21/02/2015
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[ENCYCLOPEDIE] Encyclopédie de l'état fédéré d'Arkoha

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Encyclopédie

Encyclopédie et données de l'état fédéré d'Arcoa



SOMMAIRE


I-PRESENTATION DE L'ARKOHA
A-Informations générales.
B-Topographie de l'Arcoa.

II-POLITIQUES & INSTITUTIONS LOCALES
A-Présidence arkohane.
B-Groupement d'Autodéfense Arkohan.
C- Système de santé et de secours à la personne.
D- Système éducatif.
E- Organisation administrative régionale arkohane.

III-HISTOIRE DU PAYS
A- Période précoloniale
B- Période coloniale sous l'Empire hispanique d'Arobelas, partie 1
C- Période d'indépendance

I-PRESENTATION DE L’ARKOHA



A-INFORMATIONS GENERALES



Nom officiel : Etat fédéré d’Arkoha
Nom courant : L’Arkoha

L’Arkoha est l’un des trois états membres fondateurs de la Fédération d’Arkencheen, initiée lors de la signature de la charte le 9 octobre 1833. Composé de 25 millions d’habitants (données datées de 2002), l’Arkoha est le premier foyer de peuplement de la Fédération. Parmi cette population, une grande majorité d’entre elle reste issue des communautés natives.

L’Arkoha est effectivement un territoire dont les traces de civilisations les plus anciennes seraient datées à la première moitié du XIIIe siècle. Certains arts et us propres aux communautés natives demeurent présentes dans la société contemporaine.

Découvertes en 1427 après J-C par les empires hispanophones du sud-continent, conquises en 1519 par ces mêmes explorateurs, les îles de l’Arkoha ont été le théâtre d’un siècle de guerre entre les empires anglophones du nord et ceux hispanophones du sud. Cette succession d’affrontements a entraîné différentes périodes de transition culturelle, à mesure que l’un ou l’autre des belligérants se positionnait favorablement au sein du conflit.

Etat fédéré d’Arkoha Cartographie état Geokratos


Langue(s) officielle(s) : Espagnol
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Anglais puis les langues chibchanes

Drapeau de l’état fédéré d’Arkoha


Drapeau :

Le drapeau arkohan est représenté de 3 bandes horizontales unifiées par un triangle jaune et rouge foncé présentant les valeurs et la devise nationale “Dios, Patria, Libertad”.
Le bleu renvoie donc à la puissance céleste et aux autorités religieuses de l’Eglise Catholique, aujourd’hui en recul devant le protestantisme.
Le vert symbolise la terre arkohane et la lutte des arkohans pour la libérer des précédents empires coloniaux anglophones et hispaniques.
Le blanc traduit la concorde et l’harmonie qui doit régner entre Dieu et les hommes, puis entre les différents bassins culturels du pays.
Le triangle jaune représente la richesse du pays, tant sur un plan monétaire que culturel et historique.
L’écu incarne lui la protection et la bénédiction de Dieu, sous la devise Mère de l'indépendantisme : “Dieu, Patrie et Liberté”. Les deux branchages juxtaposés inspirent le renouveau d’un pays marqué par son Histoire sous les occupations.

Le rouge foncé se rapporte au sang à verser pour la défense de ces idéaux.

Devise nationale: ”Dios, Patria, Libertad”.
Hymne national: "Occidentales, la Patria o la Tumba", “Occidentaux, la Patrie ou la tombe” écrit par Josué Tamayo.


L'hymne arkohan relate le refus de la colonisation imposée par les empires anglophones et hispanophones. Identifiées sous la même dénomination qu’est “Occidentaux”, les anciennes puissances coloniales hispanophones et anglophones sont renvoyées dos à dos afin de réaffirmer le désir de liberté sollicité par les arkohans.

Monnaie : Peseta arkohane [Par]

Capitale : Pomosejo

Population nationale totale : 25 millions d'habitants (données de 2002)
Gentilé : arkohan/arkohane

I-PRESENTATION DE L'ARKOHA



B-TOPOGRAPHIE DE L'ARKOHA



Prises de vues des principales topographies de l'archipel d'Arkencheen.
Prises de vues des principales topographies de l'archipel arkohane.

Le territoire fédéré d’Arkoha est le plus grand et vaste des territoires de la Fédération grâce à une superficie de 393 268 km². Composé de 4 îles parmi lesquelles se trouvent les îles Mariposas, Malmana et Guaranquiza, il constitue un archipel surnommé au sein de la Fédération “L’archipiélago que hace sombra” (littéralement l’Archipel qui fait de l’ombre).

Une appellation qui s’est nourrie sur la topographie du territoire, abritant les plus hauts sommets de la Fédération même s’ils se limitent finalement à une altitude de 1000 mètres. Sur fond de rivalité interculturelles avec ses voisins de l'Arkencheen, ce surnom vient aussi se justifier par le certain rayonnement pratiqué par l'Arkoha. L'Arkoha est le territoire le plus peuplé, le plus vaste, le plus industrialisé... cette appellation vient contribuer à identifier l'Arkoha comme la nation du "plus".

Majoritairement, le paysage arkohan reste une île renfermant de longues successions de plaines fertiles, naturellement segmentées par quelques (petits) massifs. L’un d’entre eux donnera même son nom à une île par sa forme atypique (ndlr: l’île des mariposas/papillons).

Les autres îles arkohanes ne manquent cependant pas de caractère, comme il en est question sur l’île de Malmana où les mogotes surgissantes ça et là dans les plaines agricoles, viennent entretenir un paysage atypique au milieu des cultures de cacao, de café ou encore de hévéa.

En marge de ces reliefs, l’archipel arkohan offre des panoramas uniques de cascades, grottes, lacs, plages et forêts, parfois uniquement accessibles via les sentiers et les ruisseaux. Certains de ces espaces sont visés par les autorités arkohanes, afin d’y conduire une politique environnementale protectrice des espèces, parfois uniques au monde, qui y vivent. La faune n’est effectivement pas en reste sur le territoire avec la présence approximativement quantifiée de 300 espèces d’oiseaux, en sus des migrateurs.

carte de l'archipel arkohane
Topographie des îles de l'archipel arkohane et localisation de sa capitale - clic gauche pour agrandir

Par son positionnement central au sein de la Fédération, l'Arkoha accueille la capitale Fédérale à Aserjuco et les principales bases militaires de la Fédération d'Arkencheen à laquelle elle appartient depuis 1833.

II-POLITIQUES & INSTITUTIONS LOCALES



A-PRESIDENCE ARKOHANE



Logo présidence Etat fédéré d'Arkoha
Logo institutionnel de la Présidence Arkohane.

L’Arkoha est une République Constitutionnelle apparue le 24 février 1811 après la signature de l’Indépendance par le maire de Pomosejo, futur primo-président du pays, et le Roi Eustacio II de l’empire hispanique d’Arobelas, ex-puissance coloniale du territoire insulaire.

Depuis cette date, les présidents se succèdent sur des périodes 8 ans et sur la base d’un suffrage national en deux tours.

MANDATURE PRÉSIDENTIELLE ARKOHANE 2000 - 2008



  • Président(e) de la République: Zachariah Monceda (MIU - Movimiento Igualitario Unido)
  • Premier Ministre: Tobías Rubio (MIU - Movimiento Igualitario Unido)
  • Ministre des Affaires étrangères: Alana Tejedor (MIU - Movimiento Igualitario Unido)
  • Ministre de l'Éducation et de la santé publique: Paloma Illescas (MIU - Movimiento Igualitario Unido)
  • Ministre de l'Intérieur, de la Justice, et de la Défense: Damián Varela (MIU - Movimiento Igualitario Unido)
  • Ministre des Finances et de l’Economie: Felipe Andino (MIU - Movimiento Igualitario Unido)
  • Ministre de l'Énergie, des Communications et des Infrastructures: Fabiana Fontirroig (MIU - Movimiento Igualitario Unido)
  • Ministre du Travail et de l’agriculture: Josefa Saavedra (MIU - Movimiento Igualitario Unido)

II-POLITIQUES & INSTITUTIONS LOCALES



B- LE GROUPEMENT D'AUTODEFENSE ARKOHAN



Logo Groupe d'Autodéfense Arkohan
Logo institutionnel du Groupe d'Autodéfense de l'Arkoha.

Le Groupement des Forces d’Autodéfense Arkohane (GFAA) est le nom donné à l’ensemble de l‘institution militaire arkohane. Celui est composé de quatre brigades, soit un peu plus de 30 000 hommes affectés à un quartier général, 24 bataillons comprenant des unités d’infanterie mais également des compagnies mécanisées et de soutien ainsi que de petites unités navales et aériennes.

Il est placé sous le commandement d’un état-major, du ministre de la Défense, puis du Président de la République. Effectivement, contrairement à d’autres groupes d’autodéfense qui sont constitués de milices et autres groupes d’arme, l’Arkoha a identifié une chaîne de commandement pour formaliser l’autorité militaire et tendre davantage vers une micro armée qu’un assemblage de chefs de guerre hétéroclytes. Cette chaîne de commandement unique lui permet de dispenser un programme de préparation et des équipements militaires uniformes sur tout le contingent.

Tout comme les autres états fédérés, l’Arkoha a fait le choix d’entretenir une force d’autodéfense depuis la signature de son indépendance, cette volonté a reposé sur la nécessité d’interdire toutes forces d’invasion.

Par ailleurs, l’Arkoha dispose d’une bonne industrie militaire nationale compétence dans l’aéronautique, la construction navale ou encore la conception de véhicules tactiques. Cette industrie est essentiellement représentée par Strema et Arma ProteK. La présence d’une capacité industrielle militaire est une spécificité du territoire arkohan partagée avec la Heenylth. Outre la production, celle-ci lui permet d’innover plusieurs équipements militaires en dotation sur le groupe d’autodéfense et d’être le premier fournisseur de la Federal Army of Arkencheen.

Soldats de la force d'autodéfense arkohane
Soldats de la Force d'Autodéfense Arkohane.

Bien qu’elle reste marginale eu égard à la population totale de l’Arkoha (effectifs sous les drapeaux : 0,12% de la population arkohane) la force d’autodéfense arkohane reste l’une des plus fortes et plus important encore, l’une des plus polyvalentes armées autonomes constituées au sein des états fédérés.

En marge des forces terrestres, le Groupement d'Autodéfense Arkohan entretient effectivement une garde des côtes, bien que la Marine de guerre ait été entièrement et définitivement affectée à la Fédération, ainsi qu'une base aérienne (les autres étant affectées à la Fédération) où 4 escadrilles d'avions multi-rôles veillent à la sûreté de l'espace aérien arkohan.

Commandant-en-chef du Groupement: Général Arquímedes Cavazos

II-POLITIQUES & INSTITUTIONS LOCALES



C- SYSTEME DE SANTE ET DE SECOURS A LA PERSONNE ARKOHAN



Hôpitaux arkohans
Les hôpitaux publics sont encore très largement majoritaires sur le marché de la santé arkohan.

Les structures médicales par secteur



En Arkoha, les services de santé sont rattachés au domaine public, permettant un plafonnement des tarifs exercés par les cliniques privées et médecins spécialistes indépendants. Les structures de santé sont d’ailleurs à 75% contrôlées par l’état ou bénéficient majoritairement de subventions publiques.

Cependant, le secteur privé n’est pas en reste puisqu’il offre des conditions de rémunération avantageuses aux différents praticiens de l’ordre, permettant de défendre son jeu par la renommée, face aux établissements du public. Environ 15% des établissements de santé relèvent du secteur privé et trouvent leurs financements au sein des places boursières, identiquement à n’importe quelle entreprise.

En marge de ces deux secteurs, il existe plusieurs structures médicales et autres dispensaires tenus par des associations, pour la plupart catholiques. On peut considérer qu’elles constituent 10% des structures de santé répertoriées sur le territoire national. Les dispensaires et structures médicales associatives ont interdiction de percevoir de l’argent en contrepartie de soins. Ceci dit, il leur est possible de refuser les patients de leurs choix.

La prise en charge des soins



Le système de santé arkohan entretient une couverture sociale impliquée dans la prise en charge partielle des frais médicaux et des prestations de services, notamment les soins ou les frais d’hospitalisation. Cette couverture est limitée à 50% des frais engagés et le reste à charge ne pourra être évité au patient, que s’il a souscrit un contrat auprès d’un organisme de couverture santé privé. Pour information, la mutuelle d’entreprise n’est pas obligatoire en Arkoha.

Pour ce qui est des invalidités, définitives ou temporaires, il n’y a aucune prise en charge sur le budget national de la santé. Toutes les pertes de revenus professionnels associées à une situation incapacitante doivent faire l’objet d’une souscription d’assurance auprès d’agences du secteur privé. Une exception est faite pour les accidents du travail qui font l’objet d’une prise en charge avec maintien de salaire et ce, durant 180 jours. A partir du 181e jours d’arrêt, l’indemnisation se poursuit sur des fonds de prévoyance appartenant à des organismes privés.

Organe de contrôle



Les pratiques médicales sont réglementées en Arkoha et les professionnels de la médecine qui souhaitent pouvoir exercer doivent justifier d’une inscription auprès d’un ordre des médecins. L’ordre des médecins arkohans autorise et contrôle l’activité de ses adhérents, en lieu et place des autorités gouvernementales. Si l’un des adhérents entretient des pratiques médicales non homologuées par l’ordre, il peut faire l’objet d’une radiation interdisant son exercice, puis l’objet de poursuites pénales lors desquelles l’ordre est systématiquement partie civile.

Organigramme du système de santé arkohan



Schéma du système de santé arkohan
Schéma institutionnel du système de santé arkohan - clic gauche pour agrandir

    1 - Les contribuables financent le service de santé par l’impôt.
    2 - Les patients paient d’une façon partielle les prestations de soin et de santé dont ils bénéficient auprès d’un hôpital public (couverture sociale à 50%).
    3 - Les patients paient les prestations de soin et de santé avec un reste à charge à 100%.
    4 - Les patients ne paient pas les prestations de soin dispensées au sein des associations. Toute facturation émise par l‘association serait de facto illégale. Les seuls actes médicaux autorisés au sein de ces structures sont des soins de santé primaires, des exécutions de tests et diagnostics homologués par l’ordre.
    5 - Les contribuables ne peuvent financer ces structures que par le biais de donations avec un crédit d’impôt à 50%.
    6 - Outre l’argent des contribuables collecté par l’impôt, l’état Arkohan peut librement subventionner un établissement public. Les établissements publics, présentement les hôpitaux, ne sont pas imposables.
    7 - Contrairement aux établissements publics, les hôpitaux privés sont assujettis à l’impôt.
    8 - Les associations et dispensaires religieux sont exemptés d’impôts sauf dans le cas où les donations perçues sur l’année civile précédente, dépassent un certain montant.

II-POLITIQUES & INSTITUTIONS LOCALES



D- SYSTÈME ÉDUCATIF ARKOHAN



Enseignement arkohan
Le système éducatif arkohan est l’un des meilleurs dispositifs d’enseignement reconnus au sein de la Fédération d’Arkencheen, sans toutefois s’interdire d’être perfectible.

Les structures éducatives par secteur et cycles d’enseignement.



En Arkoha, l’état s’est particulièrement investi dans la création de structures publiques, faisant de l’éducation nationale le premier objet de la dépense publique avec 14 milliards d’arkams consacrés chaque année. Un résultat qui surpasse les efforts financiers autour de la recherche (12 milliards d’arkams) et se démarque très nettement des dépenses suivantes comme la défense ou la sécurité intérieur (2,5 milliards d’arkams).

Il faut dire qu’une partie non négligeable des populations urbaines entretient des études supérieures. Pour la chiffrer, nous pouvons avancer que depuis 1995, environ 42 % des jeunes arkohans quittant l’enseignement secondaire font le choix d’une poursuite d’étude vers un niveau d’enseignement supérieur. En milieu rural, cette dynamique y est un peu moins marquée, avec seulement 26%. Cela s’explique notamment par le fait que l’essentiel de l’agriculture arkohane n’a pas connu son industrialisation.

Les exploitations agricoles provinciales demandent encore une main d’oeuvre conséquente selon la saisonnalité. Les agriculteurs ont donc le réflexe de se tourner vers leur cercle familial pour solliciter des bras supplémentaires. L’éloignement des principales universités et la pression financière autour de l’exploitation agricole ou artisanale familiale étant importante, nombre de ces jeunes finissent par renoncer à la poursuite d’études. La présence encore notable de l’artisanat parmi les principales activités professionnelles provinciales, incitent fortement les jeunes de ces secteurs à privilégier des enseignements manuels. Qui plus est, l’école étant obligatoire jusqu’au moins 17 ans et sous réserve de valider la mi-parcours du cycle de l’enseignement secondaire (4 ans de collège), le décrochage intervient de facto à la fin de cette obligation et avant l’entrée au sein d’un enseignement supérieur.

Toutefois, si l’école est obligatoire c’est aussi parce qu’elle est gratuite jusqu’en fin de cycle de l'enseignement secondaire. L’école publique représente 64,2% des structures de l’enseignement, tous les cycles confondus.

Répartition des structures éducatives par secteur
Répartition des structures éducatives arkohanes par secteur

Néanmoins, les établissements d’enseignement publics ne sont pas toujours majoritaires. Ils occupent une large proportion des établissements du primaire et du secondaire car c’est là que l’école est obligatoire. Mais les établissements privés viennent les surclasser sur les enseignements supérieurs, car en dehors des universités, plusieurs organisations patronales et autres acteurs privés ont les moyens financiers ou encore humains, pour développer des petites et moyennes structures dédiées à l’enseignement de diplômes de l’enseignement supérieur, dont les cursus ingénieurs.

Organe de contrôle



Que les établissements soient publics ou privés, le ministère de l'éducation nationale a institué en 1905 l'académie arkohane pour veiller:
- à la bonne application des programmes au sein des établissements publics,
- au respect des valeurs et de l'identité nationale arkohanes au sein des établissements privés,
- à l'agrément des professeurs rattachés aux établissements publics.

Le financement de l’enseignement et sa contribution à l’économie nationale.



Schéma du système éducatif arkohan
Schéma du système éducatif arkohan

    1 - Le contribuable participe à la dispense d’un enseignement gratuit par l’impôt.
    2 - Les élèves ont gratuitement accès aux établissements du public relevant des cycles d’enseignement du primaire et du secondaire, hors recours aux dispositifs particuliers de type cantines scolaires et internats. Cependant, la poursuite d’étude vers des structures telles que les universités et les instituts technologiques publics, entraîne des engagements financiers de la part de l’étudiant, dès son inscription et quelque soit son niveau de sollicitation des prestations.
    3 - Les élèves paient l’accès à l’enseignement primaire, secondaire et supérieur.
    4 - L’état arkohan finance les établissements publics, assume la charge financière de ses effectifs et structures. Même si quelques recettes subsistent au sein des établissements (internats ou cantines, voire même frais de scolarité pour les enseignements supérieurs du public) ils sont insuffisants pour permettre l’autonomie financière de ces structures.
    5 - Les établissements privés sont redevables de l’impôt auprès des pouvoirs publics arkohans.
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II-POLITIQUES & INSTITUTIONS LOCALES



E- ORGANISATION ADMINISTRATIVE RÉGIONALE ARKOHANE



carte des régions administratives arkohanes
Le territoire arkohan a été découpé en onze régions pour permettre son administration (clic gauche pour agrandir).


1. La Pantina.



La Pantina est le nom donné à la partie ouest de l’île de Mariposas, une des quatre grandes îles arkohanes partagée entre deux régions. Son emplacement géographique et son exposition à certains courants marins en font une région au climat tropical voire tempéré selon les saisonnalités. La région est surplombée par le Mont Batalca, hissé à 1 327 mètres d’altitude. Outre cette (moyenne) montagne, les spécificités topographiques de la région tournent autour de ses altiplanos, qui en font l’une des régions les plus cultivables du pays aux côtés du Gualao.

Peuplée d’environ 0,6 million d’habitants, la Pantina demeure une région rurale avec peu de centres urbains, privilégiant le développement de larges exploitations agricoles pour partie d’entre elles administrée par les haciendas ou des coopératives agricoles.

Les principales agglomérations de la Pantina sont Napus (chef-lieu de région), Isila, Monjata et Cañaras. Très peu peuplée et bénéficiant de surfaces territoriales conséquentes restées à l’état sauvage, la région entretient une faune riche, diversifiée de par sa proximité avec les territoires tempérés aleuciens et ceux paltoterrans de nature tropicaux. Les ornithologues du monde entier comptent parmi les explorateurs toujours présents sur l'année.

Pantina
Région de Pantina (clic gauche pour agrandir).


2. Le Gualao.



Le Gualao est une région sœur de la Pantina à bien des égards. Notamment d’un point de vue géographique puisqu’elle est avec cette dernière, la deuxième et dernière région de l’île de Mariposas. Le Gualao n’est donc relié par voie terrestre qu’auprès d’une seule autre région, la Pantina.

Cette proximité les amène à partager un climat similaire, oscillant entre le climat tempéré et tropical en fonction des saisonnalités de plusieurs courants marins. Identiquement à la Pantina, le Gualao a également une montagne qui le surplombe, celle-ci se nomme le Coaluta et culmine à 1346 mètres d’altitude. C’est l’association des reliefs de la Pantina et du Gualao qui ont donné le nom de l’île des Mariposas (litt. l’ïle des papillons).

Mais la similitude à la Pantina s’arrête ici puisque le Gualao constitue un foyer de peuplement nettement supérieur à la province du nord de l’île. Animée par près de 4,2 millions d’arkohans, la région du Gualao profite de ses importants terrains constructibles pour abriter de nombreux centres urbains. Les agglomérations les plus connues du Gualao sont Atimalco (chef-lieu de région), Lagundi, Buezonte ou encore Corjucana. Les littoraux faisant face à l’île principale de Malmana, où se trouve la capitale fédérale et arkohane, des zones d’activité industrielles conséquentes s’y trouvent.

Gualao
Région du Gualao (clic gauche pour agrandir).


3. Les Suemas.



Les Suemas sont une région insulaire et relativement éloignée des administrations centrales présentes sur l’île de Malmana. Elle est peu habitée par des résidents permanents puisque son accès direct à la mer des Campos Azules en fait une cible privilégiée des infrastructures touristiques et donc, une destination privilégiée des vacanciers, qu’ils soient en provenance de l’Arkoha, de la Fédération ou même en dehors.

A l’exception du secteur touristique, tous les autres pans de l’activité économique s’affichent donc sous une taille réduite à l’instar de petits ports de pêcheurs et des boutiques artisanales implantées au sein des petites et moyennes agglomérations clairsemées du nord au sud de l’île de Suema.

De janvier à décembre, il y règne une température quasi constante entre 20 et 26°C. C’est l’un des privilèges dont bénéficie la région des Suemas en échappant à une exposition aux courants et vents marins. Et c’est une exception qui profite à l’activité touristique arkohane, en offrant en ce lieu un climat agréable, qu’importe qu’ils viennent en haute ou basse saison.
Les flux touristiques mis de côté, on peut recenser au titre des résidents permanents, un peu moins de 1,3 million d’habitants sur l’île.

Le littoral intérieur (oriental!) souffre de davantage d’installations touristiques en comparaison du littoral occidental. Les locaux évitant les installations trop proches de la mer, la côte occidentale jouit encore d’une beauté naturelle remarquable. Avec peu de reliefs, les Suemas entretiennent près d’une vingtaine de petites et grandes plages à l’Est de l’île là où le littoral occidental, restait naturel, abrite des récifs moins hospitaliers et plus sauvages. Les rares centres urbains notables de la région des Suemas sont Cabgana (le chef-lieu de région), Toboas et Tacarican.

Suemas
Région des Suemas (clic gauche pour agrandir).


4. Le Bapó.



Le Bapó est une région à l'extrémité nord de l’île de Malmana. Son emplacement géographique n’est pas sans conséquence sur son urbanisation puisqu’il concentre pas mal de zones d’activité portutaires destinées à maintenir les quantités d’importations et d’exportations nécessaires aux besoins des industriels et des ménages arkohans.

Son orientation vers l’import et l’export de marchandises fait de cette région l’un des territoires les plus aménagés du pays, en termes d’infrastructures routières et ferrées. Bénéficiant lui aussi d’un climat tropical et tempéré compte de sa proximité avec le continent, le Bapó est une province relativement prisée des arkohans actifs, qui apprécient sa large offre de travails et emplois, particulièrement sur les secteurs de la logistique, du conditionnement et du bâtiment.

La proximité de régions très agricoles telles que la Lusna, le rende presque incontournable au reste de l’île de Malmana, dépendant d’un accès portuaire d’ampleur pour faciliter les exportations vers le continent Aleucien.

La densité de population au km² est directement liée à l’installation de ces plateformes portuaires. Au total, ce sont pas moins de 0,9 million de personnes qui vivent dans ce cadre. La population est assez inégalement répartie sur le territoire quelques grandes villes captent l’essentiel des habitants. Les grandes villes le plus renommées pour cette région sont Guanatagua (chef-lieu de région), Malmacoubo et Barquiboso.

Bapó
Région du Bapó (clic gauche pour agrandir).


5. La Lusna.

La Lusna est une province agricole du Nord de l’île de Malmana. Ses productions agricoles, considérant sa topographie, sont essentiellement tournées vers les cultures caféières et cacaoyères, qui profitent d'un positionnement entre les plages et les montagnes, d’un climat chaud et humide. D’abord cantonnée à des exploitations fermières familiales, la production de café et cacao arkohan a déployé ses ailes avec la mondialisation croissante de la Fédération. Même si les exploitations industrielles y sont encore relativement peu nombreuses, elles marquent une progression constante aux côtés des coopératives agricoles.

Le développement de cette région poursuit encore sa route, parallèlement à la hausse des consommations en chocolat et en café, motivées par la mondialisation croissante de nouveaux acteurs internationaux. Des perspectives réjouissantes qui tendent vers l’accroissement de la population dans cette région, aidée par les infrastructures routières et portuaires du Bapó, territorie limitrophe équipé pour entretenir des flux de marchandises à l’exportation.

Il y a actuellement 1,2 million d’habitants dans la Lusna, dont les projets d’installation et de maintien dans la région sont conditionnés aux marchés du café et du cacao. Les principales villes de la Lusna sont Caïva (le chef-lieu de région), Tatuqua et Cannaco.

Lusna
Région de la Lusna (clic gauche pour agrandir).


6. Le Talcadal.

Le Talcadal est avec la Sobraraz et la Pazoca, l’un des premiers foyers de peuplement de l’île de Malmana sous l’ère coloniale. Elle compte donc beaucoup de centres urbains décomposés en moyennes et grandes agglomérations. Mais cette occupation du territoire présente quelques contrastes de taille, surtout à l’approche du Mont Roasanca, qui abrite davantage des collectivités marginalisées et écartées de la mondialisation. Des superstitions et légendes y sont d’ailleurs très présentes, à l’instar de celles entourant la cascade de la Dama Blanca.

Des cascades et des chutes d’eau très présentes dans cette partie de l’île, assujettie aux reliefs et aux sources d’eau de montagnes.

En effet, le terrain accidenté qui domine la région limite l’installation de grandes structures industrielles produisant à l’international. Les collectivités présentes au sein de la région y sont donc plus pauvres que sur le reste de l’île de Malmana, les routes moins nombreuses et moins bien entretenues que dans le reste du pays. Tout cela impacte l’attractivité de ce territoire, son potentiel économique et c’est là que le cercle vicieux s’installe, entretenant la médiocrité locale.

Pour essayer de maintenir la tête hors de l’eau, les administrations régionales essaient de tabler sur certains types de touristes adeptes de la culture arkohane, très marquée au sein des villages de montagne où l'Histoire s’échange de manière orale, d’un individu à un autre. La province du Talcadal affiche près de 3,4 millions d’habitants sur son territoire. Un chiffre élevé mais qui ne traduit pas d’empreintes visibles de l’Homme sur son environnement, encore soumis à la dureté et aux obstacles d’une nature sauvage. Une nature sauvage qui ne laisse que très peu d’accès directs à la mer des Campos Azules.

Les agglomérations majeures du territoire étant parvenues à composer avec un environnement hostile sont Dolonito (le chef-lieu de région), Chimaltancillo et Guayzalco.

Talcadal
Région du Talcadal (clic gauche pour agrandir).


7. La Sobraraz.

La région de la Sobraraz est le cœur historique de l’Arkoha avec sur son territoire la capitale Arkohane, Pomosejo. Bastion de l’administration coloniale hispanique durant les XVIe et XVIIe siècles, le territoire occupait un emplacement stratégique au cœur de ce qui fut l’Empire colonial d’Arobelas. Densément peuplée, la province de la Sobraraz bénéficie d’une topographie idéale, mêlée à un cadre balnéaire qui se positionne à mi-chemin entre les grandes métropoles d’Aleucie et celles de Paltoterra. C’est un centre économique majeur pour l'île de Malmana et qui capte la majeure partie des flux financiers et des investissements en faveur de la recherche et du développement.

Dynamique et attractive, la région de la Sobraraz poursuit chaque année de nombreux aménagements et projets d’urbanisme, lui permettant de demeurer la région la plus peuplée d’Arkoha avec 5,8 millions d’habitants dont près d’1,2 millions vit déjà au sein de Pomosejo, la capitale arkohane. Si l’on fait abstraction de la capitale arkohane de Pomosejo, d’autres villes constituent des foyers de peuplement d’importance à travers toute la région, des villes telles que Tagana, Barranejo, ou bien encore Aconecer.

Sobraraz
Région de la Sobraraz (clic gauche pour agrandir).


8. La Pazoca.

La province de la Pazoca est avec celle de la Sobraraz, l’une des plus riches de l’Arkoha. Et pour cause, là où la seconde abrite la capitale Arkohane, la Pazoca entretient sur son territoire la capitale de la Fédération d’Arkencheen, Aserjuco. Avec la capitale fédérale, c’est en définitive tous les puissants et les décisionnaires qui gravitent au sein de cette région. La Pazoca devient de ce fait, un centre financier et un centre de décision, d’où partent les principales orientations choisies pour la Fédération.

Bénéficiaire de subventions fédérales, notamment pour l’administration et le développement d’Aserjuco, la Pazoca entretient des infrastructures routières et immobilières modernes, qui peuvent contraster avec d’autres régions plus pauvres comme le Talcadal. Jouissant d’un accès direct à la mer des Campos Azules, la Pazoca peut nourrir ses industries en toute autonomie, grâce à des exportations directement émises à un niveau fédéral et même international.

Avec 3,6 millions d’habitants, la Pazoca est la 3e région la plus peuplée d’Arkoha, derrière la Sobraraz (5,8 millions) et le Gualao (4,2 millions d’habitants). Mais rapporté au niveau de revenus annuels moyens par habitants, elle reste la province la plus riche et la plus motrice de l’économie arkohane.

Indépendamment d’Aserjuco (le chef-lieu régional), plusieurs autres grandes agglomérations maintiennent à son plus haut niveau le territoire. Nous comptons parmi celles-ci Pasamango, Luma mais aussi Tamapaera et Estedega.

Pazoca
Région de la Pazoca (clic gauche pour agrandir).


9. Le Nalcahuano.

La région du Nalcahuano vient conclure l'île de Malmana à son extrémité sud. Majoritairement dominées par des basses plaines et quelques reliefs de faibles intensités, elle constitue une zone agricole secondaire non négligeable à l’autosuffisance alimentaire des arkohans.

Faisant front à l’ïle de Guaranquiza plus au sud, elle a su motiver l’implantation de plusieurs ports de commerce d’une taille respectable, pour gérer les exportations vers le continent de Paltoterra, et se faire un point étape des flux commerciaux maritimes qui souhaitent traverser le globe d’Ouest en Est en passant par l’espace territorial maritime de la Fédération d’Arkencheen. Essuyant un climat tropical humide, à l’image des ⅔ de l’île de Malmana, la région est assujettie à une canopée très marquée. Une situation environnementale qui l’oblige à entretenir des réseaux de déplacement atypiques tels que le téléphérique.

0,7 million de personnes y habitent et si l’on prend en considération les limites des aménagements urbains dans cette province, les rares concentrations de quartiers résidentiels se trouvent à Ahuacoro (le chef-lieu régional) et Patalipe.

Nalcahuano
Région du Nalcahuano (clic gauche pour agrandir).


10. La Cantaroya.

Située sur l’île de Guaranquiza, la province de Cantaroya est localisée au Sud-Ouest du territoire arkohan. Sur cet emplacement, la région de Cantaroya est en mesure de prévenir les menaces maritimes qui viendraient converger vers le Sud de l’île de Malmana. C’est pourquoi le territoire comprend plusieurs secteurs militarisés.

D’un climat tempéré et sec, la Cantaroya, n’est pas autosuffisante avec ses productions céréalières. Dès lors il existe en marge des installations gouvernementales, des zones portuaires de taille modeste et destinées à donner le change avec les ports de l’île de Malmana. La région est effectivement assez dépendante des importations alimentaires qui y sont faites.
Par chance, l’île de Guaranquiza est peu peuplée et les besoins alimentaires précédemment évoqués se réfèrent à une population de 2,5 millions d’habitants occupant la Carantoya.

Les institutions nationales arkohanes ont très largement profité de la relative inoccupation du territoire, en installant plusieurs infrastructures parmi les plus indésirables au milieu des quartiers résidentiels. A titre d’exemple, les lieux de stockage et d’incinérateurs à déchets mais aussi les pénitenciers, sont plus présents sur le territoire de la Cantaroya que dans le reste du pays.

Malgré ces infrastructures de mauvais voisinage, quelques foyers urbains sont parvenus à se former. On peut assimiler à ces derniers les villes de Zararenas (le chef-lieu régional) et Cariahoyo.

Cantaroya
Région de la Cantaroya (clic gauche pour agrandir).


11. Le Pirembó.

Le Pirembó est la seconde province appartenant à l’île de Guaranquiza. Exposé au même climat chaud et sec que la Carantoya, ce territoire cumule les tares et les avantages de sa région sœur plus au nord. Très peu boisée, la région dispose néanmoins de quelques atouts touristiques mis à profit par les autorités locales. A l’image du désert Magenta, certaines spécificités locales nourrissent la curiosité des touristes et des scientifiques.

La faible densité de population amène d’ailleurs plusieurs instituts de recherche à s’implanter dans ce territoire étranger à la dénaturation et permettant d'entretenir une certaine confidentialité des recherches. Des entités qui appartiennent parfois à la Fédération elle-même puisque celle-ci n’a pas de territoire propre et est donc amenée à investir différents espaces pour l’installation de structures. Une installation qui se fait moyennant une contrepartie financière versée à l'administration centrale et/ou aux élus locaux. Si l’on tient compte des autochtones natifs de l’île et des fonctionnaires, des chercheurs accompagnés de leurs familles y travaillant à plein temps, on peut estimer le nombre de résidents permanents à 0,8 million de personnes.

Identiquement à la Carantoya, quelques concentrations urbaines peuvent être mentionnées sur cette région, à l’image de Parapondo (le chef-lieu régional) et Tacarapiz.

Pirembó
Région du Pirembó (clic gauche pour agrandir).


Le saviez-vous?

Les régions du Nord de l’Arkoha ont des noms relativement courts. Ceci s’explique par des faits historiques issus des guerres coloniales entre l’Empire d’Arobelas et le Royaume de Skibedon. En effet, puissance colonisatrice d’une bonne partie de l’actuel Arkoha, le Royaume de Skibedon a vivement recommandé aux gouverneurs locaux de quelque peu modifier le nom de leurs régions pour les rendre plus assimilables aux citoyens du Royaume. C’est pourquoi, dans une volonté de conserver de faciliter la prononciation des régions du Royaume sans froisser les populations natives qui auraient mal perçu une anglicisation des noms de découpes administratives, il a été préféré un raccourcissement des appellations géographiques hispaniques, plutôt que leur conversion sous des dénominations anglophones.

III-HISTOIRE DU PAYS



A- PÉRIODE PRÉCOLONIALE (ANTIQUITÉ)



Figurants pour la reconstitution historique, représentant chacune des factions natives majeures sous l'antiquité.
A force de recherches, les scientifiques sont parvenus à se faire une certaine représentation des différentes civilisations natives ayant occupé le territoire arkohan sous l'Antiquité.


Il est entendu que l’Arkoha n’a pas toujours été un espace territorial exclusivement défini sous cette appellation et que son histoire ne repose également pas uniquement sur la colonisation de ses régions insulaires par un Empire hispanique de l’âge médiéval. Dès lors, faisant l’impasse sur la période coloniale sans toutefois remonter jusqu’à la Préhistoire, nous allons dédier ce développement au territoire arkohan sous l’antiquité, à sa période précoloniale.

Les historiens s’accordent donc à faire débuter l’Histoire de l’Arkoha à cette période, lorsque les peuples ayant fondé l’identité culturelle arkohane se sont développés et organisés en de vastes communautés de plusieurs milliers de personnes. Ce choix résulte bien entendu de fouilles archéologiques mettant en évidence l’existence d’importantes communautés, voire de civilisation dont l’essentiel peut être situé entre l’an -800 av JC et l’an 300 ap JC. Les experts, archéologues et anthropologues qui ont oeuvré sur la découverte de ces traces de civilisation ont croisé l’ancienneté de ces traces récoltées sur plus de 1 000 ans, et se sont arrêtés sur la date de - 500 av JC, une période où l’ensemble des peuples anciens a vraisemblablement coexisté. Pour synthétiser leurs recherches, la cartographie ci-dessous vient peindre la situation politique des communautés arkohanes aux alentours de l’an -500 av JC.

1. LE CONETLARMOC.



Au nord, se trouve le Conetlarmoc, en référence à une divinité ancienne et qui s’appelait Armoc, selon les traductions des écrits datés de plusieurs centaines d’années découverts dans la même région. Conetl signifiant les serviteurs en Nahuatl, l'appellation du Conetlarmoc (litt. “serviteurs d’Armoc”) est la meilleure possible pour désigner l’espace territorial des peuples se situant au nord de l’actuelle île de Malmana car le trait commun des différents clans et tribus peuplant la région de l‘époque était leur adoration d’une même et unique divinité. Bien que le territoire soit représenté de manière unie, les populations qui y vivent sont éclatées entre plusieurs appartenances tribales, parfois rivales entre elles. Seuls les clans majeurs du Conetlarmoc sont alors portés par des actions de conquête, tournées vers le sud de leur territoire. Toutefois et n’entretenant aucune flotte remarquable, les incursions terrestres tribales se heureteront rapidement à des constructions défensives entretenues par le Royaume du Quetzaltonal et la Ligue du Tatahuicapan.

2. LES ROYAUMES DU QUETZALTONAL ET DE TOCHMARA.



A l’Est de l’île se trouvent deux royaumes réputés plus structurés que le Conetlarmoc, compte tenu des recherches archéologiques qui ont mis en exergue l’existence de sociétés très hiérarchisées où des figures politiques fortes localement étaient représentées sur différentes amphores et textes anciens. Bien plus politisées que les tribus du Conetlarmoc, les sociétés Quetzaltonalac et Tochmarane ont sur faire régner un état de paix dans l’Est de l’île, limitant les seules actions guerrières à la défense de leurs territoires face aux clans du Conetlarmoc. Indépendamment des affrontements avec ces peuples barbares sévissant dans le nord de l’île, d’autres conflits sont malgré tout apparus avec les États marchands du centre-ouest de l’île.

Manifestement, les origines de ces guerres face aux autres sociétés organisées de l’île reposeraient sur le contrôle des principales routes commerciales desservant le territoire, celles du Nord étant largement compromises par les raids des tribus du Conetlarmoc.

3. LES ETATS MARCHANDS DE LA LIGUE DU TATAHUICAPAN.



Les États marchands de la Ligue du Tatahuicapan sont identifiés au nombre de quatre, Xochipepe, Chimalpopoca, Mahuico et Tezomapichtli. Le concept de ligue a été donné par les archéologues qui ont identifié des rapprochements significatifs entre ces quatre états tels que l'adoption d’une monnaie commune, des lois applicables à chacun des états, tous administrés par des corporations marchandes.

Le Tatahuicapan est un nom conféré par les scientifiques après qu’ils aient constaté qu’un fleuve (le Tatahuicapan) traversait les quatre états et participait au développement du commerce entre chacun d’eux. Le fleuve du Tatahuicapan ayant activement participé à solidariser ces quatre états, les experts et archéologues l’ont naturellement associé à l’identification d’une appellation commune. Les états marchands, notamment l’état méridional du Tezomapichtli, était largement plus étendu sous l’ère avant JC, mais les traces de batailles et les ustensiles de la vie courante impliquant d’autres communautés ont laissé entendre qu’un peuple conquérant leur étant hostile s’était durablement installé dans les territoires de la pointe sud de l’ïle : l’Empire du Mazaticue.

4. L’EMPIRE DU MAZATICUE.



Bien que les frontières des nations évoquées sur la cartographie sont longtemps restées ainsi, d’importantes actions de conquête ont été entreprises par cet empire initialement positionné hors de l’île. Aussi, les vestiges historiques retrouvés lui connaissent de nombreux ennemis parmi les civilisations natives présentes sur l’île de Malmana avant JC. Des combats manifestement victorieux pour cet empire conquérant, qui a su imposer ses dialectes, son écriture, ses unités de poids et de mesure dans les territoires insulaires conquis aux Etats marchands de la Ligue du Tatahuicapan. Il faut reconnaître que l’Empire n’offre aucune matière à comparaison lorsqu’il s’agit de maîtrise martiale. Les armées Mazaticuéenne apparaissent dès les années 100 après JC, comme les plus puissantes de la région.

L’Empire du Mazaticue sera d’ailleurs la première faction à unifier l’actuel territoire arkohan sous une même bannière, sous une même faction, un fait corroboré par des recherches scientifiques qui lui vaudront d’être le sujet central d’une série de documentaires d’une portée internationale.


Carte civilisationnelle des peuplades habitant l'Arkoha sous l'antiquité.
Représentation territoriale des factions natives majeures durant l'époque précoloniale, l'antiquité (clic gauche pour agrandir).

III-HISTOIRE DU PAYS



B- PÉRIODE COLONIALE SOUS L'EMPIRE HISPANIQUE D'AROBELAS (PARTIE 1)



Reconstitution historique de la rencontre entre impériaux catholiques et natifs du Mazaticue.
Reconstitution historique de la rencontre entre impériaux catholiques et natifs du Mazaticue.


Hégémonie impériale du Mazaticue, dit l’Empire millénaire (420 ap JC à 1 519 ap JC).

L’Empire du Mazaticue est le modèle civilisationnel sorti gagnant de l’ère 100 après JC. Maîtrisant le bronze et les premiers alliages et disposant de l’une des flottes de guerre les plus importantes comparativement à ses rivaux, il s'est fait un vecteur de commerce et de diffusion des richesses à travers tout l’archipel. Les États marchands de la Ligue du Tatahuicapan, cantonnés à un commerce terrestre, intérieur à l’île de Malmana ont pu s'initier au commerce extérieur sous une plus grande échelle, grâce à la bénédiction de l’Empire du Mazaticue à qui ils versent un tribut annuel. Une opportunité traduite par un rapport gagnant-gagnant mais qui a malgré tout placé l’Empire du Mazaticue au coeur de la vie politico-économique des îles alguarenas.

Percevant des tributs pour laisser la libre circulation des convois maritimes et commerciaux des autres royaumes archipélagiques, finançant des forces d’invasion pour occuper les terres centrales disputées aux royaumes de Chimalpopoca et de Tochmara, l’Empire du Mazaticue bénéficie d’un positionnement fort sur les plans militaires et économiques, mais qui fragilisera durablement ses alliances avec les autres royaumes de l’île, percevant en lui une menace létale et un risque d’hégémonie susceptible d’abattre, par la force des armes ou des choses, les aristocraties de chaque royaume en contact avec lui.

L’accaparement des richesses et la supervision par l’Empire du Mazaticue des premières “grandes routes commerciales” de l’archipel entraînera le déroulement de quelques batailles mineures dont l’issue favorable à l’Empire ramènera rapidement les royaumes opposés dans une logique de coopération.

Bien que dominant, l’Empire du Mazaticue n’a effectivement pas entretenu une politique d’écrasement militaire de ses voisins, mais s’est servi d’eux comme producteurs de denrées qu’il destinait ensuite au commerce extérieur, vers l’actuelle Paltoterra continentale ou l’Aleucie. Une situation stable considérant l’absence de concurrence crédible au sein des autres royaumes de l’archipel et le positionnement central de l’Empire du Mazaticue, pour permettre à chacun de commercer par son intermédiaire.

Le positionnement central de l’Empire du Mazaticue, dans la vie économique de l’archipel, lui a permis d’installer des leviers d‘influence auprès des différentes monarchies voisines, continuant de les affaiblir sur le plan politique, avec la douce illusion d’une réussite économique palpable.

Vaniteux et orgueilleux, les dirigeants de l’Empire du Mazaticue ont pâti de l’hégémonie impériale, par leur incapacité à nourrir les sujets de fonds affectant les populations et à entretenir des intrigues de premier plan pour l’expansion de leur cercle d’influence. Malgré un rayonnement déclinant, les figures d’autorité pour l’Empire du Mazaticue se sont succédées sur une période dépassant le millénaire, valant à cet empire le surnom par les historiens contemporains “d’Empire millénaire”.

En l’an 1 400, soit quelques décennies avant l’arrivée des explorateurs hispaniques d’Eurysie, l’Empire du Mazaticue entretient une puissance commerciale qui avait pris le pas sur l’outil militaire impérial, cantonnant l’essentiel de sa force martiale à l’entretien de milices partisanes, levées ponctuellement sous l’impulsion de quelques tribuns acquis à la cause de sa Majesté, pour semer troubles et désordres dans les domaines ainsi que les royaumes des aristocraties fautives. Dès lors, l’Empire du Mazaticue ne vient plus que briller par le faste.

L’arrivée des catholiques hispaniques de l’Empire d’Arobelas.

Si à l’intérieur de l’île nous l’avons dit, aucun acteur n’aurait su rebattre les cartes jusqu’ici distribuées à la faveur de l’Empire du Mazaticue, l’arrivée prochaine d’un premier corps expéditionnaire hispanophone donna une dimension nouvelle au paysage politique de l’archipel.

En effet et tout au long du XVe siècle, l’ensemble des empires eurysiens justifie d’avancées techniques et d’ingénierie notables dans la réalisation des constructions navales et des méthodes de conservation des nourritures, à l’instar de l’emploi de la saumure pour la préservation des viandes. Tout ceci vient donc aider à la conduite d’expédition plus longues, des expéditions à même de traverser les océans.

Cependant, outre ces réussites techniques permettant de voyager plus longuement, il semblerait que la découverte de l’archipel d’Alguarena soit surtout le résultat d’une erreur de navigation, après qu’un navire impérial d’Arobelas, en partance pour les îles océaniques de l’actuelle Carnavale, se soit dévié de sa trajectoire de route et ait fini plusieurs semaines plus tard au large des îles Burbujas Verdes. Appréciant avec peu de justesse le carnet de route, le capitaine d’un galion impérial nommé Gonzalo de San Pieruga, ne retrouva terre qu’après un mois en mer.

Les chantiers navals de l’époque étaient en mesure de produire les premiers galions, véritables villages flottants pouvant voguer, sans avarie notable, à une vitesse remarquable de 6 noeuds (soit 11 km/h). Une prouesse pour son époque, qui permettait de faire la jonction entre la côte eurysienne et les îles océaniques à mi-chemin entre l’Aleucie et l’Eurysie, en seulement un peu plus de quinze jours et plus tard après la découverte de l'archipel alguareno, le trajet entre l’Eurysie et celui-ci en un mois.

A un calvaire s’en ajouta un autre, puisque l’arrivée des marins du capitaine de San Pieruga dans les îles des Burbujas Verdes les mit en contact de communautés natives assez miséreuses et survivantes par le commerce avec l’Empire du Mazaticue. Dans ces conditions, considérant le phénomène assez unique qui s’était déroulé face à eux après l’apparition de tels visiteurs, les natifs des Burbujas Verdes les firent captifs pour les commercialiser auprès de l’Empire du Mazaticue et en obtenir de précieux biens à même de prolonger leur survie dans des espaces insulaires aux ressources limitées.

L’arrivée contrainte et forcée du capitaine et de ses marins survivants face à l’autorité impériale du Mazaticue, se solda par une curiosité naturelle de cette dernière vis-à-vis de l’homme blanc, les premiers à fouler la région archipélagique. L’achat des marins et du capitaine par l’Empire du Mazaticue mit fin à leur captivité auprès des premiers peuples natifs et amena les deux civilisations à un premier contact durable. Hôtes de l’Empire du Mazaticue, les marins du capitaine passèrent pas moins de deux ans au contact des Mazaticuos pendant lesquels ils échangèrent sur les sociétés de chacun.

Réussissant à convaincre l’Empereur Ruccam II lui-même, des opportunités commerciales permises avec des empires du même acabit que le Mazaticue, le capitaine de San Pieruga eut l'autorisation de l’empereur mazaticuo, pour récupérer son navire et la main d’oeuvre nécessaire à sa rénovation. Partageant sa cartographie avec celle du Mazaticue, elle-même alimentée par les cultures natives d’Aleucie venant dans l’archipel, le capitaine de San Pieruga entama son voyage retour le 12 octobre 1429, avec pour escale les îles océaniques.
Moins nombreux qu’à l’aller, l’expédition retour connut de nouveaux déboires en mer et l’arrivée en Eurysie fut différer de plusieurs semaines encore, occasionnant son lourd tribut parmi l’équipage, affecté par la faim et la déshydratation. A leur retour en Eurysie, le capitaine de San Pieruga ne fut accompagné que d’une vingtaine de matelots, pour corroborer les dires d’une expédition qui n’avait pas son pareil.

Si les badauds étaient assurément intéressés par l’aventure décrite, l’Eglise catholique de l’Empire d’Arobelas le fut doublement, considérant l’opportunité qui était faite d’amener de nouvelles communautés dans le giron de l’Eglise cathlique, là où les protestants commençaient à promettre son délitement.

Indépendamment de l’Eglise, les autorités impériales d’Arobelas avaient quant à elles pesé l’opportunité commerciale que représentaient ces civilisations où l’on “laissait l’or au sol faute de ne savoir quoi en faire”. Dans ces circonstances, de nouvelles expéditions furent organisées vers le Nouveau Monde et les finances autour de ces explorations, jadis limitées à des sociétés marchandes, se virent compléter par les deniers de l’Eglise et de l’Empire.

Carte des principales voies de diffusion des religions protestante (violet) et catholique (jaune).
Carte des principales voies de diffusion des religions protestante (violet) et catholique (jaune). (clic gauche pour agrandir).


An 1435, les nouvelles expéditions pour le Nouveau Monde, organisées de concert entre l’autorité impériale et l’Eglise catholique, affluent dans l’archipel et l’Empire du Mazaticue s’en fait le principal interlocuteur. Des comptoirs marchands permanents sont installés et avec eux, les premières installations de missionnaires, amorçant la diffusion du catholicisme.

Réaction protestante dans le Nouveau-Monde.

Si la cartographie amenant au Nouveau-Monde et à l’archipel alguareno profitait encore d’une très grande discrétion de la part de l’Eglise catholique, les fruits perçus par cette nouvelle collaboration ne tardèrent pas à apparaître aux yeux du restant du monde, l’Empire catholique d’Arobelas justifiant de richesses nouvelles sur lesquelles les royaumes protestants d’Eurysie du Nord avaient peu de matière à comparaison.

Une position de force qui harangua les institutions religieuses catholiques, dont l’influence grandissante auprès de l’Empereur Alberto IV les motivèrent à solliciter des actions hostiles et armées contre les Royaumes protestants. Ce faisant, l’Empire (catholique) d’Arobelas et les Royaumes protestants entrent en guerre ouverte.

Devant ce risque de déclin grandissant, les Royaumes protestants d’Eurysie du Nord ont simultanément organisé des manoeuvres militaires défensives sur le vieux continent et plusieurs expéditions maritimes à la fois destinées à attaquer les convois marchands de l’Empire d’Arobelas et à trouver la route maritime vers les sources de revenus catholiques. Un second objectif d’autant plus nécessaire que la marine catholique profitait d’un net avantage technique et numérique sur les marines protestantes, néanmoins composées de marins gaillards et dont la limite de moyens navals les avaient rendu stratégiques dans leur emploi en mer. La découverte du Nouveau-Monde par les protestants fut donc déclinée comme un objectif prioritaire mais secret, pour ne pas voir les autorités catholiques du Nouveau-Monde, entamer des messages de haine à l’encontre du protestantisme, elles-mêmes n’ayant pas intérêt à communiquer sur l'existence d’autres religions.

Cependant, les protestants et les catholiques ayant tous les deux un accès facilité aux îles océaniques entre l’actuel Aleucie et Eurysie, les protestants purent facilement compter dans leurs équipages, des loups de mer au fait des voies maritimes permises pour gagner le Nouveau Monde et l’archipel alguarena. Si bien que le 9 mai 1452, une des trois expéditions maritimes protestantes finit par rejoindre l’archipel alguareno après avoir suivi la fuite d’un galion catholique attaqué en hautes mers.

Les catholiques accusent alors les protestants de piraterie auprès de l’Empereur du Mazaticue, qui soutient les revendications catholiques. Un équipage protestant échoué sur la côte de l’île de Malmana est alors capturé et exécuté par l’Empire du Mazaticue, formalisant le premier agissement hostile entre l’Empire du Mazaticue et les royaumes protestants. Les royaumes protestants jettent alors leur dévolu sur les royaumes natifs secondaires de l’archipel, à l’instar des ethnies du Quetzaltonal et du Conetlarmoc. Ces derniers voyant dans l’arrivée des hommes pâles, une opportunité de défaire l‘hégémonie du Mazaticue sur l’archipel, des alliances tribales se nouent entre les protestants et plusieurs ethnies, tandis que les catholiques peuvent compter sur l’appui du Mazaticue.

Les contingents permis pour la traversée des océans étant limités en nombre pour assurer la survie des forces expéditionnaires, les catholiques et protestants ont beaucoup misé sur le soutien local pour entamer leur guerre par procuration, trouvant le soutien de différentes ethnies natives.

Carte des principales ethnies de l'archipel et leurs soutiens occidentaux.
Carte des principales ethnies de l'archipel et leurs soutiens occidentaux. (clic gauche pour agrandir).
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