31/12/2015
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[EVENEMENT PERIODIQUE] Campagnes électorales fédérales et ses dépouillements

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Élections fédérales alguarenas.
Les élections fédérales alguarenas, un enjeu local, et bien plus...


Rendez-vous immanquables des huit dernières années, les élections présidentielles fédérales sont un évènement autant suivi à l'intérieur de la Fédération qu'à l'extérieur, particulièrement depuis les années 2000, où celle-ci tutoie les sommets des différents classements, que ce soit sur les plans économiques, commerciaux, militaires ou scientifiques. Il faut dire que contrairement aux élections nationales des états fédérés, les élections au niveau fédéral conditionnent pour une très large partie, la politique étrangère de l'Alguarena.

Aussi, si les présidences fédérales peuvent effectivement impacter le quotidien des citoyens fédéraux, c'est davantage dans la politique extérieure que ces dernières sont remarquées. Une politique extérieure somme toute commentée par l'opinion publique, lorsque celle-ci vient altérer significativement les cours des marchandises et l'activité économique locale, notamment l'emploi pour le citer.

La Présidence a effectivement différentes prérogatives, qui se distinguent de celles établies par les présidences des états fédérés comme:
  • l'harmonisation des pratiques fiscales, c'est-à-dire que bien que les états fédérés soient libres de choisir le montant de l'impôt praticable, la présidence fédérale peut légiférer en vue de définir des barèmes qui imposent des planchers et des plafonds aux taux d'imposition pratiqués,
  • la définition de normes communes, qu'elles soient quantitatives ou qualitatives, en matière d'habitats (exemple : part de logements sociaux à construire), d'environnement ou encore de santé (interdiction de certaines matières ou matériaux),
  • la gestion des flux commerciaux entrants et sortants de l'espace fédéral alguareno,
  • la gestion des emplois et des services associés aux administrations de la Fédération (recrutements, salaires, ...),
  • la définition de mesures incitatives ou encore limitatives dans le développement des activités professionnelles, commerciales, sur l'espace fédéral,
  • la ratification ou la dénonciation des accords internationaux,
  • la gestion de la dissuasion ou de la coercition militaire, c'est-à-dire les conditions dans lesquelles la déclaration de guerre ou le déploiement de forces armées au titre des opérations extérieures est permise. Les états fédérés ne pouvant appeler à la mobilisation nationale que pour faire face à un danger sur son espace souverain,
  • liste non exhaustive...
ÉLECTIONS FEDERALES DE NOVEMBRE 2008 / SONDAGES DE CAMPAGNE

Sondages au 1er mai 2008, qui exclut les abstentionnistes ou les intentions de votes blancs.


12 mai 2008 - Mazeri Abrogara (MPF) en tête, Bernabé Saavedra (GCCO) réduit l'écart et Cristobal Tenorio (LS) décroche.

Cristobal Tenorio
Malgré une chute libre amorcée sur l'ensemble du premier semestre, Cristobal Tenorio (LS/droite radicale) voulait se voir comme le prétendant légitime pour disputer ces élections à Mazeri Abrogara (MPF/droite modérée).





Evolution du 1er janvier au 1er mai 2008
Mazeri Abrogara (MPF/droite modérée) +6 points,
Bernabé Saavedra (GCCO/gauche radicale) +15 points,
Cristóbal Tenorio (LS/droite radicale) -15 points,
Elisabeta Tejedor (SDM/gauche modérée) -6 points,
Marisol Cotilla (UCR/Centre-écologie) et Ricardo Borges (SE/Sans-étiquette) -1 point.

C'est une campagne que certains jugeront trop courte ou trop longue, au regard de l'évolution constante qui accompagne chaque nouveau sondage. En effet, après 5 mois de campagne où presque tous les candidats se sont faits connaître depuis l'an dernier, certains à l'image de Cristobal Tenorio pour la LIGA DE SOBERANISTAS (droite radicale), aimerait arrêter le temps après avoir successivement vu dégringoler ses résultats à mesure que les sondages se poursuivaient. Le leader de la coalition LS, qui réunit les partis de l'extrême droite, avait démarré ce début d'année avec près de 24% des intentions de votes, le confortant en challenger notable pour la présidente sortant Mazeri Abrogara. Mais les crises politiques à l’international et le risque de guerre contre le Grand Kah ont largement profité aux partis pro-Fédération, qui ont su notamment après la bataille aérienne opposant les aéronefs alguarenos et kah-tanais au-dessus des eaux territoriales alguarenas, faire valoir l’impérieuse nécessité de se tourner vers plus de Fédération et moins de nationalisme. “La guerre contre le Grand Kah, qu’on la veuille ou non, impose de repenser notre investissement en matière de défense. Que peuvent les états fédérés, micronations par excellence, si elles devaient individuellement affronter leurs ennemis. La réussite militaire de la Fédération d’Alguarena face au Grand Kah apparaît comme une preuve irréfutable qu’il est impératif de mutualiser les moyens de défense et les politiques de sanction qui découlent d’un affrontement armé envers un état tiers…” explique la politologue heenylthaine Felicity Edminston. Pour la classe intellectuelle, la guerre contre les Brigades Solaires et le Grand Kah constitue un des facteurs majeurs de l’essor du fédéralisme parmi l’opinion publique.

“Les gens veulent la sécurité, mais aussi la paix” nuance l’experte de renommée internationale. “Aussi, si vous avez un électorat favorable au développement du fédéralisme, vous en avez également un favorable au développement des relations pacifiques à l’international. Sur ce schéma, une partie de l’opinion publique identifie plus facilement Bernabé Saavedra, le candidat à la présidentielle fédérale de Grupo Confederal por la Clase Obrera (GCCO), dont le parti s’ancre pleinement dans la pensée de la gauche radicale alguarena, en privilégiant une appartenance à l’ONC, mais un affranchissement total des états à celle-ci en matière de réglementation et d’engagement, politique ou militaire.”

Le candidat de la gauche de la gauche, qualifiait lui-même son programme de “détente”, considérant le désamorçage des tensions politiques et le rapprochement diplomatique voulu avec plusieurs états de proximité, et avec les relations se sont profondément détériorées sous la présidence de Mazeri Abrogara, à l’instar du Grand Kah et de la Cémétie. A contrario, le candidat à la présidence fédérale du GCCO s’est dit particulièrement engagé pour standardiser les relations alguareno-pontarbelloises, indiquant que les juntes militaires pontarbelloises et albelaises ne doivent pas être combattues, mais pas non plus encouragées par des accords économiques outranciers, qui placeraient sous respiration artificielle ces régimes censeurs et autoritaires.

La candidate de la SDM (gauche modérée) limite la casse face à ces deux poids lourds de la campagne présidentielle, en entretenant plusieurs projets de loi autour du développement de l’action sociale dans le pays mais dont la fragilité autour de son financement et l’absence de ligne politique claire à l’international la prive d’une réelle progression. Il faut dire que le terrain social est largement exploité par Saavedra (GCCO) et son projet de mutuelle d’entreprise avec une formule avec un reste à charge à 0% obligatoire, ou encore les actions en faveur de l’inclusion sociale entre les différents états fédérés, soumis à des disparités d’ordre économique, d’accès à l’éducation, aux soins, etc… et pour lesquels Saavedra propose des quotas minimum, de salariés ou d’étudiants étrangers (sous-entendu), dans les écoles ainsi que les administrations de certains états fédérés, tels que l’Arkoha. Une largesse largement décriée par la présidence arkohane, qui dénonce une ingérence et une absence totale de prérogatives, pour venir légiférer quant à l’intégration d’un nombre minimal d’étudiants étrangers, au sein des établissements éducatifs de son pays.

De son côté, la candidate sortante Mazeri Abrogara jouit d’un excellent bilan économique en matière de politique intérieure. Là où ses soutiens sont plus hésitants, c’est lorsqu’il convient d’abord les dossiers internationaux, en lien direct avec la politique étrangère, où les tensions se sont accumulées autour de certains pays, rendant possible l’éclatement d’un conflit armé sur le sol alguareno, identiquement à celui intervenu lors de l’attaque aérienne kah-tanaise, en février 2007. Après cet évènement, les citoyens alguarenos ont compris qu’ils pouvaient être attaqués sur leur sol, ce n’est pas anodin. Psychologiquement parlant, une partie d’entre eux souhaitent la paix pour entamer une rupture totale avec l’idée selon laquelle d’aussi terribles événements pourraient se reproduire sur le territoire alguareno.
ÉLECTIONS FEDERALES DE DÉCEMBRE 2008 / DÉCRYPTAGE DES RAPPORTS DE FORCE ÉLECTORAUX


15 décembre 2008 - Bras de fer qui se poursuit, entre les candidatrues d'extrême-gauche et de la droite.

Portrait de Mazeri Abrogara, durant sa tournée électorale dans des agglomérations heenylthaines.
Faire valoir une proximité et une accessibilité, est devenu le credo de la candidature de droite, portée par Mazeri Abrogara (Manifestacion Popular Federal - MPF).


Nous sommes en décembre 2008 et le monde politique de la Fédération est en proie à des divisions politiques croissantes. Dans l'archipel et précédemment tiré d'un sondage d'opinion, un fait nouveau avec les partisans d'extrême-gauche, qui viennent désormais rogner un important écart avec la représentation de Mazeri Abrogara, candidate à sa réélection. Une remontée de la gauche de la gauche, permise par la promesse faite à qui veut l'entendre, de restaurer la paix et la concorde à l'international ainsi que de présenter à la votation différentes actions sociales chargées de redistribuer dans des proportions plus larges, les richesses acquises par le travail.

Une notion de redistribution des richesses qui agace, quand l'on sait que le chômage au sein de l'Alguarena, n'a pas excédé 2% depuis les six dernières années. Dans ce cas de figure, la conception de programmes sociaux tournés vers les personnes éloignées du marché de l'emploi ne fait pas l'unanimité. Mais les tensions entre cette classe politique bipolaire résultent avant-tout du point de rupture consommé entre l'extrême-gauche et l'extrême-droite (à laquelle s'ajoute une bonne frange de la droite conservatrice). L'élection du candidat de l'extrême-gauche, inscrit dans un programme de paix et normalisation des relations internationales, signifierait-elle l'ouverture d'un canal diplomatique vers les républiques communistes du Grand Kah, de Loduarie ou du Kronos? Une pensée abjecte sur laquelle les tribuns d'extrême-droite et de droite peuvent surfer allégrement.

Les tensions entre les deux courants politiques, nourris par des invectives réciproques et des attaques personnelles, projetant la complaisance alguarena eu égard à des régimes dictatoriaux et/ou précédemment ennemi de la Fédération, offrent les ingrédients nécessaires à l'éclatement de violences sur la voie publique entre les partisans des deux mouvances.

"Les républiques communistes de Loduarie et du Kronos, c'est la fourniture permanente d'une ceinture de chasteté pour les élections présidentielles, l'extrême-gauche n'a aucune chance d'engrosser notre belle république comme ça" explique Gepeto Brommara, député de la coalition d'extrême-droite (LS), la Liga de Soberanistas. Des propos métaphoriques et volontairement outranciers, qui traduisent l'approche des élections et la volonté ferme et implacable de chacun, à refuser de concéder tout avantage à l'autre camp, voire même d'envisager la défaite, bien que les sondages relatant l'évolution des opinions favorables, n'est pas été à la faveur du candidat de la Liga de Soberanistas, Cristobal Tenorio. Un candidat d'extrême-droite en chute libre continue depuis six mois, dont partie de l'électorat s'est ralliée à celui de Mazeri Abrogara, se faisant vraisemblement un choix plus pertinent pour la poursuite du modèle économique alguareno, première puissance mondiale. Il faut dire que l'électorat de l'extrême-droite est très attaché au rayonnement de l'Alguarena dans le monde et c'est à ce jour, la présidente fédérale Mazeri Abrogara qui, candidate à sa réélection, apparaît comme l'évidence concernant la consolidation de ces excellents résultats économiques et sociaux, avec un bond significatif pour le niveau de vie des alguarenos moyens.

Ainsi, malgré une certaine impopularité croissante à l'international, la présidente Mazeri Abrogara a su consolider son électorat, justifiant même auprès des électeurs d'extrême-droite, d'une relative indépendance politique, puisqu'elle agit indépendamment, des objections qui peuvent lui être faites à l'international. Un modèle fort et féminin, que la Fédération d'Alguarena n'avait jamais connu et semblait avoir grand besoin.

Mazeri Abrogara hisse durablement la Fédération d'Alguarena au premier rang des puissances mondiales.

La présidente fédérale sortante, Mazeri Abrogara, est en effet perçue, tout opinion partisane confondue, comme une femme forte et charismatique. C'est-à-dire que de toutes les qualités identifiées par les cibles du sondage, toutes ou une très large partie d'entre elles, reconnaissent ces valeurs comme particulièrement ancrées dans le personnage présidentiable et de renommée internationale. Il faut dire que Mazeri Abrogara a été élue en novembre 2000 à la tête de la Fédération d'Alguarena et à l'époque, la Fédération d'Alguarena était un assemblage de micro-nations, ne pesant pas bien lourd indépendamment sur la scène internationale. On ne parlait pas plus de l'Alguarena que de tout autre acteur de l'espace économique et commercial mondial. Mais en seulement huit ans, la Fédération d'Alguarena s'est faite le centre du monde, par une politique étrangère audacieuse, marquée dès les débuts de la guerre civile varanyenne et qui a aujourd'hui permis la création de dynamiques commerciales poussées à travers le monde, notamment le Varanya lui-même très en en attente sur la vente de ses ressources pétrolifères, pour restaurer et développer le pays post-guerre et post-crise politique.

Le pays, considérant des dépenses maîtrisées, une production de richesse en hausse perpétuelle et des investissements nombreux, qui placent notamment son secteur de la recherche et de l’innovation comme l'un des plus avancés au monde, a toujours entretenu une certaine stimulation de l'économie amorçant sur les années qui suivirent, le désendettement du pays grâce à une balance commerciale très positive, par l'exportation de produits manufacturés très aboutis, à l'instar des automobiles, des biens informatiques et électroniques pour ne citer qu'eux.

"Le pays a une santé économique favorable et le positionnement de la Fédération Alguarena sur la scène internationale, restera à son meilleur niveau, c'est-à-dire rien de moins que la première place, pour certainement les dix ou les quinze ans à venir..." semble se réjouir Valentino Irenez, député fédéral de la coalition de droite présidentielle, la Manifestacion Popular Federal (MPF). Figure politique du libéralisme et des valeurs républicaines, Mazeri Abrogara s'est également faite à partir de l'adhésion de l'Alguarena à l'Organisation des Nations Commerçantes, une organisation puissante, si ce n'est la plus puissante mondiale.
Malgré tout, la présidente fédérale Mazeri Abrogara a veillé à exister en dehors de l’institution, pour ne pas sceller son sort à la notoriété de l’organisation internationale. Un choix clairvoyant puisque l’Organisation des Nations Commerçantes souffre encore d’un déficit de sympathie auprès d’une partie de la population mondiale.
Oeuvrant sans cesse pour stimuler l’économie fédérale, soutenir le développement et l’innovation, mettre fin au processus d’endettement public et renforcer la position de l’Alguarena à travers le monde, Mazeri Abrogara doit toutefois s’opposer à un nouveau défi, si ce n’est le dernier de son unique mandat dans le cas où celle-ci ne serait pas réélue : l’extrême-gauche qui, incarnée par la coalition del “Grupo Confederal por la Clase Obrera” (GCCO).

Cette coalition qui occupait jusqu’ici peu de place dans la vie politique, et législative de la Fédération, prend de l’ampleur dans les sondages depuis quelques années, en partie grâce à une rhétorique agressive sur l’intervention alguareno à travers le monde et la perte de militaires qui en a découlé, notamment lors de la guerre civile varanyenne et sa bataille de Raad, où une compagnie d’artillerie alguarena avait été défaite par l‘offensive des forces impériales varanyennes et de ses alliés.

Bien que les sondages n’aient jamais montré les deux mouvances au coude à coude, laissant toujours apparaître une avance confortable pour la candidate sortante Mazeri Abrogara, force est de constater que le candidat de la gauche radicale, Bernabé Saavedra, connaît une inexorable ascension parmi les intentions de vote déclarées au journal. Une tendance scrutée à la loupe par les camps des différentes parties prenantes, et qui oblige ainsi le parti présidentiel à tenter de siphonner les votes de la Ligue des Souverainistes (extrême-droite) pour consolider la position de Mazeri Abrogara, et ainsi limiter les voix à destination du candidat d’extrême-droite, ce qui aurait pour effet direct de renforcer la candidature de la gauche radicale, représentée dans ces élections au travers de Bernabé Saavedra.

Mais tout aussi énergiques et passionnés qu’ils sont, les électeurs de l’extrême-gauche alguarena sont encore une base fragile, bien incapables de justifier d’une réussite économique ou d’un quelconque bilan à faire valoir.

Dès lors, le caractère féroce de la campagne électorale et des échanges entre la candidate Mazeri Abrogara et Bernabé Saavedra, ne suffit pas à décourager la première, là où certains ténors de la coalition d’extrême-gauche, se sont au contraire retrouvés particulièrement intimidés face la présidente fédérale sortante, alignant méthodiquement et scrupuleusement chacun des points qu’elle a pu développer au bénéfice de notre pays. Convaincue que son bilan parle pour elle-même, la présidente fédérale fait donc le choix de la proximité, en oeuvrant davantage sur de la représentation en public sans une certaine simplicité, plutôt qu’en arguant différentes élucubrations, en qualité de maître-conférencière et auprès d’un auditoire averti.
Les valeurs de stabilité et de sécurité qu’elle apporte, l'oblige à présenter plus de proximité, d’accessibilité au grand public. C’est pourquoi elle prend le parti de se rendre au sein de plusieurs agglomérations de la Fédération, à l’image de Pomosejo, Jacalbulco, Chesterboro et plusieurs chefs lieux régionaux présents au sein des États fédérés.

Des visites multiples, qui lui ont notamment permis de faire la rencontre de certains électeurs d’extrême-gauche, comme ce fut le cas avec Pierò. D’un naturel méfiant à l’égard de ce que l’homme a longtemps appris à diaboliser en politique, un premier échange le convaint de baisser sa garde, déclare reconnaître cette femme d’état, comme une personne “à l’écoute” et “empathique”. Une analyse et un partage d’opinion qui fait mal à la candidature d’extrême-gauche, lui qui misait beaucoup sur l’humanisation de son programme, pour toucher les cœurs, faute d’une politique économique soutenable pour les experts du domaine.

Pendant près d’un quart d’heures, Mazeri Abrogara confie à ce jeune adhérent d’extrême-gauche d’à peine vingt ans, ses différentes réalisations en matière d’emploi et de croissance économique. Et même sur les sujets qui fâchent, à l’instar de l’immigration, la présidente fédérale insiste sur la nécessité pour elle qu’il y a à ne pas droger sur l’immigration illégale, de sote à ne pas encorager tous les business véreux qui peuvent en être associés. Mais pour elle, la lutte contre l’immigration ne doit pas être considérée comme une fin en soi, mais plutôt comme une opportunité de développer des relations bilatérales constructives, avec les États émetteurs de cette émigration.

D’un échange à la fois court et long compte tenu de l’agenda de Mazeri Abrogara, on sent le doute installé dans la tête du jeune homme, ce dernier s’autorisant à voir que peut-être, juste peut-être, il a mal compris les intentions de Mazeri Abrogara. Il commence à se demander si l'extrême-gauche n'est pas simplement une bande de militants enragés qui ne proposent aucune solution concrète aux problèmes réels constatés à l’intérieur du pays. Là où face à cela, la femme très populaire et qui avait pris un quart d’heure de son agenda journalier pour lui répondre ainsi que pour lui présenter son offre, justifiait d’une certaine accessibilité et d’une certaine constance, par des orientations politiques assumées et défendues.

Les derniers sondages établis ne nous permettent pas d’identifier la tendance autour des différents échanges et de savoir si le cas de Pierò est duplicable aux autres électeurs rencontrés. Cependant, nul doute que la guerre de séduction va battre son plein entre les deux candidatures, deux candidatures conscientes que le départage final, se fera au moyen des électeurs de petits partis encore à convaincre pour qu’ils fassent le deuil de leur campagne électorale, constatant les données minimalistes qui accompagnent les sondages et décrivent ces candidatures comme perdues avances et enjeux de la guerre entre droite et extrême-gauche au premier plan de l’espace médiatique alguareno…
ÉLECTION FÉDÉRALE DE JANVIER 2009 : MAZERI ABROGARA RÉÉLUE PRÉSIDENTE FÉDÉRALE


25 janvier 2009 – Soulagement à droite, après la réelection de Mazeri Abrogara, à la tête de la présidence fédérale.


Mazeri Abrogara
La réélection de Mazeri Abrogara à la tête de la Fédération marque un tournant important pour la Fédération d'Alguarena, consolidant une fois de plus sa position de leader sur la scène internationale et donnant de la continuité, de la cohérence, à sa politique.


La réélection de Mazeri Abrogara à la présidence fédérale n’est pas un simple renouvellement de mandat, mais se fait la démonstration d'un véritable plébiscite pour l'orientation donnée à sa politique, à commencer par économique. En dépit d'une campagne électorale ponctuée par une opposition virulente, faisant la critique constante des menaces alimentées par le communisme internationale et de l'immobilisme que peut parfois provoquer l'échelon fédéral dans la primauté du droit, Mazeri Abrogara a pu tabler sur un bilan qui ne laisse personne indifférent : l'Alguarena est devenu première puissance mondial en 2000 et l'est restée pendant maintenant huit ans. Un gage de réussite, traduit dans le chômage historiquement bas malgré une inflation grimpante inquiétante pour les années à venir, liée à la situation internationale, obligeant chaque candidat(e) à faire valoir une expérience d'économiste et de gestionnaire où là encore, Mazeri Abrogara continue d'entretenir une longueur d'avance.

La présidente sortante, a effectivement pu capitaliser sur une politique d'attractivité que personne n'a su, n'a pu, égaler.

"La Fédération d'Alguarena s'est maintenue au sommet quand investir sur place coûtait plus de 10 millions de pesetas alguarenas (10 000 unités monétaires internationales). Lancer une affaire modeste en alguarena, coûtait au démarrage, 10 millions de pesetas... C'était un vrai frein à l'attractivité. En dépit de ça, l'Alguarena a quand même investi plusieurs centaines de millions de pesetas alguarenas (300 000 unités monétaires internationales) sur son territoire national. Convaincre les investisseurs de venir dans cs circonstances... ce n'est pas mince affaire !" conclut l'économiste Agustín Venegas.

Dans ces circonstances, il est aisément permis à chacun de comprendre que Mazeri Abrogara a, depuis sa première élection en 2000, durablement et positivement transformé la Fédération d'Alguarena, se faisant la première puissance mondiale durablement ancrée dans les sphères économiques et internationales, avec une participation active à l'Organisation des Nations Commerçantes et ses bureaux affiliés, particulièrement celui des aides au développement économique. Une réussite économique, qui vient donc se mêler à une reconnaissance internationale, instaurer au milieu de vases communicants destinés à financer les investissements sur le sol alguareno.

"Ce sont des moyens inédits dont la maternité est indubitablement associée à la droite alguarena." rappelle l'économiste.

Stabilité, innovation et prospérité, voilà les valeurs qu'il conviendrait de formaliser pour traduire sous un message clair la volonté des Abrogaristes. "Un message clair et palpable, c'st ça la recette d'excellence de Mazeri Abrogara, à l'aube de sa réelection. On comprend ce qu'elle dit, on sait ce qu'elle veut, on voit ce qu'elle fait... Qui d'autres pourrait s'en targuer au sein de ses concurrents?"

Mazeri Abrogara
Mazeri Abrogara, en campagne dans plusieurs territoires insulaires de l'archipel

Outre sa politique efficace, Mazeri Abrogara a souhaité conservé l'image d'un personnage accessible, "on la décrirait comme notre grand-mère à tous. Un air baroudeuse en plus, un chapeau de cow-boy vissé sur la tête." Lors de ses déplacements dans les agglomérations arcoanes, encolanaltèques & feliciziennes, Mazeri Abrogara a effectivement mis en avant une image atypique, reconnaissable d'entre tous, pour faire sa marque de fabrique dans un monde où il faut être vu. "Dans la politique alguarena et je pense, celle étrangère, être remarquable sans avoir à s'exprimer est un atout indéniable, ça permet d'être vu et retenu sans s'engager sur quelconque sujet qui pourrait nous être rappelé des années plus tard..." dit l'expert en économie sourire aux lèvres.

Sur les affiches électorales, les réalisations de la présidente sortante prennent autant de place que les portraits des poids lourds politiques inscrits dans la course à la présidentielle. Le chômage historiquement bas, la croissance maintenue malgré une inflation inédite et des investissements majeurs dans les secteurs de l'innovation et des nouvelles technologies, faisant de l'Alguarena le pays le plus avancé technologiquement de la décennie écoulée, sont des faire-valoir qui pèsent lourdement dans l'orientation des votes, tant auprès des patriotes fédéralistes, que des investisseurs et de la classe modeste...

"Nous avons fait de l'Alguarena une référence mondiale. Il est désormais impératif de poursuivre sur cette lancée. Avec ce second mandat, vous me laisserez l'opportunité de donner de la continuité mais aussi de la ochrence à la politique éjà entreprise" déclarait-elle lors de son discours à Aserjuco, dans l'entre-deux tours l'opposant à Bernabé Saavedra (GCCO/gauche radicale).

Si la réélection de Mazeri Abrogara s'est faite avec une relative aisance, il est important de soulever que l'opposition divisée lui a quelques peu facilité la tâche. Le candidat de l'extrême-gauche, Bernabé Saavedra, a su capter l'attention de nombreux jeunes électeurs avec une rhétorique axée sur la justice sociale et la répartition des richesses qui a siphonné les résrvoirs de la gauche modérée, là où il s'est lui même fait siphonné des voix par le candidat sans étiquette Ricardo Borges et la candidate Marisol Cotilla (écologie).

Mais indépendamment des programmes, beaucoup jugent encore Bernabé Saavedra non présidentiable, considérant la stature à adopter dans les enjeux qui lui feront face, sur fonds de tensions politiques avec le Grand Kah et les fascisme rouge venu d'Eurysie, porté par la Loduarie, le Kronos et la Lambroisie. Les tensions entre l'extrême-gauche et l'extrême-droite, exacerbées par des attaques personnelles et des invectives réciproques, ont également marqué cette campagne et desservies les candidats. Des violences entre les partisans des deux camps ont parfois même éclaté dans certaines régions, finissant de convaincre que la concorde nationale n'était aujourd'hui que la promesse faite de la droite modérée, fortement aidée par un modèle économique consolidé. "La droite modérée fait de la realpolitik, de la réalité économique ou en tout cas communique dans ce sens. Tout ça compte pour qui prend le parti de s'intéresser à la situation du pays et son positionnement mondial.

Face aux arguments de l'extrême-gauche, constitutives d'un programme à eux seuls, la campagne d’Abrogara a souligné le fait selon lequel les redistributions prônées par l'extrême gauche seraient vouées à échouer dans une économie en croissance. "Il ne s'agit pas de tout redistribuer, mais de permettre à chacun de participer à cette prospérité, c'est ça la véritable question du moment. L'extrême-gauche ne permet pas à ce jour, de maintenir l'attractivité du pays et des investissements", martelait-elle lors de son discours, "dans cette configuration, il est bien difficile d'appeler la répartition des richesses dans un système qui ne sera plus ne mesure d'en produire autant. On entend toujours parler d'égalité, moi c'est l'équité qui m'importe. Redistribuons la richesse que l'on peut produire..."

Le succès de Mazeri Abrogara est en effet lié à sa capacité à rassurer les marchés mondiaux, les investisseurs sur le territoire fédéral et une politique étrangère claire et intelligible à chacun, vecteur d'une ligne rouge qu'il appartient à chacun de considérer. L'image de l'Alguarena s'est aussi liée dans sa capacité à se promouvir, en tant que leader dans le domaine de l'innovation technologique et en renforçant les liens commerciaux avec des pays clés tels que le Varanya ou le Lofoten pour l'accès aux hydrocarbures et le Pontarbello, pour sa gestion concertée du détroit.

Valentino Irenez, député de la Manifestacion Popular Federal (MPF), la coalition de droite actuellement au pouvoir (et réélue), a de quoi se réjouir : "Nous avons prouvé que la voie de la stabilité et de la croissance, dans un contexte inflationniste est la bonne ainsi que la plus méritante. La réélection de Mazeri Abrogara garantira à l'Alguarena un avenir prospère et une position de leadership mondial, assise par une politique inscrite dans la continuité et la cohérence." Le bilan de Mazeri Abrogara, jugé incontestable par de nombreux observateurs et relayé par ses soutiens de la classe politique et de la société civile, a donc définitivement fait pencher la balance en sa faveur. Son action en matière d'orientation économique, de défense de la souveraineté fédérale et de coopération auprès d'instances internationales de premier plan, n'a dès lors fait qu’entériner une position prophétique dans un pays géopolitique dégradé, mouvant. "Il n’y a pas de doute, c’est une femme d’État. Mazeri Abrogara a su redresser notre pays et lui offrir un avenir solide, avec Martha Fulton, elles sont considérées comme les femmesl es plus influentes de notre ère. Fallait-il encore choisir devant huit ans de démonstration qui ont fait de l'Alguarena un état au leadership manifeste et à la réussite économique totale?

Martha Fulton & elle sont les seules personnalités ayant fait preuve de leur capacité à tenir vis-à-vis de pressions internationales importantes, dans un contexte d'essor des menaces du Pharois Syndikaali et Kah-tanaises.

Et s'il fallait à nouveau en convaincre, la campagne de Mazeri Abrogara s'est aussi agrémentée de plusieurs vidéos tournées à l'occasion de rencontres avec des citoyens de tous horizons, allant jusqu’à se rendre dans des régions insulaires reculées, là où les voix des électeurs étaient considérées comme moins accessibles ou davantage tournées sur des considérations très locales, quasiment liées à des politiques municipales. "Là-bas, il faut vendre une personnalité, quelqu'un d'accessible..." Une simplicité qui a impressionné, sans faire l'étalage de théories économiques savantes mais de résultats probants, de l'aveu même de plusieurs citoyens ayant croisé sa route. "N'oublions pas quel a multiplicité des îles de l'archipel alguareno, limite le passage et la présence physique des candidats. Certains citoyens de ces îles reculées votent des candidats aux présidentielles fédérales qu'ils n'ont peut-être jamais vu sur leur île. En se montrant, elle, la personnalité politique féminine la plus en vogue à l'international, elle ne peut que marquer des points. Certains l'ont vu traverser leur village avec des bas violets, ils ont trouvé ça GENIAL, GE-NIAL..."

Touchés par la politique de Mazeri Abrogara ou simplement reconnaissants de s'être présentée sur leurs îles, les électeurs portant opinion favorable de la présidente sortante se sont révélés étrangement plus nombreux que ceux définis lors des premiers sondages, identifiant par là une corrélation directe entre sa visibilité sur le terrain et le choix des votants. "Sur des considérations strictement politiques, Mazeri Abrogara avait atteint son plafond de verre, sa cible ce sont les personnes désabusées de la politique fédérale qui s'émeut de voit un élu sur leur perron de porte ou traverser le supermarché où ils avaient prévu d'aller ce matin... Un soutien populaire conséquent allié à un bilan économique solide, qui permet donc à Mazeri Abrogara de remporter sa réélection avec plus de 65 % des voix, surpassant largement son rival qualifié au second tour. Avec cette réélection, Mazeri Abrogara semble prête à continuer sur la voie de la stabilité et de la prospérité pour l'Alguarena.

"Nous avons encore beaucoup à accomplir. Cette réélection n’est qu’un point de départ pour un avenir encore plus radieux en Alguarena mais aussi une nouvelle fois l'opportunité de vous remercier pour votre confiance et la qualité de votre engagement sans faille, au service du pays..." a conclu la présidente sortante et réélue, avant de saluer ses partisans lors de son discours de victoire à Aserjuco le 25 janvier 2009. Les prochaines années s'annoncent donc décisives pour la Fédération, avec une présidente réélue et un pays déterminé à maintenir sa position de leader mondial dans un monde en constante évolution, assis sur des intérêts mouvants qui obligent à une lecture pragmatique.
ÉLECTION FÉDÉRALE DE JANVIER 2009 : LES RESULTATS DE MAZERI ABROGARA, RÉÉLUE A LA TÊTE DE LA PRÉSIDENCE FEDERALE


26 janvier 2009 – Mazeri Abrogara réélue à la présidence fédérale avec un soutien populaire "honorable".


Mazeri Abrogara
La réélection de Mazeri Abrogara à la tête de la présidence fédérale, confirme son ancrage au pouvoir et la stabilité économique de l'Alguarena, avec un taux de participation électorale élevé et des résultats qu'il apparait difficile de contester.


Les journaux en font étalage sous toutes leurs formes : Mazeri Abrogara a remporté sa réélection à la présidence fédérale lors des élections octennales de janvier 2009, avec un score de 65 % des voix parmi les votants, devant son principal rival, le candidat de la gauche radicale Bernabé Saavedra, qui a quant à lui obtenu 18 % des suffrages. "Ces résultats reflètent un soutien réel de la population et un souhait continuité dans la politique économique et sociale menée par le gouvernement Abrogara" avait tôt fait de commenter en ces termes, la Vice-Présidente Valentina Curbelo. Les élections ont enregistré une participation de 68 % des inscrits, soit 24 millions de votants sur les 36 millions d’électeurs inscrits, un chiffre relativement élevé par rapport aux précédentes consultations, législatives ou présidentielles, qui fait honneur à la vie démocratique de nos institutions. Ce taux de participation vient ainsi témoigner d’une forte implication de la population dans le processus électoral malgré une campagne teintée par des attaques ad hominem entre les candidats.

Dans un contexte inflationniste comme celui rencontré par l'Alguarena, il y a eu à parier que les considérations faites à la solidité de l'économie et de la croissance fédérale, se soient largement portées parmi les motivations de votes principales, aidées par une médiatisation des rencontres de Mazeri Abrogara, avec la population.

Se faisant la locomotive de la recherche et de l'innovation internationale, l'Alguarena a su rester attractive pour les investissements, malgré des coûts d'entrée sur le marché alguareno, de plus en plus importants. La croissance s'est donc poursuivie sur une allure réduite mais suffisante pour créer de nouveaux emplois, directement associés à cette innovation permanente. Le tertiaire, est d'ailleurs l'un des secteurs qui a revu une très nette augmentation de sa part dans la croissance fédérale, la technologie tenant une place de premier rang. La victoire électorale de Mazeri Abrogara, c'est une victoire qui a su capitaliser sur un bilan économique favorable et en relief, autrement dit notable pour chacun !

Mais il est vrai que les mandats présidentiels alguarenos, fondés sur une durée octennale, sont sources d'une certaine lassitude. Aussi, eut égard au bilan économique alguareno et aux résultats sortants de la Présidente Fédérale, certains seraient tentés de dire qu'il existe une forme d'ingratitude au dépouillement. Mais les résultats de ces élections obligent une analyse plus ocmplexe puisque l'on peut voir que la dynamique électorale de Mazeri Abrogara dispose d'une situation très favorable dans la ruralité, la faute à des territoires parfois enclavés, insulaires, qui notent avec un grand intérêt la tournée des popotes voulue par la présidente candidate à sa réélection. Aussi, dans la ruralité, Mazeri Abrogara est parvenu à faire des résultats nettement supéreurs à ceux au niveau national, flirtant avec les 70 ou 75% en certains endroits. Dans les grandes agglomérations, le dépouillement tend à plomber les résultats nationaux de la présidente. "C'est dans les grandes villes que passent les gens qui ne trouvent pas d'emploi, de logement, jonglent entre les locations. Ils ont finalement tout à construire, c'est là-bas que les mécontents sont...

Quoiqu'il en soit et en dépit du contexte mondial rendu difficile par l'inflation, Mazeri Abrogara semble tenir ses promesses et entretenir une dynamique économique qui continue d'asseoir la Fédération archipélagique, sur le toit du monde.


synthèse
Synthèse des résultats
Élections fédérales alguarenas.
Élections fédérales de 2016...


ÉLECTION FÉDÉRALE DE JANVIER 2016 : L'ALGUARENA SE PRÉPARE AU DÉPART DE MAZERI ABROGARA


14 novembre 2015 – Les élections présidentielles fédérales, quel visage pour l'Alguarena en 2016?


presidence vacante
Mazeri Abrogara n'ayant aucun espoir ni souhait de briguer un 3e mandat, tous les scenarii sont permis autour du devenir de la politique alguarena.

Dans les coulisses des institutions fédérales, l’ombre du prochain scrutin hante chaque couloir, à l'heure où la présidente fédérale Mazeri Abrogara, au terme de deux mandats, se verra automatiquement écartée des candidatures pour ce prochain suffrage. Femme d'influence et de réputation, Mazeri Abrogara avait pour elle d'occuper une place de leader, appréciée, crainte ou honnie, mais jamais la source d'indifférence chez ses interlocuteurs. Au terme de deux mandats octennaux, la dame la plus célèbre d'Alguarena tire sa révérence, pour rejoindre les figures illustres du pays, comme l'a été avant Martha Fulton, l'ancienne conseillère aux affaires étrangères alguarenas.

Mais la droite modérée d'Alguarena, est-elle prête à lui trouver remplaçante pour porter une candidature crédible? Le doute plane toujours, alors que l'opposition justifie de plusieurs poids lourds, et que l'extrême-droite a largement occupé le terrain pendant le mandat écoulé, afin de critiquer le ralentissement de la croissance ainsi que l'immobilisme des alliances "naturelles" de l'Alguarena, mises en suspens sur la question du Prodnov.

Si l'Alguarena reste la puissance mondiale de référence, il est à constater qu'elle a perdu de sa superbe, face à une perte d'emprise sur un monde en passe d'embrasement et la complexification des alliances, reposant parfois sur un enchevêtrement de traités partagés entre deux, trois ou quatre parties prenantes. De quoi interroger, sur la valeur des engagements pris autour des questions de défense. Il est fort à parier que le prochain président fédéral aura à coeur de tout remettre les traités et alliances à plat, pour peser la valeur de chacun et redéfinir des axes prioritaires de développement de la politique étrangère.

Outre les alliances internationales, la question de l'inflation reste centrale. Bien qu'elle ait récemment baissé, permettant le retour d'investissements modérés, l'opposition est tentée de crier à l'insuffisance des résultats fournis en la matière, justifiant ses dires autour d'une croissance molle, éloignée des performances précédentes. "La croissance alguarena a considérablement réduit sa voilure sur les 5 dernières années, c'est un fait dommageable mais un fait, incontestable." explique la politologue Felicity Edminston. "Tout bord confondu, le ou la futur(e) président(e) fédéral(e) devra s'attacher à identifier des sources d'investissements sur le territoire national, le marché de l'armement mondial étant en train de décroitre, les prêts bancaires apparaissant de plus en plus mal-aimés et les compétitions sportives n'appelant plus à de gros efforts financiers par les joueurs ou clubs y participants... Capter les richesses étrangères devra reposer sur plusieurs filons prometteurs qui semblent aujourd'hui encore, hors de portée de la Fédération d'Alguarena." Il s'agirait même selon la politologue, d'une "question majeure".

Quelles candidatures déclarées?

Bernabé Saavedra (GCCO/gauche radicale)

Il fait la critique du néolibéralisme qui a vu apparaitre la formation de grandes firmes transnationales au sein de la Fédération d'Alguarena. Des firmes qu'il juge responsables d'un certain accaparement des richesses, accuse de se faire un facteur de misère sociale pour les classes les plus modestes par la survenue de délocalisations arbitrées à cause d'un contexte inflationniste dégradé.

Les grandes trajectoires :

Économie
Il aspire au démantèlement ou à la nationalisation de groupes justifiant d'un capital trop important pour être engagé au service de chacun, à la collecte de fonds pour la formation d'unités de production nationales inscrites pour le "bien commun" (le secteur pharmaceutique & alimentaire en tête) de sorte à marquer une opposition aux lobbys lorsqu'ils font le choix de sciemment augmenter le cours de certaines marchandises.

Politique étrangère
Il projette la création d'un Syndicat pour la Paix, destiné à prévenir les affrontements militaires entre des agglomérats de nations, limiter les conflits par alliance. Pour lui, une sortie de l'ONC serait profitable à l'Alguarena. Le GCCO et son représentant flirtent volontiers sur les derniers engagements militaires alguarenos, pour faire la critique de la politique militariste actuelle, même s'ils sont contraints de constater une relative accalmie.

Recherche & innovation
Relance de la recherche et de l'innovation par le renforcement des échanges universitaires. Mise en place de livrets d'épargne dont le placement serait tourné vers le financement de recherches déterminées.

Identité nationale
Bernabé Saavedra plaide pour des politiques publiques visant à réintégrer socialement et professionnellement les membres des communautés natives, souvent marginalisés en raison de leur éloignement géographique des centres urbains.


Elisabeta Tejedor (SDM/gauche modérée)

Elisabeta Tejedor identifie sa vocation politique dans la défense d'un modèle économique social-démocrate, chargé de gommer des inégalités sociales. En matière de politique étrangère, elle poursuit une démarche qu'elle souhaite autant que faire se peut inclusive, en instaurant des référendums pour soutenir des axes de coopérations à l'international, qu'elle n'identifie pas comme prioritaire et dont elle souhaite donc, garantir l’exécution par une légitimité citoyenne trouvée dans les urnes.

Économie
La SOCIALDEMOCRACIA EN MOVIMIENTO n'a pas pour ambition de renverser la table et d'écrouler les fondements du modèle économique alguareno mais bien d'en corriger certaines inégalités, en allant multiplier des législations protectrices des travailleurs, avec une priorité donnée aux plus vulnérables. A l'échelle d'une entreprise, la même logique s'applique puisqu'elle souhaite accentuer la fiscalité des grands groupes, pour à contrario développer des politiques d'aides au développement des PME.

Politique étrangère
Elisabeta Tejedor est partisane d'un référendum populaire pour le maintien ou non de l'Alguarena au sein de l'ONC, bien qu'elle soit personnellement encline à y rester, à la condition toutefois de pouvoir réformer l'ensemble de ses institutions et de poser un cadre coopératif "clair et engageant" pour ses états membres.

Recherche & innovation
Elisabeta Tejedor prône une recherche aux débouchés économiques pragmatiques, comme le développement de moteurs électriques ou moteurs à hydrogène pour voitures sans permis, afin de permettre une meilleure accessibilité à l'emploi des demandeurs, à moindre frais sur le budget carburant des ménages. Elle souhaite par ailleurs oeuvrer dans la séparation des pôles de recherche et des lobbys d'influence, qui pourraient priver la communauté de découvertes d'intérêt, au titre qu'elles entament une décélération de la consommation.

Identité nationale
Elisabeta Tejedor et la SDM prônent une identité nationale autour de la réconciliation des communautés natives et hispanophones, notamment en respectant la voix des autochtones, y compris lorsqu'ils vivent avec une certaine autonomie à l'écart des pôles urbains. Elle souhaite financer des politiques de revalorisation de la culture native tout en les intégrant aux tissus économiques.


Marisol Cotilla (UCR/centre-écologie)

Marisol Cotilla, candidate pour l'UCR, vient quant à elle se faire l'incarnation d'une politique pragmatique, mêlée aux enjeux environnementaux ainsi qu'aux politiques de santé publique. Elle promeut également une coopération régionale forte, notamment au sein de l'Aleucie-Paltoterra, pour garantir une transition écologique équilibrée qui soutienne à la fois l'emploi et la compétitivité économique, à parts égales entre les états souscripteurs, pour ne pas léser que les nations faisant le choix 'investir une économie verte.

Économie
Elle prône une économie pragmatique & vertueuse, mêlée à une politique de santé publique qui place l'écologie au coeur des leviers d'actions. L'écologie est un cap soutenu par l'intérêt financier direct que pourrait trouver des particuliers à la soutenir et non pas un diktat prôné par des dirigeants qui ne sauraient faire la preuve d'une affirmation d'une quelconque urgence climatique sur la planète Geokratos.

Politique étrangère
La candidate plaide pour une coopération régionale renforcée, notamment au sein de l'Aleucie-Paltoterra, pour s'épargner un cap écologique destructeur d'emploi et de compétitivité économique si les autres états régionaux refusaient d'y participer à égale hauteur de l'investissement alguareno.

Recherche & innovation
Elle souhaite entamer des recherches qui s'inscrivent dans une logique de compétitivité verte, l'idée étant de produire mieux, par une démarche responsable et vertueuse.

Identité nationale
Marisol Cotilla & l'UCR n'identifient une identité nationale sur la base de critères ethniques ou linguistiques. Elles rangent la citoyenneté derrière une dotation de valeurs qu'il appartient à chaque individu de faire-valoir en société.


Luis Saragoza-Medina (MPF/droite modérée)

Luis Saragoza-Medina, représentant de la droite modérée, la coalition présidentielle sortante, soutient une régulation plus souple de l'économie fédérale, de sorte à soutenir la compétitivité des entreprises alguarenas dans un contexte inflationniste galopant. En matière de politique étrangère, il est pour la réaffirmation des intérêts collectifs de l'ONC et souhaite renvoyer les états membres à leur mollesse, tout en leur concédant il est vrai, le besoin pour d'eux de soutenir au travers de l'organisation, des intérêts individuels à chaque pays membre. Luis Saragoza-Medina est en quelque sorte le "nouveau-né" de la droite modérée, qui peine à exister dans l'ombre de ses poids lourds qu'ont été Mazeri Abrogara et Martha Fulton. Par conséquent, l'homme n'existe pas en tant que personnalité, mais bien en tant que programme politique édité depuis les premières pensées du parti. "Une lacune à considérer" de l'avis des experts.

Économie
Luis Saragoza-Medina souhaite mettre en place de nouveaux cadres normatifs pour réglementer l'économie alguarena ou celle étrangère susceptible d'impacter l'activité commerciale Fédérale. Il souhaite par ailleurs déconstruire certaines dispositions légales et relatives au droit du travail, pour permettre plus de flexibilité et de compétitivité aux entreprises alguarenas présentes sur le territoire archipélagique.

Politique étrangère
En cohérence avec son parti, le candidat de la droite modérée souhaite maintenir l'Alguarena au sein de l'ONC, mais réaffirmer le cadre des prérogatives que l’organisation s'est attribuée et accomplir quelques coups de semonces à l'encontre des états membres qui distilleraient leurs intérêts dans un contre-courant bien éloigné de la stratégie définie pour l'organisation. L’organisation est "une et indivisible", ses intérêts "généraux" ne sauraient s'arrêter à des individualités.

Recherche & innovation
Le candidat de la MPF défend une recherche autant inscrite pour le développement de l'IDH que la réindustrialisation des territoires. Elle adopte donc une posture pragmatique eu égard aux pistes de recherches possibles et tend à les inciter par des politiques de financement, dès lors qu'elles semblent s'inscrire dans un schéma économique favorable à la compétitivité et l'industrialisation du territoire.

Identité nationale
Logique fédérale, Luis Saragoza-Medina prône des tractations actives pour l'intégration de nouveaux états au sein de la Fédération et nourrir une identité fédérale riche et prospère.


Ulvèz Perogalata (LS/droite radicale)

Le candidat de la droite radicale, adopte une politique économique favorable aux entreprises, avec un focus sur la réindustrialisation et l'innovation. Il mise sur la réindustrialisation, incitée ou financée par le recul des actions de régulation portés sur la libre entreprise, pour notamment satisfaire des enjeux d'écologie. Sur le plan international, il prône un nationalisme affirmé, notamment en défendant la suspension des traversées maritimes commerciales dans le détroit, pour en faire un levier de diplomatie auprès de tous ceux qui souhaiteraient maintenir leurs accès. Enfin, sa vision de l'identité nationale se base sur une forte protection des valeurs culturelles et des valeurs traditionnelles ancrées dans une société civile alguarena très tournée vers la religion catholique.

Économie
Politique fiscale favorable aux entreprises et aux fortunes du pays, sous réserve de réinvestissement sur le territoire fédéral. Ulvèz Perogalata souhaite inciter ou contraindre les états membres de l'ONC à faire plus dans le maintien opérationnel de l’organisation, ou bien poser la question de la sortie d'Alguarena de l'ONC.

Recherche & innovation
Dérèglementation écologique et industrielle, pour permettre de nouveaux pans de recherche et la réindustrialisation du territoire, selon des critères de coûts de production, de rapport qualité/prix.

Politique étrangère
Ulvèz Perogalata est favorable à la suspension de toutes les traversées maritimes commerciales par les détroits alguarenos, le temps de renégocier auprès de CHAQUE pays concerné, les conditions d'une libre-circulation. L'armement de l'allié Pontarbellois serait identifié comme un investissement fiable, pour le devenir de la réaffirmation souveraine alguarena, sur l'ensemble de l'espace marin dans et autour de l'archipel.

Identité nationale
L'affirmation d'une identité culturelle hispanique pour l'Alguarena serait un héritage prononcé et défendu, à base de récits historiques issus de la domination coloniale, voire réinventés pour soutenir des apports coloniaux conceptualisés. En matière de citoyenneté, la citoyenneté fédérale en l’occurrence, elle doit être perçue comme un privilège né d'une contrepartie et d'une adhésion pleine et entière, aux valeurs traditionnelles alguarenas, partagées entre les piliers du catholicisme et les textes fondateurs de la Fédération. Le multiculturalisme restera perçu comme une menace à l’unité nationale, et la politique migratoire s’oriente vers une réduction drastique des flux migratoires entrants pour soutenir une forme de homogénéisation culturelle, au détriment de la diversité culturelle.


Pour ces élections, aucun candidat sans étiquette n'est parvenu à justifier du nombre de signatures suffisantes pour confirmer sa candidature, un témoignage de l'intérêt des maires porté à ces élections "déterminantes" de l'avis du plus grand nombre, considérant le contexte inflationniste persistant rencontré par la Fédération ainsi que la multiplication des crises à l'international. "Il faut des personnes d'expérience, avec un réseau organisé pour créer un gouvernement cohérent. C'est pourquoi le parrainage des signatures des maires, s'est largement porté sur de grands partis, contrairement aux précédentes élections" confie la politologue Felicity Edminston. "Autre fait hypothèse permise, en refusant leurs parrainages aux candidats sans étiquettes, les maires craignent peut-être un éclatement des voix, ce qui aurait pour effet de conditionner le positionnement au premier, d'un candidat des extrêmes..."

Si les maires ne manquent pas de stratégie dans la délivrance de leur parrainage, qu'en est-il de l'opposition? Se donne-t-elle les moyens d'éviter la dispersion des votes de ses électorats? Si les coalitions habituelles se maintiennent, il semblerait quel e mélange entre la droite radicale et modérée peine à se faire, même chose à gauche. "L'élection fédérale de 2016 verra le départ de Mazeri Abrogara, un acteur fondamental de la politique alguarena, si ce n'est mondiale, pour la dernière décennie. Les partis, par extension leurs coalitions, veulent défendre une ligne claire, tenter leur chance, car le départ de Mazeri Abrogara impose un certain reset de la scène politique alguarena, avec des figures peu ou pas affirmées, restées dans le sillage des grands noms de la scène politique alguarena, qu'ont été ceux de Mazeri Abrogara, Martha Fulton, des personnalités aujourd'hui sortantes de l'espace médiatique.
30 novembre 2015 – La campagne à contre-courant de Bernabé Saavedra, l'alternative radicale face au néolibéralisme qui peine à rassurer.


Bernabé Saavedra
Bernabé Saavedra est un coutumier des élections présidentielles fédérales, en comptant une 4e participation à celle-ci (1 élection tous les 8 ans).


Bernabé Saavedra, est le candidat vedette, la tête d'affiche comme on le dirait plus vulgairement, de la coalition de la gauche radicale du GCCO (soit le GRUPO CONFEDERAL POR LA CLASE OBRERA). Ayant dédié sa campagne présidentielle, et même finalement sa carrière politique, à la critique du schéma économique néolibéral déployé par le gouvernement sortant de Mazeri Abrogara, le visage de Bernabé Saavedra est possiblement l'un des plus célèbres de l'opposition en Alguarena, considérant sa participation à toutes ou presque des manifestations sociales intervenues dans l'archipel ces quinze dernières années.

Selon Saavedra, le modèle économique qui persiste dans l'archipel depuis maintenant 16 ans a permis l'émergence de grandes firmes transnationales qui ont su faire l'excellence technologique et industrielle d'Alguarena mais se font également aujourd'hui les fournisseurs de la misère sociale, tournées vers la quête de lieux d'implantation à moindre coût, sans considération aucune pour le pays qui s'est investi dans leur réussite. Une infamie qui, à l'heure d'un contexte inflationniste inégalé jusqu'à lors, pose la question de notre capacité à contribuer au bonheur de ceux qu'il n'hésite plus à qualifier de "mercenaires". La maximisation des profits, par l'installation de sites à l'étranger où la main d'oeuvre est moins chère à l'exploitation, où les jeux d'écriture autour des entités juridiques permettent de payer moins d'impôts, sont autant de chevaux de bataille que le sexagénaire espère chevaucher, pour porter son électorat jusqu'aux portes du palais présidentiel d'Aserjuco.

"Le caractère misérable donné aux travailleurs, qui n'ont ni le luxe de vivre, ni celui de le trouver ailleurs, ni le choix de ce qu'ils peuvent mettre dans leur panier de course, est rendu insoutenable par l'hyperprofit de nombreuses sociétés alguarenas, que l'aide d'état a permis d'investir, en dépit d'une hausse des matières et des services. Il est temps de reprendre la monnaie de cette pièce aveuglément versée..." déclarait-il hier soir encore devant les médias présents à un meeting au théâtre Moriscà de Pomosejo.

Un discours virulent, qu'il entend concrétiser par un programme économique visant à restreindre la capacité de grands groupes à croitre au delà d'un seuil raisonnable, de sorte à maintenir une succession de grandes et moyennes entreprises sur le territoire, et les priver de reins suffisamment solides pour entreprendre des délocalisation à grande échelle. "Nos multinationales pour ce qu'elles ont d'alguarenas font main basse sur l’économie, concentrant les richesses et favorisant la misère sociale", clame-t-il pour qui daigne l'entendre, ce à quoi il propose d'identifier des rachats de parts, d'entité, pour les tourner vers l'intérêt général. Un changement de paradigme, pour ce candidat qui plusieurs mois plus tôt, évoquait son souhait de saisir et démantelait des firmes au capital trop important. "Ces firmes ayant des installations à l'étranger, la capacité de Bernabé Saavedra a se faire l'auteur de saisie administrative et financière apparait dès lors comme un vœu pieu. Un certain nombre de firmes transnationales a des centres de recherche et développement, des sièges commerciaux en Alguarena, ce sont les sites de production qui peuvent tendre à chercher nation étrangère favorable à une installation. Si le gouvernement voulait saisir des biens, il aurait électoralement intérêt à se tourner vers ces sites de production, possiblement inattaquables sur un plan juridique, s'ils sont implantés à l'étranger et rattachés sous une entité juridique faisant référence à un siège régional sur place..."

L'absence de réglementation internationale, a toujours été selon les déclarations de Saavedra un fait autant voulu que subi par la présidence Mazeri Abrogara, mettant directement en cause des connivences entre la classe politique et celle des affaires.

Sa quête d'une réglementation internationale, est largement inspirée par son souhait d'instaurer la mise en place d'un Syndicat pour la Paix, regroupant plusieurs nations volontaires et de premier plan, pour soutenir une Concorde mondiale et éviter des effets papillon de parts et d'autres des continents, par l'arrêt brutal de flux commerciaux, la hausse des cours de certaines marchandises, la survenue d'embargo économiques, etc... Outre sa capacité à maintenir à flots, une paix internationale fragile, le Syndicat pour la Paix aurait aussi à coeur de permettre aux puissances, d'identifier des actions de financement de lutte contre la faim, la précarité ou encore de financer des aides au développement de l'IDH en certaines régions mondiales. Ce syndicat, par l'installation de lignes rouges tangibles, d'axes de coopération clairs et une collaboration pérenne, aurait pour ambition de déconstruire les alliances militaires actuelles, jugées toujours selon lui, d'être les responsables de tensions géopolitiques, de conflits et crises dévastatrices qu'aucun ne peut prétendre éviter, à l'intérieur ou l'extérieur de ses frontières.

Bernabé Saavedra considère sans retenu que l’Alguarena devrait quitter l’Organisation des Nations Commerçantes (ONC), après avoir estimé que l’adhésion à cette organisation internationale n'a fait que contribuer à entraîner le pays dans des engagements militaires coûteux, une politique étrangère bridée par des alignements conceptuels et sans pragmatisme aucun.

Dès lors, la seule coopération pouvant s’accommoder d'absence de réciprocité, est celle qu'il dédierait à une politique de recherche et développement tournée vers les pans de la médecine et de l'alimentation. Le retour à une recherche inscrite au service de la société, serait une façon pour notre candidat, de réintroduire le caractère vertueux de la course à l'excellence, en redéfinissant finalement ce qui apparaît comme l'excellence elle-même !

La coopération et la quête d'un statu quo dans la politique étrangère, sont également des facteurs d'excellence pour la coopération scientifique ambitionnée, car elles viendraient directement réintroduire les échanges universitaires et les concours scientifiques, destinés à faire-valoir un engagement pour une science humaniste. Ces recherches et leurs bénéfices, pourraient également pour parachever tout cela, trouver leurs financements dans l'établissement d'épargnes populaires aux taux d'intérêts avantageux, qui permettraient d’inscrire chacun dans un processus défendant l'intérêt général...

Si les grandes lignes du programme politique de Bernabé Saavedra sont connues, la forme donnée à leur communication a aussi son importance. A ce titre, le militant et candidat à la présidence est contraint de se soumettre à un certain nombre d'actions médiatiques, faisant d'abord le choix de multiplier les rencontres "directes" avec les électeurs, aidé de quelques punchlines relevantes comme lorsque pendant son passage à la maison de jeunesse de Tiragos, en Arcoa, il déclara "nous ne voulons pas la charité, mais l'équité". Un slogan qui sera repris lors d'une manifestation de la jeunesse réclamant plus de moyens pour l'accès à l'université et non plus d'aides. Pour lui, pas question d'uniquement venir redistribuer ce qui existe déjà, son souhait est de construire une économie, un avenir, où chacun peut prendre sa place.
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