II-POLITIQUES & INSTITUTIONS LOCALES
E- ORGANISATION ADMINISTRATIVE RÉGIONALE ARKOHANE
Le territoire arkohan a été découpé en onze régions pour permettre son administration (clic gauche pour agrandir). 1. La Pantina.
La Pantina est le nom donné à la partie ouest de l’île de Mariposas, une des quatre grandes îles arkohanes partagée entre deux régions. Son emplacement géographique et son exposition à certains courants marins en font une région au climat tropical voire tempéré selon les saisonnalités. La région est surplombée par le Mont Batalca, hissé à 1 327 mètres d’altitude. Outre cette (moyenne) montagne, les spécificités topographiques de la région tournent autour de ses altiplanos, qui en font l’une des régions les plus cultivables du pays aux côtés du Gualao.
Peuplée d’environ
0,6 million d’habitants, la Pantina demeure une région rurale avec peu de centres urbains, privilégiant le développement de larges exploitations agricoles pour partie d’entre elles administrée par les haciendas ou des coopératives agricoles.
Les principales agglomérations de la Pantina sont Napus (chef-lieu de région), Isila, Monjata et Cañaras. Très peu peuplée et bénéficiant de surfaces territoriales conséquentes restées à l’état sauvage, la région entretient une faune riche, diversifiée de par sa proximité avec les territoires tempérés aleuciens et ceux paltoterrans de nature tropicaux. Les ornithologues du monde entier comptent parmi les explorateurs toujours présents sur l'année.
Région de Pantina (clic gauche pour agrandir).2. Le Gualao.
Le Gualao est une région sœur de la Pantina à bien des égards. Notamment d’un point de vue géographique puisqu’elle est avec cette dernière, la deuxième et dernière région de l’île de Mariposas. Le Gualao n’est donc relié par voie terrestre qu’auprès d’une seule autre région, la Pantina.
Cette proximité les amène à partager un climat similaire, oscillant entre le climat tempéré et tropical en fonction des saisonnalités de plusieurs courants marins. Identiquement à la Pantina, le Gualao a également une montagne qui le surplombe, celle-ci se nomme le Coaluta et culmine à 1346 mètres d’altitude. C’est l’association des reliefs de la Pantina et du Gualao qui ont donné le nom de l’île des Mariposas (litt. l’ïle des papillons).
Mais la similitude à la Pantina s’arrête ici puisque le Gualao constitue un foyer de peuplement nettement supérieur à la province du nord de l’île. Animée par près de
4,2 millions d’arkohans, la région du Gualao profite de ses importants terrains constructibles pour abriter de nombreux centres urbains. Les agglomérations les plus connues du Gualao sont Atimalco (chef-lieu de région), Lagundi, Buezonte ou encore Corjucana. Les littoraux faisant face à l’île principale de Malmana, où se trouve la capitale fédérale et arkohane, des zones d’activité industrielles conséquentes s’y trouvent.
Région du Gualao (clic gauche pour agrandir).3. Les Suemas.
Les Suemas sont une région insulaire et relativement éloignée des administrations centrales présentes sur l’île de Malmana. Elle est peu habitée par des résidents permanents puisque son accès direct à la mer des Campos Azules en fait une cible privilégiée des infrastructures touristiques et donc, une destination privilégiée des vacanciers, qu’ils soient en provenance de l’Arkoha, de la Fédération ou même en dehors.
A l’exception du secteur touristique, tous les autres pans de l’activité économique s’affichent donc sous une taille réduite à l’instar de petits ports de pêcheurs et des boutiques artisanales implantées au sein des petites et moyennes agglomérations clairsemées du nord au sud de l’île de Suema.
De janvier à décembre, il y règne une température quasi constante entre 20 et 26°C. C’est l’un des privilèges dont bénéficie la région des Suemas en échappant à une exposition aux courants et vents marins. Et c’est une exception qui profite à l’activité touristique arkohane, en offrant en ce lieu un climat agréable, qu’importe qu’ils viennent en haute ou basse saison.
Les flux touristiques mis de côté, on peut recenser au titre des résidents permanents, un peu moins de
1,3 million d’habitants sur l’île.
Le littoral intérieur (oriental!) souffre de davantage d’installations touristiques en comparaison du littoral occidental. Les locaux évitant les installations trop proches de la mer, la côte occidentale jouit encore d’une beauté naturelle remarquable. Avec peu de reliefs, les Suemas entretiennent près d’une vingtaine de petites et grandes plages à l’Est de l’île là où le littoral occidental, restait naturel, abrite des récifs moins hospitaliers et plus sauvages. Les rares centres urbains notables de la région des Suemas sont Cabgana (le chef-lieu de région), Toboas et Tacarican.
Région des Suemas (clic gauche pour agrandir).4. Le Bapó.
Le Bapó est une région à l'extrémité nord de l’île de Malmana. Son emplacement géographique n’est pas sans conséquence sur son urbanisation puisqu’il concentre pas mal de zones d’activité portutaires destinées à maintenir les quantités d’importations et d’exportations nécessaires aux besoins des industriels et des ménages arkohans.
Son orientation vers l’import et l’export de marchandises fait de cette région l’un des territoires les plus aménagés du pays, en termes d’infrastructures routières et ferrées. Bénéficiant lui aussi d’un climat tropical et tempéré compte de sa proximité avec le continent, le Bapó est une province relativement prisée des arkohans actifs, qui apprécient sa large offre de travails et emplois, particulièrement sur les secteurs de la logistique, du conditionnement et du bâtiment.
La proximité de régions très agricoles telles que la Lusna, le rende presque incontournable au reste de l’île de Malmana, dépendant d’un accès portuaire d’ampleur pour faciliter les exportations vers le continent Aleucien.
La densité de population au km² est directement liée à l’installation de ces plateformes portuaires. Au total, ce sont pas moins de
0,9 million de personnes qui vivent dans ce cadre. La population est assez inégalement répartie sur le territoire quelques grandes villes captent l’essentiel des habitants. Les grandes villes le plus renommées pour cette région sont Guanatagua (chef-lieu de région), Malmacoubo et Barquiboso.
Région du Bapó (clic gauche pour agrandir).5. La Lusna.La Lusna est une province agricole du Nord de l’île de Malmana. Ses productions agricoles, considérant sa topographie, sont
essentiellement tournées vers les cultures caféières et cacaoyères, qui profitent d'un positionnement entre les plages et les montagnes, d’un climat chaud et humide. D’abord cantonnée à des exploitations fermières familiales, la production de café et cacao arkohan a déployé ses ailes avec la mondialisation croissante de la Fédération. Même si les exploitations industrielles y sont encore relativement peu nombreuses, elles marquent une progression constante aux côtés des coopératives agricoles.
Le développement de cette région poursuit encore sa route, parallèlement à la hausse des consommations en chocolat et en café, motivées par la mondialisation croissante de nouveaux acteurs internationaux. Des perspectives réjouissantes qui tendent vers l’accroissement de la population dans cette région, aidée par les infrastructures routières et portuaires du Bapó, territorie limitrophe équipé pour entretenir des flux de marchandises à l’exportation.
Il y a actuellement
1,2 million d’habitants dans la Lusna, dont les projets d’installation et de maintien dans la région sont conditionnés aux marchés du café et du cacao. Les principales villes de la Lusna sont Caïva (le chef-lieu de région), Tatuqua et Cannaco.
Région de la Lusna (clic gauche pour agrandir).6. Le Talcadal.Le Talcadal est avec la Sobraraz et la Pazoca, l’un des premiers foyers de peuplement de l’île de Malmana sous l’ère coloniale. Elle compte donc beaucoup de centres urbains décomposés en moyennes et grandes agglomérations. Mais cette occupation du territoire présente quelques contrastes de taille, surtout à l’approche du Mont Roasanca, qui abrite davantage des collectivités marginalisées et écartées de la mondialisation. Des superstitions et légendes y sont d’ailleurs très présentes, à l’instar de celles entourant
la cascade de la Dama Blanca.
Des cascades et des chutes d’eau très présentes dans cette partie de l’île, assujettie aux reliefs et aux sources d’eau de montagnes.
En effet, le terrain accidenté qui domine la région limite l’installation de grandes structures industrielles produisant à l’international. Les collectivités présentes au sein de la région y sont donc plus pauvres que sur le reste de l’île de Malmana, les routes moins nombreuses et moins bien entretenues que dans le reste du pays. Tout cela impacte l’attractivité de ce territoire, son potentiel économique et c’est là que le cercle vicieux s’installe, entretenant la médiocrité locale.
Pour essayer de maintenir la tête hors de l’eau, les administrations régionales essaient de tabler sur certains types de touristes adeptes de la culture arkohane, très marquée au sein des villages de montagne où l'Histoire s’échange de manière orale, d’un individu à un autre. La province du Talcadal affiche près de
3,4 millions d’habitants sur son territoire. Un chiffre élevé mais qui ne traduit pas d’empreintes visibles de l’Homme sur son environnement, encore soumis à la dureté et aux obstacles d’une nature sauvage. Une nature sauvage qui ne laisse que très peu d’accès directs à la mer des Campos Azules.
Les agglomérations majeures du territoire étant parvenues à composer avec un environnement hostile sont Dolonito (le chef-lieu de région), Chimaltancillo et Guayzalco.
Région du Talcadal (clic gauche pour agrandir).7. La Sobraraz.La région de la Sobraraz est le cœur historique de l’Arkoha avec sur son territoire la capitale Arkohane, Pomosejo. Bastion de l’administration coloniale hispanique durant les XVIe et XVIIe siècles, le territoire occupait un emplacement stratégique au cœur de ce qui fut l’Empire colonial d’Arobelas. Densément peuplée, la province de la Sobraraz bénéficie d’une topographie idéale, mêlée à un cadre balnéaire qui se positionne à mi-chemin entre les grandes métropoles d’Aleucie et celles de Paltoterra. C’est un centre économique majeur pour l'île de Malmana et qui capte la majeure partie des flux financiers et des investissements en faveur de la recherche et du développement.
Dynamique et attractive, la région de la Sobraraz poursuit chaque année de nombreux aménagements et projets d’urbanisme, lui permettant de demeurer la région la plus peuplée d’Arkoha avec
5,8 millions d’habitants dont près d’1,2 millions vit déjà au sein de Pomosejo, la capitale arkohane. Si l’on fait abstraction de la capitale arkohane de Pomosejo, d’autres villes constituent des foyers de peuplement d’importance à travers toute la région, des villes telles que Tagana, Barranejo, ou bien encore Aconecer.
Région de la Sobraraz (clic gauche pour agrandir).8. La Pazoca.La province de la Pazoca est avec celle de la Sobraraz, l’une des plus riches de l’Arkoha. Et pour cause, là où la seconde abrite la capitale Arkohane, la Pazoca entretient sur son territoire la capitale de la Fédération d’Arkencheen, Aserjuco. Avec la capitale fédérale, c’est en définitive tous les puissants et les décisionnaires qui gravitent au sein de cette région. La Pazoca devient de ce fait, un centre financier et un centre de décision, d’où partent les principales orientations choisies pour la Fédération.
Bénéficiaire de subventions fédérales, notamment pour l’administration et le développement d’Aserjuco, la Pazoca entretient des infrastructures routières et immobilières modernes, qui peuvent contraster avec d’autres régions plus pauvres comme le Talcadal. Jouissant d’un accès direct à la mer des Campos Azules, la Pazoca peut nourrir ses industries en toute autonomie, grâce à des exportations directement émises à un niveau fédéral et même international.
Avec
3,6 millions d’habitants, la Pazoca est la 3e région la plus peuplée d’Arkoha, derrière la Sobraraz (5,8 millions) et le Gualao (4,2 millions d’habitants). Mais rapporté au niveau de revenus annuels moyens par habitants, elle reste la province la plus riche et la plus motrice de l’économie arkohane.
Indépendamment d’Aserjuco (le chef-lieu régional), plusieurs autres grandes agglomérations maintiennent à son plus haut niveau le territoire. Nous comptons parmi celles-ci Pasamango, Luma mais aussi Tamapaera et Estedega.
Région de la Pazoca (clic gauche pour agrandir).9. Le Nalcahuano.La région du Nalcahuano vient conclure l'île de Malmana à son extrémité sud. Majoritairement dominées par des basses plaines et quelques reliefs de faibles intensités, elle constitue une zone agricole secondaire non négligeable à l’autosuffisance alimentaire des arkohans.
Faisant front à l’ïle de Guaranquiza plus au sud, elle a su motiver l’implantation de plusieurs ports de commerce d’une taille respectable, pour gérer les exportations vers le continent de Paltoterra, et se faire un point étape des flux commerciaux maritimes qui souhaitent traverser le globe d’Ouest en Est en passant par l’espace territorial maritime de la Fédération d’Arkencheen. Essuyant un climat tropical humide, à l’image des ⅔ de l’île de Malmana, la région est assujettie à une canopée très marquée. Une situation environnementale qui l’oblige à entretenir des réseaux de déplacement atypiques tels que le téléphérique.
0,7 million de personnes y habitent et si l’on prend en considération les limites des aménagements urbains dans cette province, les rares concentrations de quartiers résidentiels se trouvent à Ahuacoro (le chef-lieu régional) et Patalipe.
Région du Nalcahuano (clic gauche pour agrandir).10. La Cantaroya.Située sur l’île de Guaranquiza, la province de Cantaroya est localisée au Sud-Ouest du territoire arkohan. Sur cet emplacement, la région de Cantaroya est en mesure de prévenir les menaces maritimes qui viendraient converger vers le Sud de l’île de Malmana. C’est pourquoi le territoire comprend plusieurs secteurs militarisés.
D’un climat tempéré et sec, la Cantaroya, n’est pas autosuffisante avec ses productions céréalières. Dès lors il existe en marge des installations gouvernementales, des zones portuaires de taille modeste et destinées à donner le change avec les ports de l’île de Malmana. La région est effectivement assez dépendante des importations alimentaires qui y sont faites.
Par chance, l’île de Guaranquiza est peu peuplée et les besoins alimentaires précédemment évoqués se réfèrent à une population de
2,5 millions d’habitants occupant la Carantoya.
Les institutions nationales arkohanes ont très largement profité de la relative inoccupation du territoire, en installant plusieurs infrastructures parmi les plus indésirables au milieu des quartiers résidentiels. A titre d’exemple, les lieux de stockage et d’incinérateurs à déchets mais aussi les pénitenciers, sont plus présents sur le territoire de la Cantaroya que dans le reste du pays.
Malgré ces infrastructures de mauvais voisinage, quelques foyers urbains sont parvenus à se former. On peut assimiler à ces derniers les villes de Zararenas (le chef-lieu régional) et Cariahoyo.
Région de la Cantaroya (clic gauche pour agrandir).11. Le Pirembó.Le Pirembó est la seconde province appartenant à l’île de Guaranquiza. Exposé au même climat chaud et sec que la Carantoya, ce territoire cumule les tares et les avantages de sa région sœur plus au nord. Très peu boisée, la région dispose néanmoins de quelques atouts touristiques mis à profit par les autorités locales. A l’image du
désert Magenta, certaines spécificités locales nourrissent la curiosité des touristes et des scientifiques.
La faible densité de population amène d’ailleurs plusieurs instituts de recherche à s’implanter dans ce territoire étranger à la dénaturation et permettant d'entretenir une certaine confidentialité des recherches. Des entités qui appartiennent parfois à la Fédération elle-même puisque celle-ci n’a pas de territoire propre et est donc amenée à investir différents espaces pour l’installation de structures. Une installation qui se fait moyennant une contrepartie financière versée à l'administration centrale et/ou aux élus locaux. Si l’on tient compte des autochtones natifs de l’île et des fonctionnaires, des chercheurs accompagnés de leurs familles y travaillant à plein temps, on peut estimer le nombre de résidents permanents à
0,8 million de personnes.
Identiquement à la Carantoya, quelques concentrations urbaines peuvent être mentionnées sur cette région, à l’image de Parapondo (le chef-lieu régional) et Tacarapiz.
Région du Pirembó (clic gauche pour agrandir).Le saviez-vous?Les régions du Nord de l’Arkoha ont des noms relativement courts. Ceci s’explique par des faits historiques issus des guerres coloniales entre l’Empire d’Arobelas et le Royaume de Skibedon. En effet, puissance colonisatrice d’une bonne partie de l’actuel Arkoha, le Royaume de Skibedon a vivement recommandé aux gouverneurs locaux de quelque peu modifier le nom de leurs régions pour les rendre plus assimilables aux citoyens du Royaume. C’est pourquoi, dans une volonté de conserver de faciliter la prononciation des régions du Royaume sans froisser les populations natives qui auraient mal perçu une anglicisation des noms de découpes administratives, il a été préféré un raccourcissement des appellations géographiques hispaniques, plutôt que leur conversion sous des dénominations anglophones.