21/02/2015
18:07:54
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[RP Interne] L'Origine, l'Ordre en interne et histoires diverses

L'Origine, l'Ordre en interne et histoires diverses


Ici est posté le RP en lien avec l'Ordre mais qui ne peut être mis au topic des actions étrangères d'aucun pays.


Chronique : Prolégomènes à une vengeance

Chapitre I
Chapitre II
Chapitre III

Chronique : A la Conquête du Monde

Chapitre 4 : Le Chapitre Général de l'Ordre planche sur une conquête territoriale
Chronique : Prolégomènes à une vengeance

Chapitre I

Le poste de télévision cathodique illumine la vaste pièce enténébrée de ses lumières de couleur pales et blafardes. La cinquantaine de clarisses de la charité (OCC) du couvent de saint Belmont - qui est un orphelinat en Prima - regarde les informations dans la salle de détente du couvent comme elle le fait tout les soirs entre dîner et vêpres. Mais il semblerait que les nouvelles soient mauvaises en ce jour et le présentateur affiche un air plus grave qu'à l'ordinaire, un air de catastrophe comme il en arrive parfois en Prima, notamment quand il se déclare une guerre privée entre deux fiefs ou qu'un duel opposant deux personnalités célèbres a engendrer la mort tragique d'un des deux  :

« Étrangers. Nous pouvons enfin confirmer le terrible bruit qui cour depuis quelques temps : les maisons des sœurs de l'OCC en Carnavale ne sont plus. Toute les sœurs ont étés arrêtée arbitrairement par les vassaux de la famille Dalyoha, une famille de bourgeois-apothicaires enrichie.

Le Roy a longuement manœuvré pour leur libération mais n'a pu rien obtenir de la crapule ou de ses complices. Les moyens de projection du Royaume étant limités, et le Royaume lui-même étant enclavé comme vous le savez, le Roy a estimé ne pas pouvoir monter d'opération de sauvetage à court ou moyen terme. Les sœurs, au nombre de mille, ont étés déportées dans une île du nom de Grand Hôpital, sise au large de la Mégalopole de Carnaval. Elle font l'objet de traitements dégradants, notamment attentant à leur vertu et leur honneur, et sont également droguée via les médecines de la famille Dalyoha.

Le Roy a déclaré ces dames perdues, et l'abbesse générale en fait son deuil. Sa sainteté le Pape vient de se fendre d'une bulle exceptionnelle excommuniant le chef de la famille Dalyoha, un certain Blaise, et invitant tout les fidèles le pouvant à lui nuire par tout les moyens à leur disposition... »

Une rumeur s’élève dans la salle tandis que le présentateur, pressé de changer de sujet, aborde une thématique moins grave dans l’indifférence générale. Des cris de colères, d'horreurs, des pleurs, raisonnes et l'hystérie s'empare de l'assemblée. La mère Louise de la Purification de NSJC, la jeune abbesse de 25 ans qui règne sur ce couvent, se lève de sa chaise au premier rang et se retourne vers ses ouailles pour les calmer par d'amples gestes qui ne parviennent cependant pas à cacher sa peine.

Elle parvient tant bien que mal à garder un semblant de calme et à inviter tout le monde à se rendre au Chœur pour prier. Les sœurs obtempères tant bien que mal, dans un certain désordre, et toutes se rendent à la chapelle sous le regard de quelques jeunes enfants que ce raffut à fait se lever du dortoir. Ils sont rapidement recouchés. Une bonne partie de la nuit passera en prières et cantiques pour la salut des sœurs en Carnavale. Ensuite, tout le monde retourne en cellule pour être en mesure de reprendre son travail le lendemain matin, au levé des enfants.

La mère Louise, qui depuis quelques nuits et contrairement à ses usages – usages contractés depuis ses seize ans (elle avait été élue abbesse à douze ans par pression familiale)- dormait seule du fait de ce que toutes ses « proches amies » étaient tombées entre les mains des carnavalais de la famille Dalyoha. Elle pleurait amèrement, moins la perte de religieuses de son ordre, que d'amantes de son cœur. Comme elle pleurait, elle ne fut pas réveillée quand une dizaine de sœurs entra dans sa cellule sans frapper et avec un grand fracas, la plupart d'un aspect hommasse et patibulaire et qui, pour la majorité d'entre elles, la plupart n'était pas du couvent mais n'étaient que des sœurs convers d'extraction paysanne et accueillies que pour l'entretien du bâti.

Elles sont toutes armées d'armes à feu (la possession d'arme est libre en Prima, mais pas le port qui est limité à la Noblesse et défendu aux Travailleurs et au Clergé) et semblant vouloir en découdre, Une géante musclée, la dégaine masculine presque caricaturale se détache du groupe et prend la parole une fois qu'elle est au pied du lit de la mère Louise qui, en chemise de nuit, semble terrifiée :

« C'est l'heure de la guerre, ma mère, habillez-vous vite, tout est prévue pour la Croisade... »

C'est ainsi que commence l'histoire curieuse du non moins curieux Ordre Militaire des Moniales Auxiliatrices du Seigneur. Le premier ordre monastique militaire féminin de l'histoire de la Chriétienté...
Chapitre II

« On voit croire que j'ai défroquée et le nom de ma famille sera déshonoré » La mère Louise, déconfite et en nuisette assise sur sa couche, est toujours flanquée de ces moniales, belliqueuses et hommasses, arborant tout types d'armes.

La plus hommasse reprend :
« L'honneur est un concept d'homme et de noble … Vous êtes une femme et une moniale, ma mère, l'honneur n'est pas votre problème ! Votre problème, ma mère, est le salut de vos sœurs et le châtiment des misérables ! »

La mère Louise, intimidée par toute cette troupe, obtempère, s'habille avec l'aide des sœurs et bafouille quelques mots peu audibles et sans doute peu glorieux. Elle se demande combien de personne dans l'histoire se sont mise à la tête d'un groupe parce qu'on lui a fait violence puis elle se souvient qu'elle n'avait pas choisie d'entrer au couvent dans son enfance ni d'être élue abbesse et se renforce alors en elle la conviction qu'elle n'a jamais choisie sa destiné et qu'elle est totalement entre les mains de Dieu.

Une fois habillée, elle rédige une lettre dans laquelle elle déclare quitter l'Ordre pour suivre une mission sacrée puis elle quitte l'endroit discrètement avec une petite valise sous l'escorte de sœurs en arme.

La rumeur prétendra que l'abbesse a défroqué pour partir avec un amant (ce qui est la ritournelle habituelle et qui arrive régulièrement), les plus informées diront qu'elle est partie avec une amante (peu plus rare mais encore classique), et celles qui savent tout se tairont (ce qui là, par contre, est très inhabituel). Le mot d'ordre est le silence absolue avant de frapper, quand toutes seront prêtes.


Quelques Statistiques

Pour l'heure le groupe se compose de quelques nonnes plus ou moins hystériques, et en rupture de ban :
- Louise, l'abbesse de l'Ordre au statut honorifique et potiche, dont la mission implicite est de servir Représentation Crédible sur le plan de la hiérarchie puisqu'elle est abbesse, de la noblesse puisqu'elle est issue d'une famille baronique, et beauté puisqu'elle est belle et coquette (autant que peut l'être une nonne).

- Son premier assesseur, Sœur Michelle, qui dans les faits exerce tout les pouvoirs et qui est l'hommasse dont on a parlé en chapitre premier.

- Une dizaine de moniales converses, d'abstraction paysannes, pas toutes hommasses mais toutes rustaudes et débrouillardes

- Trois sœurs d'extraction noble mais de la petite noblesse d'épée, noblesse domestique (donc des filles de policier, militaire, agents de mairie et autres choses semblables)

Le chateau Balmer, Maison-Mère

Ce petit groupe, pour ne pas dire cette bande, se cache pour l'heure dans une vieille ruine au milieu des bois de Formont et appartenant à un baron vétéran, le Baron-Colonel de Balmer. Lequel, endeuillé de sa fille unique, une jeune abbesse de 16 ans en Carnavale, est bien décidé à la venger par le biais des nonnes. Il va instruire ces dames à l'art de la guerre et financera également le matériel photo pour mettre en place la propagande de l'Ordre. Il va de soit que les exercices guerriers sont réservés aux sœurs et non à l'abbesse qui répugne à se jeter dans la boue en dehors des séances photo...

C'est ainsi que dans l'antique Chateau Balmer, motte castrale haut-médiévale que recouvre les bois denses et mystiques de Formont, que se forme et se structure l'OMMAS, à l’abri des regards des curieux et nourris par le ressentiment d'une vieille famille appeler à disparaitre.
Chapitre III

L’entraînement bat son plein dans les bois denses de Formont au milieux desquels l'on trouve les ruines du château familial du baron de Balmer. Les classes sont un peu comme un nouveau noviciat pour ses dames plus habituées à réparer ou soigner qu'à tirer ou détruire, aussi tout doit être réappris.

On rampe, on escalade, on court, on nage, on saute dans le sable ou encore on monte à la corde, le sport est un élément essentiel de cette formation de guerrière indispensable pour les rendre capables de détruire au mieux le mal sur la terre. Mais la voie de la destruction des dégénérés demande beaucoup d’efforts et d'abnégation ! Aussi les sœurs redoublent d'énergies quand la sœur Michelle, l'assesseur général, ou plutôt la prieure générale, doit hurler des mots peu courtois pour redonner du cœur aux dames les moins énergiques.

Image sœurs et fusils
l'entrainement des sœurs, armes en mains

Vient ensuite l’entraînement aux armes proprement dit. Des fusils achetés dans le commerce feront l'affaire pour l'instant, bien que les armes d'assaut attendent dans leurs caisses grâce à la délicate prévenance de monsieur le baron de Balmer qui les tire de sa réserve baronique d'armes de guerre au même titre que les grenades, mines et autres choses semblables.
Image sœur carton
La performance dans le tir est recherchée pour la Purification

Il est important de bien veiller à sa précision, sans quoi on risquerait de rater sa cible et il serait dommage de ne pas tuer quelqu'un au seul motif qu'on l'aurait raté. La sœur Michelle demande à ces dames de s'imaginer tirer sur l’infâme Blaise Dalyoha mais on ne sort pas tout de suite son image que l'on réserve pour le pantin d’entraînement aux armes blanches. L’entraînement suit son cour, malgré la fatigue et les blessures, le tout dans la joie et la bonne humeur et les sœurs chantent volontiers des cantiques tandis qu'elles s'initient aux arts subtiles et délicat de la purification de masse.

Les premières sœurs prêtes, les converses à la formation plus légères et en charge de l’espionnage et non de l'action, devraient bientôt partir soit pour Prima (ville) soit pour Carnavale soit encore pour intensifier le recrutement par le subversion car il n'y a pas encore assez de sœurs dans l'OMMAS.
Chapitre 4 : Le Chapitre Général de l'Ordre planche sur une conquête territoriale

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Une vue d'artiste de la réunion du Chapitre de l'Ordre


La mère Louise, nonchalamment assise dans sa lourde cathèdre abbatiale positionnée au centre de la grande salle ruinée du château fort oublié qui sert du camp d’entraînement de l'OMMAS en Prima, semble davantage subir la réunion que la présider. Son regard, qui se porte par delà une fenêtre éventrée par le temps et chute d'une voûte de pierre, se perd dans l'immensité végétal de la forêt profonde qui entoure l'ancienne place forte.

Elle est lasse de ses conditions de vie trop rustiques : pas d’électricité, pas d'eau courante, pas de tout à l'égout, pas même de poêle à bois… Sa préciosité d’abbesse de la noblesse lui fait se sentir mal à l'aise dans cet environnement médiéval auquel la plupart des primains sont habitués, pour ne pas dire la quasi totalité. En terme normaux, Elle souffre de vivre à la « médiévale » habituée qu'elle est au confort bourgeois et décadent d'un « XIXe siècle finissant », le standard des bonnes familles.

Elle est donc là, trônant malgré elle sur un siège trop grand et trop inconfortable... « Elles auraient pu me mettre un coussin » songeait-elle tout en faignant d'écouter les débats du chapitre. On ne l'avait, du reste, pas informée du programme, et on l'écartée de tout rôle hors celui de la représentation. En somme, on ne la laissée être l'abbesse que pour les séances photos et les discours officiels qu'on lui écrivait...

En contrepartie, on était très peu regardant sur la qualité de ses mœurs, c'était sans doute le seul avantage de sa situation … C'était d'ailleurs un paradoxe curieux qu'elle avait pu constater au hasard de ses inspections : On se préparait à la guerre sainte par le sport, les manœuvres militaires et des entraînement aux techniques d'infiltration puis, les jours creux, discrètement, on partait en soirée, parfois même d'un genre particulier, on lui avait même rapporté qu'une novice et sa supérieure s'étaient justement rencontrées dans un établissement organisant des rencontres non seulement immorales mais aussi contre-natures. Pourvu que l'on restât à son poste et que l'on remplît sa mission l'OMMAS ne regardait pas plus loin, de ce point de vue, au moins, elle était plus coulante que l'OCC …

La mère abbesse fut brutalement ramenée de ses profondes réflexion par une adresse personnelle imprévue que lui adressait l'oratrice du moment. Elle lui demandait qu'elle était la ligne actuelle de l'Ordre en absence de Croisade sérieuse ou réellement accessible. La mère Louise dut donc réciter son intervention plus tot que prévue :

« Mes filles, pour l'heure nous ne sommes pas en état de livrer un vrai combat contre la gens maléfique, considérez le sort de nos camarades Rosiques … Tout cela, ces malheurs qui atteignent ces braves croisés en lutte contre l'Anarchie et la Mécréance provient, je le pense, d'un manque de solidité de leurs assises. Nous ne devons pas faire les mêmes erreurs … Rien d'indiscret ne doit être entrepris avant que nous puissions jouir d'une vraie base territoriale... Pour ce faire, nous pouvons orienter nos efforts vers plusieurs lieux potentiels... »

Elle fit bien attention à cette partie du discours, il comprenait de nombreux noms propres relatifs à des lieux qu'elle ne connaissait pas et qu'il ne fallait pas écorcher …

En résumé
L'Ordre se lance dans la conquête de territoire. Port-Hafen et Jadis sont sérieusement étudiés et l'on ouvre aussi une enquête pour voir ce qui peut être fait relativement aux petites iles isolées catholagnaises, en somme les micro états, réels ou potentiels, sont analysés par les cadres de l'OMMAS et des agents devraient y être dépêchés pour voir in situ.
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