Nom officiel : Fédération des Marquises
Nom courant : Les Îles Marquises
Population (données Septembre 2009) : 504 179
Densité : 38.5 hab./km²
Plus grandes villes : Fort-Tempête
Superficie : 13 080 km²
Introduction :
De façon assez notable, les Îles Marquises ne furent jamais réellement sujettes à la domination d’un État continental particulier. Peuplées par des populations de marins issus de l’Île Damann et du golfe des empires, sa culture fut d’abord celle des marins, pêcheurs, marchands et réfugiés divers se rendant dans ce que le monde occidental considéra être, pendant de longs siècles, le bout du monde connu. Fouettées par les vents marins et caractérisé par un climat froid et humide semblant avoir forgé à la fois le paysage et ses habitants, l’archipel des Marquises fut sujet à quelques tentatives d’installation de comptoirs par des puissances maritimes eurysiennes tout au long du treizième, quatorze ainsi qu’au début du quinzième siècles. Ces tentatives n’aboutirent jamais vraiment faute de débouché économique et d’utilité stratégique évidente. Les villes et villages qui y furent installés le furent ainsi par les pêcheurs en haute mer employant les îles comme base d’opération ou lieu d’hivernage, et la principale activité économique fut, pendant de longs siècles, la pêche à la morue. De même, l’absence de gouvernement réellement structuré amena aussi à l’installation de communautés indépendantes composées de réfugier, marins libres et, à terme, pirates de tout ordre employant les nombreuses criques et cavernes de la région à leur avantage.
Les Îles Marquises se composèrent en véritable proto-État avec les premières politiques d’exploration eurysiennes visant à découvrir une route plus directe pour le Nazum. À peu près équidistant des côtes eurysiennes et aleuciennes, ce qui était jusqu’alors un territoire de pirates et de pêcheurs habitant la zone une période de l’année seulement devint le point de lancement d’une immense partie du commerce eurysien vers l’Ouest, entraînant un développement sans précédent, l’arrivée de populations beaucoup plus importantes et un statut de quasi-protectorat sous la forme de concessions portuaires louées aux principales compagnies coloniales étrangères en vue d’éviter une invasion pure et simple de ce qui était devenu, depuis, un point hautement stratégique de l’économie continentale. Les pirates habitants traditionnellement la région n’en furent pas chassés pour autant, offrant leurs services aux plus offrants et se composant en véritables équipages de corsaires et mercenaires, menant raids pillages et guerres pour le compte des sociétés coloniales. Quelques comptoirs furent même établis en Aleucie par les populations locales.
Avec le temps, les Îles Marquises officialisèrent leur statut de territoire fédéré sous un même régime – une forme de république maritime et pirate. Son intégration au Grand Kah se fit une première fois en 1795 pour profiter de sa protection. Les Marquises reprirent leur indépendant dès 1801 et l’instauration de l’Empire, mais s’inspirèrent de l’Union pour le modèle de leur démocratie, ce qui amena à un processus de rapprochement diplomatique et économique s’achevant un peu plus d’un siècle plus tards par un referendum d’inclusion au Grand Kah. Depuis, les pirates se sont reconvertis en brigadiers et le fonctionnement très informel de la société insulaire a évolué vers des formes communales, mais la culture des Marquises, franco-celtique, faite d’accueil et de rudesse, est toujours la même.
Malgré l’important fret maritime et la construction d’infrastructures modernes, ce qui fut d’abord la frontière puis la porte de sortie d’Eurysie conserve son air de bout du monde.
Les Îles Marquises se composèrent en véritable proto-État avec les premières politiques d’exploration eurysiennes visant à découvrir une route plus directe pour le Nazum. À peu près équidistant des côtes eurysiennes et aleuciennes, ce qui était jusqu’alors un territoire de pirates et de pêcheurs habitant la zone une période de l’année seulement devint le point de lancement d’une immense partie du commerce eurysien vers l’Ouest, entraînant un développement sans précédent, l’arrivée de populations beaucoup plus importantes et un statut de quasi-protectorat sous la forme de concessions portuaires louées aux principales compagnies coloniales étrangères en vue d’éviter une invasion pure et simple de ce qui était devenu, depuis, un point hautement stratégique de l’économie continentale. Les pirates habitants traditionnellement la région n’en furent pas chassés pour autant, offrant leurs services aux plus offrants et se composant en véritables équipages de corsaires et mercenaires, menant raids pillages et guerres pour le compte des sociétés coloniales. Quelques comptoirs furent même établis en Aleucie par les populations locales.
Avec le temps, les Îles Marquises officialisèrent leur statut de territoire fédéré sous un même régime – une forme de république maritime et pirate. Son intégration au Grand Kah se fit une première fois en 1795 pour profiter de sa protection. Les Marquises reprirent leur indépendant dès 1801 et l’instauration de l’Empire, mais s’inspirèrent de l’Union pour le modèle de leur démocratie, ce qui amena à un processus de rapprochement diplomatique et économique s’achevant un peu plus d’un siècle plus tards par un referendum d’inclusion au Grand Kah. Depuis, les pirates se sont reconvertis en brigadiers et le fonctionnement très informel de la société insulaire a évolué vers des formes communales, mais la culture des Marquises, franco-celtique, faite d’accueil et de rudesse, est toujours la même.
Malgré l’important fret maritime et la construction d’infrastructures modernes, ce qui fut d’abord la frontière puis la porte de sortie d’Eurysie conserve son air de bout du monde.