Ces contes sont rendus dans leur forme la plus commune, les variations existantes et évolutions dans le temps figurent sous forme de note à la fin.
On distinguera dans ces pages trois types de récits :
- la fable, souvent accompagnée d'une morale explicite et à visée pédagogique. Ses auteurs sont généralement connus et la forme évolue peu avec le temps. Elle s'adresse à des lettrés et des membres de la haute société pour leur enseigner les valeurs morales de leur époque ou des conseils sur la manière de bien se comporter. Les fables sont souvent les textes les plus tardifs.
- le conte populaire, qui répond à des questionnements de la vie de tous les jours et met en scène des gens issus du peuple confrontés généralement à des évènements magiques. De tradition orale, ils évoluent avec le temps et selon les endroits où ils sont racontés, d'où la coexistence de plusieurs versions contemporaines.
- le mythe, qui met plutôt en scène des dieux ou des créatures fantastiques dans des contextes anciens et passés. De tradition orale également, il vise plutôt à expliquer certains états de faits du monde actuel et donnent du sens à l'ordre des choses. Les mythes traditionnels pharois ont fait l'objet de plusieurs revitalisation notamment sous l'impulsion de l'Eglise Abyssale qui s'en sert comme textes liturgiques, ce qui implique par ailleurs qu'ils aient été réécrits à plusieurs reprises. Combattus et concurrencés par la religion chrétienne importés par la royauté albienne, le caractère politique des mythes pharois ne fait aucun doute en raison de leur réactivation révolutionnaire et nationaliste au XIXème siècle.