21/02/2015
02:30:24
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Activités étrangères en Rus've

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Activités étrangères en Rus've

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Yalov était assis, au bord d'un vieux bâtiment. Dynamo était un ville plutôt sympathique, mais loin de l'architecture des Chérchéres du sud, à Onsburg. En observant un arbre a proximité, il vit un oiseau, un corbeau peut être, qui s'est envolé en direction du sud.

"Yalov ! Comme cela faisait longtemps ! comment te portes tu ?", dis une voix à côté de lui. "qu'est ce que tu fais ici à Dynamo,tu n'étais pas sensé être en Chérchérie Tcharnove ?"

"Je suis ici car j'aimerais savoir une chose. D'après les renseignements que j'ai eu, la Rache se trouve ici, est ce vrai ?", répondis Yalov.

"C'est probable, mais pourquoi me demandes tu ça ?, on s'en fiche que des extrémistes foutent le bordel au Rus've, de toute façon la paix est prospère ici"

"Tu ne sembles pas comprendre Isaka. En Tcharnovie, la Rache s'active. D'après un informateur au Bas-Littanor, un territoire est dominé par eux. Et une conspiration commence à naitre en Bosnistie. Comprends tu où je veux en venir ?"

"non, pas du tout", dit Isaka d'un air souriant.

"Si le chaos nait et s'étend en Tcharnovie, la paix des pays voisins sera compromise, et le Rus've en premier. Tu te souviens de ce qu'ils ont fait ? mettre fin à un régime entié. Ce ne sont pas de vulgaires manifestants, mais une menace, qui, si le Rus've n'est pas tenu au courant, pourrait vite dégénérer."

"Le Rus've est puissant, nous ne risquons rien. Je ne pensais pas que tu serais dans cette position Yalov, maintenant, si tu veux bien, pars."

"Je t'aurais prévenu Isaka, prend garde à la Rache."
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MAE

Déclaration du Gouvernement fédéral sur la prétendue déclaration d'indépendance des territoires sous occupation loduarienne dans la République Démocratique Parlementaire du Belezov-Kolčovo (18 novembre 2012)

La République Fédérale de Tanska condamne unanimement l'organisation d'une sécession de la région est de la République de Belezov-Kolčovo par les forces d'occupations loduariennes le 14 novembre 2012.

Cette agression sans commune mesure envers la souveraineté d'un pays reconnu par la communauté internationale s'accompagnera peut être d'un simulacre d'un « référendum de libre-détermination ». Ces actions constituent une nouvelle étape dans le franchissement des violations commises par le Régime Lorenzien envers les droits humains, la stabilité régionale, l'intégrité territoriale du Belezov-Kolčovo (anciennement Okaristan) et de toutes les normes diplomatiques.

Le Régime Lorenzien n'a aucune légitimité pour mettre en oeuvre un tel processus sur un territoire étranger. Ce simulacre n'est qu'un exercice de propagande n'ayant pour seul but que la légitimation du pouvoir dictatorial de son dirigeant et la mise en place d'une politique impérialiste visant, à terme, ni plus ni moins qu'à l'annexion de territoires et de populations étrangers par les forces lorenziennes qui démontrent, à nouveau, leur volonté d'asseoir leur pouvoir et leur contrôle sur des civils.

Depuis le début de son invasion d'une partie de du Belezov-Kolčovo, le régime Lorenzien cherche à asseoir une domination absolue sur les populations locales et à mettre un terme à leur existence propre au sein de leur pays légitime. Ce n'est ni plus ni moins qu'un projet destructeur envers leur identité, leur culture, leur appartenance nationale.

La militarisation croissante du pays par le régime lorenzien, qui s'est exprimé cette année par la réalisation d'exercices militaires, de violations multipliées de souverainetés nationales en Eurysie, par l'assassinat de citoyens teylais et désormais par l'invasion et le découpage d'un Etat souverain continue d'avoir des répercussions dramatiques en matière de sécurité régionale en Eurysie mais aussi en matières de droits humains et de libertés individuelles. Comme c'est le cas sur le territoire sous son contrôle, il est à craindre que le contrôle par les forces armées lorenziennes de ce territoire étranger s'accompagne de violations innombrables de droits et de libertés sous couverts d'un semblant d'humanisme cachant la réalité : le détachement de millions d'hommes et de femmes de leur pays natal.

La République Fédérale de Tanska ne reconnait pas et ne reconnaitra jamais la prétendue indépendance de la région est du pays organisée par les forces d'occupation.

Il est à craindre que le régime lorenzien cherche, par cette déclaration, à créer une situation de fait accompli afin de s'arroger la gouvernance d'un territoire n'ayant jamais souhaité voir les soldats loduariens sur leur sol.

Le Gouvernement fédéral de la République a entamé, dès aujourd'hui, des discussions avec ses principaux partenaires et étudient les possibilités qui permettront à la République et au gouvernement légitime de recouvrir, dans les plus brefs délais, la souveraineté pleine et entière sur la région est de leur pays. Nous demeurerons solidaires des populations civiles et le gouvernement continuera d'apporter un appui humanitaire et diplomatique aux autorités. La paix doit revenir en Manche Blanche.
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The World

TUERIE DANS UN LYCÉE AMNESTIEN À L'ÉTRANGER


Scène d'horreur
Policiers et ambulances rus'ves devant le Lycée international amnestien de La Valhalla Høgskole après la tuerie.

Hier, l'Amnestie a été plongée dans l'horreur avec une attaque sans précédent au Lycée de La Valhalla Høgskole de Vilovka. À 11h13, un homme cagoulé et armé a pénétré dans l'établissement scolaire, semant la terreur et provoquant un carnage qui a coûté la vie à 89 personnes, majoritairement des adolescents. Le Recteur du lycée, alerté par cette intrusion, a immédiatement déclenché l'alarme anti-attentat, ordonnant à tous de se barricader dans les salles. Hélas, l'assaillant, déterminé, s'est précipité vers la cantine où il a froidement abattu deux cuisiniers et cinq élèves. Son parcours meurtrier ne s'est pas arrêté là. Il a pénétré dans une classe de mathématiques, où il a ouvert le feu, tuant le professeur et environ 15 élèves malgré leurs cris et appels à l'aide. Cette scène de terreur s'est répétée dans quatre autres salles de classe, augmentant encore le bilan des victimes. Le Recteur, Nils Ødegård, tentant de protéger ses élèves, a courageusement affronté l'assaillant, lui lançant une chaise en plein visage. Cette intervention héroïque a permis de ralentir le terroriste, mais le Recteur a été grièvement blessé par un coup de crosse. Pendant ce temps, les forces de l'ordre se préparaient à pénétrer dans l'établissement. Refusant toute négociation avec le terroriste, l'équipe de l'EIAR a lancé l'assaut. L'assaillant, dans une tentative désespérée de fuite, s'est réfugié dans les sanitaires, prenant en otage une élève de 17 ans. Les négociations n'ont pas abouti, et l'intervention décisive de Stanislaw Jakenslav, qui a abattu le terroriste, a sauvé la jeune otage, bien que traumatisée.

Les survivants de cette attaque inhumaine sont profondément marqués. "Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie", confie Anna, une élève de 16 ans qui était présente dans une des salles de classe attaquées. "Nous avons entendu les coups de feu, les cris, c'était terrifiant. On se cachait sous les bureaux, priant pour que cela s'arrête". Un autre élève, Marko, se souvient avec effroi de la scène : "J'ai vu mes amis tomber, j'ai vu le professeur essayer de nous protéger. C'était un cauchemar éveillé". Le Recteur Nils Ødegård, malgré ses blessures, a partagé son ressenti avec une dignité remarquable. "J'ai fait ce que j'ai pu pour protéger nos élèves. Je suis profondément attristé par les pertes subies. Ces jeunes avaient toute la vie devant eux". Une cellule psychologique a été ouverte dans l'établissement pour aider les élèves et le personnel à faire face au traumatisme. Les parents, effondrés, cherchent à comprendre comment une telle tragédie a pu se produire. Un policier du Rus've, ayant participé à l'intervention, témoigne de l'horreur de la scène : "C'était un chaos total. Nous avons tout fait pour neutraliser la menace le plus rapidement possible, mais le mal était déjà fait". Le témoignage poignant de l'ambassadeur amnestien au Rus've, premier à avoir été mis au courant, résonne également : "En tant que représentant de l'Amnestie à l'étranger, recevoir cette nouvelle a été un choc indescriptible. Nos pensées vont aux familles des victimes et à toute la communauté amnestienne".

La réaction du gouvernement ne s'est pas fait attendre. La Première ministre Åstrid Nilsøn a convoqué une réunion d'urgence du Conseil du Cabinet de Défense nationale pour discuter des mesures à prendre en réponse à cette tragédie. Une source anonyme a révélé que la Secrétaire à la Défense nationale, Gurithe Pedersen, a demandé des représailles immédiates, soulignant l'urgence d'une réponse ferme et déterminée. Par ailleurs, le gouvernement a annoncé le rapatriement des 24 000 Amnestiens présents au Rus've. Une opération logistique et militaire de grande envergure est en cours de préparation pour assurer leur sécurité et leur retour au pays. Cette opération mobilisera des avions militaires et civils, ainsi que des navires de la marine pour faciliter le rapatriement en toute sécurité des ressortissants. Les familles attendent avec anxiété le retour de leurs proches, espérant qu'ils seront rapidement hors de danger. Le Président de la République s'adressera à la nation ce soir pour exprimer ses condoléances aux familles des victimes et annoncer les prochaines étapes. "Cette attaque est une tragédie incommensurable, et nous devons rester unis face à cette horreur", a déclaré le porte-parole de la Présidence. La communauté internationale a également réagi avec émotion et solidarité, offrant leur soutien à l'Amnestie en cette période sombre. Des messages de condoléances affluent de toutes parts, témoignant de l'impact mondial de cette tragédie.

Cette attaque atroce a profondément marqué l'Amnestie et souligné la nécessité d'une coopération internationale accrue pour prévenir de telles tragédies à l'avenir. Que l'âme des victimes repose en paix, et que cette horreur serve d'ultime rappel des conséquences dévastatrices de la violence. Le pays tout entier est en deuil, mais déterminé à surmonter cette épreuve ensemble. Les autorités promettent de faire toute la lumière sur cet événement et d'apporter le soutien nécessaire aux familles des victimes. « Nous ne laisserons pas cette tragédie impunie, » a affirmé la Première ministre Åstrid Nilsøn lors de sa déclaration. Le courage des survivants et la solidarité de la nation sont des signes d'espoir et de résilience face à la barbarie. Le pays se recueille aujourd'hui en mémoire des 89 victimes innocentes de cette tuerie, en espérant qu'une telle tragédie ne se reproduira jamais. Les mesures de sécurité dans les établissements scolaires seront renforcées, et un appel à la vigilance et à la coopération internationale a été lancé pour lutter contre le terrorisme et protéger les innocents. Le pays se prépare à une longue période de deuil et de réflexion, déterminé à honorer la mémoire des disparus et à tirer des leçons de cette tragédie pour construire un avenir plus sûr et plus pacifique. Les prochaines semaines seront cruciales pour l'Amnestie, qui doit faire face à ce défi avec courage et détermination, en unissant ses forces pour surmonter cette épreuve.
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Héraldique

RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE AMNESTIENNE



ALLOCUTION TÉLÉVISÉE DE MADAME LA PREMIÈRE MINISTRE

Åstrid Nilsøn suivant les images de la tuerie depuis son bureau du 10 Rideau Hall.
Åstrid Nilsøn suivant les images de la tuerie depuis son bureau du 10 Rideau Hall.


Mes chers compatriotes,

C'est avec une immense tristesse et une colère profonde que je m'adresse à vous ce soir. Hier, notre nation a été frappée par une tragédie d'une cruauté inouïe. Un terroriste sans âme a pénétré dans le Lycée de La Valhalla Høgskole de Vilovka, arrachant brutalement la vie de 89 de nos citoyens, principalement des jeunes innocents dont l'avenir a été impitoyablement volé. Cet acte de barbarie n'est pas seulement une attaque contre l'Amnestie, mais contre l'humanité entière, contre nos valeurs de paix, de liberté et de solidarité.

Nous ne resterons pas passifs face à cette horreur. Les responsables de cette abomination doivent savoir que nous ne plierons pas. L'Amnestie se tiendra debout et forte, et nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour protéger notre peuple et rendre justice aux victimes. Dès aujourd'hui, j'ai ordonné le rapatriement immédiat des corps de nos compatriotes tombés ainsi que celui de tous les Amnestiens présents au Rus've. Une opération militaire et logistique de grande envergure a été mise en place pour assurer leur retour en toute sécurité. Nos avions et nos navires sont prêts à les accueillir et à les ramener chez eux.

En signe de respect et de deuil, je décrète sept jours de deuil national. Les drapeaux seront mis en berne, et toutes les festivités publiques seront annulées. Durant cette période, nous réfléchirons ensemble à cette tragédie, nous nous souviendrons des victimes et nous nous unirons dans notre chagrin. Nous organiserons des cérémonies commémoratives pour honorer la mémoire de ceux qui nous ont été arrachés de manière si brutale. La solidarité et l'unité de notre nation seront notre réponse à cette barbarie.

Mais notre deuil ne sera pas silencieux. Nous riposterons avec la force et la détermination qui caractérisent notre nation. J'ai convoqué une réunion extraordinaire du Conseil du Cabinet de Défense nationale pour discuter des mesures à prendre. Nous allons intensifier nos efforts de sécurité et renforcer notre coopération internationale pour traquer et éradiquer les réseaux terroristes. Nous ne tolérerons pas de telles attaques sur notre sol. La Secrétaire à la Défense nationale, Gurithe Pedersen, a proposé des représailles immédiates, et nous étudions toutes les options pour assurer que justice soit rendue.

Nous ne sommes pas seuls dans cette épreuve. La communauté internationale nous a offert son soutien et sa solidarité, et nous travaillerons avec nos alliés pour prévenir de futures attaques et garantir la sécurité de nos citoyens. Nous ne laisserons pas cette tragédie briser notre esprit. L'Amnestie est forte, résiliente, et ensemble, nous surmonterons cette épreuve. Ce soir, je vous appelle à rester unis, à soutenir les familles des victimes, et à faire preuve de courage et de résilience.

Nous avons traversé des moments difficiles auparavant, et nous avons toujours émergé plus forts. Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons montrer au monde que l'Amnestie ne se laissera pas intimider. Nous honorerons la mémoire des victimes en défendant nos valeurs et en luttant sans relâche contre ceux qui cherchent à nous détruire. Que la mémoire des victimes de cette tragédie vive à jamais dans nos cœurs, et que notre détermination à protéger notre nation et nos valeurs soit inébranlable.

Merci, et que Dieu bénisse l'Amnestie.
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Arlington Post

UN PAYS CE SOIR EN DEUIL

Rassemblement populair
Citoyens amnestiens rassemblés en signe de deuil dans la ville de Krövnenborg.

La nation amnestienne traverse une période de deuil profond à la suite du terrible massacre survenu au Lycée La Valhalla Høgskole de Vilovka. Cette tragédie a profondément marqué le pays tout entier, suscitant des rassemblements spontanés à travers chaque ville et village, où des milliers de citoyens se sont unis pour honorer la mémoire des 89 victimes, principalement des jeunes étudiants dont les vies ont été cruellement interrompues. Des lieux publics tels que les places, les parcs et les églises ont été transformés en sanctuaires de recueillement, illuminés par des bougies allumées en mémoire des disparus, créant un océan de lumière dans l'obscurité. À Vilovka, ville jusqu'alors épargnée par les horreurs de la guerre, la Place du Souvenir est devenue le point central des émotions collectives. Des portraits des jeunes victimes, entourés de fleurs et de messages poignants, ont été affichés alors que les habitants se sont rassemblés pour se soutenir mutuellement dans leur douleur. Les familles endeuillées, entourées de proches et d'étrangers venus offrir leur soutien, ont trouvé un réconfort dans cette communion silencieuse mais palpable. Kari Olsen, une habitante locale, exprime avec émotion : "C'est tellement difficile à comprendre, tellement injuste. Nous étions une communauté paisible et unie, et maintenant nous devons faire face à cette tragédie impensable. Nous devons être forts pour ceux qui ne sont plus là".

À travers tout le pays, des scènes similaires se sont déroulées, marquées par une profonde tristesse et une détermination commune à ne pas laisser cette tragédie diviser l'Amnestie. Écoles, universités, entreprises et organisations civiques ont organisé des moments de silence, des veillées et des discours émouvants. Les drapeaux en berne flottaient au-dessus des édifices publics, symbolisant un pays uni dans le deuil et la solidarité. Parallèlement aux rassemblements de deuil, l'allocution télévisée de la Première ministre Åstrid Nilsøn a joué un rôle crucial dans l'expression collective du chagrin et de la colère nationale face à cette attaque brutale. Avec une fermeté émotive, elle a déclaré : "Nous pleurons aujourd'hui les vies perdues, les rêves brisés, et nous nous tenons aux côtés des familles endeuillées avec une compassion profonde". Ses paroles ont trouvé un écho puissant parmi les citoyens, renforçant le sentiment d'unité nationale et appelant à rester unis et résolus dans cette épreuve.

La Première ministre a également répondu avec détermination aux appels à la vengeance, affirmant que l'Amnestie ne permettrait pas que cette tragédie soit exploitée pour semer la haine ou diviser la société. "Nous agirons avec détermination pour rendre justice aux victimes et prévenir de telles horreurs à l'avenir", a-t-elle souligné, insistant sur l'importance de la coopération internationale et de la fermeté face aux menaces terroristes. L'allocution d'Åstrid Nilsøn a marqué un moment de prise de conscience nationale et de détermination collective face à l'adversité. À travers l'Amnestie, les rassemblements de deuil continuent de servir de lieux de réaffirmation des valeurs fondamentales de paix, de solidarité et de résilience. Alors que le pays continue de pleurer ses enfants perdus, l'unité et la compassion resteront au cœur de la réponse nationale à cette tragédie inimaginable.
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République fédérale amnestienne

COMMUNIQUÉ MILITAIRE CONFIDENTIEL
État-major des armées de la République fédérale amnestienne


Objet : Plan de l'Opération "Justice ce fer"

À : État-major des Forces Armées Rus've
De : État-major des Forces Armées Amnestiennes


MOTIVATION D'OPÉRATION

En réponse à l'attaque dévastatrice contre le Lycée international de la Valhallah Høgskole, une institution qui symbolise l'excellence éducative et la coopération internationale, le Conseil du Cabinet de Défense nationale a approuvé une opération de représailles de courte durée et de haute intensité. Cette attaque ignoble contre des civils innocents et des étudiants ne peut rester impunie. En conséquence, nous avons élaboré un plan stratégique visant à frapper directement au cœur des infrastructures rebelles. L'objectif principal de cette opération, nommée Opération Justice de Fer, est de capturer l'aéroport de Szigefoldvár, situé au sud du pays. Actuellement sous contrôle rebelle, cet aéroport constitue un nœud logistique essentiel pour leurs opérations. Sa prise nous permettra de couper une voie d'approvisionnement critique et de désorganiser leurs efforts militaires dans la région.

De plus, cet aéroport est d'une importance stratégique capitale pour nos forces aériennes. En le contrôlant, nous pourrons établir une base aérienne avancée permettant le lancement de raids aériens efficaces et soutenus contre les positions rebelles environnantes. Cela facilitera non seulement des frappes précises contre des cibles ennemies, mais également un soutien logistique et opérationnel continu pour nos forces terrestres. Le contrôle de l'aéroport de Szigefoldvár sera également un signal fort de notre détermination à défendre nos intérêts et nos citoyens. Il rétablira la confiance en nos capacités militaires et en notre volonté inébranlable de protéger nos populations contre toute agression.

En somme, cette opération vise à infliger un coup décisif aux rebelles, à affirmer notre supériorité stratégique dans la région et à rendre justice aux victimes de la Valhallah Høgskole. La réussite de cette mission repose sur une coordination étroite entre nos forces et celles de nos alliés rus've, ainsi que sur une exécution précise et déterminée de chaque phase du plan opérationnel.

FORCES EN PRÉSENCE
Alliés rus'vo-amnestiens
Commandement des opérations :
Vice-admiral Sven Harkens.

Xe et XIe armée rus've :
  • Effectifs : 2500 soldats professionnels
  • 2500 armes légères d'infantrie de niveau 4
  • 200 armes légères d'infanterie se niveau 5
  • 60 mortiers tractés de niveau 1
  • 40 Véhicules de combats d'infanterie de niveau 1
  • 50 véhicules legers tout-terrain de niveau

IIe esquadrille de la DRL (Det Republikanske Luftvåpenet) :
  • 60 militaires professionnels, mobilisés en Amnestie pour le commandement des opérations
  • 40 militaires répartis dans les avions de combat, qui seront mobilisés qu'après la prise de l'aéroport
  • 40 armes légères d'infanterie de niveau 5
  • 10 avions de chasse de niveau 1
  • 10 avions d'attaque au sol de niveau 1
  • 2 avions ravitailleurs de niveau 3

FORCES EN PRÉSENCE
Rebelles de la Rache
Commandement des opérations :
Frederik Yevnaik



  • 750 à 1000 soldats réservistes
  • 750 à 1000 armes légères d'infanterie de niveau 1
  • 30 mortiers tracés de niveau 1
  • 20 mitrailleuses de niveau 1
  • 10 véhicules de combat d'infanterie de niveau 1
  • 15 véhicules légers tout-terrain de niveau 1

PLAN D'OPÉRATION

Théâtre d'opération
L'aéroport national de Szigefoldvár pris en photo par un un avion de l'armée rus've

Pour atteindre cet objectif, nous avons mobilisé une force combinée de soldats rus've, soutenus par des militaires amnestiens spécialisés dans la supervision et le pilotage des avions. Notre équipement comprend 10 avions de chasse, 10 avions d'attaque au sol et 2 avions ravitailleurs. La première phase de l'opération consiste en la collecte de renseignements précis. Des drones de surveillance aérienne cartographieront les positions rebelles, tandis que nous intercepterons leurs communications pour identifier leurs mouvements et points de concentration. Cette étape cruciale nous permettra de préparer efficacement nos troupes et de coordonner nos actions avec les forces rus've.

Une fois les renseignements collectés, nous procéderons à la neutralisation des défenses rebelles. Les avions de chasse et d'attaque au sol effectueront des frappes aériennes ciblées pour détruire les mortiers, véhicules blindés et points fortifiés des rebelles. Simultanément, nous perturberons leurs communications pour désorganiser leur coordination et réduire leur capacité de réaction. Cette phase préparatoire est essentielle pour affaiblir les capacités défensives des rebelles et ouvrir la voie à l'infiltration et à la prise de contrôle de l'aéroport. La phase suivante impliquera une infiltration tactique et une prise de contrôle directe. Les forces rus've seront déployées en plusieurs points stratégiques pour créer des diversions et attirer les rebelles loin de l'aéroport. Les mortiers seront utilisés pour maintenir la pression sur les positions rebelles éloignées. Pendant ce temps, une force d'élite rus've lancera l'assaut principal sur l'aéroport, visant à sécuriser rapidement les infrastructures critiques et permettre l'atterrissage des avions amnestiens.

Une fois l'aéroport sous notre contrôle, nous fortifierons nos positions pour prévenir toute contre-attaque rebelle. Des points de contrôle et des défenses seront mis en place autour de l'aéroport, et des patrouilles régulières seront effectuées pour assurer la sécurité de la zone. Nous renforcerons également nos positions défensives et établirons les infrastructures nécessaires pour accueillir nos avions (pistes, hangars, etc.). Les avions ravitailleurs maintiendront une présence aérienne continue et fourniront les ressources nécessaires aux troupes au sol. Enfin, nous planifierons et lancerons les premiers raids aériens à partir de l'aéroport pour continuer à affaiblir les rebelles dans la région. Cette étape finale est cruciale pour exploiter pleinement notre position stratégique et assurer un contrôle durable de la région.

En parallèle, nous travaillerons à stabiliser la région et à fournir une assistance humanitaire aux civils affectés. Nous poursuivrons les opérations pour éliminer les dernières poches de résistance rebelles autour de l'aéroport et coordonnerons nos efforts avec les autorités locales pour rétablir l'ordre et la sécurité à Szigefoldvár. La distribution d'aide humanitaire et la reconstruction des infrastructures essentielles pour la population locale seront également des priorités. Ce plan vise non seulement à infliger un coup décisif aux rebelles et à affirmer notre supériorité stratégique dans la région, mais aussi à rendre justice aux victimes de la Valhallah Høgskole et à rétablir la confiance en nos capacités militaires. La réussite de cette mission repose sur une coordination étroite entre nos forces et celles de nos alliés rus've, ainsi que sur une exécution précise et déterminée de chaque phase du plan opérationnel.

DIRECTIVES DE CONDUITE

Aucune personne Armée ne sera faite prisonnière : Toute personne trouvée en possession d'armes sera considérée comme une menace et traitée en conséquence. Les chefs rebelles, cependant, doivent être capturés pour interrogation afin de recueillir des renseignements précieux et d'entraver les futures opérations ennemies. Cette politique vise à neutraliser efficacement les combattants ennemis tout en permettant de démanteler leur structure de commandement.

Respect strict des instructions : Aucun écart de conduite ne sera toléré parmi nos forces. Les ordres donnés doivent être suivis à la lettre pour garantir la cohésion et l'efficacité des opérations. Tout manquement aux directives entraînera des mesures disciplinaires sévères. La discipline et la rigueur sont essentielles pour le succès de cette mission complexe et délicate.

Préservation des civils : Les forces engagées doivent faire tout leur possible pour préserver la vie des civils, dans la mesure du raisonnable. Les dommages collatéraux doivent être minimisés pour maintenir le soutien de la population locale et respecter les principes humanitaires. Cependant, en cas de situation de combat où la sécurité des troupes est en jeu, la priorité sera donnée à la mission.

Proportionnalité des réponses : Pour chaque vie amnestienne perdue, deux vies rebelles seront prises. Cette directive vise à dissuader les attaques ennemies contre nos forces et à montrer notre détermination à défendre nos troupes. Cependant, cette politique doit être appliquée de manière à respecter les conventions de la guerre et les droits de l'homme.

Capture des chefs rebelles : Les chefs rebelles identifiés doivent être capturés vivants pour être interrogés. L'objectif est de recueillir des informations stratégiques pour affaiblir durablement les capacités opérationnelles des rebelles. Cette capture doit être effectuée en minimisant les risques pour nos troupes et les civils environnants.


Åstrid Nilsøn,
Première ministre
Présidente du Conseil du Cabinet de Défense nationale


Gurithe Pedersen
Secrétaire à la Défense nationale
Vice-présidente du Conseil du Cabinet de Défense nationale


Edward H. Dinckley
Président de la République amnestienne

Sigrid Valensdotter
Cheffe des Services de renseignements fédéraux

Admiral Seven Rodbergsen
Chef d'État-major des forces armées fédérales
6303
The memorie’s


RAPATRIEMENT DES CORPS 89 VICTIMES DE L'ATTAQUES ET DES 15 000 RESSORTISSANTS AMNESTIENS AU RUS'VE

Image du cortège
L'un des 89 cercueils des victimes de la tuerie de la Valhallah Høgskole chargés dans un avions réquisitionnés pour les rapatriement.

En réponse à l'attaque dévastatrice contre le Lycée international de la Valhallah Høgskole, une institution emblématique de l'excellence éducative et de la coopération internationale, le gouvernement amnestien a entrepris une opération de rapatriement sans précédent. Cette mission humanitaire a pour objectif de ramener en sécurité 87 victimes et 15 000 citoyens amnestiens depuis la capitale du Rus've, Neshkavod, en utilisant des avions civils réquisitionnés. Sous la supervision du Sous-secrétaire aux Affaires de l’Eurysie et du Nazum, Chrys Parkinsen, membre du Département aux Affaires extérieures dirigé par le Secrétaire Jens Braaten, cette évacuation massive a mobilisé d'importantes ressources et a été coordonnée avec une précision militaire pour assurer la sécurité des rapatriés. L'attaque du Lycée international de la Valhallah Høgskole a profondément choqué la communauté internationale, entraînant une réaction rapide et déterminée des autorités amnestiennes. Dès l’annonce de la tragédie, le gouvernement a mobilisé ses forces diplomatiques et logistiques pour organiser le retour en sécurité de ses citoyens présents dans la région en proie aux conflits. Jens Braaten a déclaré lors d'une conférence de presse : "Nous ne pouvons pas rester inactifs face à cette tragédie. Nos citoyens doivent être protégés et ramenés en sécurité chez eux". Une cellule de crise a été mise en place pour orchestrer l'évacuation des citoyens amnestiens du Rus've, avec l'aide précieuse du Sous-secrétaire aux Affaires de l’Eurysie et du Nazum, Chrys Parkinsen.

L’ambassadeur d’Amnestie au Rus've, Ingrid Larsen, a joué un rôle clé en facilitant la coopération avec les autorités locales pour garantir le bon déroulement des opérations. Lors d’une conférence de presse tenue à l’aéroport de Neshkavod, Larsen a exprimé son profond chagrin pour les victimes et sa gratitude envers les autorités rus’ves pour leur coopération. "C’est une épreuve douloureuse pour notre nation", a déclaré Larsen. "Nous faisons tout notre possible pour assurer la sécurité de nos concitoyens et les ramener chez eux. Le soutien des autorités locales a été crucial dans cette mission délicate". Ces mots ont résonné avec émotion auprès des déplacés, qui, malgré l’angoisse de la situation, ont trouvé un réconfort dans la solidarité nationale. Sur le terrain, les témoignages des déplacés révèlent la gravité de la situation. "Nous avons vécu des moments de terreur indescriptibles", raconte Maria Johansen, une enseignante du lycée attaqué. "Mais la promptitude et l'organisation des équipes de rapatriement nous ont redonné espoir". Ces récits mettent en lumière l’urgence et la complexité de l’évacuation. Les civils amnestiens ont été regroupés dans des zones sécurisées avant d’être transportés à l’aéroport sous la protection des forces locales et des diplomates amnestiens. Les opérations de regroupement ont été menées avec une précision méticuleuse pour éviter tout incident supplémentaire.

Le Sous-secrétaire Chrys Parkinsen, présent à Neshkavod pour superviser l'opération, a souligné l’importance de cette mission humanitaire. "Notre priorité absolue est de garantir la sécurité de nos citoyens. Nous avons réquisitionné plusieurs avions civils pour accélérer le processus d’évacuation. Cette coopération exemplaire entre nos services et les autorités rus’ves témoigne de l’urgence et de la gravité de la situation". Parkinsen a également mentionné les défis logistiques rencontrés et salué le dévouement des équipes sur le terrain. Les avions civils, transformés en véritables ambulances volantes, étaient équipés pour fournir des soins d’urgence aux blessés. Chaque vol était accompagné de personnel médical et de soutien psychologique pour assurer le bien-être des rapatriés tout au long du voyage. Le déroulement des opérations a été marqué par une coordination méticuleuse. Dès l'arrivée à l'aéroport, les déplacés ont été pris en charge par des équipes médicales et de soutien psychologique. Les avions civils, transformés en véritables ambulances volantes, étaient équipés pour fournir des soins d’urgence aux blessés. Les autorités amnestiennes ont veillé à ce que chaque vol soit sécurisé et que les passagers soient accompagnés tout au long du voyage jusqu’à leur retour au pays. Les forces de sécurité rus’ves ont joué un rôle crucial en sécurisant les périmètres autour de l’aéroport et en assurant un transit sans heurt pour les évacués. "Nous avons dû faire face à de nombreux défis, mais la sécurité de nos concitoyens reste notre priorité absolue", a ajouté Parkinsen.

En Amnestie, l'arrivée des rapatriés a été accueillie avec une émotion intense par leurs familles et les autorités. Jens Braaten a assuré que toutes les mesures nécessaires seront prises pour soutenir les victimes et leurs familles dans cette épreuve. "Nous ne ménagerons aucun effort pour aider nos concitoyens à surmonter cette tragédie. Leur bien-être est notre priorité absolue". Des centres de soutien ont été mis en place pour offrir une assistance psychologique et médicale aux rapatriés, et des programmes de réintégration ont été lancés pour faciliter leur retour à une vie normale. Le gouvernement a également annoncé des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité des installations amnestiennes à l’étranger et prévenir de telles attaques à l’avenir. Cette opération de rapatriement a démontré la capacité du gouvernement amnestien à réagir rapidement et efficacement face à une crise internationale. La coordination avec les autorités rus’ves, le dévouement des équipes diplomatiques et la résilience des citoyens amnestiens ont permis de mener à bien cette mission délicate. Les témoignages poignants des déplacés et la présence sur place de hauts responsables tels que Chrys Parkinsen illustrent l'ampleur de l'engagement national pour protéger et soutenir ses citoyens en toutes circonstances. En dépit des défis, l'opération a réussi à ramener en sécurité 15 000 citoyens et à offrir un espoir renouvelé à ceux qui ont été touchés par cette tragédie. Les autorités amnestiennes restent vigilantes et déterminées à assurer la sécurité de leurs citoyens. Des enquêtes sont en cours pour identifier les responsables de l'attaque contre le Lycée international de la Valhallah Høgskole, et des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place pour protéger les installations amnestiennes à l'étranger. "Nous devons rester unis et résolus face à ces défis", a conclu Braaten. "La sécurité de nos citoyens et la défense de nos valeurs restent notre priorité". Cette opération de rapatriement, bien que réussie, rappelle la nécessité d’une vigilance constante et d’une préparation rigoureuse face aux menaces internationales.
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Arlington Post

RÉUNION DU CONSEIL DU CABINET DE DÉFENSE : ENTRE SILENCE OFFICIEL ET SPÉCULATIONS

Åstrid Nilsøn
Åstrid Nilsøn lors de sa campagne pour les législatives fédérales de 2013.

Contexte et déroulement de l'Attaque

Le matin du 29 juin 2024, une attaque tragique a frappé le Lycée international de la Valhallah Høgskole en Rus've. Cet événement a choqué la communauté internationale, déclenchant des vagues de tristesse et de colère à travers le monde. Le lycée, réputé pour accueillir des étudiants de diverses nationalités, est désormais le symbole d'une violence inacceptable et aveugle. La République Fédérale Amnestienne, dont plusieurs ressortissants figuraient parmi les victimes, a réagi rapidement en convoquant une réunion d'urgence du Conseil du Cabinet de Défense Nationale. La Première ministre Åstrid Nilsøn a annoncé cette réunion afin de définir les mesures à prendre suite à cette attaque.

Annonce de la réunion

La réunion a été annoncée par la Première ministre lors d'une conférence de presse tenue le lendemain de l'attaque. "Nous devons nous unir et répondre avec fermeté à cette agression barbare. La sécurité de nos citoyens et de nos alliés est notre priorité absolue", a-t-elle déclaré avec une détermination palpable. L'annonce a suscité un vif intérêt tant au niveau national qu'international, avec des attentes élevées quant aux décisions qui seraient prises. L'intérêt était particulièrement prononcé parmi les familles des victimes et les communautés académiques internationales, qui attendaient une réponse forte et décisive pour éviter de futurs incidents similaires.

Le silence du Conseil du Cabinet

Les participants au Conseil comprenaient des figures clés de la sécurité nationale : la Première ministre Åstrid Nilsøn, la Secrétaire à la Défense nationale Gurithe Pedersen, le Chef d'Etat-major des armées Admiral Seven Rodbergsen et la Cheffe des renseignements fédéraux Sigrid Valensdotter. Cependant, à la suite de la réunion, aucun des membres n'a fait de déclaration publique, plongeant le pays dans une attente silencieuse. Ce mutisme a alimenté diverses spéculations et analyses de la part des experts et du public. Le silence a également suscité des inquiétudes parmi les partenaires internationaux d'Amnestie, certains craignant une escalade de la violence dans la région si une réponse militaire était décidée.

Analyse tratégique

Les experts en stratégie militaire et en sécurité nationale ont rapidement commencé à émettre des hypothèses sur les discussions internes du Conseil. Selon Lars Hemming, professeur de stratégie militaire à l'Université d'Arlington, "Le silence du Conseil pourrait indiquer une phase de planification intense. Ils pourraient être en train d'évaluer toutes les options disponibles, y compris des opérations militaires de représailles ou des mesures de sécurité renforcées pour protéger les intérêts amnestiens à l'étranger". Hemming a également souligné que la complexité de la situation nécessitait une coordination étroite avec les alliés d'Amnestie, notamment pour éviter des répercussions diplomatiques négatives.

Évaluation des renseignements

Sigrid Valensdotter, en tant que Cheffe des renseignements fédéraux, jouerait un rôle crucial dans l'évaluation des informations concernant les auteurs de l'attaque. D'après Bjørn Ericksen, ancien analyste des services de renseignement, "Il est probable que Valensdotter et son équipe soient en train de compiler des rapports détaillés sur les groupes suspects, leurs motivations et leurs capacités. Le temps nécessaire pour obtenir des renseignements précis pourrait expliquer le silence actuel". Ericksen a ajouté que les services de renseignement amnestiens collaborent probablement avec des agences internationales pour recueillir des données supplémentaires et vérifier l'authenticité des informations disponibles.

Répercussions diplomatiques

La dimension diplomatique de la réponse amnestienne ne peut être ignorée. Selon Ingrid Larsen, spécialiste des relations internationales, "Le Conseil doit également considérer les implications diplomatiques de toute action. Une réponse militaire pourrait affecter les relations avec les nations voisines et les alliances internationales. Le silence pourrait donc refléter une stratégie de communication soigneusement orchestrée pour éviter toute escalade prématurée". Larsen a également mis en avant l'importance de maintenir des canaux de communication ouverts avec les partenaires de l'ONC, OND... et d'autres alliés pour s'assurer que toute action entreprise soit soutenue par une coalition internationale.

Sondage de l'opinion publique

L'absence de réponse officielle a également conduit à une montée de l'inquiétude et de la spéculation parmi la population. Un sondage national mené par le Centre Fédéral de Recherche et de Sondage (CFRS) a révélé que 68% des citoyens estiment que le gouvernement devrait répondre par des actions militaires décisives, tandis que 22% préfèrent des sanctions économiques et diplomatiques. "Nous voulons des réponses et des actions. Nos compatriotes ont été attaqués, et nous devons montrer que nous ne tolérerons pas cela", a exprimé Karen Jensen, une citoyenne d'Arlington, lors d'une interview avec le CFRS. De nombreux citoyens ont également exprimé leur soutien à une augmentation des mesures de sécurité intérieure pour prévenir de futures attaques sur le sol amnestien.

Interviews d'experts

Professeur Lars Hemming
Lars Hemming, dans une interview exclusive, a expliqué que la nature de cette attaque pourrait nécessiter une réponse multifacette. "Nous pourrions envisager des frappes ciblées pour neutraliser les responsables directs de l'attaque tout en renforçant la coopération avec nos alliés pour isoler les groupes terroristes. Cependant, toute action doit être basée sur des renseignements solides pour éviter des conséquences imprévues". Hemming a également suggéré que le Conseil pourrait explorer des options non conventionnelles, telles que des opérations cybernétiques pour perturber les communications et les finances des groupes terroristes impliqués.

Ingrid Larsen
Ingrid Larsen a souligné l'importance de maintenir des relations diplomatiques équilibrées. "La réponse de la République fédérale amnestienne doit envoyer un message fort tout en préservant les alliances cruciales. Une action unilatérale pourrait isoler Amnestie sur la scène internationale, il est donc essentiel de travailler en étroite collaboration avec les partenaires internationaux." Larsen a également mentionné l'importance de la diplomatie préventive, en suggérant que des efforts supplémentaires soient faits pour renforcer les mécanismes de coopération régionale et internationale en matière de sécurité.

Communiqué du Chef de la Police fédérale

Michael Jensen, Chef du bureau de la police fédérale d'Arlington, a publié un communiqué rassurant le public sur les mesures de sécurité intérieure. "Nous avons renforcé nos protocoles de sécurité à travers le pays et travaillons en étroite collaboration avec les services de renseignement pour prévenir toute menace potentielle. La sécurité de nos citoyens est notre priorité absolue", a-t-il affirmé. Jensen a également souligné que des patrouilles supplémentaires ont été déployées dans les zones sensibles et que des exercices de préparation à des situations d'urgence ont été intensifiés pour garantir une réponse rapide et efficace en cas de besoin.

Scénarios possibles

Le silence persistant du Conseil du Cabinet de Défense Nationale peut être interprété de différentes manières. D'une part, il pourrait refléter une phase de préparation minutieuse avant une annonce majeure, qu'elle soit militaire ou diplomatique. D'autre part, il pourrait indiquer des désaccords internes sur la meilleure approche à adopter. Dans tous les cas, la population attend avec impatience des réponses concrètes de ses dirigeants. La situation actuelle souligne la complexité des décisions à prendre en réponse à des attaques terroristes, où les enjeux de sécurité nationale, les répercussions diplomatiques et les attentes publiques doivent être soigneusement équilibrés. En attendant, les spéculations continuent, alimentées par l'absence de communication officielle et l'incertitude sur les prochaines étapes.

Perspectives futures

Les perspectives futures dépendront en grande partie des décisions prises par le Conseil du Cabinet de Défense Nationale. Une réponse militaire pourrait impliquer des frappes aériennes ciblées, des opérations spéciales ou un soutien accru aux forces de sécurité locales dans les régions affectées. Alternativement, des sanctions économiques et des efforts diplomatiques pourraient être mis en œuvre pour isoler les responsables et prévenir de futures attaques. Quelle que soit la décision finale, elle devra être communiquée clairement au public et à la communauté internationale pour assurer une compréhension et un soutien larges.

Cet article continuera d'être mis à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles. Pour l'instant, le pays reste suspendu aux annonces du Conseil du Cabinet de Défense Nationale et espère une réponse qui reflète à la fois la justice pour les victimes et la sécurité pour l'avenir. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer la direction que prendra la République fédérale amnestienne en réponse à cette tragédie, et le monde entier observera attentivement les développements à venir.
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C'était bien connu, le gouvernement du tsarat tolérait très mal la critique. Derrière sa façade constitutionnelle, le régime surveillait la plupart des mouvements que sa machine étatique considérait comme suspects, et cela avec d'autant plus de zèle que la situation de guerre civile agitant le sud du pays éveillait toutes les inquiétudes et, simultanément, toutes les contestations. L'une de celles-là, particulièrement notable, fut la revendication historique des Mähreniens habitants le sud du pays.

De culture germanique, ceux-là n'avaient jamais vraiment accepté l'autorité d'un gouvernement slave et si de nombreuses campagnes d'acculturation et de colonisation avaient permises, depuis le moyen-âge, de pacifier une partie de la région, les troubles s'y étaient récemment intensifiés avec l'annexion en 2003 d'un "couloir Kaulthe" qui reliait alors l'Empire en pleine guerre civile à ses territoires enclavés au sein du Rus've. Cette annexion s'était faite sans que l'ordre Rosique, alors au pouvoir dans la province de Mährenie, ne soit réellement capable de l'empêcher. La disparition du régime aux mains de l'Inquisition kah-tanaise avait permis l'apparition d'une administration de toute autre naturelle, laquelle ne s'était cependant pas particulièrement intéressée à la question de ce couloir, lequel ne souhaitait de toute façon pas réintégrer un territoire kaulthe fracturé par une interminable guerre civile.

Cela avait cependant changé en 2013 : d'une part la Kaulthie était désormais pacifiée et la Mährenie offrait parmi les meilleures conditions de vie de la région, de l'autre le Rus've avait manqué à toutes ses promesses de prospérité et de stabilité, emporté par le phénomène indépendantiste et la guerre ethnique. Les maladies chroniques de la région. Ce changement de paradigme avait poussé de nombreux annexés à se poser la question d'un potentiel retour dans le giron Mährenien. Parmi ceux-là, certains s'étaient organisés et avaient en un rien de temps battu des structures militantes solides et actives recoupées sous le terme parapluie de "Brückenkopf des Widerstandes", tête de pont de la résistance. Un mouvement militant de plus en plus ouvertement pour l'indépendance de la région Kaulthe et le rattachement par voie terrestre des pentes de Meinemelk à la Confédération.

Car le Rus've refusait toute forme de manifestation jugée subversive ou opposée au gouvernement, ces mouvements avaient trouvé de nouvelles méthodes pour s'organiser, se cachant derrière des activités sociales anodines : des clubs, des comités de voisin, des amicales liées à des sujets locaux pour la plupart sans grand impact politique. Loin d’ignorer la situation, le gouvernement de Mährenie se garda cependant bien de se lier de quelque façon que ce soit à ce mouvement, dont l’obédience politique même restait suspecte aux yeux de la coalition gouvernementales, nettement orientée à gauche et très méfiante des revendications nationalistes minant l’Eurysie centrale. Ce furent ainsi principalement des petits partis de droite qui financèrent les débuts du mouvement puis, quand la situation devint trop dangereuse – notamment après la tentative de coup d’État ratée des forces réactionnaires en Mährenie – qui se retirèrent. À ce stade La Tête de Pont était déjà largement implantée et autonome, et ses nouvelles méthodes d’action bien rodées.

Dans un parc, dans une ville de culture germanique, un jeune homme en uniforme des scouts des pentes se lève et chante. Quelques visages se tournent, indifférents. Les paroles, assez innocentes, sont chantées en allemand et semblent évoquer la nature, et d'autres thèmes chers à cette organisation de jeunesse apparue dans la foulée de l'annexion.

Le soleil sur la prairie est estival et chaud,
Le cerf dans la forêt court librement,
Mais rassemblez-vous pour saluer la tempête,
Car demain m'appartient.

La branche du tilleul est feuillue et verte,
Les fleuves donnent leur or à la mer,
Mais quelque part une gloire attend invisible,
Car Demain m'appartient."


Quelques voix se sont jointes à celle du jeune homme. Femmes et hommes d'âges variés. La chanson n'est pas exactement un classique ou même folklorique, mais elle s'est répandue dans la population germanique du Rus've, comme un fort marqueur d'attachement identitaire.

Le bébé dans son berceau ferme les yeux,
La fleur embrasse l'abeille,
"Mais bientôt", dit un murmure, "Lève-toi, lève-toi,
Car demain m'appartient.

Oh, patrie, patrie, montre-nous le signe,
Tes enfants ont attendu pour voir,
Le matin viendra quand le monde sera mien,
Car demain nous appartient.


Il y a une tension bizarre dans l'air. Quelques passant de culture slave quittent les lieux ou se renfrognent sur leurs chaises et leurs nappes de pic-nique. D'autres voix se joignent aux chœurs.

Car demain nous appartient !
Demain nous appartient !
Demain appartient aux miens !

Oh, patrie, patrie, montre-nous le signe,
Tes enfants ont attendu pour voir,
Le matin viendra quand le monde sera mien !

Demain nous appartient !
Demain nous appartient !
Demain appartient aux miens !


C'est maintenant une foule tonitruante qui s'élance du parc, guidée par quelques jeunes en tenue de scout. Leur refrain et repris par des passants ou des riverains ouvrant leurs fenêtres. Des boutiquiers sortent sur le pas de leurs échappes pour saluer ou barricader les vides. On craint l'émeute. Plus précisément, on craint l'explosion de violence qui pourrait suivre la réponse de la police. La foule continue de grandir : tout est coordonné et les syndicats germaniques donnent pour ordre de tout arrêter et de sortir dans les rues. C'est une manifestation monstre, en langue allemande : une épreuve de force pour le gouvernement.
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Capitaine Eiriksson
Capitaine Eiriksson, Agent n°1 du BOREALIS.

Chapitre 1 : L'ordre de mission

Dans la pénombre de la salle de réunion du ministère de la Défense, Gurithe Pedersen, Secrétaire à la Défense nationale, observait avec une intensité presque palpable l'Ordre 66 qui reposait devant elle sur la table de chêne massif. Les contours de son visage étaient tirés par l'ombre des dernières heures passées à délibérer sur le destin de l'ennemi responsable de la tragédie de la Valhallah Høgskole. Ses yeux brillaient d'une détermination féroce, comme une lionne prête à bondir. L'horloge murale au tic-tac assourdissant marquait 23h45. C'était un moment de décision, de destinée scellée dans une simple signature. Gurithe prit une profonde inspiration, ses doigts caressant brièvement les pages du document avant de poser fermement le stylo sur le parchemin, gravant ainsi dans l'histoire le début de la traque impitoyable qui allait suivre.

Gurithe Pedersen : L'Ordre 66 est en vigueur. Vous savez ce que vous avez à faire, Sigrid.

Sigrid Valensdotter : Cheffe des Services de Renseignements Fédéraux et Directrice du BOREALIS, se tenait en silence à ses côtés. Son regard perçant scrutait chaque détail du document. Elle le prit avec une inclinaison de tête respectueuse avant de quitter la pièce, portant avec elle la charge de cette mission cruciale.


Le lendemain matin, l'atmosphère vibrante de la base secrète du BOREALIS contrastait avec la froideur des montagnes environnantes. Les chefs du BOREALIS, hommes et femmes de l'ombre, s'étaient réunis dans la salle de conférence, entourés d'écrans lumineux diffusant des informations confidentielles sur le Rus've. C'était un lieu où les secrets nationaux se tissaient dans les méandres de la sécurité et de la stratégie. Sigrid Valensdotter fit son entrée, sa silhouette élégante dégageant une aura de pouvoir et de décision. Elle était accompagnée des principaux stratèges et analystes du BOREALIS, chacun d'eux prêt à jouer son rôle dans cette opération d'une importance vitale.

Sigrid Valensdotter : Messieurs, l'Ordre 66 a été activé. Notre mission est de localiser, identifier et éliminer le chef du réseau terroriste responsable de la tragédie de la Valhallah Høgskole.

Elle distribua des dossiers contenant les détails de la mission à chaque participant. Les expressions étaient concentrées, les regards rivés sur les informations critiques devant eux. Parmi les figures présentes se trouvait le Capitaine Markus Eiriksson, un homme au visage dur et aux épaules larges, une présence imposante parmi les ombres du BOREALIS. Capitaine Markus Eiriksson, debout près de la fenêtre qui donnait sur les montagnes enneigées, avait les pieds posés nonchalamment sur la table. Une cigarette éteinte dans le cendrier à côté de lui, il observait les autres d'un regard perçant, évaluant silencieusement chaque individu dans la pièce.

Sigrid Valensdotter acquiesça, satisfaite de leur détermination collective.

Sigrid Valensdotter : Bien. Nous avons développé une méthode d'exécution discrète. Un produit chimique sous forme de spray, déposable sur la peau avec un effet non immédiat. Vous rencontrerez nos scientifiques au Lac Laogärk pour les détails. Préparez-vous à partir dans les prochaines 48 heures.


Après la réunion, Markus retourna dans ses quartiers à la base du BOREALIS. Son appartement était une oasis de calme au milieu du tumulte de l'opération imminente. La pièce était décorée de manière spartiate, des étagères remplies de livres sur la guerre et la stratégie militaire. Il enleva sa veste et alla vers son bureau, où il ouvrit une armoire sécurisée. À l'intérieur, des armes soigneusement entretenues et des dispositifs électroniques attendaient, prêts à être utilisés dans les heures à venir. Markus sélectionna son équipement avec une précision méthodique, vérifiant chaque pièce comme s'il s'agissait de sa propre vie en jeu. Après avoir préparé son équipement, il s'installa devant une photo encadrée posée sur le bureau. C'était une image de sa famille, prise avant son déploiement précédent. Sa femme et ses enfants souriaient, insouciants du danger constant qui planait sur lui. Markus laissa échapper un soupir, se demandant combien de fois encore il devrait risquer sa vie pour protéger ceux qu'il aimait. La nuit tomba doucement sur la base du BOREALIS. Markus alluma une nouvelle cigarette, le calme de la nuit lui offrant un moment de répit avant la tempête à venir. Le ciel nocturne au-dessus des montagnes était d'un bleu profond, ponctué d'étoiles scintillantes. Il resta là, perdu dans ses pensées, jusqu'à ce que l'aube annonce le début de sa prochaine mission.


À l'aube, Markus embarqua à bord d'un hélicoptère spécialement affrété pour le transporter à la base du BOREALIS au Lac Laogärk. Le voyage à travers les montagnes était silencieux, seuls les battements réguliers des pales de l'hélicoptère brisant l'air glacé du matin. La vue de la forêt dense et des sommets enneigés était à couper le souffle, mais pour Markus, c'était juste un paysage parmi tant d'autres sur le chemin de sa mission. La base du Lac Laogärk était une merveille d'ingénierie dissimulée sous la surface de la terre. Des gardes armés patrouillaient les périmètres extérieurs, dissimulés dans les ombres de la forêt environnante. L'hélicoptère se posa doucement sur une plateforme aménagée près de l'entrée principale de la base. Markus fut accueilli par le Dr. Ingrid Thorsen, une scientifique réputée pour ses compétences en chimie et en biotechnologie. Elle l'accueillit avec un sourire professionnel, mais ses yeux trahissaient une profonde concentration.

Dr. Ingrid Thorsen : Capitaine Eiriksson, je suis ravie de vous rencontrer en personne. Suivez-moi, nous avons beaucoup à discuter.

Elle le guida à travers les couloirs sécurisés de la base, les portes s'ouvrant devant eux grâce à des scans biométriques complexes. Ils arrivèrent finalement dans un laboratoire sophistiqué, rempli d'équipements scientifiques de pointe et de substances chimiques.

Dr. Ingrid Thorsen : Voici le spray chimique que vous utiliserez. C'est un neurotoxique puissant, mais à effet retardé. Cela vous donnera le temps nécessaire pour vous exfiltrer en toute sécurité.

Elle tendit une petite fiole contenant un liquide clair et une seringue pour l'administration du produit.

Dr. Ingrid Thorsen : L'application est simple. Vaporisez une petite quantité sur la peau de la cible. L'effet ne sera pas immédiat, mais fatal. Nous avons également développé un antidote en cas de victime collatérale.

Markus prit la fiole avec précaution, laissant ses doigts glisser sur le verre lisse.

Capitaine Markus Eiriksson : C'est impressionnant. J'apprécie le travail que vous avez accompli ici, Dr. Thorsen.


Avant de quitter le laboratoire, Markus reçut des instructions finales de Sigrid Valensdotter via une vidéoconférence sécurisée. L'écran diffusait l'image de la directrice, son regard pénétrant transperçant la distance qui les séparait.

Sigrid Valensdotter : Rappelez-vous, Capitaine Eiriksson, cette mission est d'une importance cruciale pour la sécurité nationale. Vous agirez seul, sans soutien ni assistance si les choses tournent mal.

Capitaine Markus Eiriksson : Compris. Je ne ferai aucun compromis sur la mission.

La voix de Sigrid était ferme, résonnant dans la pièce comme un rappel de la lourdeur de leur tâche.

Sigrid Valensdotter : Si vous êtes capturé ou compromis, nous nierons toute implication. Vous êtes notre meilleur atout, Capitaine.

Capitaine Markus Eiriksson : Je ne vous laisserai pas tomber, madame.

Avec un dernier regard déterminé vers l'écran, Markus quitta la base du Lac Laogärk, prêt à entreprendre la mission qui allait redéfinir la justice pour les victimes de la Valhallah Høgskole.


Chapitre 2 : Arrivée au Rus've


L'aube se levait lentement sur la piste de l'aéroport international d'Arlington, baignant l'Air Force One amnestien dans une lumière dorée. À bord, le Capitaine Markus Eiriksson finalisait les derniers préparatifs, son équipement soigneusement rangé à côté de lui. À travers le hublot, il pouvait voir les lueurs orangées du lever du soleil baigner la capitale de l'Amnestie. Les moteurs grondaient alors que l'avion présidentiel se préparait pour le décollage. Markus sentit l'excitation monter en lui, mêlée à une tension palpable. C'était le début de sa mission au Rus've, un pays déchiré par la guerre civile et les factions terroristes, où chaque pas pourrait être son dernier.


À leur arrivée, l'avion présidentiel fut escorté vers un hangar privé, loin des regards curieux. Des agents du BOREALIS attendaient déjà sur place, prêts à faciliter le passage discret de Markus. Il fut escorté à travers les couloirs sécurisés de l'aéroport, évitant les zones publiques et les regards indiscrets.

Agent du BOREALIS : Capitaine Eiriksson, veuillez nous suivre. Nous avons un jet privé prêt à vous emmener directement à Neshkavod.

Markus acquiesça silencieusement, suivant les instructions avec une précision militaire. Il savait que chaque moment comptait, chaque détail de sa mission devant être exécuté avec une précision chirurgicale. Le jet privé, aux couleurs neutres et sans marquage identifiable, attendait sur le tarmac. Markus monta à bord, rejoignant quelques membres du personnel de soutien du BOREALIS qui l'accompagnaient dans ce voyage crucial. L'intérieur était sobre et fonctionnel, conçu pour la discrétion plutôt que le luxe. Le trajet jusqu'à Neshkavod, capitale du Rus've, était calme mais chargé de tension. Markus examina minutieusement les dossiers et les informations sur la mission, se préparant mentalement à ce qui l'attendait à son arrivée. Les heures passèrent rapidement, marquées seulement par le bruit monotone des moteurs et les discussions sporadiques entre les membres de l'équipe.

Markus (pensant à haute voix) : Les renseignements indiquent une situation volatile là-bas. Nous devons être prêts à tout.

Agent du BOREALIS : Nous avons sécurisé votre chemin à travers la douane. Une fois à Neshkavod, nous serons sur terrain inconnu. Restez vigilant.

L'aéroport de Neshkavod apparut à travers les hublots, enveloppé dans une météo sombre qui semblait refléter l'état instable du pays. Des soldats patrouillaient autour de l'aéroport, rappel constant de la situation précaire qui régnait dans cette région de l'Eurysie. Markus et son équipe furent escortés hors de l'avion, traversant le terminal sous la surveillance vigilante des forces de sécurité locales. Ils furent conduits à un véhicule blindé qui les attendait sur le tarmac, prêt à les transporter vers leur destination finale.

Markus (observant les alentours) : Soyez prêts pour tout. Nous ne savons pas qui pourrait être à l'affût.


L'hôtel désigné par le BOREALIS pour leur séjour à Neshkavod était un bâtiment discret, situé dans une partie relativement sécurisée de la ville. Markus prit une chambre sous le nom de couverture fourni par l'agence, adoptant une nouvelle identité qui le dissimulerait efficacement parmi la population locale. À l'accueil, il reçut ses nouveaux documents : un passeport cantais au nom de Markus Erikson, avec une identité détaillée et une nationalité fictive. Il prit l'ascenseur jusqu'à son étage, traversant les couloirs silencieux jusqu'à sa chambre. Une fois à l'intérieur, il verrouilla la porte derrière lui et inspecta la pièce avec soin. La chambre était spacieuse mais fonctionnelle, avec une vue sur la ville grise de Neshkavod. Markus posa son équipement sur le lit et se laissa tomber dans un fauteuil près de la fenêtre, prenant quelques instants pour se détendre avant de se préparer pour la soirée à venir.


[i]Plus tard dans la soirée, Markus descendit au bar de l'hôtel. L'ambiance y était chaleureuse malgré la tension palpable à l'extérieur. Il prit place au comptoir et commanda discrètement un verre de whisky, observant les clients et le personnel.


Barman (avec un accent local) : Bienvenue, monsieur. Vous semblez nouveau ici. Vous êtes en ville pour les affaires ?

Markus (souriant légèrement) : Oui, en quelque sorte. Je suis ici pour un projet spécial.

Le barman hocha la tête avec compréhension et continua de nettoyer des verres. Markus sentit qu'il pouvait peut-être en apprendre davantage sur la ville et ses habitants par le biais de conversations informelles.

Markus (engageant la conversation) : Comment est la vie ici à Neshkavod ces jours-ci ? Ça doit être assez animé.

Barman : C'est difficile parfois, monsieur. Mais les gens comme moi, nous trouvons un moyen de continuer. Et vous, d'où venez-vous ?

Markus répondit avec aisance, utilisant sa couverture de voyageur cantais pour expliquer sa présence sans révéler sa véritable identité ni le but de sa mission. Ils discutèrent de sujets généraux pendant un moment, le barman partageant des anecdotes sur la vie locale tandis que Markus écoutait attentivement, prenant mentalement des notes sur la dynamique sociale de la ville. Après un moment, Markus termina son verre et se retira discrètement, promettant de revenir. Il remonta dans sa chambre, son esprit déjà occupé par les défis à venir.


Chapitre 3 : Traversée du Rus've et arrivée à Vilkova

Sous la nouvelle identité que lui avait fournie le BOREALIS, Markus Erikson était devenu un voyageur cantais, un homme d'affaires à la recherche de nouvelles opportunités dans ce pays déchiré par la guerre. Son passeport, impeccablement forgé, portait le sceau officiel de Cantaisie, avec une photo qui ressemblait étonnamment à lui-même mais sous un nom différent et une histoire de vie inventée de toutes pièces. À l'hôtel, il avait pris le temps de mémoriser chaque détail de cette nouvelle identité. Il était désormais Marcus Erikson, originaire de Canta, un pays fictif connu pour son dynamisme économique et son isolement relatif aux affaires mondiales. Cette nouvelle couverture était cruciale pour sa sécurité et pour mener à bien sa mission sans éveiller de soupçons indésirables.



Après une nuit de repos à Neshkavod, Markus se prépara pour le prochain volet de sa mission. Son arme de service avait été soigneusement rangée dans une valise spécialement sécurisée, déposée dans un véhicule tout-terrain qui l'attendait à l'aube. Il vérifia une dernière fois son équipement, s'assurant que tout était en ordre pour le voyage à venir. Le véhicule tout-terrain, camouflé pour éviter l'attention non désirée, était conduit par un agent local du BOREALIS. Ils prirent la route tôt le matin, s'éloignant de Neshkavod à travers les routes cahoteuses et les paysages variés du Rus've. Le paysage était à la fois majestueux et dévasté par la guerre, avec des champs verdoyants ponctués par des villages abandonnés et des forêts profondes qui semblaient cacher des secrets millénaires.


Le trajet vers Vilovka, au centre-ouest du pays, était long et semé d'embûches. Markus observait attentivement le paysage qui défilait par la fenêtre du véhicule tout-terrain. Par moments, ils passaient devant des checkpoints militaires où des soldats lourdement armés scrutaient chaque véhicule qui passait, témoignage constant de l'état de guerre dans lequel le pays était plongé. Markus sortait régulièrement pour une pause cigarette à chaque arrêt pour un contrôle, profitant de ces instants pour observer les environs et noter mentalement les points de contrôle et les habitudes des patrouilles. Les conversations avec l'agent du BOREALIS étaient limitées à l'essentiel, chaque mot comptant dans un environnement où la moindre erreur pourrait avoir des conséquences désastreuses.


Lorsqu'ils arrivèrent enfin à Vilovka, la ville balnéaire au bord de la mer, Markus ressentit un soulagement temporaire. L'atmosphère paisible de la côte contrastait fortement avec les régions intérieures ravagées par la guerre. Des plages de sable blanc s'étendaient le long de la côte, tandis que des bateaux de pêche colorés se balançaient doucement sur les vagues calmes de la mer. Ils furent accueillis par un contact local du BOREALIS, un homme discret qui les conduisit à une villa isolée à l'extérieur de la ville. Markus savait que cette étape était cruciale pour la suite de sa mission. Il s'installa dans la villa, planifiant les prochaines étapes tout en gardant un œil vigilant sur les développements à Vilovka.


Alors que Markus prenait le temps de s'installer et de se remettre de leur voyage, son téléphone sécurisé sonna. Il décrocha après avoir vérifié l'identité de l'appelant.

Sigrid Valensdotter (Directrice du BOREALIS) : Markus, j'espère que votre arrivée s'est déroulée sans encombre à Vilovka.

Markus : Oui, directrice. Nous sommes bien installés dans la villa comme prévu.

Sigrid Valensdotter : Parfait. Maintenant, passons aux affaires sérieuses. Notre objectif reste inchangé : nous devons remonter la piste du commanditaire de l'attaque contre la Valhallah Høgskole. Nos dernières informations indiquent que des éléments clés pourraient être en lien avec des personnalités influentes ici, à Vilovka.

Markus : Je suis prêt à recevoir vos instructions.

Sigrid Valensdotter : Votre première mission est de cultiver des contacts locaux. Vilovka est connue pour ses soirées mondaines et ses rassemblements d'élites. Nous avons identifié plusieurs individus potentiels qui pourraient avoir des liens avec notre cible. Votre tâche est de vous infiltrer discrètement dans ces cercles, d'obtenir des informations cruciales et de déterminer toute implication dans l'attaque.

Markus : Compris. Y a-t-il des noms spécifiques que je devrais cibler ?

Sigrid Valensdotter : Vous recevrez une liste mise à jour dans les prochaines heures. En attendant, continuez à vous familiariser avec Vilovka et à vous intégrer dans la communauté locale. Assurez-vous de maintenir une couverture solide sous votre identité actuelle.

Markus : Bien reçu, directrice. Je vous tiendrai informée de mes progrès.

Sigrid Valensdotter : Soyez prudent, Markus. La moindre erreur pourrait compromettre l'ensemble de l'opération. Nous comptons sur vous.

L'appel se termina, laissant Markus avec une nouvelle série de tâches à accomplir dans cette ville en apparence idyllique mais grouillante de secrets. Il savait que la mission devenait de plus en plus complexe, mais il était déterminé à réussir, quel qu'en soit le coût.


Après l'appel, Markus décida d'explorer la ville. Il prit soin de noter les lieux clés, les lieux de rencontre potentiels et les résidences des personnes influentes identifiées par le BOREALIS. Il visita discrètement des cafés locaux, se promena le long du front de mer et observa les habitudes des habitants. Chaque soir, il se mêlait à la vie nocturne de Vilovka, fréquentant les bars huppés et les soirées privées où les discussions allaient bon train. Il utilisait son charme discret et ses compétences en observation pour tisser des liens, tout en gardant un œil vigilant sur tout indice pouvant le rapprocher du commanditaire de l'attaque.
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Capitaine Eiriksson
Capitaine Eiriksson, Agent n°1 du BOREALIS.

Chapitre 4 : Infiltration chez l'oligarque

À Vilovka, Markus Eirikson, sous la couverture de Marcus Erikson, un homme d'affaires cantais en quête d'opportunités d'investissement, a entrepris ses premières démarches pour infiltrer les cercles influents de la ville. La soirée mondaine organisée par Dmitri Ivanov, l'un des oligarques les plus puissants de la région, représentait une opportunité cruciale pour établir des contacts stratégiques.


Avant d'entrer dans la résidence luxueuse d'Ivanov, Markus s'est présenté aux agents de sécurité postés à l'entrée. Son assurance tranquille et son aura d'homme d'affaires accompli ont contribué à dissiper tout soupçon potentiel.

Markus : Bonsoir, je suis Marcus Erikson, de Canta. Je suis ici sur l'invitation de M. Ivanov pour discuter de quelques opportunités d'affaires.

Agent de sécurité : Veuillez présenter une pièce d'identité, Monsieur Erikson.

Markus a remis son passeport falsifié, préparé par le BOREALIS avec une histoire crédible de ses activités commerciales en Eurysie. L'agent de sécurité a examiné minutieusement le document avant de le lui rendre avec un bref signe de tête, permettant à Markus de franchir le seuil de la résidence.


À l'intérieur, la soirée battait son plein. L'atmosphère était chargée d'un mélange de luxe ostentatoire et de tensions subliminales entre les invités. Markus s'est dirigé vers Dmitri Ivanov, qui l'a accueilli avec un sourire affable.

Dmitri Ivanov : Marcus Erikson, je suis ravi que vous ayez pu venir. Comment voyez-vous le potentiel économique de notre belle Vilovka ?

Markus : M. Ivanov, c'est un plaisir d'être ici. J'ai entendu beaucoup de bien de l'économie locale en expansion, surtout dans le secteur immobilier.

La conversation s'est poursuivie de manière informelle alors que Markus naviguait habilement entre les discussions sur les opportunités d'investissement et les éloges pour l'hospitalité de ses hôtes. Dmitri Ivanov était un interlocuteur astucieux, prompt à sonder les motivations et les capacités de ses invités potentiels.

Dmitri Ivanov : Vous semblez être un homme d'affaires bien informé, Monsieur Erikson. Dites-moi, qu'est-ce qui vous amène précisément à Vilovka ? Il y a tant d'autres endroits en Eurysie où investir.

Markus : En effet, mais Vilovka a un charme unique. Je suis à la recherche d'opportunités qui vont au-delà du simple retour sur investissement. Je suis intéressé par les partenariats stratégiques et les développements qui bénéficieront à la communauté locale autant qu'à mes propres intérêts.

Dmitri Ivanov a semblé satisfait de la réponse, évoquant quelques projets récents de développement urbain et de tourisme qui pourraient potentiellement intéresser un investisseur avisé comme Markus.


À un moment donné de la soirée, Markus a discrètement exprimé son désir de se retirer pour boire quelque chose de plus fort, prétextant une légère fatigue après le voyage. Il a été escorté par l'un des serveurs vers le bureau privé de Dmitri Ivanov, situé à l'écart du tumulte des invités. L'entrée dans le bureau nécessitait de neutraliser temporairement les deux gardes postés à l'extérieur. Markus a utilisé ses compétences acquises au cours de ses années de formation spéciale pour les désorienter suffisamment longtemps pour entrer discrètement. Il a fermé la porte derrière lui, plongeant dans l'atmosphère plus intime et plus sérieuse du bureau.


Le bureau d'Ivanov était impeccablement rangé, avec des étagères remplies de livres sur l'histoire de la région et des artefacts de valeur artistique. Markus a repéré l'ordinateur personnel de l'oligarque sur le bureau en acajou massif. Avec précaution, il a sorti une petite puce USB préparée par le BOREALIS, contenant un virus conçu pour infiltrer le système de sécurité informatique d'Ivanov sans laisser de trace. Après avoir inséré la puce, Markus a piraté l'ordinateur et a réussi à accéder à un fichier crypté portant le nom "Opération Torpedo". Le fichier contenait des échanges électroniques détaillant des pressions exercées sur Pavel Voronov, un concurrent direct d'Ivanov dans le secteur immobilier de Vilovka. Les messages mentionnaient des menaces voilées de révéler des informations compromettantes sur les liens de Voronov avec le mouvement révolutionnaire "La Rache", connu pour ses actions violentes contre les oligarques de la région.


Les documents révélés suggéraient que Dmitri Ivanov utilisait ces informations pour faire pression sur Voronov, l'obligeant ainsi à envisager sérieusement de quitter la région sous peine de voir sa réputation et ses affaires détruites. Markus a pris des photos discrètes des messages électroniques et des détails financiers pertinents, préparant un rapport sommaire pour le BOREALIS. Ces informations pourraient potentiellement servir de levier pour obtenir la coopération de Voronov dans la traque du commanditaire de l'attaque contre la Valhallah Høgskole, en échange de la protection de ses intérêts et de sa réputation.


Peu après avoir terminé son investigation dans le bureau d'Ivanov, Markus a retrouvé Dmitri Ivanov dans le hall principal de sa résidence.

Markus : M. Ivanov, je vous remercie infiniment pour votre accueil chaleureux ce soir. Malheureusement, j'ai un vol très tôt demain matin et je devrais me retirer pour me préparer.

Dmitri Ivanov : Bien sûr, Monsieur Erikson. Ce fut un plaisir de discuter avec vous ce soir. J'espère que nous aurons l'occasion de poursuivre nos échanges à l'avenir.

Markus a échangé des politesses avec l'oligarque avant de prendre congé, se dirigeant vers la sortie où un agent discret du BOREALIS l'attendait pour le ramener à son hôtel.


L'agent du BOREALIS a conduit Markus hors de la résidence d'Ivanov et à travers les rues calmes de Vilovka jusqu'à leur véhicule discret. À bord, Markus a commencé à rédiger son rapport détaillé sur ce qu'il avait découvert ce soir-là, préparant les informations pour leur prochaine phase d'action dans la traque du commanditaire de l'attaque contre la Valhallah Høgskole.
3487
Héraldique

BOREALIS
République fédérale amnestienne


RAPPORT °1 - INFILTRATION AU RUS'VE
CONFIDENTIEL - Secret fédéral

De : Markus Eiriksen, Capitaine du BOREALIS
À : Sigrid Valensdotter, Cheffe des Services de renseignements fédéraux, Directrice du BOREALIS
Cce : Gurithe Pedersen, Secrétaire à la Défense nationale
Date : 26/12/2013
Objet : Rapport d'activité clandestine


Résumé de l'opération :


Ce rapport détaille les événements et les informations collectées lors de l'infiltration à la soirée mondaine organisée par Dmitri Ivanov, un oligarque influent de Vilovka. La mission avait pour objectif principal d'établir des contacts stratégiques et de recueillir des informations susceptibles de faire avancer notre enquête sur le commanditaire de l'attaque contre la Valhallah Høgskole.

Détail de l'infiltration :


L'entrée à la résidence d'Ivanov a été sécurisée sans incident le 25 décembre 2013 à 20h00. Utilisant une couverture préparée par le BOREALIS, j'ai été admis sous l'identité de Marcus Erikson, un homme d'affaires cantais. Les documents d'identité falsifiés ont passé les contrôles de sécurité sans difficulté, permettant l'accès à la soirée. Lors des interactions avec Dmitri Ivanov, j'ai engagé des discussions sur les opportunités d'investissement à Vilovka, notamment dans le secteur immobilier. Ivanov s'est montré réceptif, dévoilant son intérêt pour des investissements étrangers, ce qui a facilité l'établissement du contact initial.

Profitant d'une pause sous le prétexte de rechercher un endroit tranquille, j'ai demandé à être conduit au bureau privé d'Ivanov. Une fois sur place, j'ai neutralisé temporairement les deux gardes pour permettre un accès sécurisé au bureau. Dans le bureau, j'ai utilisé une puce USB contenant un virus spécialement conçu pour contourner les mesures de sécurité de l'ordinateur personnel d'Ivanov. Cette méthode m'a permis d'accéder à un fichier crypté intitulé "Opération Torpedo".

    Contenu du fichier "Opération Torpedo" :
  • Pressions sur Pavel Voronov : Les échanges électroniques indiquent des pressions exercées sur Voronov, un concurrent immobilier.
  • Menaces de Révélation : Ivanov menace de révéler des liens de Voronov avec le mouvement révolutionnaire "La Rache".
  • Objectif : Forcer Voronov à quitter la région pour éviter la destruction de sa réputation et de ses affaires.

Analyse des documents :

L'analyse des documents a révélé des informations accablantes sur Pavel Voronov, notamment des transactions financières suspectes et des correspondances secrètes. Les preuves montrent que Voronov a effectué des paiements à des membres de "La Rache" et qu'il est impliqué dans des discussions sur des opérations visant à déstabiliser les oligarques de la région. Après avoir recueilli les informations nécessaires, j'ai prétexté un vol matinal pour quitter la soirée. Ivanov n'a exprimé aucun soupçon et a accepté mon départ avec courtoisie. Un agent du BOREALIS m'a ensuite récupéré et transporté en toute sécurité à l'hôtel.

Recommandations :

Les informations collectées offrent plusieurs pistes stratégiques. Premièrement, utiliser les preuves des liens de Voronov avec "La Rache" pour obtenir sa coopération. Deuxièmement, exposer les méthodes coercitives d'Ivanov pour le discréditer. Enfin, surveiller les transactions financières suspectes pour identifier d'autres membres de "La Rache".

Conclusions :

La mission d'infiltration a permis de collecter des informations critiques sur les dynamiques de pouvoir à Vilovka et les liens entre Pavel Voronov et "La Rache". Les prochaines étapes consisteront à exploiter ces informations pour faire avancer l'enquête et sécuriser des alliances stratégiques.

Recommandation immédiate : Approcher Pavel Voronov avec une offre de protection en échange de sa coopération, tout en maintenant une surveillance accrue sur Dmitri Ivanov et ses activités.


Capitaine Markus Erikson
Agent opérationnel, BOREALIS
2420
Héraldique

DÉPARTEMENT DE LA DÉFENSE NATIONALE
République fédérale amnestienne


ORDRE 66-2 - POURSUITE DE LA MOBILISATION
CONFIDENTIEL - Secret fédéral

De : Gurithe Pedersen, Secrétaire à la Défense nationale
À : Sigrid Valensdotter, Cheffe des Services de renseignements fédéraux, Directrice du BOREALIS
Cce : Markus Eiriksen, Capitaine du BOREALIS
Date : 26/12/2013
Objet : Ordres supplémentaires suite au rapport n°1


Après avoir examiné le rapport détaillé soumis par le Capitaine Markus Erikson concernant l'infiltration à Vilovka et les informations collectées sur Dmitri Ivanov et Pavel Voronov, il est crucial de continuer l'opération pour approfondir notre enquête sur le commanditaire de l'attaque contre la Valhallah Høgskole.


Instructions :

    Approche de Pavel Voronov
  • Utiliser les preuves des liens de Voronov avec "La Rache" pour obtenir sa coopération.
  • Proposer une offre de protection en échange de son assistance.
  • Assurer une surveillance discrète pour garantir sa sécurité et prévenir toute tentative de fuite ou de rétorsion.

    Surveillance de Dmitri Ivanov
  • Maintenir une surveillance accrue sur les activités de Dmitri Ivanov.
  • Documenter ses interactions et transactions pour identifier d'autres connexions potentielles avec "La Rache" ou d'autres groupes subversifs.
  • Préparer des stratégies pour exposer ses méthodes coercitives, en vue de le discréditer parmi ses pairs si nécessaire.

    Suivi des transactions financières
  • Continuer à surveiller les transactions financières suspectes liées à "La Rache".
  • Utiliser les ressources du BOREALIS pour identifier et suivre les flux financiers menant à d'autres membres du mouvement révolutionnaire.
  • Collaborer avec les agences de renseignement locales et internationales pour élargir notre réseau d'informations et renforcer notre capacité de surveillance.

    Coordination et communication
  • Établir des canaux de communication sécurisés pour les rapports réguliers sur les progrès de l'opération.
  • Assurer une coordination étroite avec les autres agents du BOREALIS impliqués dans l'opération.
  • Préparer des rapports détaillés pour informer la direction de toutes les découvertes et développements significatifs.

Conclusion

La collecte d'informations critiques lors de l'infiltration à Vilovka représente une avancée majeure dans notre enquête. Il est impératif de capitaliser sur ces découvertes pour démanteler les réseaux impliqués et assurer la sécurité nationale.

Je vous remercie pour votre dévouement et votre professionnalisme. Vos efforts sont essentiels à la réussite de cette mission.


Gurithe Pedersen
Secrétaire à la Défense nationale
Vice-présidente du Conseil du Cabinet de Défense nationale



Fin de la Directive Opérationnelle
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The World

LE NATIONALTING ACCEPTE LA RÉSOLUTION RELATIVE À UNE OPÉRATION DE REPRÉSAILLE SUITE À LA TUERIE DE LA VALHALLAH HØGSKOLE


Harald Pearsœn
Harald Pearsœn, chef de la majorité au Parlement, répondant à nos questions dans son bureau peu de temps après le vote de la résolution.

Le Nationalting a récemment tenu un vote crucial sur la proposition de résolution autorisant des représailles contre les responsables de la tuerie de la Valhallah Høgskole de Vilovka. Présidée par Erik Nyström, cette séance plénière s'est déroulée dans un climat de profonde émotion et de détermination, reflétant l'importance de cette décision pour la nation. Le texte, présenté par procédure constitutionnelle d'exception, posait la question : "Donnez-vous votre accord au Cabinet Nilsøn pour procéder à des représailles contre les responsables de la tuerie de la Valhallah Høgskole ?" Le vote a révélé un fort soutien à l'action proposée, avec 124 voix en faveur et 12 contre, tandis que 15 députés se sont abstenus. Ce résultat montre un consensus national, malgré les divergences politiques habituelles, pour répondre de manière ferme à cette attaque atroce. Parmi les opposants, le Parti nordique, qui détient 10 sièges, et certains indépendants, ont exprimé leurs réserves, évoquant les risques d'escalade de la violence et de pertes civiles supplémentaires.

Les débats précédant le vote ont été marqués par des échanges passionnés entre la Première ministre Åstrid Nilsøn et le Chef de l'Opposition officielle, Charlie Broadby. La session a débuté avec un discours solennel de Nilsøn, qui a réitéré la nécessité d'une réponse ferme et proportionnée. "Cette tragédie ne peut rester sans réponse. Nous devons montrer que l'Amnestie ne tolérera pas de telles atrocités sur son sol. Les responsables doivent être tenus pour responsables de leurs actes barbares", a-t-elle déclaré. Charlie Broadby, chef du Parti conservateur, a exprimé un soutien général à l'idée de représailles mais a plaidé pour une approche beaucoup plus robuste. "Nous devons montrer notre force et notre détermination sans faille face à cette barbarie. Une intervention militaire de grande envergure est nécessaire pour dissuader toute future attaque et démontrer que nous ne serons pas intimidés", a-t-il argumenté. Nilsøn a fermement rejeté cette approche, insistant sur des actions proportionnées et ciblées. "Nous devons agir de manière responsable. Une escalade militaire pourrait provoquer plus de chaos et de souffrance. Notre réponse doit être mesurée et respecter nos engagements internationaux", a-t-elle répliqué.

Les débats ont également mis en lumière divers arguments en faveur et contre la résolution. Parmi les arguments en faveur, les partisans ont souligné que les représailles ciblées assureraient que les auteurs de l'attaque soient punis, honorant ainsi la mémoire des victimes et répondant à l'appel à la justice. Une réponse ferme et précise découragerait d'autres attaques similaires, renforçant la sécurité nationale et dissuadant les futurs terroristes. De plus, réagir à l'attaque montrerait une Amnestie unie et déterminée, renforçant le moral des citoyens et démontrant la solidarité nationale. Les représailles ciblées minimiseraient également les pertes civiles et les dégâts collatéraux, tout en étant suffisamment sévères pour envoyer un message clair. Enfin, agir de manière mesurée et proportionnée respecterait les engagements humanitaires et internationaux de l'Amnestie, tout en affirmant sa position contre le terrorisme. En revanche, les opposants ont mis en garde contre le risque d'une escalade de la violence incontrôlable, aggravant la situation sécuritaire et provoquant de nouvelles attaques. Même des frappes ciblées pourraient causer des pertes civiles, alimentant le ressentiment contre l'Amnestie et radicalisant davantage la population. L'action militaire pourrait également déstabiliser davantage la région, exacerbant les tensions existantes et provoquant un conflit plus large. Certains ont craint que la réponse limitée soit perçue comme un signe de faiblesse, encourageant les ennemis à intensifier leurs attaques. Enfin, les représailles pourraient détourner des ressources militaires nécessaires ailleurs, affaiblissant les capacités de défense de l'Amnestie dans d'autres domaines critiques.

Après le vote, Harald Pearsœn, Chef de la majorité au Parlement, a été interviewé. Il a souligné l'importance de cette décision pour l'unité nationale : "Ce vote démontre que, malgré nos différences, nous savons nous unir face à l'adversité. Notre réponse sera mesurée mais ferme, visant à apporter justice aux victimes tout en évitant une escalade inutile". Pearsœn a également évoqué les prochaines étapes : "Le gouvernement va désormais travailler en étroite collaboration avec nos alliés internationaux pour identifier et cibler les responsables de cette attaque, en minimisant les risques pour les civils". Pearsœn a insisté sur l'importance de la collaboration internationale : "Nous ne pouvons pas agir seuls. Nous devons nous coordonner avec nos partenaires pour assurer une réponse efficace et concertée. La coopération internationale est cruciale pour garantir que les responsables de cette atrocité soient traduits en justice".

Le vote au Nationalting a marqué un tournant décisif pour l'Amnestie, unissant la nation dans la douleur et la résolution. Alors que les autorités préparent les actions à venir, le pays reste solidaire et déterminé à surmonter cette épreuve tragique. Les rassemblements de deuil, les discours poignants et les témoignages de solidarité ont montré une nation résiliente, prête à défendre ses valeurs et à se tenir aux côtés des familles endeuillées. La Première ministre Åstrid Nilsøn a conclu la séance par un appel à l'unité et à la vigilance : "Nous devons rester unis et résolus. Notre force réside dans notre capacité à surmonter les épreuves ensemble. Nous devons honorer la mémoire des victimes en assurant que justice soit rendue et en travaillant pour un avenir où de telles atrocités ne se reproduiront plus". Avec cette décision, l'Amnestie envoie un message clair au monde entier : la nation ne se laissera pas intimider par la violence et le terrorisme. Les jours à venir seront cruciaux pour mettre en œuvre les mesures décidées et assurer que les responsables soient punis, tout en minimisant les risques pour les civils innocents. Le pays est prêt à faire face à ces défis avec détermination et solidarité.
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