15/07/2016
22:04:00
Index du forum Continents Nazum Fujiwa

ENCYCLOPÉDIE I État du Fujiwa

Voir fiche pays Voir sur la carte
578
INFOS

Drapeau


Nom officiel : L'Etat du Fujiwa.
Nom courant : Fujiwa

Régime politique : Shogunat constitutionnel.

Gentilé : Fujiwan(s) - Fujiwane(s).

Langue officielle : Fujiwan (dialecte japonais).

Drapeau : Le Kibōsei, (希望星, Étoile de l'Espoir)

Devise officielle : Danketsu, chie, han'ei : Unité, Sagesse et Prospérité

Hymne officiel : "La Splendeur du Fujiwa Éternel"

Empereur : Empereur KOZUKI Oden.

Chef de l'exécutif: Shogun Ishida Shimura (depuis 2015)

Monnaie nationale : 金 Kin.

Fête nationale : 25 Mars (date de l'anniversaire de l'Empereur régnant).

Capitale : Sokshō.

Population : 70 138 571 habitants (dernier recensement 10/06/2012).

Emplacement : Sud-Est du Nazum.

Fujiwa
12148
HISTOIRE


Les premières mentions du Fujiwa en tant que territoire occupé remontent à la période préhistorique, aux alentours de 12 000 av. J.-C., avec une culture de chasseurs-cueilleurs et le développement des premières poteries au monde. Vers 300 av. J.-C., la population adopte la riziculture ainsi que le travail du métal, marquant l'émergence des premiers systèmes agricoles. C’est à cette époque que les premiers groupes sociaux se structurent et forment une société sur ces terres nazumis.

En 250, la formation du premier État est attestée. L'État de Wano adopte un régime impérial dirigé par des institutions issues directement de la dynastie Kozuki, la première et unique divinité shintoïste sur Terre.

Progressivement, Wano se développe sous l’influence de cultures étrangères, notamment avec l’introduction du bouddhisme depuis le Nazumi et du christianisme apporté par des missionnaires de Listonie. Cette période voit également la centralisation de l’État et l’essor d’une culture écrite propre.

En 1185, la ville de Kamakaru devient le centre d’une nouvelle ère, marquant le début du Moyen Âge à Wano. Durant cette époque, une classe guerrière et noble, les samouraïs, émerge et façonne l’avenir du pays. La culture connaît un essor remarquable grâce à l’adoption du bouddhisme zen et au développement d’une éthique guerrière. Cependant, cette classe échappe rapidement au contrôle de l’Empereur, relégué à un rôle symbolique. Le clan Adachi, dominant en 1185, renverse ses rivaux et instaure le shogunat Adachi.

Durant leur règne, en 1232, le Goseibai Shikimoku, premier code de droit militaire de Wano, est élaboré. Ce document, aussi appelé Formulaire des Adjudications, marque la transition d’une bureaucratie confucéenne vers un État militaire. Les Adachi poursuivent une lutte incessante contre diverses sectes bouddhistes au fil des générations.

La période unifiée de Wano, s'étendant de 1333 à 1640, est désignée sous le nom d’ère Haku. Le shogunat Nakamura instaure une hiérarchie sociale et politique rigide, mettant en place une structure féodale où le shogun détient le pouvoir militaire, tandis que les daimyos gouvernent sous son autorité. L’Empereur, toujours issu de la dynastie Kozuki, conserve un rôle purement symbolique.

Les relations avec les Eurysiens, notamment l’Empire de Listonie au XVIe siècle, apportent armes à feu, nouvelles idées et technologies, renforçant la puissance de Wano tout en posant de nouveaux défis. Le pays reste uni grâce à une bureaucratie efficace et une diplomatie isolationniste, limitant le commerce aux chrétiens listoniens et aux peuples nazumis. Cette stabilité favorise un développement culturel sans précédent dans les domaines de l’art, du théâtre, de la littérature et de la philosophie.

Toutefois, un changement s’amorce progressivement, fragilisant la structure du shogunat. Les évolutions politiques, philosophiques et scientifiques ébranlent l’ordre établi. Au début du XVIIe siècle, ces tensions atteignent un point critique. En 1640, l’incapacité du shogunat à s’adapter entraîne la fragmentation du pays, mettant fin à la dynastie des shoguns et ouvrant la voie à la division de Wano en deux royaumes distincts.

La période Aiyama débute en 1640 avec l’éclatement de Wano en deux entités : le Royaume de Jinse et le Royaume d’Aichi. Jinse, un État puissant, adopte un système de gouvernance relativement libéral et une monarchie constitutionnelle où le pouvoir du monarque est encadré par un corps d’élus. Favorable aux influences extérieures, Jinse devient un centre d’innovation, attirant intellectuels, artistes et scientifiques, tout en préservant sa culture et son identité.

Aichi, en revanche, conserve une structure gouvernementale plus conservatrice et féodale. Fort de sa position stratégique et de ses ressources, il devient un bastion agricole et commercial, valorisant les traditions shintoïstes et culturelles ancestrales.

Durant la période Aiyama, les deux royaumes alternent entre guerres et coopérations, notamment face à des menaces communes telles que les pirates et les bandits. Malgré ces conflits, la culture continue de prospérer. Jinse joue un rôle majeur dans la formation de l’identité fujiwane, tandis que l’héritage historique de Fujiwa influence la culture jinsee. Jinse s’ouvre aux influences étrangères, tandis qu’Aichi se replie sur ses traditions millénaires.

Entre 1870 et 1927, Wano traverse une phase révolutionnaire marquée par la centralisation politique. Le Royaume d’Aichi, dominant le nord de Wano et la région de Hoenn, s’industrialise rapidement et modernise ses institutions. Il adopte des modèles étrangers, tandis que son dialecte et son alphabet (japonais) s’imposent dans l’administration et l’éducation, renforçant son hégémonie.

Le Royaume de Jinse, ancré dans la région de Moon et l’ouest de Hoenn, lutte pour préserver son identité face à l’influence croissante d’Aichi. Il adopte une langue et un système d’écriture distincts (inspirés du coréen) afin de se différencier. Toutefois, la position politique et territoriale de Jinse demeure fragile, souvent remise en question par Aichi.

À noter que la famille impériale Kozuki réside au sein du Royaume d’Aichi, consolidant sa légitimité spirituelle, culturelle et politique, tant sur le plan intérieur qu’international.

Les conflits sociaux et politiques atteignent leur apogée en 1900, lorsque la guerre entre Aichi et Jinse éclate véritablement, redéfinissant les frontières et les alliances politiques au sein de Wano.

L’année 1927 marque un tournant dans l’histoire de Wano avec la formation de l’Empire d’Aichi. De manière audacieuse et méticuleusement planifiée, le Royaume d’Aichi se transforme en une puissance impérialiste. Cette année est également témoin de l’une des plus grandes tragédies de l’histoire de Wano : l’annexion complète du Royaume de Jinse. Avide de pouvoir, l’Empire d’Aichi attaque Jinse et l’annexe à son territoire. Cette conquête brutale constitue un revers majeur pour le peuple jinséen, marquant le déclin de son indépendance culturelle et politique. L’offensive est rapide et redoutablement efficace pour l’époque : en seulement trois ans, un si vaste territoire est conquis sans laisser à ses habitants le temps de s’organiser pour se défendre. Après cette victoire, l’Empire d’Aichi impose sans hésitation ses modèles culturels et linguistiques. Les institutions jinséennes sont démantelées et les marqueurs identitaires de la nation sont effacés. Les noms des villes et régions sont modifiés, et une politique d’assimilation systématique est instaurée pour faire disparaître toute distinction jinséenne.

Face à la répression culturelle et politique, de nombreux jinséens choisissent l’exil entre 1931 et 1935. Ils se regroupent sur les îles de Moon, à l’ouest de Wano, près du Jashuria. Relativement isolées de l’influence d’Aichi, ces îles deviennent un refuge pour les jinséens. Là, ils bâtissent une société où ils peuvent vivre selon leurs traditions, parler leur langue et préserver leurs coutumes. Les îles de Moon deviennent ainsi un bastion de la culture et de l’identité jinséenne, tandis que ceux restés sous domination aichienne subissent une pression et une oppression croissantes.

À partir de 1936, l’Empire d’Aichi amorce une expansion coloniale au-delà de ses frontières traditionnelles. Cette période est marquée par des conquêtes impérialistes, notamment celles du Haekang et du Negara Strana. Ces nouveaux territoires, riches en ressources, sont essentiels pour l’Empire. Une administration efficace y est mise en place, imposant la langue, la culture et le système éducatif aichiens. Toutefois, cette intégration se fait souvent au détriment des cultures locales, dont l’effacement progressif accompagne la domination impériale. En parallèle, l’Empire introduit de nouvelles infrastructures et technologies, contribuant à la modernisation et à l’essor économique de ses colonies.

Durant cette phase expansionniste, l’Empire d’Aichi accorde une attention particulière au développement militaire et industriel. Entre 1946 et 1955, il renforce sa défense et son industrie, grâce notamment aux ressources et aux richesses de ses colonies. L’armée est modernisée dans l’espoir de consolider la domination impériale et d’affirmer son rôle de puissance nazumienne. Cette période voit également une croissance économique significative : les industries se développent, propulsant Wano dans l’ère industrielle. Toutefois, cette prospérité s’accompagne d’une concentration accrue du pouvoir au sein de l’élite impériale et d’une aggravation des tensions sociales et ethniques.

Les dernières années de l’Empire d’Aichi sont marquées par une instabilité croissante. Dès 1956, les premières fractures au sein de l’establishment politique et militaire se manifestent, annonçant le déclin imminent du régime impérial. La situation s’aggrave en 1960 avec la mort soudaine de l’Empereur, survenue sans qu’il ait désigné d’héritier. Une crise de succession éclate, entraînant une lutte de pouvoir qui paralyse l’administration impériale. Finalement, l’Empire d’Aichi s’effondre sous le poids de ses contradictions internes et de son incapacité à gérer un territoire aussi vaste. En 1960, l’Empire disparaît, laissant derrière lui un pays divisé et en quête d’une nouvelle direction.

Après la chute de l’Empire d’Aichi, un changement systémique s’opère dans la structure politique de Wano, qui devient officiellement le Fujiwa. Le nom, conservant la racine "Wa", est associé à Fuji, le Kami ayant révélé la nouvelle voie à suivre après l’effondrement d’Aichi. En 1960, le pays adopte une monarchie constitutionnelle, marquant une rupture nette avec l’ancien régime autoritaire. Cette décennie est caractérisée par un processus profond de démocratisation : les institutions impériales sont démantelées et de nouvelles structures démocratiques sont mises en place. Un parlement élu voit le jour, soutenu par la société fujiwane. La constitution, rédigée à cette époque, est un texte progressiste garantissant les droits et libertés fondamentaux, ainsi que les principes de justice, d’égalité et de démocratie. Cette période de transition est empreinte d’optimisme et de reconstruction, et les citoyens du Fujiwa participent activement à la refondation de leur nation.

Bien que son rôle soit désormais essentiellement symbolique, la famille Kozuki demeure une figure essentielle de l’unité nationale et de la continuité historique. Dans les années 1970, elle joue également un rôle de médiation entre l’héritage féodal de Fujiwa (anciennement Wano) et son avenir démocratique. Elle incarne une réconciliation entre tradition et modernité et inspire la population par son exemple de dignité et de sagesse. Cette période connaît aussi un regain d’intérêt pour l’histoire et la culture nationales : des valeurs et pratiques culturelles, autrefois marginalisées, sont redécouvertes et célébrées, renforçant ainsi l’identité fujiwane.

Les années 1980 marquent la consolidation de la démocratie fujiwane. Le parlement devient un organe dynamique et représentatif, favorisant les débats et la prise de décisions reflétant la diversité sociale. D’importants progrès sont réalisés dans les domaines de l’éducation, de la santé et des services sociaux, témoignant d’une volonté d’améliorer la qualité de vie des citoyens. L’innovation sociale et le libéralisme deviennent des piliers du gouvernement, et de nouveaux projets de développement économique et social transforment le pays.

À l’aube du XXIe siècle, l’économie du Fujiwa amorce une nouvelle phase. S’éloignant des modèles centralisés du passé, le pays s’oriente vers le libéralisme économique et s’ouvre aux investissements étrangers, favorisant ainsi un marché compétitif. Les années 2000 voient l’émergence de géants industriels et financiers, dirigés par des entrepreneurs ayant su exploiter cette dynamique économique. Nombre de ces entreprises trouvent leurs racines dans d’anciennes familles féodales, ayant transformé leur héritage en puissantes corporations influençant la politique et la société fujiwanes. Ces évolutions économiques et sociales façonnent le Fujiwa moderne, ancré dans la tradition tout en s’ouvrant à la mondialisation.

À partir de 2016, l'État du Fujiwa est frappé par une déstabilisation intérieure majeure, marquée par une polarisation croissante de la société par la crise de Moon. La discrimination historique des Jinseens refait surface, menaçant l'unité nationale et exacerbant les tensions communautaires. Cette fracture sociale entraîne une vague d'assassinats politiques, des conflits ethniques et un retour du shintoïsme au cœur des affaires politiques, culturelles et sociales. Bien que la démocratisation et la libéralisation amorcées dans les années 1960 aient apporté de nombreux bénéfices, elles n'ont pas produit l'effet escompté sur la cohésion du peuple fujiwan.

Face à cette situation, des figures conservatrices, principalement issues de l'héritage de Aichi, émergent sur la scène politique. Le clan Shimura prend une place centrale et instaure un shogunat constitutionnel, renforçant les pouvoirs de l'exécutif afin de contrer la menace extérieure du libéralisme et de préserver les traditions. Le discours nationaliste s'appuie sur la montée en puissance du Grand-Kah au Nazum, grande puissance mondiale, pour justifier la nécessité d'un État fort et sécuritaire.

Dans cette dynamique de recentralisation et de retour aux racines culturelles, l'État du Fujiwa reprend son appellation historique d'État de Wano, réaffirmant ainsi son identité traditionnelle. Le peuple, désormais désigné sous le nom de peuple Wa, se voit réinscrit dans un cadre politique et culturel marqué par l'héritage shintoïste et l'affirmation des valeurs ancestrales.

Kozuki
3334
POLITIQUE


Le Fujiwa est un Shogunat constitutionnel dans lequel le pouvoir est structuré autour de trois pôles distincts et complémentaires. L’Empereur demeure la figure spirituelle et culturelle du pays, garant de l’unité symbolique et des traditions ancestrales. Le Shogun, autorité exécutive suprême, incarne la continuité du pouvoir et la direction stratégique de l’État. Enfin, la Diète nationale, réformée, conserve son rôle de représentation idéologique, morale et sociale du peuple.

Le Shogun, actuellement Ishida Shimura, ne siège plus dans un conseil ministériel permanent. Il exerce un pouvoir de direction générale, établit les grandes orientations nationales et valide ou rejette les décisions proposées par le Cabinet. Entouré de son Secrétariat privé, il dispose d’un accès direct à l’appareil militaire et de renseignement, et conserve le privilège d’intervenir en dernier recours sur les grandes questions de souveraineté. Le Cabinet, présidé par un Premier Ministre nommé par le Shogun, réunit les ministres en charge des différents domaines de l’action publique : défense, économie, éducation, affaires sociales, etc. Bien que chacun agisse sous l’autorité du Shogun, les ministres délibèrent en autonomie collective, dans un esprit de coordination technocratique. Le Cabinet propose, planifie, et exécute — mais ne tranche pas seul : toute décision majeure nécessite la validation du Shogun.

La Diète nationale, réformée mais toujours active, se compose de deux chambres.

  • La Chambre des Représentants (500 sièges), élue tous les cinq ans au suffrage universel, reste la seule institution nationale directement issue du vote populaire. Elle ne contrôle plus l’exécutif, mais son rôle s’est transformé : elle agit désormais comme reflet moral du pays, captant les tensions idéologiques, les évolutions sociales, et les débats autour des trois formes contemporaines de justice (absolue, incertaine, paresseuse).

  • La Chambre des Anciens (50 membres), nommée par le Shogun, est constituée de figures issues des milieux religieux, économiques, militaires, et culturels. Elle fonctionne comme conseil supérieur de sagesse, validant les grandes décisions par son autorité symbolique.

Ce nouveau rôle de la Diète n’est pas purement décoratif. Ses commissions spécialisées produisent rapports, auditions et recommandations, dont certaines influencent directement les ministères, notamment dans les domaines éthiques, sociaux ou internationaux. Dans cette configuration, la Diète sert moins à produire des lois qu’à exprimer les courants moraux profonds de la population. Elle est devenue un laboratoire idéologique scruté par les élites dirigeantes, un levier d’influence non contraignant mais réel dans la définition de l’avenir du pays.

Le Shogun gouverne, la Diète inspire, et l’équilibre entre force et conscience façonne un régime en transition, où le peuple, sans exercer le pouvoir, continue de modeler l’esprit de la gouvernance.


Architecture

Les députés ne sont plus élus sous l’étiquette d’un parti, mais déclarent (publiquement) leur adhésion à l’une des trois Justices --> Absolue, Incertaine ou Paresseuse. La Chambre se structure en trois grands caucus moraux, fluides et transversaux. Cercle de la Justice Absolue / Cercle de la Justice Incertaine / Cercle de la Justice Paresseuse. Des sous-groupes thématiques peuvent exister en leur sein, mais aucun ne dispose d’un monopole de gouvernance.

Les électeurs votent pour des candidats individuels, mais ces derniers sont tenus de déclarer leur allégeance morale pendant la campagne. Une charte de transparence morale oblige les candidats à détailler leur vision de la justice et leurs engagements civiques. Cela renforce le lien intime et éthique entre représentant et représenté.

Voir la représentation de la Diète au complète.

[Maj date rp 04/06/2016]
704
GEOGRAPHIE

Le Fujiwa est un pays d'une superficie totale de 581 592 km² et est peuplé d'environ 70 millions d'habitants. Le pays est composé d'une terre continentale, ainsi qu'une archipel de deux îles, situé au large de la côte de Nazum. La partie continentale est appelé la terre d'Hoenn, l'île au nord Wano et sa petite voisine les îlots de Moon. Le territoire est volcanique et fortement montagneux, ce qui a pour conséquence une répartition inégale de la population. Le climat est similaire et est définit comme continental humide. Ces différences de reliefs ont permis le développement d'une faune et d'une flore variée, avec certaines espèces endémiques rares ou disparues. Le pays est découpé en 38 préfectures pour des raisons administratives.


Lien vers les références géographiques du Fujiwa

[Maj date rp 18/10/2013]
9473
EDUCATION

L’enseignement obligatoire dure neuf ans au Fujiwa, de 6 à 15 ans. La plupart des jeunes Fujiwans continuent leur éducation au lycée. Il existe ensuite diverses options d’enseignement supérieur. Le système scolaire fujiwans met l'accent sur la rigueur, la compétition et l'excellence académique. Les élèves sont attendus à se surpasser et à développer un esprit de compétition saine avec leurs pairs pour obtenir les meilleurs résultats possibles.


Organisation

Le système scolaire fujiwans est structuré de manière à offrir une éducation complète et de qualité à ses élèves. L'organisation du système scolaire se divise en plusieurs niveaux, à savoir : l'éducation préscolaire, l'enseignement primaire, l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur. L'année scolaire fujiwane commence en mars et se divise en deux semestres. Le premier semestre s'étend de mars à fin juin, suivi par les vacances d'été en juillet et août. Le second semestre débute en septembre et se termine en décembre, laissant place aux vacances d'hiver qui durent de fin décembre jusqu'à début février. Avant la rentrée en mars, les élèves profitent des vacances de printemps, qui ont généralement lieu lors de la première semaine de mars. Le tout est géré par le Ministère de l'Education des Sciences et des Technologies.

Le système éducatif obligatoire au Fujiwa

Au Fujiwa, l'éducation est obligatoire pour les enfants âgés de 6 à 15 ans. L'année scolaire débute en mars, et les enfants qui atteignent l'âge de six ans avant le 1er mars sont admis à l'école primaire. Ils suivent ensuite six années d'éducation élémentaire avant de poursuivre leurs études au collège pendant trois ans.

Les écoles primaires et les collèges publics fujiwans n'exigent pas d'examen d'entrée ni de frais de scolarité. Les manuels scolaires sont également fournis gratuitement. Les principales dépenses pour les parents concernent les uniformes (pour les collégiens), les fournitures scolaires, les déjeuners et les voyages scolaires. Néanmoins, de nombreuses écoles primaires et collèges privés offrent de meilleures opportunités d'accéder aux meilleurs lycées du pays, attirant ainsi de nombreux candidats malgré des frais de scolarité parfois élevés.

Le taux de scolarisation pour les années d'enseignement obligatoire au Fujiwa est de 99,8 %. Avant de commencer l'école primaire, de nombreux enfants fréquentent également la maternelle dès l'âge de trois ans. Cette étape est facultative, mais gratuite. Les enfants étrangers résidant au Fujiwa ne sont pas légalement tenus de fréquenter l'école, mais ils peuvent, comme les enfants fujiwans, bénéficier d'un enseignement gratuit et de manuels scolaires gratuits de la primaire au collège.

Le lycée et l'enseignement supérieur

Une fois l'enseignement obligatoire achevé, les étudiants disposent de plusieurs options. Pour les jeunes de 15 à 18 ans, il existe différents types d'établissements : lycées généraux, lycées agricoles, industriels ou commerciaux. Les élèves peuvent également suivre des cours du soir ou par correspondance pour obtenir leur diplôme de lycée tout en travaillant. Les lycées professionnels, qui associent enseignement général et formation technique spécialisée, sont une autre alternative. Au Fujiwa, 97,1 % des élèves ayant terminé le collège poursuivent leurs études dans l'une de ces filières.

De nouvelles formes d'écoles ont vu le jour, comme les établissements regroupant collège et lycée. Ces écoles séduisent de nombreux étudiants grâce à leur programme de six ans et une préparation rigoureuse aux examens d'entrée à l'université. Un autre phénomène récent, lié à l'évolution des frontières et à un nombre croissant de parents expatriés, est l'essor des écoles proposant des cours pour les enfants ayant suivi une partie de leur scolarité à l'étranger.

Concernant l'enseignement supérieur, il existe des universités proposant des cursus de quatre ou deux ans, ainsi que des écoles professionnelles offrant des programmes de deux ans ou plus. Après l'obtention d'un diplôme universitaire, les étudiants peuvent poursuivre deux années d'études spécialisées pour une maîtrise ou trois ans ou plus pour un doctorat. Pour de nombreuses entreprises fujiwannes, un diplôme universitaire est un critère minimum lors de l'embauche de nouveaux employés. Néanmoins, 90 % des diplômés du lycée qui ont cherché un emploi directement après leurs études ont réussi à en trouver un.

...


Généralités

Le port de l'uniforme

L'uniforme scolaire au Fujiwa est une tradition forte et symbolique qui reflète à la fois la discipline et l'unité entre les élèves. Il est porté par les étudiants dans de nombreuses écoles, en particulier au niveau du collège et du lycée, bien que certaines écoles primaires puissent également l'exiger. L'uniforme varie selon les établissements, mais il suit généralement un modèle similaire.

Pour les garçons, l'uniforme classique consiste en une chemise blanche à manches longues ou courtes, souvent avec un col officier, accompagnée d'un pantalon noir ou bleu marine. Une cravate ou un nœud papillon, généralement aux couleurs de l'école, est porté avec la chemise. Durant les mois d'hiver, un blazer ou un gilet, portant l'emblème de l'école, est ajouté pour se protéger du froid. Les chaussures sont généralement des souliers noirs ou marron, complétés par des chaussettes hautes de la même couleur.

Pour les filles, l'uniforme traditionnel est composé d'une chemise blanche à manches longues ou courtes, assortie d'une jupe plissée, souvent aux couleurs de l'école. Une cravate ou un nœud papillon, coordonné avec la jupe, est également porté. Les filles portent des chaussettes hautes ou des collants, selon la saison, et des chaussures noires ou marron. Comme pour les garçons, un blazer ou un gilet, orné de l'emblème de l'école, est porté en hiver.

Au cours des dernières années, les écoles au Fujiwa ont cherché à rendre leurs uniformes plus inclusifs et adaptés à la diversité des élèves. Cette évolution a pour objectif de favoriser un environnement d'apprentissage confortable et respectueux pour tous. Toutefois, ces changements ont suscité des réactions mitigées au sein de la société fujiwanne. Les uniformes plus inclusifs incluent des options unisexes, permettant aux élèves de choisir entre la jupe traditionnelle ou le pantalon, quel que soit leur genre. De plus, certaines écoles ont modifié leurs codes vestimentaires pour accueillir des élèves aux besoins spécifiques, tels que des ajustements pour des raisons médicales ou religieuses.

En plus de l'uniforme quotidien, les écoles au Fujiwa disposent souvent d'un uniforme sportif distinct pour les cours d'éducation physique et les activités sportives. Cet ensemble comprend généralement un survêtement, un t-shirt et un short aux couleurs de l'école, ainsi que des chaussures de sport adaptées.

...

Les clubs extra-scolaires et les quartiers latins éducatifs

Au Fujiwa, les clubs extra-scolaires et les quartiers latins éducatifs jouent un rôle essentiel dans la vie scolaire des élèves. Ces clubs sont fortement conseillés, voire obligatoires, et ont un impact significatif sur le parcours scolaire des jeunes fujiwans.

Les clubs extra-scolaires englobent un large éventail d'activités, allant des sports aux arts en passant par les sciences et les langues. Ils offrent aux élèves la possibilité d'explorer et de développer leurs passions, tout en favorisant l'esprit d'équipe, la discipline et la persévérance. Les enseignants et les conseillers pédagogiques encouragent vivement les élèves à s'engager dans au moins un club, soulignant l'importance de l'épanouissement personnel et du développement de compétences transférables.

Dans le même esprit, les quartiers latins éducatifs sont des espaces dédiés à l'apprentissage collaboratif et à l'échange culturel. Ces zones regroupent des établissements scolaires, des bibliothèques, des centres culturels et des cafés, créant un environnement propice à la découverte, à la créativité et à l'interaction sociale. Les élèves sont encouragés à participer à des événements, des ateliers et des conférences organisés dans ces quartiers, afin d'élargir leurs horizons et de s'immerger dans un milieu intellectuellement stimulant.

La participation aux clubs extra-scolaires et l'engagement dans les quartiers latins éducatifs sont pris en compte dans l'évaluation du parcours scolaire des élèves au Fujiwa. Ces expériences sont considérées comme une partie intégrante de l'éducation des jeunes fujiwans, contribuant à leur croissance personnelle, à leur développement de compétences et à leur préparation pour l'avenir.

...

Rites et cérémonies traditionnelles dans le système

L'importance des rites et des cérémonies traditionnelles dans les écoles fujiwannes est profondément enracinée dans la culture du pays. Ces événements contribuent à la formation du caractère des élèves, à l'inculcation des valeurs fujiwannes et au renforcement de la cohésion sociale. Voici quelques exemples concrets de ces cérémonies :

・ Cérémonie d'entrée : Au début de chaque année scolaire, les écoles fujiwannes organisent une cérémonie d'entrée pour accueillir les nouveaux élèves et leurs familles. Les élèves portent leurs uniformes, et il y a souvent des discours de la part des directeurs d'école, des enseignants et des représentants des élèves. Cette cérémonie marque le début du parcours éducatif des élèves et souligne l'importance de l'apprentissage et de la discipline.

・ Cérémonie de remise des diplômes : À la fin de l'année scolaire, les écoles organisent des cérémonies de remise des diplômes pour célébrer les réalisations des élèves qui terminent leur scolarité. Ces événements sont souvent accompagnés de discours, de remises de prix et de performances culturelles.

・ Fêtes culturelles : Les écoles fujiwannes célèbrent régulièrement des fêtes culturelles pour promouvoir la compréhension et l'appréciation des traditions et des arts du pays. Par exemple, lors de la fête du Tanabata, les élèves peuvent participer à des ateliers de fabrication de décorations en papier, écrire des souhaits sur des tanzaku (petites bandelettes de papier) et les accrocher à des branches de bambou.

・ Compétitions sportives : Les écoles fujiwannes organisent chaque année des compétitions sportives, appelées "undokai" en fujiwans, pour encourager l'esprit d'équipe, la discipline et la compétition saine entre les élèves. Ces événements impliquent souvent des courses de relais, des épreuves d'athlétisme et des jeux traditionnels.

・ Cérémonies commémoratives : Les écoles fujiwannes commémorent également des événements historiques importants, tels que la Journée du souvenir, pour honorer la mémoire des personnes qui ont sacrifié leur vie pour le pays. Ces cérémonies sont généralement marquées par des moments de silence, des discours et des offrandes de fleurs.

...
7206
ECONOMIE

L'économie fujiwane présente une configuration paradoxale où coexistent des principes de libéralisme commercial et des mécanismes sophistiqués d'intervention étatique. Cette dualité structurelle, loin d'être contradictoire, s'inscrit dans une généalogie institutionnelle spécifique qui trouve ses racines dans l'organisation socio-économique de l'Empire d'Aichi.

La trajectoire économique du Fujiwa se caractérise par une industrialisation dirigée qui a permis la consolidation d'élites industrielles issues de la noblesse impériale. Ces structures de pouvoir économique, loin de s'être dissoutes avec les transformations politiques, se sont adaptées et métamorphosées en corporations modernes (zaibatsu) qui maintiennent une relation symbiotique avec l'appareil étatique. Cette continuité oligarchique constitue le substrat d'un système où le capitalisme libéral apparent masque des réseaux d'influence profondément ancrés.

L'architecture commerciale fujiwane révèle une stratégie d'intégration régionale sélective, privilégiant:

  • Une relation privilégiée avec le Jashuria, matérialisée par des dispositifs de libre-échange
  • Une projection commerciale vers le Nazum, le Paltoterra et l'Aleucie, traduisant une orientation géopolitique distincte
  • Un éloignement stratégique vis-à-vis de l'Eurysie, suggérant des divergences idéologiques ou concurrentielles significatives

Cette configuration des flux commerciaux ne relève pas uniquement de déterminismes géographiques, mais s'inscrit dans une politique délibérée d'insertion différenciée dans l'économie mondiale. Le modèle fujiwan se distingue par l'institutionnalisation d'une gouvernance économique hybride, incarnée par le METI (Ministry of Economy, Trade and Industry). Cette instance ministérielle constitue simultanément:

  • Un instrument de régulation formelle de l'activité économique
  • Un espace de négociation et d'arbitrage entre intérêts publics et privés
  • Un organe de projection de la puissance étatique face aux entités économiques dominantes

Cette configuration institutionnelle révèle la sophistication d'un système où l'État n'est ni entièrement captif des intérêts corporatistes, ni totalement autonome dans sa capacité d'orientation économique. Le METI incarne cette tension productive entre dirigisme étatique et influence des conglomérats historiques. L'économie fujiwane illustre la persistance de formes contemporaines de capitalisme d'État, où la rhétorique libérale coexiste avec des pratiques interventionnistes. Cette configuration ne représente pas une anomalie transitoire mais un modèle cohérent de développement où s'articulent héritage aristocratique industriel, stratégie commerciale sélective et mécanismes institutionnels de coordination négociée.


Config structurelle

La représentation graphique proposée constitue une reconfiguration sémiologique des dynamiques structurelles qui organisent le positionnement économique du Fujiwa dans l'espace concurrentiel international. Cette cartographie épurée, délibérément affranchie des surcharges informationnelles, permet une lecture stratifiée des mécanismes de différenciation sectorielle et d'intervention étatique qui caractérisent ce modèle économique.

La stratification hiérarchique des secteurs économiques révèle une architecture productive où s'articulent continuités historiques et reconfigurations stratégiques. Cette sédimentation temporelle des spécialisations sectorielles s'observe particulièrement dans la persistance d'un triptyque industriel dominant (électronique/automobile/naval) qui constitue l'ossature fondamentale de la projection externe fujiwane. Cette configuration reflète moins une évolution spontanée qu'une orchestration délibérée de trajectoires productives sous l'égide d'institutions régulatrices héritées - notamment le METI - qui assurent la pérennisation de dominations oligarchiques sous des apparences libérales renouvelées. Les lignes pointillées matérialisant l'intervention ministérielle révèlent précisément cette dimension instrumentale de l'intervention étatique dans la reproduction des avantages compétitifs historiques.

Le tableau taxonomique met en lumière les tensions constitutives d'un modèle économique où coexistent rhétorique libérale et mécanismes interventionnistes sophistiqués. Cette apparente contradiction se résout dans l'établissement d'un système hybride où l'État, loin d'être un simple régulateur, opère comme architecte discret des spécialisations productives nationales. Cette configuration ambivalente traduit moins une incohérence doctrinale qu'une stratégie délibérée permettant de concilier intégration dans les réseaux commerciaux transnationaux et poursuite d'objectifs géoéconomiques autonomes. L'intervention étatique devient ainsi le mécanisme paradoxal de production d'avantages compétitifs dans un contexte prétendu de concurrence non-faussée.

Stratification Sectorielle et Différenciation Stratégique

Secteurs Hégémoniques Consolidés (★★★)

Le triptyque électronique/automobile/naval constitue l'héritage direct des structures productives développées sous l'Empire d'Aichi, reconverties en vecteurs contemporains de projection de puissance économique. Leur position dominante révèle la persistance d'une politique industrielle volontariste qui, sous couvert de libéralisme formel, maintient des dispositifs sophistiqués de soutien aux secteurs historiquement liés aux élites oligarchiques traditionnelles.

Secteurs Intermédiaires en Transition (★★)

Les avantages compétitifs modérés (services informatiques, machines/équipements, métallurgie) illustrent les processus d'adaptation structurelle et de diversification contrôlée de l'économie fujiwane. Ces domaines représentent des espaces de transition où s'élaborent de nouvelles modalités d'insertion dans les chaînes de valeur mondiales, selon des logiques d'évolution graduelle plutôt que de rupture paradigmatique.

Niches Prospectives et Vecteurs Émergents (★)

L'identification explicite des secteurs émergents (télécommunications, industries culturelles, technologies vertes, aquaculture) révèle les orientations anticipatrices de la stratégie économique nationale. Leur développement sous l'égide interventionniste du METI manifeste la dimension prospective de la gouvernance économique fujiwane, capable d'instrumentaliser des secteurs en émergence dans une logique d'influence multidimensionnelle combinant hard power industriel et soft power culturel.

L'intervention différenciée du METI, symbolisée par les lignes pointillées, constitue un révélateur des mécanismes subtils par lesquels l'État du Fujiwa structure les trajectoires sectorielles et oriente les dynamiques productives. Cette intervention se manifeste selon plusieurs modalités complémentaires:


  • Protection Stratégique des Secteurs Historiques pour maintenir les avantages compétitifs acquis face aux concurrents émergents
  • Incubation Délibérée des Secteurs Émergents à travers des politiques ciblées de développement anticipatif
  • Coordination Implicite des Trajectoires Technologiques pour assurer la cohérence d'ensemble du système productif national

Bien que la dimension géographique des flux commerciaux n'apparaisse pas explicitement dans cette représentation formelle, la configuration sectorielle fujiwane révèle néanmoins une stratégie délibérée d'insertion sélective dans les réseaux commerciaux transnationaux. Les trois stratégies sont les suivantes:

  • La prédominance du secteur naval comme vecteur d'exportation suggère une orientation maritime privilégiée vers les marchés du Nazum et du Paltoterra
  • La valorisation des industries culturelles comme avantage compétitif émergent révèle une stratégie d'influence symbolique complémentaire à la projection de puissance matérielle
  • La différenciation nette entre secteurs exportateurs et domestiques traduit une segmentation fonctionnelle caractéristique des économies néo-mercantilistes
13236
CULTURE

Religions

La singularité du paysage religieux au Fujiwa réside dans le fait que de nombreux Fujiwans pratiquent divers courants religieux tout au long de leur vie. Cette pratique polyvalente trouve son origine dans les racines historiques du pays, notamment l'obligation de pratiquer le shintoïsme à l'époque de l'Ancien Fujiwa, ainsi que la propagation du bouddhisme depuis les terres du Jashuria. Il est donc courant de voir les Fujiwans pratiquer conjointement le shintoïsme et le bouddhisme. Les Fujiwans fréquentent souvent des sanctuaires shintoïstes pour célébrer le Nouvel An, se rendent dans des temples bouddhistes pour les rites funéraires et célèbrent des fêtes chrétiennes comme Noël sans percevoir de contradiction. En outre, une part non négligeable de la population se déclare non-pratiquante, athée ou agnostique. Pourtant, cela n'empêche pas ces individus de participer aux événements saisonniers traditionnels, mettant en évidence le fait que la culture et la tradition de la société fujiwane transcendent les croyances religieuses pour devenir le fil conducteur de la vie du peuple.

D'après le dernier recensement anthropologique, voici les dernières données (2010) sur la pratique des courants religieux (Ces chiffres dépassent 100% car de nombreuses personnes s'identifient à plus d'une religion) :


Shintoïsme : Le shintoïsme fujiwans, bien qu'il partage des racines avec le shintoïsme nazuméen, a évolué de manière distincte pour former une expression unique de la spiritualité et de la vénération de la nature. Les Fujiwans qui pratiquent le shintoïsme, appelés Shinboku, croient fermement en l'interconnexion de tous les êtres vivants et de la nature. Les éléments naturels tels que les arbres, les rivières, les montagnes et même les phénomènes météorologiques sont considérés comme abritant des esprits, ou kami. Ces kami ne sont pas vus comme des entités lointaines, mais sont intégrés dans la vie quotidienne. Les rites shintoïstes comprennent des offrandes à ces kami, des prières pour le bien-être et la prospérité, et des célébrations des saisons et des cycles de la nature. Une particularité du shintoïsme fujiwans est la pratique du "Kamisama-no-michi", littéralement le "chemin du kami". Il s'agit d'un pèlerinage où les fidèles parcourent des sentiers sacrés à travers le pays, visitant des sanctuaires shintoïstes majeurs et se connectant directement avec les kami en s'immergeant dans la nature. Ces pèlerinages sont à la fois un voyage physique et spirituel, considéré comme un moyen pour les pratiquants de purifier leur esprit et d'approfondir leur lien avec les kami. Ce courant religieux accorde une grande importance à l'harmonie sociale. Les rituels collectifs, comme les festivals saisonniers, renforcent le sentiment de communauté et les liens sociaux. La tradition orale joue un rôle important dans le shintoïsme fujiwans. Les mythes et légendes sont transmis de génération en génération, racontant l'histoire des kami et des héros mythiques. Ces histoires, en plus de transmettre des enseignements moraux et spirituels, offrent un aperçu précieux de la culture et de l'histoire du Fujiwa.

Bouddhisme : Le bouddhisme fujiwans, importé du Jashuria, est une composante importante de la mosaïque religieuse du pays. Il est parvenu à fusionner avec le shintoïsme pour former un syncrétisme spirituel qui est aujourd'hui une caractéristique essentielle de la culture religieuse fujiwane. Le bouddhisme est arrivé au Fujiwa en tant que tradition monastique, avec des moines jashuriens voyageant à travers les frontières pour établir des temples et partager leur foi. Les enseignements bouddhistes, centrés sur la quête de l'illumination et la libération de la souffrance, ont trouvé un écho parmi les Fujiwans. Cependant, le bouddhisme fujiwans s'est distingué de son homologue jashurien en incorporant des éléments de la pratique shintoïste existante. Par exemple, les Fujiwans ont adopté le concept bouddhiste de la réincarnation, mais l'ont lié à leur croyance shintoïste en l'existence de kami, en suggérant que les esprits de la nature peuvent renaître sous différentes formes. De même, les temples bouddhistes sont souvent situés à proximité ou même à l'intérieur de sanctuaires shintoïstes, reflétant la coexistence harmonieuse de ces deux systèmes de croyances. Les rituels bouddhistes, tels que la méditation et la récitation de sutras, sont pratiqués aux côtés des rites shintoïstes. De nombreux Fujiwans se rendent aux temples bouddhistes pour des occasions telles que les funérailles et les commémorations des ancêtres, en plus des visites régulières aux sanctuaires shintoïstes.

Shin-Natara : Le Shin-Natara est une ramification du shintoïsme qui s'est développée au sein du Fujiwa, offrant une interprétation unique et contemporaine de cette ancienne foi. Elle se distingue par une vision plus abstraite et personnelle des kami, les divinités respectées dans le shintoïsme. C'est une expression authentique de la diversité et de l'innovation spirituelle qui caractérisent la culture religieuse du pays. Elle prend de plus en plus de place parmi les croyants du shintoïsme dit plus traditionnel.

Confucianisme : Le confucianisme, bien que né hors du pays, a trouvé une place significative au sein de la culture fujiwane. Il est considéré à la fois comme une philosophie de vie et une pratique religieuse, bien que ses contours soient définis de manière un peu différente par rapport à sa forme originelle. Au Fujiwa, le confucianisme est moins une série de dogmes religieux qu'un cadre pour guider la conduite morale et le comportement dans la société. Il est considéré comme une éthique sociale et politique, axée sur l'harmonie, la bienveillance, le respect des aînés et la piété filiale. Ces principes sont ancrés dans la vie quotidienne des Fujiwans, imprégnant leurs interactions sociales, leurs décisions politiques et leur comportement familial. Parallèlement à cette éthique sociale, le confucianisme est aussi une pratique spirituelle pour certains Fujiwans. Des temples dédiés à Confucius existent au Fujiwa, où les gens viennent pour méditer sur les enseignements du sage, pour offrir des prières, et pour participer à des cérémonies commémorant les moments importants de la vie de Confucius. Cependant, ces pratiques religieuses sont souvent imbriquées avec les croyances shintoïstes et bouddhistes, reflétant la nature syncrétique de la religiosité fujiwane. Au-delà des temples, le confucianisme influence aussi le système éducatif fujiwans. Les enseignements sur l'apprentissage continuel, le respect des aînés, et la quête de l'excellence personnelle sont incorporés dans le curriculum scolaire, formant une partie importante de l'éducation morale des jeunes Fujiwans.

Islam : L'Islam, bien qu'il ne représente pas la majorité de la population, occupe une place importante dans le tissu multiculturel de la nation. Il est arrivé sur les rives du territoire grâce aux commerçants et aux voyageurs, se mélangeant peu à peu aux croyances et aux pratiques indigènes pour créer une forme unique d'Islam fujiwans. Dans sa pratique, l'Islam fujiwans conserve les piliers centraux de la religion : la foi en un Dieu unique, Allah, la prière quotidienne, le jeûne pendant le mois de Ramadan, l'aumône, et le pèlerinage. Cependant, il existe une certaine flexibilité dans la manière dont ces piliers sont observés, reflétant l'accent mis sur l'harmonie sociale et le respect des différentes traditions religieuses.

Christianisme : Le christianisme, bien qu'il soit une des plus petites religions au Fujiwa, est néanmoins un élément clé de la diversité. Les Fujiwans chrétiens respectent les principes fondamentaux de la foi chrétienne, tels que la croyance en Jésus-Christ en tant que fils de Dieu et Sauveur de l'humanité, la lecture et l'étude de la Bible, et la participation aux sacrements. Contrairement aux autres religions, c'est la seule qui n'a pas voulu s'adapté aux autres coutumes religieuses qui composent le pays. En effet, dans un pays où la coexistence harmonieuse de divers courants religieux est la norme, ces communautés chrétiennes peuvent parfois apparaître comme des îlots isolés, plus centrées sur leurs propres croyances et traditions que sur l'échange et l'intégration à la culture fujiwane dans son ensemble. Cela a conduit à une situation où, bien que le christianisme soit respecté comme une partie de la diversité religieuse du Fujiwa, il est souvent perçu comme un courant à part, avec ses propres rituels et pratiques, qui diffèrent des autres croyances plus couramment pratiquées dans le pays.

aoeaoeaoeaoeaoaeo


Diasporas

L'Etat du Fujiwa est un pays qui a réouvert ses frontières que récemment (depuis les années 2000) mais qui loge des diasporas nazuméennes. Ces nazuméens sont installés au Fujiwa depuis plusieurs dizaines d'années, de générations en générations. En effet, le pays a eu des périodes d'ouvertures assez brèves dans son histoire mais suffisante pour avoir eu la possibilité d'accueillir diverses populations étrangères. Si l'on se base sur les récents recesenment des années 2010, on retrouve une proportion assez forte de Jashuriens et de Burujois. Les raisons de ces installations proviennent vraisemblablement de la proximité géographique et culturel qui lie le continent du Nazum.

Les Jashuriens sont les plus nombreux et les mouvements se sont intensifiés ces dernières années. En effet, de nombreuses familles jashuriennes ont de la famille au Fujiwa ou ont au moins un membre de la famille de racine fujiwane. Avec l'ouverture des frontières du Fujiwa, la confiance établie avec son voisin a générer le phénomène de ce rapprochement familial. Beaucoup de Jashuriens viennent désormais s'installer sur le sol fujiwans et réciproquement, les Fujiwans trouvent des opportunités personnelles à faire leur vie au Jashuria. Il existe un profond respect mutuel entre les deux ethnies. D'après les derniers chiffres, on compterait près de 3 millions de Jashuriens résidant dans le pays.

Dans le cas des Burujois au Fujiwa, la situation est un peu différente. Bien que le Burujoa ne soit accessible directement par la mer, des similitudes culturelles importantes existent entre les deux nations. Ces similitudes ont encouragé un flux régulier d'immigrants burujois au Fujiwa, malgré la barrière géographique. Pour les Fujiwans originaires d'Aichi (anciennement le Royaume d'Aichi), le Burujoa est respecté pour sa stabilité impériale. Ils apprécient grandement de voir des empereurs, culturellement similaires, détenant encore le plein pouvoir et étant véritablement vénérés. Les impérialistes et nationalistes fujiwans citent souvent l'exemple du pouvoir burujois dans leurs discours politiques. D'après les derniers chiffres, on compterait près de 1 million de Burujois résidant dans le pays.

Quant à la présence des Stranéens au Fujiwa, celle-ci est plutôt modeste. En raison de différences idéologiques profondes - les Stranéens étant principalement socialistes - il existe une certaine méfiance entre les deux populations. Cette méfiance est encore exacerbée par le passé colonial du Fujiwa sur le Negara Strana. Cette histoire coloniale difficile a laissé des cicatrices qui perdurent jusqu'à aujourd'hui. Par ailleurs, le Negara Strana a maintenu ses frontières fermées pendant des siècles, limitant ainsi l'immigration. Cependant, malgré ces défis, une petite diaspora stranéenne a réussi à s'établir au pays. Ce sont principalement des individus et des familles qui ont cherché de nouvelles opportunités ou qui ont été contraints de quitter leur pays d'origine pour diverses raisons. La relation entre les Stranéens et le reste de la population fujiwane reste complexe et est souvent teintée de prudence et de résilience. D'après les derniers chiffres, on compterait près de 2 millions de Stranéens résidant dans le pays.

La présence des Haekangais au Fujiwa est assez notable, principalement en raison des déportations massives de familles haekangaises vers le Fujiwa pendant la période coloniale du Royaume d'Aichi. Cette migration forcée a conduit à l'établissement d'une diaspora haekangaise considérable au Fujiwa. En termes de culture et d'ethnie, les Haekangais partagent de nombreuses similarités avec les Fujiwans originaires du Royaume de Jinse. Par exemple, le dialecte coréen parlé par les Haekangais ressemble beaucoup à celui des ex-habitants de Jinse. Ces similarités culturelles ont facilité leur intégration au sein de la société fujiwane, malgré les circonstances difficiles de leur arrivée. Au fil du temps, la diaspora haekangaise au Fujiwa s'est progressivement assimilée tout en préservant certains aspects de sa culture et de ses traditions. En effet, au fil des générations, les frontières ethniques et culturelles entre les Fujiwans et les Haekangais ont progressivement commencé à s'estomper. Aujourd'hui, il n'est pas rare de rencontrer des Haekangais dont un ou les deux parents sont originaires du Fujiwa. Les mariages mixtes entre les Fujiwans et les Haekangais sont également devenus assez courants. D'après les derniers chiffres, on compterait près de 1.2 millions de Haekangais résidant dans le pays.

Bien qu'une analyse détaillée des communautés en provenance d'autres nations du Nazum ne soit pas actuellement possible, en raison de leur présence moins significative et des restrictions frontalières qui restent quand même persistantes au Fujiwa. Il est important de noter que cela est une estimation et peut varier en fonction de facteurs tels que les changements dans les politiques migratoires, les taux de natalité et de mortalité, et d'autres facteurs socio-économiques.


Langues

Dans la société multiculturelle du Fujiwa, l'uniformité linguistique est un phénomène marquant. En effet, près de 92,4% des citoyens du pays ont le fujiwan comme langue maternelle. Cette langue, porteuse de l'histoire et des traditions du peuple fujiwan, se transmet de génération en génération et contribue à maintenir l'identité nationale. Néanmoins, le paysage linguistique du Fujiwa ne se limite pas à une seule langue. Près de 47% de la population totale parle également le dialecte coréen. Ceci est particulièrement le cas dans les populations issues de l'ancien Royaume de Jinse. Cette double compétence linguistique souligne l'histoire complexe du pays et atteste de la diversité culturelle de ses habitants. Les 7,6% restants de la population représentent une diversité de langues et de cultures, principalement issues de l'immigration. Les communautés d'origine jashurienne, burujoise, stranéenne et haekangaise sont particulièrement représentées et contribuent à enrichir le paysage linguistique du Fujiwa.

Sur le plan de l'éducation, l'anglais occupe une place prédominante. Première langue étrangère enseignée dès l'école primaire - et même souvent dès la maternelle - elle est très répandue parmi les plus jeunes générations. Sa maîtrise est largement encouragée et est considérée comme une compétence essentielle dans le contexte globalisé actuel. Le jashurien, quant à lui, arrive en seconde position en tant que langue étrangère. Son apprentissage est particulièrement encouragé chez ceux qui ont des liens familiaux ou culturels avec le Jashuria, mais également chez ceux qui sont intéressés par les opportunités économiques et culturelles que cette langue peut offrir.
Haut de page