Posté le : 12 fév. 2023 à 13:47:47
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Les colonies d’Aleucie
• Jadis
Capitale : Jadis
Culture : Portugais / Québécois
Statut : Colonie listonienne
Population : 22 000 habitants
Superficie : 836 km²
Gouverneur : Pedro Costa
Située à la pointe orientale de l’île de Norland, la ville de Jadis est une petite colonie côtière construite au début du XIXème siècle afin de servir comme base-arrière de ravitaillement pour des expéditions impériales en Aleucie. Colonie sœur de Port-Hafen, Jadis a néanmoins profité de sa position stratégique comme port-étape sur la route du commerce entre l’Eurysie et l’Aleucie. Commune de petite envergure, pacifique et dotée d’une industrie locale de la pêche assez dynamique, la colonie de Jadis est un territoire listonien du bout du monde. Les locaux profitent du commerce avec la République de Saint-Marquise qui leur permet de subsister malgré un désintérêt notoire des autorités coloniales pour cette petite enclave insulaire.
• Port-Hafen (ou République Hafenoise)
Capitale : Port-Hafen
Culture : Portugais / Canada anglophone
Statut : Colonie dont l’indépendance n’est pas reconnue par la Couronne.
Population : 5 178 habitants
Superficie : 1 843 km²
Ex-Gouverneur : José Esteban
Minuscule colonie minière d’Aleucie située près du détroit de l’île de Norland, Port-Hafen est revendiquée par l’Empire colonial au début du XIXème siècle. À l’époque, la Couronne espère étendre son emprise sur le reste de l’Aleucie, Port-Hafen est donc tout d’abord un avant-poste militaire. Ce projet de conquête ne se concrétise finalement jamais, la Couronne lui préférant plutôt la colonie du Pontarbello. Ce désintérêt impactera profondément le développement de la région et son économie de manière durable. En 2007, Port-Hafen traverse une crise économique sans précédente, les manifestations en faveur d’une indépendance se multiplient. Profitant de la crise politique qui paralyse la Métropole, le Gouverneur-Maire José Esteban organise un référendum qui se conclura par une déclaration d’indépendance bien évidemment contestée par la Couronne. C’est avec le soutien de Saint-Marquise que la République Hafenoise retrouvera finalement une petite santé économique grâce au commerce avec la république voisine.
• Pontarbello
Capitale : Santialche
Culture : Portugais / Cubain
Statut : Colonie rebelle
Population : 1 552 871 habitants
Superficie : 15 211 km²
Le Pontarbello est un vaste territoire aleucien située à la pointe sud du continent et aux portes de l’archipel de l’Alguarena. Dernière colonie de l’expédition listonienne en Aleucie, le Pontarbello avait vocation à devenir la plus importante colonie impériale à l’Ouest. Construite au XXème siècle afin de permettre une future expansion coloniale dans la région, la capitale, Santialche, profite d’une forte identité architecturale qui réinvente même le style néo-listonien. Depuis 2008, le Pontarbello est aux mains du Général Leopoldo Sapateiro, ancien commandant de la garde coloniale locale, qui s’est soulevé contre l’Empire. Soumise à une véritable dictature militaire et ravagée par les récents conflits, c’est une région troublée dont le sort obsède tout particulièrement la Couronne qui la considère comme l’épicentre d’une rébellion impardonnable.
Les colonies du Nazum
• Jadida
Capitale : Jadida
Culture : Portugais / Iranien
Statut : Colonie rebelle
Population : 1 537 453 habitants
Superficie : 14 988 km²
Située à la pointe sud de l’île d’Oshrey près du détroit varanyan, Jadida est une cité commerciale construite en bordure de la Mer de Blême. Au début du XXème siècle, la ville est annexée par l’Empire listonien à la suite d’un affrontement commercial dont les origines semblent floues. Malgré plusieurs campagnes listoniennes pour mettre fin aux anciennes traditions locales, la culture Tasmate a toujours conservée sa forte identité et son indépendance culturelle, exacerbant des tensions locales. En 2007, une crise économique foudroyante touche la colonie mettant en difficulté les autorités locales qui ne parviennent plus à éviter la dégradation du climat social au cœur de la commune. De nombreuses manifestations éclatent et elles se transformeront rapidement en une révolution expéditive qui anéantira les forces loyalistes de la Couronne. Désormais humiliée mais pas définitivement vaincue, la Couronne attend la première occasion pour faire son grand retour et rétablir sa légitimité dans la région.
• Macao
Capitale : Macao
Culture : Portugais / Cambodgien
Statut : Colonie listonienne
Population : 6 210 231 habitants
Superficie : 15 392 km²
Gouverneur : Pedro de Gama
Colonie septentrionale du sud du continent nazuméen, la presqu’île de Macao est une province luxuriante qui profite d’une faune et d’une flore particulièrement riche. Ancienne capitale d’une civilisation aujourd’hui disparue, la région abrite des trésors archéologiques inédits qui alimentent la plupart des musées métropolitains. Colonisée dès la fin du XVIIème siècle par le célèbre explorateur listonien, Edouardo Macao, la province est depuis longtemps sous la coupe du régime colonial de Listonia. De nos jours, la région abrite surtout la mégapole surpeuplée de Macao même s’il existe par ailleurs de nombreux petits villages enclavés dans la jungle épaisse qui recouvre la plupart de la presqu’île. Si Macao fut autrefois une colonie très importante, elle subit désormais les effets de son éloignement et de la lente agonie impériale. Complètement surpassée économiquement par la commune rivale de Heong-Kuang et isolée à cause des tensions entre la Métropole et le voisin du Jashuria, la colonie de Macao doit faire face à de nombreux défis pour survivre. En effet, colonie la plus pauvre de l’Empire c’est pourtant la plus peuplée, une situation qui exacerbe de nombreuses tensions locales.
• Terra Verde (ou Jawatra)
Capitale : Bajawa
Culture : Portugais / Indonésien
Statut : Colonie listonienne
Population : 5 252 266 habitants
Superficie : 11 793 km²
Gouverneur : Cahya Alvarés
Pays verdoyant situé à la pointe méridionale du Nazum oriental, Terra Verde est une région luxuriante bordée par des centaines de plages de sable fin et aux eaux turquoise renommées dans le monde entier. Découverte à la fin du XVIIème siècle par l’explorateur Edouardo Macao, la région est alors le siège d’un petit royaume indigène particulièrement hostile du nom de Jawatra. Près d’un demi-siècle plus tard, les conquistadors listoniens reviendront sur place avec l’intention ferme d’acter la christianisation des sauvages de Jawatra. Une campagne militaire historique qui s’achèvera en 1768 malgré une résistance acharnée des locaux. Craignant le retour des hostilités, la Couronne s’est depuis acharnée sur cette petite colonie grâce à des virulentes campagnes de repeuplement ethnique et d’harmonisation culturelle. Désormais Terra Verde est une province cosmopolite dont la principale industrie est entièrement tournée vers le tourisme et les services, c’est d’ailleurs la principale destination touristique des métropolitains. Néanmoins c’est une situation qui ne plait pas à tous le monde parmi les locaux et surtout depuis que les tensions avec le Jashuria intensifient l’imminence d’une crise économique dans la colonie.
• Manilla
Capitale : Manilla
Culture : Portugais / Philippin
Statut : Colonie listonienne
Population : 4 100 111 habitants
Superficie : 13 168 km²
Gouverneur : Ferdinand Rodrigues
Enclavée au cœur de l’île du même nom, la colonie insulaire de Manilla est la province la plus éloignée de la Métropole de Listonia. Elle fut la dernière découverte du légendaire explorateur listonien, Edouardo Macao, qui entreprit une expédition au Nazum dès la fin du XVIIème siècle. Manilla est île luxuriante qui profite d’une faune et d’une flore unique au monde, elle est d’ailleurs très connue pour les manguiers verts qui ne poussent que dans cette région. Au départ, l’île n’était seulement habitée que par des tribus désorganisées et qui se cachaient dans la jungle, étonnamment ils ne rechignèrent pas à commercer avec les occidentaux mais furent ensuite trahis par les listoniens qui colonisèrent finalement l’île afin d’y installer la « civilisation ». Au XIXème siècle, la colonie de Manilla est le théâtre d’un violent affrontement entre le Vinheimur et Listonia, une guerre coloniale qui forcera les listoniens à se retirer dans la capitale et qui permettra au Vinheimur de s’étendre sur le reste de l’île. Depuis cette époque, Manilla est donc séparée entre plusieurs puissances coloniales, c’est pourquoi elle accueille une importante base militaire listonienne ainsi qu’un port de commerce qui survit malgré son isolement.
• Peninsula de Tartugà (ou Hachūrui en burujois, Kanawa en tahokais)
Capitale : Tartugà
Culture : Portugais / Japonais
Statut : Colonie listonienne
Population : 1 300 172 habitants
Superficie : 9 315 km²
Gouverneur : Dayto Kodama
Située au cœur de la Mer Azur, du côté oriental du continent nazuméen, la Peninsula de Tartugà porte bien son nom. Grâce à ses contours atypiques semblables à ceux d’une tortue marine, elle inspira fortement les quelques explorateurs qui eurent le courage de s’aventurer dans cette partie dangereuse du globe. Elle semble avoir été un territoire très disputé au cours des siècles qui précédèrent l’avènement d’une colonie listonienne dans la région. Tantôt contrôlée par le Tahoku, tantôt incorporée au Burujoa, la région fut l’épicentre d’une lutte intense entre deux empires locaux, elle conserve encore aujourd’hui les stigmates culturels issus de cette période troublée. Ce n’est qu’à la fin du XVIIème siècle que la péninsule est finalement soumise par des conquistadors listoniens à la suite d’une campagne militaire violente et expéditive à l’encontre des puissances locales. Si la première expédition fut originellement menée par quelques aristocrates fanatiques, elle fut rapidement suivie d’une seconde expédition cette fois-ci impériale afin d’y installer un bastion chrétien en terre impie. De nos jours, la peninsula de Tartugà est une colonie impériale parfaitement intégrée au schéma listonien, elle est toutefois victime de son isolement qui fracture tous les jours un peu plus la paix sociale locale. Afin de palier au risque d’une crise économique foudroyante et en l’absence d’un véritable soutien métropolitain, le Gouverneur Dayto contrôle la colonie d’une main de fer, imposant un rationnement populaire et une présence policière importante. Si la ville de Tartugà est une cité moderne et bien entretenue, la campagne est encore très traditionnaliste, cette situation engendre d’ailleurs de nombreuses tensions locales surtout que de nombreuses familles rurales se réclament encore d'origines burujoises ou tahokaises.