25/02/2015
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Présentation générale

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ENCYCLOPÉDIE DE L'AL DAYHA BANAIRAH, OU RÉPUBLIQUE DIRECTE DU BANAÏRAH
Présentation générale du pays banairais

L'encyclopédie banairaise, gérée par la Shanaam, est divisée en plusieurs parties : Histoire, Géographie et Nature, Culture et enfin Politique. Elle a pour but de donner un aperçu général du pays mais est loin d'être exhaustive, et surtout, figée. Cette présentation générale a pour but de présenter ces quatre parties.
I.HISTOIRE

Aperçu général
NB : l'unification banairaise n'est ici pas abordée pour plus de clarté

I.1) Le Banairah du temps des nomades

Peu d'écrits attestent de cette période reculée du fait du mode de vie des peuplades nomades précurseuses de la nation banairaise : on n'en connaît par ailleurs que les noms des plus importantes, dont celle qui donna son nom à la langue nationale -issue des différents dialectes tribaux- : les Tehas. Vivant en rythme avec les cycles naturels des plateaux et plaines semi-désertiques de Ben Bahè, ces groupes étaient très soudés et se considéraient comme partie prenante d'une même nation. Cependant, les rencontres restaient rares, les rendant vulnérables, au vu de leur nombre restreint, aux nations sédentaires étrangères mieux organisées.
I.2) La sédentarisation : le règne des 《Banniérés》

Peu à peu colonisée par ses voisins, chassée de ses terres, la nation naissante peu à peu se rassembla et entreprit de s'organiser militairement afin de repousser l'ennemi, qui bâtit rapidement en retraite, actant la sédentarisation du peuple banairais. C'est ainsi que virent le jour les premières villes banairaises comme la glorieuse Al Kara. Bâties à des points stratégiques, elles assuraient la protection des ressources naturelles comme l'eau, la nourriture, le bois et les matières minérales. Cependant, les conflits territoriaux n'étaient pas rares : on estime à 2 à 3 siècles la durée de la guerre contre les intrus (400-600 ou 400-700) interrompus par de courtes périodes de paix. Il s'agit là d'une période très sanglante, elle bien documentée du fait de la création des premières archives. Le Banairah était alors gouvernée par l'armée dont les généraux étaient désignés par la population pour leurs brillantes actions militaires et leur bonne gestion administrative. Encore aujourd'hui, on peut aller visiter certains postes d'administration de l'armée, décorées des bannières rouges et blanches. 《Les Banniérés》 : tel était le nom donné par les étrangers à ce peuple guerrier. Durant les Guerres de Reconnaissance (400-600/700), l'armée était sans cesse en action, ravageant tout campement étranger, arrêtant les caravanes passant clandestinement sur le sol banairais, pillant les pays frontaliers pour se venger. Cela permit aux Banairais de faire reconnaître leurs droits sur leurs terres et fédéra la nation. Maintenant passage obligé des échanges commerciaux du Nord-Est de l'Afarée, elle s'enrichit rapidement et investit dans les infrastructures et les sciences.
I.3) L'ère des Grands Progrès

Le jeune Banairah était également le carrefour de nombreux échanges intellectuels et abrita ainsi de nombreux scientifiques et artistes étrangers, pour la majorité venant du Nord du continent. Les premiers Instituts de Recherche Nationaux (IRN) furent fondés en 1012 à Abunaj, alors simple village de 80 000 habitants. L'accueil d'une importante communauté de savants, parlant grec ancien et latin, poussa à agrandir ce village et, du fait de son emplacement stratégique et de l'engouement de l'international pour celui-ci, à en faire la capitale. Abunaj fut depuis lors la vitrine du pays, et utilisé pour les expériences artistiques et technologiques. La meilleure illustration en est le Centre National d'Imprimerie Sanam Ahkdeïr, du nom de son créateur. Y furent tirés les premiers exemplaires de l'Encyclopedia Banairah, rédigée en latin et en tehak, rassemblant l'ensemble des savoirs du pays à l'époque. Les gouvernements et assemblées successives de l'époque s'attachèrent à investir l'argent du commerce dans des ressources plus pérennes, comme les connaissances mais aussi l'immobilier et les arts. Nombreuses sont les villas ayant perduré depuis leur construction à cette époque, témoignant du plus pur style arabisant. On observe également, et d'autant plus à Abunaj, des constructions aux inspirations culturelles très différentes, notamment l'Al Malh, bâtisse bizantine dessinée par l'architecte étranger Salm Raya, invité de la République. Ce fut par ailleurs à cette période que la construction de bâtiments religieux furent interdits, dû à l'effervescence des religions du fait de ces mouvements importants de population. On craignait en effet à l'époque un affrontement entre les partisans de la neutralité religieuse, les musulmans (majorité des croyants au Banairah) et les chrétiens (minorités grecques et latines).
I.4)Les Grandes Guerres Mongoles

Malheureusement, les Grandes Invasions Mongoles vinrent perturber cet essort : plus de trois quarts du pays fut envahi par l'armée mongole venue du nord, provoquant la fin de nombreuses civilisations lors de son passage. 2 siècles de guerre (~1215-1397) pour la survie des Banairais mirent en péril les progrès obtenus et réduisirent definitivement leur territoire. La fragilisation de l'empire mongol et son écroulement provoqua la dislocation de l'ancien Banairah qui ne récupéra que ses terres les plus orientales (en 10 ans de guerre, de 1407 à 1417), à l'Ouest de la Chaîne des Mortels (son nom vient des combats de cette guerre) d'où les Banairais réussirent à contenir l'envahisseur. Ce changement radical et les conséquences des pillages, des batailles et des épidémies plongea le pays dans une grave pénurie de ressources qui mènera à l'expension orientale du pays.
I.5)L'expension orientale

Ayant perdu toute emprise sur ses anciens territoires du Nord, le Banairah fut saisi d'une dynamique d'expension vers l'Est, regorgant de ressources hydriques et minières et de terres fertiles. Poussée par le contexte de disettes et de dettes de guerre, voulant redorer le blason d'un pays ayant souffert matériellement, humainement et psychologiquement des 《Invasions de la honte》, l'armée banairaise lança une campagne militaire en 1459 menant à l'attaque du Royaume de Basmeti, royaume perse au Nord-Ouest du pays, et à la prise de sa capitale Balaya, encore existante aujourd'hui, en 1460. La même année, le Reinaume de Destone fut cible d'un embargo puis d'un débarquement aboutissant à la capitulation de la Reine Siama seulement quelques mois après le lancement de l'opération. Soucieux de ne pas déstabiliser le pays et d'assimiler la population, les régions conquises furent l'objet de nombreuses campagnes d'assimilation culturelle et sociale. La position insulaire de Destone entraîna la préservation de certaines des traditions et lois alors en vigueur dans l'ancien reinaume, cela ajouté au statut dû à la capitulation, le Reinaume ayant effectivement suite au traité de paix béneficié d'une autonomie (fortement) restreinte au sein du Banairah. Au contraire, la position des régions basmates au cœur des axes de communication et de commerce et plus tard le début de la mondialisation joua en faveur d'une assimilation complète de l'ancien royaume, Balaya étant de nos jours un centre économique important, notamment pour l'agriculture et son fleuve utilisé dans les échanges commerciaux.
II.GÉOGRAPHIE ET NATURE

Le pays est essentiellement constitué de territoires semi-désertiques que seul l'ingéniosité et la connaissance de la nature des natifs rend cultivable et profitable. De grands plateaux montagneux parsèment également la partie centrale du territoire actuel. La chaîne des Mortels, s'étendant du sud-ouest au nord-est, est l'une des chaînes de montagnes les plus imposantes, avec des sommets culminants à plus de 3500m. Le climat est dans l'ensemble continental, et il n'est pas rare d'avoir des chutes de neige l'hiver dans certaines régions.
Le climat est plus clément et la nature plus luxuriante à l'est du pays, dans la région anciennement basmate (nb : gentilé de l'ex-royaume de Basmeti), avec des ressources hydriques plus importantes, tant en réseau fluvial qu'en précipitations (800mm/an dans les régions les plus humides, moyenne 690mm/an). Les îles de Destone, au climat océanique, abritent quant à elles un écosystème adapté aux vents salins qui frappent les côtes.

II.1)Topologie

II.2)Climatologie

II.3)Écosystèmes et réseau hydrique
II.4)Ressources et économie


Le Banairah bénéficie de la présence de gisements de gaz dans le sud-est du pays ainsi que de gisements petroliers, dont l'exploitation reste une grande partie de l'économie nationale. On peut citer parmi les entreprises majeures de ce secteur l'entreprise banairaise Kara Korp et ses différentes filières (Kara Korp Gaz/Pétrole/Métal). Le pays peut également compter sur ses ressources renouvelables, l'énergie solaire, facilement exploitable dans ses régions désertiques, et l'énergie géothermique exploitée principalement à Destone. Du fait de sa façade maritime et de sa partie insulaire, la pêche est également aisée. Également, les acteurs des ressources minières espèrent trouver de nouveaux gisements dans ces vastes milieux marins. L'agriculture, quant à elle, est encore difficilement bénéficiaire : les ressources hydriques sont limitées et les sols moyennement fertiles. On note néanmoins un développement significatif de ce secteur dans l'Ouest du pays, en terre basmate, notamment grâce au fleuve qui la traverse, le fleuve Sama. L'élevage étant trop coûteux en céréales et en eau, le pays se concentre sur le végétal. Du fait de sa filière métallurgique, l'économie du pays se tourne vers la fabrication de machines et de matériel informatique. Cependant, le manque d'innovation en la matière freine la croissance de ce secteur. En matière d'importations, la faible couverture forestière et le déficit agricole obligent le pays à acheter des matières premières agricoles étrangères. Les infrastructures banairaises sont aujourd'hui assez complètes : en terme de transports, de longues lignes de monorail filent à travers villes et campagnes, remplaçant au fur et à mesure les lignes de trains conventionnels (pour un bénéfice discutable, mais une meilleure image à l'étranger permettant de mettre en valeur la puissance technologique du pays). Les transports routiers sont assez rares car jugés pénibles, et sont souvent rudimentaires : des fois voitures et quelques camions, mais surtout bus et transports à cheval, plus appréciés de la population. Les villes les plus riches se dotent de monorails et les moins aisées de tram, mais les habitants tiennent à répartir également les ressources et ainsi une mobilité correcte dans l'ensemble de la république.
II.5)Population

La population banairaise, estimé à 24 millions en 2003, est très inégalement répartie sur le territoire. Initialement relativement homogène aux premiers siècles d'existence du pays, notamment dans un but de défense de l'ensemble du territoire banairais, elle initia un long processus de migration basée sur plusieurs pôles : la côte, ouverte au monde international, et au sud-Est relativement bien développé. Ce phénomène d'exode rural s'accéléra suite à lors de l'intégration progressive du pays à l'économie mondiale, et a encore lieu aujourd'hui. L'hyperpolarisation en découlant inquiète les autorités et les économistes, en effet ces derniers craignent que des territoires entiers soient laissés à l'abandon sans retour en arrière. Le Banairah a depuis toujours œuvré pour la resplendissance de son territoire, et ceci entre autres grâce à l'innovation. La mise au point de méthodes de culture efficaces en milieu extrême, la construction de routes à travers les regs (ndlr : désert de cailloux crée par balayement des particules fines par le vent), ... ont longtemps permis aux régions de se suffire à elles-mêmes. Cependant, la montée des exigences en termes de confort et de services et la création de bassins d'emplois a mis en péril cet équilibre, et il devient de plus en plus difficile de garder les régions désormais 《périphériques》attractives. Un exemple-type est Sehras, ville de 111 000 habitants au sud-ouest d'Al Kara, puissance régionale de 2.5 millions d'habitants drainant l'ensemble des flux du sud du pays. Les jeunes sehrates en recherche d'emplois viennent souvent à quitter leur ville pour cette dernière du fait des meilleures offres d'emplois et surtout du cadre de vie supérieur : centre historique de la région, connue pour les multiples victoires gagnées contre les mongoles depuis ses hauts remparts et pour ses innovations technologiques et artistiques, Al Kara La Prestigieuse représente à elle seule le patriotisme traditionnaliste banairais.
Au Banairah, on compte 4 villes principales : Abunaj, la capitale,Al Kara, Balaya, centre urbain régional du nord-est du pays et Sehras, qui perd depuis quelques années son souffle. Ces 4 centres regroupent à eux seuls plus de 10 millions d'habitants, soit plus de 40% de la population totale.

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III.CULTURE

III.1)Langues

La langue officielle est le tehak. Ce dernier est écrit en alphabet arabe, mais parfois est écrit en alphabet latin, notamment dans l'administration.
Parmi les autres longues langues reconnues, on trouve :
-le N'hacda, la langue tribale d'une civilisation proche mais aujourd'hui disparue, cette
langue étant restée utilisée dans les lieux de mémoire.
-le Latin et le grec ancien du fait de leur utilisation par des savants étrangers accueillis sur le sol banairais
-le Français du fait de l'importante communauté qui y réside.
Il est à noter que le tehak est obligatoirement maîtrisé par l'ensemble des habitants et que l'usage d'autres langues ne doit pas être source de dissension ou de formation de communautés séparées. Ainsi le français et d'autres langues sont parlées mais ne peuvent être imposées. Si vous voulez être poli, commencez par parler tehak, et vous pourrez ensuite demander de changer de langue. Les Banairais sont souvent pointilleux là-dessus depuis diverses incidents linguistiques pour lesquels nous n'avons pas ici le temps nécessaire à leur explication. Il faut également savoir que le mongol est strictement interdit, sous peine de mort. Une règle datant des Grandes Invasions Mongoles. (~1215-1397 puis 1407-1417).

III.2)Mentalité de la population

Les Banairais et Banairaises sont très attachés à leur Histoire, à leur patrie et à leur terre :《Ben Bahè 》. Rien n'est plus précieux à leurs yeux que l'unité de leur nation et sa prospérité, en accord avec le respect de leur environnement qui fait partie prenante de leur communauté. Ils sont encore aujourd'hui nostalgiques des temps reculés des Grands Progrès où leur terre leur appartenait en totalité, et ont donc des relations tendues avec les pays nés de sa fracturation et, bien-sûr, les pays de culture mongole. Néanmoins, les choses tendent à évoluer, et le courant pan-afaréen soufflant sur le continent et très actif au Banairah tend à la réconciliation avec les pays voisins. Passionnés de sciences, ils traitent chaque problématique le plus finement possible, prenant en compte tant les aspects économiques que matériels et psychologiques. Ce sont également de grands sportifs aimant le plein air, le mouvement, le changement, à l'image de leur origine nomade. Un Banairais n'est pas du genre à tirer profit de vous : tant que vous le respecterez, il fera de même avec vous et pourra se montrer très chaleureux si vous vous montrez sympathique avec lui. En revanche, être vicieux ou hypocrite envers lui le mettra de très mauvaise humeur car, chez lui, les habitants se soutiennent et ne pas se comporter de façon similaire est impardonnable. En général, il a l'esprit ouvert et est curieux et spontané.
III.3) Distribution ethnique

Les études ethniques sont interdites par la loi banairaise du fait de leur potentielle dangerosité concernant l'unité du pays et de sa population. Néanmoins, on peut relever la présence d'une minorité francophone issue de la migration et installée majoritairement au nord-ouest du pays.

III.4) Place de la religion dans l'État et la société :
[justify]L'immense majorité des habitants est agnostique : la religion est bien loin de leurs soucis, ils ne se posent même pas la question. L'Etat n'est techniquement ni laïque ni partisan : ce sujet n'a simplement pas été abordé car jugé non utile. Le vocabulaire tehak en matière de religion est très peu développé, comptant principalement des mots servant à la traduction d'oeuvres étrangères, par exemple littéraires. La liberté de culte est techniquement assurée, mais la construction de bâtiments religieux est strictement interdite : la religion est de l'ordre du cadre privé. Les sectes sont traquées sans relâche et dissoutes, avec de lourdes sanctions pénales (atteintes à la liberté de pensée, à l'unité banairaise,...) à la clé. On pourrait néanmoins rapprocher l'attachement profond et particulier aux terres natales à une forme d'animisme, mais cette comparaison est assez distordante et bancale.

IV.POLITIQUE

IV.1) Le système politique de la démocratie directe
Depuis sa création, le Banairah a eu ses dirigeants désignés par la population. Dans la culture nationale, on ne peut profiter du pouvoir : linguistiquement parlant, la traduction de 《poste》en tehak a pour racine 《responsabilité》. De manière générale, les chefs profitant de leurs fonctions sont très mal vus par la population et sont considérés comme des êtres faibles d'esprit et de volonté, en plus d'être des traîtres, ce qui n'empêche pas de recenser des cas d'abus de pouvoir (rares). Ainsi, le vrai problème était celui de la réalisation de l'idéal banairais : les citoyens ont toujours dû tenter de concilier stabilité, fiabilité et souveraineté. D'abord dirigé par l'armée, dont les dirigeants étaient choisis sur le mérite, le pays évolua peu à peu à partir de la fin des guerres mongoles vers le système actuel de la République Directe.
IV.2) Les institutions politiques
Le Qassē :
Il s'agit de l'ensemble des ministres, tous désignés par la population pour un mandat de 7 ans en fonction de leurs capacités, connaissances et tempérament grâce au Shanaam, la Bibliothèque d'archives de la nation qui consigne ces données. Ces ministres travaillent conjointement avec le Khasser, le chef d'état, désigné de la même manière, en même temps que les ministres et également pour la même durée de mandat.

L'Ambē : ministère des Affaires Extérieures :
Il s'agit probablement d'une exception au caractère authentique des Banairais puisqu'il a pour fonction de gérer les relations à l'international, et donc souvent de jouer sur les apparences. Y travaillent les Banairais experts en psychologie, diplomatie et géopolitique.

Le Benbhè :
Il ne s'agit pas réellement d'une institution. Ce mot désigne la réunion des habitants d'une région pour débattre des sujets soulevés lors de la vie quotidienne ainsi que des sujets proposés par les régions voisines par l'intermédiaire de l'état, et transmettre leurs propositions à ce dernier.
L'ensemble de la vie politique est appuyé par le travail des fonctionnaires (appelés missionnés), qui conseillent et veillent à l'application des décisions. Ils sont formés dans les Écoles Supérieures de la Nation.

IV.3) Le gouvernement actuel

Saroud Al'Tenhé est l'actuel Kasser. Les différents ministres du Qassē sont :
Siriam Azma, ministre des Affaires Extérieures.
Ezroud Atkē, ministre de la Recherche et de l'Éducation
Er Narogah, ministre du Commerce et des Transports
Massah Kellanbé, ministre de l'Agriculture
Kanteh Erga, ministre de la culture

IV.4) Politique internationale :

Le Banairah est un pays commerçant bénéficiant d'un excédent de production grâce à de vigoureuses réformes des dernières années. Il noue donc des accords commerciaux à travers le monde mais importe peu voire pas, de peur de dépendre de l'Extérieur. Les relations sont difficiles avec les pays occupant les anciennes terres banairaises, jugés illégitimes et profiteurs. L'entente est également difficile avec les peuples mongols du fait de l'Histoire. Il bénéficie notamment de bonnes relations avec le Netsamareti et a participé à la conférence de Kumdor qui a fondé l'Union Afaréenne.
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SECTION HISTOIRE

[EN REDACTION]

NB : La terminologie eurysienne d'Antiquité, Moyen-Âge, période moderne et contemporaine a été reprise afin de faciliter la lecture pour les lecteurs étrangers.


A. Histoire antique

Le Banairah actuel n'étant apparu qu'au XVème siècle, on ne peut utiliser ce terme pour les siècles antérieurs. On parlera donc préférentiellement de Ben Bahè, c'est-à-dire de l'ensemble des régions habitées par les peuples nomades de la région présentant des traits culturels communs : langues similaires, mode de vie, ... Cette vaste entité s'étend de l'Est des Sultanats Arabes au sud du Varanya et son nom signifie "celle qui nous nourrit", comprendre par là "la terre nourricière". Peu de choses sont connues sur ces peuplades du fait d'un manque de traces archéologiques et scripturales, mais ce manque est comblé au fur et à mesure des années avec des découvertes de nouveaux sites qui éclairent chaque jour les historiens dans leur compréhension de ces peuples diverses mais pourtant en grande communication. Organisation sociétale, militaire, cycle des déplacements des convois, musique... Les sujets sont nombreux.
Pour ce qui est des connaissances actuelles sur le sujet, ces tribus se déplaçaient à dos de chameau ou de dromadaire de point d'eau en point d'eau, passant également par les berges des fleuves de la région. Les chemins battus par ces convois étaient des chemins de grande distance afin d'utiliser au mieux la diversité des produits naturels offerts par la Ben Bahè : montagnes, plaines fluviales, oasis offrent toutes des ressources différentes qu'il est bon de savoir utiliser et stocker. De petits animaux du désert tels que des lapins, de petits rongeurs ou encore des serpents offrent une source de cuir et de peau tandis que de plus grands herbivores en montagne apportent de la laine et de grandes quantités de viande.
B. Histoire médiévale
C. Histoire moderne
D. Histoire contemporaine


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SECTION GEOGRAPHIE ET ÉCONOMIE

Nord du pays : les terres côtières

Forêt de cèdres, flan nord de la Chaîne des Mortels.
Forêt de cèdres s'étendant du flan nord de la Chaîne des Mortels jusqu'au bas du massif. Ces forêts sont plus étendues et touffues à l'Est du pays qu'à l'Ouest, où elles sont remplacées par d'autres types de végétation.

Partie Est de la Chaîne des Mortels
Partie est de la Chaîne des Mortels à la latitude de Balaya. Cette aire géographique est assez boisée malgré son terrain fortement escarpé.

Vallée du fleuve Abaon
Vallée du fleuve Abaon prenant source dans la Chaîne des Mortels et se jetant dans la plaine deltaïque d'Abunaj.

Sud-Ouest du pays

Partie Ouest de la Chaîne des Mortels, moins boisée et plus aride.
Partie Ouest de la Chaîne des Mortels. Moins boisée et plus aride, elle est difficilement pratiquable.

Sud-Est du pays

Plaine dunaire typique du sud-est du pays
Plaine dunaire typique du sud-est du pays, relativement plate et présentant de nombreuses forêts de buissons bas et d'arbres isolés.

L'île de Destanh

Les villes banairaises (données démographiques : 11/03/2005) :

  • Abunaj, la capitale : 7 156 285 habitants
  • Al Kara, deuxième plus grande ville : 2 555 816 habitants
  • Balaya, ancienne capitale du Royaume de Balaya et actuelle capitale de l'agroalimentaire banairais : 1 083 677 habitants
  • Sayat, ville annexe de Balaya, nouveau grand port banairais : 120 194 habitants
  • Sehras, ancienne ville florissante aujourd'hui absorbée par Al Kara : 112 461 habitants
  • Zagroud, petite ville agricole : 102 014 habitants
Les principales entreprises banairaises :

Voici ci-dessous un récapitulatif des principales entreprises banairaises rangées selon leurs secteurs d'activité et accompagnées d'informations générales à leur sujet :
Secteur primaire :
  • secteur minier : KaraKorp, entreprise d'extraction, de transformation et d'exportation minière, gazière et pétrolière. Siège social : Al Kara. Site commercial : www.karakorp.bh.
  • secteur agricole : °Ben Agra, entreprise générale d'agroalimentaire de culture et de transformation (céréalière, fruitière, animalière et d'élevage). Siège social : Al Kara. Site commercial : www.etkalkara.bh.
  • °CéréOuest (www.cereouest.bh), entreprise de culture, de transformation et d'exportation céréalière. Siège social : Zagroud. PDG : Mohamet Sarhtom.
    °Karoub, entreprise spécialisé dans l'exploitation fruitière sous toutes ses formes et bénéficiant d'un secteur de recherche agricole avec Terroirs&Patrie (www.tpatrie.bh), autre entreprise générale d'agroalimentaire fondée par d'anciens immigrés maguerrois au XIXème siècle et fortement impliquée idéologiquement dans la préservation du patrimoine banairais et de la nature.
    °Terroirs&Patrie fonctionne un peu comme une association et possède de nombreuses antennes dans le pays. Son siège social, néanmoins, se situe à Zagroud.
    °Ayaka (www.ayaka.bh/produits), première (une des seules au Banairah) entreprise laitière basée à Balaya. Tekar N'ek est une coopérative agricole très puissante au Banairah rivalisant avec ses concurrents traditionnels nationaux et étrangers. Siège Social : Balaya. Site commerical : www.tekarnek.bh/comm.

Secteur secondaire :
  • secteur des transports : A'Hiisla, entreprise d'armement et de transports. Siège social : Abunaj.
Histoire et caractéristiques des secteurs emblématiques du Banairah :

  • Le secteur textile : Ce secteur remonte aux premiers échanges commerciaux des premiers âges. Ne pouvant cultiver le coton, très coûteux en eau, sans y perdre de l'argent, les marchands banairais importaient de la soie et du coton du Nazum et de l'Eurysie du Sud pour confectionner leurs propres tapis, habits et literies. Bientôt, leurs œuvres furent connues et reconnues en mer des Bohrins pour leur grande qualité. Prisés par les familles nobles sud-eurysiennes, elle permit au pays de s'enrichir et aux marchandq d'investir dans de grandes flottes et d'autres secteurs, comme la culture d'épices rares comme le safran. Le pays quant à lui profita des impôts locaux pour construire des routes sûres et apprivoiser des terres jusqu'alors infertiles pour sa production de nourriture et s'afranchir définitivement des apports extérieurs. La mécanisation de la filière rendit le secteur plus productif et accessible à des classes moins aisées, mais fut mis en concurrence avec celui du Nazum. Encore aujourd'hui, la filière se tient forte et compte sur l'innovation et sur la richesse de ses gammes pour couvrir le plus grand public acheteur possible.
  • Le secteur du BTP : Le Banairah est un pays ayant né dans la guerre, aussi la nécessité de fortifications et de routes sécurisées se fit vite sentir. La sédentarisation brutale du peuple pour la défense de leur territoire entraîna l'apparition de la filière : usant de prisonniers de guerre pour extraire de la roche, les premiers architectes banairais furent les responsables de tribu décidant habituellement du parcours du groupe selon les saisons et s'occupant des tentes et autres habitations éphémères. Les premières places fortes étaient bien simples : d'épais murets en pierre entourant des casernes de soldats, et parfois des tourelles. À force de dégradations voire de destruction des fortifications, les architectes s'améliorèrent dans leur art, construisant tours, fossés et murailles indentées. Le sol fut également pris à partie en creusant des trous meurtriers cachés dans du sable et du gravier où l'armée ennemie perdait inlassablement des soldats, piégés ou empalés dans le champ de bataille. Fort connaisseurs des tempêtes de sable et du climat environnant, les architectes se servirent de leur savoir pour implanter au mieux les places fortes, qui pouvaient se révéler pour l'ennemi planifiant un assaut, impossibles à retrouver ou encore à atteindre du fait des intempéries. Cette première expérience sédentaire constitua la première occasion de s'approprier les ressources hydriques : d'abord contraints à s'installer près des fleuves et oasis, les anciens nomades créèrent de longs canaux souterrains d'approvisionnement. Les oasis furent également sujets à des extensions vertes pour les besoins de l'agriculture et des fortifications, étant stratégiques pour l'approvisionnement, et donc la maîtrise du territoire. L'explosion du commerce après les Guerres de Reconnaissance développa quant à elle l'art de la fabrication des routes, ponts, bâteaux et ports dont le Banairah hérite l'expertise en addition de ses talents de fortifications, dissimulations de bâtiments, pièges, construction en milieu instable et irrigation en milieu aride.
  • Le secteur de la pharmacologie :La période des Grands Progrès fut l'occasion prise par les scientifiques banairais pour développer leurs connaissances médicales. Forts d'une tradition empirique de préparations pharmaceutiques, ils s'adonnèrent principalement à la caractérisation des propriétés médicinales des plantes cultivées et utilisées dans des infusions, bandages voire pilules, et à l'extraction efficace des principes, voire la synthétisation des molécules connues, plus productive que la culture des herbes elles-mêmes. Ce secteur n'a dès lors cessé de s'expandre, basant son avenir sur l'innovation et la recherche comme beaucoup d'autres secteurs.[*]Le secteur des transports :
  • [*]Le secteur de l'outillage de précision :
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SECTION CULTURE

Éducation et Instruction au Banairah

Celles-ci sont, au Banairah, plurifonctionnelles : elles permettent à la fois la formation de jeunes et plus âgés aptes à servir leurs concitoyens, de garantir leur épanouissement personnel, leur autonomie ainsi que leur sentiment d'appartenance à la nation. Loin de n'être que garantie par les établissements scolaires, une grande partie de l'enseignement et de l'instruction en général repose sur les parents et la communauté villageoise. Culturellement parlant, il est attendu d'un Banairais d'être parfaitement capable de saisir les enjeux de la société, et tout particulièrement dans le cadre des sciences, et de respecter les valeurs communes de force, de service à ses concitoyens, et d'autonomie. Un Banairais doit pouvoir être libre : son sens critique, ses aptitudes de raisonnement, son éducation philosophique, son lien avec la communauté sont tant de moyen d'accéder à la vraie liberté : celle de pouvoir se contrôler et décider du sens de sa vie.
L'éducation pratique

Cette dernière regroupe l'éducation physique, militaire, ménagère ainsi que beaucoup de pratiques tribales gardées en héritage de nos ancètres. Pour être libre et confiant en lui-même, un Banairais doit disposer des outils nécessaires à la vie de tous les jours, d'une bonne santé et d'une certaine polyvalence. L'éducation sportive, si elle peut paraître au premier abord virilliste, soumet aux mêmes exigences hommes et femmes, et il est assez courant de trouver des femmes dans des métiers physiques ou dans l'armée, malgré l'écart de potentiel entre les 2 sexes dans ce domaine. Cela peut s'expliquer historiquement : la défense de l'immense territoire banairais constitue lui-même un défi qui nécessitait l'enrôlement de l'ensemble de la population dans l'effort de guerre et de gestion.

Banairaise apprenant le tir à l'arc sur le tard, Al Terag, Sud-Est du pays.
Parfois, le retard se rattrape sur le tard, comme le témoigne cette jeune Banairaise bénéficiant des cours de ses concitoyens dans la salle de sport d'Al Terag, sud-est du pays.

L'éducation militaire et physique peut être jugée assez complète : tous les Banairais et Banairaises se voient proposés d'apprendre les techniques de chasse, le tir à l'arc, l'escalade, la nage, le combat à mains nus et à l'épée, ainsi qu'à monter un cheval ou un chameau si la communauté en dispose. Ces compétences sont apprises selon les commodités et les traditions locales, mais peuvent également être apprises lors du service militaire, et l'école, publique, permet d'initier les jeunes à différents sports. Le service militaire est obligatoire et se fait à l'âge de 19 ans. Il permet d'enseigner les bases dans le domaine, de mélanger plus facilement les populations et de repérer les individus en difficulté, notamment scolaires. Ainsi, les personnes en échec scolaire bénéficie de cours durant le service, sont évaluées sur leurs capacités et envoyées aux écoles appropriées.

La gastronomie banairaise

Grands appréciateurs des repas conviviaux et des mets fins, les Banairais bénéficient d'une gastronomie très diversifiée influencée à la fois par les ressources alimentaires locales et les recettes importées par les immigrés notamment francophones.

La cuisine banairaise utilise peu de viande en raison de l'exigence des élevages : ceux existant sont des élevages de moutons et de chèvres, moins coûteux en ressources. En revanche, elle fait grand usage des produits de la mer et des fruits. Pour des raisons climatiques, la culture de céréales relativement facile et aidée par une gestion efficace des ressources en eau, et plus récemment, par les usines de déssalement. Une aubaine pour les Banairais, leur permettant de proposer gâteaux, pains et tartes à l'entrée comme au dessert. Découvrons ici quelques mets emblématiques du pays :

Tajine traditionnel banairais

Le tajine est probablement un des plats les plus cuisinés du pays. On recense une cinquantaine de recettes avec divers fruits : dattes, abricots, oranges...Servi comme plat principal pour un repas simple mais efficace, il se retrouve à l'entrée dans de petits pots peints à la pain. Vous aurez toujours la possibilité d'en commander un en supplément au restaurant.

Salade côtière de fruits de mer à l'orange
Tapenade d'olives verte et noire

La salade de fruits de mer se retrouve également en début de repas et comporte très souvent des agrumes sucrées comme l'orange. Légère et rafraîchissante, elle est servie sur les plages des côtes, accompagnée de gallettes de céréales et de tapenade d'olives.

Calamar à la plancha

Le calamar à la plancha est un plat plutôt réservé au nord du pays pour de simples raisons de conservation. Très apprécié, il se mange notamment aux festivités liées aux saisons de pêche.

La paella, autre plat de fruits de mer régulièrement consommé dans le nord-ouest du pays.

La paella fait également partie des plats de fruits de mer régulièrement consommés dans les régions côtières. Les repas familiaux sont souvent l'occassion d'une paella géante dans la cour ou le jardin.

Le lablabi, soupe traditionnelle du Banairah

Le leblabi est une soupe de pois chiches assaisonnée de cumin, de citron, d'huile d'olive et de câpres. Encore une fois, de nombreuses variantes régionales existent.

Le chakchouka

Le chakchouka est un plat très consommé dans le centre et le sud du pays. Il est préparé avec des œufs mollets, des pommes de terre de l'ail, des oignons et des tomates et revenu à l'huile d'olive. Un délice !

La musique banairaise

La musique est importante pour les Banairais et fait partie intégrante de ce qui les lie à leur patrie. La musique traditionnelle banairaise, similairement aux bruits de la nature, reproduit et interprête l'histoire des aînés, leurs découvertes, l'Histoire ou les sciences en général. Le chant y est très courant et sert à transmettre contes et savoirs populaires à qui l'écoute attentivement, constituant encore aujourd'hui un moyen supplémentaire de se cultiver et de s'instruire. Elle fait beaucoup usage d'instruments à percussions et à vent et peut donner lieu à des danses de bal. Un morceau traditionnel est le plus couramment joué par un petit nombre de musiciens pour les musiques les plus anciennes, et par un orchestre pour les plus récentes (qui se développe véritablement à partir du XVIème siècle). Les Banairais étant en larges proportions agnostiques, la musique sacrée est peu riche mais particulièrement appréciée pour sa beauté. Ces dernières années, de nouveaux styles musicaux se sont développés, et ce davantage dans le nord du pays. On peut par exemple citer le Stehem Etanh, sorte d'électro classique progressif aux mutliples sous-genres revisitant la musique traditionnelle dans un univers steampunk arabisant. Ces genres, malgré leur attachment à enrichir la musique de leurs ancêtres, restent plutôt mal vus par le public plus âgé qui considère leurs consonnances comme barbares, informes ou délirantes.


NB : informations culturelles, ethniques et linguistiques : Rapport d'étude pour le compte du CIRASH
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SECTION POLITIQUE

L'organisation de la République Directe.

Comme abordé par la présentation générale de cette encyclopédie, le système de la République Directe repose sur la désignation des dirigeants par la population. Ceci requiert une organisation milimétrée, en particulier dans le processus de sélection et l'agenda politique, organisation qui sera ci-dessous détaillée.
Le processus de sélection des dirigeants banairais.Il faut d'abord connaître pour discuter de ce processus les dirigeants à choisir : le chef d'État, appelé Khasser et les ministres. Il existe également d'autres postes politiques comme représentant de quartier ou coordinateur urbain qui obéissent à un autre mode sélectif. Concentrons nous donc d'abord sur celui du haut exécutif banairais.
[EN RÉDACTION]

La Shanaam, véritable cerveau de la République. Héritée de l'époque de la sédentarisation, la Shanaam était à la base constituée du génie militaire de la nouvellement formée armée du Banairah. Créée à la base pour planifier et suppléer techniquement les manœuvres militaires, elle s'est rapidement chargée de l'ensemble de l'administration de l'armée du fait du manque d'effectifs. Consignant les rapports des victoires et défaites militaires, de leurs erreurs et bonnes tactiques, ce qui était d'abord appelé simplement le Tactique fut renommé 《Shanaam》, à savoir en N'hacda 《ceux qui savent》. L'organisation par l'armée de Banairah formée de l'ensemble des nomades en état de combattre de la Grande Prise de Positions, c'est-à-dire la construction de places fortifiées controllant à la fois le territoire et les ressources, le plus souvent l'eau et les carrières, amena la Shanaam à également s'occuper de l'administration civile. La réussite de cette manœuvre titanesque poussa les Banniérés à se poser la question de la stabilité de leur régime transitoire. Étant donnée la fraternité qu'ils éprouvaient entre eux et l'absence de réelle hiérarchie entre les tribus, on considéra plus sage de mettre la voix de chacun au même niveau afin de prévenir une secession létale au peuple confédéré. Ainsi naquit la première démocratie semi-directe du Banairah. Néanmoins, l'armée restait le seul organe exécutif. Son chef ainsi que ses sous-chefs étaient désignés parmi la population pour leur courage, leurs exploits, leur compétence et leur clairvoyance. Les grades plus bas étaient accordés par les désignés au fil des opérations. Les villes ne pouvaient cependant être toujours gérées par les soldats du fait de la constance des conflits avec les nations voisines qui en ces temps reculés se battaient même pour des terrains peu fertiles. Les côtes étaient les endroits les plus attaquées pour leurs ressources agricoles et l'accès au commerce qu'elles offraient. Ainsi naquirent les Benbhè, ou assemblées locales, gérées par l'ensemble des habitants qui proposaient régulièrement des projets et lois mis à l'examen du reste de la population, du moins pour les plus importants. Pour en revenir à la Shanaam, celle-ci s'occupe depuis toujours de l'organisation des désignations en répertoriant le plus objectivement possible les compétences de chaque personne désignable, la population étant fort dispersée. Il faut attendre la période des Grandes Invasions pour observer un changement significatif de son système. En effet, durant ces guerres, l'état-major avait besoin d'informations sur le déplacement et les plans des envahisseurs et pourvèrent donc la Shanaam d'un service de renseignement. La période des Grands Progrès, quant à elle, vit proclamé la République Directe de Banairah sous la forme qu'elle a encore, du moins approximativement, à nos jours. La proclamation apporte des réformes de profondeur de la politique du pays : ce dernier cesse d'être gouverné par l'armée et initie la fonction de Khasser, ou chef d'état du Banairah, ainsi que les administrations ministérielles qui auparavent, n'étaient que des cabinets gérés plus ou moins par l'ensemble des villes et des régions gouvernées par celles-ci. La Shanaam appuie alors le travail des Ministères par les informations qu'elle récolte, autant sur la population civile, ses biens ou le territoire national, que sur l'étranger. Étant l'administration la plus influente, elle est également la plus contrôlée, autant pour protéger les institutions démocratiques de la volonté impériale de certains, que de l'étranger qui pourrait s'immiscer dans les affaires d'état. En résumé, un terreau fertile pour toutes les histoires et légendes possibles...pas étonnant que la majorité des Banairais la respectent et la redoutent.
Résumé des principales lois, droits et devoirs


  • majorité : 18 ans
  • nationalité : droit de sol et de sang
  • liberté de pensée : garantie
  • liberté d'expression : garantie
  • liberté de rassemblement : garantie
  • droit de grève : soumis à conditions
  • droit de manifestation : soumis à conditions
  • égalité homme/femme : garantie
  • droit d'avortement : soumis à conditions
  • droit d'entreprendre : garanti
  • droit d'héritage : garanti
  • droit de circulation : garanti
  • liberté de culte (hors sectes) : garantie
  • port de signes ou perpétuation en public d'actes distinctifs d'une religion : interdit
  • adhésion à une secte ou groupe dissident : interdite
  • consommation de drogues dures :
  • interdite
  • consommation d'alcools forts : soumis à conditions
  • consommation de tabac dans les lieux publics : interdite
  • polygamie : interdite
  • mariage avec ou entre mineurs : interdit
  • mariage homosexuel :
  • autorisé (sujet à discorde)
  • service militaire : obligatoire
  • réponse positive à un appel de mobilisation générale : obligatoire sauf personnes dispensées (santé physique ou mentale handicapante)
  • participation à la vie politique : fortement conseillé
  • port d'armes : interdit
  • prostitution : interdite
  • Procréation médicale assistée :
  • interdite (mais en discussion)
  • perte de citoyenneté : en vigueur
  • peine de mort : en vigueur
  • bagne et exil : en vigueur
  • esclavage : aboli
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