21/02/2015
18:30:39
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[RP] Medias locaux

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dailystar

Fondé en 1909, Le Daily Star est un quotidien lofotène anglophone publié majoritairement dans la ville du Sutherlands de Lübeck Il a la plus grande distribution de tous les quotidiens de ce Landesdeler, si on exclue les grands médias nationaux. Il dépasse les 300 000 exemplaires par jour (distribués presque entièrement dans le Sutherlands et dans une moindre mesure dans les provinces anglophones du Midlands). Le journal met l'accent sur la couverture de nouvelles régionales de la grande région métropolitaine de Lübeck et de Pembertøn.
La ligne éditoriale du Star est gouvernée par les principes de son fondateur, Arthur Lee Atkinson. Atkinson, fut le rédacteur en chef du journal de 1909 à 1928, avait une forte conscience sociale et défendait nombre de causes associées avec l'État-providence moderne : les pensions de vieillesse, l'assurance sociale, l'égalité homme-femmes et l'universalité du système scolaire, des principes qui guident toujours les positions du journal.
Aujourd'hui le Daily Star promet toujours des valeurs telles que l'union et l'harmonisation des Fylker et des Landsdeler (au détriment du fédéralisme), les libertés civiles et individuelles, l'engagement civique et communautaire et le rôle nécessaire du gouvernement central.

Le journal a presque toujours appuyé le Parti Social Démocrate. Pendant les années du Grand Repli, il met en avant certains candidats du Front Populaire aux élections locales, ce qui lui vaut d'être régulièrement perquisitionné et mis sous pression par les autorités fédérales et le FSD, en vain.



thespectator

The Spectator est un journal lofotène hebodmadaire de langue anglaise. Basé à Pembertøn, il est de tendance libérale à conservatrice. Distribué dans tout les Provinces-Unies, et tiré à près d'un million d'exemplaires par semaine, il s'agit de l'un des journaux nationaux à plus fort tirage au Lofoten. Il est en plus le second journal local en importance, après le Daily Star. Il est publié dans tous les Landsdeler sauf l'Archipel du ponant.
La ligne éditoriale du journal est conservatrice et orientée vers le monde de la finance. Toutefois, depuis 1998 et le lancement d'un concurrent, le Polar News, sur la même ligne conservatrice, le journal a décidé de tendre de plus en plus vers un libéralisme plus ou moins progressiste.

Au cours des dernières années, The Spectator a quelquefois été accusé de « French bashing » après la publication de certains articles francophobes. Le dernier cas est arrivé en septembre 2002, lorsque la journaliste vedette de l'hebdomadaire, Debra Ellegaard qui impose la prédominance du français dans l'affichage commercial des Provinces francophones du Midlands, la cause d'une série d'erreurs médicales médiatiques qui touche le système hospitalier medlandais. Les coupables étaient des professionnels anglophones, et la journaliste prétendait que le décret fédéral du Ring qui officialise le multilinguisme et le multiculturalisme marginalise les personnes qui ne sont pas « Francophones de souche ». Cette controverse avait pris une ampleur inégalée lorsque plusieurs politiciens ont vivement protesté. Le Jarl de la Province de Montcalm, principalement visée, Jean de Lalande, ainsi que la Chancelière Fédérale, Sigrid Olfgarsson, avaient écrit au journal pour condamner l'article en question.
Après avoir d'abord défendu le droit de sa journaliste de présenter ses opinions, The Spectator a fini par présenter ses excuses. La journaliste Debra Ellegaard a finalement été licenciée par le journal, sans indemnités.
Depuis, le journal tente de se racheter une respectabilité en modérant les sujets intercommunautaires. Traditionnellement, les éditorialistes affichent un soutien appuyé au Parti de l'Union.
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dailystar


centrale de three maple cove


INCIDENT A LA CENTRALE NUCLÉAIRE DE RED MAPLE COVE



Même si de nombreux incidents ont déjà émaillé la vie de la centrale nucléaire de Red Maple Cove, petite bourgade de la Province de la Nouvelle-Makt , rien ne laissait présager un incident d'une telle ampleur. Hier, à 19h50, le 28 décembre 2009, une notification d'alerte sur de potentielles fuites radioactives a été envoyée aux services d'urgence de la protection civile, de la milice provinciale, ainsi que de la garde fédérale, qui, dès ce matin, ont conduit à l’évacuation préventive de plusieurs milliers de personnes dans un périmètre de 10km autour de la centrale.

La distribution de pastilles d’iode activé (iodure de potassium) par la Thylacine Corporation à la population a débuté ce matin à 7 heures, tandis que les autorités du Theng de la Nouvelle-Makt se voulait rassurante.
Le Jarl, Sigmund Guðjohnsen, s'est voulu rassurant et a assuré que l'incident était sous contrôle et ne menaçait pas, à l'heure actuelle, l'intégrité physique immédiat des installations de la centrale.

Cet incident va selon toute probabilité nettement écorner l’image du nucléaire, et ramènera donc les Lofotènes à la réalité et à la dangerosité d’une énergie qui demeure malgré toutes les précautions et niveau de sûreté très élevées, potentiellement dangereuse et aux effets nocifs pour l’être humain et l’environnement.


incendient nrbc

D'après nos dernières informations, et selon le directeur technique de la centrale, monsieur Rasmus Kærgåarden l'accident aurait été causé par un mélange de défaillances techniques et humaines. Une valve de délestage de l'eau pressurisée n'aurait pas fonctionné correctement, et a ensuite entraîné une surchauffe incontrôlée du réacteur secondaire 2b, ce qui a provoqué un amorçage de fusion partielle du cœur du réacteur.

Des produits radioactifs ont été libérés dans l'atmosphère, mais les niveaux de radioactivité sont beaucoup plus faibles que ce qui était prévu par les ingénieurs et physiciens de la North Stream Power, l'exploitant du site de Red Maple Cove.
Cette information a été immédiatement communiquée aux habitants mais cela n'a pas pu éviter une panique générale parmi la population dans la nuit du 28 au 29 décembre.


Le Jarl, Sigmund Guðjohnsen s'est rendu sur place rapidement et s'est entretenu avec madame le maire de la commune de Red Maple Cove, Johanna Lødd. Cette dernière a tenté de rassurer comme elle le pouvait ses administrés mais les scènes de cohue, et d’habitants fuyant en toute hâte la région, les voitures pleines à craquer d 'effets personnels, ont tourné en boucle sur les chaines de télévision, créant une réaction en chaîne, qui s'est étendue aux circonscriptions voisines.

fuitecivile

La ville de Laundry Falls, pourtant située à près de 55km de la centrale, a vu une partie de ses habitants fuirent en hâte la périphérie de la ville, tandis que les autorités faisaient état pourtant de taux relevés de radioactivités absolument dans les normes.

Rappelons que la centrale de Red Maple Cove, est déjà sous exploitée depuis de nombreuses années, les réacteurs secondaires 2a et 2c étaient déjà non exploités depuis 2006, tandis que les réacteurs principaux ne tournent qu’à 25% de leur pleine capacité productive. Le désengagement complet du pays de l’énergie nucléaire, pourtant peu carbonée, était une promesse de campagne du candidat Atreus Fjörgyn, poussé par ses alliés écologistes voulant tourner définitivement la page des énergies fossiles et nucléaires. Malgré tout, le pragmatisme et la réalité du terrain, conjuguée à une demande énergétique croissante, avait obligé le gouvernement fédéral à revoir sa feuille de route et à proroger l'activité de la centrale bien au delà de la date planifiée d'arrêt de la centrale, initialement programmée pour février 2009.

Nul doute que cet incident et ses conséquences vont alimenter les polémiques et susciter de vifs débats dans les jours à venir.


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thespectator

AU REVOIR ÉNERGIE NUCLÉAIRE


Fermeture définitive de la dernière centrale nucléaire de Red Maple Cove dans la Provinces de la Nouvelle-Makt. Les Provinces-Unies disent donc définitivement adieu à l’énergie nucléaire Elle sera compensée par deux centrales hydro-électriques, ainsi qu’un champ d’hydroliennes de nouvelle génération dans la Baie des Morses
C’est l’annonce faite par le porte-parole de la North Stream Power, Baldr Kølding, a qui la gestion et l’exploitation de la centrale avait été confiée, après le désengagement de la United Oil de l’énergie nucléaire.

centrale nucléaire de red maple cove
Une histoire se tourne, les Provinces-Unies ferment la porte au nucléaire, et rompent tous leurs contrats d’approvisionnements en uranium. La polémique autour de la gestion des déchets de barre combustibles, objets d'intenses débats politiques et surtout le dernier incident survenu à la centrale, largement médiatisé, aura eu raison de cette énergie que les écologistes avaient qualifié de "supercherie environnementale".

“Les réacteurs principaux 1 et 2 seront progressivement stoppés selon les procédures de sécurité renforcées, pour être mis définitivement à l’arrêt dans 4 semaines. Les réacteurs secondaires 1b et 2b seront également mis hors de service dans les mois qui suivront. La centrale de Red Maple Cove cessera totalement son activité de fourniture d’énergie nucléaire mais demeurera exploitée et active, notamment pour les travaux de mise en sécurité des cœurs et des barres de combustibles. La décontamination du site se poursuivra au moins jusqu’en 2011, date de sa fermeture administrative officielle, pour devenir un centre de stockage et de retraitement des déchets nucléaires, conformément au plan de démantèlement émis par l’administration fédérale et le Département d’Etat à la Protection Environnementale"


Champ de la Baie des Morses
Le Champ de la Baie des Morses, vaste complexe d'éoliennes et d'hydroliennes off-shores doit venir compenser la fermeture de la centrale nucléaire de Red Maple Cove

Notons que les réacteurs secondaires étaient déjà non exploités depuis 2006, tandis que les réacteurs principaux ne tournaient qu’à 15% de leur pleine capacité productive. Le désengagement complet du pays de l’énergie nucléaire, pourtant peu carbonée, était une promesse de campagne du candidat Atreus Fjörgyn, poussé par ses alliés écologistes voulant tourner définitivement la page des énergies fossiles et nucléaires.
Si les habitants vivant à proximité de Red Maple Cove oscillent entre soulagement et inquiétude, la plupart sont conscients que cela marque définitivement la fin d’une certaine époque. La centrale faisait vivre pas moins de 500 familles aux alentours, sans compter tous les sous-traitants et les prestataires, et était l’un des plus grands pourvoyeurs d’emploi de la région.

northstreampowerlogo


Toutefois tous s’accordent à dire que la région gagnera en sérénité, et éloignera le spectre toujours présent d’une éventuelle catastrophe nucléaire. Pourtant, dans la province de la Nouvelle-Makt où les retombées économiques de la centrale étaient importantes, la population restait à une courte majorité favorable au maintien de l’exploitation de la centrale. Désormais les centrales hydro-électriques qui assureront et compenseront la production d’électricité des réacteurs de Red Maple Cove seront exploitées dans des provinces voisines.
Même si la compagnie North Stream Power a assuré qu’elle trouverait des solutions à chacun de ses employés et qu’aucune famille ne serait laissée sur le bas côté de la route, d’aucuns redoutent néanmoins l’impact économique sur la région.
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thespectator

LE LANDSDELER DU SUTHERLANDS, CHAMPION ET PIONNIER DU TELETRAVAIL DANS LES PROVINCES-UNIES


teletravail dans le Lofoten


Le télétravail : est-ce l’avenir?



La très forte croissance de la dernière décennie a révolutionné la manière dont les Lofotèns travaillent, et le télétravail est devenu une tendance importante dans le pays. Lorsque les entreprises se sont adaptées à cette nouvelle normalité, les avantages sont devenus évidents, ce qui a entraîné un changement de paradigme dans la culture de travail traditionnelle. Ce changement a eu un impact considérable sur différents secteurs.
Le télétravail: alors bonne ou mauvaise idée ?
L’idée du télétravail, (Home office ou Telearbeid en Vieux Norvégien) a suscité de nombreux débats publics sur ses avantages et ses inconvénients. Dans le contexte du Sutherlands, les avantages du home office sont toutefois de plus en plus reconnus. Il permet une plus grande flexibilité, un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée et une plus grande satisfaction des employés. Cependant, il existe également des défis tels que l’isolement social, la délimitation floue entre le travail et la vie privée et la nécessité d’une communication efficace.
Favoriser la flexibilité et l’équilibre vie professionnelle et vie privée
L’un des grands avantages du home office réside dans la flexibilité. Les entreprises peuvent permettre à leurs employés de travailler dans des environnements adaptés à leurs besoins individuels. Il en résulte une intégration plus saine du travail et de la vie privée, ce qui se traduit par une satisfaction et une productivité en hausse, et un taux de bonheur au travail inégalé.
Pour les entreprises, et notamment les grands groupes industriels, les frontières géographiques ne sont plus une contrainte pour l’acquisition de talents. Les entreprises lofotènes peuvent accéder à un pool de talents plus large, sans être limitées à certaines régions et Landsdeler. Cela ouvre la possibilité de recruter des collaborateurs aux compétences, perspectives et expertises variées. Ainsi, les entreprises peuvent constituer des équipes diversifiées et performantes. Les grandes sociétés telles que la United Oil, et la Thylacine Corporation, ont ces dernières années massivement recruté à l’étranger. Jashuria, Yosulévie, Makt, Grand Kah, Alguarena, Novigrad, Pontarbello, etc….


Réduction des coûts et efficacité opérationnelle


L’autre avantage indéniable que les entreprises du Sutherlands ont très vite compris, c’est que le télétravail offre une possibilité importante de réaliser des économies substantielles et d’augmenter l’efficacité opérationnelle. En réduisant leur dépendance à l’égard des bureaux physiques, les entreprises peuvent réduire considérablement leurs coûts dits organiques. Cela inclut des économies sur le loyer, les charges et l’entretien des locaux. En outre, le home office permet d’optimiser le déroulement du travail, de réduire le temps de déplacement et, en fin de compte, d’augmenter la productivité.
Quels sont les avantages du home office mis en avant par les habitants du Sutherlands ?

Le home office offre de nombreux avantages, tant pour les employés que pour les entreprises. Des horaires de travail flexibles, des environnements de travail individuels et une grande autonomie contribuent à améliorer la satisfaction des employés et l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. En outre, le home office favorise la fidélisation des employés en répondant aux préférences et aux besoins individuels.
De plus, le Sutherlands est très industrialisé et urbanisé, et les trajets pendulaires sont parmi les plus élevés du pays. Bien entendu, le Fylke du Federal District, qui correspond peu ou prou à la capitale Pembertøn, et qui concentre nombre d’entreprises et de sièges sociaux, possède le taux de salariés au télétravail le plus élevé du pays. Ce taux atteint près de 72% des emplois télétravaillables.
L’un des effets notoires a été la réduction par deux, du temps moyen passé dans les embouteillages de la métropole. Même chose pour la deuxième ville du Sutherlands, Lübeck, qui concentre un nombre important d’entreprises dans le secteur de la pharmacie et du médical.
Et pour terminer, même si cela est plus difficilement mesurable, la relative diminution du trafic routier aurait un impact positif sur la qualité de l’air et la pollution atmosphérique dans les Fylker du Sutherlands, notamment les plus urbanisés.
L’impact sera tout de même à modérer, car en parallèle, les émissions de C02 des habitations individuelles ont dans le même temps considérablement augmenté, mais resteraient toutefois inférieures aux prévisions.

télétravail et enfants


Quels sont les inconvénients du home office mis en avant par les habitants du Sutherlands


Bien que le home office présente de nombreux avantages, il existe également des défis et obstacles à prendre en compte. L’isolement social bien entendu, la réduction des interactions personnelles et les éventuelles difficultés à distinguer le travail de la vie privée doivent être gérés avec soin. Il est important d’établir des canaux de communication efficaces et de promouvoir un sentiment d’appartenance et une cohésion d’équipe parmi les employés travaillant à distance. La Citizen Bank par exemple, le premier groupe financier du pays, a mis en place des visioconférences 3D, en recréant des environnement de travail virtuels plus vrais que nature. Les employés déclarent avoir la sensation d’être vraiment dans une salle de réunion de leur agence bancaire
Quelles sont les législations et réglementation concernant le télétravail ?

Et bien c’est simple, comme tout ce qui est relatif au droit du travail, cela relève de la compétence de chaque Province que peut légiférer en ce sens. De manière générale, l’employeur se doit de garantir un lieu de travail sûr et sain, y compris dans le cadre du home office, et dépendent des dispositions prévues dans le code du travail de leur province respective. Par exemple, dans le Fylke de Lerwick Coast , les télétravailleurs ont certains droits, comme la protection contre les accidents liés au travail et le droit à la détente. Les temps de pause obligatoires doivent être observés, même dans le cadre du télétravail, et ce dernier ne peut être imposé par l’employeur. Le télétravail dans le Fylke de Brokilone est en revanche plus permissif, car il fait l’objet d’un contrat de travail établi entre l’employé et l’employeur. Droits, temps de repos, temps de travail, nombre de jours télétravaillables, tout est négocié entre les parties. L’employeur peut même décider de refuser le télétravail, ou de l’imposer, sans que cela ne soit nécessairement motivé. Très libéral, sur accord des parties, en échange de télétravail, le patron peut même décider de retirer des congés non légaux en échange de télétravail

Pour conclure :

De manière générale, le télétravail est plébiscité par le salariat du Landsdeler du Sutherlands. Sur un échantillon représentatif de télétravailleurs, près de 91% d’entre eux se déclarent très satisfaits de leurs conditions actuelles, et 67% d’entre eux ne souhaitent en aucun cas revenir en travail conventionnel.
Seul le Fylke hispanophone de la Nouvelle-Arcoa, un peu plus traditionaliste que les autres provinces du Sutherlands, car est la seule province dont l’emploi de télétravailleurs dans le pool de postes télétravaillables est inférieur à 50%. Dans cette province où les Lofotènes d’origine paltoterrane sont nombreux, on reste encore attaché au lien social, au besoin de se réunir et de se retrouver au travail, par opposition au Anglo-lofotènes et aux Medlandais, beaucoup plus individualistes et moi demandeurs de proximité sociale.
Que pouvons nous en conclure ? Et bien que la révolution du numérique et du digital a bouleversé le monde du travail traditionnel et présente à la fois des opportunités et des défis pour les entreprises du Sutherlands.. En bénéficiant d’une flexibilité, en accédant à un talent pool plus large et en optimisant les coûts et l’efficacité, le home office peut libérer tout son potentiel pour les entreprises lofotènes, caractérisées par un taux d'employabilité télétravaillable très élevé. Le secteur de la tech, de l’informatique, de la finance, de l’assurance, et du commerce sont particulièrement adaptés à cette révolution.
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thespectator

L'AFFAIRE DANIEL KEEPLING QUI A HORRIFIE LES HABITANTS DU FYLKE DU SØRLANDET RELANCE LE DEBAT SUR LA PEINE DE MORT


L'affaire Daniel Keepling
Les habitants et voisins du quartier White Blossom de la ville de Blaaviken ont érigé un monument du souvenir pour rendre hommage à la disparition du petit Daniel Keepling, assassiné par ses propres parents.


Le procès de l’affaire de l’infanticide du petit Daniel Keepling, 10 ans, le meurtre terrible et sordide d’un enfant par sa propre mère Phyllis Keepling et son compagnon Joachim Montoya, un délinquant multi-récidiviste déjà connu des services de police provinciales pour des faits de violence et de vols à main armée, et qui ont secoué le Fylke de Sørlandet est toujours en cours.

Le verdict est attendu pour les prochaines semaines, mais déjà il ne cesse d’alimenter les débats sur la ré-introduction de la peine de mort, suspendue en 1978 par les sociaux-démocrates qui gouvernaient alors la Province à l’époque. Le Jarl Karl Merryweather, du parti de l’Union, avait fait la promesse électorale de mettre un moratoire définitif sur la suspension qui avait été votée par le Theng de l’époque. Cependant, le décret avait été approuvé et promulgué de justesse à une courte majorité, à 1 voix près.
Cependant depuis son élection en 2011, le nouveau Jarl nationaliste, Wilhem Taddington, du parti Køenig Halfgård, s’était attelé à d’autres priorités. Mais cette tragédie, d’une particulière violence, a de nouveau relancé le débat public. Si le Jarl a longuement insisté sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et la stricte séparation d’avec l’exécutif local, il s’est dit horrifié et pense que les sentences doivent être adaptées à des crimes aussi odieux qu’atroces, même si cela signifie l’administration de la mort, tel que le prévoit la Charte d’Union, le texte fondateur des Provinces-Unies. Il s'est même déclaré favorable à la simplification du code législatif du Fylke afin d'accélérer et de faciliter la procédure concernant la peine capitale.

Si cette volonté de moratoire est levé par le nouveau Theng Køenig Halfgård, alors comme il est prévu par le code législatif du Fylke de Sørlandet , la proposition sera soumise comme toujours par voix référendaire, et la population domiciliée dans la province devra donc se prononcer prochainement « pour ou contre » la ré-activation de la peine de mort dans cette province traditionnellement acquise aux Unionistes, mais qui a vu ses dernières années les mouvements souverainistes et nationalistes progresser assez fortement.

La propension de personnes favorables à la peine de mort dans cette électorat avoisine les 60% au lendemain de l'affaire Daniel Keepling. Si la sentence capitale a toujours fait l’objet d’âpres débats, l’affaire Keepling a réellement défrayé la chronique en cochant toutes les cases de l'ignominie et de l’insoutenable. Les faits reprochés sont particulièrement perturbants et terribles, le jeune Daniel, qui venait de fêter ses 10 ans, a vécu un véritable calvaire, victime de sévices et d’actes de tortures récurrents, par sa propre famille, sans que personne ne soit intervenu, alors que les soupçons de maltraitance étaient évident. La colère des parties civiles et des associations s’explique également par les lacunes de tout un système qui a failli, un malencontreux concours de circonstances qui ont permis aux parents tortionnaires de bénéficier d’une accumulation de dysfonctionnement du système socio-éducatif, dont les avocats de la défense ont habilement exploité toutes les failles. La retranscription du rapport du médecin légiste est accablante et a été un moment extrêmement pénible, pour toutes les parties. Le corps de Daniel présentait de telles séquelles et marques de sévices corporels, que durant le procès, qui se déroule en public, rares ont été ceux à pouvoir soutenir du regard les images effroyables et choquantes, des actes ignobles subis par le petit Daniel, dans l’indifférence totale de tout le personnel de l’assistance sociale et du milieu éducatif. Daniel est mort d’une hémorragie cérébrale, suite aux coups répétés administrés par le compagnon de la mère, avec la complicité active de celle-ci, alors que le petit garçon était déjà très affaibli. Il a subi entre autres des privations de nourriture, de soins, et de sommeil, plusieurs tentatives de noyade dans la baignoire, ainsi que des brûlures au second degré infligées par des cigarettes. L'autopsie a également révélé que le garçon avait été attaché et ligoté pendant de longues heures. Les témoignages et descriptions des séances de tortures infligées conjointement par ceux dont ils étaient supposés assurer la protection et le bien-être de leur enfant étaient à la limite du soutenable. La personnalité perverse et psychotique des accusés a été au cœur du procès, afin de déterminer si oui ou non ils étaient accessibles à une sanction pénale, compte tenu des faits reprochés. La défense met en avant l’argument comme quoi la mort du garçon n’était pas préméditée et intentionnelle.

les co- asscusés
Les deux co-accusés Phyllis Keepling et Joachim Montoya, surnommés les "Monstres de Blaaviken", suscitent colère et désapprobation du public, et leurs avocats semblent bien en peine de défendre l'indéfendable. Si les jurés se prononcent sur la culpabilité de tous les chefs d'accusation, ils encourent la perpétuité incompressible sans possibilité de remise de peine, une sanction assez rare, administrée pour les cas les plus graves. Même si la peine capitale était ré-introduite dans les prochains jours, ils y échapperaient pour cause du principe de non-rétroactivité législative

L’intense émotion suscitée par cette affaire de maltraitance qui a dégénéré, somme toutefois tristement banale en soi, a pris une propension incroyable, à partir du moment où les réseaux sociaux ont diffusé en ligne une pétition pour réclamer la peine de mort, à ces deux individus, décris comme des monstres inhumains, qui ne mériteraient pas de vivre. Au point que les avocats de la défense ont dû être placés sous protection policière, après avoir reçu de nombreuses menaces et intimidations.
Une association a même été mise en place, Justice for Daniel, réclamant que les parents soient les premiers guillotinés du Fylke de Sørlandet depuis la suspension de 1978.

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dailystar


Metropolitan Police of Pembertøn


Suite aux Nuits de Plomb, la police municipale de Pembertøn est anonymisée, une première dans le monde !




Une violence accrue envers les fonctionnaire de police Pembertønais qui inquiète également la population

La mégalopole de Pembertøn fait depuis plusieurs années l’objet d’une flambée de violence, notamment dans les quartiers dits déshérités et populaires de la capitale, où la police est particulièrement prise pour cible. Bay Bridge Borough, aussi surnommé Triple B et le bien nommé Hell’s Gate sont les arrondissements de la capitale, aussi appelés Boroughs, les plus sensibles et criminogènes.

L’un des derniers faits divers les plus dramatiques et tragiques symptomatiques de cette recrudescence d’actes criminels envers des membres estimés et honorable de la police métropolitaine est l’attaque simultanée de plusieurs familles de policiers, de nuit et à leur domicile, qui s’est soldée par la mort brutale de 6 fonctionnaires de police, et de 4 blessés graves. Un épisode traumatique pour la police de Pembertøn connu désormais sous le nom de Nights of Lead (ou "Nuits de Plombs") et resteront probablement longtemps dans les mémoires des habitants de la capitale fédérale.

Le Jarl-Mayor Vikdår Hammerstein (puisque la fonction de Jarl du Federal District et de Maire de la capitale se cumule, la ville et ses banlieues les plus éloignées s’étendant géographiquement sur tout le Fylke), du parti Unioniste mais considéré comme l'une des représentants de la frange la plus à droite et nationaliste du parti, qui s’était dit révolté et horrifié lors d’une conférence de presse publique, a décidé de passer à la vitesse supérieure.
Sur proposition du Chief Commissioner (équivalent du chef de la police dans les Provinces-Unies) Nicholas Van Reünberg, le projet dit des “Yellow Cops” est désormais en application.

L’ensemble des forces municipales du PMPD, Pembertøn Metropolitan Police Department, arboreront un masque jaune, qui fera désormais parti de la panoplie officielle et réglementaire du fonctionnaire de police assermenté de la capitale, masque sensé garantir l’anonymat du policier, et de protéger son identité. Pourquoi jaune ? Car c'est l'une des couleurs dominantes du blason du Sutherlands.

Nicholas Van Reünberg
le Chief Commissioner Nicholas Van Reünberg du Pembertøn Metropolitan Police Department s'adressant à ses officiers du 14ème Comissariat du Borough de Whitehorse Garden

Cela fait suite au faits reconnus et établis que lors des Nuits de Plomb, les visages et identités des policiers assassinés avaient circulé massivement sur les réseaux, des photos qui avaient été prises à la volée, lors de banals contrôles.


Bay Bridge Borough : les quartiers du sud gangrenés par la criminalité et les trafics en tout genre


Il faut dire que les quartiers actuels du sud, et dans une moindre mesure du sud-est de la capitale sont la proie de familles mafieuses, de gangs en tout genre, sur fond de guerre de territoires. Bay Bridge Borough, et sa fameuse avenue Ferhammer Street, qui traverse le block en long et en large, et le fameux carrefour de la mort, jonction entre Hopper Street et Saint Stephen's Road, qui a vu une fusillade de plusieurs heures en plein jour entre les forces de la police et les gangs. Entouré par le Little Circus Road, qui vient fermer ce quartier enclavé, aussi surnommé le Hell’s Gate (les Portes de l’Enfer). Un nom à peine exagéré, d’autant que ces dernières années les politiques publiques de rénovation urbaines ont plutôt eu tendance à réhabiliter les logements de certaines rues. Le quartier de Bay Bridge est aujourd’hui bien moins étendu qu’il ne l’était dans les années 70 et 80. Malgré tout, la criminalité persiste dans le cœur même d Le trafic de médicaments, de drogues spécifiques de synthèse, de réseaux de proxénétisme, le trafic d’être humains bien entendus, et surtout de métaux précieux, devenue une source de revenus conséquentes au prix de l’explosion des cours mondiaux.
L’anonymisation de la police, un combat de longue date soutenue par les syndicats de policiers et le Chief Commissioner
La question de rendre la police anonyme a longtemps été un sujet débattu et complexe dans le Sutherlands, et notamment dans le Federal District, province dont la densité de population et intrinsèquement le taux de criminalité et de violences envers les personnes est l’un des plus élevés du continent Aleucien
Le Chief Commissioner Nicholas Van Reünberg était un partisan de longue date de l'anonymat policier. Ce dernier soutenait que cela pouvait réduire les risques de corruption, de partialité et d'abus de pouvoir. Un argument soutenu par la plupart des syndicats de police, même ceux considérés comme plutôt à gauche de l’échiquier syndical. Le très lourd tribut payé par la police a eu raison des dernières barrières idéologiques sur le sujet. En éliminant l'identification individuelle des agents de police, on pouvait ainsi éviter les préjugés raciaux, encore très présents dans la capitale-monde très multi ethnique et multi raciale, contrairement au reste du pays. Bien évidemment, l’autre argument de poids avancé par le chef de la police pembertønaise était la diminution des représailles potentielles contre les agents et leurs familles, ainsi que les pressions externes sur les enquêtes.
Certains experts affirment également que cela pourrait encourager une responsabilisation collective, en mettant l'accent sur les actions de l'institution plutôt que sur des individus spécifiques. Toutefois beaucoup s’accordent à dire que cette mesure a été également prise pour des raisons purement et bassement politiques, car le Jarl-Mayor, Vikdår Hammerstein, est officiellement candidat à sa propre succession, et son impopularité n’est pas un secret. Il a déjà été éclaboussé par un scandale de corruption au sein de son équipe municipale, il se devait donc de réagir de manière forte et sans ambiguïté afin de rassurer les électeurs unionistes de plus en plus sceptiques sur ses aptitudes à diriger une ville de cette importance.


L’opposition municipale exprime des craintes et des réticences, malgré une police plébiscitée majoritairement par la population


police de Pemberton
La population pembertønaise soutient massivement sa police, qui peut se targuer de recueillir pas moins de 72% d'opinions favorables. Ses effectifs ont par ailleurs été multipliés par 1,5 lors de ces deux dernières années. Pour les étrangers et visiteurs de la capitale lofotène, ces Yellow Cops sont un objet de curiosité et suscitent une forme d'admiration et de popularité.


De l’autre côté, l’opposition, et le Front Populaire en particulier, ont fait remonter dans les débats publiques leurs très profondes préoccupations concernant les implications de l'anonymat policier. Certains soutiennent que cela pourrait entraver la responsabilisation individuelle des agents, rendant difficile la tenue des agents de police responsables de leurs actions, et notamment des bavures et autres actes à la limite de la légalité. L'anonymat pourrait également nuire à la confiance entre la police municipale et la population, en rendant plus difficile l'établissement de relations personnelles entre les agents et les citoyens.
Malgré tout la police de Pembertøn jouit d’un grand prestige et d’une grande confiance des habitants de la capitale. Son surnom est déjà tout trouvé, et fait écho à la couleur des masques que les agents portent : les Yellow Cops. Elle est considérée comme l’une des forces de police les plus compétentes et efficaces du monde. C’est également le seul corps de police municipale dont la juridiction est à l’échelle du Federal District dans son entièreté, et donc de l’ensemble de l’agglomération urbaine délimitée par la municipalité de Pembertøn y compris les banlieues éloignées et cités limitrophes. Ce qui n’est pas sans poser quelque problèmes juridiques et institutionnels avec les hommes et femmes du Federal Guard, l’autre organe de maintien de l’ordre intérieur, aussi appelé les Red Cops, en référence à la couleur de leur uniforme, qui peut légalement intervenir sur tout le territoire lofotène, y compris à l’intérieur du Federal District (bien que dans les faits, la Federal Guard évite d’y intervenir sauf sur ordre explicite du Conseiller d’Etat à la Sécurité Publique). Ces deux corps s'accusent d'ailleurs parfois d’ingérence mutuelle et d’empiètement de juridictions.Les réseaux sociaux s’amusant d’ailleurs des matchs Yellow Cops VS Red Cops.



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thespectator

La mairie de Lübeck remportée in extremis par le Front Populaire

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Lübeck City Hall Plaza, l'hôtel de ville de la seconde ville du Sutherlands

C'est un choc et une situation inédite pour les Lübeckois et les Lübeckoises qui se réveillent aujourd'hui avec un nouveau maire, au terme d’une campagne électorale riche en rebondissements et qui a déjoué tous les pronostics : le maire sortant, Ingvar Rafnarlssøn, maire Unioniste de la deuxième métropole du Landsdeler du Sutherlands en terme de population,installé depuis près de 12 ans, s'est vu ravir le poste ultra convoité de premier édile par l'outsider que nul ne voyait venir, Otto Sütterberg, le leader du Front Populaire, crédité à l'origine selon les sondages de seulement 38% des voix.

Si les observateurs et les politologues prédisaient une vague de votes en faveur du chef de l'extrême gauche lofotène, peu en revanche estimaient M. Sütterberg en capacité de rassembler assez de voix pour pouvoir l'emporter. Force est de constater que sa campagne efficace et ciblée, aidée par le fait que l'une des favorites en lice, la sociale-démocrate Mme Hilda Johanssen jette l'éponge au beau milieu de course, et le piétinement de son adversaire de la droite conservatrice, M. Rafnarlssøn empêtré dans des suspicions de prise d'intérêts illicites, ont finalement porté leurs fruits.

Tandis que le candidat unioniste, qui concourait pour son 4ème mandat successif à la tête de la cité, bien que reconnaissant officiellement sa défaite a fustigé le Front Populaire
"d'être le Cheval de Troie du communisme et du fascisme rouge international", et d'y voir la main de l'influence néfaste et délétère des régimes d’extrême-gauches eurysiens, qu'il n'a pas hésité à comparer à la diffusion d'un virus idéologique menaçant l'existence même de la race humaine.
Un discours alarmiste qui n'a malheureusement pas convaincu l'électorat de Lübeck qui, bien qu'aisé et jouissant souvent d'un haut niveau de vie, n'a pu qu'être témoin des difficultés que connaît la seconde ville du Sutherlands, en terme de salubrité publique, de problèmes de transports, et de moyens mise en œuvre pour la préservation de l'environnement et de la lutte contre le dérèglement climatique, dont l'ancien maire ne cachait pas son "scepticisme".
Au deuxième tour, finalement, c’est le candidat communiste qui l’emporte avec une courte avance de 50.88% des suffrages sur son adversaire.



front populaire

Alors que le Parti de l'Union a publiquement déploré "une défaite électorale cuisante et difficile mais riche d'enseignement", le Parti du Køenig Halfgård a lui clairement appelé ses partisans "à résister et purger Lübeck “la Rouge” du communo-fascime."
Le Parti Social Démocrate, encore dirigé à l’heure actuelle par l’ancien Chancelier Fédéral Atreus Fjörgyn a quant à lui "pris acte et reconnu la victoire démocratique du Front Populaire, et souhaite bonne chance à M. Sütterberg dans la conduite des affaires de Lübeck vers un avenir meilleur", éraflant au passage ses ennemis politiques de la droite traditionnelle.

centre ville de Lübeck
Le centre-ville de Lübeck, typique et très touristique


Factuellement, la ville a été alternativement dirigée depuis près d'un siècle par des maires sociaux-démocrates ou unionistes. C'est la toute première fois qu'un maire non issu des deux factions politiques majeures obtient la gouvernance de l’une des plus grandes villes et parmi les plus riches des métropoles lofotènes. Lübeck et ses environs concentrent en effet près d’un demi-million d'habitants, et fait face à des enjeux inédits de pollution et d'urbanisation liée à la croissance économique et démographique de la ville. En 1950, Lübeck était une petite cité bucolique d’à peine 100 000 habitants, et a connu une très fort expansion industrielle au milieu des années 80, devenant un pôle d’excellence des entreprises de nouvelles technologies, le siège de plusieurs usines du complexe militaro industriel, tout en bénéficiant d’un essor du tourisme. En effet, Lübeck est considérée comme la Fortuna du Nord, avec ses nombreux canaux et sa vieille-ville typique qui a conservé le charme des anciennes villes médiévales eurysiennes, une volonté de son fondateur, l’explorateur Maktois Ottar Starlsøn, en 1567, qui souhaitait créer la réplique parfaite de Walden, la capitale maktoise.
Lübeck dispose d’une situation géographique exceptionnelle, au confluent de plusieurs fleuves, et au creux d’une vallée verdoyante et fertile, au cœur de la seule zone des provinces-Unies où l’agriculture est potentiellement exploitable sous certaines conditions. Elle est donc l’une des seules villes à disposer d'un droit d'urbanisme quasi illimité et presque sans réserve, elle s'est développée de manière incontrôlée et anarchique dans toutes les directions, dopée par ses très riches mécènes et habitants. Plébiscitée par les barons du commerce et autres magnats de l'industrie à la fin des années 80, la ville est devenue également l’un des symboles des excès du libéralisme et du capitalisme, à la fois fascinante, obsédante, généreuse avec la population la plus aisée, mais impitoyable avec les classes sociales les plus défavorisées.
Mais les chiffres ont de quoi faire pâlir d’envie les autres maires des grandes villes des Provinces-Unies. Un chômage à moins de 3%, des caisses pleines de devises grâce aux énormes rentrées fiscales de toutes les entreprises régionales, et une position géographique centrale au sein des Provinces-Unies. En effet Lübeck est également un hub et nœud logistique et stratégique, croisement des plus importants axes routiers du pays, et reliés à toutes les grandes villes par des liaisons aériennes régulières.


otto sutterberg
Le nouveau maire de Lübeck, pour la photo du portrait officiel


Le nouveau maire, M. Otto Sütterberg a fait un discours sur la Place de la Fédération de Lübeck, devant la façade de la mairie :

"Mes très chers concitoyens, cette victoire n'est pas mienne, c'est celle du peuple, c'est celle de vous toutes et vous tous qui n'êtes pas indifférents à la détresse humaine. Je ne sais que trop bien à quel point le monde politique et économique est impitoyable, et que beaucoup de tabloïds me surnomment Otto le Rouge.

Oui je revendique mes valeurs socialistes et j'ai toujours défendu un communisme à visage humain, loin de toutes les horreurs perpétrées par les régimes eurysiens. Je n’ai rien à voir avec ces bouchers que mes adversaires politiques tentent souvent de me comparer. J'ai foi en l'humanité, j'ai la passion de la république et surtout je voue un culte immodéré pour le principe de la démocratie, dont le cœur battant me fait vibrer et guide mes actes. Contrairement à ce que mes détracteurs disent, je suis indépendant et pragmatique. Le bien commun et l’intérêt collectif, seront ma boussole pour guider Lübeck vers des chemins plus vertueux, plus sociaux, plus durables. L’ère du capitalisme déchaîné et de l’industrialisation à outrance prend fin aujourd’hui !”
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[Federal Biodôme of Pembertøn


Le Biodôme de Pembertøn, plus grand parc botanique couvert du continent nord-aleucien ouvre ses portes




Située à l’extrême est de la capitale lofotène, à la jonction entre le Federal District et le Fylke de la Nouvelle-Arcoa, le Biodôme a été inauguré conjointement par les Jarls respectifs des deux Fylke concernés, M. Magnus Harrissøn (Parti Unioniste) et Mme Silvia Montoya (Parti Écologiste)

Ce biodôme accueille le plus grand parc botanique avec ses 14 000 m2 sous serre où s’étendent à perte de vue des structures végétales et des jardins luxuriants. Un projet qui aura nécessité près de 8 ans de travaux titanesques et des investissements d’au moins 129 millions de Dråkks

Pour Mme Beathe Frederiksen-Jarloff, directrice générale de la société Biodôme Inc qui gère le site : “ Le Biodôme c’est un véritable complexe scientifique qui se veut être un organisme vivant capable d’ évoluer au fil du temps. De nouvelles plantations peuvent ainsi modifier la taille et la composition du Biodôme qui a été conçue de manière totalement révolutionnaire : sa conception en unités modulaires permettent, en théorie, des extensions et des aménagements supplémentaires jusqu’à l’infini. Enfin du moins, dans les limites acceptables et raisonnables imposées par la topographie des lieux”.

Initiative soutenue à l’époque par l’administration sociale-démocrate du Chancelier Atreus Fjörgyn et de sa célèbre Conseillère d’Etat à l’environnement Mme Odessa Dunham qui avait longuement et ardemment milité pour que ce projet, souvent jugé trop ambitieux et trop coûteux par ses détracteurs, puisse voir le jour. Au final, le Biodôme a été validé sur des fonds privés et publics, par une commission parlementaire transpartisane réunissant tous les partis, excepté celui du Køenig Halfgård, estimant le projet ubuesque, ruineux, et “un délire de sudistes fumeurs de marijuana”, pour reprendre les termes peu élogieux de sa présidente d'alors et de l'actuelle Chancelière des Provinces-Unies Mme Gudrün Stefersøn, qui s’en fendu d’un laconique et ironique tweet : “Une belle serre”, sur le réseau social Ritter

réserve de biodiversité

Le Biodôme se voudra d’être une référence mondiale en matière de botanique et abritera une collection exceptionnelle de plantes. Il est réputé pour sa grande diversité d'espèces et ses magnifiques jardins thématiques, bien que, climat particulier du Lofoten oblige, les plantes dites tropicales et sub-tropicales seront moins exposées au public et moins nombreuses en terme de quantité.

Cependant, adossé au Biodôme, se trouve un arboretum, avec une collection de plus de 88 000 arbres représentant plus de 8 000 cultivars et espèces, dont certains arbres centenaires.

Le Biodôme sera accessible au public sur près de 80% de sa surface, les 20% autres seront consacrés à la recherche scientifique en agronomie et agro écologie, et à la préservation des espèces les plus fragiles ou en voie de disparition.
Les frais de fonctionnement du Biodôme étant assez élevés, les tickets d’entrées à la journée le sont également, le complexe s’étant fixé d’être rentable à partir de 4 années de fonctionnement opérationnel.

Mme Beathe Frederiksen-Jarloff : “Le Biodôme se veut complémentaire d’un réseau de préservation de la biodiversité, en danger comme chacun sait à cause des activités humaines, et est donc le parfait complément de la Banque Nationale de Graines de Breiðdalshreppur, qui a été un partenaire dans ce projet et qui nous as fourni il est vrai, à titre gracieux, près de 50% de nos plantations actuelles, dont certaines très rares. Et ensuite, les dons des particuliers, les riches mécènes, et les donations des autres parcs botaniques mondiaux ont fait le reste”


cascade intérieure du Biodome

Mais si les collections végétales et les jardins thématiques du Biodôme valent largement le prix du billet d’entrée, fixée à 55 Dråkks par adulte et 35 Dråkks par enfant, le clou du spectacle demeure sans conteste l’incroyable cascade d’eau du cœur du Biodôme, qui vient alimenter les nombreux réseaux d’alimentation en eau de la structure. Cette eau est recyclée à 95% et est obtenue par un système ingénieux de condensation grâce à la double paroi alvéolée du dôme qui permet de récupérer toute l’humidité et la vapeur d’eau, apportée notamment par l’évapo-transpiration des plantes, mais également par celle des visiteurs.
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Des étudiants manifestants devant les locaux du National Housing for Students de Lübeck


Crise inédite du logement en Sutherlands : les étudiants face au fléau du manque de résidences spécialisées





Des inégalités croissantes et une tension locative qui explose :

Le National Housing for Students (NHS), une organisation étudiante semi-privée qui bénéficie de subventions publiques est un organisme spécifique qui gère plus de 175 000 logements étudiants à travers tout le pays, et sensé compléter un dispositif public de mise à dispositions de logements sur les campus universitaires, largement sous-doté et qui vit uniquement sur des fonds privés et donations de généreux mécènes, la plupart du temps d’anciens étudiants qui ont réussi.

Alors que les étudiants se retrouvent face à un parc locatif privé totalement engorgé, plusieurs associations estudiantines pointent le manque criant de résidences dédiées sur le territoire du Sutherlands. En cause, une pénurie de foncier et un manque d’investissements publics et privés.
Se loger quand on est un étudiant relève du parcours du combattant. Et c’est dans la capitale, Pembertøn qu’il est évidemment le plus difficile pour un étudiant d’avoir un toit sur la tête. Selon le site spécialisé de petites annonces immobilières Chris Dover’s List, pour les studios, la tension locative, c’est-à-dire la différence entre l’offre et la demande de logements, a augmenté de 63% à Lübeck, de 70% à Øst-Fårö et même de 114% à Pembertøn entre janvier 2013 et juin 2014. Une situation qui nuit aux presque 1,93 millions d’étudiants nationaux et étrangers, dont beaucoup doivent quitter le domicile familial pour poursuivre leur cursus universitaire.

C’est d’ailleurs pour permettre aux plus modestes d’entre eux de se loger qu’ont été construites les Maisons d’Etudiants. Ces dernières représentent 380.000 places, dont 175.000 gérées par le NHS, qui affirme loger 16% des étudiants totaux, et 60.000 par des bailleurs sociaux spécialisés dans les petites surfaces et les studios.

En plus d’éviter aux étudiants de se retrouver à la rue, « les Maisons d’Etudiants du NHS permettent aux étudiants des facultés de faire des économies sur ce qui est leur premier poste de dépense, puisque ces chambres coûtent entre 1500 et 2600 Dråkks par mois », selon Arturo Fernandes, secrétaire général du syndicat des jeunes étudiants le BOYS (Bureau Of Young Students). En comparaison, le loyer moyen à l’échelle nationale est de 1713 Dråkks, et même de 2636 euros à Pembertøn , selon la dernière enquête de l’Observatoire Universitaire du Lofoten (OUL). Une différence notable à l’heure où le coût de la vie a flambé pour les étudiants : +27,76% depuis 2011, selon le BOYS.

Universitré d'Oxenfurt
La très prestigieuse Université d'Oxenfurt, confrontée elle aussi à une pénurie du logement étudiant qui affecte le taux d'admission des futurs candidats

Un rattrapage qui prend du temps et qui ne sera certainement pas sufisant:

Pourtant, malgré l’utilité évidente de structures dédiées, il manque encore plus de 250.000 logements pour répondre à la demande de tous les étudiants, évalue la Commission des Enquêtes et Etudes du Département d’Etat Fédéral à l’Education et aux Etudes Supérieures . Rien que pour les Maisons d’Etudiants , le NHS fait un constant sans appel « pour 24 places, nous avons 100 demandes d’étudiants, donc il y a clairement un manque de logements », reconnaît Chantal Dufresnoy, Directrice Provinciale du NHS pour le Fylke de Brokilone.

Comment en est-on arrivé là ? « La situation des étudiants entre dans la grande crise du logement global causée par le manque de constructions et la flambée du coût des matières premières », répond le président de la National Real Estate Association (NREA), Douglas O’Brian.

La pénurie de cette catégorie de biens a été amplifiée, car « la croissance du nombre de résidences et chambres n’a pas suivi la croissance du nombre d’étudiants, et notamment ceux venus de l’étranger. Une croissance exponentielle d’étudiants aleuciens, Occidaliens, St-Marquois, Miridians et Nordistes. C’est culturel et assez spécifique aux Provinces-Unies qui comptent beaucoup sur le parc locatif privé, sensé avoir une offre de logements pléthoriques pour tous les budgets. Or ce que nous avons pu observer c’est que les propriétaires ont orienté le marché locatif vers le meublé touristique et le saisonnier. D’abord nous créons des programmes et cursus universitaires, de grande qualité il faut le dire, puis, seulement ensuite, nous pensons aux logements et infrastructures d'accueil. Ce n’est pas forcément un problème d’argent, le système de délivrance de bourses basées sur les ressources fonctionne assez bien, non le problème c’est que même avec un budget conséquent, il n’y a tout simplement pas de surface locative disponible. », complète la Directrice Provinciale Chantal Dufresnoy . Cette dernière rappelle néanmoins que « nous faisons face à des situations très hétérogènes entre les territoires et les Fylke. Là où la Nouvelle-Arco et le Ljösalfheim parviennent à peu près à absorber la demande, le NHS de Pembertøn n’arrive tout simplement pas à répondre à toutes les demandes d’étudiants, car ces derniers sont très nombreux à se tourner vers nous à cause des loyers inabordables du privé dû à la raréfaction des logements disponibles dans la capitale fédérale ».

Reste que les 100.000 logements étudiants en cinq ans, promis par l’ancienne administration social-démocrate du Cabinet Fjörgyn ont pris beaucoup de retard, et notamment à cause de la baisse de crédits alloués à ce secteur, par la nouvelle administration dominée par le Køenig Halfgård pour qui ce n’est clairement pas la priorité . A peine moins de la moitié est sortie de terre, selon le NHS et le gouvernement a dû revoir à la baisse, en décembre dernier, la promesse de 55.000 logements supplémentaires d’ici la fin de l’année, dont 20.000 créés par les NHS.
« c’est clairement insuffisant », selon le secrétaire général du BOYS Arturo Fernandes.

Manque de foncier :

Cette difficulté croissante à augmenter la cadence de construction vient de plusieurs facteurs, parmi lesquels figure également le manque de terrains constructibles. Nombre de promoteurs immobiliers tirent la sonnette d’alarme. Selon eux, les réglementations écologiques mises en place par la précédente administration qui ont mis un coup d’arrêt au développement et à l’expansion de projets immobiliers créent une raréfaction du foncier et surtout une concurrence accrue entre les projets aux dépens des étudiants.

Un constat partagé par de nombreux acteurs : « C’est un vrai problème depuis des dizaines d’années, mais les Jarls et les mairies sont en train de changer d’avis depuis 4 ou 5 ans, car ils prennent petit à petit conscience du problème du manque de logements étudiants », nuance Douglas O’Brian. Surtout, « les situations sont très variables et dépendent de chaque Fylke et de chaque stratégie locale dépendant du maire », ajoute la directrice du NHS Chantal Dufresnoy , qui cite en exemple les villes d’Östersund ou encore de Riverdell « qui sont très engagées sur la question étudiante mais qui ne concentrent malheureusement pas le gros des effectifs et des demandes localisées ».

La piste de la réhabilitation largement envisagée :

D’autant que la filière du bâtiment s’organise progressivement pour pallier le manque de nouveaux terrains. « Nous constatons un travail très approfondi des Fylker et de l’Etat Fédéral pour identifier du foncier mobilisable ou des bâtiments à réhabiliter pour créer de nouvelles résidences et maisons d’étudiants », salue Douglas O’Brian.

Une piste aussi envisagée par les acteurs privés du secteur. « l’Etat Fédéral a beaucoup de foncier dont il ne se sert pas, des bâtiments abandonnés qui pourraient être mis à notre disposition pour y développer des programmes de réhabilitation et en faire des résidences ou des espaces de co-living pour étudiants », d’après Chantal Dufresnoy. “Il y a des bases et casernes militaires désaffectées, un ancien centre d’entrainement du FSD, un centre d’expérimentation de la Thylacine Corporation voir même un hôpital psychiatrique abandonné depuis des années."

En attendant de trouver des biens à se réapproprier, le NHS appelle, lui, les acteurs ayant un rôle dans le développement dans la construction de logements (Etat, Fylkers, Landsdelers, Jarls, mairies, promoteurs...) à « s’aligner » et à simplifier les démarches « comme les modalités de passation des appels d’offres publiques, pour aller plus vite. »

Des investisseurs privés toujours frileux

“ Les acteurs publics ne pourront pas répondre seuls à la demande », affirme Douglas O’Brian les acteurs privés sont indispensables à la résolution de la crise du logement étudiant. Or, ces derniers sont en proie à un manque d’investissements qui paralyse le marché du neuf.

Si les acteurs de l’immobilier espèrent voir les investisseurs revenir progressivement avec la baisse des taux directeurs enclenché par la Réserve Fédérale du Lofoten qui devrait diminuer le coût du crédit dans les années à venir, ils comptent aussi et surtout sur les investisseurs institutionnels, à savoir les fonds d’investissements, les banques et les assureurs.

La rectrice de la prestigieuse Université d’Oxenfurt, près de Lübeck, Winona Sheridan, prévient : “ Chaque année, on dénombre un nombre croissant de demande de dossiers pour venir étudier dans notre Université alors qu’on sait que le parc du logement étudiant est complètement saturé. Nous envisageons sérieusement de devoir très prochainement refuser les dossiers d’admissions, même ceux qui sont bons, sur la base de critères de disponibilité du logement, sur lesquels les étudiants déjà admis et inscrits seront prioritaires afin de poursuivre leur cursus universitaire”
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