21/02/2015
19:11:48
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Activités étrangères au Fujiwa

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Activités étrangères au Fujiwa

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants au Fujiwa. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Fujiwa, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Consulat des Provinces-Unies du Lofoten - Sokcho


ambassadedulofoten

C'est dans l'un des arrondissements proches du centre-ville de la capitale Sokcho, une métropole très urbanisée, que la représentation diplomatique des Provinces-Unies du Lofoten avaient élu domicile.

L'ambassade est un bâtiment relativement récent, avec une façade dite moderniste, et été conçue par le cabinet fujiwan d'architectes Kokomi & Yasato. Il a été à l’origine dessiné pour abriter une partie des services administratifs de la mairie de Sokcho, une idée rapidement abandonné car la surface des espaces de bureaux offerts s'est révélée bien insuffisante pour héberger les hordes de fonctionnaires d'état d'une mégalopole comme la ville de Sokcho.
Le bâtiment a donc été proposé pour accueillir les diplomates du Lofoten, proposition qui a donc été acceptée par le Département d'Etat aux Affaires Etrangères, moyennant quelques concessions et modifications élémentaires, approuvé par le Ministère des Affaires Etrangères du Fujiwa, ainsi que par les services d'urbanisme.

Tout d'abord, sur le toit du bâtiment, a été aménagé un héliport, capable d’accueillir deux hélicoptères de transports moyens. En effet, la configuration du quartier et la grande densité urbaine environnante, ne permet pas, si nécessaire, d'accéder rapidement ou bien d'évacuer en urgence le personnel de l'ambassade, si la situation l'exigeait.
Ensuite le sous-sol qui était initialement composé de 3 niveaux de parkings, fut réorganisé pour accueillir un niveau dédié à l'installation de services de soin d'urgence, tel un hôpital de campagne, une cantine et des réserves de munition, ainsi qu'un bunker sécurisé, en cas de conflit.

L'ambassade qui est également la résidence officielle de l'ambassadeur, possède également une piscine intérieure, une salle de bal, un court de tennis extérieur, d'une salle de sport, et d'une serre ferme verticale dans les jardins intérieurs. De nombreux panneaux solaires ont également été implantés sur les toits, les jardins, et même sur une partie de la façade exposée plein sud.
Le Consulat a donc été entièrement rénové pour être autonome et indépendant, au moins pendant plusieurs jours.
Ces aménagements n'ont rien de surprenant et accompagnent très souvent les ambassades lofotènes, conçues pour être des lieux durables et autonomes, en prévention d'une situation de crise, et surtout destiné à accueillir le plus dignement possible potentiellement de nombreux réfugiés ressortissants lofotènes.

ambassadeur au Fujiwa

Rasmus Ødegaard, ambassadeur pour les Provinces-Unies au Fujiwa, depuis janvier 2010
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Les sœurs débarquent en Fujiwa

https://cdn.discordapp.com/attachments/1089615739180294194/1091710878321225789/image.png

Pour les sœurs de l'OCC, il s'agit de la première implantation en Nazum, c'est pourquoi ces dames ont quelques difficultés à trouver leurs marques et à s'organiser. L'installation, assez modeste, est presque symbolique au regard des moyens de l'Ordre. Il s'agit d'un seul complexe en trois établissement d'enseignement (primaire, collège, lycée) pour jeunes filles.

En cet endroit comme ailleurs, la pédagogie qui sera employée est très codifiée et ritualisé, il s'agit de celle de l'Ordre, elle repose sur des méthodes classiques et éprouvées comme la méthode syllabique pour la lecture, ou le par cœur pour les leçons de culture. Évidemment le catéchisme est enseigné, ainsi que la morale. Les arts ménagers sont également au programme puisqu'il s'agit de former des mères de famille. Enfin, une adaptation de la méthode est opérée pour demeurer dans les desiderata minimaux des autorités nationales du lieu d'implantation.

L'inscription est payante mais les sœurs font leur maximum pour que les frais de scolarité demeurent accessibles aux familles. Enfin, il existe un système de bourse pour repérer et financer les études des jeunes filles prometteuses parmi les plus pauvres.

L'Ordre installe en Fujiwa trois maisons dans lesquelles se répartissent 80 sœurs, il s'agit de trois établissements d'enseignement : Primaire-collége-lycée, le tout exclusivement féminin, tant dans le personnel que dans les pensionnaires.
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Rencontre entre Aoki Saburo et les dirigeants des partis de l'Assemblée Populaire


Il est au alentour 10 heures du matin, les quatre dirigeants des partis de l'Assemblée Populaire sont arrivés en avance. Il y a bien sûr Duan Song, la présidente du Parti Populaire, mais aussi Chen Xia du Parti Plébéien, Lin Yawendu Parti Communiste et Quan Yijun du Parti du Peuple. Duan Song s'était affirmé de manière naturelle, leadeuse de la contestation législative et elle était donc la meneuse du quatuor. Elle regarda sa montre, 10h 12. Elle enrageait, Aoki Saburo était en retard, même pire, peut-être qu'il ne viendrait pas à la réunion. Ils se trouvaient tous dans le bureau du président de séance de l'Assemblée qui se trouve dans le Palais Pourpre.


-Il arrive quand ! Il a presque un quart d'heure de retard, à tout moment, il a fait dépêcher ses milices de mes deux !


On frappe à la porte.

-Ça doit être lui...

Lin s'avance et ouvre la porte, Aoki Saburo entre, le visage sans expression, il lui sert la main et va vers les autres pour en faire de même.

-Pardonnez mon retard, j'ai été très occupé.

-Effectivement, vous êtes en retard... répondit froidement Duan

-Bon commençons si vous le voulez bien. De quoi vouliez-vous me parler ?

-Vous le savez très bien Saburo.

-Je vous prierai de m'appeler autrement, je suis votre président !

-Être président suppose avoir été élu, hors, vous êtes plus proche du despote que du président.

-Ahh... C'est alors de ça que vous voulez parler.

Chen pris la parole,
-Nous voulons vous parler du pays. De ses enjeux, du rapport de force entre vous et l'assemblée, des puissances armées présentes sur notre territoire et de l'avenir. Vous n'êtes pas sans savoir qu'une constitution est en cours de débat. Une constitution axée sur le Kah. L'assemblée aspire à la démocratie et le peuple aussi en dehors de vos milices et lieutenants. Le pays va très mal et malgré le fait que vous annulez presque systématiquement les dettes d'État, nous sommes quand même endetté et imprimer des billets comme vous le faites n'aidera pas. Le pays est endetté à 212% de son PIB, c'est énorme et tout cela en partie pour votre "fantaisie" un sous-marin d'attaque alors que le chômage n'a jamais été au plus haut et que nombre de famines existent. L'inflation galope et vous avez voulu créer une monnaie propre au pays bien trop élever par rapport aux autres monnaies. Au départ, c'était un Épi Communiste égal à trois dollars, cela a posé d'énorme problème comme du pain à 6 dollars, du lait à 5 dollars et bien d'autres. Aujourd'hui, un Épi Communiste est égal à 0.05 dollar, soit 5 centimes. Nous sommes ruinés et il faut désormais un sac de billet entier pour acheter une bouchée de pain. Même si vous ne voulez pas le dire publiquement, le chômage explose, il est à 21% ! Vos réformes économiques sont une catastrophe !

-Si vous avez de meilleures idées, je vous écoute !

-Il nous faut des réformes libérales, à commencer par la dénationalisation de 60% des entreprises, minimum. Dit fermement Lin.

-Pardon ? C'est une blague ! Vous voulez redevenir capitalistes, c'est ça ! Nous avons fait une révolution, le peuple tout entier s'est soulevé contre cela pour prôner le communisme et le socialisme ! Je ne dénationaliserai pas les entreprises.

-Vous croyez à vos mensonges ? Seulement 25% du peuple vous étaient de près ou de loin favorable. Vous avez fait une révolution avec des milices armées qui ont commis des massacres et vous êtes prêt à tout pour retourner la situation ! Le socialisme, ce n'est pas forcément cela. L'idéologie du social, c'est l'égalité et la liberté ! Hors là, vous êtes un dictateur et plus personnes ne vous fait confiance, à part les sadiques comme vous et les personnes que ça arrange de vous avoir au pouvoir. Rendez-vous à la raison, votre dictature chaotique ne mènera qu'à votre perte et le peuple que vous prônez comme justification, en aura plus qu'assez et vos moyens de répressions ne suffirons plus. L'Assemblée Populaire, que vous avez pourtant nommée, est elle-même contre vous. La constitution que nous rédigeons est modérée pour le moment, mais nous guettons vos actes et elle peut se radicaliser contre vous à tout moment.

-Vous me menacez ? Sachez que j'ai encore des alliés puissants et que des forces armées de la Loduarie et du GASP viennent me soutenir. Des centaines de soldats loduariens et des milliers de mercenaires du GASP pour faire régner l'ordre et soutenir ma politique.

-Le Grand-Kah qui est la 3e puissance du monde nous soutiennent, le Fujiwa qui est une puissance en plein essor et qui commence à être une puissance régionale majeure, le Banairah, 9e puissance et le Burujoa, l'Empire où le soleil ne se couche jamais. Tous nous soutiennent dans notre projet de démocratisation et la démocratie et synonyme, d'élection, d'autodétermination et de remise en question de votre pouvoir fragile qui repose sur la peur.

-Bande de lâche, vous faites appel à l'ennemie pour vous protéger. Je peux vous dissoudre si je veux et vous faire tous arrêter.

-Les forces de l'OMPM sont là pour vous en empêcher, nous vous connaissons trop bien malheureusement.

-Elles ne sont pas encore coordonnées et vous seuls pouvez représenter le mouvement de contestation, aucunes autres figures politiques n'en aurez le cran !

-Retenez vos hommes et je retiendrai les miens, dit de ton menaçant Duan

-Votre pouvoir, Aoki Saburo, ne tiens qu'à un fil et ce fil finira tôt ou tard par céder. Plus tôt il cèdera, plus ce sera doux, plus tard il cèdera, plus cela fera mal. Nous vous proposons de jouer fairplay. L'Assemblée fait son travaille et vous perdez de plus en plus de pouvoir jusqu'à ce que des vraies élections soient faites et cela durera peut-être quelques mois. Ou, deuxième option, vous vous entêtez et cela se transforme en nouvelle guerre civile, mais cette fois-ci, ce sera donc Jashuria, Grand-Kah, Burujoa, Banairah, Fujiwa Priscyllia, nous et les conscrits contre vous, les milices, les mercenaires qui travailleront contre de l'argent et la Loduarie. Vous serez en infériorité et cela ne sera qu'un bain de sang.
Si vous choisissez la première option et que cela se passe bien, vous pourrez surement immigrer en Loduarie, sinon vous serez jugé ou tué. À vous de choisir.

-Je n'ai pas encore dit mon dernier mot.

-Malheureusement pour vous si. Cela se passe maintenant, saisissez votre chance.

-Mais rien n'est joué, Mme. Song, il n'est pas sûr à 100% que ces pays vous soutiennent dans une guerre civile.

-Notre pays est stratégique. Nous sommes situés entre l'Afarée, l'Eurysie et le Nazum, au bord de la mer. Nous sommes idéalement positionnés pour le commerce et de nombreux pays aimeraient en profiter. De plus, nous sommes dans la sphère d'influence du Banairah et du Jashuria...

-Vous pensez avoir réponse à tout n'est-ce pas ? Mais que ferez-vous de mes milices qui me sont dévouées ? Elles continueront le combat.

-Mais quel combat ? Ce qui leur profite, c'est qu'ils peuvent pilier, détruire ce qu'ils veulent et violer toutes les personnes que ça leur chante. Ils ne font pas ça pour l'idéologie. Si vous êtes destitué et que nous ne reprenons par leur bien, ils ne bougeront pas le petit doigt, ils seront déjà riches et ils nous laisseront tranquille. Ce sont comme des mercenaires.

-Nous verrons bien comment évolue la situation...

-Vous venez de signer votre arrêt de mort.

-Et vous aussi.

Il se lève et repart.
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Visite officiel du Commissaire à la Culture et à l’Identité Stranéenne à Sokcho


Endra Rajasa, Commissaire à la Culture et à l’Identité Stranéenne, s’est rendu à Sokcho ce samedi 25 décembre afin de rencontrer plusieurs ressortissants stranéens. Le Commissaire a également eu l’occasion de discuter avec des Fujiwans quant à sa situation internationale du Negara Strana ainsi que l’usage de sa culture dans son développement.

Suite à la rencontre historique entre Toru Sera et Kawaya Haryanto le 10 août dernier à Kotarakyat, des Centres Culturels Stranéen avaient été créés au Fujiwa. Monsieur Rajasa se rendit à celui récemment inauguré dans la capitale fujiwane, Sokcho, accompagné de Salimah Anggraini, ambassadrice au Fujiwa. Le Commissaire a pu rencontrer le personnel présent sur place. Ensuite, celui-ci en a profité pour s’arrêter à l’exposition temporaire organisée par le Centre Culturel, portant sur les habits traditionnels stranéens. Endra Rajasa a également assisté à un cours de stranéen, avant de discuter en stranéen avec les différents élèves fujiwans, la plupart ayant une vingtaine d'années.

Par la suite, le Commissaire à la Culture et à l’Identité Stranéenne a accordé une interview à un média fujiwan. Le journaliste n’hésita pas à poser des questions pointus et à mettre en difficulté Endra Rajasa qui su répondre excellemment. Lorsque le journaliste lui demanda si renouer avec le Fujiwa n’était pas, indirectement, une trahison à la Culture Stranéenne, le Commissaire répondit que les deux cultures n’étaient pas ennemies: “Au contraire, elles sont complémentaires. Nous ne devons pas oublier nos histoires, certes. Mais c’est en apprenant de nos erreurs et en se remémorant l’Histoire que nous pouvons avancer et unir les peuples”. Ce dernier a de nouveau affirmé que le Negara Strana était volontaire pour coopérer avec le Fujiwa, sans pour autant jeter le pays dans leurs bras. A cela, il ajouta que le Fujiwa avait conscience de cela et qu’il avait su instaurer un climat de confiance dans le dialogue: “Aujourd’hui, nous pouvons tous fièrement affirmer qu’il n’existe aucune animosité entre nos gouvernements”.

Après son passage au Centre Culturel Stranéen, Endra Rajasa se rendit à l’Université Impériale de Sokcho qui a récemment créé des liens avec plusieurs universités stranéennes, sous l’impulsion des gouvernements nazumis. Il a pu y rencontrer plusieurs étudiants stranéens et fujiwans travaillant sur des projets communs dans le cadre de programme d’échange. Bien qu’il était censé assister à des cours, le Commissaire à la Culture et à l’Identité Stranéenne resta longtemps discuter avec des étudiants, selon leur demande. Ces derniers, satisfaits des nouvelles politiques culturelles et universitaires engagées par le Negara Strana et le Fujiwa, demandèrent quel était le futur quant à ses politiques coopératives. Après s’être dit lui aussi satisfait des premières mesures, le Commissaire affirma vouloir intensifier ses liens et échanges en diversifiant l’offre de formations permettant les échanges ainsi qu’en augmentant le nombre d’accords interuniversitaires: “Vous êtes le futur de notre Nation, il est nécessaire de vous insuffler cet élan de coopération”. Rapidement, un étudiant fujiwan le questionna quant à la viabilité d’une extension de ces politiques sachant que les deux Etats se contredisent encore aujourd’hui concernant certains points historiques. Endra Rajasa se contenta d’apporter une réponse vague, disant qu’il “faudra y réfléchir mais que le nécessaire sera effectué”.

Au fil de la discussion, la place du Negara Strana et de sa culture dans le monde fut évoquée. Le Commissaire rappella que le pays qu’il représente reste un pays en développement et n’est pas des plus avancés. Cependant, il assura que le pays nazumi pouvait rayonner grâce à sa culture. Il évoqua notamment le prochain festival international de la gastronomie qui pourrait être organisé à Kotarakyat: “Bien que la candidature fut inscrite par le maire de Kotarakyat, il est évident que nous soutiendrons ce projet au maximum qui montre que nos cultures, parfois oublié, peuvent briller et mettre en valeur nos magnifiques pays”. Plus tard, il ajouta qu’il est également de la responsabilité des grandes Etats comme le Fujiwa de “soutenir leurs cadets” afin que “personne ne soit oublié et que nos peuples s’unissent”.

Malgré certaines contestations quant à la nature même des relations fujiwano-stranéennes, la visite du Commissaire à la Culture et à l’Identité Stranéenne à Sokcho fut un vrai succès. Ses prises de paroles et ses sages paroles ont été soulignées, parfois saluées, par ses confrères tant stranéens que fujiwans.


Note HRPLe Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre. Il est le seul journal stranéen également publié et lu à l'étranger.
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Les moniales de l'OCC quittent le Fujiwa, expulsées par le gouvernement

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Après avoir rempli quelques conteneurs de matériel scolaire, les soeurs ont pris l'avion pour le Gondo

Sous la pression des autorités gouvernementales du Fujiwa, lesquelles, semble-il, non seulement ne sont pas disposées ou capables de protéger les sœurs mais en plus ont prononcées leur expulsion, mettant fin par là même à présence des religieuses en ce dit pays, les sœurs viennent de quitter le pays. Qu'à cela tienne, elles ont mieux à faire ailleurs, aussi n'ont-elles par de mal à fermer leurs écoles et à quitter le pays sans s'embarrasser davantage de ce qu'elles laissent derrières elles : la faiblesse d'un gouvernement mou et faible. La plupart d'entre elles sont déjà ou seront très bientôt redéployées en Gondo, notamment dans le nord du pays, auprès des communautés paysannes et pauvres, lesquelles ne dédaignent jamais l'assistance d’infirmières ou d'institutrices.

Sur le plan politique, le roi de Prima, protecteurs des sœurs, s'est dit déçu de la décision du Fujiwa estimant qu'un pays qui ne peut garantir la sureté sur ses terres pour quelques femmes ne mérite aucune considération et a décrété qu'en guise de représailles il ne se montrerait non plus neutre comme c'était le cas jusqu'à présent mais plutôt hostile au Fujwa, avec lequel, cependant, il a reconnu n'entretenir aucune relation. Xin est et reste donc la seule implantation massive des sœurs en Nazum, implantation non seulement fructueuse pour la population mais encore qui se passe on ne peut mieux en ce qui concerne les relations avec le gouvernement, et ce pour la satisfaction de tous, la santé des corps et le salut des âmes.
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Akarsana Suwarno et Oden Kozuki: une rencontre historique !


Peu après le discours télévisé impactant de l’Empereur, le Président de la République Socialiste stranéenne est allé le rencontrer au Fujiwa. Effectivement, cela fait quelques mois désormais que le Negara Strana et le Fujiwa était sous tension, à commencer par la polémique de la devise nationale. Alors que le parti Saenuri et l’organisation d’extrême droite exhortaient le gouvernement à des réponses fermes, c’est l’Empereur lui-même qui a pris la parole récemment, à travers un message aussi flou que concis.

Aujourd’hui, le 28 juin 2011, le Garant de la Nation a décidé d’aller dans le sens de l’Empereur en le rencontrant. Les deux chefs d’Etat ont eu l’occasion de prendre un thé ensemble afin de discuter durant cette rencontre historique. En effet, ce fut bien la première fois qu’un Empereur rencontra un Président stranéen. Tous deux réaffirmèrent la volonté des deux Nations à se comprendre pour pouvoir mieux vivre ensemble et favoriser la paix. Dans le respect de la constitutionnalité des deux pays, cette rencontre est avant tout symbolique.

Au Negara Strana, le Parti Communistre Stranéen s’est dit méfiant d’un tel rapprochement avec l’Empereur. Kemal Narpati a rappelé ce que représentait l’Empereur pour le Negara Strana et “cela n’a rien de positif” d’après lui. Alors que le Parti Socialiste-Islamique prend la même position que le PCS, le reste des partis stranéens ont salué cette initiative historique.
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Les sociétés militaires privées kah-tanaises veulent s'implanter au Fujiwa

Suite à la libéralisation du domaine paramilitaire par la diète impériale, plusieurs acteurs kah-tanais de la défense privée se sont intéressés au marché fujiwan. C’était sans doute à attendre, les zaibatsus kah-tanaise, immenses coopératives étendant une influence de plus en plus tentaculaire sur les marchés mondiaux, ont toutes développées des capacités militaires propres. Les justifications sont nombreuses : défense d’installations pétrolières et minières dans des pays instables, sécurisation de lieux et de personnel important, protection de sites sensibles contre d’éventuelles actions hostiles ou d’espionnage. Si la para-militarisation de la société fujiwane reste un exemple assez unique dans le monde du fait de son inspiration néolibérale, d’autres pays admettent une certaine ouverture du secteur de la défense aux acteurs privés, signifiant donc qu’il existe un marché important pour ces forces corporatistes formées et équipées avec les meilleurs standards qu peuvent offrir ces multinationales.

Concernant le marché fujiwan, plus spécifiquement, tous les observateurs spécialisés s’accordent à dire que la montée de l’extrême droite ethno-nationaliste est une excellente nouvelle pour le marché du mercenariat. L’oppression à prévoir des minorités et les conséquences sociales des écarts toujours plus important de richesses créeront un besoin important de services de sécurité tout un ensemble de communautés et de petites et moyennes entreprises menacées par d’éventuelles milices, groupes criminels, ou sans être spécifiquement visés par quoi que ce soit, suffisamment inquiets de la situation pour vouloir se doter d’une certaine forme de protection. L’avantage dont pourraient disposer les sociétés militaires privées kah-tanaises sur leurs concurrentes locales, outre leur expérience et l’excellente qualité du matériel à leur disposition, pourrait justement tenir en leur caractère étranger : éloignées des questions politiques et culturelles locales, les mercenaires kah-tanais se présentent moins comme des milices au service de mouvements politiques ou corporatistes ayant des intérêts tangibles dans la région que comme un authentique service de mercenariat, désintéressé au-delà du paiement demandé à ses clients. Les kah-tanais n’ont ironiquement pas envie de faire de la politique. Pour les populations les plus menacées et les structures potentiellement soumises à la pression des grands groupes ayant probablement poussé à l’adoption de cette réforme, cela pourrait donc être une aubaine ainsi qu’un moyen de résistance que la nécessité pourrait bien les pousser à saisir.

Cette lecture particulièrement cynique de la situation est plutôt qualifiée de dépassionnée par les représentants des Big 4+1. Un représentant de Saphir Macrotech explique ainsi qu’il serait impossible pour les zaibatsus d’ignorer un marché potentiellement si important. Si la dégradation de la situation fujiwane est effectivement déplorable, le libre-marché impose hélas aux coopératives de s’y implanter pour proposer des solutions plus éthiques aux consommateurs régionaux. En vérité la tendance politique générale du pays inquiète dans plusieurs cercles financiers et industriels, lesquels se demandent s’il sera réellement possible de continuer à faire affaire dans un pays dont le gouvernement est en collusion totale avec ses fleurons nationaux, lesquels ont désormais le droit de s’armer. On s’attend au pire, à des actes de violence entre compagnies. Là encore, une situation qui serait tout à la fois désastreuse pour tous les partis concernés tout en représentant une importante opportunité pour les compagnies militaires privées kah-tanaise.

Ce sont notamment les compagnies Paladin Security Services (liées à Saphir Macrotech) et Militaires sans frontières qui souhaitent ainsi obtenir une autorisation de s’implanter sur le territoire du Fujiwa.
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Paltoterra News Network
Paltoterra News Network, première chaine d'information du Paltoterra !


Le Fujiwa, un pays en crise identitaire et démocratique

Le Fujiwa, pays du sud-est du Nazum, est souvent présenté comme un modèle de réussite économique et de stabilité politique. Mais derrière cette façade se cache une réalité plus sombre, marquée par des tensions sociales, des dérives autoritaires et une montée du nationalisme. Dans ce contexte, la parole de l’Empereur Oden, chef d’Etat symbolique mais respecté, est attendue avec impatience par les Fujiwans.

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Le Fujiwa est l’une des premières puissances économiques du Nazum, grâce à son industrie innovante et à ses grandes entreprises, qui bénéficient du soutien du gouvernement et du ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI). Mais cette prospérité cache des inégalités croissantes, une pauvreté persistante et une précarité grandissante. Le pays souffre également d’un vieillissement et d’un déclin démographiqu]e, qui menacent son dynamisme et son avenir. Quand au Parti de l'Aube, au pouvoir depuis des décennies, il est accusé de favoriser les intérêts des grandes entreprises au détriment du bien-être de la population.

Face à la crise, le gouvernement a renforcé son contrôle sur la société civile via la création de la Sécurité Civile, un escadron de police militarisée, en invoquant la nécessité de préserver l’ordre public et la sécurité nationale. Le pays a adopté des lois controversées renforçant notamment le pouvoir de l'exécutif et des grands groupes du pays. Le gouvernement a également cherché à réviser la Constitution pacifiste du pays, qui limite le rôle des forces armées, et renforcé le développement de celles-là, existant depuis tout juste deux ans.

Cette orientation politique s’accompagne d’une montée du nationalisme, qui se manifeste par une glorification du passé impérial du pays, une négation des crimes de guerre commis pendant la période coloniale, une hostilité envers les pays voisins, notamment le Negara Strana, et une intolérance envers les minorités ethniques, religieuses ou sexuelles. Le gouvernement soutient ouvertement les mouvements nationalistes, et d'autres prospèrent tels que le lobby Kataclysmic, qui se réclame de l’Empereur et qui organise des manifestations provocatrices envers les populations d’origine jinséenne, notamment sur les territoires de Moon.

Dans ce climat de tension et de division, l’Empereur Oden, qui règne depuis 2007, apparaît comme une figure de sagesse et de modération. Bien que son rôle soit essentiellement symbolique, il jouit d’un grand respect et d’une grande popularité auprès des Fujiwans, qui voient en lui le garant de l’unité et de la continuité de la nation. L’Empereur a cherché à se rapprocher de son peuple, en se montrant plus accessible et plus moderne, tout en respectant les traditions et les rituels de la famille impériale.

Mais depuis l’émergence du mouvement Kataclysmic, les discours de plus en plus provocateurs du Parti Saenuri (droite nationaliste), et les confrontations diplomatiques avec le Negara Strana, qui a changé sa devise pour manifester du respect envers l’Empereur, Oden semble s’être quelque peu isolé. Ses apparitions publiques se sont raréfiées, bien qu’il continue de privilégier les vidéos produites par l’agence impériale et les sorties culturelles obligatoires. Récemment, des rumeurs circulent sur les réseaux sociaux et dans les médias, évoquant un Empereur Oden qui souhaiterait prendre la parole publiquement, tout en respectant les limites constitutionnelles de son influence politique. On ignore encore la teneur de ce discours: s’agira-t-il d’un message d’apaisement ou d’une prise de position claire? Quoi qu’il en soit, dans un pays où la parole de l’Empereur est souvent considérée comme sacro-sainte, ses mots ont le pouvoir de changer radicalement la situation au Fujiwa.

Le Fujiwa, pays aux mille facettes, se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. Entre tradition et modernité, entre prospérité et inégalités, entre pacifisme et militarisme, entre ouverture et repli, le pays doit faire des choix cruciaux pour son avenir. Le retour en arrière souhaité par le gouvernement n'est quoi qu'il en soit pas une solution et ne réglera en rien les problèmes structurels liés aux questions économiques, sociales et ethniques du pays.
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@AnggriawanShihong
13 décembre 2013

J’accuse !

J’accuse le Fujiwa de ne pas respecter les droits humains ! J’accuse le Premier Ministre Yoshi Kojima de bafouer les droits de ses concitoyens ! Je l’accuse d’abuser de son pouvoir et de son autorité ! Je l’accuse de se comporter en dictateur ! Je l’accuse de vouloir le retour de l’Empire Aichi ! Et plus que tout, j’accuse la population de fermer les yeux ! Pire, elle soutient !

Le fascisme se répand au Fujiwa, et la population approuve ! Elle approuve qu’on bafoue ses droits ! Elle approuve qu’on la réduise en esclavage ! Elle approuve le retour de l’Empire Aichi ! C’est honteux ! HON-TEUX ! A tous ceux qui ont soutenu la police de Moon, vous devriez avoir honte ! Vous devriez demander pardon ! Vous devriez vous insurger devant le comportement despotique de Kojima !

J’apporte tout mon soutient à la vaillante population de la région de Moon. Courageux défenseurs de la démocratie, héros du peuple, ne lâchez rien ! Continuez la lutte ! Prouvez à l’oppresseur que chacune de ses actions vous rend plus forts ! Vous avez tout mon soutien.

Relayez ce message ! Partagez-le, renvoyez-le, pensez-le et INSURGEZ-VOUS ! Et, par tous les moyens, aidez les insurgés ! Aidez-les à rétablir leurs droits ! Soutenez la glorieuse lutte pour la démocratie !


Posté le 13 décembre 2013 à 12h34
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@AyanaShi
15 décembre 2013

APPEL A POURSUIVRE LA LUTTE

Amis ! Citoyens, citoyennes, compagnons et camarades ! Oui, vous tous ! Écoutez-moi bien. Il est l'heure.

L'heure d'arrêter de croire des mensonges. D'arrêter de faire confiance à notre gouvernement. D'arrêter de penser qu'ils sont honnêtes et justes. D'arrêter de se voiler la face : la menace fasciste est bien réelle. Et elle se nomme Yoshi Kojima.

L'heure de désobéir. De sortir malgré le couvre-feu. De protester. De dire toute notre indignation, notre colère face à toutes les injustices qui sont perpétrées impunément par les forces de l'ordre.

L'heure de lutter ! L'heure de rejeter leur domination ! L'heure d'agir ! Descendez dans les rues, partout ! Levez vos pancartes, plus haut ! Bloquez les rues, plus vite ! Indignez vous, plus fort !

Le Premier Ministre doit répondre de ses actes ! Il est intolérable qu'un homme, quel que soit son nom ou sa place dans la société, puisse bafouer les droits des hommes impunément, et appeler à les bafouer plus encore. Il est encore plus intolérable que cet homme soit celui en qui nous avons placé notre confiance !

Continuons la lutte ! Pour les vaillants citoyens de Moon et de la province de Jinsée ! Pour nos droits à tous ! Pour la justice !


Posté le 15 décembre 2013 à 11h12
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Affiche portant la mention "Luttons contre le fascisme" et invitant à lutter contre le régime de Yoshi Kojima. Elle promeut une Moon libre, et invite les citoyens à protester contre le nationalisme dangereux du régime fujiwan. Ce tract est distribué et affiché dans de nombreuses villes du Fujiwa.
Affiche portant la mention "Luttons contre le fascisme" et invitant à lutter contre le régime de Yoshi Kojima. Elle promeut une Moon libre, et invite les citoyens à protester contre le nationalisme dangereux du régime fujiwan. Ce tract est distribué et affiché dans de nombreuses villes du Fujiwa.
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Tract appelant la population de Moon ainsi que de tout le pays à se rebeller contre l'oppression du système de Yoshi Kojima. Cette affiche est collée et placardée un peu partout dans le pays par des militants wanmiriens et autres (amis, connaissances) libertaires.
Tract appelant la population de Moon ainsi que de tout le pays à se rebeller contre l'oppression du système de Yoshi Kojima. Cette affiche est collée et placardée un peu partout dans le pays par des militants wanmiriens et autres (amis, connaissances) libertaires.
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"Amis d'Hoebok, le Wanmiri est à vos côtés.<br>Nous avons lancé tous nos moyens pour vous aider. Nous recrutons chaque jour plus de personnes pour vous venir en aide.<br>Nos troupes se préparent. Elles distribuent tracts, affiches, répandent notre parole et les images. Que ce soit sur les réseaux ou en physique, nos moyens sont engagés pour permettre à la vérité d'éclater. Ceci nous permet également de recruter des hommes partout sur le territoire fujiwan. Ils sont à votre disposition. Vous recevrez bientôt une aide matérielle et financière non négligeable. Mettez la à profit.<br><br>Nous projetons d'évacuer Bok Seon de Moon afin de le mettre en lieu sûr. C'est un leader, un chef et un coordinateur. Nous ne pouvons pas nous permettre de le perdre. Nous comptons sur votre coopération pour nous aider à mener à bien cette mission. La révolte ne doit pas s'arrêter, quoi qu'il nous en coûte. L'autoritarisme ne vaincra pas.<br><br>La Masagaesa est de votre côté. Soyez du nôtre."<br><br>Ce message est camouflé au milieu des métadonnées de l'image, celles-ci ayant été corrompues afin de pouvoir l'y cacher.
Ne fermez jamais l’œil, la menace est partout. Ne vous arrêtez pas aux apparences. Fouillez partout où vous le pouvez.
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Pshiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii…

Shiyoza se précipite vers la théière. Celle-ci, laissée à chauffer depuis un moment déjà, sifflait de plus en plus fort, et allait presque déborder tellement l’eau bouillait à l’intérieur. Il coupa le feu de la gazinière et, se protégeant les mains d’un torchon, prit la théière par le manche.

Il avait bien fait de se prémunir : celle-ci était brûlante. Il l’apporta à table, et se servit une tasse. Qu’il laissa refroidir sur la table, avant de se diriger vers la porte-fenêtre. Il ouvrit la porte menant au balcon, s’accouda au garde-fou, et regarda la rue en contrebas. Il serait bientôt l’heure. D’ailleurs, il en entendait un, au loin, un peu en avance. Qu’importe, l’important n’était pas l’horaire, mais le nombre de personnes à participer.

Il rentra à l’intérieur, et but sa tasse de thé. Excellent. Puis le jeune homme attrapa sa petite enceinte de poche et retourna sur le balcon. Plusieurs personnes étaient déjà sur les balcons. Certains avaient pris des enceintes, comme lui, ou des micros. Il alluma son enceinte, et se prépara à lancer la musique.

Shiyoza regarda sa montre. Vingt heures précises. Il appuya sur lecture, et commença à fredonner. Partout dans la rue, les gens en faisaient de même. La musique se répandait, n’étant au début qu’un fredonnement. Mais un fredonnement de colère, de haine, de détermination, d’espoir. Celui qui les unissait tous. Arrivèrent enfin les premières paroles. Tous entonnèrent en cœur ce qui était devenu l’hymne de ralliement de la province de Moon.

« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ? 
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes. »


Ce chant, il le connaissait bien. Il l’avait chanté un temps, au Wanmiri, il y avait quelques années. Déjà à l’époque, c’était le signe de la révolte, du combat. Le chant de ralliement des combattants. De mémoire, c’était même devenu l’hymne nationale du Wanmiri.
Et puis il était venu étudier, ici, à Moon. Pas au Jashuria comme beaucoup, ou au Negara Strana, qui apparaissait comme la nouvelle option. Non, à Moon. A Moon où il pensait trouver une vie plus calme, plus sereine, et où il pourrait se garantir un avenir. C’était sans compter sur l’autoritarisme et la soif de pouvoir de Yoshi Kojima, le premier ministre.

« Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite... »


Depuis plusieurs semaines maintenant, la province était en rébellion ouverte contre le régime. De façon pacifique, parfois, ou plus brutale d’autres. Shiyoza était fier : c’était lui qui avait lancé le coup du chant de ralliement, chaque soir, à vingt heures précises. Il n’aimait pas de battre, il n’était pas doué pour ça. Mais il savait galvaniser les hommes, et les convaincre de se battre pour lui.

« C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève... »


Une voiture de police arriva dans la rue, gyrophare allumé. « Tiens, ils sont en retard aujourd’hui. » D’ordinaire en effet, les gendarmes arrivaient avant l’heure dite, et commençaient la diffusion d’un message gouvernemental appelant au calme. S’ensuivait ensuite une escalade du bruit, chacun cherchant à se faire entendre plus que l’autre. Des fois, ils entraient des les maisons des plus bruyants, et ils les forçaient à se taire et à éteindre tous leurs appareils.
Ça en arrêtait certains. Pas la plupart. De toute façon, ils étaient trop nombreux pour que la police puisse tous les arrêter. Alors ils ne craignaient rien à continuer.

« Ici chacun sait ce qu'il veut, - Ceci un message du gouvernement - ce qu'il fait, quand il passe. »

Le manège habituel recommençait. Comme d’habitude. Enfin, ça allait changer. Shiyoza s’était organisé pour que ça change, ce soir. Il avait convaincu du monde. Peut-être pas les meilleurs gens du coin, probablement des mafieux, qu’ils soient d’ici ou d’ailleurs, mais peu importait. Ils étaient prêts à se salir les mains, et à cogner pour lui. C’était tout ce qui lui importait.

« Ami, si tu tombes – nous vous prions expressément de bien – un ami sort de l'ombre à ta – et éteindre ces – place. »

D’ailleurs, ils étaient là. Ils arrivaient depuis différentes ruelles, se faisant les plus discrets possibles. Ils étaient vêtus de noir, et portaient des cagoules. Dans le dos de certains, il put apercevoir des tigres brodés. Probablement une marque de reconnaissance.
Ils se positionnèrent des les ruelles. Untel caché derrière une poubelle, untel autre à l’angle d’un mur. Shiyoza en repéra un sur un toit, et un autre à un balcon. « Combien peuvent-ils bien être ? Enfin, peu importe. Plus ils sont nombreux, plus ça a de chances de réussir. »

« Demain du sang noir – cessez immédiatement – séchera au grand soleil – ou nous faisons – sur les routes. »

Ah, ça, oui, le sang allait sécher demain. Dans les rues de Moon.

BANG !
La détonation fendit l’air, surpassant en bruit à la fois la musique et la diffusion gouvernementale. Un policier s’effondra à terre, et une flaque rouge commença à se former autour de lui. Aussitôt, d’autres – bang ! – tirs enchaînèrent, avant que les – bang ! – gendarmes n’aient repris leurs esprits. Le public, lui, était mi-choqué et mi-admiratif. Les cris de terreur se mêlaient aux encouragements et aux cris à la haine. Bientôt, il n’y eu plus un seul policier de vivant.

« Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute... »

Les hommes qui les avaient agressés, toujours masqués grâce à leur tenue, évacuèrent les lieux. Ils prirent bien soin de repartir avec leurs blessés. Aucun mort. Coup de bol, ou opération rondement menée, la distinction entre les deux étaient minces. Toujours était-il que c’était une bonne chose. Et on ne pourrait aucunement les identifier.
Il reçu bientôt un message sur un canal sécurisé.

« Opération menée à bien avec succès. Trois blessés mais aucun mort chez nous. Recommencerons dès que vous le demanderez. Prière de nous recontacter si vous avez des informations. »

Il effaça le message. Aucune trace ne devait subsister. Il releva la tête. Les gens s’étaient calmés. Tous rentraient chez eux. Les airs joyeux se mêlaient à ceux, plus tristes, de voir la situation encore s’envenimer. « Bande de faibles. Le gouvernement ne nous écoute pas, il nous opprime. Il n’y aura pas de paix tant qu’ils n’auront pas accepté nos exigences. » Puis il rentra dans l’appartement et ferma les volets. Aujourd’hui était une bonne journée.

Au loin, on entendait encore les chants résonnant à travers toute la ville...

« Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? »...
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