Nom officiel : Fédération des Marquises
Nom courant : Les Îles Marquises
Population (données Septembre 2009) : 504 179
Densité : 38.5 hab./km²
Plus grandes villes : Fort-Tempête
Superficie : 13 080 km²
Introduction :
Les Îles Marquises se composèrent en véritable proto-État avec les premières politiques d’exploration eurysiennes visant à découvrir une route plus directe pour le Nazum. À peu près équidistant des côtes eurysiennes et aleuciennes, ce qui était jusqu’alors un territoire de pirates et de pêcheurs habitant la zone une période de l’année seulement devint le point de lancement d’une immense partie du commerce eurysien vers l’Ouest, entraînant un développement sans précédent, l’arrivée de populations beaucoup plus importantes et un statut de quasi-protectorat sous la forme de concessions portuaires louées aux principales compagnies coloniales étrangères en vue d’éviter une invasion pure et simple de ce qui était devenu, depuis, un point hautement stratégique de l’économie continentale. Les pirates habitants traditionnellement la région n’en furent pas chassés pour autant, offrant leurs services aux plus offrants et se composant en véritables équipages de corsaires et mercenaires, menant raids pillages et guerres pour le compte des sociétés coloniales. Quelques comptoirs furent même établis en Aleucie par les populations locales.
Avec le temps, les Îles Marquises officialisèrent leur statut de territoire fédéré sous un même régime – une forme de république maritime et pirate. Son intégration au Grand Kah se fit une première fois en 1795 pour profiter de sa protection. Les Marquises reprirent leur indépendant dès 1801 et l’instauration de l’Empire, mais s’inspirèrent de l’Union pour le modèle de leur démocratie, ce qui amena à un processus de rapprochement diplomatique et économique s’achevant un peu plus d’un siècle plus tards par un referendum d’inclusion au Grand Kah. Depuis, les pirates se sont reconvertis en brigadiers et le fonctionnement très informel de la société insulaire a évolué vers des formes communales, mais la culture des Marquises, franco-celtique, faite d’accueil et de rudesse, est toujours la même.
Malgré l’important fret maritime et la construction d’infrastructures modernes, ce qui fut d’abord la frontière puis la porte de sortie d’Eurysie conserve son air de bout du monde.