuiens
    Les créoles jinuiens forment un groupe ethnique minoritaire en Maronhi, surtout présent dans la province de Sung, et originaire du Nazum extrême-oriental, notamment de l'est de l'Empire Burujoa, dans la région de Jinu. Les jinuiens avaient développé une identité culturelle distincte des Xins et Ylmasiens, avec une langue, une écriture, une cuisine et des traditions culturelles uniques. Aujourd'hui, les créoles jinuiens constituent une minorité de la population extrême orientale du monde, ainsi que des communautés dispersées dans le monde entier, parfois tardivement, d'autres fois plus précocement comme en Maronhi avec la colonisation burujoise. La culture jinuienne, avec ses arts traditionnels, sa cuisine savoureuse, sa musique et sa danse, continue d'être célébrée et appréciée à travers le globe, en Maronhi particulièrement sous sa forme créole.

    ➠ Créoles xinemans
    Les créoles xinemans, bien que constituant un groupe minoritaire, forment le deuxième groupe ethnique et culturel du territoire. Les créoles xinemans sont issus d'un mélange complexe de différents groupes ethniques et tribus autochtones du monde cathayen et particulièrement la région du Xinemane au Nazum. Au fil du temps, ces groupes ethniques se sont progressivement unifiés pour former une identité commune, qui est devenue l'ethnie xin telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les Xins ont joué un rôle majeur dans l'histoire du continent Nazumi, contribuant à l'établissement de dynasties impériales, à l'essor de la civilisation xin et à la propagation de la culture cathayenne dans toute la région. Avec leur forte présence sur le territoire burujois du Xinemane, ils participèrent aux vagues de peuplement du plateau maronhien, et en particulier du sud de ce dernier, en faisant la culture prédominante de la province de Jingyu, même jusqu'à aujourd'hui et cela malgré une politique de nipponisation de la population dans la seconde moitié du XIXe siècle. Les créoles xinemans continuent de jouer un rôle important dans le développement économique, social et politique de la région, tout en préservant et en célébrant leur patrimoine culturel millénaire.

    (Gauche) Ethnie Mon, chaîne de montagnes des "Lances du Ciel", province de Hué, photographie, 2005.<br>(Centre) Ethnie "gugeo" ou jinuienne, ville de Fujiao, province de Sung, photographie, 2002.<br>(Droite) Ethnie "ushong" ou xinemane, ville de Lawao-Heiyan, province de Jingyu, 2008.
    (Gauche) Ethnie Mon, chaîne de montagnes des "Lances du Ciel", province de Hué, photographie, 2005.
    (Centre) Ethnie "gugeo" ou jinuienne, ville de Fujiao, province de Sung, photographie, 2002.
    (Droite) Ethnie "ushong" ou xinemane, ville de Lawao-Heiyan, province de Jingyu, 2008.



    B- 2. Provinces, municipalités, etc


    B- 3. Biogéographie : Faune

  • Richesse et fragilité de la faune maronhienne

  • La grande richesse de la faune tropicale est célèbre, mais ne se laisse pas toujours facilement approcher. Cette richesse se traduit en effet beaucoup plus par sa diversité d'espèces que par son abondance, et les observations d'animaux sont rendues d'autant plus difficiles par la densité du milieu forestier, par les faibles densités animales naturelles ou par la raréfaction des animaux dans les zones régulièrement fréquentées par l'Homme.
    Bien que les peuples des forêts tropicales aient su depuis des siècles vivre des ressources naturelles du pays, ces richesses ne sont pas inépuisables.
    La chasse en Maronhi est une activité très répandue, qui a encore une dimension de subsistance alimentaire quotidienne pour des populations isolées tirant toujours traditionnellement leurs ressources de la forêt. Dans ce contexte, le maintien des équilibres écologiques et des populations animales sauvages est aussi important pour la conservation de la biodiversité que pour la survie de ces modes de vie. Même en milieu plus citadin, la consommation de "viande du bois" a conservé son importance culturelle dans la vie maronhienne.
    Par ailleurs, le maintien d'une faune sauvage dans son milieu naturel n'est pas incompatible avec son utilisation par l'Homme, pourvu qu'un certain équilibre soit maintenu.

    Toutes les espèces animales ne subissent pas la même pression de chasse : certaines sont chassées car elles sont particulièrement appréciées pour leurs qualités gustatives ou pour la beauté de leur plumage (Ara ou Ibis rouge par exemple) ou de leur peau (comme la Caïman noir). De même, en fonction de leurs caractéristiques écologiques (rareté) et biologiques (rythme de reproduction), les populations animales ne sont pas toutes affectées de la même manière par la chasse.

    B- 4. Biogéographie : Flore

  • Diversité floristique

  • La flore de Maronhi est estimée aujourd’hui à près de 7 000 espèces indigènes, dont 5 700 espèces de plantes vasculaires (plantes à tige, feuilles et racines dans lesquelles l'eau puisée dans les racines circule) et plus de 1 200 arbres. Cependant, la flore de Maronhi reste encore très mal connue ; de nouvelles espèces sont en effet découvertes chaque année et une partie importante du territoire n’a pratiquement jamais fait l’objet de prospections floristiques.

  • Espèces protégées

  • L’arrêté du 24 juillet 1998 fixe la liste des végétaux protégés en Maronhi ; il s’agit de près de 80 plantes, choisies parmi 700 espèces dites patrimoniales.

    Les différents objectifs qui ont conduit au choix de ces plantes et à l’élaboration de la liste sont les suivants :

    - Préserver les ressources génétiques au niveau agronomique, sylvicole, pharmacologique comme le palmier à huile, le bois de rose, l’agave ou différentes espèces d’ananas sauvage,
    - Préserver les plantes menacées soumises à une pression de prélèvements notamment orchidées et broméliacées sauvages, épiphytes,
    - Protéger les plantes rares, endémiques ou cantonnées à des habitats spécifiques et fragiles tels que savanes roches, rivages sableux et rocheux, forêt sur sables blancs, rochers et rapides des rivières et fleuves.
    - La destruction, le prélèvement, la vente, le transport de ces espèces sont ainsi interdits lorsqu’elles sont prélevées dans le milieu naturel. Les projets d’aménagement doivent prendre en compte cette réglementation et, en cas d’impacts sur les espèces protégées, leur réalisation est conditionnée à la délivrance d’une dérogation par arrêté préfectoral et à la mise en place de mesures compensatoires.
    16460
    二 : GÉOGRAPHIE
    C- Économie

    Lien vers le sommaire général


    C- 1. Historique de l'économie : Phase coloniale

  • Exploitation de matières premières

  • Les principales activités économiques de la colonie de Maronhi étaient l'exploitation minière, l'agriculture (fruits, racines, fèves), l'élevage alors introduit par les colons et le commerce, limité aux seules possessions burujoises du fait d’une politique d'outre mer mercantiliste. Les ressources minérales trouvées sous le sol du plateau maronhien, avec d'importants centres miniers (de fer dans la chaîne de montagne des Lances du Ciel ; d’or sur les bords de fleuves du grand bois), constituaient l'une des plus grandes sources de richesse du trône impérial, utilisée au Nazum pour financer les dépenses de l'État, les coûts des guerres, ou pour frapper de la monnaie en circulation. L'exploitation minière était l'activité économique la plus dynamique de la colonie, puisque n'importe qui pouvait démarrer une mine à condition de remettre un cinquième de ses bénéfices au trône burujois. C'était aussi une incitation à la conquête, à l'exploration et à la colonisation de nouveaux territoires. Les principales mines furent Iwako (1573) pour le fer et l’argent ainsi que Kouhou (1598) pour l’or. Ces villes, spécifiquement édifiées dans le but d’accueillir la main d’œuvre pour l’extractions desdits métaux, ont également accueilli un grand nombre de colons en raison de l'espoir de nombreux habitants de la Maronhi nouvellement arrivés depuis le Nazum d'atteindre un meilleur niveau de vie.​

  • Formation des propriétés

  • Les premières distributions de terres ont été effectuées par les divers découvreurs et conquérants du plateau maronhien sans la permission des monarques burujois, mais elles ont ensuite été confirmées par ceux-ci. Aux possessions reconnues par l’empereur et aux terres acquises par ses sujets, s'ajoutaient les concessions impériales, des terres données par l’empereur en échange d'un paiement, qui pouvaient être accordées au moyen d'un titre à un individu ou à une ville déterminée. Beaucoup de ceux qui reçurent de ces terres, se virent également accordés avec les années le titre de “jizamuraï” : à la fois guerrier, propriétaire terrien et paysan. Ceux-ci, bien que hiérarchiquement placés en dessous des samouraïs, constituent une classe guerrière indépendante des seigneurs locaux ou d’autres pouvoirs communaux mais directement placée sous les ordres de l’empereur : fait qui fut renforcé par leur éloignement géographique étant donné l’installation de ces terres en pleine forêt vierge. Les “kodzutsmui” apparurent au XVIIe siècle ; il s’agissait de systèmes dans lesquels les indigènes étaient au service complet du conquérant, qui avait l'obligation de défendre leur territoire contre toute attaque.

  • Commerce

  • L'économie paltoterranne s'est structurée en fonction des besoins du marché nazumi, au service du trône impérial. Le plateau maronhien envoyait de l'or, de l'argent, du cuivre, du mercure et des aliments comme le sucre et le cacao au Nazum, et recevaient du riz, des animaux, des armes, des tissus, des produits manufacturés et des articles de luxe. Siwa était son principal port vers l'océan Carmin puis le Scintillant (aussi tous deux regroupés sous l'appellation “d’Océan Impérial”. Le port était fondamental pour le commerce extérieur, notamment avec toute la façade Est du Nazum, mais aussi avec le reste du Nouveau Monde. Ainsi, les jonques qui partaient de Siwa étaient généralement chargées de marchandises paltoterrannes en provenance des centres commerciaux des Burbujas Verdes et autres golfes du continent, ainsi que de métaux précieux et de ressources naturelles de Maronhi. Par temps de paix, ces ressources se sont traduites par le développement de la métropole en dépit d’une réduction fréquente des transports outre-mer causée par les assauts des compagnies de boucaniers, de corsaires, ou de pirates. Ces sociétés furent initialement financées par des bourses eurysiennes, dont l'origine est précisément due au besoin de sources de financement des sociétés pirates.

  • Agriculture

  • Dans les années 1580, le Trône impérial établit les règles pour la culture des plantes nazumies en Maronhi. En dehors des fruits et légumes locaux, le riz importé était la principale culture des Burujois dans la colonie et a connu son plus grand essor dans la région des savanes agricoles entre Yeonju et Fujiao. La canne à sucre était la culture la plus protégée par le trône et, contrairement à d'autres, sa production n'était pas limitée à un groupe social et cela profitait aux propriétaires de champs, aux producteurs de canne à sucre, aux ingénieurs (propriétaires de moulins), aux producteurs de sucre, aux meuniers et aux moulins. C'est alors que commença le commerce du ver à soie, avec la plantation de mûriers dans la chaîne de montagnes des Lances du Ciel dans le nord du pays, principalement au sein des communautés "mons", anciennement nomades et déportées depuis le Nazum (Voir Encyclopédie, B- Géographie du vivant, 1. Population). Cependant, les marchands étaient souvent confrontés à la concurrence des vendeurs du Xinemane et d’autres régions du Nazum, car leur soie orientale avait tendance à être plus appréciée que celle produite dans les Lances du Ciel.



    C- 2. Historique de l'économie : Shogunat

    C- 3. Historique de l'économie : Première République maronhienne

  • Stagnation et renouveau

  • Les difficultés économiques apparues à la fin du Shogunat Susano et renforcés dans la décennie 1850 persistent jusqu'aux années 1880, voire, jusqu'à la toute fin du siècle. Le taux de croissance, qui était de l'ordre de 1,3% en moyenne entre 1800 et 1852, est passé aux environs de 0,6% entre 1852 et 1878. La mauvaise passe de la fin du siècle est ainsi beaucoup plus marquée en Maronhi que dans les autres pays émergents du Nouveau Monde. C'est alors que la Maronhi manqua un certain nombre d'occasions qu'elle n'eut jamais retrouvées. Elle laissa passer la chance d'une grande position dans le commerce de l'océan Carmin et du Scintillant, alors que cette perspective semblait raisonnablement envisageable au milieu du siècle. Tout cela explique d'ailleurs le retour au protectionnisme : lois Tekishi (1837-1842). Or, ce rétablissement du protectionnisme a pour effet, à court terme, de préserver l'agriculture des provinces attardées, et, à plus long terme, d'imposer à l'industrie de nouvelles contraintes qui contribuent à lui faire perdre une partie de ses débouchés à l'étranger.

  • Les causes de la stagnation économique

  • Plusieurs hypothèses peuvent être avancés pour expliquer ce déclin relatif. Les industriels maronhiens n'apprécièrent pas les nouvelles tendances du marché mondial et restèrent fidèles aux qualités d'usage et de solidité, alors que, dans des sociétés de plus en plus urbaines, on pouvait faire de gros profits avec des productions de qualité moyenne ou inférieure régulièrement renouvelées par la mode. L'État de la Première République maronhienne coûte relativement plus cher que celui du Shogunat. Les dépenses publiques passent de 10 à 15 % de PIB entre 1815-1852 et 1855-1880, et les dépenses non liées restent globalement importantes, même si elles passent derrière les dépenses liées (instruction publique, travaux publics, etc).

  • L'intervention de l'État

  • L'État peut en effet stimuler l'activité dans les secteurs qui ne sont alors que peu intéressants. Le meilleur exemple est ici le plan Osumi, lancé en 1860, qui visait à lutter contre la dépression économique en améliorant le réseau des voies de communication sur la côte ; il fut interrompu par la crise bancaire de 1869. Ses résultats furent mitigés. En matière de canaux, il y eut éparpillement des projets et dispersion inefficace des crédits. En matière ferroviaire, une ambition délirante pour l'époque aboutit à la réalisation de lignes secondaires dans les provinces frontalières.
    En matière économique, si la pratique de la Première République maronhienne est assez libérale, les valeurs du personnel politique démocratisé sont à l'origine plus proches du petit propriétaire ou du petit entrepreneur que du grand capitaliste, ce qui changera drastiquement après l'échec du plan Osumi en 1869.

    C- 4. Économie contemporaine

  • Nationalisation et libéralisation

  • L'histoire économique de la Maronhi à partir de 1962 fut une période de transformations radicales, oscillant entre la nationalisation des entreprises et la planification économique, puis la libéralisation progressive à partir des années 80, parallèlement à l'écartement fait des socialistes dans les hautes sphères influentes de l'État comme le Haut Conseil. Ces évolutions marquèrent une quête constante d'équilibre entre les intérêts collectifs et la dynamique du marché. Ainsi, lors de son avènement, la République Nationale-Socialiste opta pour une approche dirigiste de l'économie. La nationalisation des entreprises devint un pilier central de cette stratégie, avec pour objectif la consolidation du pouvoir et la redistribution des richesses. Les industries clés, allant de l'énergie à l'industrie lourde, furent prises en main par l'État, qui mit en place des plans quinquennaux pour guider le développement économique. La planification économique visait à coordonner les ressources et les efforts dans le but d'atteindre des objectifs spécifiques de croissance et de développement. Les investissements étaient orientés vers les infrastructures, l'éducation et la santé, tandis que les entreprises étaient régulées pour éviter les abus de pouvoir et les monopoles, choses qui furent alors à l'origine de l'État lui-même, provoquant des mouvements de contestations. Cependant, à partir des années 80, la Maronhi fit face à une récession économique qui mit, entre autre, en lumière les limites du modèle dirigiste. Les défis économiques et la nécessité de dynamiser la croissance poussèrent les dirigeants à envisager une nouvelle voie. Le pays entreprit alors une libéralisation graduelle de son économie.

  • Réformes de la libéralisation

  • Cette transition s'accompagna de réformes clés. Le système de retraite par capitalisation fut introduit, encourageant les individus à investir pour leur retraite et offrant une alternative au système de retraite étatique. Les associations de métiers se développèrent, permettant aux professionnels de s'organiser, de partager les meilleures pratiques et de contribuer à la croissance économique tout en préservant leurs intérêts spécifiques. Le domaine des soins connut également des évolutions significatives. Différents modèles furent explorés, allant des soins de santé publics et gratuits à la libéralisation des services médicaux. Des systèmes hybrides furent mis en place, où le gouvernement jouait un rôle de régulation tout en laissant de la place à l'initiative privée. Cette diversité de modèles visait à garantir un accès équitable aux soins tout en favorisant l'efficacité et l'innovation. La libéralisation économique donna lieu à une ouverture accrue des entrepreneurs locaux et au commerce interne. Les entreprises locales furent encouragées à rivaliser sur la scène nationale, tandis que les échanges commerciaux et partenariats économiques avec l'étranger restèrent hautement contrôlés par l'État.

  • Nouvelle industrialisation

  • Au départ, la Maronhi bénéficiait d'une infrastructure industrielle conséquente, qui avait été mise en place par des compagnies étrangères au début du XXè siècle pour exploiter les filons d'or et plantations du pays. Après les terribles ravages de la guerre civile, un plan de reconstruction permit au pays de retrouver son niveau de production d'avant-guerre, dès 1969. Elle dispose alors d'une industrie lourde suffisante, qui assure près de 60 % du produit national brut, avec un taux annuel de croissance de 24 %, et d'une bonne assise énergétique, avec 15 millions de tonnes de houille et de puissants barrages. Une forte mobilisation populaire accompagna ce développement. En 1980, ce fut une triple révolution, celle de l'idéologie, de la technologie et de la culture, avec une certaine décentralisation dans le domaine agricole et un rôle accru, dans la gestion, des associations de métiers et de voisinages. L'objectif était alors de construire un pays indépendant sur le plan militaire et autonome sur le plan économique. La série des plans qui se succèdent jusqu'en 1992 semblait aboutir à des résultats appréciables, malgré quelques signes de dysfonctionnement.

    Manufacture de quartier à Siwa, photographie, 2007. / Rizicultures côtières, photographie, 1999.
    (Gauche) Manufacture de quartier à Siwa, photographie, 2007.
    (Droite) Rizicultures côtières, photographie, 1999.


    Pour l'heure, la Maronhi possède quelques activités qui peuvent asseoir un développement réparti sur tout le territoire. Il s'agit de l'agriculture, de la riziculture industrielle, de la pêche industrielle et artisanale, du tourisme en pleine nature, de la production aurifère ainsi que la filière du bois. Il est notamment important de noter que les températures et la bonne terre de la Maronhi favorisent une production agricole plus que suffisante et à bas prix pour l'ensemble de sa population. Quant au commerce, celui-ci est assez libéralisé à l'intérieur du pays tandis que le commerce extérieur est soumis à une surveillance de l'État bien que celui joue qu'un rôle important pour de nombreuses ressources.

    Au départ, l'agriculture en Maronhi est une agriculture de subsistance pratiquée par les Maronhos à partir de la technique de "l'abattis" (mode traditionnel extensif de mise en valeur consistant à abattre et brûler la forêt d'une parcelle pour la mettre en culture puis à l'abandonner pour permettre la reconquête forestière) sur les parcelles de forêt défrichée sommairement et au bord des fleuves. On y produit essentiellement du manioc dont on tire le couac ou le cachiri. Un "plan vert" est lancé dans les années 1980 afin de créer une agriculture moderne et mécanisée avec des spéculations nouvelles aptes à satisfaire les marchés nationaux : élevage bovin, lait, produits tropicaux, etc. Le principe était de créer des concessions de taillé crédible pour des agriculteurs. Plus de 400 exploitations se formèrent sur ce modèle d'esprit pionnier.

    La riziculture à grande échelle a longtemps été délaissée malgré la richesse de la terre. Elle ne démarre réellement qu'au début du XIXème siècle, quelques dizainez d'années après le début du Shogunat. On passe alors de 12000 ha exploités en 1780 à 75000 ha 1810. La taille des exploitations la technicité des producteurs et les aides du pouvoir ont abouti à une production locale dont la qualité est reconnue pour un prix relativement modéré. Les pouvoirs publics ont financé dans les années 1890 l'aménagement de surfaces avec canaux de drainage et irrigation puis de pompage.
    L'idée d'une production de manioc est plus ancienne et plus modeste. Mais elle traduit le même type de volonté : partir de ce qui se fait déjà sous d'autres formes, pour rationaliser et devenir productif. Les côtes maronhiennes sont également propices à la pêche et en particulier à la pêche à la crevette. En effet, les richesses halieutiques de la zone sont de surcroît tou à fait conséquentes.

    Longtemps une image défavorable a empêché le développement du tourisme en Maronhi. La clientèle étant absente, les infrastructures d'accueil l'étaient aussi. Un visiteur ne pouvait guère s'aventurer, hormis sur la côte, autrement que par pirogue, avion ou hélicoptère. La situation s'est cependant améliorée depuis une quinzaine d'années, bien que cette activité économique reste modeste.

    Enfin, il est plus qu'important de mentionner la production aurifère. Une fièvre de l'or avait frappé la Maronhi, et elle continue toujours à faire rêver des aventuriers qui se lancent dans l'orpaillage sur les fleuves. Elle est aussi une activité d'extraction sérieuse supervisée par l'Etat ou des compagnies autorisées qui gèrent la recherche et l'exploitation. Cette extraction rapporte des matériaux d'une bonne qualité dont une partie est utilisée dans l'électronique.


    (Pas à jour.)

    Détails de la production maronhienne
    Aliments bruts :

    - Chairs de poissons marins (Morue, Acoupa, Poucici)
    - Chairs de poissons d'eau douce (Atipa, Zungaro, Jammengouté, Payara, Pakira, Surubi tigré)
    - Chairs de crustacés (Crabe de mangrove, Crabe-araignée, Crevette de Maronhi)
    - Chairs de raies (Raie long nez, Raie pastenague, Raie bécune, Raie léopard, Raie papillon, Raie guitare, Raie torpille)
    - Chairs de requins (Requin bordé, Requin tisserand, Requin nez noir, Requin taureau, Requin ti-queue, Requin soyeux, Requin de sable, Requin citron, Requin aiguille, Requin bécune, Requin demoiselle, Requin tigre, Requin marteau à petits yeux, Requin marteau tiburo, Qrand requin marteau, Requin marteau halicorne, Requin nourrice, Emissole ti-yeux, Emissole douce)
    - Fruits tropicaux (Banane, Mangue, Goyave, Noix de coco, Ananas, Papaye, Pastèque, Citron vert, Pitaya, Maracuja, Ramboutan, Wassaï, Maqui)
    - Légumes / Légumineuses (Dachine, Patate douce, Laitue, Liseron d'eau, Baselle, Amarante, Brède mafane, Épinard, Christophine, Soja, Roquette)
    - Autres plantes comestibles (Manioc, Gingembre, Igname, Cœur de palmier)
    - Céréales (Riz, Quinoa)
    - Viandes de mammifères sauvage (Pécari à collier, Pécari à lèvres blanches, Paca, Cabiaï, Agouti, Acouchi, Daguet rouge, Daguet brun, Cariacou, Tapir terrestre)
    - Viande de mammifères d'élevage (Porc, Zébu, Chèvre)
    - Viandes de volatiles sauvages (Pigeon ramiret, Agami trompette, Pénélope marail, Dendrocygne à ventre noir, Sarcelle à ailes bleues, Toucan ariel, Toucan à bec rouge, Hocco)
    - Viandes de volatiles d'élevage (Poulet)
    - Viandes de reptiles (Iguane vert, Iguane bleu, Boa émeraude, Boa constricteur, Boa arc-en-ciel, Anaconda, Caïman noir, Caïman rouge, Caïman gris, Caïman à lunettes)
    - Laits végétaux (Lait de noix de coco, Lait de soja, Lait de riz)
    - Laits animals (Lait de zébu, Lait de chèvre)
    - Farines végétales (Farine de riz, Farine de quinoa, Farine de manioc, Farine d'igname)
    - Farines d'insecte (Farine de criquet, Farine de sauterelle, Farine de grillon)

    Bois :

    - Bois pour ouvrage extérieur (Bagasse, Balata franc, Cœur dehors, Ebène verte, Gaïac, Saint-Martin rouge, Wacapou, Wapa)
    - Bois de structure (Alimiao, Angélique, Gonfolo, Goupi Jaboty)
    - Bois de menuiserie (Amarante, Angélique, Courbaril, Grignon, Koumanti Oudou, Parcouri, Saint-Martin Jaune, Wendekolé)
    - Bois tendre (Balata blanc, Bougouni, Mapa, Inguipipa)
    - Bois précieux (Acajou, Amourette, Boco, Roupala montana, Moutouchi)

    Matériels militaires :

    - Arme légère d'infanterie (Première génération, Deuxième génération, Troisième génération, Quatrième génération, Cinquième génération, Sixième génération)
    - Mitrailleuse lourde (Première génération, Deuxième génération)
    - Mine antipersonnelle (Première génération)
    - Mine antichar (Première génération)
    - Mine navale (Première génération)

    Produits chimiques :

    - Produits médicinaux bruts (Écorce de bois bandé, Racine de quinquina, Latex de pavot, Feuille de coca)
    - Produits pharmaceutiques transformés
    Etc.

    (À revoir.)
    20840
    三 : CULTURE
    A- Religions & Philosophies

    Lien vers le sommaire général


    A- 0. Général

    Recensement présumé des croyances en Maronhi de novembre 2007 :
    (Contesté par le gouvernement de la République Nationale-Socialiste de Maronhi.)

    Ōkinakishintō (Animisme maronhien) : 59,8%
    Bouddhisme Mahāyāna : 12,7%
    Hanaoïsme : 6%
    Shintoïsme : 3%
    
Taoïsme : 4,2%
    
Chamanisme : 2,7%
    Animisme maronhos : 5,2%
    Christianisme : 4,7%
    
Irréligieux : 1,7 %

    Recensement présumé des éthiques en Maronhi de novembre 2007 :
    (Contesté par le gouvernement de la République Nationale-Socialiste de Maronhi.)



    A- 1. L'ôkinakishintō [i](animisme maronhien)
    "La voie du divin grand bois"

    La Maronhi baigne dans une forme de religiosité à tendance animiste doublée d’un culte des ancêtres, découlant tous deux de la période pré-coloniale. Cette spiritualité omniprésente imprègne la vie quotidienne, transcende les différentes écoles philosophiques existantes, sous la forme d’une culture qui tend à devenir commune, d’un attachement aux traditions et sert de référent à l’identité collective. Il n’existe ni livre saint, ni messe, ni institution religieuse, mais des sanctuaires où la population a pour coutume de remercier les esprits. Depuis l'instauration du régime socialiste en 1962, le Gran Man est considéré comme “gardien des valeurs” : rôle symbolique consistant généralement à organiser les grandes fêtes païennes, ainsi qu’à financer l'entretien des sanctuaires. À noter que ces fêtes païennes se manifestent par des grands défilés mêlant soldats, moines et civils où les esprits sont mis à l’honneur. Le sort des religions extérieures est quant à lui peu envieux en raison de la fermeture des frontières et de l’interdiction stricte de toute forme de prosélytisme qui viserait à promouvoir une religion étrangère.

    Cet animisme maronhien est une forme de religion syncrétique née d'un mélange de traditions nazuméennes comme le shintoïsme, le taoïsme, le chamanisme et les différents cultes des ancêtres avec les traditions maronhos de l'animisme et du polythéisme. Peu à peu, tous les petits cultes et vénérations se sont amalgamés et codifiés pour former l'animisme maronhien. Avec la Première république fondé en 1852, l'animisme devient peu à peu une religion d'État : l'animisme maronhien, plus codifié. Dès 1962, tous les chamans devinrent des employés de l'État, et chaque citoyen devait s'enregistrer comme membre de son sanctuaire local. Ce culte prit peu à peu une importance primordiale dans la vie courante des citoyens. Il ne pose aucun problème aux Maronhiens d'intégrer des divinités locales étrangères à leur religion ; à l'étranger un Maronhien pourrait donc prier la divinité, le saint ou l'esprit local.

    Organisation sociale et rites sont, dans les différentes communes, exprimés et résumés par le mythe, lequel est constamment actualisé par un personnage dominant, le chaman. Presque toujours de sexe masculin, le chaman est tout à tout guérisseur, voyant, jeteur de sorts et guide spirituel. Il encadre les fêtes religieuses, les rites de naissance, de mariage et de mort, et accompagne spirituellement sa communauté par la méditation et la prière. Pour rejoindre le monde spirituel où il retrouvera son esprit protecteur, afin de solliciter son aide pour remédier à un problème, il arrive, dans de rares cas, au chaman d'absorber un adjuvant favorisant sa transe. Il s'agit souvent de tabac roulé tassé dans une longue pipe dont il aspire profondément la fumée. Il peut s'agir quelquefois d'autres produits, tel que l'infusion psychotrope de la liane appelée "ayahuasca" qui suscite des visions puissantes et colorées, censées annoncer l'avenir et dicter les actions du consommateur. Il arrive aussi que cette drogue soit absorbée par d'autres personnes en même temps que le chaman, provoquant alors des transes collectives, parfois non sans conséquences.

    https://cdn.discordapp.com/attachments/976918882583466005/978584104431919174/unknown.png
    Cérémonie de l'esprit solaire, photographie, 2007.


    La recherche de l'harmonie est un élément central de l'animisme maronhien ayant absorbé les coutumes de Paltoterra et du Nazum. D'après cette philosophie animiste, l'harmonie se trouve en plaçant son cœur et son esprit dans la Voie, c’est-à-dire dans la même voie que la nature. En retournant à l’authenticité primordiale et naturelle, en imitant la passivité féconde de la nature, l’homme peut se libérer des contraintes et son esprit.

    Porteuse d'une conception de la création comme un chaos harmonieux, la vision animiste maronhienne donne à penser une approche globale de la crise écologique que traverse l'humanité, en suggérant que la question de la protection de la Nature n'est pas dissociable de celles de la culture et de l'attention portée à la vie humaine en ses formes les plus fragiles. Les concepts religieux maronhiens s'emboîtent ainsi parfaitement avec certains des idéaux socialistes florissants dans le pays au début du XXème siècle et à la direction prise par l'Alliance.

    Contrairement à beaucoup de religions polythéistes, l'Ōkinakishintō (animisme maronhien) ne dispose pas d'un panthéon tel quel, mais plutôt de dieux peuvent exister à tous les niveaux de l'univers, et aller des simples esprits d'un rocher ou d'un fleuve aux grandes divinités commandant aux éléments et à des territoires entiers.

    Divinités principales du syncrétisme maronhien :
  • Urawa : Déesse tutélaire de l'Ukabumachi et de toute l'île d'Urawa, à laquelle elle a donné son nom. Urawa est une divinité du vent, qui, selon la légende, écarte les tempêtes du plateau maronhien et de son golfe.

  • Jagābao : Le jaguar mystique est le protecteur de l'ancienne famille shogunale Susano de Maronhi, et qui passait, selon la légende, une nuit seule dans son sanctuaire d'Akaza à chaque nouvelle accession au pouvoir absolu, en communion avec le dieu.

  • Masutāuddo : Littéralement le "maître du bois", il est le dieu des forêts et divinité tutélaire de nombreuses communes de l'arrière-pays. Adoptant souvent la forme d'un vieillard arborant des bois de cerf sur sa tête, il est révéré par les conseils coutumiers et les chamans comme le protecteur de leur terre et du Grand Bois de Maronhi.

  • Agwala : Divinité protectrice de la Péninsule du Couchant. Fille du légendaire prince maronhos Siwa de l'ancienne chefferie du même nom, elle aurait enseigné l'art de la pêche aux hommes pour les sauver de la famine, avant d'être exilée sur l'île de Waji, dont elle devint la déesse tutélaire à sa mort pour les quelques communautés de pêcheurs installées.

  • Kamemi : Dieu du golfe de Biwa. On le dit habitant dans les profondeurs, entre les îles maronhiennes, adoptant la forme d'une tortue biwa (tortue luth hors Maronhi). Il est honoré par les marins, et les habitants du golfe.

  • Denteī : Dieu du saké et de ses producteurs, très honoré sur toute la côte maronhienne. Il est généralement représenté comme un homme gras, au front dégarni, appartenant au groupe des divinités de la Chance.

  • Principaux lieux saints de l'ōkinakishintō en Maronhi.

    Principaux lieux saints de l'ōkinakishintō en Maronhi :
    ( De gauche à droite : Les Roches Conjointes, La Voie Harmonieuse, La Porte de la Grande Salée, Le Mont Émeraude, Le Sanctuaire d'Akaza.)


  • Les Roches Conjointes sont un couple de petits rochers situés dans les eaux de Maronhi au large de l'embouchure de Lawao. Ils sont liés par une corde sacrée et sont considérés comme saints par les animistes maronhiens. Les rochers représentent l'union entre l'homme et la femme dans le mariage. La corde, qui pèse plus d'une tonne, doit être remplacée plusieurs fois dans l'année lors d'une cérémonie particulière.

  • La Voie Harmonieuse est le nom usuel donné à la forêt de bambous géants de Fujiao, située près du pont Getsuguya au sud-ouest de la ville. Sur près d'un kilomètre se trouve une véritable forêt de bambous atteignant plusieurs dizaines de mètres de haut.

  • La Porte de la Grande Salée est un portail traditionnel nippon qui se trouve à l'entrée du sanctuaire de Mizuchi, grotte immergée où sont déposées les offrandes destinées à implorer la clémence des flots. Cette entrée est symbolique, il s'agit de passer du monde réel au monde sacré. Dans l'animisme maronhien il faut obligatoirement repasser par le portail en quittant le sanctuaire, pour retourner dans le monde réel. Celui-ci est situé à quelques centaines de mètres de la côte, au large d'Uminomon.

  • Le Mont Émeraude est le plus haut sommet de la chaîne de montagnes des Lances du Ciel. Les Maronhiens considèrent le Mont Émeraude comme une montagne sacrée si bien qu’ils y ont érigé au sommet, à 1 834 mètres d’altitude, deux temples : le temple de Kuyuliki et le temple de Mopoto ; deux héros mythiques à l'origine des plantes, animaux, champignons, montagnes, fleuves et tout ce qui est sous le ciel de Paltoterra.

  • Le Sanctuaire d'Akaza désigne un complexe consacré aux voyageurs et aventuriers, et regroupé autour du pavillon d'Akaza. Le sanctuaire est l'un des plus anciens et les plus importanst des sanctuaires de Maronhi, et constitue le centre du culte officiel Ōkinakishintō (animisme maronhien). Il est situé directement à l'est de Siwa, la capitale, sur les pentes de la falaise des Urubus. Il est principalement consacré au dieu Jagābao, divinité jaguar et protecteur traditionnel de la Maronhi et de l'ancienne famille shogunale Susano.
  • Les parties centrales, les plus anciennes remontent pour certaines des premières années de la colonisation. Les plus récentes, sur les bords extérieurs, sont en style plus récent, et datent de la période shogunale ou du début de la Première république. Le centre d'accueil des visiteurs, placé à la bordure extérieure du périmètre sacré, date quant à lui de 1976. Le temple est géré par chamans, mais aussi des apprentis ou des laïcs de la province.


    A- 3. Le shintoïsme (Shintō) "La voie du divin"

    Le shintoïsme ou shinto, est l'une des plus anciennes religions de l'extrême est du Nazum. La foi n'a ni fondateur ni prophètes et aucun texte majeur n'expose ses principales croyances. La souplesse de définition qui en résulte pourrait bien être l'une des raisons de la longévité du shinto, et il s'est, par conséquent, tellement imbriqué dans la culture nippone en général qu'il en est presque inséparable en tant que corps de pensée indépendant. Ainsi, les concepts clés du shinto, à savoir la pureté, l'harmonie, le respect de la famille et la subordination de l'individu au groupe, sont devenus des éléments du caractère nippon, que l'individu revendique ou non une affiliation religieuse.


    A- 4. Le taoïsme (Dàojiào) "Enseignement de la voie"

    Le taoïsme est une philosophie née d'une observance du monde naturel, et la religion se développa à partir d'une croyance en l'équilibre cosmique. La croyance originale peut avoir inclus ou non des pratiques telles que le culte des ancêtres et des esprits, mais ces deux principes sont observés par de nombreux taoïstes aujourd'hui et l'ont été depuis des siècles. Le taoïsme eut une grande influence au sud-est du Nazum. Le taoïsme tomba cependant en disgrâce dans bon nombre de régions et déclina ; il fut remplacé par le confucianisme et le bouddhisme, mais la religion est encore très fortement pratiquée dans l'Empire Xin et dans d'autres régions du monde aujourd'hui, comme dans la province de Jingyu, dans le sud de la Maronhi.

    L'éthique du taoïsme repose sur les principes fondamentaux du Tao, qui peut être traduit par "la Voie" ou "le Chemin". Le taoïsme est à la fois philosophie et religion, cherchant à harmoniser l'individu avec la nature et à cultiver la sagesse et la simplicité. Au cœur de l'éthique taoïste se trouve le concept de non-agir ou de non-action. Il s'agit de laisser les choses suivre leur cours naturel, sans intervention ou résistance excessive. Le taoïsme encourage les individus à s'aligner sur les mouvements spontanés de la nature plutôt que de lutter contre eux. Un autre principe clé est l'harmonie et l'équilibre entre les forces opposées du yin et du yang. Le yin représente le féminin, l'obscurité et la passivité, tandis que le yang représente le masculin, la lumière et l'activité. L'éthique taoïste cherche à maintenir un équilibre dynamique entre ces forces complémentaires dans tous les aspects de la vie. L'éthique taoïste encourage également la spontanéité et la simplicité. Elle met l'accent sur le détachement des désirs matériels et l'appréciation des plaisirs simples de la vie. Les taoïstes cherchent à trouver l'harmonie intérieure en se dégageant des attachements inutiles et en cultivant un état de tranquillité et de calme. Le respect de la nature est également un aspect important de l'éthique taoïste. Les taoïstes considèrent que la nature est un modèle à suivre et trouvent inspiration dans ses cycles et sa régénération. Ils prônent une relation harmonieuse avec l'environnement, respectant les ressources naturelles et évitant la destruction excessive. Enfin, l'éthique taoïste met l'accent sur la recherche de l'immortalité spirituelle et de l'union avec le Tao. Les taoïstes cherchent à transcender les limites de l'ego et à atteindre un état d'unité avec le cosmos.


    A- 5. L'hanaoïsme (Hanaō)

    (Voir Hanaoïsme, Les religions au Burujoa)
    (Contenu à venir.)


    A- 6. Le Bouddhisme Mahāyāna (Daijō Bukkyō) "La voie du Grand Véhicule"

    Le Grand Véhicule renvoie à des enseignements du Bouddha historique qui auraient été tenus secrets durant plusieurs siècles avant d'être diffusés au plus grand nombre aux environs du début de notre ère. Ces enseignements insistent beaucoup sur le fait que tous les phénomènes sont vides de nature propre, ce dont on peut faire l'expérience grâce à la connaissance pénétrante ; mais mettent aussi beaucoup l'accent sur la motivation altruiste et ont développé, en plus des pratiques centrées sur la connaissance, de nombreuses pratiques de dévotion.
    Dans les enseignements du Mahâyâna, le Bouddha historique n'est pas un être humain ordinaire, mais la manifestation d'un Bouddha transcendant, depuis toujours éveillé, qui est apparu aux humains afin de pouvoir les libérer.
    Le Mahâyâna considère la voie du Petit Véhicule ou Hīnayāna, acceptable seulement comme un prélude à la seule voie méritant d'être empruntée, celle du Grand Véhicule qui mène, non seulement à la Libération mais aussi à l'Éveil parfait et complet. S'il propose cette voie à tous c'est parce qu'il affirme aussi que de nombreuses incarnations de Bouddha transcendants ne cessent d'enseigner, sous d'autres formes ou dans d'autres univers, à tous ceux qui s'y engagent.

    Le Mahāyāna met l'accent sur la compassion universelle et l'éveil pour le bien de tous les êtres, et son éthique est étroitement liée à ces valeurs. Au cœur de l'éthique du Mahāyāna se trouve l'idée de bodhicitta, qui se réfère à l'intention de réaliser l'éveil pour le bénéfice de tous les êtres. L'éthique Mahāyāna encourage les pratiquants à développer et à cultiver cette compassion et cette bienveillance envers tous les êtres, sans distinction. Un autre aspect important de l'éthique Mahāyāna est la pratique des paramitas, qui sont des vertus ou des perfections. Les six paramitas sont la générosité, l'éthique, la patience, la persévérance, la concentration et la sagesse. Ces qualités sont considérées comme essentielles pour progresser sur le chemin de l'éveil et pour aider les autres à atteindre également l'éveil. L'éthique Mahāyāna souligne également l'importance de la non-violence et du respect de toute forme de vie. Les pratiquants sont encouragés à adopter un mode de vie qui minimise la souffrance des êtres sensibles et à s'abstenir de nuire aux autres. En outre, l'éthique Mahāyāna met l'accent sur l'idée de la vacuité, qui enseigne que tous les phénomènes sont interdépendants et dépourvus de nature propre. Cette compréhension profonde de la vacuité est étroitement liée à l'éthique Mahāyāna, car elle conduit à la dissolution des concepts dualistes de soi et des autres, favorisant ainsi une attitude de non-attachement et de compassion.


    A- 7. Le christianisme

    À la fin du XVIIe siècle, une masse de missionnaires catholiques eurysiens arrivent sur le plateau maronhien. Les missionnaires ont rapidement gagné des convertis dans les régions les moins développées et les moins soumises à l'autorité des seigneurs locaux, mais leur influence a rapidement été limitée lorsque récent gouvernement de Maronhi commence à percevoir au milieu du XVIIIe siècle les missionnaires comme une menace à la stabilité des provinces côtières récemment unifiées.
    La persécution des chrétiens commence avec l'interdiction de la pratique de la religion chrétienne et la mise en place de mesures pour éradiquer le christianisme de Maronhi. Les chrétiens ont été contraints de pratiquer leur foi en secret, se cachant dans des lieux isolés dans la forêt vierge, dans des grottes, sur des îles, ou même sous terre. Ces chrétiens cachés de Maronhi ont vécu dans la clandestinité pendant des générations, transmettant leur foi de manière orale et en pratiquant des cérémonies secrètes. Ils ont dû faire face à de nombreuses difficultés pour survivre, notamment la peur des dénonciations, des arrestations et des exécutions.
    Malgré les difficultés, les chrétiens cachés de Maronhi, bien que peu nombreux, ont réussi à préserver leur foi chrétienne et leur culture unique, développant leur propre rituel et priant dans leur propre langue. Ils ont également créé des réseaux de soutien pour s'entraider et préserver leur communauté. Aujourd'hui, les chrétiens cachés de Maronhi continuent de pratiquer leur foi en secret, tout en travaillant pour préserver leur culture et leur identité unique. Ils sont un témoignage vivant de la résilience humaine face à l'oppression et un symbole de la force de la foi dans les moments les plus difficiles.


    A- 8. Le confucianisme (Mawonio jukyô) "Enseignement des lettrés maronhien"

    Le premier but capital du confucianisme est de privilégier le bien et l’intérêt collectif, plutôt que l’intérêt personnel. Elle regroupe 5 vertus principales qui guident une personne au niveau personnel, au niveau de ses relations et dans son rapport avec sa famille. Les 5 vertus sont la fidélité, la sagesse, la bienséance, la droiture et la bienveillance. L'autre point clef du confucianisme est dans l'équilibre des relations entre les individus ; il est en effet très important que tout le monde joue son rôle, selon sa position dans la société, et respecte les limites de cette position afin qu’aucun problème ne survienne. La piété filiale est un troisième élément clef du confucianisme. Il est important que le fils respecte son père et sa volonté. Il ne doit en aucun cas lui désobéir. Cette idée est d’autant plus importante à respecter pour le serviteur lorsqu’il sert son maître. D'après cette école philosophique, il y a toujours une autodiscipline à avoir et un respect mutuel à entretenir. De plus dans toutes les situations il faut agir avec modération et compromis.

    Le ren ou "bienveillance" est un concept essentiel de l'éthique du confucianisme. Il se manifeste avant tout dans la relation à autrui et au premier chef dans la relation du fils au père. C'est elle qui sert de modèle à toute relation : relation du prince et du sujet, du frère aîné et du frère cadet, du mari et de la femme et entre amis. L'ensemble est appelé « Cinq Relations » ou « Cinq Constantes ». Leur respect induit confiance et bienveillance. De la cellule familiale, le ren peut ainsi s'étendre à l'humanité entière. Cette partie de la pensée confucéenne s'est largement développée en Maronhi, et cela dans toutes ces philosophies, jusqu'à être considérée comme une vertu clé dans la culture maronhienne. Elle est ainsi le sujet principal d'un grand nombre d'histoires classiques de sa littérature.


    A- 9. Le néoconfucianisme (Mawonio neojukyô) "Nouvel enseignement des lettrés maronhien"

    Le néoconfucianisme est un des principaux courants depuis le début du XXème siècle, comprenant un système métaphysique, sous diverses variantes. C’est une réponse à la domination philosophique bouddhiste, dont les confucianistes considéraient certaines notions et pratiques comme malfaisantes et étrangères à la société maronhienne, mais aussi à la domination étrangère dans les coulisses du pouvoir et à l'occidentalisation du pays. Rien de plus évident alors pour ces confucianistes de renouer avec l'essence même de leur philosophie pour résister. Ils souhaitaient réaffirmer la prééminence des vertus confucéennes (humanité, droiture, correction, sagesse, fidélité, sincérité). La pensée de Tetsuga (penseur confucianiste, 1867-1934) qui affirme que la nature humaine est fondamentalement bonne, donc partie intégrante de l’ordre cosmique, fut particulièrement mise en avant. Malgré le désir de se démarquer des autres courants de pensée, les métaphysiques néoconfucéennes se sont tout de même formées sur la base des systèmes existants, les influences des courants comme le bouddhisme, le taoïsme ainsi que des anciens concepts shintoïstes et animistes n'en sont donc pas absentes. Ces emprunts sont parfois même délibérés, car les néoconfucianistes reconnaissaient aussi des qualités aux systèmes qu’ils voulaient contrer. Ainsi Zhu Xi admirait-il le haut niveau moral des moines bouddhistes, et les penseurs du courant comptaient souvent des moines chan ou taoïstes parmi leurs amis. « Tous les enseignements sont un. » devint le slogan de l’époque de Khoro Kouyouri à la charge de Gran Man, lancé par les confucéens qui voulaient dire par là que les aspects positifs des autres pensées de Maronhi étaient aussi présents dans le confucianisme.


    A- 10. L'École de Siwa (Shiwa-ryū)

    En plus de l'Ōkinakishintō, les Maronhiens sont surtout influencés par divers courants philosophiques dont le plus influent est l'École de Siwa. La philosophie développée par l'École de Siwa au début du XXème siècle complète la maîtrise eurysienne, rationnelle, conceptuelle du monde par une recherche de la vérité des choses et du monde, et l'agir authentique au sein de ce monde. Au-delà du rapport objectifiant, du retrait hors du monde par la philosophie eurysienne, l'École de Siwa propose une immersion, un rapport immédiat au réel à travers un sentiment esthétique et religieux, ainsi que par une action volitive et morale.

    L'une des thématique essentiel de cette philosophie est de prévenir les maux causés à la société par l'introduction de pensées étrangères ; et le meilleur moyen serait alors de créer des principes à la portée universelle tirés des profondeurs de la tradition maronhienne. En réponse à l'idéal eurysien de maîtrise et possession de la nature, l'École de Siwa propose de reprendre contact avec la réalité naturelle pour éviter à l'Homme de devenir étranger au monde qu'il habite. La vision maronhienne est celle d'un individu en relation avec un environnement à la fois naturel et culturel, à la fois écologique et symbolique. Contrairement à d'autres pays, le "je" en Maronhi ne se réfère pas d'abord à un individu conscient de soi, il est avant tout en relation personnelle avec autrui, conscience individuelle et fusion dans la communauté dans un rapport dialectique.


    A- 11. Le pérennialisme (Tanen shugi) "La tradition primordiale"

    Le pérennialisme est un ensemble de postures philosophiques qui s'appuie sur la métaphysique, les mystiques, les doctrines ésotériques et la gnose (doctrine philosophico-religieuse selon laquelle le salut de l'âme passe par une connaissance (expérience ou révélation) directe de la divinité, et donc par une connaissance de soi). Ce courant se distingue notamment par une critique affirmée de la pensée moderne, à laquelle il reproche de s'être écartée du divin, du sacré, du traditionnel, pour aboutir à une vision des choses essentiellement rationaliste, matérialiste et progressiste.

    Cette philosophie s'appuie essentiellement sur la théorie de la « Tradition Primordiale », l'idée qu'une unique vérité métaphysique relie intrinsèquement l'ensemble des traditions sacrées à une révélation originelle, dont la cause est non-humaine, et donc divine. Cette vérité intrinsèque aux traditions constitue l'unique « Tradition universelle et unanime », qui se laisse découvrir à travers les multiples correspondances symboliques, mythiques et rituelles qu'ont en commun les différentes traditions sacrées de l'humanité.
    7160
    三 : CULTURE
    B- Langues & AlphabetsB- 1. Créole maronhien / B- 2. Dialectes créoles-nazumis / B- 3. Dialectes indigènes-maronhos

    Lien vers le sommaire général


    B- 1. Créole maronhien


    Le créole maronhien est la langue officielle de Maronhi, parlée par l'ensemble du peuple maronhien. Elle est la langue des documents officiels et de l'éducation. Cette langue s'est développée à partir de la simplification et du mélange de différentes langues, notamment de parlers issus de la famille des langues nipponiques de l'est du Nazum, de divers dialectes créoles-nazumis (annamite, cathayen & hanhugeo) et autochtones-maronhos (familles des langues kwanés, ahminis & teyos) du plateau de la Maronhi. La langue officielle maronhienne est donc, comme ses cousines du Nazum, une langue atone. Même si l'idée semble similaire à celle d'une langue mélangée ou hybride, ce créole est souvent caractérisé par une tendance à systématiser sa grammaire héritée en éliminant des irrégularités ou par la régulation de la conjugaison des verbes irréguliers. En créole maronhien il n'y a pas de conjugaison à proprement parler ; le verbe conserve la même forme quel que soit le sujet mais varie selon des facteurs divers (position au sein de la phrase ou de la proposition notamment, mode, voix, aspect ainsi que d'autres traits grammaticaux. Ces dernières sont d'ailleurs construites, du point de vue historique, par suffixation des formes de base.
    Les principaux apports des langues autochtones concernent principalement des mots pour décrire plus précisément la nature et les animaux ; ceux des langues nazumis importées en Maronhi à des concepts religieux, philosophiques, artistiques, à des expressions à des interjections. Comme n'importe quelle langue, le créole maronhien est caractérisé par un système de grammaire, possèdent un vocabulaire stable et étendu, et sont acquis par des enfants en tant que langue maternelle.

    Calligraphie en Maronhi, double illistration, photographies.
    (Gauche) Écoliers maronhiens durant une séance de travaux pratiques, ici, de la calligraphie, photographie, 2007.
    (Droite) Réalisations d'un maître calligraphe maronhien, photographie, 2004.


    En maronhien, « langue maronhienne » se dit mawoniogo (マロニ語). Les caractères マロニ désignent « la Maronhi », et le dernier caractère, 語, signifie « langue ». Toutefois, les Maronhiens utilisent aussi le mot kokugo (国語, littéralement : « langue du pays » ou « langue nationale ») pour faire référence à leur langue. Son vocabulaire s'est notablement enrichi, au cours de l'Histoire, par le truchement de divers emprunts depuis l'ère coloniale : le plus remarquable est la présence de nombreux vocables issus ou dérivés des dialectes maronhos, la plupart servant à décrire la nature maronhienne avec la plus grande précision. Le créole maronhien contemporain, s'obstinant à ne pas emprunter dans les langues étrangères, continue aujourd'hui d'élaborer de nouveaux mots, notamment pour les technologies naissantes.

    À noter que les alphabets utilisés pour le créole n'ont quasiment pas évolués et sont restés proches, voir similaires sur certains aspects, aux alphabets employés au Tahoku, au Burujoa, au Fujiwa et même au Grand Kah. Cela s'explique particulièrement par la prédominance de colons d'origines nipponiques et par l'absence totale d'alphabets autochtones en Maronhi. Les types d'écritures du créole maronhien sont composés de différents systèmes graphiques ; un système regroupant deux alphabets syllabaires ; et un système de logogrammes communément appelés "caractères spéciaux". La compilation des alphabets syllabaires ont donné lieu à de nombreux homophones que seule l'écriture en logogrammes permet de différencier. De ce fait, il est inenvisageable d'abolir les caractères spéciaux pour instaurer une écriture purement phonétique, puisque l'utilisation des logogrammes, bien que plus complexe, permettent une véritable différenciation des mots. Mais la langue reste évolutive, et les moyens contemporains de communication, nécessitant moins de temps et de rigueur d'exécution, ne sont pas entravés en Maronhi. Au contraire, les caractères spéciaux ont des avantages puisqu'ils représentent aussi des condensés d'information transmissible pas un seul et unique caractère. La calligraphie, en particulier celle des caractères spéciaux, est considéré comme un art primordial de la vie maronhienne et exige un certain nombre de règles pour que les caractères soient correctement dessinés (placement du pinceau, épaisseur correcte, ordre de réalisation, etc.)


    Exemple :

    Etapes du caractère MI

    Réalisation du caractère MI
    Étapes de réalisation du caractère MI.



    B- 2. Dialectes créoles-nazumis


  • Annamite de Hué

  • L'annamite (nommé betonamu en Maronhi) est une langue austro-nazumie parlée particulièrement dans le sud du Nazum continental et dans la province de Hué sur le plateau maronhien.
    Il s'agit d'une langue tonale qui se distingue par son système de six tons qui donne une importance particulière à la prononciation. L'écriture annamite utilise traditionnellement des xinogrammes. Aujourd'hui, l'écriture en xinogrammes est moins courante et est principalement utilisée dans des contextes littéraires et historiques, tandis que l'alphabet nippon-ymlasien est largement utilisé dans la langue annamite moderne.

  • Nippon d'Ogata

  • Le nippon (nommée nihongo en Maronhi) est une langue nazumie-orientale, appartenant à la famille des langues nipponiques et parlée particulièrement sur les îles et péninsules de l'est du Nazum (Burujoa, Fujiwa, Tahoku) et dans la province d'Ogata sur le plateau maronhien.
    Elle se caractérise par son système d'écriture complexe qui combine trois types d'écriture : les kanjis, les hiraganas et les katakanas. Les kanjis sont des caractères d'origine cathayenne qui représentent des mots et des idées, tandis que les hiraganas et les katakanas sont des syllabaires utilisés pour noter les sons. Une particularité du nippon, ou encore nippo-ymlasien, est également son système de politesse qui se reflète dans le choix des mots et des expressions en fonction du statut social et de la relation entre les interlocuteurs. De plus, cette langue utilise des particules grammaticales pour indiquer la fonction des mots dans une phrase, ce qui peut parfois rendre la construction des phrases plus complexe.

  • Hangugeo de Sung

  • L'hangugeo (nommé kankoku en Maronhi) est une langue nazumie-orientale parlée particulièrement sur les îles et péninsules de l'est du Nazum (Burujoa, Fujiwa, Syrah-Istrée) et dans la province de Sung sur le plateau maronhien.
    L’alphabet qui sert à écrire l'hangugeo est le hangeul. Les hanja (xinogrammes employés dans cette langue) sont également utilisés, une assez grande partie du lexique étant d’origine cathayenne.

  • Cathayen de Jingyu

  • Le cathayen (nommé yue en Maronhi) est une langue nazumi-orientale parlée particulièrement dans le centre du Nazum continental (Empire Xin) et dans la province de Jingyu sur le plateau maronhien.

    La prononciation du cathayen connaît traditionnellement neuf tons, c'est-à-dire que certaines syllabes peuvent se prononcer de neuf façons différentes, en fonction de l'intonation et de l'inflexion données à la voix. De plus, les syllabes du yue se terminent souvent avec une consonne (-p / -b, -m, -n, -ng, -g / -k, -d / -t).



    B- 3. Dialectes indigènes-maronhos


  • Langues kwanés

  • Les langues kwanés forment une famille de langues indigènes de Paltoterra, parlées sur le plateau maronhien et établies, sur la partie nord-est du pays, dans la province de Kwanetipi, entre le fleuve Opaya et la frontière nord avec le Grand Kah. Elles comportent les ethnies maronhos suivantes : les Kuli'nas et les Kwayaks.

  • Langues ahminis

  • Les langues ahminis forment une famille de langues indigènes de Paltoterra, parlées sur le plateau maronhien et établies au cœur du pays, dans la province de Ahminikya, entre le fleuve Matahou, le fleuve Opaya et la chaînes de montagnes des Lances du Ciel. Elles comportent les ethnies maronhos suivantes : les Awanapis, les Ikikwés et les Hmonékis.

  • Langues teyos

  • Les langues teyos forment une famille de langues indigènes de Paltoterra, parlées sur le plateau maronhien et établies sur la partie sud-est du pays, dans la province de Teyoteko entre le fleuve Matahou et la frontière sud. Elles comportent les ethnies maronhos suivantes : les Amjahos et les Onaghos.
    21880
    三 : CULTURE
    C- Mœurs & CoutumesC- 1. Mentalité Générale / C- 2. Accueil / C- 3. Politesses / C- 4. Festivités / C- 5. À table / C- 6. Couple et mariage / C- 7. Homosexualité

    Lien vers le sommaire général


    C- 1. Mentalité générale

    La République Nationale-Socialiste est une société traditionnelle. Elle ne connaît pas l'individualisme, c'est pourquoi l'unité de base est le foyer, c'est à dire la famille. Cette famille est généralement dirigée par un chef de famille : l'homme du foyer, et en cas de décès de celui-ci par son fils si il est majeur ou, à défaut, sa femme. De plus le pays n'est pas dans une société de consommation, il n'y a donc pas prééminence de la marchandise sur les relations sociales, l'individu n'est donc pas éclaté et isolé mais est un élément inscrit dans un système élargit sur lequel repose nombre d'amitiés et de coopérations. Enfin la société est particulièrement concentrée sur la religion quelle qu'elle soit ; l'Homme n'est donc nullement la mesure de toute chose comme dans les sociétés traversées par une philosophie dite "humaniste", mais ce dernier se tourne vers une transcendance et oriente sa vie vers elle. Ainsi la fin de la société n'est-elle pas comprise comme la recherche de l'abondance ou de l'extinction des désirs mais comme la réalisation d'un plan divin.

    Une grande majorité de la population est discrète, travailleuse, patiente et mesurée. Elle ne s'intéresse que peu à la politique et au monde extérieure. Attachés à la tradition, les Maronhiens se méfient généralement du progrès technique et de l'étranger plus pour la menace que constitue son mode de vie que par xénophobie. La courtoisie y est une norme que tout un chacun doit acquérir depuis la petite enfance, et qui cache bien souvent une profonde réserve de sentiments. Mais bien plus que de la simple courtoisie, les Maronhiens ont construit une société sur-mesure pour leur discipline jusqu'au-boutiste, qui se traduit notamment dans l'éducation par un enseignement rigoureux de la politesse, de la connaissance de l'environnement, des arts militaires, des techniques de survie, de sports en tout genre et de pratiques artistiques variées. Il est également mal vu de faire preuve de moins de rigueur que la moyenne.


    C- 2. Accueil

    En Maronhi, on rend visite, généralement à l’occasion du nouvel an, à la famille éloignée, aux témoins de mariage, aux collègues ainsi qu'aux amis. Les visites se font volontiers du 4 au 9 janvier, les trois premiers jours du mois étant consacrés à la famille. Pour les visites, on prépare un cadeau comme, par exemple, des fruits, des fleurs, des épices ou autres piments. Le reste de l'année, les visites se font bien plus rares. Normalement on ne se salue que dans le vestibule, sur le seuil de la porte, même si bien souvent les hôtes proposent aux visiteurs d’entrer. Refuser leur proposition dans un premier temps en prétextant ne pas vouloir déranger ses hôtes est considéré comme une marque de politesse dans un tel cas. Mais si les personnes sont intimes, il est bien sûr permis de franchir la porte en étant plus direct, que ce soit en famille, en couple ou dans une amitié.
    Les coutumes d'accueil des Maronhos, bien qu'influencées par les Créoles, sont nettement moins codifiés que pour ces derniers. Ceux-ci se montrent d'ordinaire plus chaleureux et directs. Les étrangers sont tout de même toisés de la tête aux pieds, généralement par les enfants, bien qu'il n'y est là aucune mauvaise intention.

    (Gauche) Touriste entourée d'enfants dans un village amjahos, photographie de touriste, 2006. / (Droite) Maronhiennes souriant à leur photographe, photographie publicitaire, 2010.
    (Gauche) Touriste eurysienne entourée d'enfants dans un village amjahos, photographie de touriste, 2006.
    (Droite) Maronhiennes souriant à leur photographe, photographie publicitaire, 2010.


    C- 3. Politesses

    Dire que les Maronhiens ne sont pas particulièrement férus de leurs voisins de Paltoterra est assurément viser juste. Certes on peut y voir de nombreuses raisons historiques, notamment l'ingérence de certains de ces pays dans sa politique sur toute la première partie du XXème siècle. Certes on peut également y voir l’avènement de civilisations étrangères. Mais cette méfiance, voir ce dégoût, ont des origines plus profondes. La plupart des nations du continent platoterran ont une tradition commerçante et des rapports humains très directs, sont de prime abord extravertis. Les Maronhiens, sont quant à eux éduqués dans un tel carcan qu’ils font preuve aux yeux de nombreux étrangers d’une extrême timidité.

    Courbettes maronhiennes, photographie, 2006.
    Courbettes maronhiennes, photographie, 2006.


    Selon son interlocuteur, le niveau de langue requis est différent. Le vouvoiement est donc clairement une des difficultés de l’apprentissage du créole maronhien qui nécessite de maitriser différents niveaux de langue. En dehors des multiples formules de politesse à maitriser, il existe deux manières de conjuguer les verbes, une formelle (en masu) et une pour les rapports avec les intimes ou dès lors qu’il y a un rapport de hiérarchie (age, acheteur/vendeur, chef/subordonné) mais si certains sont évidents, ces rapports ne sont pas toujours faciles à distinguer, entre amis ou connaissances par exemple. Et nombreuses sont aussi les particules comme O qui servent à rendre plus formelle l’acceptation du mot utilisé.

    Exemples :

    RemercierIl y a bien-sur le dōmo qui s’emploie en fait lorsque vous êtes face à un intime, un subalterne ou lorsque vous êtes client dans un magasin mais il est totalement prohibé dans tous les autres cas de figure. Lorsqu’il est associé à arigatō qui a la même signification, vous avez franchi un niveau de politesse supérieur. Cela dit avec dōmo, arigatō ou dōmo arigatō, nous n’en sommes encore qu’à un simple merci peu formel. Pour être sur de ne pas commettre d’impair, il est préférable d'ajouter gozaimasu pour former un dōmo arigatō gozaimasu ; cela permet ainsi d'éviter de paraitre rustre à la plupart des interlocuteurs.


    Gozaimasu signifie en créole maronhien et en langage formel, être ou exister. Mais il peut s’associer à de nombreux mots pour rendre les formulations plus polies : ô tanjobi omedeto (joyeux anniversaire) peut ainsi se transformer en ô tanjobi omedeto gozaimasu plus solennel.
    Ohayô (salut), se transforme en Ohayô gozaimasu (bonjour). Mais comme il s’agit d’un verbe, il peut se conjuguer au passé sous la forme gozaimashita. Il est ainsi possible, à la sortie d’un magasin, d'entendre un vendeur vous adresser un Dōmo arigatō gozaimashita, il s’agit dans ce cas de figure d’une formule encore plus polie pour insister sur l’action ou l’achat en l’occurrence.

    S'excuserLes deux formes les plus courantes pour s'excuser sont sumimasen et gomenasai. Il existe, également parmi d’autres, la forme shitsureishimasu, qui est à la fois une forme de salut solennel mais qui pourrait se traduite par "Excusez-moi d’être impoli !" . Les excuses sont à ce point communes qu’elles se substituent souvent aux remerciements. Elles sont si fréquentes qu’on pourrait les assimiler à une ponctuation dans les conversations maronhiennes.


    Bien qu'il existe un mot pour dire "non", dans la majorité des cas, vous froisserez, voire choquerez votre interlocuteur si vous lui apportez une réponse trop directe, particulièrement lorsqu’elle est négative. Une myriade de mots existe donc qui permettent de pratiquer l’euphémisme ou la litote dans tous les sens. Le plus populaire est incontestablement chotto. La traduction la plus proche de chotto est « un peu ». Un Maronhien ne répondra jamais par la négative directe à un service. Il commencera sa phrase par chotto puis essaiera de faire comprendre par des voies détournées pourquoi il ne peut pas aider. Cette formule n'ouvre aucune possibilité de réponse positive, elle est juste là pour arrondir les angles et ne pas brusquer l'interlocuteur.


    C- 4. Festivités

    La Maronhi est un des pays au monde à posséder le plus de fêtes (matsuri) et de jours fériés. Ils proviennent pour la plupart des rites animistes maronhiens. Généralement, si un jour férié tombe un jour de repos, le jour ouvré suivant est chômé.

    Festivités maronhiennes

    (Ajouts de dates à venir.)

    1er au 3 janvier : Nouvel an (Jours fériés)
    Les festivités du nouvel an sont l’occasion pour les Maronhiens de procéder à un grand nettoyage de leur intérieur et de leurs vêtements mais aussi d’acheter des cadeaux pour leurs proches. Dans la nuit du 31 décembre au 1 janvier doit normalement avoir lieu, dans chaque commune, les cérémonies en mémoire des anciens. Les Maronhiens sont invités à se réunir avec toute leur famille, malgré les possibles différents, autour d'un traditionnel bouillon d'awara placé sous le regard bienveillant des ancêtres. Chaque année, à cette période, les villes sont le théâtre d’un grand nombre de célébrations et d’événements festifs jusqu'au 3 janvier. Danses, parades, jetés de lanternes et bien d'autres sont présentés par des spécialistes.


    15 février : Fête des petites sécheresses
    16 au 21 février : Grand festival des sans-visages
    Le Grand festival des sans-visages, ce sont des centaines de costumes colorés, plumes et paillettes, d’une grande richesse créative, qui proviennent de tout le pays. Des musiques et danses traditionnelles et rythmées qui font vibrer le public en chantant, en dansant et en applaudissant généreusement. C’est l'un des plus grands évènements du continent paltoterran. Niveau déguisements, la seule règle, c’est qu’il n’y en a pas vraiment. Pour les habitants et les associations de quartier, c’est la consécration d’une longue préparation par la démonstration de leurs extravagances artistiques, leurs performances physiques et athlétiques.

    À travers ce Grand festival des sans-visages qui a lieu dans les principales métropoles côtières, la pays montre son profond attachement aux cultures et traditions maronhos et créoles qui partagent la joie de vivre, la bonne humeur et la convivialité. Cette grande fête fait rayonner la richesse culturelle de la nation maronhienne à travers le monde. Parmi les groupes d'artistes, les villes accueillent des délégations venues du reste du pays. Initié il y a plus de trente ans, le Grand festival des sans-visages réunit chaque année près de 200 000 spectateurs invités à découvrir les traditions de la Maronhi. Chaque année, le clou du spectacle reste la tombée des masques au coucher du soleil au soir du 21 février. Chacun découvre l'identité de celles et ceux avec qui ces six jours on été partagé. L'identité du Gran Man des sans-visages est dévoilé à tous et est honoré par le véritable Gran Man.


    3 mars : Journée des Créoles
    20-21 mars : Équinoxe vernal
    5 mai : Fête des grandes pluies
    7 mai : Jour des enfants
    20 ou 21 juin : Solstice d'été
    1er juillet : Fête des grandes sécheresses
    6 juillet : Fête de l'esprit solaire (Jour férié)
    7 juillet : Fête des étoiles
    27 au 31 juillet : Festival Hajichi à Fujiao

    Le Festival Hajichi est un événement annuel qui célèbre l'art du tatouage traditionnel créole maronhien. Il met en lumière l'héritage culturel du Hajichi, un art ancestral pratiqué par les femmes depuis des siècles. Le festival propose des expositions, des démonstrations d'artistes tatoueurs renommés et des ateliers interactifs pour découvrir les motifs et les techniques uniques du Hajichi. Il inclut également un défilé spectaculaire où des femmes aux tatouages créoles parcourent les rues revêtues de kimonos maronhiens, accompagnées de danses traditionnelles et de chants. Le festival offre une immersion dans l'histoire, les significations profondes et les traditions du tatouage Hajichi. Des conférences et des présentations expliquent l'origine de cet art, ses évolutions et sa signification symbolique. En plus de la dimension artistique et culturelle, le festival propose des activités divertissantes, des stands de nourriture traditionnelle et des jeux pour toute la famille. Il vise à préserver les traditions culturelles de la région, à promouvoir le talent des artistes tatoueurs locaux et à sensibiliser le public à l'importance de cet héritage culturel. Le Festival Hajichi est un événement rassembleur qui permet de partager les traditions et les cultures, tout en offrant une fenêtre sur l'âme de la région maronhienne. C'est une expérience unique pour découvrir la magie du tatouage traditionnel créole et explorer la richesse culturelle de la Maronhi.

    18 aout : Commémoration du Massacre de Kayawa
    29 août : Jour de la Libération (Fête nationale) / (Jour férié)
    Le 28 août 1962, devant près d'un million d'habitants à Siwa, l'Armée Révolutionnaire entrait dans la ville. Quelques heures plus tard, la naissance de la République nationale-socialiste de la Maronhi était déclarée. C’est le résultat d’une lutte difficile pour la libération du peuple maronhien contre l'exploitation étrangère et la complicité des puissants. Le discours prononcé ce jour-là par Khoro Kouyouri est particulièrement juste à l’égard de ses voisins. Il y déclare notamment que « les libéraux, abusant du drapeau de la liberté, ont violé notre terre et opprimé nos compatriotes ».
    Les années qui vont suivre seront marqués par un profond différend entre le Père de la Nation et les dirigeants étrangers.

    Le 28 août est donc, comme chaque année, l’occasion pour le peuple maronhien de rendre hommage à ses morts, et de se rappeler une période historique importante et une date d'importance nationale. Dans les rues, les maisons arborent ce jour le drapeau maronhien qui vient colorer de rouge et d'or le pays tout entier. C'est généralement l'occasion d'un défilé militaire d'importance dans les rues de la capitale, sur les Champs-Pourpres.


    5 septembre : Jour du Renouveau (Jour férié)
    22-23 septembre : Équinoxe d'automne
    1er au 31 octobre : Mois des fantômes
    Cette tradition maronhienne veut que pendant tout le mois d'octobre soient relâchés sur terre les esprits retenus dans les enfers parce qu'ils ne reçoivent pas de culte, ou ne peuvent trouver la paix pour cause de mort violente ou de mauvaise conduite de leur vivant. Ces fantômes sauvages se voient offrir d'amples repas réconfortants et de somptueuses cérémonies pour leur délivrance. Le mois des fantômes sauvages est considéré comme dangereux. En effet, outre le fait que les esprits non apaisés sont susceptibles de jouer de mauvais tours, leur nature farceuse est préjudiciable à la santé des vivants. C'est pourquoi, traditionnellement, on cherche à les distraire autant que possible. Pendant trente jours, sont organisés des banquets, parades et feux d'artifice afin d'amuser et de satisfaire les esprits les plus espiègles. Les mortels les plus courageux cherchent au contraire à effrayer ces revenants en se grimant en démon, en maskilili ou en baclou.

    À cette occasion, les communes ouvrent les espaces de culte pour laisser place aux offrandes. Des talismans sont disposés à proximité des offrandes par les chamans au fur et à mesure de l'avancée des festivités.


    18 novembre : Journée de la paix
    21 ou 22 décembre : Solstice d'hiver
    23 décembre : Fête des petites pluies


    C- 5. À table

    La nourriture en Maronhi est généralement servie sur de nombreux petits plats (assiettes, ramequins, etc.), et dans presque tous les cas, des baguettes communes sont fournis pour le transfert de la nourriture dans les plats principaux à votre bol. Il faut toujours se servir de ces baguettes pour transférer de la nourritures des plats à son assiette, ne pas le faire est considéré comme un manque d'hygiène flagrant et un manque de respect pour les autres convives. Il est très impoli de ne pas manger ce qui est offert et fortement déconseillé de jouer avec ces baguettes. Chez les Maronhiens, pointé quelqu'un avec une baguette ou un autre couvert est considéré comme extrêmement offensant.

    En Maronhi, on ne se passe pas les plats autour de la table. Il est généralement coutume d'offrir de servir certains plats aux autres convives.
    Lors d'un repas dans un restaurant ; l'hôte (celui qui a invité) paye toujours la note. Il est toutefois poli de proposer de partager l’addition, mais insister serait considéré comme un affront pour l’hôte.

    Lors de l'arrivé de convives dans un restaurant ou dans un maison pour un évènement spécial, ceux-ci sont reçus dans une pièce privée. Les gens sont placés en ordre selon leur âge. Il faut attendre que la personne la plus âgée de la table commence le repas avant de pouvoir débuter le sien. Il faut donc attendre que cette personne prenne ses baguettes avant de prendre les siennes, qu’il se serve avant d’en faire autant. Il ne faut pas se servir tant que les autres convives n’ont pas pris leurs baguettes. Quelques instants après le début du repas, le doyen se lève pour porter un toast. Les autres doivent attendre que celui-ci ait terminé avant de boire à leur tour. Refuser un toast est aussi considéré comme un affront extrêmement grave.

    Petit-déjeuner traditionnel sur les hauteurs de Fujiao, photographie, 2008.
    Petit-déjeuner traditionnel sur les hauteurs de Fujiao, photographie, 2008.



    C- 6. Prohibition

    Est évidemment interdit tout ce qui s'apparente à une déviance sexuelle aux yeux de la culture maronhienne ; à savoir l'inceste, la pédophilie, la zoophilie, le candaulisme, l'échangisme, la prosititution, la polygamie et la polyandrie ainsi que la consommation, la détention ou la production de produits filmiques pornographiques.

    Sont également interdits les jeux mêlant argent et hasard, la consommation non réglementée, la vente et la détention illégales de drogue (l'alcool, le café et le tabac ne sont pas considérés comme des drogues prohibées). L'appel à la pratique de violences ou le prosélytisme de mœurs étrangères ou déviantes sont punies par la loi.


    C- 6. Couple et mariage

    La Maronhi est une société très codifiée où tout a généralement une place et chaque chose doit rentrer dans l'ordre établi. Ces normes sont actives dans la rue, au travail mais aussi et surtout au sein même du foyer maronhien. Ainsi, si les mariages arrangés n'existent plus aujourd'hui, l'Amour comme on le conçoit dans les sociétés occidentales n'a trouvé sa place que très tardivement. Lorsqu'un homme et une femme s'unissent par le mariage en Maronhi, il s'agit avant tout d'une union entendue pour la création d'un foyer. En Maronhi, il est assez mal vu d'être célibataire après 30 ans. La norme étant de se marier et de fonder une famille. C'est d'ailleurs la première et principale raison des rapports sexuels dans le couple : avoir un enfant. On s'aperçoit très souvent qu'après la naissance du deuxième ou du troisème enfant, les rapports sexuels diminuent drastiquement.

    Fonder une famille était autrefois, dans la société maronhienne, davantage une question de devoir plutôt qu’une question amoureuse, celle-ci pouvant être comblé par un ou plusieurs partenaires extérieurs au couple marié. Cependant, les philosophies qui émergent au début du XXème et qui influencent aujourd'hui en majorité la population et la politique maronhienne prônent une forme de couple où l'amour et la famille seraient des valeurs centrales. Bien entendu, le tout reste strictement du domaine privé sauf si l'un des partenaires d'un couple marié est cocufié. Ce dernier peut exiger réparation et obtenir qu'une amende soit versée par son conjoint suite à une demande de divorce. La société maronhienne étant extrêmement pudique, le moindre signe d’affection en public est généralement très mal perçu, que se soit entre individus de sexes opposés ou individus du même sexe.


    C- 7. Homosexualité

    La croyance populaire traditionnelle qui a longtemps persisté est que l’attribution des sexes est considérée comme un phénomène cosmique en parfait équilibre. Ce qui explique le nombre à peu près égal d’hommes et de femmes dans l’univers. Or, divers éléments, comme l'intervention de dieux, de démons ou d'esprits peuvent être considéré comme des éléments pouvant perturber cet équilibre cosmique. Le tout est basé sur la croyance qu’un sexe est prédéterminé pour chaque naissance et que toute interférence durant la grossesse et à la naissance mènerait inévitablement à de l’hermaphrodisme dans les cas physiquement visible, ou à des préférences pour les rapports homosexuels dans les cas invisibles.

    Ainsi, les préférences sexuelles furent considérés pendant très longtemps comme étant le résultat de ce déséquilibre cosmique sur la détermination des sexes. Une conséquence invisible à la naissance pour la plupart du temps, mais dont on observe les premières tendances à l’adolescence. Le phénomène est d’autant plus étayé par des observations de certaines espèces animales, notamment des primates, mais aussi des poissons, sur des comportements dits homosexuels. Ainsi, l’on considère le phénomène comme étant naturel et découlant d’un déséquilibre périodique du cosmos. Il n'est donc pas rare de retrouver des histoires amoureuses de nature homosexuelle dans la littérature ancienne. De ce fait, les tendances homosexuelles ne sont pas prohibées par l’État, ni même tabou au sein de la société maronhienne, tant que le modèle familial traditionnel reste la norme. Les personnes pratiquant des actes homosexuels, non désignées comme essentiellement homosexuelles dans le langage, étaient tout de même encouragées à fonder une famille, avoir une épouse et à élever des enfants, bien que soit instauré en 1981 un concubinage ouvert aux relations homosexuelles. Le mariage n'étant pas officialisé par une autorité publique en Maronhi, l'ouverture à des mariages pour personnes de même sexe dépend essentiellement des cultes eux-mêmes, voire varie selon les temples et sanctuaires. Les diverses formes de concubinage, proposant moins d'avantages reconnus par l'État, sont quand à eux officialisés par les autorités publiques. Couramment, l'on ne catégorise pas les individus s'adonnant à des pratiques homosexuelles d'homosexuels, en tant qu'identité. Ainsi, la différence n'est pas faite entre un homme hétérosexuel qui pratiquerait la sodomie avec un homosexuel qui la pratiquerait également ; l'on parlerait dans les deux cas de "sodomites", sans jugement de valeur, mais simplement pour désigner une personne pratiquant ladite sodomie. De ce fait, si les préférences sont perçues comme originaires de l'essence, seules les actions catégorisent les individus, et ce de manière non-définitive, dans des catégories pensées comme ayant une existence réelle, mais avec une certaine perméabilité.

    (Gauche) Estampe de Siwa issue de la série du <u>Jardin des délices</u>, début du XVIIIème siècle. / (Droite) Estampe de Heiyan issue de la série <u>Les Secrets de Monsieur Liang</u>, fin du XVIIème siècle.
    (Gauche) Estampe de Siwa issue de la série du Jardin des délices, début du XVIIIème siècle.
    (Droite) Estampe de Heiyan issue de la série Les Secrets de Monsieur Liang, fin du XVIIème siècle.




    C- 8. Tatouages

    Le tatouage traditionnel créole occupe une place significative dans la société maronhienne. Connus sous le nom de "hajichi" en créole maronhien, ces tatouages ont une longue histoire et sont profondément enracinés dans la culture et les traditions locales. Probablement apparus entre la fin du XVIe et le début du XVIIe sur les îles du Golfe de Biwa et influencés par les cultures autochtones de la forêt vierge et des îles de l'Océan Impérial (Carmin et Scintillant), ils sont considérés comme un symbole de statut, de spiritualité, d'identité clanique et d'héritage culturel. Dans la société créole maronhienne, les tatouages traditionnels sont souvent associés à la fierté culturelle et à un fort sentiment d'appartenance à la communauté. Ils sont portés avec respect et admiration pour les anciennes générations qui ont perpétué cette tradition. Les tatouages racontent des histoires, représentent des symboles et des motifs profonds qui reflètent les croyances, les valeurs et les aspirations de la société. Ce qui rend le hajichi unique, c'est sa relation étroite avec les femmes maronhiennes. Historiquement, ce tatouage créole était un rite de passage pour les jeunes femmes, marquant leur entrée dans l'âge adulte et leur appartenance à la communauté d'un clan. Il est traditionnellement considéré comme un symbole de beauté, de fertilité et de protection contre les esprits malveillants.

    Malgré leur importance culturelle, les tatouages traditionnels ont connu une période de déclin et de stigmatisation. Sous l'influence de la société occidentale du XIXe, qui associait souvent les tatouages aux parias, de nombreux Maronhiens ont cessé de les arborer publiquement. Cependant, depuis les années 1940, il y a eu, sous l'influence d'auteurs reconnus, un regain d'intérêt et une redécouverte de la beauté et de la signification des tatouages traditionnels. Aujourd'hui, de nombreux tatoueurs talentueux sont engagés à préserver et à promouvoir l'art du tatouage traditionnel. Ils travaillent en utilisant des techniques et des motifs transmis de génération en génération. Les personnes qui choisissent de se faire tatouer en Maronhi embrassent non seulement l'aspect esthétique des tatouages, mais aussi l'histoire, la signification et les valeurs qu'ils représentent. Le tatouage créole de Maronhi est bien plus qu'un simple ornement corporel. Il est profondément enraciné dans l'identité et l'histoire de la région. Il est un moyen de perpétuer les traditions créoles, de se connecter avec les ancêtres et de montrer son attachement à la culture maronhienne. Aujourd'hui, une grande majorité de la population reconnait l'importance du tatouage traditionnel et le valorise comme un héritage culturel précieux à préserver et à célébrer.

    Hajichi, tatouages traditionnels créoles maronhiens.
    Hajichi, tatouages traditionnels créoles maronhiens.

    (Précisions et ajouts à venir, dans un avenir plus ou moins proche.)
    37120
    四 : POLITIQUE
    A- Institutions politiquesA- 1. Chef d'État / A- 2. Conseils et assemblées / A- 3. Départements / A- 4. Institutions provinciales / A- 5. Institutions communales

    Lien vers le sommaire général


    A- 1. Chef d'État


    • Gran Man

    Clé de voûte des institutions de la IIème République maronhienne, le Gran Man est nommé à vie par son prédécesseur, mode de désignation lui conférant une légitimité pleine et entière en rapport avec l’étendue de ses pouvoirs ainsi que la charge de chef d'État et de chef religieux.

    Ses pouvoirs sont soit personnels (recours au plébiscite, main sur l'armée, nomination des membres du "conseil restreint", droit de veto sur les lois, etc.), soit soumis à l'initiative de l'Assemblée des Man que le Gran Man peut ou non accepter (nomination des chefs de départements, droit de grâce, main sur la milice, convocation des chefs de départements en session extraordinaire, promulgation des lois, etc.).
    Plus généralement, c’est au Gran Man qu’il incombe de veiller au respect de la Constitution (Voir Constitution du 12 juillet 1965), d’assurer le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et de garantir l’indépendance nationale et l’intégrité territoriale. Il est aussi le garant des traditions, de la religion d'État et de l’autorité judiciaire.

    ⇒ Idéal du pouvoir mannal

    L'idéal de pouvoir mannal, incarné par les Gran Man maronhiens, était et est encore imprégné d'une fusion subtile entre autorité princière et vertus républicaines. Khoro Kouyouri, le premier Gran Man de la République Nationale-Socialiste de Maronhi, a établi un modèle de gouvernance qui cherchait à maintenir une façade républicaine tout en consolidant une autorité centrale et stable. L'empereur devait être un pilier de la société maronhienne, capable de préserver la paix, la prospérité et la stabilité du pays. Le pouvoir dit "kouyourien" impliquait dès ses débuts une habileté à concilier le contrôle politique et militaire avec la bienveillance et la générosité envers le peuple. Ainsi, le Gran Man, par le consensus, doit se montrer comme le protecteur de l'État, un gardien vigilant des institutions républicaines, tout en mettant en avant sa propre autorité suprême. Il se doit de promouvoir l'harmonie sociale et la stabilité politique, tout en s'assurant que le respect des traditions et des valeurs maronhiennes soient maintenues. La figure mannale doit également incarner les vertus morales et civiques louées en Maronhi. L'intégrité personnelle, la modération, la piété, et la sagesse sont des caractéristiques essentielles attendues du Gran Man. En plus de ces qualités, la capacité à gouverner avec justice et équité est considérée comme primordiale pour maintenir l'ordre et la cohésion de la Patrie.

    ⇒ Succession

    La succession du titre de Gran Man en Maronhi, la plus haute autorité de l'État, est un processus délicat qui allie des éléments de tradition et des mécanismes modernes de gouvernance. Bien que la désignation du successeur soit largement entre les mains du Gran Man en exercice, elle nécessite également l'approbation de l'Assemblée des Man. Après désignation d'un successeur par le Gran Man, l'Assemblée des Man examine de près les qualités et les compétences du candidat proposé par le Gran Man, ainsi que son engagement envers les principes et les valeurs fondamentaux de la Maronhi. Des débats animés et des discussions approfondies peuvent se dérouler au sein de l'assemblée pour s'assurer que le candidat choisi est apte à assumer la charge prestigieuse de la plus haute fonction de l'État. Dans le cas où l'Assemblée des Man approuve la désignation, le successeur est officiellement investi du titre de Gran Man à fin du mandat du Gran Man en place après un processus de cérémonie et de proclamation publique. Cependant, si l'Assemblée des Man rejette la proposition du Gran Man en exercice, un nouveau candidat peut être soumis à l'approbation de l'assemblée, ou des négociations plus approfondies peuvent avoir lieu pour parvenir à un consensus sur un autre successeur potentiel. Cette combinaison de processus de sélection par le Gran Man et d'approbation par l'Assemblée des Man garantit une transition politique en douceur et un soutien public solide pour le nouveau dirigeant de Maronhi. Elle témoigne également de l'importance du consensus et de la collaboration au sein du système politique maronhien pour assurer la continuité et la stabilité de l'État dans son ensemble.


    A- 2. Conseils et assemblées


    • Haut conseil

    Les hauts conseillers forment un groupe nommé Haut conseil, Conseil du Man, ou plus couramment Conseil restreint, composé d’un nombre de sièges changeant, ordinairement limité à une poignée de personnes ayant pour charge de conseiller le Gran Man en toute circonstance. Nommées par le celui-ci pour une durée indéterminée, ces personnes sont choisies soit pour une qualification particulière (ex : militaire, économique, géopolitique, etc), soit pour leur sagacité et leur sagesse.

    • Assemblée des Man

    L’Assemblée des Man s'agrandit à chaque création de commune, pouvoir exceptionnel qui lui est de plus conféré. Les Man proposent et votent les lois qui sont acceptées sans contrôle d'instance extérieure, excepté par le Gran Man veillant au respect des lois et des mœurs et qui peut ainsi mettre son veto. Ces derniers se font davantage représentants qu'autre chose et sont totalement indépendants, les partis politiques étant tout simplement interdits et les clubs connus dissous. Il existe cependant dans la société des maronhiennes des tendances plus ou moins claires mises en lumières par les intérêts communs entre Man.

    L'Assemblée des Man, ne comportant évidemment aucun parti, est ici divisé par "tendance politiques" et peut ainsi se montrer approximatif.


    Détails des tendances politiques
    • Tradition primordiale (Traditionalisme, Pérennialisme, Distributisme, Réaction)
    • Voie de Bouddha (Traditionalisme, Bouddhisme intégral, Réaction)
    • Libres Turbans (Traditionalisme, Libéralisme, Anti-corruption, Distributisme)
    • Lame du Grand Bois (Écologisme radical, Traditionalisme, Réaction)
    • Exception maronhienne (Étatisme, Anti-libéralisme, Anti-impérialisme, Conservatisme)
    • Bras du Gran Man (Traditionalisme, Monarchisme, Distributisme, Élitisme, Conservatisme)
    • Machette rouge (Traditionalisme, Socialisme, Populisme, Étatisme)
    • Bleu universel (Universalisme, Républicanisme, Capitalisme, Étatisme, Élitisme, Conservatisme)



    A- 3. Départements


    • Chef de département

    Au sein de la République Nationale-Socialiste de Maronhi, un Chef de département occupe une position clé au sein du gouvernement. Il est responsable de la gestion et de la coordination des activités d'un département spécifique. Le Chef de département est chargé de superviser les politiques, les programmes et les initiatives de son département, en veillant à ce qu'ils soient alignés sur les objectifs nationaux et les principes idéologiques du régime. Il travaille en étroite collaboration avec les membres de son département et d'autres responsables gouvernementaux pour assurer une mise en œuvre efficace des politiques et des projets. Le Chef de département est également chargé de rendre compte régulièrement des progrès et des résultats de son département au gouvernement et au chef de l'État. En tant que leader, le Chef de département incarne les valeurs du régime et joue un rôle clé dans la mise en œuvre de sa vision politique au sein de son domaine de compétence.

    • Département des Affaires Étrangères : Madame Lyu Sato
    Fonction et bureauxLe Département des Affaires Étrangères de la République Nationale-Socialiste de Maronhi assume un rôle crucial dans la gestion des relations extérieures du pays. En tant qu'organe gouvernemental, ses principales fonctions consistent à représenter le pays sur la scène internationale, à négocier et conclure des accords avec d'autres nations, à promouvoir les intérêts de Maronhi à l'étranger et à faciliter la diplomatie et la coopération bilatérale ou multilatérale. Le département joue un rôle essentiel dans la construction d'alliances stratégiques, la participation à des organisations internationales, la résolution de conflits et la promotion des politiques et des valeurs de la République Nationale-Socialiste de Maronhi sur la scène mondiale.

    • Département de l'Information : Monsieur Gwada Maniya
    Fonction et bureauxLe Département de l'Information de la République Nationale-Socialiste de Maronhi assume un rôle central dans le contrôle et la diffusion de l'information au sein du pays. En tant qu'organe gouvernemental chargé de la gestion de l'information, il exerce un contrôle strict sur les médias, les publications et les communications publiques. Ses principales fonctions consistent à réglementer le contenu médiatique, à promouvoir la propagande officielle, à censurer toute information jugée contraire à l'idéologie du régime et à maintenir un contrôle étroit sur les canaux de communication. Le Département de l'Information joue un rôle clé dans la manipulation de l'opinion publique et dans la diffusion des messages gouvernementaux, contribuant ainsi à maintenir la cohésion et l'alignement idéologique au sein de la République Nationale-Socialiste de Maronhi.

    • Département des Catastrophes : Monsieur Kozue Shunko
    Fonction et bureauxLe Département des Catastrophes de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est responsable de la gestion et de la prévention des catastrophes naturelles et technologiques à l'échelle nationale. Son rôle principal est d'anticiper, de planifier et de coordonner les mesures d'urgence en cas de catastrophes telles que les tremblements de terre, les inondations, les incendies, les accidents industriels, etc. Le département s'engage dans des activités de surveillance, d'alerte précoce, de préparation et de réponse rapide aux situations d'urgence. Il travaille en étroite collaboration avec d'autres organismes gouvernementaux, les forces de sécurité et les organisations civiles pour assurer la sécurité et le bien-être de la population en cas de catastrophe. Le Département des Catastrophes joue un rôle crucial dans la protection des vies, des biens et de l'environnement, ainsi que dans la reconstruction et la récupération après une catastrophe.

    • Département de la Sécurité Intérieure : Madame Matsui Tori
    Fonction et bureauxLe Département de la Sécurité Intérieure de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de veiller à la sécurité et à l'ordre public à l'intérieur des frontières du pays. Il est responsable de la protection des institutions nationales, des infrastructures stratégiques et des citoyens maronhiens contre les menaces internes telles que le terrorisme, la criminalité organisée, la subversion politique et les troubles sociaux. Le département met en place des mesures de surveillance, de prévention et de répression pour assurer la stabilité et la tranquillité dans le pays. Il travaille en étroite collaboration avec les forces de sécurité, les services de renseignement et les autorités locales pour identifier les risques potentiels, anticiper les crises et réagir de manière efficace en cas de situation d'urgence. Le Département de la Sécurité Intérieure joue un rôle essentiel dans la préservation de l'ordre public et de la sécurité intérieure du pays.

    • Département de la Défense Nationale : Monsieur Masayu Ikanaga
    Fonction et bureauxLe Département de la Défense Nationale de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de la protection et de la défense du pays contre les menaces extérieures. Il est responsable de la planification, de la coordination et de l'exécution des opérations militaires, de la sécurité des frontières et de la préservation de l'intégrité territoriale de Maronhi. Le département assure la préparation et l'entraînement des forces armées maronhiennes, ainsi que le développement et la maintenance des capacités militaires du pays. Il collabore également avec les services de renseignement pour évaluer les risques et les menaces émanant d'autres nations ou groupes hostiles. Le Département de la Défense Nationale joue un rôle crucial dans la protection de la souveraineté de Maronhi et la sauvegarde de ses intérêts nationaux.

    • Département de l'Instruction Nationale : Monsieur Ujie Takeatsu
    Fonction et bureauxLe Département de l'Instruction Nationale de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est responsable de l'éducation et de la formation des citoyens maronhiens. Son rôle principal est de garantir un système éducatif efficace, qui transmet les valeurs et les idéaux de la nation, tout en fournissant aux individus les connaissances et les compétences nécessaires pour contribuer au développement de la société. Le département élabore les programmes scolaires, supervise les établissements d'enseignement et assure la formation et le suivi des enseignants. Il vise à inculquer aux jeunes générations les principes de la République Nationale-Socialiste, ainsi que les compétences académiques et professionnelles requises pour leur épanouissement personnel et leur contribution à la nation. Le Département de l'Instruction Nationale joue un rôle essentiel dans la formation des futurs citoyens de Maronhi, en veillant à ce qu'ils soient bien préparés pour l'avenir et qu'ils partagent les valeurs fondamentales de la nation.

    • Département de l'Éducation Physique : Monsieur Wakaki Soh
    Fonction et bureauxLe Département de l'Éducation Physique de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de promouvoir la santé, la forme physique et le bien-être des citoyens maronhiens à travers des programmes d'éducation physique et sportive. Son rôle principal est de développer chez les individus des habitudes de vie saines, de favoriser la pratique régulière d'activités physiques et de promouvoir les valeurs de discipline, de compétition loyale et d'esprit d'équipe. Le département conçoit les programmes d'éducation physique dans les écoles, supervise les installations sportives et organise des compétitions et des événements sportifs à l'échelle nationale. Il vise à cultiver chez les citoyens maronhiens un esprit sain dans un corps sain, en mettant l'accent sur l'importance de la condition physique, de la persévérance et de la discipline. Le Département de l'Éducation Physique joue un rôle clé dans la promotion d'un mode de vie actif et équilibré pour tous les citoyens de Maronhi.

    • Département de la Recherche : Monsieur Kitanokouji Sanekiyo
    Fonction et bureauxLe Département de la Recherche de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de promouvoir l'innovation, la découverte scientifique et le développement technologique au sein du pays. Son rôle principal est de soutenir et de coordonner les activités de recherche dans divers domaines, tels que la science, la technologie, la médecine, l'agriculture et l'industrie. Le département encourage la collaboration entre les chercheurs, les institutions de recherche et les entreprises afin de stimuler les avancées scientifiques et technologiques au service du progrès national. Il finance des projets de recherche, facilite les échanges internationaux dans le domaine de la recherche et met en place des politiques et des programmes visant à favoriser l'innovation et le développement scientifique. Le Département de la Recherche joue un rôle clé dans le renforcement des capacités scientifiques et technologiques de Maronhi, contribuant ainsi à son développement économique et à son rayonnement sur la scène internationale.

    • Département de l'Économie : Monsieur Watase Junzo
    Fonction et bureauxLe Département de l'Économie de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est responsable de la gestion et de la régulation de l'économie nationale. Ses fonctions principales consistent à formuler des politiques économiques, à superviser les activités commerciales et industrielles, et à promouvoir la croissance économique durable. Le département met en place des mesures visant à stimuler l'investissement, à favoriser l'emploi, à soutenir les entreprises et à garantir la stabilité financière du pays. Il collabore étroitement avec les acteurs économiques, tels que les entrepreneurs, les syndicats et les institutions financières, afin de mettre en œuvre des stratégies économiques efficaces. Le Département de l'Économie joue un rôle clé dans la planification et la gestion des ressources économiques de Maronhi, dans le but d'assurer le bien-être économique de la nation et de favoriser le développement harmonieux de tous les secteurs de l'économie.

    • Département de la Fiscalité : Monsieur Uchino Ryo
    Fonction et bureauxLe Département de la Fiscalité de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de la gestion et de la régulation des questions fiscales dans le pays. Ses principales fonctions consistent à élaborer et à mettre en œuvre des politiques fiscales visant à générer des revenus pour le gouvernement, à garantir l'équité fiscale et à soutenir le développement économique du pays. Le département supervise la collecte des impôts, des taxes et des droits, ainsi que l'application des lois fiscales. Il travaille en étroite collaboration avec les contribuables, les entreprises et les autres institutions financières pour garantir le respect des obligations fiscales et pour fournir des conseils et des orientations en matière de fiscalité. Le Département de la Fiscalité joue un rôle essentiel dans la gestion des ressources financières de l'État, contribuant ainsi à financer les services publics, les infrastructures et les programmes sociaux nécessaires au bien-être de la population de Maronhi.

    • Département du Commerce Extérieur : Monsieur Jou Takekata
    Fonction et bureauxLe Département du Commerce Extérieur de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de promouvoir et de réglementer les échanges commerciaux du pays avec les autres nations. Ses principales fonctions consistent à élaborer des politiques et des accords commerciaux favorables à Maronhi, à faciliter les exportations et les importations, et à stimuler le commerce extérieur pour soutenir le développement économique du pays. Le département travaille en étroite collaboration avec les acteurs économiques, les ambassades et les organisations internationales pour promouvoir les produits maronhiens à l'étranger, attirer des investissements étrangers et renforcer les partenariats commerciaux. Il surveille également les réglementations et les normes commerciales internationales, et veille à ce que les entreprises maronhiennes respectent les obligations et les exigences en matière de commerce international. Le Département du Commerce Extérieur joue un rôle clé dans la promotion de l'économie de Maronhi sur la scène internationale et contribue à renforcer les liens commerciaux et diplomatiques avec d'autres nations.

    • Département de la Consommation : Madame Konoe Taneshi
    Fonction et bureauxLe Département de la Consommation de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de veiller à la protection des droits des consommateurs et à la régulation du marché intérieur. Ses principales fonctions consistent à élaborer des politiques et des réglementations visant à garantir la sécurité, la qualité et l'équité des produits et services disponibles sur le marché maronhien. Le département met en place des mécanismes de contrôle et de surveillance pour prévenir les pratiques commerciales déloyales, les fraudes et les abus envers les consommateurs. Il mène également des campagnes de sensibilisation et d'éducation pour informer les consommateurs de leurs droits et promouvoir une consommation responsable. En collaboration avec d'autres organismes gouvernementaux, le Département de la Consommation assure le suivi des plaintes des consommateurs et met en place des procédures de règlement des litiges. Son objectif principal est de protéger les intérêts des consommateurs maronhiens et de garantir un environnement commercial sûr et équitable.

    • Département du Secteur Primaire : Monsieur Okuda Aki
    Fonction et bureauxLe Département du Secteur Primaire de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est responsable de la supervision et de la réglementation des activités agricoles, forestières et de pêche du pays. Il veille à la promotion d'une agriculture durable, à la préservation des ressources naturelles et à la sécurité alimentaire de la population maronhienne. Le département met en place des politiques et des programmes visant à soutenir les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs et les forestiers, en leur fournissant des conseils techniques, des formations et des incitations économiques. Il œuvre également pour la protection de l'environnement, en favorisant des pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité et de la conservation des sols. Le Département du Secteur Primaire joue un rôle clé dans le développement économique et social de Maronhi, en assurant la durabilité et la productivité des activités primaires du pays.

    • Département du Secteur Secondaire : Monsieur Banno Shotaro
    Fonction et bureauxLe Département du Secteur Secondaire de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de superviser et de promouvoir le développement de l'industrie et de l'artisanat dans le pays. Il est responsable de la réglementation, de la planification et de la mise en œuvre des politiques industrielles visant à stimuler la croissance économique et à renforcer la compétitivité de Maronhi sur les marchés nationaux et internationaux. Le département encourage l'investissement dans les secteurs manufacturiers, les infrastructures industrielles et les technologies de pointe. Il soutient également les petites et moyennes entreprises en leur fournissant des incitations financières, des services de conseil et d'assistance technique. Le Département du Secteur Secondaire joue un rôle essentiel dans la diversification de l'économie maronhienne, la création d'emplois et la promotion de l'innovation industrielle pour assurer la prospérité et la compétitivité du pays.

    • Département du Secteur Tertiaire : Madame Rikimaru Kai
    Fonction et bureauxLe Département du Secteur Tertiaire de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de superviser et de développer les activités liées aux services dans le pays. Il a pour mission de promouvoir la croissance et la compétitivité des secteurs tels que le commerce, le tourisme, la finance, les transports, les télécommunications et les services professionnels. Le département élabore des politiques et des réglementations visant à favoriser l'investissement, l'innovation et la qualité des services offerts. Il collabore étroitement avec les entreprises du secteur tertiaire pour les aider à améliorer leurs performances, à renforcer leur productivité et à offrir des services de qualité aux citoyens maronhiens. En encourageant le développement du secteur tertiaire, le département contribue à la création d'emplois, à la diversification économique et à l'amélioration du niveau de vie de la population maronhienne.

    • Département du Patrimoine : Monsieur Azuo Mira
    Fonction et bureauxLe Département du Patrimoine de la République Nationale-Socialiste de Maronhi a pour mission de préserver, promouvoir et valoriser le riche patrimoine culturel et naturel du pays. Il est responsable de la protection des monuments historiques, des sites archéologiques, des œuvres d'art et des traditions culturelles maronhiennes. Le département travaille en étroite collaboration avec les institutions culturelles, les associations et les communautés locales pour assurer la préservation et la transmission du patrimoine aux générations futures. Il met en place des programmes de recherche, de conservation et de restauration, organise des expositions, des festivals et des événements culturels pour célébrer l'identité maronhienne. Le Département du Patrimoine joue un rôle essentiel dans la préservation de l'histoire et de la culture du pays, contribuant ainsi à renforcer le sentiment d'appartenance des citoyens à leur nation.

    • Département de l'Environnement : Monsieur Wara Ayouba
    Fonction et bureauxLe Département de l'Environnement de la République Nationale-Socialiste de Maronhi a pour mission de protéger et de préserver l'environnement naturel du pays. Il est chargé de mettre en œuvre des politiques et des mesures visant à assurer la durabilité environnementale et à préserver les ressources naturelles pour les générations futures. Le département travaille en collaboration avec les différentes parties prenantes, notamment les organisations environnementales, les experts scientifiques et les communautés locales, pour promouvoir la conservation de la biodiversité, la gestion durable des écosystèmes, la lutte contre la pollution et le changement climatique, ainsi que la sensibilisation à l'environnement. Il élabore des réglementations et des normes environnementales, supervise la mise en œuvre des politiques environnementales et encourage les pratiques écologiques dans tous les secteurs de l'économie. Le Département de l'Environnement joue un rôle crucial dans la préservation de la beauté naturelle de Maronhi et dans la création d'un avenir durable pour le pays.

    • Département des Traditions : Monsieur Egusa Ikemoto
    Fonction et bureauxLe Département des Traditions de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de préserver et de promouvoir les traditions culturelles et historiques du pays. Il veille à la conservation du patrimoine culturel, des coutumes, des pratiques et des célébrations qui sont ancrées dans l'identité maronhienne. Le département organise des événements et des festivals traditionnels, soutient les artistes et les artisans locaux, et encourage la transmission des connaissances traditionnelles aux générations futures. Il collabore avec les communautés locales, les experts en patrimoine et les institutions culturelles pour sauvegarder les sites historiques, les monuments et les expressions culturelles uniques de Maronhi. Le Département des Traditions joue un rôle essentiel dans la préservation de l'authenticité culturelle de Maronhi et dans le renforcement du sentiment d'appartenance à la nation.

    • Département de la Question Sociale : Monsieur Mori Yukihiko
    Fonction et bureauxLe Département de la Question Sociale de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de s'occuper des questions liées au bien-être et à la cohésion sociale au sein du pays. Il veille à l'équité sociale, à la protection des droits des citoyens et à l'amélioration des conditions de vie de la population. Le département met en place des politiques sociales visant à réduire les inégalités, à promouvoir l'accès à l'éducation, à la santé, au logement et à d'autres services essentiels. Il travaille en étroite collaboration avec les acteurs sociaux, les associations et les organismes publics pour développer des initiatives en faveur de l'inclusion sociale, de l'emploi et de la solidarité. Le Département de la Question Sociale joue un rôle crucial dans la construction d'une société harmonieuse et équilibrée, où chaque citoyen peut épanouir son potentiel et bénéficier d'un niveau de vie décent.

    • Département de la Question Religieuse : Monsieur Oshita Shigematsu
    Fonction et bureauxLe Département de la Question Religieuse de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de superviser les affaires religieuses dans le pays. Son rôle principal est de promouvoir et de protéger la religion officielle de l'État, en l'occurrence l'Ōkinakishintō et le culte impérial depuis 2010. Le département réglemente les activités religieuses, assure la conformité des institutions religieuses aux principes et aux valeurs de l'État et veille à ce que les pratiques religieuses n'affectent pas l'ordre public. Il est également responsable de la gestion des lieux de culte, de l'enregistrement des organisations religieuses et de la supervision de leurs activités. Le Département de la Question Religieuse joue un rôle clé dans la promotion de la spiritualité maronhienne et veille à ce que la religion soit en harmonie avec les objectifs et les idéaux de la République.

    • Département de la Justice : Monsieur Saitou Aki
    Fonction et bureauxLe Département de la Justice de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de veiller au respect de la loi et de garantir l'ordre et la sécurité juridique dans le pays. Son rôle principal est d'administrer la justice de manière équitable et impartiale. Le département est responsable de l'application des lois, de l'enquête sur les infractions pénales, de la poursuite des contrevenants et de la tenue des procès. Il supervise également le système pénitentiaire et s'assure de la réhabilitation des délinquants. Le Département de la Justice joue un rôle crucial dans la protection des droits et des libertés des citoyens, ainsi que dans la préservation de l'ordre public et de la stabilité sociale. Il contribue à l'établissement d'un système judiciaire juste et transparent, garantissant l'égalité devant la loi et assurant la confiance des citoyens dans l'administration de la justice.

    • Département des Énergies : Monsieur Imai Kazuchika
    Fonction et bureauxLe Département des Énergies de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de superviser et de gérer les ressources énergétiques du pays. Son rôle principal est d'assurer un approvisionnement fiable en énergie, tout en encourageant l'utilisation rationnelle et durable des ressources. Le département est responsable de la planification et de la mise en œuvre de politiques énergétiques, de la coordination des activités liées à la production, à la distribution et à l'utilisation de l'énergie, ainsi que de la promotion de la recherche et du développement de nouvelles sources d'énergie. Il travaille en étroite collaboration avec les entreprises du secteur énergétique pour garantir la disponibilité constante de l'énergie nécessaire au fonctionnement du pays. Le Département des Énergies joue un rôle clé dans la sécurité énergétique et contribue à la transition vers des sources d'énergie plus propres et durables, en alignement avec les objectifs environnementaux de la République Nationale-Socialiste de Maronhi.

    • Département des Infrastructures : Monsieur Long Huo
    Fonction et bureauxLe Département des Infrastructures de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de la planification, de la construction, de la gestion et de la maintenance des infrastructures essentielles du pays. Son rôle principal est d'assurer le développement et le bon fonctionnement des réseaux de transport, des systèmes de communication, des installations d'eau et d'assainissement, des réseaux énergétiques, des infrastructures publiques et des équipements de santé et d'éducation. Le département travaille en étroite collaboration avec les organismes publics, les entreprises privées et les acteurs locaux pour garantir que les infrastructures répondent aux besoins de la population et soutiennent le développement économique et social du pays. Il veille à ce que les infrastructures soient sécurisées, durables et efficaces, contribuant ainsi à améliorer la qualité de vie des citoyens de la République Nationale-Socialiste de Maronhi.

    • Département du Désenclavement : Monsieur Kusari Oyapo
    Fonction et bureauxLe Département du Désenclavement de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est responsable de la mise en œuvre de politiques et de projets visant à désenclaver les régions isolées du pays, essentiellement les provinces du grand bois. Son objectif principal est de faciliter l'accès aux services essentiels tels que les infrastructures de transport, les soins de santé, l'éducation et les communications pour les populations vivant dans des zones reculées. Le département travaille en collaboration avec les autorités locales, les organismes publics et les acteurs privés pour développer des solutions innovantes et durables qui améliorent la connectivité et réduisent les disparités régionales. En garantissant une meilleure accessibilité, le Département du Désenclavement contribue à renforcer l'intégration économique et sociale du pays, favorisant ainsi un développement harmonieux et équilibré de la République Nationale-Socialiste de Maronhi.
    • Département des Transports : Monsieur Tan Jian
    Fonction et bureauxLe Département des Transports de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de la planification, de la réglementation et de la supervision des systèmes de transport du pays. Son rôle principal est de garantir des infrastructures de transport sûres, efficaces et durables, en accordant une attention particulière aux besoins des citoyens et à l'impact environnemental. Le département gère les réseaux routiers, ferroviaires, aériens et maritimes, en veillant à ce qu'ils soient bien entretenus et modernisés pour répondre aux exigences de la population et du secteur économique. Il supervise également les politiques de sécurité routière, de transport public et de logistique, contribuant ainsi à la fluidité des déplacements et au développement économique du pays. Le Département des Transports joue un rôle clé dans la connectivité nationale et internationale de la République Nationale-Socialiste de Maronhi, assurant ainsi une mobilité efficace et sécurisée pour tous.

    • Département des Communications : Monsieur Su Ouchi
    Fonction et bureauxLe Département des Communications de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est responsable de la gestion et de la réglementation des systèmes de communication du pays. Son rôle principal est de garantir un accès équitable et sécurisé aux services de communication, tout en préservant l'intérêt national et en promouvant les valeurs de la nation. Le département supervise les infrastructures de communication, telles que les réseaux de télécommunications, les services postaux et les médias, en veillant à leur bon fonctionnement et à leur développement. Il réglemente également les contenus médiatiques, afin de préserver la morale et les principes de la République. Le Département des Communications joue un rôle crucial dans la connectivité nationale et internationale, facilitant ainsi la diffusion d'informations, le développement économique et le renforcement des liens sociaux au sein de la République Nationale-Socialiste de Maronhi.

    • Département du Numérique : Monsieur Kawada Ujisue
    Fonction et bureauxLe Département du Numérique de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de superviser et de promouvoir les technologies de l'information et de la communication dans le pays. Son rôle principal est de favoriser le développement de l'économie numérique, de stimuler l'innovation technologique et d'assurer la transformation numérique de la société maronhienne. Le département s'occupe de la gestion des infrastructures numériques, des réseaux de télécommunications, de l'accès à Internet et des services en ligne. Il travaille également sur la protection des données personnelles, la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité. Le Département du Numérique joue un rôle clé dans la modernisation et la compétitivité de l'économie maronhienne, ainsi que dans l'amélioration de la qualité de vie des citoyens à travers l'utilisation des technologies numériques.

    • Département de la Santé : Madamoiselle Hagiwara Ginko
    Fonction et bureauxLe Département de la Santé de la République Nationale-Socialiste de Maronhi a pour mission de garantir la santé et le bien-être de la population maronhienne. Il est responsable de la planification, de la coordination et de la mise en œuvre des politiques de santé dans le pays. Le département veille à assurer l'accès équitable aux services de santé de qualité, à promouvoir la prévention des maladies et à améliorer les infrastructures médicales. Il supervise les établissements de santé, y compris les hôpitaux, les centres de santé et les cliniques, et collabore avec les professionnels de la santé pour garantir des soins efficaces et adaptés aux besoins de la population. Le Département de la Santé joue un rôle crucial dans la protection de la santé publique, la promotion de modes de vie sains et la gestion des situations d'urgence sanitaires.

    • Département de l'Alimentation : Monsieur Kong Xia
    Fonction et bureauxLe Département de l'Alimentation de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est chargé de garantir la sécurité alimentaire et de promouvoir une alimentation saine et équilibrée pour tous les citoyens maronhiens. Il est responsable de la réglementation et de la supervision de la production, de la distribution et de la commercialisation des denrées alimentaires. Le département veille à ce que les normes de qualité alimentaire soient respectées, en assurant l'inspection et la certification des produits alimentaires. Il encourage également les pratiques agricoles durables et la protection de l'environnement dans le secteur agricole. Le Département de l'Alimentation travaille en étroite collaboration avec les agriculteurs, les producteurs alimentaires et les organismes de santé pour assurer la disponibilité d'aliments sûrs et nutritifs, contribuant ainsi à la santé et au bien-être de la population maronhienne.


    • Chef-adjoint de département

    Un Chef-adjoint de département occupe une position de soutien et d'assistance au Chef de département. Il travaille en étroite collaboration avec le Chef de département pour assurer la gestion efficace des activités du département et la mise en œuvre des politiques et des initiatives. Le Chef-adjoint de département joue un rôle clé dans la coordination des équipes, la supervision des opérations quotidiennes et la prise de décisions stratégiques. Il assure également la liaison avec les autres départements et les organismes gouvernementaux pour garantir la cohérence des efforts et la collaboration interdépartementale. Le Chef-adjoint de département est souvent chargé de représenter le département lors de réunions et de discussions officielles, et il contribue à la formulation des politiques et à l'élaboration des plans d'action. En tant que membre hautement qualifié et dévoué de l'équipe de direction, le Chef-adjoint de département joue un rôle crucial dans la réalisation des objectifs et de la vision du gouvernement.

    • Secrétaire de département

    Un Secrétaire de département est un membre clé de l'équipe administrative d'un département gouvernemental. Chargé de soutenir le Chef de département, le Secrétaire joue un rôle crucial dans la gestion des tâches administratives et opérationnelles du département. Il est responsable de la coordination des activités quotidiennes, de la tenue des dossiers, de la gestion de la correspondance officielle et de la communication interne et externe. Le Secrétaire de département assure également la liaison avec les autres départements, les partenaires externes et les parties prenantes pour faciliter la collaboration et la coordination des efforts. Doté de compétences organisationnelles et de communication solides, le Secrétaire de département contribue à l'efficacité et à la productivité du département en veillant au bon fonctionnement des opérations administratives.

    • Sous-secrétaire de département

    Un Sous-secrétaire de département est un membre essentiel de l'équipe administrative d'un département gouvernemental. Son rôle principal est d'assister le Chef de département et le Secrétaire de département dans la gestion des affaires courantes du département. Le Sous-secrétaire est chargé de superviser et de coordonner diverses initiatives et projets, d'élaborer des politiques et des directives, et de veiller à leur mise en œuvre efficace. Il travaille en étroite collaboration avec les autres membres de l'équipe et les partenaires externes pour assurer la cohérence et la coordination des activités du département. Doté de solides compétences en gestion, en communication et en leadership, le Sous-secrétaire de département contribue à garantir la réalisation des objectifs stratégiques du département et à promouvoir le bien-être de la République Nationale-Socialiste de Maronhi dans son ensemble.


    A- 4. Institutions provinciales


    • Chiji ( ou "gouverneur")

    Un chiji est un haut fonctionnaire de la République Nationale-Socialiste de Maronhi. Le terme désigne au sens large la fonction de gouverneur de province et le grade de son titulaire.Nommé par le Gran Man en personne, il exerce dans l'administration de l'État à l'échelon territorial au sein d'une des sept provinces de Maronhi. Le chiji exerce une autorité et une responsabilité étendues dans la gestion des affaires régionales, y compris l'application des politiques nationales, le maintien de l'ordre public, le développement économique et social, et la coordination des services publics. Il travaille en étroite collaboration avec les autorités locales, les acteurs socio-économiques et la population pour garantir la stabilité et le progrès de la province. En tant que représentant du gouvernement central, le gouverneur de province joue un rôle crucial dans la mise en œuvre des politiques nationales et la promotion du bien-être des populations de Maronhi à l'échelle régionale.

    • Chiji de Hué - Monsieur Nakanoin Azai
    • Chiji de Ogata - Monsieur Kaneko Terutane
    • Chiji de Sung - Madame Oku Chima
    • Chiji de Jingyu - Monsieur Cui Jia
    • Chiji de Kwanetipi - Madame Eyota Apoko
    • Chiji de Ahminikya - Monsieur Waki Tapa
    • Chiji de Teyoteko - Monsieur Nawa Wakikwe


    A- 5. Institutions communales


    • Conseil coutumier

    Le conseil coutumier est une institution locale qui joue un rôle important dans la préservation et la promotion des traditions et coutumes ancestrales. Composé de membres respectés de la communauté, le conseil coutumier est chargé de conseiller les autorités locales sur les questions liées à la culture, à l'identité et aux pratiques traditionnelles. Il participe également à la prise de décisions concernant les affaires locales qui touchent directement la vie quotidienne des habitants. Le conseil coutumier a pour mission de préserver les valeurs culturelles maronhiennes, de transmettre les connaissances traditionnelles aux générations futures et de promouvoir la cohésion sociale au sein de la communauté. En tant qu'institution de proximité, le conseil coutumier assure un lien essentiel entre les autorités locales et la population, contribuant ainsi au renforcement de l'identité culturelle et à la préservation du patrimoine maronhien.
    Il existe théoriquement un Conseil coutumier dans toute commune de plus de 400 habitants majeurs (à partir de 23 ans) ; les chiji décidant d'attribuer ou non le statut de commune à une communauté. Ces conseils, composés de 8 membres, sont élus au suffrage universel tous les 10 ans afin de proposer des projets communaux votés eux-aussi au suffrage universel. Le conseil élit également l’un de ses membres pour représenter la commune à l’Assemblée des Man, ce dernier est nommé "Man" ou "Aman".


    Organigramme : Principales Institutions de la République Nationale-Socialiste de Maronhi

    (Cliquez sur l'image pour voir en détails.)
    四 : POLITIQUE
    B- Historique des gouvernancesB-1. Maronhi précoloniale / B- 2. Provinces créoles & chefferies maronhos/ B- 3. Bakufu / B- 4. Première république / B- 5. Seconde république

    Lien vers le sommaire général


    B-1. Maronhi précoloniale (21 000 av. è. c. - 1525 è. c.)

    À venir.

  • Mythe
  • Histoire


  • B- 2. Provinces créoles & chefferies maronhos (1525 è. c. - 1768 è. c.)

    À venir.

  • Hué
  • -

  • Ogata

  • Bannières :

    Bannières du Clan Susano

    Daimyo :



  • Sung
  • -

  • Jingyu
  • -

  • Kwanetipi
  • -

  • Ahminikya
  • -

  • Teyoteko
  • -


    B- 3. Bakufu (1768 è. c. - 1852 è. c.)

  • Shogunat


  • Nom officiel du pays : Shogunat Susano
    Régime politique : Chefferie féodale

    Devise officielle : « L'arbre élevé attire le vent. »

    Air de cour shogunal : Les pluies du jaguar.

    Monnaie nationale : Mon
    [i]Symbole monétaire :

    Valeur de la monnaie :
    44 000 000 १ = 1 point = 333 333,33 $
    ➡️ 132 १ => 1 $


    Fête nationale :
    06 juilletFête de l'esprit solaire.
    Seiitaishōgun :


    Ashijin Susano (1768 - 1781), fils de Orochi Susano et Asami Shikibu
    - 1768 : Victoire d'Ogata dans le conflit des Provinces Combattantes
    - 1770 : Fermeture complète du pays aux étrangers
    - 1777 : Révolte des chrétiens d'Uminomon et de l'île d'Urawa


    Eijirō Susano (1781 - 1824), fils de Ashijin Susano et Kyoko Hirata
    - 1788 : Intégration des chefferies kuli'nas au shogunat
    - 1791 : Intégration des chefferies onaghos au shogunat
    - 1793 : Intégration des chefferies kwayaks au shogunat

    Katashi Susano (1824 - 1852), fils de Eijirō Susano et Na Yáo


    B- 4. Première république (Consulat & Présidence) (1852 è. c. - 1962 è. c.)

  • Consulat (République maronhienne de 1852 à 1878)


  • Nom officiel du pays : République maronhienne
    Régime politique : République aristocratique oligarchique

    Devise officielle : « Sept fois à terre, huit fois debout. »

    Hymne officiel : Par delà les fleuves.


    Paroles :

    Marchant dans la boue et sous la pluie,
    Nous ne pouvons même pas suivre un fleuve.
    Les chevaux sont épuisés mais nous ne pouvons les laisser.
    Quel est cet endroit ?
    Ce sont les terres des barbares qui s'étendent ici.

    Eh bien, pour respirer, un peu de courage.
    Je me contenterai d'un peu de tabac !

    Le poisson séché ne cuit pas,
    Et finit par être mangé à moitié bouilli.
    Il ne faut pas longtemps pour avant
    Que nos journées soient les mêmes.
    Contre cette humidité mortelle, un feu de joie,
    Fumera sûrement avec du bois vert.

    Alors que les beaux discours
    Rencontrent d'amers visages.
    Car ici il n'y a pas que les fruits marinés
    Qui soient aigres...

    Nos vêtements font de confortables lits :
    Nos pardessus comme couvertures,
    Nos sacs à dos comme oreillers.
    La pluie s'abat sur notre dos
    Et trempe nos paillasses de cosses.

    Dans nos bivouacs à ciel ouvert,
    Il est des rêves
    Que la lune regarde froidement.
    Parce que nous sommes ici
    Venus offrir nos vies,
    Avec une mortelle résolution,
    Hurlants lors de la charge.

    Si les fortunes de guerre le souhaitent,
    Nous mourrons au combat.
    Les vêtements offerts,
    Entrelacés dans le devoir.

    Attachez-vous lentement à nos cous.
    De toute façon, l'intention n'était pas
    De revenir vivants.


    Monnaie nationale : Ikkō (IK)
    [i]Symbole monétaire :

    Valeur de la monnaie :
    44 000 000 १ = 1 point = 333 333,33 $
    ➡️ 132 १ => 1 $


    Fête nationale :
    02 maiÀ remplir.
    Consuls :



    Tama Wada (1852 - 1855)
    Sora Wada (1855 - 1859)
    Kunio Sakurai (1859 - 1861)
    Yoshiyuki Wada (1861 - 1862)
    Koji Ando (1862 - 1865)
    - Juillet 1862 : Répression bouddhiste dite "de l'esprit clair" visant à imposer aux populations maronhos l'éthique mahāyāna et à leur faire abandonner principalement les pratiques spirituelles liées aux drogues


    Hisoka Sakurai (1865 - 1871)
    Arata Sakurai (1871 - 1878)

  • Présidence (République maronhienne de 1878 à 1862)


  • Nom officiel du pays : République maronhienne
    Régime politique : République semi-présidentielle

    Monnaie nationale : Ikkō (IK)
    Symbole monétaire :
    Valeur de la monnaie :
    44 000 000 १ = 1 point = 333 333,33 $
    ➡️ 132 १ => 1 $


    Présidents :



    Katsuo Ueno (1878 - 1892)
    Kiwa Arai (1892 - 1899)
    Fai Zhang (1899 - 1906)
    Ryōsuke Masuda (1906 - 1920)
    Hinano Nakamura (1920 - 1927)
    Usagi Ishii (1927 - 1934)
    Chiyo Kaneko (1934 - 1941)
    Itachi Nakamura (1941 - 1962)


    B- 5. Seconde république (Depuis 1962 è. c.)

  • Mannat


  • Nom officiel du pays : République Nationale-Socialiste de Maronhi
    Régime politique : Principat césaro-plébiscitaire

    Devise officielle : « Elle est du grand bois et partira avec lui. »

    Hymne officiel : Faisons de notre mieux.


    Paroles originales :

    Ganbarou tsukiageru sora ni
    Kurogane no otoko no kobushi ga aru
    Moe agaru on'na no kobushi ga aru
    Tatakai wa koko kara tatakai wa ima kara

    Ganbarou tsukiageru sora ni
    Wa o tsunagu nakama no kobushi ga aru
    Oshiyoseru nakama no kobushi ga aru
    tatakai wa koko kara tatakai wa ima kara

    Ganbarou tsukiageru sora ni
    Kuni no uchi-so to no kobushi ga aru
    Kachidoki o yobu kobushi wa hitotsu
    Tatakai wa koko kara
    Tatakai wa ima kara `ō !'

    Paroles :

    Faisons de notre mieux !
    Pour le grand ciel bleu !
    L'homme d'acier a une poigne ferme,
    la femme lève son poing ferme.
    Le combat commence ici.
    Le combat commence maintenant !

    Faisons de notre mieux !
    Pour le grand ciel bleu !
    Nos compagnons joignent leur poigne ferme,
    nos compagnons avancent le poing ferme.
    Le combat commence ici.
    Le combat commence maintenant !

    Faisons de notre mieux !
    Pour le grand ciel bleu !
    Hors du pays lève un poing ferme,
    nous appelons à la victoire d'une poigne ferme.
    Le combat commence ici.
    Le combat commence maintenant !


    Monnaie nationale : Ikkō (IK)
    [i]Symbole monétaire :

    Valeur de la monnaie :
    44 000 000 १ = 1 point = 333 333,33 $
    ➡️ 132 १ => 1 $


    Fête nationale :
    29 aoûtJour de la libération de Siwa, commémorant le 29 août 1962.
    Man :



    Khoro Kouyouri (1962 - 2002), fils de Arata Kouyouri et Miho Okada
    - 1962 : Gouvernement provisoire
    - 1963 : Réformes de l'Enseignement
    - 12 juillet 1965 : Adoption de la Constitution de la République Nationale-Socialiste de Maronhi
    Cette constitution est adoptée à l'unanimité par l'Assemblée des Man, première législature, troisième session, lors de la séance du 12 juillet 1965, à 9h 35. Elle apporte des modifications importantes à la Constitution provisoire de 1962, dont elle conserve cependant la structure.

    - 31 Mars 1981 : Ouverture d'un concubinage réservé à l'homosexualité
    - 1994 : Début de la troisième crise de l'orpaillage illégal
    - 1996 : Intoxication massive au mercure des populations des fleuves

    Awara Kouyouri (2002 - ____), fille de Kyou Kouyouri et Hoa Fù
    - 24 Novembre 2003 : Amendement de la Constitution de 1965
    - 2007 : Régularisation des relations entre le Grand Kah et la Maronhi
    - 2007 : La Maronhi connaît une croissance économique rapide, devenant l'une des économies les plus dynamiques du continent paltoterran
    - 2007 : Médaille d'or aux championnats mondiaux de Tir à l'Arc en Damanie
    - 2008 : Fondation de l'UMT (Union Médiane des Traditionalistes) par la Maronhi, la Clovanie, le Xin et le Tahoku
    - 27 août 2008 : Naissance de Ashitara Kouyouri, premier fils de la Gran Man Awara Kouyouri
    - 2008 : Début des protestations contre le projet de centrales kah-tanaises
    - 2009 : Fin des travaux de la Cité des Sports entre Yeonju, Fujiao, Siwa et Uminomon
    - 2009 : Réouverture des relations avec l'Empire Burujoa
    - 2009 : Accueil des championnats mondiaux de Tir à l'Arc à Siwa (Maronhi en tête avec 5 médailles d'or)
    - 1er Avril 2010 : Débuts des exercices militaires organisés conjointement avec le Burujoa
    - Juin 2010 : Rencontre à Karaimu (Tadashi/Awara) : Cycle préliminaire - Ratification d'un traité confédéral avec le Burujoa
    - 25 Juin 2010 : Officialisation du retour du culte impérial en Maronhi
    13983
    四 : POLITIQUE
    C- Symboles nationauxC- 1. Drapeaux / C- 2. Devises / C- 3. Hymnes / C- 4. Fêtes nationales / C- 5. Héraldiques / C- 6. Animaux nationaux / C-7. Fleurs nationales

    Lien vers le sommaire général


    C- 1. Drapeaux

    Shinkyū no michi no dōmei

    L'alliance des anciennes et des nouvelles voies, Drapeau de la Maronhi

    Shinkyū no michi no dōmei (新旧の道の同盟), signifie littéralement "Alliance des anciennes et des nouvelles voies." La bande jaune sur fond rouge représente un fleuve d'or traversant un pays ravagé par le sang. Le soleil en son centre est nommé "Hollo", il s'agit de l'esprit solaire, dans sa représentation traditionnelle, qui tient un rôle essentiel dans les croyances maronhiennes et représente la sagesse et la raison. L'étoile en son centre n'est autre que le symbole universel de la lutte contre l'obscurité, symbolisant ainsi la vérité, et le lien entre le matériel et immatériel. Quant aux deux symboles en haut à gauche et en bas à droite nommés "Akatukan" (赤津館), il s'agit d'une représentation symbolique de l'Homme que l'on retrouve dans la culture matérielle maronhos, notamment les gravures sur bois et les poteries. Ils sont censés représenter deux ethnies, deux cultures peuplant la Maronhi, orientées toutes deux vers l'esprit solaire.


    C- 2. Devises

    « L'arbre élevé attire le vent. » (1768-1852)
    La devise officielle du Shogunat Susano, « L'arbre élevé attire le vent », est une expression qui porte une signification profonde et symbolique. Elle évoque les défis, les responsabilités et les conséquences qui accompagnent les positions de pouvoir et de leadership. L'arbre élevé représente le seiitaishōgun, le dirigeant du Shogunat Susano, qui occupe une position d'autorité et de prestige au sein de la société maronhienne. Tout comme un arbre élevé attire le vent, le seiitaishōgun, en raison de son statut élevé, attire l'attention, les critiques et les épreuves. Cette devise rappelle donc au souverain la nécessité de faire preuve de prudence, de vigilance et de sagesse dans l'exercice de son pouvoir. Être à la tête d'un pays et d'un peuple est une tâche ardue et exigeante. Les décisions prises par le seiitaishōgun ont un impact direct sur la nation et sa population. Tout comme l'arbre élevé est exposé aux éléments et aux intempéries, le souverain doit faire face aux défis, aux conflits et aux pressions qui accompagnent sa position de leadership. Cependant, cette devise ne décourage pas le seiitaishōgun de rechercher la grandeur et l'élévation. Au contraire, elle l'encourage à embrasser les responsabilités inhérentes à son rôle et à se tenir avec fierté et détermination. Elle souligne également l'importance de la résilience, de la stabilité et de la force dans l'exercice du pouvoir. De plus, cette devise rappelle que le seiitaishōgun doit être conscient de son impact sur la société et être prêt à assumer les conséquences de ses actions. Comme l'arbre élevé attire le vent, le souverain est soumis aux critiques, aux contestations et aux attentes du peuple. Il doit être à l'écoute de ses sujets, prendre en compte leurs besoins et leurs aspirations, et œuvrer pour le bien-être collectif.

    « Sept fois à terre, huit fois debout. » (1852-1878)
    La première devise officielle de la République maronhienne, « Sept fois à terre, huit fois debout », est une expression qui incarne la résilience, la détermination et la capacité du peuple maronhien à se relever face aux épreuves et aux difficultés. « Sept fois à terre » fait référence aux moments de chute, de difficultés et d'adversité auxquels le peuple maronhien a été confronté tout au long de son histoire. Cela symbolise les épreuves, les revers et les défaites qui peuvent survenir dans la vie individuelle et collective. Cependant, la phrase ne s'arrête pas là. Elle continue avec « huit fois debout », soulignant la volonté du peuple de se relever et de faire face à chaque défi avec courage et détermination. Cette devise met en lumière l'esprit de résilience profondément enraciné dans l'identité maronhienne. Elle reflète la capacité du peuple à se relever et à persévérer, même face aux situations les plus difficiles. Elle incarne la force intérieure qui pousse le peuple maronhien à se battre pour sa liberté, son indépendance et son progrès. C'est une invitation à ne pas se laisser abattre par les obstacles, mais à puiser dans ses ressources intérieures pour se relever encore plus fort. Chaque fois que le peuple maronhien est confronté à des épreuves, il puise dans son courage, sa solidarité et sa détermination pour se redresser et avancer vers un avenir meilleur. Cette devise inspire le peuple maronhien à persévérer, à apprendre de ses erreurs passées et à saisir les opportunités de croissance et de développement. Elle encourage à ne jamais abandonner, à trouver la force de se relever et à continuer d'avancer malgré les difficultés. Elle symbolise également la résistance face à l'adversité et aux forces qui cherchent à affaiblir ou à décourager le peuple maronhien. C'est un rappel que chaque fois que le peuple est mis à terre, il se relèvera avec une détermination renouvelée pour préserver ses valeurs, sa culture et sa liberté.

    « L'âme n'a pas de secret que la conduite ne révèle. » (1878-1962)
    La seconde devise officielle de la République maronhienne, « L'âme n'a pas de secret que la conduite ne révèle », à partir de 1878, exprime l'idée que la véritable essence d'une personne, ses valeurs et sa nature profonde, se manifestent à travers ses actions et son comportement. Cette devise est censée mettre l'accent sur l'importance de l'intégrité et de l'honnêteté dans la conduite de chacun. Elle souligne que les choix que nous faisons, nos actions et nos comportements révèlent notre véritable nature et notre caractère. Elle invitait les citoyens de la République maronhienne à être conscients de l'impact de leurs actes sur eux-mêmes et sur les autres. Elle encourageait à agir de manière responsable, à respecter les valeurs de la République et à faire preuve d'intégrité dans toutes les sphères de la vie. La devise rappelle que nos actions parlent plus fort que nos mots. Elle souligne l'importance de l'authenticité et de la transparence dans nos relations avec les autres. Elle encourageait les citoyens maronhiens à agir en accord avec leurs convictions les plus profondes et à faire preuve de cohérence entre ce qu'ils pensent, disent et font. Elle invitait également à la responsabilité individuelle et collective. Chaque citoyen était encouragé à prendre conscience de l'impact de ses actions sur la société dans son ensemble. En agissant de manière responsable et en suivant des principes éthiques, les citoyens contribuent à la construction d'une République maronhienne juste, équitable et prospère. La devise souligne également l'importance de la confiance mutuelle dans une société. En étant transparents dans nos actions, en nous engageant dans des comportements vertueux et en respectant les principes moraux, nous favorisons un climat de confiance et de solidarité au sein de la République maronhienne.

    • « Elle est du grand bois et partira avec lui. » (Depuis 1962)

    La devise officielle de la République Nationale-Socialiste de Maronhi, « Elle est du grand bois et partira avec lui », prend une signification particulière lorsqu'on comprend que l'expression "grand bois" fait référence à la forêt vierge paltoterranne, qui occupe une place centrale dans l'identité et l'histoire de la nation. Le grand bois est un symbole de richesse naturelle, de biodiversité et de vitalité. Il représente la force et la beauté de la nature dans sa forme la plus pure. Ainsi, lorsque la devise dit « Elle est du grand bois », elle évoque l'appartenance de chaque Maronhien à cet environnement naturel précieux et unique. La forêt vierge est une source de vie et de ressources pour le peuple de Maronhi. Elle les nourrit, les abrite et les inspire. Elle incarne leur patrimoine commun et leur lien profond avec la terre. La devise rappelle ainsi aux citoyens de Maronhi leur responsabilité envers la préservation et la protection de cet écosystème fragile. La deuxième partie de la devise, "partira avec lui", souligne l'interdépendance entre la nation et la forêt. Elle évoque la nécessité de préserver cet environnement naturel pour que la nation puisse prospérer et perdurer. C'est un appel à agir avec précaution et respect envers la forêt vierge, à mettre en place des politiques et des mesures qui garantissent sa conservation et sa durabilité. La devise reflète également une relation intime, harmonieuse et spirituelle entre l'Homme et la Nature. Elle encourage les Maronhiens à vivre en harmonie avec leur environnement, à reconnaître la valeur intrinsèque de la nature et à préserver la beauté et la vitalité de la forêt vierge.


    C- 3. Hymnes

    Faisons de notre mieux.

    Paroles :

    Ganbarou tsukiageru sora ni
    Kurogane no otoko no kobushi ga aru
    Moe agaru on'na no kobushi ga aru
    Tatakai wa koko kara tatakai wa ima kara

    Ganbarou tsukiageru sora ni
    Wa o tsunagu nakama no kobushi ga aru
    Oshiyoseru nakama no kobushi ga aru
    tatakai wa koko kara tatakai wa ima kara

    Ganbarou tsukiageru sora ni
    Kuni no uchi-so to no kobushi ga aru
    Kachidoki o yobu kobushi wa hitotsu
    Tatakai wa koko kara
    Tatakai wa ima kara `ō !'


    Traduction :

    Faisons de notre mieux !
    Pour le grand ciel bleu !
    L'homme d'acier a une poigne ferme,
    la femme lève son poing ferme.
    Le combat commence ici.
    Le combat commence maintenant !

    Faisons de notre mieux !
    Pour le grand ciel bleu !
    Nos compagnons joignent leur poigne ferme,
    nos compagnons avancent le poing ferme.
    Le combat commence ici.
    Le combat commence maintenant !

    Faisons de notre mieux !
    Pour le grand ciel bleu !
    Hors du pays lève un poing ferme,
    nous appelons à la victoire d'une poigne ferme.
    Le combat commence ici.
    Le combat commence maintenant !




    C- 4. Fêtes nationales

    • 29 août

    Le 29 août est, comme chaque année, l’occasion pour le peuple maronhien de rendre hommage à ses morts, et de se rappeler une période historique majeure et une date d'importance nationale. Dans les rues, les maisons arborent ce jour le drapeau maronhien qui vient colorer de rouge et d'or le pays tout entier. C'est généralement l'occasion d'un défilé militaire d'importance dans les rues de la capitale, sur les Champs-Pourpres.

    Le 29 août 1962, devant près d'un million d'habitants à Siwa, l'Armée nationale et populaire entrait dans la ville. Quelques heures plus tard, la naissance de la République nationale-socialiste de la Maronhi était déclarée. Il s'agissait alors du résultat d’une lutte difficile pour la libération du peuple maronhien contre l'exploitation étrangère et la complicité des puissants. Le discours prononcé ce jour-là par Khoro Kouyouri est particulièrement juste à l’égard de ses voisins. Il y déclare notamment que « les libéraux, abusant du drapeau de la liberté, ont violé notre terre et opprimé nos compatriotes ».
    Les années qui vont suivre seront marqués par un profond différend entre le Père de la Nation et les dirigeants étrangers.


    C- 5. Emblème

    Emblème de la République Nationale-Socialiste de Maronhi

    L'emblème de la République Nationale-Socialiste de Maronhi est de forme circulaire ; au centre, sur un fond de gueules, figure l'étoile à cinq branches, symbole du gouvernement militaire et d'espérance, entourée d'épis de riz d'or pour la prospérité et surmontée d'un "Akatukan", symbole maronhos désignant soit l'Homme, soit un peuple. Dans la partie inférieure, on peut voir une roue d'engrenage signifiant le progrès technique, un soleil couchant dans une représentation traditionnelle maronhos pour figurer l'esprit solaire, symbole de sagesse et de raison, ainsi qu'une ceinture de gueules sur laquelle figure la dénomination officielle du pays : « マロンヒ国家社会主義共和国 » (République Nationale-Socialiste de Maronhi).


    C- 6. Animaux nationaux

  • Le morpho

  • Le morpho, ce papillon majestueux aux ailes d'un bleu éclatant, occupe une place centrale dans l'identité nationale du Maronhi. D'abord adopté par le puissant clan Susano, le morpho symbolisait la noblesse et la résilience. Son image, portée sur les bannières et les armures des guerriers du clan, incarnait une forme de beauté et de puissance tranquille. Il devint ensuite l'emblème du Shogunat Susano. Malgré le renversement du clan Susano, le Morpho conserva sa place dans le cœur des populations. Il est devenu un symbole de continuité et de patrimoine, et continue d'évoquer l'héritage culturel profond qui lie les Maronhiens à leur histoire. Aujourd'hui, le morpho est repris par la famille Kouyouri, ancienne vassale directe du clan Susano, dans le drapeau du nouveau Shogunat. Ce papillon continue de représenter l'unité et l'évolution. Ainsi, le morpho demeure, à travers les âges, un symbole puissant de l'identité maronhienne.

    Morpho, symbole de Maronhi.
    Photographie et dessins de paillon morpho, ainsi qu'une armure de samouraï du clan Kouyouri reprenant le symbole des Susano.


  • Le jaguar

  • Les jaguars étaient célébrés comme des dieux par de nombreuses cultures anciennes de Paltoterra, dont les tribus maronhos. Ceux-ci figuraient l’animal sur leurs bois sculptés, leurs poteries, leurs pierres taillées, etc. Des chefferies du Grand Bois buvaient du sang de jaguar, mangeaient son cœur et se vêtaient de sa peau. Beaucoup étaient persuadés que les Hommes pouvaient se muer en jaguars, et les jaguars, en Hommes. Il était également l'un des deux signes de la famille Susano ayant donné trois seiitaishōgun au cours des XVIIIe et XIXe siècles. En effet le jaguar mystique, nommé Jagābao, est le protecteur de l'ancienne famille shogunale, et qui passait, selon la légende, une nuit seule dans son sanctuaire d'Akaza à chaque nouvelle accession au pouvoir absolu, en communion avec le dieu.

  • La picolette

  • La picolette est une petite espèce de passereau de Maronhi réputée pour son chant extraordinaire et pour son élégante posture. Bien devant le chien créole ou le chat de gouttière, la picolette est le premier animal de compagnie du territoire. La qualité de son chant pouvant drastiquement augmenter sa valeur, les Maronhiens ont pris l'habitude de la promener partout dans sa cage pour qu'elle puisse s'habituer aux personnes et aux bruits, mais aussi de lui faire écouter de la musique savante durant de longues heures qui, selon des dires populaires, permettrait de perfectionner le chant de l'oiseau.

  • Le tengu féroce

  • Le tengu féroce (ou harpie féroce) est un grand rapace diurne que l'on retrouve dans les forêts de Maronhi et est considérée comme l'un des plus grands rapaces du monde. Le tengu féroce est un prédateur extrêmement efficace et rapide, capable de voler en silence grâce à ses ailes larges et courtes. Cette oiseau est également connu pour son comportement territorial agressif, en particulier pendant la saison de reproduction. Les couples de tengus féroces défendent leur territoire avec force, en utilisant des cris puissants et des attaques de vol en piqué. C'est à ce titre que le tengu féroce est devenu, durant les années de guerre civile, le symbole de la défense du territoire pour les insurgés contre l'ingérence et la domination économique étrangère sur le sol maronhien.

    Animaux nationaux de Maronhi.
    Les autres animaux nationaux de Maronhi : le jaguar (jagā), la picolette (pikurusu) et le tengu féroce (dōmōna tengu).



    C- 7. Fleurs nationales

  • L'hibiscus

  • L'hibiscus est une fleur magnifique et emblématique qui se distingue par sa beauté saisissante et ses couleurs éclatantes. Cette plante appartient à la famille des Malvacées et compte des centaines d'espèces réparties à travers le monde. L'hibiscus se distingue par ses grandes fleurs en forme de trompette, dotées de pétales délicats et souvent vibrants. Ses couleurs vont du rouge vif au rose, en passant par le blanc, le jaune et l'orange. L'hibiscus est souvent associé à des significations symboliques dans de nombreuses cultures, telles que la passion, l'amour, la beauté et la grâce. En plus de sa splendeur esthétique, l'hibiscus est également utilisé pour ses propriétés médicinales et culinaires, ses fleurs et ses feuilles étant utilisées dans la préparation de tisanes, d'infusions et de divers plats. C'est une fleur qui évoque à la fois l'exotisme et l'élégance, captivant le regard et égayant les jardins et les paysages avec son éclat naturel. Bien qu'originaire du Nazum, la fleur est massivement implantée en Maronhi avec la colonisation burujoise et devient, sous le Shogunat Susano, l'un des symboles officiels du pays du fait de son instauration à la cour shogunale, chose qui resta inchangée par la suite.

    (À venir.)
    Haut de page