16/08/2016
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[ACTUALITES] Faits marquants du groupe paramilitaire.

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Siège social du Jaguar Paltoterran
Siège social de la Brigade Paramilitaire du Jaguar Paltoterran, inauguré le 8 mars 2009 en périphérie de Santialche, au Pontarbello.


Ce registre a vocation à dresser une compilation non exhaustive, des faits du groupe, tant sur son territoire de rattachement qu'à l'étranger. L'information qui s'y trouve n'a pas toujours une visibilité publique, merci de me contacter pour interpréter le caractère notoirement connu ou non, des informations publiées ici.
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4 mars 2009 - Un siège social pour la Brigade du Jaguar Paltoterran?


Unité motorisée blindée de la Brigade du Jaguar Paltoterran
Soucieuse de trouver un marché de la sécurité porteur, la Brigade paramilitaire du Jaguar Paltoterran souhaite ouvrir son siège social, et manifestement au Pontarbello, dans sa capitale à Santialche.


Avoir un siège social, une nécessité? Le comité d’administration de la Brigade du Jaguar Paltoterran pense désormais que oui. Proximité avec le grand public, développement de la notoriété internationale, visibilité au sein de l’espace public, les arguments plaidant en faveur de l’installation d’un siège social sont nombreux et ont su convaincre le comité exécutif du groupe d’agir dans ce sens.

Le siège social d’une précédente société, laissé à l’abandon après les heurts qui ont opposé indépendantistes et coloniaux, pourrait être dans la ligne de mire des investisseurs affiliés à cette société militaire privée, qui jouit déjà d’une certaine notoriété après sa participation active contre l'Empire listonien et les brigades solaires kah-tanaises, une autre entité militaire privée, opposée au Pontarbello et dont l’invasion dans le nord du pays a pu être repoussée grâce au concours de ces combattants apatrides.

Mais le Pontarbello est-il le candidat idéal à l’installation d’un siège social pour la société militaire privée? Le doute est permis et pour lever ces doutes, il nous appartient de centraliser l’ensemble des éléments susceptibles de nourrir un cahier des charges, autour de l’installation d’un siège social d’une grande société militaire privée.

Quel pays pour accueillir le siège social de la Brigade du Jaguar Paltoterran?

  • Un pays historiquement lié au groupe, afin de permettre une marque employeur et commerciale forte pour l’empreinte exercée sur place.

  • Un pays où l’opinion publique demeure favorable aux activités de la société militaire privée, afin de pouvoir notamment entamer des recrutements continus parmi les populations civiles et souscrire à des contrats de prestations en sécurité, au titre des appels d'offres publics.

  • Un pays où l’autorité étatique a besoin d’un appui durable de contractors et de paramilitaires, de sorte à constituer un levier de pouvoir certain et d’entretenir des actions d’influence dans le développement de la législation sur place.

  • Un pays dont la localisation géographique offre un point d’ouverture vers l‘international, dans le but de faciliter la projection des moyens humains et matériels, sur les différents théâtres d’opérations mondiaux.

Le Pontarbello, un candidat idéal?

  • Par son implication directe dans l’affrontement des forces impériales listoniennes puis des brigades solaires kah-tanaises, la Brigade du Jaguar Paltoterran a activement contribué à la formation politique de l’actuel Pontarbello. Il n’y aurait donc à ce titre, pas un seul livre d’histoire qui ne puisse mentionner la naissance et l’indépendance du Pontarbello, sans mentionner de pair avec elles, l’existence de la Brigade du Jaguar Paltoterran. S’implanter au Pontarbello, est donc pour la société militaire privée, le moyen le plus sûr d’entretenir un écho permanent des faits d’armes accomplis sur ce petit territoire pourtant mondialement connu. La Brigade du Jaguar Paltoterran, ainsi historiquement liée au Pontarbello, peut identifier dans ce dernier un point d’ancrage durable, pour son rayonnement commercial.

  • Contributrice à l’indépendance du Pontarbello, après s’être militairement engagée contre les forces impériales listoniennes et les brigades solaires kah-tanaises, la Brigade du Jaguar Paltoterran est l’entité politique, après le Pontarbello lui-même, qui a fourni l’effort le plus visible, le soutien le plus concret, dans l’émancipation du territoire. Il est plus que probable que si les forces paramilitaires de la Brigade du Jaguar Paltoterran avaient échoué dans leur entreprise amphibie et leurs manœuvres aéronavales, l’indépendance du Pontarbello n’aurait pu avoir lieu et constituerait encore dans l’esprit des citoyens de la péninsule, un non-évènement. Cette implication significative et victorieuse, assimile durablement les agissements du groupe mercenaire aux réussites politiques et militaires de la nouvelle république totalitaire, ce qui vient par conséquent nourrir la sympathie des nationalistes, indépendantistes, ou simplement anti-impériaux, à l’égard de ce rare soutien militaire actif durant la guerre d'indépendance..

  • Le Pontarbello, bien qu’il soit dirigé par une junte militaire, a la particularité d’être relativement fragile sur le plan sécuritaire, partageant ses moyens militaires et policiers entre la surveillance des menaces intérieures (et de la population en somme) et les menaces dites extérieures, exprimées par des nations étrangères telles que l’Empire listonien, le Grand Kah la Cobaricie ou encore le Syndikaali Pharois. Le recours à des sociétés militaires privées, aussi sympathisantes que la Brigade du Jaguar Paltoterran, constitue un impératif pour la gouvernance péninsulaire. Les hommes de la Brigade du Jaguar Paltoterran, ont en effet pour eux l’expérience des situations de combat ou simplement de crise en contexte insécuritaire, il est ainsi tout à fait normal que la société militaire privée et la gouvernance pontarbelloise nouent un partenariat privilégié, pour asseoir de façon permanente, l’autorité du Général Leopoldo Sapateiro dans la petite enclave d’Aleucie du Sud.

  • Une enclave pontarbelloise en Aleucie du Sud qui n’est pas anodine pour le groupe paramilitaire, puisque sa géographie elle-même constitue un avantage particulier dans l’exercice de ses activités. En effet, pour considérer ce point, il suffit de commencer par s’intéresser à Santialche, capitale du Pontarbello et point d’ancrage envisagé pour l’installation du siège de la société militaire privée. Située sur le littoral sud du détroit alguareno, Santialche vient permettre au groupe de s’offrir les moyens de projeter ses militaires par des moyens qui soient aussi bien aériens que maritimes. S’installer ainsi dans une grande ville côtière veut certes dire que le groupe pourra projeter une force expéditionnaire par voie maritime, mais aussi qu’il pourra lui-même entretenir des bâtiments maritimes, s’affranchir des compagnies maritimes ou des forces navales pontarbelloises, pour déployer à l’international diverses forces armées positionnées sous la bannière d’un régiment expéditionnaire. De plus, la présence du détroit alguareno à proximité est un gage de sécurité pour le transit des forces maritimes de la Brigade du Jaguar Paltoterran. Et pour eux, progresser dans un endroit sécurisé signifie qu’ils auront moins d’obligations à concentrer des moyens maritimes défensifs.

A travers ce développement, il est désormais permis d’identifier les nombreuses forces favorables à la décision portant installation du siège social de la Brigade du Jaguar Paltoterran, au sein de la péninsule pontarbelloise de la Sud-Aleucie.
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17 mars 2009 - Constitution de la première marine de guerre appartenant à une société militaire privée, acteurs privés et politiciens saluent une démarche "encourageante".


Ex-officier à la retraite Ilias Nogaro, réembauché par le Jaguar Paltoterran.
Des sous-marins et bâtiments de guerre pourraient être commercialisés à la Brigade du Jaguar Paltoterran.


La société militaire privée du Jaguar Paltoterran, pourrait être équipée de sous-marins de haute technologie, une technologie prise en main par d’anciens officiers de la marine fédéral.

Reconnue pour avoir oeuvré en faveur de la paix au Pontarbello, en défaisant les régiments des brigades solaires animés par des milliers de combattants, la Brigade du Jaguar Paltoterran est en état de grâce auprès de la Fédération d’Alguarena qui ne rechigne désormais plus à l’associer aux projets de sécurisation des voies commerciales internationales. Mais pour ce faire, encore faudrait-il que cette dernière dispose des moyens conséquents et adaptés à la manœuvre.

Des contractors, des “mercenaires” pour lutter contre la piraterie et le crime en haute mer, l’idée n’est pas nouvelle mais jouit aujourd’hui d’un certain élan, depuis l’installation d’un siège social du Jaguar Paltoterran, au Pontarbello. Devant l’émergence des voies commerciales maritimes imposées par la mondialisation, et l’enhardissement des pillards des mers, institutionnalisés autour de certains états-voyous, le caractère expéditif des réponses attendues par les armateurs et compagnies commerciales internationales trouve des oreilles attentives au sein de ces sociétés militaires privées où le Jaguar Paltoterran entend aujourd’hui se démarquer.

En effet, face à cette guerre larvée entre les compagnies commerciales et les compagnies de pirates, les sociétés militaires privées s’étaient jusqu’ici contentées d’embarquer des hommes armés et entraînés sur les cargos et les vraquiers, afin qu’en cas d’abordage ces derniers puissent riposter de manière létale et mettre ainsi hors d’état de nuire ou au meilleur cas, faire fuir, leurs assaillants aussi peu scrupuleux que courageux.

Mais devant la multiplication des voies commerciales et des flux associés, de nouveaux moyens se sont imposés pour permettre l’entretien d’une force de frappe conséquente, non plus destinée à amoindrir la nuisance des éléments de piraterie mais bel et bien l’éradiquer jusqu’à son dernier atome.

“C’est un phénomène assez nouveau effectivement, car jusqu’à présent, ce furent les guerres qui se soumettaient aux jeux du mercenariat et de la privatisation, et si des gardes de caravanes étaient présents autour des convois commerciaux médiévaux, jamais un emballement de l’arsenal militaire des sociétés militaires privées n’avait été envisagé. La piraterie a ouvert une brèche que le gouvernement fédéral alguareno peinera à refermer : les sociétés militaires, en tout cas le Jaguar Paltoterran, s’impose comme des acteurs crédibles de la sécurité mondiale, se payant ainsi le luxe de faire pression sur les administrations de certains pays, l’Alguarena en tête, de sorte à qu’ils délivrent les agréments administratifs nécessaires à la fourniture d’armements stratégiques et autres équipements lourds, les navires de guerre en tête…” confie le politologue Lucero Bordiglia.

La mercenarisation des activités de sécurité s’est souvent arrêtée aux combats terrestres, considérant l’importance des fonds à engager pour faire l’acquisition d’une escadrille ou d’une flotte de guerre. Si les politiciens alguarenos tombent d’accord sur la fourniture d’armements lourds à ces sociétés militaires privées, le verrou saute.
“C’est pas trop tôt” exulte les soutiens à l’ouverture du marché de l'armement à la faveur des sociétés militaires privées. Car de leur point de vue, le constat est alarmant, indiquant une professionnalisation et une modernisation des éléments de piraterie internationale.

Au Nazum, en Paltoterra, en Aleucie et en Eurysie, les marines de guerre participent bien à la prévention des risques imposés par les flibustiers, mais le regain de tensions entre certaines puissances fait craindre une démobilisation des forces navales étatiques, ouvrant la porte à l’installation durable des sociétés militaires privées, pour ce qui est de la protection des routes commerciales maritimes, à la condition une fois encore, que les politiciens prennent le sujet à bras-le-corps, en autorisant l’acquisition desdites flottes de guerre, à ces sociétés.
Des prestations de sécurité faites aux armateurs qui sont dès lors en voie de calibrage, au sein de la direction du Jaguar Paltoterran, désireux de toucher ce marché en plein boom.
Sous-marins, patrouilleurs et navires de débarquement, les projets d’acquisition ne manquent pas et le carnet de commande des industriels de l’armement, à commencer par les Industries Marbone, ne désemplit pas avant cinq ans. A ces acquisitions pourraient s’ajouter les reventes domaniales du gouvernement alguareno, qui travaille depuis plusieurs années déjà et ardemment, à la rénovation de sa flotte militaire, de sorte à la porter au goût du jour, avec l’ensemble des technologies alguarenas intégrées.

Encouragée par la Fédération d’Alguarena, la République d’Union Nationale du Pontarbello pourrait entretenir un vent favorable dans le sens du projet, elle qui a déjà autorisé l’installation d’un quartier-général du Jaguar paltoterran le long de sa côte, pour favoriser l’intégration de bâtiments maritimes au sein de son parc logistique.

Avec des coûts d’acquisition qui pourraient flirter avec le demi-milliard, le Jaguar Paltoterran investit gros, pour amorcer les prémices d’une flotte de guerre qui pourra se faire reconnaître à l’international. La direction est formelle, “c’est un investissement” et chacune des acquisitions espérées pour les années à venir, a vocation à permettre l’entrée du groupe au sein de ce marché jusqu’ici peu développé. Bien sûr l’entretien d’une flotte de guerre opposable à celle de la piraterie n’est pas l’unique moyen de lutte envisagé par la direction du Jaguar Paltoterran, il y a également le dépôt de balises et mouchards au sein des navires commerciaux, de sorte à ce que s’ils essuient une attaque en l’absence de patrouilles maritimes sur zone, une opération puisse se mettre en place sous 24h avec le succès escompté qui est celui d’une destruction nette et durable du repaire de la piraterie internationale.

Ainsi, avant même la mise à l’eau du premier bâtiment de guerre appartenant au Jaguar Paltoterran, ce dernier pouvait déjà se targuait de surveiller certains bateaux commerciaux pour, malgré la perte de leur marchandises, se voir l’opportunité de localiser les repaires de piraterie, pour annihiler de façon pérenne, la menace qu’ils exercent autour des activités commerciales.

A la contrainte matérielle et financière de savoir quelles quantités de navires pourront être acquis, s’ajoutent les questions relatives au pilotage desdits bâtiments. En effet, les sociétés militaires privées n’ayant jamais eu un pareil arsenal, il y a fort à parier qu’elles ne disposent pas à ce stade des compétences humaines permettant le pilotage des monstres de fer, élancés sur l’eau et parfois en dessous de celle-ci.

A ce problème la réponse semble toute trouvée pour le groupe de sécurité, avec le recrutement de plusieurs retraités de l’armée fédérale alguareno. Ilias Nogaro, un officier retraité de la marine fédérale alguarena, compte parmi les quelques premiers gars enrôlés de la marine. Un retour au travail grassement rémunéré, considérant la technicité et le savoir-faire de ces personnels d’exception.
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20 mars 2009 - La Brigade du Jaguar Paltoterran use des spots de recrutement de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, pour trouver ses combattants.


Hélicoptère léger polyvalent du Jaguar Paltoterran, sur le pont d'un navire de guerre alguareno.
Des décideurs de l’organisation mercenaire "le Jaguar Paltoterran" ont été aperçus effectuant des visites techniques sur plusieurs navires de guerre appartenant à la marine fédérale alguarena, dans le but de confirmer la pertinence d'une acquisition ou non de ces armements stratégiques.

Limitant le recrutement à quelques nationalités, la Brigade du Jaguar Paltoterran tente de donner vie à son projet de constitution d’une flotte de guerre, une première, inédite au sein des autres sociétés militaires privées. En effet, le Jaguar Paltoterran a officiellement lancé, le 18 mars dernier, sa campagne de recrutement, sous une approche plurielle, qui combine à la fois la tenue de stand présentiels sur le territoire pontarbellois, des spots télévisés mettant en scène la force mercenaire et des témoignages en ligne de personnes ayant rejoint l’organisation l’année dernière.

Ainsi, en matière d’opérations militaires et de campagnes promotionnelles, la Brigade du Jaguar Paltoterran est disposée à ne pas laisser de place au hasard. Tenue d’un spot diffusé à l’échelle nationale sur les ondes télévisées pontarbelloises, aménagement de centres de recrutement permanents et mobiles sur le territoire péninsulaire d’Aleucie du Sud, formations d’ambassadeurs de marque parmi les recrues formées l’année dernière, les moyens entourant l’offensive médiatique du Jaguar Paltoterran apparaissent plus colossaux qu’ils ne l’ont jamais été.

D’abord positionné sur la conduite d’opérations coups de poing, mobilisant un nombre réduit de moyens humains et matériels, le Jaguar Paltoterran a depuis peu construit sa notoriété à l’international, après la réalisation d’actions de débarquement sur la pointe sud de la péninsule pontarbelloise. Une réussite qui la positionne aujourd’hui sur des opportunités d’interventions jamais égalées. Mais des opérations nouvelles, comme des actions de débarquement, des manoeuvres aéroportées et des mouvements d’occupation en territoire hostile, sont particulièrement gourmandes en hommes et en matériels. Si la doctrine militaire des sociétés de mercenariat doit évoluer, il faut nécessairement que les moyens alloués pour ce faire évoluent également.

Aussi, selon les perspectives de recrutement envisagées pour les cinq années à venir, le groupe mercenaire du Jaguar paltoterran envisagerait de recruter pas moins de deux milles combattants par an. Un chiffre qui peut paraître anecdotique à l’échelle mondiale mais fournit pourtant une capacité opérationnelle jamais constatée chez cette société militaire privée.
Recruter entre mille-cinq-cents et deux-mille combattants par an, un pari ambitieux mais pour lequel la Brigade du Jaguar Paltoterran a déjà montré des signes de sa détermination, en fournissant les promesses de vente nécessaires à l’acquisition de plusieurs navires de guerre alguarenos.

“La direction du Jaguar Paltoterran a déjà formulé une promesse d’achat à l’encontre de plusieurs navires de guerre appartenant à la marine alguarena. Des réflexions et des tractations sont en cours pour déterminer la pertinence ou non d’une telle vente. Si la vente se concluait, le Jaguar Paltoterran n’aurait pas d’autres choix que de recruter plus de combattants, pour garantir les effectifs suffisants au maintien opérationnel de ces bâtiments militaires…” nous explique posément Filipe Figodareira, fonctionnaire et observateur à l’institut de défense pontarbelloise de Santialche. Opérationnels, administratifs, recruteurs, les débouchés ne manquent pour cette société militaire privée qui grandit désormais à vue d'œil.

Animés par l’exercice de fonctions responsabilisantes dans un contexte décomplexé par l‘affranchissement des conditions d’engagement habituelles suivies par les armées régulières, les combattants du Jaguar Paltoterran ont matière à se sentir l’étoffe d’une élite, d’un bataillon de choc là où les états rechignent à poser le pied. Un faire-valoir qui a son importance et contribue à négocier chèrement le salaire de ces têtes brûlées, comparativement à la solde habituellement perçue par un soldat. “La notoriété et l’aventure sans les emmerdes” nous résume sommairement Ugo Cilarasco, un officier du Jaguar Paltoterran en charge de recruter les potentielles bleusailles de son organisation parmi la jeunesse pontarbelloise.
Ici on est bien loin des clichés usuels propres aux spots des armées nationales, nulle mention d’égalité et de justice, les personnes qui frappent à sa porte veulent de l’argent facile, et l’opportunité de régulièrement quitter le pays, se risquant presque pour certains à franchir le pas de l’anonymat, disparaissant définitivement sur un plan administratif, dans le pays qui les a vu naître.

La jeunesse pontarbelloise avait la guerre d’indépendance pour porter ses idées, aujourd’hui, elle veut défendre ses intérêts et des perspectives financières dans un secteur d’activité en voie de développement. Réalisé par une agence publicitaire pontarbelloise, parallèlement positionnée sur les communications gouvernementales, le spot télévisée dédié à la campagne de recrutement des mercenaires du Jaguar Paltoterran est la première manifestation de ce type de l’organisation, pour capter davantage de combattants au sein du grand public. Viril et dynamique, ce spot vient surfer sur les ambitions de la jeunesse, une jeunesse encore tournée vers son introspection, et qui entend se découvrir à travers une expérience de mercenariat, en plus d’accumuler un certain pécule bien utile pour se lancer dans sa vie d’adulte au Pontarbello, sous réserve de souscrire et d’accomplir, les cinq années de service, formalisés de façon contractuelle et avec l’accord des autorités pontarbelloises elles-même, sanctionnant pénalement tous les manquements à celui-ci.

La gouvernance pontarbelloise a un intérêt à entretenir sur son territoire une force militaire d’expérience telle que la Jaguar Paltoterran, celle-ci a activement contribué à repousser les soudards des brigades solaires kah-tanaises lors de la guerre d’indépendance et soutient activement la résistance populaire en cas d’invasion, par la diminution drastique du nombre de citoyens morts au combat, la mort de combattants étrangers, fussent-ils mercenaires au service des intérêts pontarbellois, important peu.

Et pour rendre cette campagne de recrutement plus inclusive qu’elle ne l’a jamais été, les décideurs de la société militaire privée ont même fait appel à des recrues de leur organisation, pour établir une proximité entre celle-ci et le grand public, à grands renforts de témoignages et de retours d’expérience. Un atout charme qui compte, en affichant un visage et une certaine humanité à cette organisation longtemps dépeinte comme un repaire de criminels, hors-la-loi ou autres personnalités sans foi ni loi.
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31 mars 2009 - Un bâtiment de transport de troupes pour permettre la projection d’une force paramilitaire à l’internationale?


Transporteur de chalands alguareno, le Pomerico de classe Tenerio.
Avec l’acquisition d’un transporteur de chalands placé sous escorte, le Jaguar Paltoterran s’offrirait indubitablement les moyens de développer ses activités de mercenariat à l’étranger…

Après le succès militaire de l’opération amphibie pontarbelloise conduite sur les côtes de l’Aleucie du Sud, le commandement de la Brigade du Jaguar paltoterran reste convaincu de la nécessité d’investir au sein d’une force opérationnelle amphibie permanente. Les missions amphibies restaient compliquées de mise en oeuvre mais la réussite des premiers assauts de ce type, organisés de façon conjointe entre les forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre et la Brigade du Jaguar Paltoterran, justifient à ce jour un investissement sur lequel la société militaire privée ne souhaite pas faire l’impasse.

“L’infanterie de marine a de beaux jours devant elle” s’entousiasmait un officier pontarbellois lors d’un échange verbal avec son correspondant au Jaguar Paltoterran, qui venait de lui assurer que le groupe allait développer sa force de frappe à l’étranger. Et heureusement que l’assaut conduit sur les côtes pontarbelloises s’était couronné d’un succès, pour permettre l’entrain des recrues dans ce corps d’arme peu enviable, qui consiste à voir le monde dans la cale d’un navire avec le risque de mourir sur une plage et désintégrés par des centaines de crabes la nuit tombé, si l’éclat d’obus qui aura eu votre peau ne vous a pas désintégré lui-même.

Même si le chantier que couvrent ces acquisitions semble faramineux, compte tenu de la nécessité d’entretenir en parallèle des bâtiments sous-marins pour porter des actions commandos en territoires hostiles, il demeure en tête de liste des projets d’achat par la société militaire privée, persuadée de pouvoir rentabiliser ces acquisitions par la conduite d’opérations clandestines au profit de nations étrangères généreuses et peu scrupuleuses pour se priver de recourir à cette main d'oeuvre d’élite.

Dès lors, l’achat d’un transporteur de chalands auprès des industriels alguarenos, estimé à cinq cent millions de pesetas alguarenas, est un combat quotidien pour l’identification de petites économies. Alors, bien entendu, les cinq cent millions de pesetas alguarenas évoqués correspondent au prix du marché neuf, mais compte tenu des disponibilités financières du groupe paramilitaire, il est à parier que des tractations seront menées pour identifier un bâtiment d’occasion, à la portée des finances de cette société qui, malgré sa notoriété construite par la baïonnette sur les plages pontarbelloises, n’a pas encore trouvé l’esquisse de la fortune espérée.

Mais en se positionnant comme un interlocuteur sécurité de référence au Pontarbello, s'immisçant de ce fait sur l’ensemble des appels d’offres publics portant recours à des prestataires privées de sécurité, le Jaguar Paltoterran s’assure des revenus réguliers, par la contractualisation de plusieurs prestations établies, au bénéfice des autorités pontarbelloises.
Une stabilité financière récente qui tend à relancer les démarchages autour de l’acquisition d’une flotte militaire de renom, par le biais d’un fournisseur tout désigné et peu regardant en ce qui concerne la fourniture d’armements au Jaguar Paltoterran : la Fédération d’Alguarena.

Foyer de la science et des hautes technologies, la Fédération d’Alguarena vient en effet multiplier les prototypages de bâtiments maritimes, faisant de ses navires, à commencer par sa force sous-marine et celle garde-côtière, les plus puissantes au monde. La puissance de feu entretenue par ses vedettes rapides, embarquant des lances-missiles antinavires parmi leurs armements principaux, avait fait la différence lors de combats à priori inégaux, à l'instar de l’affrontement naval opposant plusieurs vedettes du Jaguar paltoterran de classe Memphis et un patrouilleur listonien chargé de bloquer l’accès aux cotes de ce qui deviendrait aujourd’hui, le Pontarbello…

La doctrine militaire du Jaguar paltoterran a donc vocation à se maintenir sous ce concept, en privilégiant de petites embarcations rapides et légères, transportables à bord de bâtiments projetables en OPEX qui en cas d’engagement avec une flotte ennemie, se destine à être déployées sous forme d’essaim, pour submerger des bâtiments plus gros, avec une meilleure puissance de feu, mais un nombre de canons plus limités, là où chaque vedette du groupe paramilitaire lui opposerait l’usage de lance-missiles antinavires, avec malgré tout le support de quelques sous-marins pour l’escorte ou la poursuite d'opérations commandos.

Qu’il soit question de projections en territoires ennemis, d’opérations amphibies ou de lutte antinavires, le transporteur de chalands (et de vedettes lance-missiles antinavires!) a son rôle à jouer partout où le Jaguar paltoterran a vocation à faire usage de sa flotte de guerre. Si l’acquisition d’un bâtiment neuf reste chimérique pour les comptables et autres financiers de l'organisation paramilitaire, la récupération du transporteur de chalands déjà en service au sein des forces navales de la marine fédérale alguarena est une option tentante et réaliste.
Capable de produire des transporteurs de chalands haute capacité, parmi les plus modernes au monde, la Fédération d’Alguarena est en effet bien en peine, pour entretenir simultanément ses bâtiments les plus anciens et ceux dont elle projette la construction prochaine. Une situation qui fait naître les bonnes affaires, lorsqu’on s’attarde sur le cas du Pomerico, le transporteur de chalands de classe Tenerio actuellement en service dans la marine fédérale alguarena. Dans ces circonstances et la Fédération alguarena ayant pour ambition d’en acquérir un plus sophistiqué, les acheteurs du Jaguar Paltoterran ont fait du rachat de ce bâtiment, un théâtre principal des négociations à venir avec la Fédération d’Alguarena.

Véritable épine dorsale d’une marine expéditionnaire, le transporteur de chalands viendrait garantir la capacité du Jaguar Paltoterran à s’immiscer au sein des différents théâtres d’opération envisageables à l’international. Une capacité de projection appréciable pour lancer à bras le corps l’activité de mercenariat pour ce groupe à la notoriété croissante.
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1er mai 2010 - CONFIDENTIEL - Le gouvernement fédéral alguareno, consent à la revente du transporteur de chalands "Pomerico" de classe Tenerio, à la flotte paramilitaire du Jaguar paltoterran.


Transporteur de chalands alguareno, le Pomerico de classe Tenerio.
La flotte paramilitaire du Jaguar paltoterran, va racheter ce transporteur de chalands actuellement en dotation au sein de la marine fédérale, tandis que l'état-major alguareno s'attachera à le remplacer par un bâtiment hautement modernisé.


Considérant la menace croissante à l’international, l’état-major alguareno et la présidence fédérale consentent à la revente d’un transporteur de chalands obsolète aux forces paramilitaires du Jaguar Paltoterran, un bâtiment largement sollicité par la société militaire privée, qui n'avait jusqu'ici pas trouvé l'écho escompté auprès des institutions officielles du pays. Cette transaction commerciale constituerait une fois effective, une opportunité réelle pour le groupe paramilitaire, peinant toujours à entretenir une capacité de projection internationale d'ampleur... Certains au sein de l'état-major fédéral alguareno le disent obsolète, à raison. Mais force est aujourd'hui de constater, qu'en dépit des avancées technologiques considérables sur le secteur maritime, le transporteur de chalands "Pomerico" de la classe Tenerio, reste un autobus maritime appréciable dans son rôle ! Une démonstration de son utilité encore présente puisqu'il est actuellement déployé en mer d'Afarée du Nord, pour soutenir des opérations terrestres contre le régime sanguinaire et dictatorial de Baldassare Calabraise.

"La marine paramilitaire du Jaguar paltoterran pourra prioritairement émettre les propositions de rachat autour du Pomerico" avait formulé en ces mots le général d'armée et chef de l'état-major fédéral alguareno, Caïtano Lossada. Néanmoins, aucun calendrier n'a pu être confirmé car l'opération commerciale se subordonne aujourd'hui à d'autres opérations, militaires cette fois, à commencer par celle en cours au Kronos et sur laquelle le transporteur de chalands le Pomerico, est clairement investi.

Une fois l'opération militaire en cours au Kronos terminée, le Pomerico pourra donc être raisonnablement vendu aux forces paramilitaires du Jaguar paltoterran, à cela s'ajoute aussi le fait que la marine fédérale d'Alguarena ne pouvant restée sans transporteur de chalands, elle ne cédera celui-ci qu'à la condition d'avoir sorti des chantiers navals de l'archipel, un nouveau bâtiment plus modernisé encore. C'est donc sous ces conditions, que l'état-major fédéral a pu confirmer la vente sans toutefois en dater l’exécution. En interne, au sein de la Direction du Jaguar Paltoterran, l'heure est à la fête et aux réjouissances, après des mois de supplication pour faire l'acquisition d'un bâtiment d'exception au sein d'une marine nationale.

"On va arrêter d'utiliser le conditionnel..." jubile Tecolotl Cambeiro, le commandant de la force opérationnelle. Un enthousiasme qui gage de l'intérêt renouvelé de l’organisation pour cette acquisition "comme il n'en arrive qu'une fois par décennie..." tenait encore à préciser le commandant, à ses officiers subalternes intégrés au projet d'acquisition.

L'absence de conditionnel dans le ton du commandement du Jaguar paltoterran, n'enlève rien aux conditions précédemment citées et l'acquisition du bâtiment, se fera dès lors sous réserve qu'il puisse rentrer sans dommages sévères de son opération extérieure, tout en veillant à ce que la marine fédérale alguarena ait pu faire l'acquisition d'un nouveau bâtiment sur ces missions amphibies, déjà expérimentées de manière croissante sur la décennie écoulée. On sait le navire encore engagé sur un théâtre opérationnel, cela impliquera nécessairement une période maintenance en sortie de mission. Un temps nécessaire au reconditionnement du bâtiment et à sa revente vers le Jaguar Paltoterran, avec la promesse d'une acquisition sans avarie pour ce dernier.

Le transporteur de chalands "Pomerico" sera, quoiqu'il advienne, remplacé à date en 2011, il importe donc aujourd'hui aux autorités fédérales alguarenas, de simplement négocier les conditions de son retrait. Un retrait pour casse étant fortement fortement dommageable, considérant le niveau de maîtrise des productions navales par les pays étrangers, qui gardent en dotation des navires du même acabit pour leurs opérations maritimes, il était tout à fait opportun de considérer l'intérêt de la société militaire privée du Jaguar paltoterran, parmi les potentiels futurs acquéreurs du bâtiment. Son sort aujourd'hui précisé, le bâtiment chargé d'emmener un peu de l'Alguarena avec soi, fera prochainement son office de transporteur sous un autre étendard.

Un mystère qui en tout cas au sein de l'état-major alguareno, n'existe plus, tandis que du côté du Jaguar paltoterran, on loue une première et une réelle capacité de projection, conscients que les deux uniques chalands du groupe paramilitaire, limitaient les opérations amphibies à des théâtres de proximité, comme notamment la traversée du détroit alguareno pour permettre le débarquement de la force amphibie engagée sur la décolonisation de la péninsule sous étendard impérial listonien. Un apport substantiel donc, pour modifier la doctrine militaire du Jaguar paltoterran, désireux de trouver les opportunités pour un engagement sur des théâtres d'opération plus lointains.
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3 juillet 2010 - CONFIDENTIEL - L’ancien général du groupe d’autodéfense heenylthain, renonce à sa pension militaire et sa réserve pour intégrer le Jaguar Paltoterran.


Le Général-brigadier Eli Bryggman, prenant l'avion pour la péninsule pontarbelloise.
Traversant le détroit de Malmana, le Général-brigadier s’est fait une recrue de choix pour l’état-major de la Brigade paramilitaire du Jaguar paltoterran.


Un ancien général de la force d’autodéfense heenylthaine a rejoint les forces paramilitaires du Jaguar Paltoterran, sous le grade de général-brigadier. Après des semaines de tractations, une signature du Général-brigadier Eli Bryggman met définitivement fin au suspense qui s’alimentait autour d’une possible coopération entre la Brigade du Jaguar Paltoterran et lui. Retraité de l’arme, après avoir servi à la tête du groupement d’autodéfense heenylthain, l’homme était resté à “portée” des institutions heenylthaines en qualité de général de réserve. Mais force est aujourd’hui de constater qu’après avoir cédé sa place au Général d'Armée Brett Cummings, rien ne semble amener le vétéran à reprendre du service.

A cela s’ajoute aussi le fait que le gouvernement heenylthain mais derrière lui, également tous les gouvernements fédérés que sont l’Arcoa et les Encolanas, misent dorénavant davantage sur une armée professionnelle et fédéralisée. Autant d’éléments qui rendent aujourd’hui secondaires voire anecdotiques, les recours au groupement d’autodéfense heenylthain et plus encore, sa réserve opérationnelle dont faisait partie le Général.

Ayant servi fidèlement son pays pendant de nombreuses années (de paix), les restrictions aujourd’hui faites aux groupuscules armés locaux, qui sont réintégrés au sein d’une unique armée fédérale, amènent l’homme a trouvé son lot d’adrénaline ailleurs. Mondialement connue après avoir mis en déroute les brigades solaires kah-tanaises lors de l’invasion du Pontarbello, la Brigade du Jaguar Paltoterran est une société paramilitaire de renom sur la scène internationale, à laquelle le Général-brigadier Eli Bryggman peut décemment s’associer, voire s’y forger de nouvelles réussites en conditions opérationnelles. Le choix entamé du parlement heenylthain de dissoudre les milices locales pour les réintégrer au sein de l’armée fédérale aurait dû être une opportunité pour le Général Eli Bryggman, cependant il semblerait que celui-ci n’ait pas trouvé le soutien escompté de la part des généraux et politiciens chargés de recomposer l'état-major de l’armée fédérale.

Après la dissolution de ce groupe d’autodéfense et son incapacité à briguer une place au sein du nouvel état-major central, les orientations de carrière voulues par Eli Bryggman se sont naturellement portées sur les sociétés paramilitaires qui jouissent d’une certaine connivence avec les forces armées fédérals d’Alguarena, de sorte à ne pas se retrouver en confrontation directe avec des généraux et officiers supérieurs, des amis en somme, qu’il aurait pu côtoyer pendant plusieurs décennies… Ses déboires au sein de l’armée régulière lui ôtèrent le peu de scrupules qui lui interdisaient de rejoindre instamment, bien qu’il ait pu connaître quelques missions de consultant auprès des forces armées fédérales d’Alguarena, lors de la guerre civile varanyenne.

L’oisiveté de cet homme d’expérience, a donc vocation à prendre fin auprès de la Brigade paramilitaire du Jaguar Paltoterran, bien que la Direction du groupe ait reconnu la réticence initiale de ce dernier, à la proposition d’embauche faite. Le psychologue chargé de dérouler le test de personnalité lors de la phase de recrutement, a déclaré pour un comité restreint en charge de la direction “que le Général-brigadier Eli Bryggman n’aurait quoiqu’il arrive pas de matière à refuser la proposition, considérant l’opportunité qui lui est faite de recouvrir sa gloire passée et d’aller quérir le respect de ses pairs…” Une fois qu’il sera officiellement intégré et investi dans ses fonctions, soit le 15 juillet prochain, le Général-brigadier Eli Bryggman connaîtra très vite les opportunités de mission qui mettront à l'épreuve sa valeur professionnelle, dans un contexte de tension croissant sur la scène internationale et dont le climat de guerre froide appelle à des actions armées indirectes, entre les belligérants.
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15 septembre 2010 - CONFIDENTIEL - Les mercenaires du Jaguar Paltoterran, mandatés par la Fédération d’Alguarena afin d’offrir leur aide dans la formation et la structuration des armées alliées.

Insigne de la Brigade expéditionnaire des Tigres d'Orient.
Considérant l’impact d’une armée alliée structurée sur le devenir d’un conflit, la Fédération d’Alguarena sous-traite la formation d’alliés et le conseil militaire, par l’emploi d’une société paramilitaire de renom pour structurer ce qui est aujourd'hui, la première Brigade expéditionnaire jashurienne, des tigres d'Orient.


Constitution d’un ORBAT, définition quantitative et qualitative des moyens humains et matériels dédiés à l’unité militaire, la société paramilitaire du Jaguar Paltoterran semble depuis quelques temps très investie sur le sujet de l’optimisation des ressources militaires inscrites au sein de la coopération internationale associée à la défense des valeurs portées par l'Organisation des Nations Commerçantes. Un projet à l’objectif double pour la société militaire privée, par la démonstration factuelle du support qu’elle est en mesure de fournir dans le conseil militaire et l’installation durable de sa notoriété grâce à son concours offert aux principales armées du monde, à l’instar de la Troisième République du Jashuria. “A ce stade, nous ne le cachons pas, très peu de nations requièrent le service des sociétés militaires privées. Dans ces conditions, celles-ci à l’instar du Jaguar Paltoterran, doivent réfléchir à offrir d’autres services, et le conseil militaire visant la structuration des armées alliées, s’inscrit clairement dans ce sens” a confié le numéro deux de l'organisation, Arturo del Pozo.

Discrète depuis la guerre d’indépendance du Pontarbello, où elle avait fourni un support décisif aux forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, dirigée par le Général Leopoldo Sapateiro, la société militaire privée du Jaguar Paltoterran s’est aujourd’hui offerte une nouvelle notoriété, par sa participation active, au sein du processus d'efficience des armées d’états membres de l’Organisation des Nations Commerçantes.

“L’ère des mercenaires n’est pas encore arrivée, les puissances militaires de ce monde ont encore la volonté de se battre, dans leur forme la plus totale. Si le mercenariat veut tenir le cap, le temps qu’une opinion publique défavorable incite les états à les solliciter, il doit adapter son offre à ces états, en proposant du conseil militaire, en étant présent sans se substituer à l’armée nationale…” explique encore l’officier général inscrit au sommet de l’organisation. Qu’il soit question d’actions directes ou indirectes, le Jaguar Paltoterran ne semble pas avoir dit son dernier, et souhaite rénover sa relation commerciale avec les principaux états de l'Organisation des Nations Commerçantes, afin d’identifier de nouvelles dynamiques.

La Troisième République du Jashuria, acteur majeur de l‘espace nazuman, compte alors parmi les cibles commerciales de choix du Jaguar Paltoterran. “La Troisième République du Jashuria est très investie, malgré une absence de participation aux principaux conflits de notre décennie, dans la régulation des tensions et des crises politiques inscrites au sein de sa région limitrophe. Nous avons toutes les raisons de croire qu’elle constitue, par conséquent, un partenaire fiable, pour le développement de nos activités de conseillers militaires.” Considérant le relatif isolement du Jashuria et la nécessité de soutenir sur de moyennes et longues distances ses principaux alliés, le choix et la priorité ont été naturellement donnés à la constitution d’une force expéditionnaire. Les forces expéditionnaires sont, rappelons-le et comme le nom l’indique, des unités militaires d’importance, capables de se projeter sur des théâtres ennemis ou simplement des théâtres extérieurs, tout en exécutant un large panel de missions parmi celles attendues.

Une force d'infanterie parachutiste, des véhicules aéroportés, un contingent amphibie, des escouades commandos, les options ne manquent pas pour donner vie à ce contingent pour l’heure unique en son genre et sur lequel la Troisième République du Jashuriia peut capitaliser à l’international, sachant le caractère complet du dispositif, pour porter les opérations extérieures de ce pays, au sein d’une région contestable et dont les dynamiques restent éloignés bien que palpables. Faire valoir la puissance et le caractère opérationnel d’un pays, là où d’autres nations se cantonnent à l’accumulation d’une force brute, sans s’accommoder d’une architecture militaire complète, qui puisse assurer la maintenance et la logistique des forces combattantes.

Le conseil militaire est donc un “terrain nouveau” sur lequel la Brigade paramilitaire du Jaguar paltoterran espère bâtir ses prochaines victoires, entendez par là, des victoires commerciales, qui façonneront le futur du mercenariat, jusqu’ici le grand absent des principaux rendez-vous militaires de notre décennie.
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26 juin 2012 - CONFIDENTIEL - L'établissement d'une liste des personnes recherchées contre gratification, offre de nouveaux débouchés aux sociétés militaires privées, qui s'investissent malgré tout dans le conflit gondolais.

Personne recherchée.
La formalisation des mandats de recherche émis par le Tribunal interétatique de l'Organisation des Nations Commerçantes, ou les autres institutions assimilées, permet un repositionnement du Jaguar Paltoterran sur le marché de la sécurité.

Dans un dédale de bunkers adjacent au siège social du Jaguar Paltoterran situé à Santialche au Pontarbello, les figures décisionnaires du groupe se réunissent pour une instance hors norme, portée sur la veille juridique du mois écoulé, avec à l'ordre du jour la création officielle d'une liste des personnes recherchées par l'Organisation des Nations Commerçantes. Une actualité de plus, qui ne souffrirait d'ordinaire pas de discussions particulières au sein des principales firmes du pays, mais qui dans le cas du Jaguar Paltoterran, société militaire privée de premier plan à l'international, oblige à une prise en considération des opportunités faites par ce changement de doctrine quant à la judiciarisation des criminels internationaux.

La salle de réunion, insonorisée et illuminée par des fenêtres artificielles donnant un panorama fictif sur des champs aux couleurs chaudes et verdoyantes, voyait s'installer autour de la table centrale en ovale, pas moins de huit hommes dont une large partie avaient endossé des uniformes militaires. Les Généraux Tecolotl Cambeiro et Arturo del Pozo, en charge du commandement de la force opérationnelle étaient présents, faisant face à Sebastián De Bosdavàs, Président Directeur Général et actionnaire principal de la firme spécialisée en sécurité et actions armées. L'homme, manifestement tourné vers les affaires moins que la guerre, n'arborait pas de tenue de cérémonie militaire à l'instar des autres hommes présents, mais garder précieusement visé sur sa tête, un chapeau blanc bariolé qui gageait pour qui le voyait, qu'il justifiait d'une certaine autorité dans la conduite des affaires du groupe.

Malgré le caractère solennel donné à la rencontre, les mines semblaient enthousiastes et portées vers un sourire franc. Une légère décontraction qui vint toutefois couper court, lorsque l'ordre du jour motivant la tenue de cette réunion s'était affiché à l'écran, chargé de donner le fil à leurs échanges. Le bruit étouffé des discussions de courtoisie se dissipa, offrant un oratoire attentif et silencieux au premier intervenant qu'était le Général de division Tecolotl Cambeiro.

Le Général de division Tecolotl Cambeiro : "Messieurs et officiers, le vent favorable qui nous amène ici pour tenir notre rendez-vous extraordinaire, ne nous a probablement pas échappé à l'ouverture de cette présentation. L’Organisation des Nations Commerçantes a inauguré sa liste des personnes recherchées. Une action nouvelle, que nous avions pressenti plusieurs mois auparavant, mais qui tardait à se formaliser. Ceci fait, il m'est nécessaire de proter à votre connaissance les opportunités tracées par une telle doctrine.

En effet, actuellement, très peu de conflits mobilise des forces paramilitaires et les nations tendent à développer leurs propres moyens de coercition armés, nous amenant à des opportunités commerciales mineures sans perspectives de développement du marché lié à la guerre. L'introduction d'un liste de personnes recherchées, par une organisation internationale calibrée comme l'ONC, nous laisse des perspectives de déploiement futures, pour la localisation et la neutralisation de groupes hostiles restreints, voire uniquement un seul et unique individu.

Imaginez les perspectives offertes par la possibilité de mettre une prime sur l'arrestation ou la neutralisation d'un quelconque criminel internationaux? Les débouchés seraient possiblement mille fois plus nombreux que ceux faisant état d'une participation du Jaguar Paltoterran à un conflit armé.

Plus d'opportunités, c'est acquis mais aussi plus de bénéfices par la réduction des coûts liés à nos opérations. Que coûte le déploiement d'une force armée en Iskandriane? Possiblement des millions de pesetas alguarenas. Et maintenant interrogez-vous, sur ce qui coûterait le déploiement d'une multitude d'unités d'intervention à l'international, chargées de localiser et d'arrêter un terroriste ou disons le plus modestement, un criminel, dont la tête mise à prix vaudraut plusieurs millions de pesetas alguarenas? Le coût de déploiement d'une telle unité est nul au regard des revenus permis par la réussite de telles opérations. Et le fait que des organisations internationales, de l'acabit de l’Organisation des Nations Commerçantes (ONC), officialisent ce commerce, donne du crédit et du poids financier à ce business. L'ONC pèse des milliards de pesetas alguarenas...

C'est pourquoi j'invite chacun ici présent à reconsidérer la stratégie actuelle de nos affaires, en constituant différentes petites unités projetables à l'international, plutôt qu'un assemblage d'une force militaire impactante et coûteuse à l'entretien. La guerre et la contribution du Jaguar Paltoterran à celle-ci pourra toujours être sollicitée mais notre fond de commerce, je vous le dis, se trouve ici ! Dans la conduite d'arrestations de criminels internationaux. De cette donnée je vous le garantis, se joue la criticité de nos affaires sur les 5 prochaines années."


Plusieurs officiers et analystes financiers civils approuvèrent le plaidoyer fourni par le chef de la direction opérationnelle du groupe, tandis qu'à une extrémité de la table, Sebastián De Bosdavàs clapotait de cinq doigts sur le rebord de la longue table ovale qui les accueillait, son chapeau désormais dévissé de sa tête, pour s'imposer au milieu des participants tel un objet d'ornement et de prestige pour amorcer sa prise de paroles.

Sebastián De Bosdavàs : "Le rapport coût et qualité que tu nous présente est indiscutable, je le conçois. Avec toutefois la nécessité de rappeler que la renommée et le fond de commerce de notre société repose sur la complaisance des gouvernements pontarbellois et alguarenos. Si nous n'investissons pas dans la guerre, ils n'investiront pas sur nos équipements, c'est aussi simple que ça. La conduite d'opérations d'identification, de localisation et de neutralisation des criminels internationaux peut offrir un financement d'appoint pour l'acquisition de matériels lourds destinés à la guerre. Mais si nous ne sommes pas un allié de circonstances pour les gouvernements sur théâtre de guerre, ils nous retireront des listes d'agrément pour l'acquisition d'armements lourds. Il faut ménager la chèvre et le chou qui en réalité ne sont pas opposables... La guerre civile en Iskandriane par exemple, voilà belle opportunité pour nous d'exister auprès des nations, en façonnant la politique de demain localement. Ce n'est pas en arrêtant ds pesonnes, même terroristes qu'on se fait des amis Tecolotl, c'est en les hissant au sommet... Les guerres civiles en Iskandrina,e au Gondo, sont insuffisamment exploitées et cela nous prive de visibilité, d'alliés politiques pour façonner localement le marché de la sécurité.

La capture des terroristes et la recherche de portés disparus est un revenu d'appoint, exception faite des personnalités cibles qui constitueraient directement une opportunité ou un frein pour nos activités... On peut courir derrière ces objectifs considérant les coûts opérationnels moindres en contrepartie des récompenses mais la colonne vertébrale de notre organisation, fondée sur notre capacité à faire l'acquisition d'équipements militaires lourds repose sur notre utilité directe en théâtre opérationnel...


L'indifférence du président directeur général et même en fin de compte son hostilité à la proposition faite, gela l'enthousiasme d'une partie de l'auditire, dont plusieurs figures se sont alors rabattue par principe sur sa contre-proposition.

Sebastián De Bosdavàs : Non moi je pense qu'il faut rapidement donner un os à ronger à nos amis du gouvernement, pour motiver nos futures acquisitions d'armements et l'entretien d'une flotte navale améliorée. Les retraités et vétérans de l'armée nous rejoindront pas pour traquer . Tiens le Gondo par exemple, nos troupes sont bien arrivées en Kumasi?"

Une question simple à laquelle des cadres dirigeants du groupe répondirent péniblement, marquant une réponse par l'affirmative.

Sebastián De Bosdavàs : C'est une très bonne chose. Je pense qu'un redéploiement dans la zone, à la faveur d'un groupuscule ou du gouvernement Flavier-Bolwou serait de nature à rassurer la présidence fédérale sur notre capacité à ancrer la stabilité en Afarée, sur des côtes et des littoraux dont le front de mer fait face au commerce alguareno, n'oublions pas...

Le Général de division Tecolotl Cambeiro : Doit-on confirmer l'ordre monsieur?

L'homme opina ostensiblement par une inclinaison du chef.

Sebastián De Bosdavàs : Oui, établissez une liaison avec le responsable opérationnel sur zone dans un quart d'heure, qu'il prenne attache avec le gouvernement local et donne de premiers coups de boutoirs contre les forces révolutionnaires sur place... Pour ce qui est des personnes à rechercher, laissons la liste se remplir et tâtons nos opportunités ensuite.

Une tonalité de voix qui ne sembla laisser aucune place à une discussion nouvelle et emmena chaque participant de la réunion sur une feuille de route claire et tangible, qui impliquerait l'incursion armée des forces du Jaguar Paltoterran, sur les frontières gondolaises...
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26 juin 2012 - CONFIDENTIEL - Le Jaguar Paltoterran, futur gage de sécurité pour les exploitations minières en voie d’installation en Mandrarika?

Mercenaires en Mandrarika

La récente découverte de platine en Mandrarika et les perspectives tracées autour de la présence d’autres ressources naturelles souhaitables aux industriels de la Fédération d’Alguarena, a constitué un facteur de hausse à la prise de rendez-vous commerciaux entre la société militaire privée et plusieurs directions de groupes industriels. Il faut dire que la sécurité en Mandrarika est une notion bien relative, considérant la guerre civile permanente que se font les seigneuries de guerre locales et le gouvernement local. “Même si l’avantage est actuellement entre les mains des forces gouvernementales, rien n’interdit les forces claniques de conduire des actions punitives dans les territoires sous contrôle gouvernemental, sans nécessairement occuper le terrain mais en occasionnant des pertes civiles et matérielles dommageables à chacun…” explique le Capitaine Ezequies Villagrà, team leader en unité opérationnelle.

Dans le cas de la Mandrarika, nous sommes typiquement dans ce genre de configuration où la volonté politique locale ne suffit pas à garantir toutes les conditions sécuritaires voulues par la clientèle. Avec l’accord du gouvernement mandrarikan, nous pourrions mettre des unités au service des promoteurs industriels chargés de débuter des prospections minières sur zone pour les rassurer et permettre à chacun de collaborer. Nous serions le trait d’union entre le gouvernement mandrarikan qui autorise la présence au sol et la location/cession des terrains fonciers, puis l’investisseur étranger qui souhaite viabiliser son placement financier et s’offrir les garanties que ses infrastructures et le personnel œuvrant sur zone sont durablement protégés.

L’emploi de société militaire privée est une garantie supplémentaire pour une société étrangère désireuse de s’installer en Mandrarika, notre employeur est cette société étrangère, pas le gouvernement local même si un certain nombre de mises en conformité doit être respecté pour maintenir les autorités de maintien dans le pays et ne pas sombrer dans l’illégalité. Il n’en demeure pas moins, qu’en dépit de la nécessité de rester conforme à la législation locale, les mercenaires des sociétés militaires privées telles que la Brigade du Jaguar Paltoterran sont en mesure de défendre les possessions étrangères et leurs occupants sur place, tant de leurs ennemis naturels que de ceux pouvant apparaître au gré d’une situation politique changeante. C’est en cela qu’ils viennent plus facilement rassurer les investisseurs étrangers car indépendamment du pouvoir en place, susceptible de changement dans des états oligarchiques comme celui-ci, ces derniers peuvent demeurer fidèles à un même engagement, leurs intérêts dans le pays apparaissent limités à la contractualisation et à la prestation des services offertes à ces entreprises étrangères.

La Brigade du Jaguar Paltoterran, souhaite donc s’offrir un souffle nouveau, à la lecture desp rojets industriels projetés sur le territoire mandrarikan.

“Les industriels alguarenos vont vouloir des interlocuteurs hispanophones et dont la société paramilitaire est juridiquement attaquable auprès d’un tribunal alguareno. A date, qui d’autres que notre groupe peut cocher ces cases?” explique à son tour Sebastián De Bosdavàs, Président Directeur Général et actionnaire principal du Jaguar Paltoterran.

Sur la question mandrarikane et ce en dépit des situations versatiles qui peuvent la toucher, le dossier bénéficie d’un certain optimisme pour les dirigeants du groupe paramilitaire, qui y voit l’opportunité de renouer avec les marchés alguarenos, en portant les intérêts des industriels de la Fédération, au sein de théâtres opérationnels complexes, où la situation militaire ainsi que politique, leur offre l’opportunité de constituer un atout appréciable.

Une équation gagnant-gagnant, partagée entre trois parties que sont désormais les industriels étrangers, le gouvernement mandrarikan et la société militaire privée du Jaguar Paltoterran.

Logisticien a écrit : Envoi vers la République Sacrée de la Mandrarika :
  • 464 armes légères d’infanterie de niveau 4 (emmenés par avions de transport tactiques en plusieurs fois)
  • 5 078 armes légères d’infanterie de niveau 5 (emmenés par avions de transport tactiques en plusieurs fois)
  • 1 000 soldats professionnels (emmenés par avions de transport tactiques en plusieurs fois)
  • 40 véhicules légers tout-terrain de niveau 9 (emmené sur cargo)
  • 30 véhicules blindés légers de niveau 6 (emmené sur cargo)
  • 10 transports de troupes blindés de niveau 6 (emmené sur cargo)
  • 10 chars légers de niveau 2 (emmené sur cargo)
  • 4 véhicules de déminage de niveau 2 (emmené sur cargo)
  • 5 véhicules de transmission de niveau 5 (emmené sur cargo)
  • 2 véhicules radar de niveau 6 (emmené sur cargo)
  • 25 canons antiaériens mobiles de niveau 4 (emmené sur cargo)
  • 10 chars d’assaut de niveau 2 (emmené sur cargo)
  • 1 hélicoptère léger polyvalent de niveau 3 (emmené sur frégate)
  • 2 hélicoptères de transport moyens de niveau 1 (emmenés sur frégate)
Escorte
  • 1 navire cargo de niveau 10 (loué à un société alguarena)
  • 1 frégate de niveau 4
  • 2 frégate de niveau 1
  • 1 sous-marin d’attaque de niveau 3
  • 4 avions de transport tactiques de niveau 3
  • 2 avions-ravitailleurs de niveau 1
  • 6 chasseurs-bombardiers de niveau 1
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27 février 2013 - CONFIDENTIEL - La protection des infrastructures minières étrangères en Mandrarika, pourrait permettre au groupe d’importants investissements matériels.

Lieutenant-colonel Gonzalez Lovida
Lieutenant-colonel Gonzalez Lovida, officier de liaison en Mandrarika.


Les victoires militaires du gouvernement mandrarikan sur les seigneuries claniques qui divisent le pays depuis de nombreuses, se sont soldées par la pacification d‘un certain nombre de territoires dans l’ouest du pays. “ça change de l’humidité tropicale du Pontarbello” avait confié l’officier de la société militaire privée à un haut fonctionnaire mandrarikan venu l’accueillir dans ses nouveaux quartiers. Des bâtiments de prime abord vétustes mais qui tenaient leur rôle pour entretenir quelques commodités aux mercenaires du Jaguar Paltoterran, la nouvelle force de sécurité privée positionnée au chevet des industriels étrangers désireux de s’investir là-bas.

Une nécessité car les industriels étrangers manquaient manifestement de confiance dans le gouvernement mandrarikan pour assurer la protection, sur un plan légal et plus encore militaire, de leurs hypothétiques investissements là-bas. Accepter la présence du Jaguar Paltoterran, devenait alors la condition sine qua non pour rassurer les industriels alguarenos, quant à la pérennité de leurs installations sur place. Avec sous sa responsabilité un régiment bien fourni, le lieutenant-colonel Lovida s’offrait là une capacité de sécurisation des infrastructures minières et industrielles fortes.

Le choix de son implantation, s’il devait explicitement être mentionné un endroit, s’était nécessairement fait au sein de la région minière et vallonnée du Basango, pour optimiser la capacité de réaction des paramilitaires, en cas de troubles sur les infrastructures industrielles locales. La caserne de Bopohari était le point d’ancrage de référence, en sus d’autres avants-postes installés de le pays, pour formaliser la présence opérationnelle des mercenaires du Jaguar Paltoterran. Des bâtiments pour accueillir les mercenaires et de l‘espace pour les entraîner, le tout bordé par un axe routier chargé de relier les principaux sites sous protection. Si le Lieutenant-colonel Gonzalez Lovida avait pour prérogatives d’assurer une présence sécuritaire sur les sites industriels identifiés, l’homme entamait parfois des actions de sécurisation préventive, par l’emploi de certains informateurs locaux que l’argent étranger permettait de payer assez grassement, en échange d’informations sur les manoeuvres et les intentions de factions claniques, susceptibles de s’en prendre aux productions minières du Basango occidental.

La peseta alguarena, monnaie de la première puissance économique mondiale, jouissait d’un bon taux de conversion local et venait par conséquent, attirer plus d’intérêt chez certains locaux, désireux d’en acquérir quelqus billets pour justifier à eux seuls d’un pécule appréciable pour bonifier leur vie quotidienne.

Se faire payer des services sollicités par des entreprises alguarenas, pour les réinvestir dans un pays où le décalage des cours monétaires ne faisait aucun doute, avait matière à offrir un triangle coopératif apprécié par chaque partie prenante : le gouvernement mandrarikan pouvant justifier d’une attractivité auprès des sociétés étrangères capable de fournir une ingénierie à la prospection et l’extraction des ressources naturelles locales, les industriels alguarenos ayant l’opportunité d’accéder à des matières premières appréciées pour la réalisation des produits manufacturés revendus chèrement dans l’archipel, la société militaire privée qu’est le Jaguar Paltoterran a quant à elle l’opportunité de financer des investissements profitables à ses affaires, par l‘acquisition de matériels militaires déclassés dont l’intégration au parc logistique du groupe pourra lui permettre de toucher de nouveaux contrats, jusqu’ici inaccessibles par les insuffisances quantitatives et qualitatives de ses moyens.

Inventoriste a écrit :Matériels en voie d’acquisition par le Jaguar Paltoterran:
Véhicules blindés légers :
  • 47 exemplaires Niveau 6
  • 4 exemplaires Niveau 4
Transports de troupes blindés :
  • 36 exemplaires Niveau 4
  • 27 exemplaires Niveau 3
Véhicules de combat d'infanterie
  • 32 exemplaires Niveau 6
Chars légers :
  • 13 exemplaires Niveau 3
  • 90 exemplaires Niveau 4
Chars d’assaut :
  • 26 exemplaires Niveau 3
  • 14 exemplaires Niveau 4
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27 février 2013 - CONFIDENTIEL - Les tensions communautaires et les persécutions religieuses au Diambée incitent la théocratie de Mandrarika à recourir plus largement aux importations d'armements et aux prestations des sociétés militaires privées.

Frontière diambo-mandrarikane
La frontière diambo-mandrarikane, nouvelle source d'inquiétudes et d'opportunités pour le Jaguar Paltoterran.


Cela fait un peu plus d'un an que le lieutenant-colonel Gonzalez Lovida était débarqué en Mandrarika, une année à l'issue de laquelle les revers subis par les forces claniques combattantes avait permis de dresser un bilan favorable au maintien de la présence des sociétés militaires privées en Mandrarika. Des sociétés militaires privées largement éclipsées par celle du Jaguar Paltoterran, qui a à son crédit la sécurité des infrastructures minières d'une bonne partie du pays, associée à des missions de sécurité rapprochée auprès de certaines personnalités publiques de premier plan sur place.

Le Jaguar Paltoterran s'est professionnalisé et justifie désormais d'une certaine vitrine dans les domaines d'intervention que sont les siens, grâce à la contractualisation de contrat-cadres avec les gouvernements du Pontarbello et plus récemment celui de la Mandrarika. Mais pour cette dernière, engluée dans une guerre civile et des troubles croissants au Diambée, elle peut se faire un théâtre d'opération révélateur d'une certaine notoriété à l'international, défendue par la société militaire privée.

Dans sa note à la direction du groupe, le Lieutenant-colonel Gonzalez Lovida réinsiste sur les scenarii possibles face à la crise diambienne et

"La lutte contre les seigneurs de guerre mandrarikans est une chose pour le gouvernement caaganiste de Mpiko (cf : la capitale du pays), mais lutter contre des incursions armées financées par un autre état, pour s'en prendre à ses communautés religieuses comme il en serait question pour les communautés musulmanes du Diambée, ça l'armée mandrarikane ne serait pas prête. Le Diambée dispose de moyens militaires, si ce n'est importants, pour le moins croissants et il est permis de croire que les conversions forcées et les actes de répressions communautaires au Diambée, peuvent se déporter au sein de la théocratie mandrarikane si le culte caaganiste devait être perçu comme une menace par le gouvernement diambien.

En effet, le gouvernement diambien passe par les armes des citoyens musulmans de son propre pays, il y a donc actuellement une période floue, un brouillard de guerre comme on aime à l'appeler, sur la réelle politique extérieure du pays. Une fois la situation intérieure stabilisée et les tensions communautaires pacifiées, il est permis de croire que de nouvelles actions d'épuration, fondées sur un départage par la religion, peuvent prendre place en Mandrarika. Un risque possible par la simple présence du culte caaganiste à sa tête et le massacre permanent des sources de prosélytisme au Diambée...

Tout porte à croire que le régime génocidaire de la République du Diambée se trouve galvanisé par l'impunité des crimes en cours. Notre client qu'est le gouvernement mandrarikan prend donc la menace très au sérieux, se préparant à renégocier les conditions de notre engagement sur place. Jusqu'à présent, le gouvernement mandrarikan faisait appel à nos services pour assurer la protection de VIP, de membres du gouvernement et de leur famille, là où les industriels étrangers font appel à nous pour sécuriser des infrastructures économiques sensibles, à l'instar des installations minières du pays.

De ce constat, le gouvernement de Mpiko souhaite rediriger une partie de nos moyens vers l'acheminement de convois d'armement issus des marchés internationaux ainsi que la formation d'unités gouvernementales combattantes expérimentées. Ces aspirations, si elles devaient trouver un écho favorable auprès de la direction, doivent nous interroger sur la nécessité de réviser le déploiement actuel de forces sur place, de sorte à permettre de tenir nos engagements futurs sans compromettre nos missions initiales, qui constituent le contrat fondateur de nos prestations en Mandrarika."

Un appel du pied donc, à débloquer plus de moyens pour le théâtre mandrarikan, sitôt les sollicitations du gouvernement clairement notifiées à l'organisation paramilitaire.
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4 avril 2016 - CONFIDENTIEL - Revue stratégique, formation aux opérations spéciales de la première unité mercenaire du "Jaguar Noir"


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Dévolu aux opérations spéciales, le Jaguar Noir réinvente l'offre commerciale de la société militaire privée - clic gauche pour agrandir

Le contexte actuellement imposé aux activités du mercenariat mondial, exposant à de nouvelles dynamiques portées sur la diminution des conflits armés à grande échelle, appelle l'organisation à repenser son activité et à développer des offres nouvelles. Le tarissement des conflits à forte intensité, les balbutiements d'une réglementation internationale autour des reconnaissances de zones maritimes, des organes judiciaires supranationaux, le développement d'une interdépendance économique née par la mondialisation des flux commerciaux ou encore l'évolution des mentalités vers une forme de considération humaine accrue qui fait grand cas de la perte humaine en zone de guerre, sont autant de marqueurs qui pousse l'évolution des conflits futurs dans une direction nouvelle. Une direction nouvelle, faisant de la conduite des opérations militaires, une introduction à l'emploi d'opérations spéciales accrues.

La possibilité de voir se conduire des affrontements à grande échelle fortement incitée à connaître un certain recul, réinvente l'action des mercenaires vers l'organisation de frappes chirurgicales, de coups d'état, d'assassinats. Allons-nous vers une redéfinition des engagements mercenaires à travers le monde? La direction du Jaguar Paltoterran, investie sur la question des opérations contre-insurrectionnelle (notamment au Saint Empire de Karty et en République Sacrée de Mandrarika pour la sécurisation des territoires miniers), semble prendre le pouls d'un business en pleine mutation et entamer les actions nécessaires à l'évolution de son offre.

"Avec tous les facteurs d'interdépendance de la mondialisation actuelle, l'évolution des philosophies ou encore la présence d'un nombre croissant d'armements stratégiques, la tenue de conflits à grande échelle tendra à se faire moins prégnante qu'elle n'a pu l'être par le passé" explique Sebastián De Bosdavàs, Président Directeur Général et actionnaire principal du Jaguar Paltoterran, lorsqu'il eut à faire l'amorce de son discours en comité de pilote, pour annoncer l'entame d'un chantier de formation vers la spécialisation d'unités de forces spéciales. "Nos clients veulent s'épargner des vies humaines, les sociétés civiles sont devenues plus sensibles au retour de cercueils couverts d'un drapeau. Un changement, qui comme d'autres avant lui, implique son lot d'adaptabilité pour se voir transformé en opportunité..."

Un exposé clair, annonciateur d'un fait présenté comme mouvant et irrépressible, qui oblige aujourd'hui à sonder ce que sera le futur des conflits armés entre états souverains. Des opérations militaires, spéciales et millimétrées, susceptibles de sauver plus de vies qu'elles ne sont désormais prêtes à prendre, pour la complétion des objectifs tactiques et stratégiques définis. Face à cette mutation indscutable, présentant ses premiers indicateurs tangibles, la direction du Jaguar Paltoterra vient réorienter sa stratégie. Historiquement impliquée dans des opérations de soutien au régime légitime, notamment au Saint Empire de Karty et en République Sacrée de Mandrarika pour sécuriser des zones minières stratégiques à l'international, la société militaire privée entend amener une nouvelle corde à son arc, un arc bandé pour toucher de nouvelles cibles. Cette nouvelle orientation vient s'inscrire dans une logique d'adaptabilité et de spécialisation, répondant aux exigences d'un marché en pleine transformation et naturellement difficile par l'exigence croissante de sa clientèle (très) réduite. En investissant dans la formation et l'équipement de ces unités d'élite, le Jaguar Paltoterra vise à se positionner comme un acteur incontournable des interventions spéciales, identifiées comme étant de plus en plus adaptées aux réalités contemporaines des conflits asymétriques et des opérations clandestines.​

Le premier conflit majeur qui s'est imposé pendant les opérations militaires du Jaguar Paltoterran, est celui de la Guerre d'indépendance du Pontarbello. Opposées aux forces impériales listoniennes, les unités du Jaguar Paltoterran avaient pour mission d'effectuer une attaque éclair à l'encontre d'un patrouilleur au large des côtes sud-aleuciennes et susceptible de causer un certain nombre de dommages aux chalands de débarquements chargés d'acheminer le gros des forces terrestres sur les côtes de la péninsule, au terme d'une opération amphibie rendue anthologique dans l'histoire de ce (petit) pays d'Aleucie du Sud. Une opération en mer complexe, frontale, qui conduisit à la perte d'un équipage de vedette tout entier. Cette manoeuvre militaire, si elle permit d'ouvrir la voie à un débarquement amphibie, fut surtout un coup de semonce adressé aux autorités impériales listoniennes, lui permettant d'apprendre plus tôt que nécessaire, le déroulé en cours des opérations amphibies.

La conduite d'une opération spéciale pour saborder le patrouilleur et couper ses communications ainsi que sa liaison avec les forces impériales côtières, aurait permis le déclassement du degré de préparation que les autorités impériales listoniennes ont pu opposer aux forces mercenaires et indépendantistes pontarbellois. Considérant ce scénario précédent sur le théâtre pontarbellois et la nécessité précédemment décrite d'une évolution de l'offre en mercenariat, le projet de la Brigade du Jaguar Paltoterran doit comporter un rehaussement du degré opérationnel de ses forces, pour notamment développer leur autonomie en théâtre hostile et dans une configuration organique des plus réduites, en l'absence d'une chaîne logistique et volumétrie des forces combattantes.

Six hommes et femmes, ou possiblement moins pour faciliter l'infiltration en territoire ennemi, voilà la composition envisagée pour la conduite de guerres hybrides, la poursuite de conflits rendus gelé par un enlisement des forces sur le front, ou même encore la conduite de luttes de pouvoir intestines. Un déploiement, si ce n'est couteux, à minima exigent, pour mettre à la disposition de la clientèle du groupe, des moyens offensives crédibles et précis pour frapper l'ennemi sans s'imposer la revendication de ses actes, un des enjeux premiers du mercenariat international dans lequel la Brigade du Jaguar Paltoterran et désormais le Jaguar Noir, entendent compter...

Dans le contexte mouvant et hautement instable qui fait notre monde, où la guerre conventionnelle tend à s’effacer au profit d’opérations plus discrètes, ciblées et économiquement viables, l’unité "Jaguar Noir" incarne une réponse armée portée par des forces irrégulières, d’avant-garde, des francs-tireurs. Une force d'intervention spécialisée et modulable selon l'opération à poursuivre, par la combinaison d'une efficacité tactique avec l'anonymisation permise autour de l'emploi de forces mercenaires, des forces auxiliaires consommables et déconnectés des troupes régulières que le client aurait été contraint d'engager en lieu et place de leur action. Les unités du Jaguar Noir sont destinées à se faire les acteurs centraux d'opérations parmi les plus complexes et les environnements les plus hostiles.

Initiée en tant que force d’opération spéciale autonome, adaptable et hautement stratégique, cette unité a vocation à défendre une triple mission : opérationnelle, commerciale et même in fine politique. Elle est appelée à devenir le fer de lance des activités du Jaguar Paltoterra, sa vitrine et son levier d’influence, conçu pour agir en toutes circonstances.

La vocation opérationnelle du Jaguar Noir, une force dédiée aux opérations spéciales.

En premier lieu et s'il était encore nécessaire de le stipuler, l'unité et à termes la force de réaction rapide du Jaguar Noir, ont vocation à se présenter sous les traits d'un outil de projection en support aux manoeuvres militairs ou politiques désignés pour un théâtre donné. Un outil conditionné, à l’exécution d'opérations spéciales dans des zones de conflit, des territoires gouvernementaux en rébellion ou même encore des régions sous contrôle de groupes armés non étatiques. Des scenarii divers qui les obligent d'emblée à se considérer seuls sur théâtre d'opération, pour prévenir la défaillance d'un contact local ou aussi bien la déloyauté d'une faction non alignée jusqu'à lors. Une structuration voulue comme modulaire et lui permettant de combattre de manière indépendante, d’appuyer des armées conventionnelles ou de réaliser des interventions strictement clandestines.

  • Le Jaguar Noir ambitionne alors de se faire une unité taillée pour la neutralisation stratégique, et rendue incontestable. En effet et de l’ensemble des missions rendues sensibles, figure tout particulièrement l'assassinat d'une cible stratégique. Chefs de guerre, barons du crime organisé, dirigeants de mouvements rebelles ou de cellules terroristes, les factions en présence ne manquent pas à l'international et se font autant d'opportunités commerciales pour le Groupe qui entend à ce jour ne jamais s’interdire une quelconque opération. La précision des opérations ambitionnée pour le Jaguar Noir doit permettre l'évitement de victimes collatérales.

  • Des victimes collatérales et dont la mort pourrait revêtir des aspects dommageables à la tenue de l'infiltration, celles-ci même et futures, considérant les indemnisations pécuniaires en cas de découverte. La précision des opérations permet d’éviter les victimes collatérales et maintient le caractère plausible du déni pour les donneurs d'ordres, qu'ils soient d'origine étatiques ou privés, dans le cas où un échec de l'opération devait à la détection voire pire la capture, des agents déployés.

  • Dans un contexte international où la mondialisation abat les frontières et génère des masses humaines globalisées et transfrontalières, le risque de voir des ressortissants exposés à des menaces s'en trouve accru et sa fréquence incontrôlable, considérant l'incapacité de chaque état à pouvoir suivre des dispositifs sécuritaires et de maintien de l'ordre public là où les ressortissants sont susceptibles de se trouver. Qu'il soit ici question de libérer un diplomate ou officiel retenu en otage, de récupérer un intellectuel menacé pour l'exercice de sa pensée ou encore d’exfiltrer un ressortissant rendu incapable de s'exfiltrer par lui-même d'un territoire hostile, le Jaguar Noir est conçu pour répondre à l'ensemble des spectres de missions réputées hautement sensibles. L’unité peut déployer en quelques heures des équipes d’extraction appuyées par des moyens de reconnaissance et de diversion. Ainsi que ce soit pour libérer un diplomate, un VIP ou comme vu précédemment, assassiner une cible, le Jaguar Noir est conçu pour permettre un déploiement rapide dans un contexte difficile et du fait de l'ère des réseaux sociaux, rapidement ébruité. En quelques heures seulement, l'unité peut se rassembler sur un noeud logistique de la société militaire privée ou alliée, et débuter un déplacement stratégique vers le théâtre d'intervention, visant à libérer ou abattre une cible en territoire hostile.

  • Si l'on fait grand cas de la mondialisation et du risque de voir des ressortissants étrangers en danger par-delà les frontières, le crime n'échappe pas à cette règle et l'internationalisation de son réseau, par exemple en Alguarena peut imposer l'emploi de ces forces dites irrégulières, pour les infiltrer et provoquer leur démantèlement de l'intérieur, soit par la capture d'un cadre dirigeant s'y trouvant, soit par la conduite d'interrogatoires musclés effectués en dehors des zones juridictionnelles étatiques, sont aussi constitutif d'un engagement valable. Ainsi donc, lutter de façon durable contre le crime opérant sur son territoire serait conditionné par la nécessité de lutter contre ses ramifications à l'étranger, dans des théâtres où la juridiction du pays client et donneur d'ordre à l'opération n'a cours. L'emploi de forces armées dites régulières, non sans douter de leur efficacité, serait surtout contreproductif dans sa dimension politique.

La vocation à la sécurisation des biens et des personnes, un commando d'élite au service d'intérêts nationaux et privés.

La conduite des actions spéciales préalablement décrites peut se détacher de sa dimension strictement offensive et s'inscrire dans une démarche de protection, par l'entretien d'une équipe d'intervention prêt au déploiement en une zone donnée. Une offre de service rendue indispensable dans les zones à haut risque et où les états ne peuvent plus garantir la sécurité des personnes et de leurs biens, de façon optimale et inaltérable. Les services de l'état, qu'il soit question des forces ou bien de celles de la police, ont peu d'opportunités voire d'appétence au maintien permanent d'une force d’intervention en un point donné, pour prévenir la survenue d'une catastrophe ou d'une action hostile à l'étranger. C'est pourquoi ce nouveau service déployé par la société militaire privée du Jaguar Paltoterran est susceptible de trouver preneur, par la capacité des entreprises et des particuliers (qui en ont les moyens!) à maintenir sur zone un groupe d’intervention rapide, face à une menace jugée imminente ou simplement hypothétique, et ce en l'absence d'une présence policière et militaire dont les délais d'intervention pourraient osciller entre plusieurs heures et quelques jours, selon le théâtre concerné et la présence militaire alliée à l'étranger.

Des équipes spécialisées, entrainées et équipées à la manière de forces spéciales, pour assurer la sécurité de personnalités et des lieux stratégiques en territoire étranger, voilà l'ambition non dissimulée de la direction du groupe qui va depuis cet arbitrage, organiser la formation de gardes du corps aguerris destinés à extraire la cible en cas de chaos généralisé ou bien encore sécuriser des installations réputées sensibles, à l'instar de sites miniers ou d'extraction en ressources naturelles comme il en est actuellement question en République Sacrée de Mandrarika. Un déploiement rapide, une présence permanente, capable de dissuader les tentatives hostiles ou cas échéant les neutraliser prestement...

La capacité du groupe à organiser des évacuations du théâtre hostile en cas e crise généralisée et la désinstitutionnalisation du territoire, est aussi un critère à considérer pour les sociétés privés et particuliers qui espéraient quitter le territoire par des moyens de transport usuels. En cas de crise politique majeure, de coup d'état ou d'invasion militaire, la capacité du pays d'accueil à maintenir ses réseaux de transport et les liaisons internationales associées peut s'en trouver très affectée, rendant impossible toute exfiltration et toute expatriation d'un collaborateur, d'une famille désireuse de quitter le territoire. Dans ces circonstances, la capacité du Jaguar Paltoterran et particulière de ses unités du Jaguar Noir, à développer des plans d'évacuation autonomes, est un facteur entrant en considération dans l'appréciation du degré de sécurité et de prise en charge voulu pour ses intérêts humains ou matériels, à l'étranger. Pilotes d'hélicoptère et même équipage de sous-marin les moyens de l’organisation paramilitaire pour organiser ses propres exfiltrations restent conséquent et une valeur sûre pour pousser l'attractivité de ses offres portées sur la sécurité rapprochée.

La vocation du renseignement tactique, une ombre qui vient précéder la lame.

Considérant ses moyens limités comparativement à ceux d'un état constitué, la possibilité ou même la nécessité de voir le Jaguar Paltoterran débutait une charge aveugle contre des éléments hostiles est quasiment nulle, appelant de ce fait à l'établissement, à la structuration, d'une architecture dédiée à l'entretien d'un renseignement efficace et redoutable, composé de spécialistes et d'équipements dernier cri. Un renseignement tactique exprimé par la collecte d'informations mais aussi par l'insertion d'agents dans un réseau hostile, visant à en manipuler ses acteurs clés, acheter des informations et si possible, déstabiliser des structures ennemies de l'intérieur. Une guerre du renseignement et de l'information qui se précéderait bien souvent d'opérations physiques, d'expéditions pur ainsi dire, punitives. Moins exposant qu'une infiltration sous couverture, le Jaguar Noir peut aussi se rendre en territoire hostile pour effectuer des surveillances tactiques, afin d'entamer une veille alimentée par la surveillance de mouvements militaires, le déroulé d'activités suspectes, qui nécessiterait d'être confirmé par une présence amie directement sur le terrain.

Il peut également être question de la captation de communications ennemies, d'un brouillage de leurs systèmes défensives ou électroniques militaires, de conduite des campagnes de désinformation ou bien même une guerre psychologique, tout est permis. Tout est permis en ce sens que le Jaguar Noir n'est alors plus une arme en tant que tel pour l’exécution de ses missions, mais l'arme elle-même, adaptative et évolutive, en fonction des nécessités et des opportunités opérationnelles développées sur le terrain. Polyvalentes et autonomes, les unités du Jaguar Noir viennent réinventer la guerre asymétrique, par l’accomplissement d'un spectre de missions débridées visant à faciliter les affrontements conventionnels qui ont vocation à le suivre, voire à totalement se rendre substituable à un déploiement ultérieur des forces armées régulières, des actions militaires dites conventionnelles.

L'organisation opérationnelle du Jaguar Paltoterran.

Pour nourrir et justifier une certaine efficacité, les unités du Jaguar Noir ont une organisation militaire jugée de beaucoup comme rigoureuse, avec une répartition en quatre cellules autonomes mais interconnectées, chacune spécialisée dans un champs d'action complémentaire à celui d'une autre. Cette structure à quatre têtes, permet une grande flexibilité lors des interventions tactiques et une recomposition aisée des unités de forces spéciales mercenaires, par l'entretien d'une "cvthèque" opérationnelle dense.

  • Grupo Alfa : La cellule dédiée aux interventions tactiques directes et engagements armés.
  • Le groupe Alpha, clin d'oeil à peine voilé à l'expression du mâle alpha, est un groupe se destinant à être le fer de lance des unités engagées sur les théâtres extérieurs. Il est constitué d'opérateurs spécialement sélectionnés pour la démonstration faite de compétences et d'aguerrissements aux techniques de combat rapproché, aux assauts urbains ou bien encore la guerre éclair. Des éléments intégrés à l’issue d’un processus de recrutement très sélectif, où sont simultanément sondées l'excellence physique, la résistance mentale, ainsi que les aptitudes au commandement d'un binôme confronté à des prises de décision rapides et sous la contrainte de conditions d'emploi parfois extrêmes. Il est par conséquent, assez fréquent, pour ne pas dire systématique, de trouver en son sein des anciens membres de forces spéciales, de commandos parachutistes ou de combattants plongeurs ayant appartenant aux forces armées régulières nationales alguarenas et pontarbelloises, voire des groupes d'intervention affiliés à leurs polices. Chacun d'eux a nécessairement vu la guerre et fait la preuve de sa valeur au combat.

    Les membres qui la composent sont par conséquent des éléments opérationnels reconnus pour la capacité à tenir des rôles en première ligne voire derrière les lignes ennemies elles-même, se constituant en unités de choc pour porter l'estocade des interventions accomplies sous le feu ennemi et en (très) large infériorité numérique.

    Le champs de compétences qui appelle à leur mobilisation sous ce groupe, implique l'usage d'un équipement tourné vers la mobilité, la létalité et la défense de positions tactiques au moyen d'équipements rudimentaires. Ainsi donc et pour l'expliciter davantage, le coeur des équipements qui accompagne leur formation est celui faisant étalage d'armements légers de dernière génération, des tenues et gilets pare-balles intelligents, ainsi que des systèmes de communication cryptée, y compris en temps réel, avec notamment l'usage fréquent e caméras intégrées aux équipements pour permettre à un état-major de suivre leur progression sur théâtre hostile.

    Le groupe Alpha vient donc justifier de compétences martiales aux combats rapprochés et tactiques mais aussi une certaine résistance mentale et une résilience, à même de faire la différence entre le succès et l'échec d'une opération. Il est acquis à l'esprit de chacun, que ce sont ces éléments qui rythme généralement le tempo voulu à une mission. Des missions organisées sur tous les théâtres possibles et imaginables, intégrant les zones urbaines densément peuplées, les jungles impénétrables, les montagnes inhospitalières ou bien les environnements désertiques, où parfois la nature se veut un danger de plus. Ses missions typiques incluent les assauts contre des positions ennemies parfois retranchés, la neutralisation de cibles stratégique tant humaines que matérielles, l’extraction de personnel sous un feu ennemi, ou encore l’occupation ponctuelle de positions clés en vue de préparer des opérations plus larges, conduite par une force gouvernementale ou non.

    L’équipement des opérateurs Alpha, s'il ne reflète pas toujours le niveau de sophistication de leur entrainement, peut intégrer des armes à la pointe de la technologie, comme les fusils à rail magnétique, les pistolets à munitions subsoniques ou encore les drones de reconnaissance portatifs, des tenues adaptatives thermorégulées, ainsi que des exosquelettes de renfort pour le port de charges lourdes. Chaque élément étant conçu pour favoriser la létalité, la furtivité, la mobilité et la survie d'une unité esseulée en territoire hostile. Un isolement à cependant nuancer puisque leurs systèmes de communication quantique chiffrée leur permettent de garder un lien constant avec le commandement opérationnel du Jaguar Noir, même dans les environnements de guerre électronique perturbés.

    La philosophie de l'engagement du groupe Alpha repose sur la violence et l'opportunité de l'action. Il leur convient de frapper vite et fort, à un moment convenu comme le plus propice, avant de disparaître sous les yeux d'un ennemi désarçonné et laissé sans capacité d'une réponse immédiate. Les équipes des groupes alpha sont entraînées à la synchronisation parfaite des assauts qui font sans cesse la démonstration d'une coordination de gestes approchant le ballet martial. En quelques secondes, un bâtiment de plain-pied peut se voir investi depuis plusieurs endroits simultanés, conduisant à la neutralisation de ses occupants, la sécurisation des lieux et/ou des preuves s'y trouvant.

    Malgré tout leur mérite, les membres du groupe Alpha n'ont pas vocation à intervenir seuls, ils sont le poing fermé que les autres groupes spécialisés du Jaguar Noir préparent à frapper dans une direction et avec une force voulue. Accompagnés d'autres expertises pour ouvrir des voies d'approche par la neutralisation de caméras et de communications, la préparation de solutions de repli ou le renforcement de positions défensives par l'emploi de charges de démolition et mines, et même l'accomplissement d'actes chirurgicaux complexes dans des conditions d'exercice sommaires, les membres de l'unité Alpha se positionnent au sein d'un éventail de compétences plus large que celui destiné aux opérations militaires conventionnelles.

    Quoiqu'il en soit et considérant la nature des personnalités qui la composent, il est très fréquent que les membres du groupe Alpha soient aussi ceux retenus pour se faire des team leader d'unités en intervention, compte tenu de leur autonomie au combat, leur résilience et du panel de compétences, fussent-elles à des degrés minimalistes, sur des domaines de spécialisation, tels que les tirs de précision, l'expertise en démolition ou l'installation ainsi que le pilotage de drones.

  • Grupo Bravo : L'expertise en nouvelles technologies et guerre psychologique.
  • Si le Jaguar Noir devait fonctionner d'un même corps et d'un même esprit, le groupe Alpha serait les bras et les jambes là où le groupe Bravo en serait les yeux et le cerveau, à ce détail près que comme spécifié, le leadership en opération est généralement confié à un membre du groupe Alpha. Mais comprenez par là que les éléments du groupe Bravo sont les opérateurs et les exploitants d'un choix d'équipements électroniques assez large, destinés à faciliter la conduite des opérations et à rendre dicible ce qui ne l'est pas. Elle est à même de collecter et d'exploiter les informations pour les façonner sous une vision claire et profitable à l'équipe en cours de déploiement, l'orienter à son avantage sur le champs de bataille.

    Ce groupe intègre par conséquent des informaticiens, des experts en nouvelles technologies aux profils hybrides. A titre d'exemple, il est permis de rencontrer sous ce groupe des profils d'anciens hackers, des analystes initiés à la géopolitique et à la psychologie comportementale, des experts linguistiques parfois spécialisés en dialectes régionaux, des opérateurs de drones et tourelles automatiques portatives. Des profils issus de cursus ingénieurs et scientifiques, mêlant parfois des dimensions cryptanalystes et sociolinguistiques.

    Établissement d'un réseau de drones miniaturisés, mise en place d'une communication satellite sécurisée, relais de surveillance intégrés à l’infrastructure locale comme des caméras et tourelles défensives automatisées, l'apport des membres du groupe Bravo n'est plus à prouver, au travers de leur manipulation des signaux, de leur capacité à intercepter et à émettre les communications, l'infiltration de messageries chiffrées et même l'exploitation de failles humaines et logicielles présents dans les dispositifs adverses. Les conditions de leur engagement sur théâtre opérationnel (ou en back-office) peut varier entre l'exercice d'une écoute passive et l'intrusion active.

    Entendons-nous bien et au-delà de la nature geek des personnalités présentes sous cette affectation, les membres de l'unité Bravo restent les composantes d'une force militaire offensive. Offensive par la conduite d'actions de suppression d'une menace détectée sur le champs de bataille, leur maitrise des techniques de combat sous un feu ennemi, mais aussi par la poursuite de cyberattaques ciblées, visant à toucher de façon critique les systèmes électroniques de l'ennemi, pour y opérer de l'effacement de bases de données, l'injection de virus informatique au sein des système de contrôle et d'acquisition de données visant à parasiter en réseau un ou plusieurs dispositifs. Ce sont également eux qui sont susceptibles de se faire les relais d'une guerre de l'information portée en territoire étranger, par la production de faux documents, la création de faux profils indétectables sur les réseaux sociaux, chargés de relayer des informations difficilement vérifiables pour nourrir des ruptures de confiance au sein de la faction ennemie ou affaiblir sa légitimité face à une société civile. Dans ce cas de figure, les manoeuvres sont essentiellement conduites en back-office du théâtre d'opération, ne nécessitant pas toujours un engagement opérationnel direct des éléments du groupe Bravo.

    Bien que ses capacités martiales aient été évalués en situation d'entrainement comme tout autre membre, les réelles capacités des membres du groupe Bravo résident dans la conduite de guerres psychologiques, allant de l'amorce d'une campagne destinée à insuffler une forme de panique et de doute dans les rangs ennemis, jusqu'au délitement du corps social que la faction social s'entend à défendre, avec des fractures sociales impactantes et directement répercutées dans l'espace public. A cet effet, les membres de l'unité Bravo peuvent simuler des discussions internes fictives d’un état-major adverse, semer de fausses alertes de défections, ou provoquer une réaction précipitée par la simulation d’une menace fantôme qui oblige l'ennemi à déplacer ses forces pour marquer un désintérêt auprès d'un autre secteur par lequel le commando entend agir plus librement.

    Bien que pouvant être déployés auprès des forces combattantes du groupe Alpha, les éléments de l'unité Bravo travaillent essentiellement dans l'ombre, en qualité d'arrière garde, avec des actions visant à précéder et à conditionner le succès d'opérations parfois majeures, sur le terrain. Avant chaque intervention armée envisagée par le groupe Alpha, le groupe Bravo se fait un "primo-intervenant" par la neutralisation des communications adverses, la désorientation de ses forces au moyen si nécessaire de désinformation à destination de la chaîne de commandement, en bref la plantation de graines du chaos informationnel. Un art reconnu dans la capacité à modeler, à percevoir et à manipuler la réalité. Des sculpteurs invisibles que la mission destine à réinventer favorablement les conditions d'engagement sur un théâtre opérationnel.

  • Grupo Carlo : L'unité en ingénierie militaire et démolition avancée.
  • Le groupe Carlo (Charlie) est constitué d'ingénieurs militaires, de spécialistes en explosifs et sabotages avancés, et s'investit dans la création du désordre "contrôlé". Car si la guerre est un orchestration de flux, l'unité Carlo prétend dès lors à être celui qui veut saboter cette partition. De cette ambition, vient la nécessité de définir une mission au groupe Carlo qui ne soit pas de simplement détruire la cible mais bien de désorganiser, de retarder voire de fracturer à une échelle plus grande, la chaîne de commandement adverse et les flux logistiques associés à l'ennemi. Par leur seule action et sous réserve d'un succès notable, une offensive adverse peut se voir échouer, sa ligne de front s'effondrer ou à minima s'enliser dans une guerre de position.

    Les membres du groupe Carlo doivent par conséquent se montrer capables d'opérer sur toutes les typologies de terrain, pour toucher les axes de ravitaillement ennemis là où ils se trouvent, c'est-à-dire bien souvent en profondeur derrière la ligne de front ou les zones frontalières d'un pays hostile jouissant pleinement d'une souveraineté nationale. Ils sont formés aux arts de l'utilisation des explosifs, à l'emploi de la mine à retardement à la confection et à la réalisation de pièges de type "booby traps" (références irl). Des compétences qui visent dès lors, à leur permettre le sabotage de structures et infrastructures propres à l'entame d'une guerre dite de mobilité. De la sorte, ils se rendent aptes à compromettre l'intégrité des axes de ravitaillement ennemis, parfois sans créer de suspicion immédiate chez l'ennemi, sans l'inviter à une surenchère immédiate dommageable à la conduite des opérations en préparation.

    S'il est fait grand cas des sabotages notables tels que la destruction d'infrastructures d'un réseau autoroutier, les éléments de l'équipe Carlo peuvent aussi agir sur les flux logistiques numériques, sous réserve d'une étroite collaboration avec les éléments de l'équipe Bravo. Des destructions matérielles sur le terrain, qui rendent effectivement possibles l'accomplissement de différents objectifs sur le plan immatériel, comme des interférences ciblées sur des logiciels de traçabilité d'une cargaison, la neutralisation d'un dispositif de sécurité d'un système de contrôle des commandes d'une plateforme aéroportuaire, la mise en panne à distance ou le déclenchement d'un mode maintenance de centres de distribution électriques implantés identifiés dans la fournisseur d'énergie pour un secteur stratégique. Une arme et une action qui peuvent parfois paraître invisibles et ne pas susciter les soupçons du camp adverse, comme le serait par exemple une livraison jugée stratégique en retard, dont le bousculement du calendrier permettrait la chute d'une autre cible en un autre lieu donné...

    C'est aussi et surtout en ce sens, que le groupe Carlo est présenté comme une unité experte dans la gestion du chaos contrôlé, par sa capacité à créer des zones d'instabilité, des micro-évènements constitutifs d'un panorama défavorable à la tenue d'une opération ennemie, lorsque cela ne facilite pas directement celle alliée sur le point de s'amorcer. Incendies provoqués dans des quartiers logistiques, explosions contrôlées dans des entrepôts, déclenchement de charges à fragmentation pour couper une zone de ses solutions de repli, autant de moyens destinés à favoriser la désorganisation d'une armée ennemi, de détourner son attention d'un autre site se faisant la véritable cible d'une opération simultanée et parallèlement menée aux opérations des éléments du groupe Carlo.

    Outre leur spécialisation dans l'emploi d'engins explosifs et la perturbation es axes de ravitaillement ennemis, les éléments de la cellule Carlo sont formés à la mise en place d'action de camouflage de leur passage, qu'il soit question de la dissimulation de charges au sein d'objets anodins, de celle de dispositifs de surveillance et de défense statique (cf: tourelle automatique), ou bien d'éléments combattants nécessitant un retranchement pour la dissimulation ou l’organisation d'une embuscade. Des techniques avancées ô combien nécessaires pour permettre l'infiltration des lignes ennemies avec suffisamment de profondeur, pour espérer mettre à sa portée les axes de ravitaillement de celui-ci.

    L'action des éléments du groupe Carlo est dirigée sur l'ouverture de brèches, la coupure de routes de secours ou d'électricité le temps d'un court laps de temps, pour frapper l'adversaire de stupeur et créer des fenêtres d'opportunités dans la conduite d'actions plus complexes ou d'un assaut meurtrier cette fois porté les éléments Alfa. Bien moins soupçonnée, l'action du groupe Carlo vient aussi anticiper celle du groupe Delta, en préfigurant des itinéraires d'évacuation et des lieux d'implantation possibles de caches d'armes et ravitaillement, nécessaires à la poursuite durable d'une opération.

  • Grupo Delta : Le détenteur du soutien médical opérationnel et de la logistique avancée.
  • Souvent en retrait mais cependant fondamental, le groupe Delta est composé de logisticiens experts et de médecins de guerre, capables d'effectuer une chirurgie sommaire sous le bruit filant de balles ennemies. Dans un contexte où chaque action peut durer des semaines dans des espaces hostiles et avec une autonomie totale ou presque, exposée à des tensions permanentes, la capacité des unités de spécialisation Delta à organiser la pérennité des équipements et leur ravitaillement a pour bienfait immédiat de garder la structure fonctionnelle, opérante, mobile et résiliente, pour son emploi auprès du reste des éléments combattants sur la mission. Des membres qui apparaissent dès lors sélectionnés pour la connaissance théorique et la maitrise pratique des armes et des véhicules militaires. Les profils qui s'y trouvent sont ainsi en charge d'assurer le suivi médical des blessés de l'unité et cas échéant d'en exécuter les premiers actes de chirurgie, de sorte à stabiliser un blessé grave à la santé déclinante, en moins de cinq minutes.

    Médecin et mécanicien, logisticiens en transport tactique, ingénieurs spécialisés dans la maintenance d’équipements sensibles ou encore analystes en biocontre-mesure, les éléments du groupe Delta sont des unités de soutien avancées, qui permettent la longévité de la mission en territoire hostile. Des cursus conditionnant l'admission qui oscillent généralement entre la médecine d'urgence, le pilotage avancé, l'ingénierie mécanique ou encore la logistique tactique.

    Lorsque cela est nécessaire, il est également le pilote d'hélicoptères et autres aéronefs légers, chargés d'organiser l'exfiltration u territoire en sortie de missions. Il est donc, même si chaque élément de l'opération dispose de notions médicales, logistiques et mécaniques, le coeur de la logistique matérielle et médicale du Jaguar Noir. Dans un cadre de mission où chaque opération peut s'étaler sur des jours voire quelques semaines, au sein d'environnements inhospitaliers, le groupe Delta tend à faire de l'impossible une norme redéfinie plus favorablement. C'est la garantie d'un filet de sécurité, d'un ravitaillement en munitions, en vivres et en carburant, d'une réparation sommaire de véhicules ou d'un système de communication face à une panne mécanique traitresse.

    Selon les théâtres et la typologie de la mission, c'est également lui qui organise les parachutages pour l'infiltration de territoires ennemis, assurant la maintenance de véhicules furtifs ou simplement opérationnels, la réparation d'armements lourds voire l'installation électrique d'infrastructures en milieu isolé. Il se veut donc être un point de ravitaillement mobile, à même de reconstituée une force amie opérationnelle en mouvement.

    Outre ces aspects, les éléments de lu groupe Delta viennent aussi jouer un rôle d'anticipation stratégique par la préparation de caches d'équipements à l'avance, dissimulées sur théâtre hostile et destinés à se faire des points de repli aménagés lorsqu'ils ne sont pas directement fortifiés, dans l'attente d'un plan d'exfiltration également à sa charge. Un plan d'exfiltration possible par l'emploi de points de géolocalisation sécurisés, le balisage satellite, la cartographie thermique de l'environnement limitrophe direct ou encore l'identification de voies de secours en cas d'une perte totale et absolue des communications. Dans un contexte devenu dégradé voire ouvertement chaotique, c'est l'unique unité se faisant se faisant la garante du maintien opérationnel de l'escouade engagée.

    Sur un plan davantage psychique que physique, les composantes du groupe Delta joue aussi un rôle moral central dans l'équipe, en ce sens que leur présence, discrète mais continue le temps des opérations, incarne la promesse d'une exfiltration prochaine, d'un soutien pluridimensionnel (soins médicaux - vivres - munitions) face aux manques permanents et sous toutes ses formes, qu'impose le déroulé d'une mission prolongée en territoire ennemi. C'est un point de contact au sein de l'équipe, dans la récupération de vivres, de munitions ou encore l’exécution de soins qui se fait le visage d'un soutien inconditionnel et préparé au pire. Une dimension humaine, à intégrer au sein d'une équipe, dans des contextes de guerre qui en font trop souvent l'économie. Au retour de mission, le spécialiste en médecine de guerre est aussi l'élément à même de faire remonter les dysfonctionnements physiques et mentaux de personnels trop longtemps engagés face à l'ennemi ou victimes d'un trauma destructeur des conséquences d'une succession d'immersion au sein d'un environnement froid, contraint aux rapports de force permanent et à l'annihilation tactique. Un médecin de guerre, à même de comprendre, sa formation en psychologie mais aussi par son expérience combattante elle-même, le franchissement successif des étapes vers une détérioration mentale de l'esprit.

    Un positionnement central qui laisse à penser qu'au gré des évènements possibles en opération, l'élément Delta se veut présent et inaltérable, prêt à soutenir et à ramener à la vie, dans un sens propre ou encore figuré, ses camarades de l'escouade dont il referme les plaies physiques et morales. Associé aux profils Alpha et considérant sa formation en psychologie, le profil Delta est également un candidat prépositionné dans l'occupation des fonctions de team leader. Sans lui, l'escouade opérationnelle perdrait inéluctablement de son souffle, de son endurance, de sa réversibilité tactique, avec le décompte inarrêtable de pertes et de l'attrition des forces...
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IDENTITE ET DONNES ADMINISTRATIVES

Nom de code : Frisca
Prénom et nom : Dr. Mila AREGAS
Fonction : Fonctions de médecin chirugien urgentiste
Profil : DELTA - assistance médicale avancée et chirurgie de guerre
Nationalité : Alguarena
Grade : Sargento de primera / Sergent première classe
Date de naissance : 12 février 1982
Langues parlées : Espagnol (Alguarena) avec des notions de malgache (Mandrarika)
Statut : Active / Opérationnelle

ORIGINE ET ENTREE AU JAGUAR PALTOTERRAN

Mila AREGAS est née à Toboas, une ville de la région insulaire alguarena des Suemas, d'un père enseignant et d'une mère infirmière bénévole pour des associations d'aide à l'accès médical au sein des régions insulaires les plus éloignées des services médicaux publics. Brillante à l'école, elle est très vite contrainte (et incitée) par la sphère familiale à quitter Les Suemas pour rejoindre l'île de Malmana et ses instituts de médecine réputées, à l'instar du Colegio superior de Medicina Teresa Villaes. Pendant son cursus en médecine, elle complète sa formation avec des stages en Mandrarika, où elle délivre des soins aux populations des communautés vivant à la marge des seigneuries de guerre locales. Ses excursions médicales en territoires hostiles font l'objet d'une escorte armée délivrée par une société militaire privée dont les membres rejoindront plus la Brigade du Jaguar Paltoterran.

Sa résilience face au danger et aux tensions lors des sorties dans les villages sous contrôle des seigneuries de guerre, ont incité un chef d'escouade mercenaire de l'époque à conserver son contact et à le proposer lorsque l’organisation a exprimé des objectifs de croissance des effectifs. Démarchée quelques années plus tard en 2011, la trentenaire accepte un contrat avec l'actuelle Brigade du Jaguar Paltoterran, persuadée de s'offrir une nouvelle emprise sur les tragédies qui rythment son quotidien de médecin en zone de guerre.

Formée à la manipulation des armes et aux manoeuvres tactiques en Mandrarika, Mila est partie prenante de nouvelles missions de sécurisation sur le territoire mandrarikan et sa zone Est-afaréenne directe. Un théâtre d'opération jugé difficile, compte des nombreux sévices constatés sur les populations martyrisées par les seigneurs de guerre locaux, qui lui permet de se voir proposer une intégration au Jaguar Noir en 2016, où elle poursuit ses missions d'assistance médicale en qualité de médecin-chirurgienne urgentiste.

EVALUATION

Compte tenu de son passif en zone de guerre et sur le théâtre mandrarikan qui est jugé comme difficile, la sergent de première classe Mila AREGAS peut justifier d'un résilience élevée avec une tendance marquée à l’hypervigilance. Sa capacité de dissociation émotionnelle en situation critique, ne la prive pas d'une empathie qui demeure malgré tout assez contenue. Elle a également su faire preuve d'un certain talent pour la médiation lors de franchissement de points de passage tenus par les forces claniques des seigneuries de guerre en Mandrarika, un talent relevé par les éléments d'escorte conjointement déployée avec l'assistance médicale aux communautés de laissés-pour-compte. Des qualités également confirmées dans sa relation à l'équipe. En interne, elle est également connue pour avoir produit un certain nombre de fiches techniques et pédagogiques, des fiches relatives aux soins non-conventionnels en zone de guerre.

"La Sergent Aregas est ce genre de chirurgien qu’on envoie quand plus personne ne veut encore y croire. Si je devais prendre une balle et nourrir des incertitudes pour ma survie, je voudrais que ce soit elle qui m'assiste, elle continuera d'y croire après moi ! C'est une combattante façonnée par les conflits, mais qui ne soigne pas la guerre, seulement pendant celle-ci. Trop de fois j'ai vu des urgentistes et ambulanciers militaires péter les plombs post-missions car ils n'ont pu faire l'intervention comme ils l'entendaient. Aregas est au-dessus de ça, elle a la tête froide et elle opère, avec un cure-dents si nécessaire..." Capitaine Martino Morales.


QUALIFICATIONS

  • Compétences médicales : Chirurgie d'urgence, médecine de guerre, gestion des épidémies, soins en milieu contaminé.
  • Compétences logistiques : Planification des évacuations, gestion des stocks médicaux.
  • Compétences autres : Médiation.
  • Principaux équipements en mission : Kit chirurgical portable et drone médical d'urgence.​

PRINCIPAUX ENGAGEMENTS
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IDENTITE ET DONNES ADMINISTRATIVES

Nom de code : Rippa
Prénom et nom : Martino Morales
Fonction : CHEF D'ESCOUADE
Profil : ALFA - Chargé d'intervention tactique et de commandement opérationnel
Nationalité : Alguarena
Grade : Capitán / Capitaine
Date de naissance : 9 avril 1967
Langues parlées : Espagnol (Alguarena) et portugais (Pontarbello)
Statut : Actif / Opérationnel

ORIGINE ET ENTREE AU JAGUAR PALTOTERRAN

Martino Morales est natif de Cañaras dans la région de Pantina, en Alguarena. Il a grandit au sein d'une fratrie ouvrière de trois frères et dont la vie famille a longtemps été marquée par les conflits sociaux entourant l'activité professionnelle de son père. Si bien que privés de perspectives professionnelles réelles, son frère aîné et lui rejoindront l'armée alguarena à deux ans d'intervalles. Il faut dire que les plans sociaux et l'oisiveté étant monnaie courante dans ces secteurs, l'état avait doublé la présence de ses forums de recrutement sur place, facilitant l'interface et le passage à l'acte entre la profession et les jeunes Morales.

Cependant, tandis qu'il effectuait encore ses classes pour intégrer définitivement l'arme, il apprend le décès de son frère aîné dans un accident de véhicules pendant un exercice militaire. Un évènement marquant qui ne le privera pas de ses ambitions dans l'armée mais lui conférera un certain détachement familial qui le poussera à partir sur des théâtres d'opération divers, comme notamment la guerre civile varanyenne en qualité de sous-officiers au sein d'une unité de reconnaissance. Décoré pour un acte de bravoure lors d'un accrochage avec les forces impériales et loyalistes du Shah varanyen, il est admis après la guerre au sein d'une école d'officiers de l'archipel.

Repéré sur place par un instructeur pour ses réflexes et la capacité développée à diriger des groupes sous la pression, il intègrera une formation accélérée visant à lui confier le commandement d'unités d'intervention tactique alguarenos. Une acclimatation réussie, qui lui vaudra l'immersion sur des théâtres d'opération à l'international où il opérera du contrôle de zone urbaine, du franchissement tactique en zone hostile tout en assurant la coordination d'une escouade en situation dégradée. Après dix années de service, il quitte les forces opérationnelles pour rejoindre la police militaire en qualité d'instructeur, ce qui lui permettra de maintenir une présence à l'étranger où il formera les nouvelles forces militaires varanyennes et plus récemment celles mandrarikanes, accompagnées de membres du Jaguar Paltoterran lors d'exercices de "remise à niveau opérationnel".

Cette mise en relation le conduira à recevoir une offre d'emploi avantageuse de la part de l'organisation, qu'il ne saura décliner, prenant de nouveau la tête d'une escouade chargée d'intervention tactique, au grade de capitaine.

EVALUATION

Martino Morales possède des aptitudes au commandement et un leadership qui n'est plus à prouver pour la société militaire privée, finissant e l'introniser dans ses fonctions de chef d'escouade. Pragmatique et silencieux, l'ancien instructeur de l'armée alguarena a appris à employer non sans modération le poids des mots, pour s'en faire des vecteurs d'engagement pour toute l'escouade. Des aptitudes remarquées et appréciées, dans sa capacité à véhiculer un enseignement "farci" de retours d'expérience qui rompt avec l'autorité sèche et traditionnelle des instructeurs militaires. Des interventions et répliques exemptes de toute attitude zélée mais qui pique au contraire l'humilité des hommes et des femmes placés sous son commandement, faisant cas d'école et avec un certain scrupule, des enseignements qu'il prodigue.

Bien qu'il ne soit pas connu pour faire grand étalage de ses émotions, certainement conditionné par ses fonctions, ses expériences professionnelles et privées comme le décès juvénile de son frère aîné, il n'en demeure pas moins qu'il se montre très sensible à la condition physique et morale des éléments engagés sous son escouade, lui valant une loyauté au combat haute de leur part. Il a été intégré au Jaguar Noir après avoir développé pour la société paramilitaire, es méthodes de gestion du stress, pré-combat et post-mission, qu'il s'applique à déployer en interne pour préserver la performance physique ainsi que la santé mentale des combattants positionnés sous ses ordres.

"El Capitán Morales n’a pas à élever la voix, il n'en a pas besoin. Ses décisions sont claires, nettes, précises et COMPRISES. Il est, même pour un chef d'escouade, une boussole et dont personne ne discute le cap." Général de division Arturo del Pozo, commandant-en-second de la force opérationnelle.


QUALIFICATIONS

  • Compétences au commandement tactique de formation réduite, en environnement urbain, montagnard et tropical.
  • Expertise du combat rapproché : neutralisation discrète/silencieuse et/ou capture vivante.
  • Aptitude au déploiement et à l'implantation de bases temporaires en territoire non-sécurisé, voire hostile
  • Principaux équipements en mission : Couteau de pénétration, dispositif de pointage laser pour marquage de cible.​

PRINCIPAUX ENGAGEMENTS
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