Introduction
La consommation de morue en Manche Silice est un fait culturel. Le poisson est surtout consommé dans les régions littorales des Bouches-de-l'Aguapa, du Pays Landrin et du Pays Minier. En 2005, l'institut national de la statistique siliquéenne, a estimé que les habitants de l'Ostremont consommaient en moyenne 53 kilos de morue. Or, le poisson-roi de la gastronomie siliquéenne vit dans les mers froides bien loin de la péninsule. Des siècles durant, les marins de la Manche ont navigué vers le Lofoten, au nord de la mer du Ponant pour y jeter leurs filets. Au XXe siècle, la population de morue a commencé à décroître du fait de la surpêche, couplée à un appauvrissement génétique de l'espèce. Des mesures de protection plus ou moins efficaces ont été prises. Au début des années 2000, le Triumvirat se lance dans la prospection de nouvelles zones d'exploitation.
Les contacts sont pris avec l'Organisation étatique de l'Union des Terres australes de Shuharri. En septembre 2009, l'État austral accepte le principe à charge pour de validation par les autorités locales Shu et Ankallyt. Quelques mois plus tard, le feu vert est donné et le Triumvirat s'affaire à trouver des routes maritimes pour faciliter l'accès aux pêcheurs et offrir des lieux d'escale. Un accès au port de Tumgao (Shuharri) est accordé. Entre temps, la Manche Silice profite de l'ouverture d'une route entre le Kronos et l'Arsurma, obtenant ainsi un accès privilégié à des territoires aux confins du Nazum, non loin des Terres australes, Bati Yildizi et les îles Arnur et Nurnur.
Le 10 décembre 2009, une première équipe de pêcheurs siliquéens a pris le départ du port de Rio de l'Estuaire avec trois bateaux conçus pour la haute mer.