08/07/2016
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🎨 [ORGANISATION] Le système éducatif au Jashuria

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Le système éducatif au Jashuria

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« Le but de toute instruction publique est de rendre à chacun son propre esprit et de l'exercer à son principal usage, qui est de n'avoir égard ni à l'argent, ni à la force, mais seulement au vrai et au juste.. »


SOMMAIRE

  • Le système Ă©ducatif au Jashuria : aperçu gĂ©nĂ©ral et historique
  • Les activitĂ©s extrascolaires au sein des Ă©tablissements scolaires au Jashuria
  • L’éducation musicale au Jashuria
  • Accès Ă  l'Éducation
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Le système éducatif au Jashuria : aperçu général et historique


Le système éducatif jashurien est un système basé sur une réflexion assez simple : « permettre à chaque futur citoyen d’acquérir les savoirs nécessaires à l’exploitation continue de ses talents et à la réalisation de son plein potentiel au sein de la société jashurienne ». C’est sur ce postulat, reformulé par le Ministère de l’Instruction Nationale lors de la ratification de la Constitution de la Troisième République du Jashuria que s’organise l’ensemble du système éducatif jashurien. Société originellement holiste convertie au libéralisme, la société jashurienne oscille constamment entre l’individu et le collectif dans sa relation à l’enfant et à son instruction.

Le système éducatif jashurien est décomposé en un cursus primaire, secondaire, tertiaire et supérieur. C’est un cursus obligatoirement mixte : il n’existe pas d’écoles pour garçons ou pour filles uniquement. Le jeune jashurien entre obligatoirement à l’âge de 6 ans à l’école primaire et en sort à 13 ans, puis passe ses années dans un collègue jusqu’à ses 16 ans avant d’entrer au lycée jusqu’à ses 18 ans. L’école jashurienne est très sélective et le tronc commun classique est donc difficile à suivre. En cours de route, nombre d’élèves sont en effet réorientés vers des filières professionnelles, notamment auprès des grandes corporations.

Le système éducatif jashurien repose sur la tradition, l’ordre, la rigueur, discipline mais aussi le respect mutuel qui sont les maîtres mots définissant l’éducation scolaire. Il fait aussi depuis quelques décennies la part belle aux humanités et aux sciences et est conçu comme un outil permettant de former des têtes bien faites plutôt que des têtes bien pleines. L’enseignement est obligatoire pour tous les garçons et les filles de 3 à 18 ans, dont la durée totale de la scolarité est de 15 ans. Le Cercle Intérieur considère qu’il est impératif que les Jashuriens aient une scolarité longue et complète, même si l’enfant se destine vers des filières professionnelles. L’enfant jashurien sera donc obligatoirement un étudiant jusqu’à ses 18 ans, qu’il soit en apprentissage ou dans un lycée. Placé très haut dans le domaine de la réussite scolaire, le Jashuria a mis les petits plats dans les grands pour faire en sorte que son système éducatif puisse former des citoyens actifs et utiles à la société. Une discussion de 20 minutes en petits groupes succède toujours la réalisation d’une tâche en coopération. Les concepts sont également rendus plus réalistes grâce à la manipulation d’objets. Un glissement progressif du concret vers l’abstrait qui permet aux élèves de dire adieu au « par coeur » et d’échanger entre eux sur leurs incompréhensions.

L’éducation jashurienne est structurée autour de plusieurs établissements scolaires, allant de l’école maternelle jusqu’à l’université en passant par les écoles secondaires. Le système est fait de telle sorte que ses bons résultats ont amené les différents gouvernements à chercher à augmenter sa capacité d’adaptation aux enjeux de la compétition internationale, tout en renforçant le contenu international des programmes. Le but est aussi de diffuser et de promouvoir au niveau régional son savoir-faire et son expertise en matière d’éducation, afin que le Jashuria soit conforté dans son rôle de plateforme éducative régionale au sein du Nazum. Le pays attache également une attention particulière au développement de partenariats avec des entreprises locales et internationales et à la promotion de l’entrepreneuriat.

Le système éducatif jashurien a été créé dans sa forme contemporaine à la réunification du pays sous l’impulsion du Ministère de l’Instruction Nationale. Le MIN, à l’époque, reconnut que l’investissement en matière pédagogique était un préalable indispensable au développement du pays. Bien que le Jashuria ait une longue tradition éducative héritée des périodes précédentes et des exemples fortunéens, c’est bien la forme contemporaine de l’éducation jashurienne de la réunification qui subsiste. Au sortir de la guerre, l’éducation était orientée sur la survie et la reconstruction, mais s’est rapidement adaptée pour accompagner le développement du pays et devenir un système efficace et orienté sur les savoirs, la résolution de problèmes et sur le sens des responsabilités.

L’instruction commence dès la troisième année de l’existence et se déroule dans une école maternelle. Au sein des écoles maternelles, les petits jashuriens apprennent la vie en société et s’initient tranquillement à la lecture et à l’écriture, afin de se préparer à l’entrée dans l’école primaire. Ces sessions d’éveil permettent aux jeunes jashuriens de se fondre dans le rythme de l’école et à entrer progressivement dans le système éducatif. L’école primaire commence à partir de 6 ans et est divisée en deux sessions : une de quatre ans et une session de deux années d’orientation (où les matières optionnelles s’ajoutent). A l’issue de la primaire, un premier examen national vient conditionner leur entrée dans les différents collèges. La fin du collège, qu’il soit technique, polytechnique ou académique, est sanctionnée par un examen permettant d’entrer dans les lycées techniques ou académiques ou polytechniques. La fin du lycée est quant à elle sanctionnée par un dernier examen qui ouvre les portes de l’université, avec des niveaux de Licence, Maîtrise et Doctorat.

Les examens nationaux du Jashuria se passent à la fin de chaque cycle d’étude et consacrent le passage de l’étudiant au niveau supérieur. Ces examens servent à évaluer les compétences scolaires des élèves pour leur faire suivre un cursus secondaire qui corresponde à leurs connaissances et leurs aptitudes scolaires. Les études sont subdivisées en trois cursus : académique, polytechnique et technique ; qui amènent chacun à des qualifications différentes. Les structures actuelles de l’éducation jashurienne exigent que l’étudiant se prépare à des tests écrits, à la fois en littérature et en sciences dures. Tous ces examens se passent dans un temps limité et sont complétés par une évaluation continue.

Le gouvernement jashurien n’a jamais caché sa volonté de repérer dans les différents établissements les futures élites de la nation. Si le cursus standard est solide et permet à tous d’acquérir les connaissances indispensables à l’exercice de ses compétences et de son rôle de citoyen ; les examens servent à répartir les étudiants en fonction de leurs aptitudes et de les orienter vers des filières où leurs capacités seront les mieux exploitées. Bien que le système jashurien se soit considérablement adouci ces dernières années, notamment via un accent mis sur les activités extra-scolaires, l’émergence d’une culture critique et l’engagement associatif, la culture de l’émulation reste forte chez les Jashuriens.

Les officiels jashuriens et les chercheurs en sciences de l’éducation se posent actuellement la question de savoir si le système éducatif peut être restructuré pour produire des élèves créatifs et capables d’agir dans des postes de management tout en conservant les normes scolaires élevées exigées par le gouvernement. Bien que le Jashuria ait mis en place de nouvelles formes d’instruction cherchant à privilégier la coopération et l’émergence d’une culture plus critique et plus créative, les résultats ne se sont fait sentir que récemment et le pays reste encore tributaire d’une culture hiérarchisée et favorisant la performance dans les cadres imposés, plutôt que des formes de pensée latérale. Si les Jashuriens s’améliorent sans cesse et adoptent de plus en plus cette approche, il n’en reste pas moins que le poids de la tradition joue encore un rôle très important.


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Les activités extrascolaires au sein des établissements scolaires au Jashuria


Les activités extrascolaires constituent une partie non négligeable de la vie de l’étudiant de moins de 18 ans au Jashuria. Engagé dès son plus jeune âge dans les activités culturelles et sportives, l’écolier jashurien développe des compétences sociales, sportives et culturelles qui dépassent la simple instruction publique ou privée. Les lycéens jashuriens dédient environ 7 heures par semaine aux activités extrascolaires, ce qui est assez exceptionnel par rapport à d’autres pays. Le particularité du système jashurien est que la plupart de ces activités sont généralement encadrées par des enseignants au sein de clubs sportifs ou culturels directement inscrits dans les écoles. Qu’il s’agisse des clubs sportifs utilisant les installations sportives des lycées ou encore les clubs de musique qui profitent des auditoriums, une grande partie de ce temps d’activités est réalisé à la fin des cours, dans les écoles, qui pourvoient aux besoins en matière de matériel et d’espaces d’activités.

Si la participation à ces activités extrascolaires est officiellement volontaire, les rapports récents révèlent que la quasi-totalité des écoliers jashuriens du niveau collège ou lycée s’inscrit dans ces activités (environ 85% pour le collège et 80% pour le lycée). Si la plupart des étudiants inscrits au collège dans ces clubs continuent au lycée, on note cependant une baisse de la participation, essentiellement due aux examens, mais aussi au phénomène des cours du soir. Ceux qui ne participent pas à ces activités et ne sont pas dans les cours du soir sont généralement regardés comme des étrangetés, étant donné que le phénomène touche la quasi-totalité des étudiants. Il s’agit la plupart du temps de jeunes Jashuriens engagés dans un travail alimentaire, avec une forte proportion d’étudiants travaillant pour aider leurs parents dans les commerces, restaurants et autres.

La participation des étudiants aux activités extrascolaires dans les écoles jashuriennes représente un phénomène social important. Considérés comme un facteur positif d’adaptation à la vie sociale, ces clubs sont aussi des lieux où les Jashuriens développent des compétences artistiques et sportives qui permettent le plus souvent de décompresser après des journées chargées. C’est généralement dans ces clubs que les amitiés les plus solides se forment, mais c’est aussi là que les jeunes jashuriens apprennent à développer des projets personnels, toujours dans le giron de l’école.

L’institution des associations scolaires est relativement solide au Jashuria. Des décennies d’expérimentation ont permis la création d’un système bien huilé, qui vise à utiliser un budget sanctuarisé par les établissements scolaires, qui sera réparti en fonction des clubs, selon un système alliant à la fois les représentants du corps enseignant, l’administration et les étudiants. Les élections étudiantes sont particulièrement suivies au sein des établissements, ainsi que la négociation pour la répartition des budgets. Certains établissements sont devenus, au fil du temps, particulièrement réputés pour la qualité de leurs clubs ; chaque établissement mettant l’accent sur un secteur où il performe le plus. Pour les clubs engagés dans des compétitions ; celles-ci sont particulièrement prisées, dans la mesure où chaque compétition gagnée fait rejaillir un prestige certain sur les écoliers et leurs enseignants.

Tout n’est cependant pas rose dans le système des clubs et des associations extrascolaires implantées dans les lycées et les collèges jashuriens. En effet, la mise en place d’un système de répartition des budgets à la fois représenté par les enseignants, l’administration et les représentants des étudiants a parfois favorisé la marginalisation de certaines activités au regard de la répartition des budgets. Il s’ensuit que dans certaines écoles, la période de recrutement au sein des associations est un enjeu particulièrement important car plus un club aura d’adhérents et plus celui-ci aura de poids dans les élections des représentants et pourra ainsi influencer les décisions budgétaires. Si, en théorie, les conseils étudiants sont tenus à l’impartialité, le stress imposé à ces étudiants est souvent particulièrement intense et de véritables petites luttes de pouvoir peuvent se créer dans les couloirs feutrés des établissements jashuriens. Cette lutte pour les budgets est adossée à une lutte des places, dans la mesure où la répartition des salles est un enjeu majeur et peut causer des frustrations au sein du corps étudiant.
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L’éducation musicale au Jashuria


La musique au Jashuria, est considérée depuis des millénaires comme d’essence divine. Elle est le son par lequel le dieu Brahmâ a créé l’univers tandis que les autres divinités jouaient de leurs instruments. Elle est désignée, en Jashurien, comme la musique vocale, instrumentale et la danse. Parmi les traditions classiques du Jashuria, certains répertoires vocaux et instrumentaux se sont développés en intime relation avec les arts de la scène, donnant lieu à des styles et des règles de jeu propres. Elle sert principalement à construire et servir la narration du mouvement dansé. Un texte chanté peut conter par exemple des fresques mythologiques et épiques, tandis que la mélodie s’allie à la danse pour donner une véritable profondeur aux espaces rituels et aux scènes. Il n’est donc pas étonnant que la musique constitue un pan important de la culture jashurienne et que celle-ci soit enseignée dès le plus jeune âge.

L’éducation musicale des enfants jashuriens a été rendue obligatoire il y a plusieurs décennies et bien que cette pratique soit ancienne dans le pays, elle s’est largement généralisée jusqu’à devenir une obligation dans le cursus des jeunes jashuriens. L’éducation musicale, concrètement, est constituée d’une heure et demie de musique par semaine pour les enfants jashuriens. Les écoliers jashuriens sont exposés dès 6 ans à des notions de solfège, à la pratique de différents instruments, de l'orchestre, ou du choeur. Cette éducation musicale est dispensée par un professeur de musique attitré, généralement un enseignant venu de l’extérieur et formé au Conservatoire. Cette éducation musicale se poursuit jusqu’à la fin du lycée, dans des cours théoriques et des exercices pratiques. Les plus motivés ont la possibilité de rejoindre les orchestres des collèges et des lycées dès leur première année, mais la compétition y est rude pour obtenir les meilleures places. L'éducation musicale jashurienne, si elle est particulièrement présente dans les premières années de l'éducation des Jashuriens, vise à leur donner les bases d'une bonne pratique musicale et leur donner le goût des pratiques artistiques. Il est demandé aux Jashuriens de maintenir durant tout leur cursus une activité musicale ou artistique, ce qui fait que dès le collège, les moins motivés dans la pratique d'un instrument se tournent vers d'autres arts.

L’éducation musicale au Jashuria était avant la naissance de la Première République une musique de castes enseignée dans les écoles de musique financées par les seigneurs locaux. Chacune possédait son propre style musical. Par exemple, la caste des guerriers possédait ses instruments de prédilection et son style musical, réservé à des célébrations particulières. Si le théâtre de rue et les représentations musicales étaient particulièrement courantes dans le territoire, et encore plus sous l’Empire Yahudharma, les Jashuriens savaient reconnaître le style musical d’une caste à l’oreille et en admirant les instruments utilisés. L’unification du pays sous la Première République fut l’occasion d’unifier le pays autour de valeurs communes. L’abolition du système de castes, puis la consolidation du pays en un Etat moderne, fut l’occasion pour les décideurs de mettre en place un modèle d’éducation musical unifié pour que tous les Jashuriens aient accès à la musique de leur pays. Les premiers programmes modernes unifiés d'enseignement musical, bien que fortement imprégnés de l’influence fortunéenne, encore très influente jusqu’alors, furent l’occasion de définir les objectifs de l’éducation musicale dans la manière de façonner les citoyens jashuriens. Rendue obligatoire au début du XIXe siècle, l’éducation musicale continua à se diffuser dans tous les cercles de la société jashurienne de manière à ce que chaque enfant, du plus aisé au plus modeste, dispose d’un répertoire musical.

A ce titre, le piano a joué un rôle majeur dans la diffusion de l’éducation musicale jashurienne. Si les Jashuriens disposaient de leurs propres instruments, l’arrivée du piano par le biais des Fortunéens avait séduit les Jashuriens de la haute aristocratie, jusqu’à être totalement assimilé et intégré à la vie quotidienne de la bourgeoisie. Importés à grands frais d’Eurysie, les pianos se diffusèrent dans les grands centres urbains et les grands établissements d’éducation du Jashuria, jusqu’à l’ouverture et la formalisation du Conservatoire National.

Chaque école jashurienne dispose en principe d’une salle de musique dédiée à la pratique et à la théorie, ainsi que d’une réserve d’instruments. Ces derniers, prêtés d’années en années aux étudiants, permet d’alléger le coût que peuvent représenter les études dans le pays. Les instruments sont généralement des instruments d’études et sont entretenus par les étudiants eux-mêmes durant leur cursus, puis, une à deux fois par an, par des professionnels payés pour l’entretien et l’harmonie des instruments.
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🏫 Accès à l'Éducation

➥ Taux de scolarisation par niveau d'éducation :
  • Enseignement Primaire : 99,5 % L’enseignement primaire est une chose prise très au sĂ©rieux au Jashuria. Tous les enfants ont l’obligation d’être scolarisĂ©s dans un Ă©tablissement maternelle et primaire dès l’âge de trois ans. Cette scolarisation peut ĂŞtre effectuĂ©e dans une Ă©cole privĂ©e, ou dans une Ă©cole publique. La scolarisation des enfants est contrĂ´lĂ©e, de telle sorte que les rares enfants qui “échappent” Ă  l’instruction obligatoire sont peu nombreux. Le Jashuria ne plaisante pas avec l’éducation, et si cette dernière est stricte, l’Etat met les moyens pour s’assurer que les gĂ©nĂ©rations futures maĂ®trisent la lecture, l’écriture et les mathĂ©matiques.

  • Enseignement Secondaire : 97 %L’enseignement secondaire est obligatoire jusqu’à la majoritĂ©, et tous les Jashuriens sont sommĂ©s de suivre les cours d’un Ă©tablissement secondaire jusqu’à sa majoritĂ©. Si les Ă©tablissements se spĂ©cialisent petit Ă  petit pour s’adapter aux inclinaisons et aux spĂ©cialitĂ©s des jeunes jashuriens, il est de notoriĂ©tĂ© commune que tous les jeunes jashuriens doivent ĂŞtre diplĂ´mĂ©s du secondaire, mĂŞme si tous ne vont pas par la suite dans les universitĂ©s et dans les Ă©tudes supĂ©rieures. Les Ă©tudes secondaires sont rĂ©parties entre les collègues et les lycĂ©es. Le Jashuria a mis en place des collèges techniques, polytechniques ou acadĂ©miques, de mĂŞme que des lycĂ©es du mĂŞme type, afin de rĂ©partir les enfants en fonction de leurs capacitĂ©s et de leurs manières d’apprendre.

  • Enseignement SupĂ©rieur : 70 %Le Jashuria met l’accent sur l’enseignement supĂ©rieur depuis des dĂ©cennies, tant et si bien que pour beaucoup, une bonne Ă©ducation et un diplĂ´me d’enseignement supĂ©rieur est un vecteur d’émancipation sociale. Les Ă©tudes sont accessibles Ă  tous ceux qui disposent d’un diplĂ´me de l’enseignement secondaire, sanctifiĂ© par des examens nationaux. Si dans la thĂ©orie, beaucoup entrent dans les Ă©tudes supĂ©rieures, le niveau demandĂ© est Ă©levĂ© et beaucoup abandonnent avant la fin de la licence et seuls deux tiers des Ă©tudiants parviennent jusqu’au diplĂ´me de Licence et de Master. Les Ă©tudes au Jashuria dĂ©butent Ă  partir du moment oĂą l’aspirant Ă©tudiant a rĂ©alisĂ© son service militaire, qui l’inscrit dans la rĂ©serve des forces de dĂ©fense jashurienne, ou un service civil Ă©quivalent.
➥ Taux d'alphabétisation : 99,9 %Les efforts conjugués des politiques jashuriennes liées à l’éducation depuis des décennies, alliés à un appétit de la société jashurienne pour l’instruction de leurs enfants a conduit à un taux d’alphabétisation particulièrement élevé pour la région. Les Jashuriens maîtrisent pour la plupart plusieurs langues - généralement une langue liée à leur ethnie ou à leur région - ainsi que le Jashurien, et le Forto. Le Fortunéen est particulièrement apprécié car elle est la langue des échanges internationaux.

➥ Accès à l'éducation :
  • Primaire : Totalement gratuit. L’éducation primaire jashurienne est gratuite. Obligatoire pour tous les enfants de 3 Ă  18 ans, cette scolarisation s’accompagne d’une gratuitĂ© complète pour l’ensemble des frais d’études. En revanche, la cantine n’est pas gratuite et de nombreux jashuriens font des boĂ®tes Ă  repas pour leurs enfants (notamment les enfants issus de mĂ©nages modestes. La cantine est clairement le parent pauvre de l’éducation jashurienne, mais cette lacune est compensĂ©e par des cours hebdomadaires de cuisine. Les gouvernements successifs ont mis l’accent sur la nĂ©cessitĂ© des Ă©tudes primaires et secondaires pour former des citoyens avertis et dĂ©gourdis. Les services de l’Etat traquent avec assiduitĂ© les familles qui tentent de soustraire leurs enfants Ă  l’instruction publique ou privĂ©e. Le fait de donner des cours Ă  la maison est très mal vu socialement, Ă©tant donnĂ© que la sociĂ©tĂ© jashurienne se façonne principalement au contact d’autrui. Les Ă©coles privĂ©es ne sont pas interdites au Jashuria, mais sont encadrĂ©es par les services de l’Etat, qui veillent Ă  ce que les programmes soient calibrĂ©s selon les besoins du pays. L’Etat ne subventionne pas les Ă©coles primaires privĂ©es.

  • Secondaire : Totalement gratuit. De manière analogue, Ă©tant donnĂ© que l’instruction est obligatoire jusqu’à 18 ans, les Ă©tablissements d’enseignement secondaire sont gratuits. Les collèges et les lycĂ©es jashuriens sont correctement dotĂ©s et sont rĂ©partis selon les trois grands domaines d’études pour pouvoir orienter les Ă©tudiants vers les filières qui leur correspondent le mieux.

  • SupĂ©rieur : Payantes. L’enseignement supĂ©rieur n’est pas gratuit. Si les universitĂ©s d’Etat jashuriennes sont prestigieuses, elles sont aussi coĂ»teuses, mais depuis des annĂ©es, les gouvernements jashuriens, et plus particulièrement le Ministère en charge de l’enseignement supĂ©rieur, ont mis en place d’un système de prĂŞts pour accĂ©der Ă  l’enseignement. Ces prĂŞts, remboursables dès la première annĂ©e pour peu que l’étudiant puisse justifier d’un salaire, sont consentis Ă  tous les Ă©tudiants, sans conditions de revenus, pour leur permettre d’étudier dans les meilleures conditions. D’ordinaire, le remboursement du prĂŞt commence dès le premier emploi, selon des modalitĂ©s qui sont connues de l’étudiant. C’est essentiellement l’Etat qui gère ces prĂŞts pour les plus modestes, afin de limiter l’intervention des conglomĂ©rats privĂ©s dans les Ă©tudes et de permettre Ă  toutes les tranches de la population d’accĂ©der aux Ă©tudes. Un système de bourses au mĂ©rite a aussi Ă©tĂ© mis en place pour les Ă©tudiants arrivant dans les premiers dans les examens nationaux ou s’étant illustrĂ©s dans une pratique artistique, sportive ou culturelle. Les Ă©tudiants qui s’illustrent durant leurs Ă©tudes voient parfois leurs prĂŞts diminuer, suite Ă  nĂ©gociation avec les services de l’Etat. Si les frais des universitĂ©s - qu’elles soient publiques ou privĂ©es - sont chers, les universitĂ©s pourvoient correctement aux besoins des Ă©tudiants : logements, matĂ©riel d’études, services sur place, … Au Jashuria, chaque crĂ©dit dĂ©pensĂ© se voit dans l’espace universitaire.

➥ Différences régionales dans l'accès à l'éducation : Oui.Si les différences sont peu notables jusqu’à la fin de l’enseignement supérieur, c’est à partir de l’université que les disparités existent. Si les universités jashuriennes sont très réputées, il est de notoriété commune que les grands centres universitaires de rayonnement mondial sont à Ankévran, Azur et bien sûr Agartha. Face au rayonnement des universités des trois mégalopoles, les différents Etats qui constituent le Jashuria ont appuyé ces dernières années sur leurs spécificités, devenant des pôles très spécialisés.

➥ Taux de décrochage scolaire : 1.5 %. Le décrochage scolaire n’est pas quelque chose d’envisageable dans la société jashurienne. Dans cette société aux cadres bien établis, tous les enfants se doivent d’être utiles à quelque chose, ou d’être bons dans quelque chose. Ainsi, outre le fait que les familles font très attention à bien accompagner leurs enfants, le décrochage scolaire est extrêmement mal vu et il n’est pas rare de voir que les familles mettent la main à la pâte pour aider les enfants qui se retrouvent un peu à la traîne, ou décalés par rapport à leurs études. L’enfant étant un projet collectif, le décrochage scolaire est vu comme un échec collectif, qui est mal vécu par tous, ce qui entraîne parfois des angoisses familiales et des crises existentielles dans les foyers jashuriens. Dans la société jashurienne, l’oisiveté est perçue comme extrêmement négative mais étrangement, le métier de l’enfant importe peu, qu’il soit balayeur de rue ou ingénieur. Il s’agit là d’une philosophie proprement jashurienne qui veut que tous les membres d’une société participent, à leur échelle, à son fonctionnement. Ainsi, le fait d’envoyer un enfant dans une filière technique n’est pas frappée de l’image de la “voie de garage” : les Jashuriens préfèrent un enfant actif, même dans une filière peu valorisée, qu’un enfant oisif. “Zoner” est probablement l’une des choses les plus déplaisantes qu’un Jashurien peut faire. C’est pourquoi le taux de décrochage au Jashuria est aussi bas : un enfant en décrochage est souvent rattrapé par le filet de sécurité de sa famille ou de ses proches et est orienté vers des métiers en filières courtes.

👩‍🏫 Système Éducatif

➥ Nombre moyen d'élèves par enseignant :
  • Enseignement Primaire : 12-20. Les Ă©coles maternelles oscillent entre 12 et 16 individus par classe. Les jeunes Jashuriens sont très tĂ´t mis dans des classes de bonne taille afin de s’acclimater aux grands groupes. Ce n’est qu’à partir de la primaire que les classes atteignent pleinement les 20 individus maximum. Le nombre monte rarement au-dessus durant les Ă©tudes primaires, malgrĂ© l’augmentation continue de la population. Les gouvernements jashuriens prĂ©fèrent mettre les moyens pour conserver des classes avec des effectifs peu tendus.

  • Enseignement Secondaire : 20-24. L’enseignement secondaire s’effectue dans des classes plus grandes, de 20 Ă  24 individus. Rien de notable de ce cĂ´tĂ©-lĂ , le système jashurien devant composer avec une population en croissance notable, les gouvernements ouvrent rĂ©gulièrement des classes et procèdent Ă  des travaux d’extension des Ă©tablissements pour suivre la cadence.

  • Enseignement SupĂ©rieur : 20. Au sein de l’enseignement supĂ©rieur, les Ă©tudiants sont regroupĂ©s par promotion pouvant atteindre des centaines d’étudiants, qui sont par la suite rĂ©partis en groupes d’une vingtaine d’individus, pilotĂ©s par un corps d’enseignants rĂ©fĂ©rents. Les cours magistraux peuvent s’effectuer dans des amphithéâtres gigantesques, mais il est de notoriĂ©tĂ© commune que le fonctionnement le plus optimal est de subdiviser une promotion d’étudiants en plusieurs groupes dotĂ©s de rĂ©fĂ©rents.

➥ Programmes et curricula : Programme national unifié. Le Jashuria dispose d’une programme national unifié pour l’ensemble des enseignements, de la maternelle jusque dans le secondaire. Ce programme est en constante évolution depuis sa première mouture lors de la période de la Première République. Chaque enseignement dispose de ses propres contenus, de ses critères de validation et des compétences et savoirs à acquérir. Les marges d’autonomie sont relativement faibles quant au contenu du programme, car les examens de fin de cycle sont pilotés par les Etats et validés au niveau national. Ceci a permis aux Jashuriens sortant de l’enseignement secondaire d’avoir bénéficié du même enseignement, qu’ils vivent dans la campagne ou en plein coeur d’Agartha. Les marges de manoeuvre sont négociées au niveau des Etats fédérés, mais contrôlés par le niveau national, afin de s’assurer de la qualité des propositions. Dans le supérieur, les programmes sont pilotés en premier lieu par les universités elles-mêmes, puis soumis à l’Etat, qui en valide les principes, mais les universités disposent de plus de poids que les lycées et les collèges.

➥ Langues d'enseignement : Jashurien. Le Jashurien est la langue obligatoire de l’enseignement, et ce, sur l’ensemble du territoire. Les cours sont donnés exclusivement dans cette langue et ce principe est conservé depuis des décennies. L’enseignement des langues est considéré comme important à plus d’un titre, car les Jashuriens apprennent dès la primaire à parler le Fortunéen et une langue régionale ou une langue étrangère supplémentaire. La totalité des établissements publics proposent le Fortunéen comme langue secondaire, étant donné l’importance du Fortunéen dans les échanges internationaux et au caractère historique de cet apprentissage. Il existe des écoles jashuriennes qui dispensent des cours d’autres langues que le Fortunéen, mais ces établissements sont tous privés.

➥ Formation professionnelle et technique : Oui. Les jeunes jashuriens peuvent entrer dans un collège dit “technique” à l’âge de 12 ans, après avoir passé leur premier examen national. Formations professionnelles et techniques ne sont pas séparées au Jashuria : elles s’effectuent dans les mêmes établissements. S’il est possible pour les Jashuriens de bifurquer par la suite dans des établissements polytechniques ou académiques, ces cas sont minoritaires.

➥ Accessibilité de l'éducation aux personnes en situation de handicap : En amélioration. Le tournant du XXIe siècle a imposé aux Jashuriens de revoir de nombreux établissements scolaires pour accueillir l’augmentation de population qui a pris place dans les années 90. Face à cette augmentation de population, un effort a été fait dans les grandes villes pour faciliter l’accessibilité des personnes à mobilité réduite aux établissements scolaires. Si le programme de mise à niveau des établissements scolaires vis à vis de l’accessibilité PMR est encore en cours, il est de notoriété commune que les grandes villes ont été les premières impactées, mais que du travail reste à faire dans les campagnes. Pour les élèves nécessitant un suivi spécialisé, ce suivi se fait surtout dans les grandes villes, les campagnes étant peu dotées de ce genre d’infrastructures et d’enseignement dédiés.

🎓 Enseignement Supérieur

➥ Taux de diplomation : 75 %. Le Jashuria maintient à dessein un haut taux de diplomation et fait en sorte que les étudiants ayant investi leur argent soient correctement suivis et diplômés dans les meilleures conditions possibles. Il en résulte que les trois quarts des étudiants qui entrent dans l’université sont diplômés à la fin de leurs études. Ce chiffre est plus ou moins stagnant depuis des années, le pays ayant visiblement atteint une limite asymptotique.

➥ Principaux domaines d'études : Le Jashuria est suffisamment grand et bien doté en matière d’établissements universitaires pour couvrir quasiment tous les domaines avec efficacité. Le pays est cependant loué pour son expertise en matière d'ingénierie civile et d’urbanisme, ainsi que pour tout ce qui touche à la médecine, aux biotechnologies, au numérique, … Le pays entretient aussi d’importants départements d’Histoire et de conservation qui sont de véritables phares de connaissance dans le Nazum. Le département de relations internationales de l’Université d’Etat d’Agartha est probablement l’un des départements les plus réputés du monde en matière d’apprentissage pour devenir diplomate.

➥ Part des étudiants internationaux : 20 %. Près d’un cinquième des étudiants présents sur le sol jashurien sont issus de filières internationales. Ce chiffre est en augmentation constante suite à l’intégration du pays dans l’aire d’influence de l’ONC, ainsi que par les différents accords maintenus par les universités avec les autres universités dans le monde. L’action politique du Jashuria pour créer ces partenariats scientifiques et éducatifs a eu des effets très positifs sur l’ensemble des universités, contribuant à faire advenir plus de diversité dans le corps étudiant. Les récents accords entre le Jashuria, l’Azur et l’Icamie vont dans ce sens et ont poussé le pays à étendre ses offres pour les étudiants internationaux.

🔬 Recherche et Innovation

➥ Part du PIB consacrée à la recherche : 5 % du PIB. La Troisième République du Jashuria a mis l’accent sur la recherche depuis les années 70. Disposant de l’un des plus grands nombres de centres du monde - elle se situe dans le top 5 - derrière le Lofoten et devant le Shuharri, la République des Deux Océans est l’un des pays où la recherche est la mieux dotée. Ceci a permis de créer les conditions pour un envol complet de la recherche jashurienne, leur offrant d’être le fer-de-lance de la recherche mondiale. Le développement des partenariats internationaux, allié à une certaine proactivité des différents centres de recherche a propulsé le Jashuria à la pointe de la recherche mondiale, en faisant un phare de connaissance dans le Nazum.

➥ Nombre de chercheurs par habitant : 8000 chercheurs pour 1 000 000 d’habitants. La recherche jashurienne attire un grand nombre de chercheurs. Ils sont aujourd’hui plus d’un demi-million à travailler dans le secteur de la recherche, toutes disciplines confondues. Les chercheurs se répartissent principalement autour des différents centres de recherches, essentiellement dans les grandes agglomérations du sud et du nord et le long du Grand Canal. Les provinces rurales situées loin du Grand Canal ou des côtes sont généralement plus pauvres en densité de chercheurs, sauf cas très précis de complexes de recherche volontairement isolés du reste de la population, comme les centres de recherches spatiales. La répartition hommes - femmes des chercheurs est légèrement en faveur des hommes au sein de la société jashurienne, à la quasi-totalité des échelons hiérarchiques. On estime que la moyenne d’âge pour atteindre le titre de docteur est d’environ 28 ans et qu’un docteur atteint le titre d’Habilité à Diriger des Recherches (HDR) à l’âge de 42 ans environ. On estime qu’au moins 20% des chercheurs jashuriens enseignent dans le pays ou à l’étranger.

➥ Principaux secteurs de recherche : Le Jashuria dispose de suffisamment de centres de recherche pour pouvoir couvrir de nombreux secteurs. Le pays s’est cependant spécialisé de longue date sur les recherches en architecture et urbanisme, en médecine de pointe, en biotechnologies, en recherche numérique et en robotique / nanotechnologie. Les partenariats signés avec les pays comme l’Icamie et l’Azur ont contribué à améliorer la recherche sur les énergies, sujet hautement stratégique pour les prochaines années ainsi que sur la cybersécurité et les infrastructures numériques. Le pays dispose aussi d’un important pôle de recherche historique et de conservation du patrimoine, l’un des plus prolifiques du Nazum.

➥ Innovation et brevets : Le Jashuria a mis en place avec l’Azur et l’Icamie un protocole de dépôt de brevets qui lui permet de s’assurer d’une croissance continue du nombre de brevets scientifiques et industriels dans le monde, mais surtout de la protection desdits brevets. Les trois pays ont déployé les moyens nécessaires à la certification et à l’obtention de brevets pour de nombreuses inventions et découvertes. Un arsenal législatif, couvert par des armées d’avocats et de lobbyistes, assure au Jashuria d’avoir la mainmise sur nombre de brevets de par le monde.

➥ Coopération internationale en matière de recherche : Oui. Le Jashuria coopère à l’international sur de nombreux sujets. Qu’il s’agisse des partenariats avec les membres de l’ONC, des Accords de Sokcho, des accords ciblés avec le Burujoa ou encore les conventions tripartites avec Azur et l’Icamie, le Jashuria est particulièrement actif sur la scène scientifique internationale. L’extension des partenariats a propulsé le pays à la pointe de la recherche mondiale, aux côtés des nations les plus développées.
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