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Atlas Impérial de Listonia - Géographie de l'Empire

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Atlas Impérial de Listonia


Vieil empire colonial sur le déclin, l’Empire listonien est une puissance eurysienne déchue qui tente envers et contre tout de maintenir son ancienne gloire. Peuple fier et conservateur, les listoniens incarnent un fragment d’une époque coloniale pro-eurysienne désormais révolue. De nature isolationniste, la nation listonienne se retrouve pourtant aujourd’hui confrontée à une crise sans précédent qui met en péril plus d’un millénaire de domination coloniale à travers le globe.

Grâce à l'Atlas impérial vous pouvez plus aisément situer l’immense puzzle géographique que représente l'Empire de Listonia, cet outil vous permettra entre-autre une meilleure compréhension de la diversité culturelle présente au sein des frontières de l'Empire colonial. L'Atlas se divise donc en deux sections : la Métropole en premier lieu, puis les colonies.

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La Métropole de Listonia


Superficie : 214 486 km²
Démographie : 43 500 000 habitants
Premier Ministre Métropolitain : João Ferreira
Culture : Portugal

Maison mère de l’Empire colonial, la Métropole est le cœur même de cet empire très ancien. Enclavée à l’ouest de la péninsule de Telmaria et bordée par la Proche-Leucytalée, la Métropole incarne parfaitement le vieux monde eurysien. Colonisée dès l’antiquité par des marins noviriens puis intégrée au sein même de l’Empire Rémien, elle tire profondément ses racines dans la culture latine de cette partie de l’Eurysie du Sud. C’est un territoire avec une forte démographie qui abrite de nombreuses petites localités qui correspondent encore aujourd’hui à une multitude de petits domaines nobiliaires. La Métropole est globalement un petit pays vallonné et fertile qui profite d’un climat doux et d’une forte exposition au soleil. Cela permet aux locaux de privilégier des activités traditionnelles comme l’agriculture ou encore la viticulture qui prolifèrent dans la région, c’est donc un territoire renommé pour sa gastronomie raffinée et ses vins de toutes les sortes. Quant aux grands centres urbains, ils se trouvent pour la plupart près des côtes, ce sont des villes qui se sont développées au fur et à mesure de l’expansion du commerce colonial listonien. Les mœurs marins y sont donc très ancrés et une partie de la production artistique est tournée vers l’immensité des océans qui fascinent tout particulièrement l’imaginaire collectif de la région. La Métropole est donc un savant mélange à la fois cosmopolite et à la fois profondément conservateur et ethnocentré.

Les principales villes :

Ville de Listonia

Listonia – Capitale Impériale
Centre économique et politique du pays, Listonia est la capitale de l’Empire colonial et aussi sa plus grande ville. Entièrement tournée vers la Mer, la ville accueille un très important port commercial et militaire qui se positionne encore aujourd’hui comme parmi les plus prolifiques du secteur leucytaléen. Niché sur une colline surplombant la cité et son port, le Palais São Afonso est la résidence officielle de l’Empereur Ongro III.


Ville d'Almada

Almada – Capitale Métropolitaine
Seconde communauté urbaine du pays, la commune d’Almada est une cité balnéaire dynamique qui contraste particulièrement avec la vie bouillonnante de la capitale impériale. Grâce à un port de plaisance de haut-standing et un patrimoine architectural préservé, c’est un lieu très prisé des vacanciers listoniens et de la jet-set locale. Almada accueille les principaux organes politiques de la Métropole, elle entretient de fait une certaine rivalité avec son homologue impériale.


Ville de Faro

Faro – Centre culturel
Autrefois siège d’une puissante aristocratie locale, la ville de Faro cultive son patrimoine culturel depuis déjà plusieurs siècles. Faro s’étend de part et d’autre de l’embouchure du Doros, ce fleuve qui traverse la péninsule et dont les rives conviennent parfaitement à la culture de la vigne. La commune accueille aussi plusieurs universités ainsi qu’une bibliothèque nationale datée du moyen-âge.

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L'Empire colonial de Listonia


Démographie coloniale : 29 233 854 habitants
Gouverneur Suprême : Général Cortés
Gouverneur militaire d'Afarée : Colonel Córdoba
Gouverneur militaire d'Aleucie : Colonel Guimarães
Gouverneur militaire du Nazum : Colonel Alvès
Gouverneur militaire d'Eurysie : João Ferreira (Premier Ministre de la Métropole)


L’administration impériale est une hydre qui s’étend sur quatre des six continents, c’est la colonne vertébrale de toute la présence coloniale de Listonia à travers le monde. Ces colonies sont dirigées par des Gouverneurs Impériaux nommés directement par la Couronne en fonction des subtilités locales. Du côté de la défense militaire continentale, celle-ci est mise en œuvre par des Gouverneurs Militaires qui obéissent à un Gouverneur Suprême, personnage central de l'État listonien.

Liste des colonies de Listonia :

Les colonies d’Eurysie

Port-Listonia (Aujourd’hui Porto Mundo)
Capitale : Porto Mundo
Culture : Portugais / Finnois / Suédois.
Statut : Colonie dont l’indépendance n’est pas reconnue par la Couronne / Port libre Pharois.
Population : 2 290 644 habitants
Superficie : 946 km²
Ex-Gouverneur : Edmundo Estrella

Colonie la plus septentrionale de l’Empire listonien, Port-Listonia est une ville prospère construite au cœur d’un fjord qui s’étend sur la rive nord du détroit albien en Eurysie du Nord. Son histoire est intimement liée aux affrontements qui menèrent à la conquête d’Albigärk en 1949, la région fut conquise et revendiquée par les listoniens afin de servir comme avant-poste militaire en prévision de l’invasion au début des années vingt. Par la suite, Port-Listonia prendra une toute nouvelle dimension grâce à sa position stratégique pour le commerce au nord dont le contrôle est alors très convoité par la Métropole, profitant des bénéfices de ce commerce gargantuesque, la ville s’enrichit permettant son développement autant architectural que démographique. En 2007, sous l’impulsion du Gouverneur Edmundo Estrella, Port-Listonia a déclaré son détachement de l’empire colonial et son adhésion aux ports-libres du Pharois. Une indépendance que la Couronne Listonien ne lui reconnait bien évidemment pas, toutefois la situation diplomatique actuelle avec le Pharois mène les autorités listoniennes face à statu-quo qu’ils espèrent temporaire.


Albi
Capitale : Albigärk
Culture : Portugais / Finnois
Statut : Ancienne colonie légalement vendue par la Couronne.
Population : 4 946 160 habitants
Superficie : 4 973 km²

Légendaire capitale du Royaume d’Albi, la commune d’Albigärk se détache du reste de son royaume à l’issue d’une guerre civile en 1830. Longtemps indépendante mais pas autosuffisante, elle devient rapidement le centre culturel de toute la région grâce à ses universités réputés. En 1949, sur fond de conflit commercial en Mer du Nord, l’Empire Listonien capture la région profitant de sa récente victoire contre les flottes pirates albiennes. Afin d’éviter de nouvelles velléités d’indépendance, l’administration coloniale ferme les universités et impose une politique stricte de peuplement listonien pendant plus de cinquante ans. Finalement les tensions avec le voisin Pharois reprendront au début du XXIème siècle forçant l’Empire déclinant à négocier une vente de la colonie en 2006. Sur place, les populations listoniennes disposent toutefois de la double nationalité, un cas unique dans l’histoire impériale.


Rosborg-Skaudme
Capitale : Rosborg
Culture : Portugais / Norvégien
Statut : Colonie listonienne
Population : 232 100 habitants
Superficie : 478 km²
Gouverneur : Jorge Coelho

Enclavée au cœur d’une région côtière au climat rude et bordée par des montagnes et des fjords sauvages, la colonie de Rosborg-Skaudme tire son nom des deux communes qui peuplent son modeste territoire. C’est au XVIIIème siècle que Rosborg est construite sur ce qui devait être auparavant un petit port de pêche en zone franche. Pour l’Empire listonien, c’est l’occasion de mettre un pied en Mer du Nord et d’étendre son territoire maritime. Rosborg se développe tout particulièrement pendant l’heure de gloire du commerce de l’huile de baleine, une ressource alors très convoitée en Métropole. La soudaine richesse de Rosborg força les autorités coloniales à faire construire une base militaire coloniale, c’est de cette manière qu’émergera Skaudme qui se construira progressivement autour de la forteresse militaire du même nom et comme rivale. Au XXème siècle, la fin du commerce de l’huile de baleine provoquera la ruine de toute la région et l’appauvrissement de la population locale, ce n’est que quelques décennies plus tard que la colonie se recyclera grâce à l’expoitation des mines de charbon et des nombreuses ressources forestières environnantes. Aujourd’hui encore l’identité culturelle de la colonie tourne autour de la rivalité entre Rosborg et Skaudme, une compétition locale qui se retrouve dans toutes les célébrations et même pour les évènements sportifs. C’est d’ailleurs le cas pour la célèbre « chasse à la baleine » annuelle qui persiste encore malgré les réprimandes métropolitaines contre cette pratique jugée désormais immorale.



Les colonies d’Afarée de l’Ouest

Kodeda
Capitale : Nasabis
Culture : Portugais / Magrébin / Libanais
Statut : Colonie listonienne
Population : 4 821 000 habitants
Superficie : 13 775 km²
Gouverneur : António Guterres

Vaste contrée afaréenne située près du Cap de Boa Esperança, le Kodeda est une colonie d’outre-mer revendiquée très tôt dans l’histoire coloniale de l’Empire. Place forte du commerce eurafaréen avec la Métropole, le région est colonisée dès le début du XVIIIème siècle au détriment d’une dynastie locale qui subsistera toutefois comme « témoin » culturel des origines de la région. Territoire vallonné et aride, le Kodeda est une province très rurale qui s’étend jusqu’aux zones désertiques de l’est. Sa capitale coloniale est Nasabis, la plus grande ville du Kodeda, une cité portuaire construite de la main listonienne afin de s’opposer à l’hégémonie culturelle de Sidi Karif, la seconde ville du pays et la principale communauté urbaine à l’intérieur des terres. Quant à la troisième commune de la région, c’est la ville de Ganfra, une ville-étape qui s’est développée autour de la route historique vers le nord du continent. Le reste du pays est composé de petits villages et de communautés tribales qui vivent encore suivant les anciennes traditions, il existe même quelques vallées isolés où des communautés d’insurgés résistent encore et toujours à toute emprise nationale. De son côté, l’Empire Listonien attache une importance toute particulière à la région, en tant que colonie la plus proche de la Métropole, le Kodeda est le symbole de la continuité de l’Empire colonial en Afarée de l’Ouest. Il ne faut d’ailleurs pas sous-estimer la dépendance métropolitaine aux ressources pétrolières et minières qui sont exploités au Kodeda. En 2006, une crise politique métropolitaine paralyse l’administration coloniale pendant plus d’un an, celle-ci provoque une montée du sentiment indépendantiste au Kodeda et permet au Prince Mutarrif ibn Saadin d’émerger sur la scène politique locale comme principal opposant du Gouverneur António Guterres alors fortement soupçonné de corruption. Craignant l’imminence d’une révolte, la Couronne fait dépêcher le Colonel Córdoba au Kodeda en 2007, celui-ci organisant un retour en grande pompe de l’armée impériale dans la région. Depuis le Kodeda est victime d’une montée fulgurante des tensions et la colonie menace à tout moment de sombrer dans une guerre civile.


Peninsula de Sotavento (ou Shibh Jazirat Alriyh)
Capitale : Shati Alqahwa
Culture : Portugais / Magrébin / Kabyle
Statut : Colonie listonienne
Population : 2 510 000 habitants
Superficie : 11 427 km²
Gouverneur : Paolo o Prefeito

La péninsule de Sotavento est une colonie d’outre-mer d’Afarée de l’Ouest qui s’étend aux abords du Tamurt n Althalj. Territoire montagneux densément peuplé, aux plaines littorales à l'ouest et se refermant au sud par de hauts plateaux arides. La colonie est conquise au milieu du XVIIIème siècle afin de concurrencer l’exclave fortunéenne dans la région. L’ensemble de l’activité du territoire se concentrant dans sa capitale historique de Shati Alqahwa, la colonie ressemble plutôt à un réseau de villages disséminés sur le territoire et qui approvisionnent la capitale. Profitant d’une culture gastronomique raffinée, la province était autrefois une destination de choix pour l’aristocratie métropolitaine. Grâce à l’exploitation des ressources en gaz naturel dans la région, une véritable bourgeoisie locale s’est formée au fil du temps parmi les expatriés venus de la Métropole, surnommés les pieds noirs, ce sont désormais des métisses qui se revendiquent à part. Depuis 2007, la colonie est secouée par l’opposition politique entre le Gouverneur Paolo o Prefeito et la Couronne de Listonia, forçant cette dernière à envoyer le très célèbre Général Cortés pour mettre fin à la montée du sentiment indépendantiste et au malaise social qui s’est installé dans l’ensemble de la province. Culturellement proche de l’Althalj, c’est toute la société traditionnelle du Shibh Jazirat Alriyh qui est remise au cause au fur et à mesure que la modèle matriarcal voisin s’exporte progressivement dans les environs. Une situation qui préoccupe tout particulièrement les autorités métropolitaines qui craignent une révolte à venir.

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Les colonies d’Aleucie

Jadis
Capitale : Jadis
Culture : Portugais / Québécois
Statut : Colonie listonienne
Population : 22 000 habitants
Superficie : 836 km²
Gouverneur : Pedro Costa

Située à la pointe orientale de l’île de Norland, la ville de Jadis est une petite colonie côtière construite au début du XIXème siècle afin de servir comme base-arrière de ravitaillement pour des expéditions impériales en Aleucie. Colonie sœur de Port-Hafen, Jadis a néanmoins profité de sa position stratégique comme port-étape sur la route du commerce entre l’Eurysie et l’Aleucie. Commune de petite envergure, pacifique et dotée d’une industrie locale de la pêche assez dynamique, la colonie de Jadis est un territoire listonien du bout du monde. Les locaux profitent du commerce avec la République de Saint-Marquise qui leur permet de subsister malgré un désintérêt notoire des autorités coloniales pour cette petite enclave insulaire.


Port-Hafen (ou République Hafenoise)
Capitale : Port-Hafen
Culture : Portugais / Canada anglophone
Statut : Colonie dont l’indépendance n’est pas reconnue par la Couronne.
Population : 5 178 habitants
Superficie : 1 843 km²
Ex-Gouverneur : José Esteban

Minuscule colonie minière d’Aleucie située près du détroit de l’île de Norland, Port-Hafen est revendiquée par l’Empire colonial au début du XIXème siècle. À l’époque, la Couronne espère étendre son emprise sur le reste de l’Aleucie, Port-Hafen est donc tout d’abord un avant-poste militaire. Ce projet de conquête ne se concrétise finalement jamais, la Couronne lui préférant plutôt la colonie du Pontarbello. Ce désintérêt impactera profondément le développement de la région et son économie de manière durable. En 2007, Port-Hafen traverse une crise économique sans précédente, les manifestations en faveur d’une indépendance se multiplient. Profitant de la crise politique qui paralyse la Métropole, le Gouverneur-Maire José Esteban organise un référendum qui se conclura par une déclaration d’indépendance bien évidemment contestée par la Couronne. C’est avec le soutien de Saint-Marquise que la République Hafenoise retrouvera finalement une petite santé économique grâce au commerce avec la république voisine.


Pontarbello
Capitale : Santialche
Culture : Portugais / Cubain
Statut : Colonie rebelle
Population : 1 552 871 habitants
Superficie : 15 211 km²

Le Pontarbello est un vaste territoire aleucien située à la pointe sud du continent et aux portes de l’archipel de l’Alguarena. Dernière colonie de l’expédition listonienne en Aleucie, le Pontarbello avait vocation à devenir la plus importante colonie impériale à l’Ouest. Construite au XXème siècle afin de permettre une future expansion coloniale dans la région, la capitale, Santialche, profite d’une forte identité architecturale qui réinvente même le style néo-listonien. Depuis 2008, le Pontarbello est aux mains du Général Leopoldo Sapateiro, ancien commandant de la garde coloniale locale, qui s’est soulevé contre l’Empire. Soumise à une véritable dictature militaire et ravagée par les récents conflits, c’est une région troublée dont le sort obsède tout particulièrement la Couronne qui la considère comme l’épicentre d’une rébellion impardonnable.


Les colonies du Nazum

Jadida
Capitale : Jadida
Culture : Portugais / Iranien
Statut : Colonie rebelle
Population : 1 537 453 habitants
Superficie : 14 988 km²

Située à la pointe sud de l’île d’Oshrey près du détroit varanyan, Jadida est une cité commerciale construite en bordure de la Mer de Blême. Au début du XXème siècle, la ville est annexée par l’Empire listonien à la suite d’un affrontement commercial dont les origines semblent floues. Malgré plusieurs campagnes listoniennes pour mettre fin aux anciennes traditions locales, la culture Tasmate a toujours conservée sa forte identité et son indépendance culturelle, exacerbant des tensions locales. En 2007, une crise économique foudroyante touche la colonie mettant en difficulté les autorités locales qui ne parviennent plus à éviter la dégradation du climat social au cœur de la commune. De nombreuses manifestations éclatent et elles se transformeront rapidement en une révolution expéditive qui anéantira les forces loyalistes de la Couronne. Désormais humiliée mais pas définitivement vaincue, la Couronne attend la première occasion pour faire son grand retour et rétablir sa légitimité dans la région.


Macao
Capitale : Macao
Culture : Portugais / Cambodgien
Statut : Colonie listonienne
Population : 6 210 231 habitants
Superficie : 15 392 km²
Gouverneur : Pedro de Gama

Colonie septentrionale du sud du continent nazuméen, la presqu’île de Macao est une province luxuriante qui profite d’une faune et d’une flore particulièrement riche. Ancienne capitale d’une civilisation aujourd’hui disparue, la région abrite des trésors archéologiques inédits qui alimentent la plupart des musées métropolitains. Colonisée dès la fin du XVIIème siècle par le célèbre explorateur listonien, Edouardo Macao, la province est depuis longtemps sous la coupe du régime colonial de Listonia. De nos jours, la région abrite surtout la mégapole surpeuplée de Macao même s’il existe par ailleurs de nombreux petits villages enclavés dans la jungle épaisse qui recouvre la plupart de la presqu’île. Si Macao fut autrefois une colonie très importante, elle subit désormais les effets de son éloignement et de la lente agonie impériale. Complètement surpassée économiquement par la commune rivale de Heong-Kuang et isolée à cause des tensions entre la Métropole et le voisin du Jashuria, la colonie de Macao doit faire face à de nombreux défis pour survivre. En effet, colonie la plus pauvre de l’Empire c’est pourtant la plus peuplée, une situation qui exacerbe de nombreuses tensions locales.


Terra Verde (ou Jawatra)
Capitale : Bajawa
Culture : Portugais / Indonésien
Statut : Colonie listonienne
Population : 5 252 266 habitants
Superficie : 11 793 km²
Gouverneur : Cahya Alvarés

Pays verdoyant situé à la pointe méridionale du Nazum oriental, Terra Verde est une région luxuriante bordée par des centaines de plages de sable fin et aux eaux turquoise renommées dans le monde entier. Découverte à la fin du XVIIème siècle par l’explorateur Edouardo Macao, la région est alors le siège d’un petit royaume indigène particulièrement hostile du nom de Jawatra. Près d’un demi-siècle plus tard, les conquistadors listoniens reviendront sur place avec l’intention ferme d’acter la christianisation des sauvages de Jawatra. Une campagne militaire historique qui s’achèvera en 1768 malgré une résistance acharnée des locaux. Craignant le retour des hostilités, la Couronne s’est depuis acharnée sur cette petite colonie grâce à des virulentes campagnes de repeuplement ethnique et d’harmonisation culturelle. Désormais Terra Verde est une province cosmopolite dont la principale industrie est entièrement tournée vers le tourisme et les services, c’est d’ailleurs la principale destination touristique des métropolitains. Néanmoins c’est une situation qui ne plait pas à tous le monde parmi les locaux et surtout depuis que les tensions avec le Jashuria intensifient l’imminence d’une crise économique dans la colonie.


Manilla
Capitale : Manilla
Culture : Portugais / Philippin
Statut : Colonie listonienne
Population : 4 100 111 habitants
Superficie : 13 168 km²
Gouverneur : Ferdinand Rodrigues

Enclavée au cœur de l’île du même nom, la colonie insulaire de Manilla est la province la plus éloignée de la Métropole de Listonia. Elle fut la dernière découverte du légendaire explorateur listonien, Edouardo Macao, qui entreprit une expédition au Nazum dès la fin du XVIIème siècle. Manilla est île luxuriante qui profite d’une faune et d’une flore unique au monde, elle est d’ailleurs très connue pour les manguiers verts qui ne poussent que dans cette région. Au départ, l’île n’était seulement habitée que par des tribus désorganisées et qui se cachaient dans la jungle, étonnamment ils ne rechignèrent pas à commercer avec les occidentaux mais furent ensuite trahis par les listoniens qui colonisèrent finalement l’île afin d’y installer la « civilisation ». Au XIXème siècle, la colonie de Manilla est le théâtre d’un violent affrontement entre le Vinheimur et Listonia, une guerre coloniale qui forcera les listoniens à se retirer dans la capitale et qui permettra au Vinheimur de s’étendre sur le reste de l’île. Depuis cette époque, Manilla est donc séparée entre plusieurs puissances coloniales, c’est pourquoi elle accueille une importante base militaire listonienne ainsi qu’un port de commerce qui survit malgré son isolement.


Peninsula de Tartugà (ou Hachūrui en burujois, Kanawa en tahokais)
Capitale : Tartugà
Culture : Portugais / Japonais
Statut : Colonie listonienne
Population : 1 300 172 habitants
Superficie : 9 315 km²
Gouverneur : Dayto Kodama

Située au cœur de la Mer Azur, du côté oriental du continent nazuméen, la Peninsula de Tartugà porte bien son nom. Grâce à ses contours atypiques semblables à ceux d’une tortue marine, elle inspira fortement les quelques explorateurs qui eurent le courage de s’aventurer dans cette partie dangereuse du globe. Elle semble avoir été un territoire très disputé au cours des siècles qui précédèrent l’avènement d’une colonie listonienne dans la région. Tantôt contrôlée par le Tahoku, tantôt incorporée au Burujoa, la région fut l’épicentre d’une lutte intense entre deux empires locaux, elle conserve encore aujourd’hui les stigmates culturels issus de cette période troublée. Ce n’est qu’à la fin du XVIIème siècle que la péninsule est finalement soumise par des conquistadors listoniens à la suite d’une campagne militaire violente et expéditive à l’encontre des puissances locales. Si la première expédition fut originellement menée par quelques aristocrates fanatiques, elle fut rapidement suivie d’une seconde expédition cette fois-ci impériale afin d’y installer un bastion chrétien en terre impie. De nos jours, la peninsula de Tartugà est une colonie impériale parfaitement intégrée au schéma listonien, elle est toutefois victime de son isolement qui fracture tous les jours un peu plus la paix sociale locale. Afin de palier au risque d’une crise économique foudroyante et en l’absence d’un véritable soutien métropolitain, le Gouverneur Dayto contrôle la colonie d’une main de fer, imposant un rationnement populaire et une présence policière importante. Si la ville de Tartugà est une cité moderne et bien entretenue, la campagne est encore très traditionnaliste, cette situation engendre d’ailleurs de nombreuses tensions locales surtout que de nombreuses familles rurales se réclament encore d'origines burujoises ou tahokaises.


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