25/02/2015
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[RP] Medias locaux

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lejournaldeportsaintanne

Fondé en 1789, le Journal de Port-Saint-Anne est d'abord publié sous le nom : "Journal du Citoyen Medlandais". C'est un des principaux journaux du Landsdeler du Midlands. Son fondateur est un journaliste et imprimeur du nom d'Edmond de Bertignac, un ancien révolutionnaire ayant combattu les troupes loyalistes pendant la guerre d'indépendance et résolument anticlérical.
Les premières publications sont censurées, ce qui lui vaut paradoxalement un franc succès. L'Eglise Réformée Protestante obtient cependant l'arrêt complet de son impression en 1818.
Edmond de Bertignac mets fin à ses jours 2 ans plus tard, sans jamais avoir renié son athéisme farouchement chevillé au corps. Le Journal du Citoyen Medlandais renaît de ses cendres en 1840, sous un nouveau nom : le Journal du Citoyen de Port-Saint-Anne, grâce aux financements de deux généreux mécènes de la capitale du Midlands, Arlette Colignon et Guilbert Berthiaume, respectivement l'une des plus grandes propriétaires foncière du Fylke de Montcalm pour la première, et grand bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Midlands pour le second.
Ces nouveaux propriétaires s'attèlent alors à polisser l'image impertinente du journal et à atténuer sa ligne éditoriale antireligieuse, tout en défendant la promotion de la langue française, qui régresse et devient un sujet d'inquiétude à mesure que les anglo-lofotènes gagnent du terrain dans le Landsdeler du Midlands.

Guilbert Berthiaume, abandonne définitivement la robe de l'homme de loi pour se consacrer entièrement au journal, et devient le dirigeant du périodique en 1879. Son journal dépasse bientôt les quotidiens nationaux en tirage. Il donne une tendance libérale au journal, bien que que ses journalistes et responsables de presse continuent à publier des articles clairement orientés à gauche.

Le 12 octobre 1894, peu avant sa mort, Berthiaume vend à la hâte le Journal du Citoyen de Port-Saint-Anne au financier et magnat de l'immobilier Bertrand G. Russell.
Berthiaume regrette la transaction et au cours des mois suivants, il supplie le Jarl de Montcalm, puis le Conseiller d'Etat fédéral à la justice d'intercéder auprès des nouveaux propriétaires afin qu'ils consentent à annuler la transaction et à lui remettre son journal. En vain.

Le changement de direction fait prendre un tout autre virage au Journal du Citoyen de Port-Saint-Anne, dont les visuels sont repensés et une restructuration massive du personnel qui conduit au licenciement de nombreux journalistes jugés trop "rebelles". Malgré un mouvement de protestation populaire, soutenu par la population locale de Port-Saint-Anne, l'équipe journalistique est entièrement remaniée, le titre est simplifié et prends tout simplement le nom qu'on lui connaît aujourd'hui de Journal de Port-Saint-Annne. Il devient moins politique et plus généraliste

En 1926, le journal est racheté par la famille Duchesnay-Lagarde, qui a fait fortune dans l'exploitation et le commerce du sirop d'érable. Afin de conserver le lectorat actuel de la publication, les propriétaires déclarent dans le premier numéro suite au rachat que le Journal de Port-Saint-Anne « sera à l'avenir ce qu'il a été depuis sa fondation, c'est-à-dire un journal entièrement indépendant de tous les partis politiques, de toutes les factions, de tous les groupes ». De fait, la famille Duchesnay-Lagarde se désengage totalement de la responsabilité de la ligne éditoriale, et chose inédite, propose l'élection du rédacteur en chef par l'ensemble des pigistes et journalistes de la publication.

Robert-Louis Stefersøn, un Anglo-norrois est élu par ses pairs à la tête du journal en 1927.

Depuis, l'obédience du journal est demeuré la même, une ligne centriste, plutôt sociale-démocrate, mais s'efforçant de ne jamais prendre parti.
La Licorne, l'un des symboles du blason du Landsdeler du Midlands, devient le logotype du journal. Un choix qui a été vivement critiqué par certains, eu égard au fait que la Licorne étant par essence l'une des symboliques usitées par l'Eglise Réformée Protestante, clairement en contradiction avec les valeurs initiales du journal véhiculés par son mythique fondateur, le révolutionnaire Edmond de Bertignac.
A partir de 1957, il est publié dans les trois langues nationales, l'anglais et le norrois en plus du français, et devient donc à ce titre le journal qui est tiré au plus grand nombre d'exemplaires dans le Midlands.



L'arlerquin

L'Arlequin est un journal lofotène hebodmadaire de langue exclusivement française. Ce média est devenu entièrement numérique lorsque son édition imprimée a cessé le 31 décembre 2005. Chaque mois, 1,2 millions de lecteurs consultent régulièrement les plateformes de L'Arlequin (arlequin.upl et l'Arlequin edition mobile).
Relativement récent car créé en 1972 à l'Anse-du-Loup dans le Fylke d'Isengard, l'Arlequin est édité par Pierre Deschanel, un romancier, auteur de polars noirs à succès, que vient d'acquérir son oncle Paul Deschanel, le Jarl du Fylke d'Isengard.
Pierre Deschanel, a ensuite dirigé le journal pendant près de vingt ans, d'abord littéraire, le journal prends une tournure davantage politique vers la fin des années 80, avec des publications d'articles d'opinions, largement en faveur des partis et idées conservatrices. Le journal connaît une grève de sept mois à partir d'octobre 1989 jusqu'en 1990. Pierre Deschanel est contraint à la démission.

La présentation et le contenu du journal change beaucoup au cours des années 90. Elle subit un remodelage graphique complet en novembre 1996, puis un autre en 1999. Raymond Guérin-Canotier, chroniqueur humoristique, en devient le rédacteur en chef. Exit la politique, le journal se tourne résolument vers les infos locales, les chroniques culturelles, voir le sensationnalisme parfois.

Depuis 1994, l'Arlequin honore une personnalité de l'année, et publie même des rétrospectives historiques de certains évènements ou faits marquants qui ont impacté et influencé la société moderne actuelle.

L'Arlequin prends fait et cause pour la promotion de la culture francophone et autochtone, qui lui vaut la sympathie des communautés dites des premières nations.
La ligne éditoriale appuie de manière implicite et humoristique la grève étudiante de 2004 pour l'abolition de la dette étudiante ainsi que le mariage homosexuel.


À partir de 2004, avec l'arrivée en poste de l'éditeur norrois Gus Ernstroëm, le quotidien a entrepris une refonte : modernisation de sa maquette, création de nouveaux cahiers thématiques, suppression de la couverture internationale, etc. Il a aussi pris un virage relève en faisant de la place à de jeunes collaborateurs. Ces changements ont eu comme résultat une augmentation sensible de la qualité du journal et, ultimement, du nombre de lecteurs. Par ailleurs, de nombreux chroniqueurs décident de publier sur la société lofotène et le quotidien des gens.

En 2005, la stratégie de marque est repensé, et le comité de direction de l'Arlequin annonce qu'il sera le premier grand quotidien à abandonner l'édition papier. Si l'abandon de l'édition papier en semaine provoqua la perte de 43 postes à la salle de rédaction, le virage définitif vers le numérique s'accompagne d'une indéniable réussite avec des abonnements à bas prix, et une déclinaison de publications thématiques qui font le succès du titre de presse.
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L'arlerquin

Le système de santé de la Province de Toussaint innove et devient l’un des meilleurs du Midlands grâce au PRS



Pre-retraitée midlandaise de 56 ans, Hanne Dalgåard Kristensen a cessé de travailler en raison d'une grave pathologie intestinale. Depuis le diagnostic, elle se soumet à des contrôles réguliers. Grâce au questionnaire en ligne appelé "Patient-Reported Symptoms" (PRS), ou symptômes rapportés par le patient, mis en place par le système de santé provincial de Toussaint en 2008 , elle peut informer l'hôpital sur l'évolution des symptômes de sa maladie.

“Une innovation vraiment très utile”


Hanne Dalgåard Kristensen : " C’est génial, on a le temps de penser à tout, chez soi, à l’hôpital je suis un peu stressée, et je sais que les professionnels n’ont souvent pas le temps de nous écouter, et de moi même, j’essaie de faire le plus court possible en sachant qu’il y a d’autres patients qui attendent derrière avec peut être des pathologies plus grave que les miennes.
C'est une innovation vraiment très utile car quand je vois mon médecin, souvent, j'oublie de lui dire quelque chose," confie Hanne.
"Mais là, il faut remplir un questionnaire avant la consultation, donc on a le temps de soigneusement consigner tous les évènements que l’on pense anodin mais qui peuvent avoir leur importance”.

Ce questionnaire en ligne a été mis en place, tout d'abord pour la neurologie et les troubles psychiatriques dont la verbalisation et la mise par écrit des ressentis psychiques ou physiques faisait également partie intégrante du traitement. Devant le succès rencontré par le questionnaire, celui ci a été grandement amélioré puis étendu à d'autres domaines médicaux. Il comporte des questions sur des symptômes particuliers, la qualité de vie et les activités quotidiennes.

Cette innovation à l'initiative de l’Agence de Santé provinciale de Toussaint permet d'impliquer davantage les patients et en outre d’améliorer leurs connaissances sur leur pathologie. Les professionnels de santé eux y gagnent des informations de première main utiles pour affiner leur approche thérapeutique. Comme le souligne positivement Arthur De Maison-Neuve, président de l’Ordre des Médecins de la Province de Toussaint : “ Cela facilite clairement l’éventuel diagnostique, ou même l’ajustement thérapeutique s’il est nécessaire. Le médecin aura déjà des réponses aux nombreuses questions souvent posées en consultation. De plus l’autre effet positif a été que les consultations durent désormais moins longtemps, sont plus efficaces, et les professionnels de santé peuvent donc désormais accueillir et traiter une patientèle plus nombreuse. Les délais en salle d’attente se sont déjà considérablement réduits de près de 20%”



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Un outil pour améliorer les traitements

À l'hôpital universitaire Sainte-Marthe de Baie Sainte Ursule, capitale de Toussaint, ce questionnaire est principalement utilisé pour les maladies chroniques qui nécessitent généralement, des consultations régulières.
"Les PRS sont devenus un excellent moyen pour nous, de nous faire une idée des symptômes des patients avant de les voir en consultation externe," fait remarquer le Dr. Mette Kølner-Julsgåard, cheffe du service de gastroentérologie de l’hôpital Sainte-Marthe, "Ainsi, quand nous les voyons lors de leur hospitalisation, nous avons déjà de nombreuses réponses et nous savons sur quoi nous concentrer, s'il y a des symptômes liés à telle maladie intestinale chronique et si nous devons modifier ou adapter le traitement médical," indique-t-elle.

Cette approche qui repose largement sur la collecte et le partage des informations médicales est un exemple à suivre pour de nombreuses provinces qui font face au défi du vieillissement de la population et de la raréfaction des professionnels de santé dans les campagnes et lieux difficiles d’accès. De plus notre pays étant souvent enneigé, et de nombreuses villes étant enclavées, de plus en plus de systèmes de téléconsultation couplé avec les PRS pourraient être la solution à long terme pour ces “passoires médicales”.
Cependant de nombreuses provinces du Midlands restent majoritairement opposées à la collecte et au partage d’informations médicales sensibles, au nom du sacro-saint secret médical. Un sentiment assez marqué dans les Provinces d'obédience protestantes et francophones, traditionnellement très attachés au respect de la vie privée et quelque peu défiant envers tout système de collecte d’information. Un système similaire avait été mis en place dans la province voisine de Sept-Îles, afin de déclarer en ligne des maladies contagieuses pour étudier les phénomènes épidémiologiques et mettre en place des dispositifs et barrières de ralentissement de la progression de l’épidémie.
Le système avait été vécu comme un appel à la délation et un viol de la confidentailité des informations médicales. Le projet avait fini par être abandonné après seulement une petite année d’expérimentation.
Malgré tout plusieurs Jarls du Sutherlands et du Northerlands ont déjà exprimé leur vif intérêt pour ce système et étudié leur implémentation dans leur provinces respectives. Le système de santé n’étant pas une compétence fédérale, chaque Province est libre de fixer ses règles sanitaires en la matière.

La Province de Toussaint était déjà bien en avance, et possède de plus l’un des taux de couverture sociale les plus élevés. Le taux par exemple de prise en charge à temps du diagnostic et du traitement des cancers est de 96%. A titre de comparaison, il n'est que de 72% au niveau fédéral. En revanche, elle possède également le plus grand nombre d’établissements de santé surendettés ou en situation de quasi-faillite. Déjà l’année dernière, l’Hôpital pour Enfants de Grand-Lac-Salé, commune limitrophe de Baie-Sainte-Ursule avait dû partiellement fermer et transférer une partie de ses patients à l’Hôpital Universitaire Sainte-Marthe, faute de moyens pour entretenir ses installations et payer son personnel. Si l’établissement a pu rouvrir ses portes récemment, c’est grâce à l’obtention d’un prêt financé par le Theng de Toussaint et l’organisation semi-gouvernementale Federal Medicaid, qui a organisé et levé avec succès une collecte de fonds caritatifs.
Tout cela souligne les limites et la fragilité financière du système, pas encore équilibré, malgré la très grande qualité des soins dispensés dans cette province. L’Agence de Santé Provinciale a déclaré “ beaucoup miser sur ce système pour le rendre plus efficace, plus pertinent, plus économe, et plus inclusif. Les patients le plébiscitent déjà”



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Les éléments clés du PRS

Les PRS donnent un aperçu unique des effets d'un traitement sur un patient et permettent d'améliorer les soins.
En voici les éléments essentiels :

  • Qualité de vie liée à la santé : Une synthèse globale du bien-être.
  • Aptitudes physiques : Évaluation des limitations dans les activités de la vie quotidienne comme les soins d'hygiène, le sommeil et la mobilité.
  • Poids des symptômes : Symptômes physiques et psychologiques non directement observables tels que la fatigue, les nausées et l'irritabilité.
  • État psychologique : comme l'anxiété, la dépression et la baisse de l'estime de soi.
  • Aptitudes sociales : Évaluation des limitations dans le travail, à l'école ou liées à la participation à la communauté.
  • Expérience du patient : Évaluation des systèmes de prestation de soins de santé, des traitements et des préférences des patients.

L'intelligence artificielle effectue un premier tri :


Autre caractéristique de l'initiative de la province de Toussaint : une intelligence artificielle est utilisée pour effectuer un premier tri des informations.



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"Les questionnaires sont traités grâce à un algorithme spécifique qui a été développé grâce à un partenariat unique avec Nørdvsik Dynamics et la Thylacine Corporation," indique le Dr. Lisbeth Kallestrüpp, directrice de la qualité et de l'engagement du patient au sein de l'hôpital universitaire Sainte-Marthe, " et qui met en évidence que si le patient va bien, nous n'avons pas besoin de lui parler ou de le revoir. Voyez, certains patients apparaissent en jaune : ce qui veut dire qu'il peut être nécessaire de les appeler," précise-t-elle avant d'ajouter : "D'autres, enfin, ressortent en rouge, ce qui signifie qu'il est nécessaire de les voir le pus rapidement possible. Le "PRS" est également un moyen efficace de surveiller l'état de santé d'un patient atteint d'une maladie chronique et d'être plus réactif, même avant un examen médical planifié. Cela nous aide aussi à déterminer quels sont les patients qu'il est pertinent de voir," renchérit Dr. Lisbeth Kallestrüpp. "De cette façon, quand nous traitons les dossiers, nous finissons par consacrer notre temps aux patients vraiment malades et non aux patients qui en réalité, à ce moment-là, sont dans une situation stable par rapport à leur maladie," explique-t-elle.

À l'heure où le partage des informations médicales est un enjeu crucial pour nos systèmes de santé, les patients ont plus que jamais leur mot à dire pour aider le secteur à créer des produits et des services davantage adaptés à leur expérience de parcours de soins.
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LA PÊCHE SUR GLACE AU MIDLANDS, EST-CE LA FIN ?


Au Midlands, à cause du dérèglement climatique le manque de froid menace de disparition la pêche sur glace
Chaque hiver, les pêcheurs des Provinces du Midlands louent des cabanes, posées à même la glace, pour pêcher à l’intérieur. Mais avec les hivers qui se réchauffent trop vite, la pratique pourrait disparaître.
Ce matin-là, le mercure affiche -12 °C. Plutôt pas mal pensez vous pour les affaires des pêcheurs sur glace, non ? Et bien pas vraiment, s’il on en croit Marc-Antoine Beauvallon, l’un des deux frères Beauvallon, propriétaires de la zone d’activités de chasse et de pêche “Les Macareux” , à Sainte-Clotilde-les-Eaux, près du Lac de la Verrière, dont le visage affiche une expression de tristesse et de déception
« C’est trop tard. La saison est quasi terminée. Il faut se rendre à l’évidence, on va devoir fermer. D’ici une semaine, on enlève les cabanes du Lac de la Verrière. » Chapka aux motifs camouflage militaire sur la tête, il contemple un kitesurfer qui s’aventure, sans crainte, sur le lac glacé, à quelques mètres des cabanes multicolores des pêcheurs, qui ont fait la renommée de la Province de Chutes-Blanches et de son tourisme vert en été, et blanc en hiver. « Lui, à pied, c’est sûr, il n’a pas de problème à se rendre sur la glace. En motoneige non plus quoiqu’à certains endroits cela devient de plus en plus risqué. Mais en voiture, ce n’est pas sécurisé du tout, même moi qui connaît très bien le lac, je ne m’y aventurerais pas. La glace est bien trop fine à certains endroits. »
Les deux frères Beauvallon ont alors marché prudemment sur le manteau glacé de leur portion de lac, situé au sud de Sainte-Clotilde-les-Eaux. Jean-Loup Beauvallon, le frère cadet nous explique alors « Normalement, à cette période de l’année, on a 50 cm d’épaisseur de glace en moyenne, on est même monté à 60 cm certaines années. Là, on en a tout juste 20 cm. Soit plus de 60% de moins par rapport à une année normale. Cette année, on a eu du vrai froid qui pique les yeux allez genre une journée par semaine maximum. C’est dramatique, c’est comme si on n’avait pas eu de véritable saisons. Et les pêcheurs bah ils ne viennent pas et je les comprends : ils ont tous peur que ça ne soit pas sûr. Le Fimbelvetr ( = terrible hiver lofotène) que nos parents connaissaient n’est plus »


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Les frères Beauvallon en train de procéder à des mesures d'épaisseur de la glace du lac de la Verrière


Pour Jean-Luc Malpasset , propriétaire d’une zone de pêche en banlieue-Est de Port Saint-Anne, à Belle-Croix, en quarante ans de métier, aucun hiver n’a été aussi affreux pour les affaires.

« Faut pas se leurrer, on connait tous la raison, c’est le dérèglement climatique. On a tellement tiré sur la corde, pendant toutes ces années où on a pensé qu’on pouvait exploiter nos ressources naturelles de manière illimitée. Tout finit par se payer un jour ou l’autre, et bien je pense que ce jour est arrivé. Il y a vingt-cinq ans, le lac Saint-Vivien — un lac frontalier entre le Midlands et le Sutherlands— où j’ai commencé à pêcher, était gelé tout l’hiver. Maintenant, c’est de l’eau claire toute la saison. “

Habituellement, chaque hiver, les pêcheurs du Midlands louent des cabanes, posées à même la glace, sur les lacs gelés du Landsdeler. Une fois à l’intérieur, une petite trappe permet d’y percer un trou, d’y poser sa canne à pêche et d’attendre que l’Omble-Cavalier ou la Truite-Jardinière, deux poissons d’eau douce endémiques des lacs du Lofoten viennent mordre à l’hameçon et chatouiller le goujon, selon une expression populaire du Midlands. Une pratique qui pourrait à terme disparaître.



pechesurglace
La pêche sous la glace, une pratique séculaire qui a fait la joie de générations entières de Lofotèns. Ici de beau spécimens d'Ombles-Cavaliers, des perches très goutûses et appréciées en grillades.


La pêche sous la glace est une pratique très ancienne, elle était déjà pratiquée comme une activité de loisirs et de détente par les habitants du nord de Makt, et notamment les plus modestes. En effet, la chasse au gibier noble leur était bien souvent interdite car réservée aux nobles et grands feudataires, c’est donc tout naturellement que la pratique fut importée au Lofoten, alors colonie maktoise, dont les habitants étaient majoritairement des membres de la plèbe.
Cependant cette pratique a pris un véritable essor dans les décénnies qui suivirent la colonisation, car elle n’était plus considérée comme une activité de divertissement mais bien comme essentielle à la survie pour passer le terrible hiver, que l’on appelle en vieux norrois le “Fimbulvetr”, bien connu des Lofotèns, et autrement plus rigoureux à cette époque là que dans la métropole. Et toutes les catégories sociales y participaient, personnes de la plus basse extraction jusqu'au riche bourgeois de la cité. Elle devient donc une activité prépondérante dans la vie de la communauté, peut-être même plus encore que la chasse.
Les techniques sont également perfectionnées par les connaissances des clans inuits, qui eux aussi pêchent dans la région depuis des centaines d’années. En outre, ils confectionnent de bien meilleurs appâts, et apprennent aux colons comment forer la glace lorsque celle-ci est très épaisse, les clans des Abéquins et des Nanavüks s’illustrent particulièrement dans cette pratique. Ils apprennent en outre aux colons à reconnaître les poissons comestibles, et ceux qu’il faut éviter, la faune y était sensiblement différente d’avec les espèces eurysiennes. Et particulièrement l’Hypercurion, un petit poisson sensiblement similaire à la perche-naine maktoise, sauf que l’Hypercurion est passablement toxique et peut provoquer de violentes coliques. Il est fort à parier que de nombreux colons ont dû l’apprendre à leurs dépens et probablement connaître un sort funeste.



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Un membre du clan des Abéquins, pratiquant la pêche sous la glace tels que le faisaient ses aînés avant lui.

Pêcheurs et propriétaires peuvent partager leur désarroi avec les amoureux du Canal des Bouleaux, à Port-Saint-Anne, une patinoire de près de 8 kilomètres de long. Pour la première fois depuis 1970, cette attraction touristique, très appréciée également des habitants qui l’utilisent pour se rendre au travail en patins à glace, restera fermée cette année. La capitale régionale du Midlands, qui vit son troisième hiver le plus chaud depuis 1892, d’après les données de l’antenne locale du Federal Weather Bureau, a dû s’y résoudre bon gré mal gré.

« On a de plus en plus d’hivers en dents de scie ici. On passe très vite de -25 à +5 °C, la glace n’a pas le temps de rester en place", raconte le Pr. Thierry Garganville, professeur émérite et membre de la chaire de recherche de l'Académie des Sciences d’Oxenfurt, et spécialisé sur les risques hydrométéorologiques liés aux changements climatiques. " En terme de quantités de glace, la mer du Ponant et le fleuve Selbusjøen sont très en retard cette année. »
Thierry Garganville explique que dans l’hémisphère nord aleucien, même si les journaux parlent davantage du réchauffement climatique durant l’été, c’est l’hiver qui se transforme le plus rapidement. « Moins il y a de neige sur les plans d’eau, plus l’eau peut absorber l’énergie du soleil et donc se réchauffer. »
Entre 1948 et 2009, les températures printanières, estivales et automnales ont grimpé en moyenne de plus de 1,9 °C dans les Provinces-Unies. Mais l’hiver, lui, a pris 3,5 °C. Assez pour que la pêche sur glace finisse par disparaître au Midlands.

Alors partir vers le nord où malgré le réchauffement climatique les températures sont encore suffisamment basses pour permettre la pratique de la pêche sur glace ? Une solution de repli à court terme, car le phénomène touche toutes les Provinces et sera même à terme plus prononcé encore dans le Northerlands et le Ponant, de par la dynamique et la mécaniques des flux des courants océaniques.



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Une cabane de pêche sous la glace en situation de péril imminent, la glace ayant cédé sous son poids. Une scène appelée à se répéter et à devenir fréquente, au vu de la diminution des épisodes de froids intense.


À l'Académie des Sciences d'Oxenfurt, des chercheurs testent les effets des thermosiphons inversés — utilisés dans le nord du pays pour empêcher le dégel trop rapide du pergélisol — afin de permettre au Canal des Bouleaux de rester praticable au cours des prochains hivers. Ce sont des dispositifs de circulation des fluides basé sur la dilatation-contraction et la poussée d'Archimède. C'est un système de chauffage et ou de refroidissement dans lequel la circulation de l'eau est assurée par des différences de température.
Pour tenter de sauver leur saison, les frères Beauvallon, eux, ont recours à une technique quelque peu inhabituelle et fastidieuse, ils arrosent à grandes eaux une partie de leur lac dès qu’il fait très froid, afin que la glace s’épaississe.
« On arrive à gagner une petite dizaine de cm d’épaisseur, mais il faut arroser longtemps , c’est vraiment une solution de court-terme», dit Jean-Loup.
Jean-Luc Malpasset, lui, est plus fataliste, et considère qu'à l’avenir les pêcheurs finiront par modifier leurs habitudes inéluctablement.
« Ils ne viendront plus en voiture sur le lac c’est sûr, comme ce ne sera plus possible, et peut être davantage en vélo. Ils poseront aussi des tentes sur la glace plutôt que de venir dans de grosses et lourdes cabanes. Mais c’est un changement complet de pratiques, et pas sûr que cela soit vraiment adopté ici. Les cabanes c’était la tradition, c’est le patrimoine vivant. Déployer une tente plastique, ca enlève de la magie, adieu le charme». En attendant que la tradition multicentenaire de la pêche sur la glace trouve un moyen de survivre, les poissons, eux, savourent ce calme et cette paix retrouvée sous l’eau gelée : « Ah pour sûr, pour eux, c’est une bonne année. Il y en a énormément, ils trouvent de nouveaux recoins sous la glace, parfois même on peut les observer par transparence. Au moins, ca nous met un peu de baume au cœur quand même; c’est déjà ça », sourit Jean-Luc Malpasset


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Le Lac de la Verrière, dans la Province de Chutes-Blanches, en 2006. Une image qui appartiendra désormais au passé ?


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Antoine de Saint-Marc, journaliste de la section "Environnement" du Journal de Port-Sainte-Anne
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L'arlerquin
La très controversée loi sur les super-profits adoptée dans la Province d'Isengard




C'est depuis le perron du palais du Theng d'Anse-Du-Loup, que le Jarl Jeannine Chapuy-Dumont s’est exprimée suite à la proposition n°12 soumise par voie référendaire à l’ensemble du corps électoral de la Province de midlandaise d'Isengard

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Jeannine Chapuy-Dumont, le Jarl Sociale-Démocrate, élue en octobre 2008, à la tête du Theng de la Province d'Isengard

“J’ai l’honneur de vous communiquer les résultats sur la consultation populaire de la proposition n°12 dite familièrement : Loi sur les super-profits. Celle-ci a été approuvée par 53% en faveur des bulletins exprimés, contre 45% contre, et 2% de vote blanc. Le taux de participation a été de 69,7%. La proposition n°12 sera donc promulguée par le Theng de la Province d'Isengard, conformément aux prérogatives du code législatif provincial”.


Visiblement émue, le Jarl a terminé sa phrase par un sanglot dans la voix. Elle fait suite aux intenses débats publics sur la question polémique de la taxation des super-profits. Des débats politiques qui ont émergé après la publication des bénéfices records de la Thylacine Corporation, qui y possède de nombreux centres de recherche, mais qui est souvent décriée pour sa faible rémunération en ce qui concerne les emplois peu qualifiés et les techniciens de laboratoire, considérés comme sous payés.

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Des organisations syndicales, des comités citoyens et des associations d’anciens employés s'étaient alors formés et réunis pour que la firme multinationale, faiblement imposée au vu de ses insolents chiffres d’affaires et revenus nets qui battent des records quotidiens au Pembex30, la première place financière d'Aleucie. C'était alors poser la question de faire en sorte que la firme pharmaceutique qui vends de très nombreux produits en Lofoten soit davantage taxée pour tous les profits réalisés dans la Province, dès lors que son chiffre d'affaire à l'international dépassé un certain seuil.

Puis les revendications s’étaient alors étendues à toutes les entreprises sur le sol de la Province, avec des occupations de plusieurs sièges régionaux d’autres grandes corporations telles que la Citizen Bank, la United Oil, la Vengerberg Enterprise, etc…Un mouvement qui a suscité l’engouement et la ferveur citoyenne, car il recueillait près de 70% d'opinions favorables de la part de la population au point que les politiciens s’en étaient emparés pour en faire un véritable débat public dans le Midlands, certains y voyant une entrave au sacro saint libre marché, précepte irrévocable du néo-libéralisme. D’autres au contraire, ceux se réclamant du social-libéralisme, une doctrine visant à faire en sorte que les entreprises soient au service de l’humain et que les capitaux et revenus générés soient réinjectés dans le capital humain et associatif, les investissements durables, et la protection environnementale. Cela passant par la taxation et la régulation.

greve chercheurs
Le personnel de la Thylacine, chercheurs et techniciens manifestent et appellent à ce que les bénéfices astronomiques de la multinationale soient mieux distribués et repartis parmi les employés

Un violente opposition eut lieu dans les débats animés entre néo-libéraux et sociaux-libéraux, et il fut décidé par le Jarl social-démocrate que la question serait tranchée par le peuple, comme l’y autorise la législation en vigueur dans cette province.
Rappelons que cette taxe ampute les profits générés à hauteur de 35% ne peut s’appliquer que dans les limitations de la Province d'Isengard et que la législation en vigueur ne peut s’appliquer en dehors de ce territoire. Cela signifie donc que les profits réalisés en dehors ne pourront être taxés que selon les lois en vigueur dans chaque province. Cette proposition a donc été très vertement critiquée, non en raison de son principe, globalement accepté par la population qui juge certains bénéfices engendrés par des multinationales comme indécent mais plus par soucis d’efficacité. Beaucoup pensent que les sociaux-démocrates ont cédé aux sirènes du social-libéralisme, séduisante sur le papier, et ont survendu cette mesure phare par pur populisme, car la province limitrophe de Rochenoire, plutôt conservatrice et ultra-libérale, pratique au contraire une politique fiscale très accommodante pour les entreprises.

Aussi la crainte de dumping fiscal et d’émigration économique par les corporations dans la Province voisine est justifiée et paraît très probable. Pourquoi payée 35% d’impôts supplémentaires en Isengard alors qu’en Rochenoire juste à côté c’est 0%. Un calcul enfantin, dont ne se sont pas privés de railler ouvertement les grandes firmes. “Bye bye Isengard. Greetings Rochenoire ” avait par ailleurs posté l’un des portes-paroles de la Citizen Bank sur les réseaux sociaux avant de supprimer à la hâte son message diffusé sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, plusieurs entreprises et firmes se sont déjà associées pour intenter une action en justice afin de remettre en question cette nouvelle législation et la pourvoir en cassation devant le Ring, la cour suprême des Provinces-Unies, avec l'argument que celle ci est contre productive et contraire à l’idée du libre marché fixé par la constitution lofotène, la Charte d’Union. Il y a cependant peu de chances que cette dernière soit abrogée, en effet, d’après les constitutionnalistes que nous avons consultés, la taxation, aussi élevée soit elle, n’est en rien contradictoire avec la libre circulation des biens et capitaux sur le marché. Il y a donc peu de chances que le décret soit cassé par les Hauts-Juges du Ring.

Malgré tout, la Proposition n°12 reste fermement soutenue et défendue par une majorité de la population.
L’un des représentants de l’Association de Défense des Droits Civiques et Ecologiques d'Isengard (l’A.D.D.C. E .I.)
“ Cette loi envoie un signal fort dans notre pays, considéré, à tort, comme ultra libéral et sans aucune considération pour les êtres humains, et ses conséquences économiques, sociales et écologiques. C’est faux, les citoyens savent se mobiliser pour les causes justes. Nous avons l’espoir que celle-ci sera également portée et défendue dans les autres provinces aux alentours.”

dumping socila
Une des affiches de l'association ADDCEI luttant contre le dumping social et militant pour l'expansion de la loi dite des super profits, qui a très peu de chance de s'étendre dans les Fylker voisins.

Cependant, chaque Province possède ses propres mécanismes de contrôle et de fiscalité.
En effet le droit des entreprises et le code du travail sont propres à chaque Province qui édite ses propres lois en la matière, le droit social et le droit du travail ne sont pas une compétence fédérale.

D’autres provinces ont déjà fixé des contraintes assez importantes à certaines entreprises, notamment en matière d’égalité salariale, de congés, et de revenu minimum. A ce niveau, ce sont les Provinces du Lansdeler du Ponant qui sont à la pointe. A titre d’exemple, la Province de Nørgenfjord, qui inclut Nørdvisk la capitale régionale de l’Archipel du Ponant, dominée par les Ecologistes depuis près de 20 ans, possède le revenu minimum le plus haut des Provinces-Unies, et la parité salariale y est quasi-parfaite.En revanche, le nombre de congés parentaux, s’il est égal entre les hommes et les femmes, restent en moyenne inférieur à celui des autres provinces. Certains y voient une explication qui tient à la configuration particulière de l’une des régions les plus froides de la planète : une majorité des postes et des fonctions sont télétravailleurs, et les journées de travail, afin de s’adapter aux spécificités météorologiques, y sont plus courtes.
A l’inverse, la Province de Nilfgaard, dont la capitale est la cité industrielle de Dunwall, dans le Sutherlands, est considérée comme la Province la plus libérale du pays. Ici en effet, il n’y a pas de revenu minimum, les congés sont librement fixés par l’employeur, et les contrats courts et ultra courts sont légions. Il n'y a pas non plus de durée de travail minimale. En compensation de cette précarité, le taux d’emploi de la Province est l’un des plus haut du pays mais cache de très nombreuses disparités. Les écarts entre les bas salaires et les hauts salaires seraient également parmi les plus significatifs de toutes les Provinces.

D’autres Provinces par exemple, ont opté pour un coût du travail plus élevé, fixant des salaires minimaux, comme la Province de Håarfolk (capitale : Pendletøn) , l’une des rares dans le Sutherlands aà avoir fixé un salaire minimal journalier assez élevé. En revanche, il s’agit de la province où la durée de travail n’est pas fixée, les employés pouvant alors cumuler jusqu’à 50 heures de travail par semaine. Il n’existe donc pas de règle magique, l’équilibre budgétaire n’est pas aisé à atteindre, il n'y a pas non plus de recette miracle. Les économies planifiées rédigées par les capitalistes d’Etat, ces bureaucrates en uniformes gris n’a jamais rien produit d’autres que de graves récessions, en plus d’une totale absence de conscience écologique, et les capitalistes ont généré de la richesse certes, en exploitant le capital de ressources naturelles et humaines. La solution se situerait t elle entre les deux ?

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Le Midlands pionnier des Skógur skole / Forest School / Ecole de la nature


les forest school


Les provinces de Beauclair et du Génémont dans le Landsdeler du Midlands ont décidé de réformer le système scolaire provincial et d’y intégrer le concept d’Ecole de la Nature.
Le Jarl de la Province écologiste de Beauclair, Robert-Louis Stevensøn déjà précurseur en la matière puisque cette province avait déjà institué des cours d’éducation environnementale, a été rejoint par le Jarl de la Province voisine du Génémont pour instituer la Forest School qui peut prendre la forme d’une école primaire alternative ou d’ateliers ponctuels dans lesquels peuvent se rendre élèves et professeurs pour renouer avec la nature… et avec eux-mêmes !

Quel est le principe de la Skógur skole / Forest School ?


Bien loin des enseignements scolaires classiques, l’enseignement prodigué dans les skógur skole repose sur une pédagogie par la nature. La liberté est le mot d’ordre de ces structures dont la priorité est de favoriser l’épanouissement de l’enfant et le développement de la sensibilité face aux enjeux climatiques et écologiques.
Les enseignants des skógur skole sont là pour écouter et sécuriser les enfants avant tout. Ils proposent des activités ludiques auxquelles les élèves sont libres de participer ou non (dessiner, identifier les végétaux ou les chants d’oiseaux, allumer un feu, construire une cabane…), et encouragent le jeu libre et spontané comme méthode d’apprentissage. L’objectif est de donner aux enfants un espace de calme et de bienveillance pour être eux-mêmes, apprendre à se connaître et se construire au contact de la nature.

Les bienfaits et apports concrets des skógur skole reconnus scientifiquement

Cette nouvelle forme d’éducation verte au contact des éléments séduit de plus en plus de parents, dont beaucoup témoignent des effets positifs, relaxants, et apaisants sur leurs bambins. Une étude lofotène a déjà montré que les Skógur skole réduisent de près de moitié le taux de cortisol dans le sang (la fameuse hormone du stress) et donc diminueraient drastiquement l'anxiété et la nervosité des jeunes élèves.
Ces derniers peuvent s’y rendre ponctuellement pour trouver un espace de socialisation en se déconnectant du monde digital et numérique, au travers de la forêt dans un cadre sécurisé. C’est non obligatoire bien entendu. Certaines structures proposent également des ateliers sur l’écologie et l’environnement pour les familles. Les enfants et leurs parents y sont invités pour partager un moment de cohésion dans un espace ouvert et sauvage.

Les Skógur skole peuvent également faire office d’espace de remédiation scolaire pour les enfants en difficulté ou en échec scolaire. Les enfants acquièrent des connaissances et des savoir-faire concrets, notamment avec des ateliers pédagogiques ciblés (reconnaître des champignons ou plantes toxiques, apprendre à camper et à se promener sans laisser de traces et à limiter son empreinte sur la nature, apprendre à s’orienter, à identifier les plantes et animaux comestibles…) Mais au-delà des bienfaits sur le développement de la sensibilité écologique, les aptitudes physiques et mentales, les enfants sont amenés à vivre dans le moment présent et à se relâcher, et à s’exprimer. Ils y construisent leur capacité de résilience, prennent confiance en eux, apprennent à se respecter, à respecter les autres et à respecter la nature. Il a été reconnu scientifiquement que les enfants participant régulièrement aux Skógur skole, développent des compétences d’autonomie, de résilience, et accroissent leurs capacités cognitives.

Un concept qui séduit de plus en plus et qui veut aller encore plus loin

Non seulement le succès de ces structures est fulgurant, et on ne compte plus le nombre d’établissements dans ces provinces qui veulent mettre en place ce genre d’activités, mais le territoire du Midlands s’y prête bien. En effet les Provinces de Beauclair et du Génémont sont des provinces forestières, respectivement recouvertes à 66% et 72% de forêts, ce qui en fait parmi les territoires les plus boisés des Provinces-Unies.

Aujourd'hui limitées aux enfants âgés entre 4 et 12 ans pour la Province de Beauclair et de 5 à 13 ans pour la Province de Génémont, le Jarl Robert-Louis Stevensøn souhaite aller encore plus loin et instituer des stages de formation "Nature et Découvertes", et s'étalant de la Primary School jusqu’à la High School, soit jusqu'à l’âge de 18 ans. Des stages qui comprendraient entre autre une initiation à la sylviculture , une formation en permaculture, ainsi qu’aux techniques de gestion écologique de nos ressources (comment récupérer l’eau de pluie, comment composter, l’utilisation de fours solaires, etc…) ainsi qu’une formation en premiers secours en milieu hostile et dégradé.

D’autres Provinces du Ponant et du Northerlands notamment ont fait part de leur intérêt pour ce concept, et réfléchissent de plus en plus à l’intégrer au cursus scolaire classique. Se faisant, les Provinces-Unies prennent de plus en plus le chemin de nation avant-gardiste dans le domaine de l’écologie et de la préservation environnementale. C’est pour le moment l’un des très rares pays au monde à reconnaître l’existence d’un possible dérèglement climatique liée aux activités humaines, et à avoir quantifié l’impact de ces activités sur la biodiversité. En outre, les Provinces-Unies, grâce à l’ONG Sauveguardia, une association environnementale du Milouxitania, possède l’un des indices de conscience écologique (ICE) les plus élevés du monde.



ateliers en pleine nature
La nature lofotène peut être un milieu sauvage et hostile, pourquoi ne pas préparer et familiariser nos enfants pour apprivoiser et comprendre leur environnement dès le plus jeune âge ?


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Jeanette Lavallière, journaliste de la section "Jeunesse, Education, et Culture" du Journal de Port-Sainte-Anne
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Un projet de mine géante au lithium éveille les craintes environnementales des habitants de la petite ville de Gaverstone, dans le Fylke de Kaer-Trolde


Panneau anti mine de lithium
Une pancarte contre un projet de mine géante de lithium est visible le 21 avril 2013 non loin de Hauteroche, capitale du Fylke de Kaer-Trolde


Lorsque Dorothy McTiernan et son mari William ont acheté leur maison dans le Fylke de Kaer-Trolde, territoire montagneux en bordure de la frontière aleucienne, il y a deux ans, ils pensaient vraiment s'y installer "pour toujours". Mais un projet de mine géante de lithium à proximité leur fait passer des nuits blanches.

"Nous n'avons pas vraiment l'option de déménager en ce moment, en particulier à cause de la situation économique et de la crise immobilière en Kaer-Trolde. Nous pensions réellement avoir fait une belle affaire lorsque l'on a acheté en 2011", confie Dorothy McTiernan, 41 ans, au Journal de Port-Saint-Anne. La famille McTiernan a acheté une maison de 120m2 avec jardin dans le district de Garverstone, où la mine géante est supposée être construite.

"Nous nous inquiétons beaucoup depuis que nous en avons entendu parler", ajoute son mari William, au sujet du projet à 1,2 milliard de Drakks de la compagnie minière Aumont-Minerals d'extraire ce métal crucial et stratégique pour les batteries des véhicules électriques dans le Fylke, et même pour l'ensemble des Fylker du Landsdeler du Midlands.

En effet, beaucoup de Fylker de ce Landsdeler, notamment ceux gouvernés par des Jarls écologistes et sociaux démocrates, assez nombreux dans cette partie centrale du pays, semblent s'activer pour développer l'industrie lofotène de véhicules électriques et de batteries dans le cadre de la transition électrique pour bannir définitivement les véhicules diesels de certains territoires, mais aussi pour réduire toute dépendance vis à vis de l'industrie des hydrocarbures, parmi l'une des plus nocives et émétteuses à gaz à effet de serre du monde.

Derrière la domination nazuméenne sur l'extraction et l'exploitation du lithium, les principaux acteurs eurysiens et aleuciens de cette industrie stratégique pour le développement des nouvelles technologies, et notamment des batteries semblent vouloir faire la course en tête, le plus souvent au détriment de l'environnement, dont la préservation est très paradoxalement le but recherché.
De manière similaire, les cellules photovoltaïques des panneaux solaires, dont les Lofotènes sont si friands et recouvrent l'ensemble de leurs toitures, sont très gourmandes en silice et en terre rare, dont l'extraction et le raffinement sont extrêmement polluants et néfaste pour les écosystèmes à proximité.

Dans les Provinces-Unies, il est présent en grandes quantités dans certains Fylker du centre et du sud du Lofoten, et l'un des plus gros gisements aurait été prospecté dans le Fylke côtière de Sept-Îles, non loin de la capitale provinciale Louisbourg. Or la Jarl Ecologiste de ce Fylke, Isabelle Dodelineau, est foncièrement opposée, malgré la pression es industriels, à toute idée de forage ou même de prospection à des fins d'études.


La demande en batteries lithium-ion devrait bondir de près de 30% par an dans les années futures, selon le cabinet conseil McDowell. Mais les craintes environnementales suscitées par les divers projets d'extraction illustrent le scepticisme de certains habitants concernant les bénéfices à long terme des politiques publiques voulues par certains Jarls, susceptible de céder à la tentation de voir d'importantes retombées économiques, y compris sur le marché de l'emploi, pour leurs Fylker respectifs.
Cependant, parmi les risques les plus importants liés aux exploitations minières, Léopoldine Boulanger, présidente de l'association " Kaer-Trolde a mauvaise mine" cite la pollution de l'eau et la menace pour l'approvisionnement en eau, et également les risques géologiques non négligeables que sont la fragilisation des sols, et une probabilité de fracture géologique.

"Déplacer des roches pour atteindre le minerai éventre les sols, avec le risque que la terre et les métaux normalement enfermés dans le sous-sol s'écoulent dans les ruisseaux, les rivières et l'eau potable", explique Léopoldine Boulanger

La compagnie minière Aumont-Minerals compte analyser et traiter l'eau qui s'écoulera dans la mine, avant de l'utiliser ou de l'évacuer. Mais Mme McTiernan craint néanmoins les potentielles défaillances.
Pour calmer les inquiétudes, le projet d'Aumont-Minerals évoque la possibilité de creuser de nouveaux puits et d'en laisser l'accès au réseau municipal d'eau potable, ou de fournir des bouteilles d'eau minérale.
Mais cela n'est pas suffisant pour apaiser les habitants.

Mme McTiernan, mère de trois enfants, s'inquiète aussi de la poussière et du bruit émanant de la mine à ciel ouvert où Aumont-Minerals compte mener des explosions quasi-quotidiennement. La société affirme que cela n'endommagera pas les structures alentours. Relevant les retombées positives de ces projets miniers, Mme Léopoldine Boulanger prévient qu'il faut aussi "s'assurer qu'ils ne causent pas des dommages plus importants ou durables que leurs avantages".




"Ils vont fournir des emplois pendant une période de temps limitée", relève Maxime Collins ce retraité de 65 ans, qui s'est lancé dans l'agriculture biologique et durable. Mais "les emplois vont partir et, peut-être, les exploitations agricoles auront disparu".


" Moi je veux un air pur",
lance Jamie Belltower, 73 ans, ancien procureur fédéral du district de Hauteroche, "mais je ne veux pas d'une destruction insouciante des sols et de l'eau pour produire une petite quantité de lithium".
Malgré les diverses protestations et inquiétudes exprimées par les habitants, la compagnie Aumont-Minerals a reçu en mai un permis d'exploitation du Jarl de Kaer-Trolde mais d'autres, au niveau local, restent nécessaires.
Jamie Belltower, est par ailleurs président du conseil du district de Garverstone, où la mine doit être construite, reconnaît la nécessité "d'agir convenablement. Ils doivent nous donner des garanties". Selon lui, une décision pourrait intervenir en novembre.

Dorothea McTiernan habite ce district depuis près de dix ans mais elle a eu connaissance du projet d'Aumont-Minerals un an après avoir emménagé dans sa maison actuelle, lorsqu'elle a reçu un cadeau -du café et une gourde isotherme - et une note envoyés par l'entreprise afin de les prévenir de la "bonne nouvelle".
Aumont-Minerals, un des leaders mondiaux de l'extraction et l'exploitation de ressources minières, compte produire 30.000 tonnes d'hydroxyde de lithium annuellement, accroissant "significativement" la capacité lofotène.

Son principal concurrent Charlewood Mining, deuxième plus gros producteur au monde de lithium , prévoit de réactiver une mine désaffectée à Queen Mountain, petite ville isolée de Kaer-Trolde si les permis d'exploitation sont finalement accordés par le Jarl. Le groupe a expliqué profiter de mesures adoptées par l'ancienne administration social démocrate d'Atreus Fjörgyn et avoir reçu près de 150 millions de Drakks de subventions. Or ces dispositions légales n'ont pas été révoqués par la nouvelle administration.

Mais, dans le district de Garverstone, ces dispositions gouvernementales censées favorables au climat laissent un goût amer. Pour Jamie Belltower, le processus d'exploitation du lithium esttotalement invasif.



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Allison Duchesnay, journaliste de la section "Environnement" du Journal de Port-Sainte-Anne
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L'arlerquin


Résurgence de cas de fièvre diphtérique dans plusieurs Fylker du Midlands :

vaccination des enfants

Les nouveaux-nés et jeunes enfants en ligne de mire :

Hautement contagieuse, infectieuse et potentiellement mortelle chez le nourrisson, la fièvre diphtérique connaît actuellement une hausse du nombre de cas en dans le Landsdeler du Midlands. A Dunwall (Fylke du Nilfgaard), des foyers infectieux sont apparus dans au moins six crèches du Fylke. D'autres cas isolés ont été signalés à Pendletøn (Fylke de Håarfolk) et plusieurs cas ont été signalés dans le Fylke de Nouvelle-Makt
La fièvre diphtérique peut toucher à tout âge. Mais ce sont les nourrissons et les enfants en bas âge qui sont les plus vulnérables.

Comment, donc, les préserver au maximum de cette maladie potentiellement mortelle chez les plus petits? La meilleure stratégie reste bien entendu de vacciner les mamans durant leur grossesse, comme le préconisent les pédiatres et obstétriciens-gynécologues

"On a un transfert des anticorps de la maman au foetus pendant la grossesse, ce qui fait qu'à la fin de la grossesse, on a des quantités d'anticorps qui sont plus importantes dans le sang du bébé", explique le Dr. Galead Findranthuil, responsable de l'Unité d’infectiologie et de vaccinologie à l'unité pédiatrique du GHD (General Hospital of Dunwall). "Et cela protège à 90% par rapport aux hospitalisations pendant les trois premiers mois de vie. Si on prend les autres stratégies qui seraient de ne vacciner que l'entourage, on aurait une efficacité de seulement 50%."

Le médecin précise que cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas vacciner l'entourage: " Au contraire même la recommandation par les autorités de santé provinciales du Fylke de Nilfgaard est de vacciner toutes les personnes en contact avec des nourrissons tous les dix ans."

La circulation de la maladie difficile à contrôler

Selon les derniers chiffres du Département Fédéral de la santé publique dans le Landsdeler du Midlands concernant les enfants et adolescents, la couverture vaccinale contre la fièvre diphtérique n'a pas cessé d'augmenter dans le Sutherlands, mais diminue au fil du temps. Ce qui explique qu'il reste très difficile de limiter sa circulation dans la population.

Les autorités sanitaires demandent donc aux professionnels concernés la plus grande vigilance. Selon la professeur d’épidémiologie Morfydd Ordriel, cette hausse du nombre de cas peut venir d'un retard de diagnostic dans certains cas, ce qui a permis une contamination dans la classe des tout jeunes.

"La fièvre diphtérique reste une maladie relativement rare. Les pédiatres et médecins ne vont pas chercher la fièvre diphtérique pour tous les cas de quinte de toux et de température élevée qui se manifestent. C'est en étant sensibilisé qu'on va chercher les cas de fièvre diphtérique et c'est ce qui se passe actuellement. Les cas de “diphtérés” ne sont d'autre part pas déclarés obligatoirement. Seules les flambées nous sont rapportées dans les crèches, contrairement à d'autres maladies. Nous ne voyons donc que la pointe de l'iceberg de ce qui se passe actuellement."

Manque de ligne directrice dans la prise en charge

La maladie circule également ailleurs en dans le sud du Midlands, notamment dans le Fylke de Nouvelle-Makt, où une famille récemment confrontée à la fièvre diphtérique raconte son parcours du combattant. Bien que vaccinés, les trois enfants et les deux parents sont tombés malades. La maman a commencé à s'inquiéter quand la toux de sa fille de 4 ans a empiré.
"Je n'avais jamais vu une toux comme ça. J'ai appelé la pédiatre qui m'a dit qu'étant donné les quatre doses de vaccin, la fièvre diphtérique n'était pas possible. Elle m'a finalement proposé de faire un frottis pour éliminer cette possibilité et il s'est avéré positif. Au final, toute la famille était positive", explique la mère de famille.
Ce qui l'a le plus dérangée, c'est le manque de ligne directrice dans la méthode à suivre. "Comme on a été souvent aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire de Brügge , c'était à chaque fois avec des médecins différents avant que j'exige ma pédiatre. Car cela partait dans tous les sens avec beaucoup d'informations qui se croisaient, notamment concernant la prise des antibiotiques. La ligne de conduite n'était pas toujours pareille selon la personne avec qui je parlais."

recherche vaccinale

Une maladie qu’on pensait disparue :

La fièvre diphtérique est causée par une bactérie. Après une période d'incubation de 2 à 5 jours, la maladie se manifeste typiquement par de fausses membranes d'aspect blanchâtre qui recouvrent les amygdales et peuvent obstruer le larynx.

Ces signes sont accompagnés d’une montée soudaine de fièvre, d'une tuméfaction du cou, de maux de tête, voire d’une paralysie du système nerveux central ou des muscles respiratoires et de la gorge, entraînant dans de très rares cas la mort par asphyxie.

Avant les années 1930, elle était une des causes premières de décès chez les enfants de 1 à 5 ans. La vaccination contre la fièvre diphtérique est obligatoire dans une grande majorité de Fylker mais il n’existe aucune obligation au niveau fédéral. Malgré tout le Landsdeler du Midlands possède l’une des meilleures couvertures vaccinales du pays, avec près de 90% de la population totale vaccinée.
Des inquiétudes en revanche émergent pour les Landsdeler du Ponant et du Northerlands, beaucoup plus réfractaires à la vaccination, où seulement une minorité de Fylker imposent de faire vacciner les enfants.

Epideémie
La dernière grande épidémie en date : la Grande Fièvre de 1929, qui provoqua officiellement la mort de 85 000 personne, mais qui aurait atteint en réalité plus de 120 000 décès selon les spécialistes

La Thylacine Corporation et les autorités fédérales se veulent rassurantes :


medicamentXenivens

Le porte-parole des relations publiques du Département d’Infectiologie et de Vaccinologie de la Thylacine Corporation, a fait une déclaration plutôt rassurante.
“Notre firme a relancé par mesure de prévention la production de vaccins, le seul efficace à plus de 85% sur le marché actuellement le Disoxygenac® . Quoiqu’il en soit, les stocks actuels dont nous disposons, plusieurs millions de doses vaccinales, toujours valides, sont plus que satisfaisants et permettent de couvrir l’entiereté de la population lofotène en cas de pics épidémiques.
Nous rappelons également à nos estimés clients que ces derniers peuvent également traiter les symptômes de la fièvre diphtérique avec notre médicament éprouvé depuis de nombreuses années le Tribumétine 500 ® . La Thylacine sera également heureuse de mettre à contribution, si cela s’avérait nécessaire, ses services de prévention et d’endiguement des maladies infectieuses et ses techniciens et infectiologues parmi les plus qualifiés et réputés du monde.”


La Conseillère d’Etat fédérale à la Santé, Mme Janna Suo Pang quant à elle, a précisé que la situation actuelle se situait bien en dessous des seuils d’alerte, et que tout était sous contrôle. En sus, les services de l’état et les autorités régionales du Midlands suivent de près l’évolution de la maladie, et rappellent que la vaccination et la prévention restent les meilleures armes pour lutter efficacement contre la fièvre diphtérique
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L’arrêt de la cour Harper VS Wëniger du Tribunal Fédéral du Fylke de Dalatie du Nord ouvre la voie à la prise en charge médicale du transgenrisme


Sortie du tribunal fédéral de Dalatie du Nord
Le Dr Martha Wëniger, accompagnée de son avocat Maître Anne-Marie Palétuvier à la sortie de la salle d’audience du Tribunal de Duchesnay, la capitale du Fylke de Dalatie du Nord, en Midlands, suite à l'énoncé du verdict et de sa condamnation par un Grand Jury à 10 ans de prison de ferme et à une interdiction totale d’exercer la médecine dans tout le Fylke.

Un environnement familial défavorable, un contexte religieux, et une thérapeute aux méthodes peu déontologiques :

C’était un procès dont personne n’aurait pu deviner l’issue et qui a tenu en haleine le public de par l’émotion qu’il avait suscité. En effet, Emily Harper, de son vrai patronyme Eric tel qu’il était à sa naissance, et le nom officiel pour l’Etat Civil, comparaissait également comme principal témoin à charge dans cette affaire des plus tragiques.
Rappelons les faits : Eric Harper, 13 ans, développe très tôt des troubles du comportement et des difficultés scolaires, dûs à son mal être profond, car Eric se sent piégé dans un corps de garçon, alors qu’il souhaite ardemment être une fille depuis l’âge de ses 8 ans, au grand dam de ses parents, et surtout de son père, M. Wilhem Harper, qui accepte très difficilement la volonté et la décision de son fils qu'il met sur le compte de changements hormonaux liés à la puberté. Mais les troubles du comportement d'Eric s'aggravent, ce dernier se renferme et devient très agressif avec ses camarades. Son école signale donc aux autorités des signes de maltraitance psychologique, et l’institutrice principale d’Eric, Mme Ursula Jenkins, est persuadée que son élève subit des mauvais traitements et probablement une violence domestique.
Les services sociaux ne donneront malheureusement pas suite car aucun fait de violence ou de brutalité physiques ne sont reportées ou détectées par l'infirmière scolaire.

Or c’est un peu plus compliqué que cela, en réalité Eric Harper est suivi par son thérapeute familial, le Dr Martha Wëniger, 49 ans,, détentrice d'un doctorat en psychanalyse et pédo-psychiatrie qui au lieu de lui prescrire un traitement adéquat et un suivi psychologique digne de ce nom, convainc les parents d’Eric de tout faire pour faire revenir leur enfant sur la voie de la normalité et du “champs psychologique sain” dans lequel Eric se serait éloigné, sans prendre en considération sa détresse psychologique et son épanouissement personnel.
La professionnel de santé va alors administrer à son patient un traitement de choc à base de testostérone, de benzodiazépines, et des séances d’autocritique, une pratique qui n’est pas du tout recommandée et usité par la Fédération Nationale de Psychologie Infantile, sans être illégaux.

Le transgenrisme, et les droits transgenres de manière générale ne sont pas reconnu en Dalatie du Nord :

Le transgenrisme et l’accompagnement vers le changement de sexe n’est pas légal en Dalatie du Nord, et quand bien même une transition chirurgicale serait effectuée dans un autre Fylke ou dans un autre pays, Emily Harper serait resté aux yeux de l’Etat Civil et de ses parents surtout comme un individu de sexe masculin.

Le Dr Martha Wëniger a même prodigué à Eric, sous le regard médusé et désespéré de ses parents, à domicile, des séances d’hypnose et autres pratiques religieuses qui confinent à l’ésotérisme voir à l’exorcisme. Les effets sur la psyché déjà fragile d’Eric ont été dévastateurs. Outre deux tentatives de suicide, et des troubles de la personnalité développés à cause des benzodiazépines sensées traiter la “dépression” d’Eric, cela a accentué sa colère liée à son mal-être, et l’a donc redirigé tout naturellement vers ses parents, et particulièrement le père de famille, M. Wilhem Harper, très croyant de surcroît, membre éminent de la congrégation épiscopale de Dalatie du Nord de l’Eglise Réformée du Lofoten.
Dans la soirée du 10 au 11 décembre 2012, Eric/Emily Harper commets l'irréversible et se mutile, en tentant de se sectionner lui-même le pénis à l’aide d’un sécateur. Emily Harper ne doit sa survie qu’à sa prise en charge rapide, dûe à la présence d’esprit de sa mère, qui alertée par l’état instable d’Eric, appelle immédiatement les secours et parvint à contenir tant bien que mal l'hémorragie.
Depuis le drame, les parents d’Eric Harper ont constitué une class action, et ont décidé, aux côtés de plusieurs associations de défense des droits transgenres, de se porter partie civile et d’attaquer en justice le Dr. Martha Wëniger et son cabinet médical pour pratique non conformes à l’éthique médicale, erreur de diagnostic médical, pratiques dangereuses ayant involontairement conduit à la mise en danger d’un patient, traitement inadéquat et violation du serment d’Hippocrate.

Une condamnation inédite, et le combat d'une famille et des associations de défense des droits transgenres :

Les complaintes des parents Harper, et les revendications des associations, ont été entendues, car le juge fédéral l'honorable Juge Howard Thørvalsson a émis une ordonnance à valeur exécutoire d’obligation de traitement de soins et d’accompagnement médical à l’intention des personnes transgenre telles qu’Emily Harper, dont le témoignage, très poignant et rempli d’émotion a certainement contribué à convaincre les membres du grand jury. La condamnation est également inattendue, dans ce Fylke considéré comme assez traditionnaliste et conservateur. 10

La réaction de Maître Anne-Marie Palétuvier, avocate du Dr. Wëniger : “Nous sommes choqués d’une telle décision, si effectivement des erreurs et quelques négligences ont été commises par ma cliente le Dr Wëniger , elle agit en tant que professionnelle de la santé, a suivi les procédures et protocoles médicaux tels qu’ils sont définis et reconnu aujourd'hui par l’académie de médecine, et jamais au grand jamais ma cliente n’a ne serait-ce que souhaiter du mal à son patient qu’elle a toujours eu à coeur d’aider et de soigner. Nous allons bien évidemment déposer un recours en appel de cette condamnation, injuste et inique, bien que ma cliente ait exprimé sincèrement ses regrets quant au dénouement tragique qui a conduit à l’hospitalisation du jeune Eric Harper”

Emily Harper
Emily Harper, livrant son témoignage poignant lors de son procès public.


Les parties civiles s’insurgent contre le fait que les avocats de la Défense ont continué pendant tout le procès à utiliser le prénom Eric au lieu de celui d’Emily durant l’intégralité des débats.
“C’est du déni, le déni de ce qu’est Emily, de la jeune femme qu’elle est devenue aujourd’hui. Refuser de l’appeler par son véritable prénom, et peu importe ce qu’en dit l’Etat Civil, c’est comme ne pas reconnaître cet etat de fait qui est qu’Emily est bel et bien une fille aux yeux de la loi désormais !”

"Aux yeux de la loi, certes, mais pas encore aux yeux de l’administration du Fylke, ni de l’Etat Civil Fédéral à cet instant", argue non sans raison Maître Anne-Marie Palétuvier.
Il faudra encore un peu de temps avant que les changements administratifs ne soient réellement effectifs, et que l’administration du Fylke procède aux modifications des documents officiels, et ne délivre une nouvelle carte d’identité au nom d’Emily Harper

“Ma fille n’a jamais eu besoin d’être soignée, elle n’était pas malade, elle n’était ni possédée, ni dépressive, elle était simplement malheureuse, tellement malheureuse, et je n’ai pas su, ni voulu le voir, l’entendre ou l’accepter. J’ai bien failli perdre ma fille à cause de mon aveuglement.”, avoue sans détour, les larmes aux yeux, Monsieur Wilhem Harper.

Aujourd’hui Emily Harper va mieux, comme beaucoup de citoyens lofotènes transgenres qui souhaitent procéder à leur transition, elle n’a pas hésité un instant, après sa convalescence, à travers l’océan d’Esperance et à subit une opération chirurgicale dans une clinique spécialisée en Zelandia.
Elle a tenu à faire un bref communiqué et à adresser un message d'espoir :

"Tout ce que je souhaite, c'est de vivre pleinement ma vie, en étant heureux, et en m'acceptant moi-même, et c'est un chemin très difficile que je ne souhaite voir infligé à personne. Toutefois je souhaite sincèrement que mon histoire, aussi dramatique soit elle, inspire et donne de l'espoir à toutes les personnes transgenres ou qui souffrent d'être enfermés dans un corps qu'ils ne comprennent pas et qui les révulsent. Les personnes transgenres ne sont pas des monstres, ce ne sont pas des gens malades, ce sont des gens comme vous et moi, qui sont malheureux, qui souffrent, et qui ne voient aucune issue possible à leur problème, autre que le changement de sexe ou malheureusement, dans le pire des cas, voient dans le suicide leur planche de salut. Et si cette victoire judiciaire change les mentalités en Dalatie du Nord, je souhaite que celle ci se répète et soit portée dans tous les Fylker des Provinces-Unies"

Suite de l'article lié aux opérations de changements de sexe des citoyens des Provinces-Unies en Fédération Zelandienne





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Gunnar Iversson, journaliste de la section "Justice" du Journal de Port-Sainte-Anne
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