25/02/2015
03:26:36
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ONC versus UNCS - Affrontement au Kronos afaréen / Détroit de Leucytalée

CONFLIT ENTRE LES FORCES DE L'ONC ET CELLE DE L'UNCS :






Logo de l'Organisation des Nations Commerçantes.


Flotte de guerre


Lancement de l'intervention de l'ONC contre les forces de l'UNCS au large des côtes du Kronos afaréen

Forces engagées côté ONC ( 3 bélligérants : Alguarena / Lofoten / Youslévie ) :


Détail des forces de l'ONCRécapitulatif des ressources à disposition sur zone pour engagement a écrit :AERIEN
  • ALG -9 avions de chasse lvl 5
  • ALG -12 hélicoptères de transport moyens lvl 6
  • ALG -5 hélicoptères d'attaque lvl 3
  • ALG -5 hélicoptères légers polyvalents lvl 4
  • ALG -1 hélicoptères polyvalent lvl 6
  • ALG -3 hélicoptères légers polyvalents lvl 5
  • ALG -1 avion de guerre électronique lvl 4
  • ALG -1 avion radar AWACS lvl 3
  • ALG -2 avions ravitailleurs lvl 6
  • ALG -7 chasseurs-bombardiers lvl 4
  • ALG -6 avions ravitailleurs lvl 6
  • ALG -10 chasseurs-bombardiers lvl 4
  • ALG -10 avions de chasse lvl 6
  • ALG -10 drones de reconnaissance lvl 4
  • ALG -6 drones de reconnaissance lvl 2
  • ALG -3 avions de transport tactique lvl 5
  • LOF - 2 drones de reconnaissance lvl 2
  • LOF - 20 chasseurs bombardiers lvl1
  • LOF - 18 avions de chasse lvl3
  • LOF - 12 hélicoptères légers polyval. lvl1
  • LOF - 2 hélicoptères d'attaque lvl1
  • LOF - 8 hélicoptères moyen de transport lvl1
  • LOF - 4 avions de transport hybride lvl1
  • LOF - 10 missiles de croisières air-sol lvl 1 + 10 MC lvl2
  • YOU - 10 avions de chasse lvl5
TERRESTRE
  • ALG - 1 585 soldats professionnels (embarqués via les patrouilleurs +105, les frégates +60, les destroyers +60, le porte-avions +600, le pétrolier-ravitailleur +40, le transporteur de chalands +450, le porte-hélicoptères +200, les navires-cargos +60)
  • ALG - 450 soldats professionnels équipés d’armes lvl 9
  • ALG - 1 585 armes légères d'infanterie lvl 8
  • ALG - 6 vedettes lvl 6
  • ALG - 30 chars légers lvl 3
  • ALG - 40 véhicules blindés légers lvl 6
  • ALG -40 véhicules légers tout-terrain lvl 7
  • ALG - 40 transports de troupes blindés lvl 4
  • ALG -30 véhicules de combat d'infanterie lvl 4
  • ALG -10 bulldozers lvl 3
  • ALG -10 véhicules de transmission radio lvl 7
  • ALG -5 véhicules radar lvl 6
  • ALG -10 camions citerne lvl 3
  • ALG - 50 camions de transport lvl 6
  • ALG - 50 canons tractés lvl 6
  • ALG - 8 lance-roquettes multiples lvl 3
  • ALG - 40 lance-missiles antiaériens lvl 2
NAVAL
  • ALG - 7 patrouilleurs lvl 5
  • ALG - 3 frégates lvl 1
  • ALG - 1 frégate lvl 5
  • ALG - 2 destroyers lvl 2
  • ALG - 5 sous-marins d'attaque lvl 5
  • ALG - 1 sous-marin lanceur d'engins lvl 1
  • ALG - 2 missiles balistiques lvl 1
  • ALG - 2 missiles balistiques lvl 3
  • ALG - 1 porte-avion lvl 2
  • ALG -1 remorqueur lvl 4
  • ALG - 1 pétrolier-ravitailleur lvl 7
  • ALG - 1 transporteur de chalands lvl 1
  • ALG - 6 chalands de débarquement lvl 5
  • ALG - 3 navires cargos lvl 1
  • ALG - 1 porte-hélicoptères lvl 2
  • LOF - 2 SMLE lv1
  • LOF - 3 sous marins lance missiles lv1 + 1 SMLM lvl2 + 1 SMLM lvl3
  • LOF - 3 sous marins attaques lvl1 + 1SM lvl2 + 1 SM 3
  • LOF - 10 missiles de croisière mer-sol lvl4 + 10MC sol-mer lvl2
  • LOF - 6 missiles balistiques lvl 3 sur SNLE + 10 MB lvl 2
  • LOF - 1 pétrolier ravitailleur lv2 + 1 pétrolier lvl1
  • LOF - 2 dragueur de mine lvl2
  • LOF - 2 remorqueur lv1
  • LOF - 3 patrouilleurs lv1 + 1 pat. lvl2 + 1 pat. lvl3 + 1 pat. lvl4
  • LOF - 3 corvettes lvl1
  • LOF - 4 frégates lvl1 + 2 frégates lvl 2 + 2 frégates lvl 3
  • LOF - 1 corvette lvl4
  • LOF - 1 croiseur lvl1
  • LOF - 1 porte-avions lvl1
  • LOF- 1 porte-hélicoptères lvl1
  • LOF - 3 destroyers lvl1
  • LOF - 1 transporteur de chalands de débarquement lv1
  • LOF - 5 chalands de débarquement lvl2
Casus belli invoqués par l'ONCCasus belli 1 : Baldassare Calabraise, un dictateur qui massacre ses populations aux frontières.
En effet, l'un des premiers griefs qu'il convient de poser sur la table face au Kronos, est la capacité de son dirigeant à entretenir et à diriger la violence (létale) contre son propre peuple. Une violence armée et portée par les mêmes hommes et femmes, pourtant assignés à la défense du pays. Le cas de la frontière krono-youslève en est alors l'exemple le plus probant, où des véhicules de particuliers kroniens tentant de passer la frontière, se sont vus détruits par l'accomplissement d'un tir de missile antichar de la part des autorités kroniennes elles-mêmes. Un tir de missile antichar, pour détruire la voiture familiale bridée à 110 km/h et dont la dernière ambition était simplement de joindre un autre pays où le rêve d'une vie meilleure était permis, une aberration qui, si des cas concrets d'exactions de ce type nous sont parvenus, laisse encore peu de place à une analyse chiffrée avec précision, permettant le recensement exhaustif de toutes les populations exécutées sommairement aux frontières de leur pays d'obédience communiste. Un fait d'autant plus lourd à justifier, que la République du Kronos se disait prête à mobiliser ses armées pour l'occupation d'une base militaire en Empire du nord. Une base militaire kronienne, pour protéger l'Empire impérial et colonisateur du Nord, un non-sens criant, quand l'on sait que l'armée nationale kronienne, massacrait pendant ce temps-là et à tour de bras, la population qu'elle avait vocation à protéger.

Casus belli 2 : Baldassare Calabraise, un dictateur qui déporte de force sa population dans des usines chimiques en Afarée.
Si l'exécution à l’arme de guerre de populations civiles désirant traverser la frontière et quitter le pays pour la Youslévie pouvait potentiellement et hypothétiquement être discutable, et trouver une certaine légitimité auprès d’un esprit dérangé, l’idée qu’on déporte massivement les opposants politiques à Baldassare Calabraise, entendez par là toute personne ayant une aspiration contraire à celle entreprise par le régime communiste kronien, dans des usines chimiques pour les contraindre à travailler avec pour seule consolation d’être nourri et logé, à de quoi révolter la pensée humaine établie sous le XXIe siècle. Après tout, si ce n’est les esclaves, quelles personnes peuvent prétendre et se satisfaire de fournir un travail avec pour seules contreparties d’avoir une pitance le midi et un lit le soir?

Beaucoup de journalistes s’étant exprimés sur le sujet se sont interdit d’employer le terme mais l’esclavagisme, sous sa définition la plus simple, vient correspondre en tout point au sort réservé à ces citoyens kroniens qui, privés de liberté, sont envoyés travailler sans contrepartie si ce n’est celle leur permettant de survivre jusqu’à demain, dans des usines chimiques dont le niveau de protection alloué aux travailleurs bien malgré eux laisse certainement à désirer. “Le communisme gagne, le peuple crève”.

Casus belli 3 : Le Kronos, un générateur de tensions mondial dont l’acquisition d’armes de destruction massive est devenue la priorité.
La république communiste du Kronos a beau être une abomination peinte en 3D, avec sons et images, n’en demeure pas moins que peu, voire aucun pays, n’aurait émis le souhait d’entamer des opérations militaires sur son sol si aucune menace tournée vers l’international n’existait. Malheureusement, considérant le passif hostile et le climat de menace permanente qui règne autour des relations diplomatiques youslo-kroniennes, un des derniers membres intégrés à l’Organisation des Nations Commerçantes, le risque d’un conflit au départ du Kronos n’a jamais été aussi important que depuis la prise de pouvoir brutale de ce dictateur sans pareil. La simple existence des tensions que fait peser Baldasse Calabraise sur son voisin youslève, suffit à perturber le bon déroulement du commerce international, alors que Youslèvie et Kronos, faut-il le rappeler, se partage le détroit donnant l’accès à la mer leucytaléenne et aux océans ouvrant la voie vers l’Aleucie et la Paltoterra. Dans ces conditions, de nombreux pays auraient matière à appeler de leurs vœux, l’arrêt des tensions, voire la suppression de ces tensions elles-mêmes, par l’évincement du dictateur qui en est la cause.








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Portes hélicoptères Kroniens et Loduariens

Forces engagées côté UNCS ( 3 bélligérants : Kronos / Loduarie Communiste / Lambroisie ) :

Opérations de l'UNCS en réponse aux exercices navals de l'ONC dans le Détroit de Leucytalée

détail des forces de l'UNCSRécapitulatif des ressources engagées par l'UNCS a écrit :Matériels et troupes mobilisés:
  • Loduarie communiste : 3500 marins, 3 corvettes, 1 frégate, 1 porte hélicoptère, 5 hélicoptères de transport moyen, 10 hélicoptères légers polyvalents, 5 hélicoptères d'attaque, 1 croiseur lance-missiles (l'Amiral Geraert-Wojtkowiak)
  • Kronos : 3500 marins, 4 patrouilleurs, 2 corvettes, 3 sous marins d'attaque, 1 sous marin lance missile (le Léviathan), 1 porte hélicoptère, 10 vedettes, 20 hélicoptères légers polyvalents, 25 avions de chasse, 1500 soldats professionnels, 8 chars d'assaut, 40 chars légers, 50 Véhicules de combat d'infanterie
  • Lambroisie : 150 marins, 2 patrouilleurs, 1 frégate, 30 fusiliers marins, 10 avions de chasse

  • TOTAL : 7180 marins, 10 vedettes, 6 patrouilleurs, 5 corvettes, 2 frégates, 2 portes hélicoptères, 1 croiseur, 3 sous marins d'attaque, 1 sous marin lance missile, 5 hélicoptères de transport moyen, 30 hélicoptères légers polyvalents, 5 hélicoptères d'attaque, 35 avions de chasse, 1500 soldats professionnels, 8 chars d'assaut, 40 chars légers, 50 véhicules de combat d'infanterie
Logo de la marine fédérale alguarena

12 avril 2010 - La flotte de guerre et la flotte auxiliaire alguarenas, au contact de la menace communiste dans les eaux afaréennes du nord.


l'amiral alguareno Isodoro Leguizamo, commandant-en-chef de la flotte
"Le buffle, aussi buffle soit-il, ne peut se défaire de l'essaim de taons" avait pris pour image, l'amiral alguareno Isodoro Leguizamo, lorsque l'état-major fédéral lui avait décrit les conditions dans lesquelles il espérait triompher de son adversaire.


Bien que le croiseur loduarien “Amiral Geraert-Wojtkowiak” soit le bâtiment de guerre doté de la meilleure puissance de feu, un canon aussi gros soit-il ne reste disponible que pour une cible et face à lui, les différentes flottes des états membres de l’Organisation des Nations Commerçantes peuvent saturer les contre mesures embarquées à bord du colosse. “Il y a des moments dans la vie où vous avez beau sortir du calibre 12, si on vous braque avec quatre armes de 9 mm, vous tournez les talons et vous courrez…” avait défini en ces mots l'amiral alguareno Isodoro Leguizamo à son équipage présent sur la passerelle, le rapport de force qui allait se jouer autour du croiseur loduarien “Amiral Geraert-Wojtkowiak”, un puissant croiseur indéniablement, mais dont la puissance de feu ne pourrait malgré tout se concentrer qu’en un seul et unique point déterminé, et la présence de plusieurs groupements navals hostiles, lofotenois et alguarenos, lui impose un nombre de cibles très important.

L’enjeu donc lorsque vous déployez un navire de cet acabit, est d’en faire une arme de guerre puissante dirigée contre un ennemi imposant mais limité en nombre. Dans le cas présent et bien que les canons du croiseur loduarien soient à même de rapidement détruire l’intégrité d’un petit navire alguareno tels que les patrouilleurs, la multiplicité des cibles hostiles, amène le navire-amiral loduarien à subir de nombreux tirs de saturation, des tirs destinés à limiter sa capacité de riposte face à des bâtiments de guerre intermédiaires, à l’instar des corvettes et des frégates voire des bâtiments lourds, pour le cas des destroyers alguarenos présents.

STRATEGIE NAVALE ALGUARENA

L’approche de la force aéronavale alguarena se décline en deux temps, partagés entre la posture défensive et agressive.

Les navires-amiraux, que l’on pourrait ici présenter sous la forme d’un porte-avion, d’un porte-hélicoptères et d’un transporteur de chalands, sont placés en retrait du littoral kronien, pour permettre aux autres bâtiments de combat alliés de détecter suffisamment tôt les missiles quittant les côtes pour tenter de les cibler. Pour cette mission de protection et d’escorte, sont particulièrement préposées les quatre frégates alguarenas, équipées des systèmes antimissiles et dont l’une d’elles, multi-missions, dispose de moyens notables dans la lutte antiaérienne. Néanmoins, bien qu’attentives à la détection et la suppression de missiles de croisières dirigés contre les navires auxiliaires/amiraux, les frégates alguarenas présentes s’autorisent l'exécution de tirs de missiles mer-mer, à l’encontre de tous les bâtiments ennemis sur zone.

Autant équipés de canons que de missiles de croisières, les deux destroyers alguarenos vont eux opérer des tirs directs agrémentés de l’envoi de plusieurs missiles antinavires également. Considérant le niveau technologique du bâtiment loduarien, il est probable que cela ne suffise pas à sa neutralisation mais la simple exécution de ses tirs de missiles de croisières peut accaparer les opérateurs et les contremesures de ce navire-amiral ennemi, le privant d’opérer des actions de soutien auprès de la petite flotte chargée de son escorte. Six vedettes équipées d’une arme lance-missiles antinavires à bord, sont déployées par le transporteur de chalands, leur but est de harceler le croiseur loduarien et de saturer ses contre-mesures antinavires par l‘exécution de plusieurs tirs de missiles sur rampe à bord. Les vedettes alguarenas sont effectivement, concernant leur sophistication, équipées d’armes de moyenne portée, identiquement à celles déployés par la garde-côtière pontarbelloise face à la Cobaricie.

Les manoeuvres de ces embarcations légères, ont donc vocation à profiter de la distraction organisée autour des bâtiments ennemis dotés de la plus importante puissance de feu, pour ensuite aller engager les bâtiments d’escorte autour du navire-amiral. Cette offensive viendra ensuite permettre à d’autres navires alliés, tels que les patrouilleurs, les destroyers mais aussi les sous-marins alguarenos, d’approcher la flotte ennemie en vue d’entamer des tirs directs et de courte portée, par le biais de leurs pièces d’artillerie navales.

Lignes directrices de la stratégie navale alguarena
  • Protéger les navires amiraux alguarenos (le porte-avions, le porte-hélicoptères et le transporteur de chalands),
  • Opérer des tirs de missiles mer-mer, pour générer une saturation des systèmes antimissiles et dispositifs de contre-mesures du navire-amiral loduarien, grâce aux navires alliés équipés d’armements de longue portée (frégates et destroyers),
  • Permettre ainsi l’approche d’une flotte de contact avec des armements de courte et de moyenne portées, à l’instar des patrouilleurs et des sous-marins d’attaques ou encore des bâtiments de la flotte auxiliaire, comme deux dragueurs de mine lofotenois chargés de s’affairer à permettre la progression de la flotte amie, en dépit des mines navales susceptibles d’être présentes sur zone.
UP Navy flag

Stratégie navale de l'UP Navy dans le conflit Kronien

Introduction narrative : L'UP Navy fera donc ses premières armes en Eurysie et démontrera ses capacités offensives et défensives dans le cadre de l'intervention militaire en Kronos afaréen.
L'Amirauté craignant à juste titre que l'UNCS devienne une menace dont le potentiel de nuisance n'était pas à prendre à la légère avait vu ses craintes justifiées, et ce notamment depuis la fourniture par le Pharois d'un croiseur de guerre parmi les plus puissamment armés du monde à la Loduarie Communiste, état totalitaire et ultra militariste, drainant l'essentiel de ses revenus et produits intérieurs au seul complexe militaro-industriel.

L'opportunité de mise en pratique en situation de conditions réelles en territoire hostile avait été initiée par l'UNCS elle même, désireuse d'aller à la confrontation. L'affrontement était inévitable, et le pouvoir Kronien avait déjà cumulé les outrances, en enchaînant les provocations et les déclarations d'intention hostiles.

La question demeurait sur les objectifs de la Lambroisie, dont les Provinces-Unies, ni l'ONC, n'avait jamais eu aucun contact ni maille à partir. Avait ils été manipulés par les leaders de l'UNCS ou allaient ils tout simplement servir de chair à canon ?



Eléments du background RP :


  • La stratégie de l'UP Navy concernant la flotte de surface consiste à composer deux groupes aéronavals : l'Østflåten (Flotte de l'Est) avec à sa tête le navire-amiral UPS Fáfnir (Croiseur lvl 1) et la Nordflåten (Flotte du Nord) avec à sa tête le navire-amiral UPS Supremacy (Porte-avions lvl1).

  • Puis à constituer une flotte de contact de surface, en première ligne, appuyée par une flotte sous-marine performante.Les sous-mariniers lofotèns sont réputés pour leur pugnacité et leur endurance, en outre, leur doctrine d'approche s’appelle la Úlfaflokkurinn ("La meute de loups") dont la tactique est d'utiliser un sous-marin appât, généralement bruyant, et de fondre sur la proie par plusieurs côtés, par d'autres sous-marins silencieux en embuscade. Les sous-mariniers lofotèns sont réputés pour leur témérité, leur sournoiserie, et leurs manœuvres audacieuses, pour aller au contact et prendre beaucoup de risques.

  • Les marins de l'UP Navy sont considérés comme relativement expérimentés, ils ont déjà participé à de nombreux exercices navals conjoints d'avec d'autres pays alliés de l'ONC (Novigrad - Jashuria - Fortuna). En outre, l'UP Navy a également un autre fait d'arme à son actif, le blocus maritime de la colonie impériale listonienne de Port-Jadis, durant la crise aleucienne segreno-listonienne, et l'interception (sans combat) d'un sous-marin francisquien venu en renfort de son allié listonien.


  • Les exercices navals d'avec la flotte fortunéenne en détroit de Leucytalée, appelée Opération ananas Fortunéen, a pu démontrer l'interopérabilité et le perfectionnement des protocoles d'engagement navals avec les alliés ONCiens. Une harmonisation des codes militaires utilisés dans les marines ONCiennes, indispensable à une bonne coordination et transmission efficace des télécommunications entre des pays qui ne parlent pas forcément la même langue.

  • L'UP Navy dispose de deux ports militaires alliés dans lesquels se replier et ravitailler si nécessaire à proximité :
  • 1. Port militaire de Grieta - Fortuna (approx. 150 km des positions lofotènes)
    2. Port militaire de Baltos - Youslévie (approx. 2300km des positions lofotènes)



croiseur de guerre UPS Fafnir
Le croiseur de guerre de classe Níðhöggr l'UPS Fáfnir, navire amiral de l'Østflåten.

Jaelenna Suang
Le commandant Jaelenna Suang, d'origine Jashurienne, est à la tête de l'Østflåten



upssupremacy
Le porte-avion UPS Supremacy, navire amiral de la Nordflåten.

commandantduporteavions
La Vice-Amirale Rhaerys Freygarður, à la tête de la Nordflåten




STRATEGIE NAVALE EN DETAILS :



Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
Bataille navale du Détroit de Leucytalée (au large de Tarrin)
Mercredi 3 février 2010

Intervention de l'ONC face aux forces de l'UNCS au large de Tarrin au Kronos
Les forces de l'ONC ont encerclé les forces de l'UNCS qui ont choisi le combat au repli


L'UNCS a voulu faire savoir à l'ONC qu'elle était armée, l'ONC en a pris note, et a répondu : le 3 février 2010 l'ONC, considérant les agissements de Baldassare Calabraise comme menaçant la vie de sa population et la stabilité mondiale, a officiellement attaqué la flotte de l'UNCS alors en exercices dans le Détroit de Leucytalée au large de la ville kronosienne de Tarrin. La flotte de de l'ONC à la force de frappe très nettement supérieure à celle de l'UNCS ont encerclé leurs adversaires pour saturer leurs défenses aériennes comme navales sous de nombreuses attaques rapides impliquant des forces aériennes et de petits navires. Les grands navires et sous-marins d'attaque restaient en retrait et attaquaient les cibles qui leur en offrait l'opportunité. L'UNCS a choisi de maintenir sa position et de combattre jusqu'à l'annihilation dans le but de faire des dégâts dans les rangs de l'ONC. L'exception étant les hélicoptères de transport et d'attaque loduariens ainsi que l'hélicoptère léger polyvalent niveau 6, envoyés ou maintenus à terre au Kronos afaréen, ainsi que 1700 soldats loduariens alors restés à terre (ils ne sont donc pas considérés comme "participant à la bataille").

En détruisant la flotte de l'UNCS, l'ONC ouvre la voie à une approche des côtes et un débarquement des troupes terrestres alguarenas. Elle n'a perdu que très peu de ses unités et reste globalement largement capable de s'attaquer aux défenses côtières. Elle mène des opérations de sauvetage en mer pour capturer vivant et emprisonner les soldats de l'UNCS.

Camp ONC

Alguarena
Troupes engagées :
4 983 soldats professionnels (-21)
1 826 armes légères d'infanterie de niveau 8 (-21)
3 157 armes légères d'infanterie de niveau 7
7 patrouilleurs niveau 5
6 vedettes niveau 6 (-3)
1 frégate niveau 5
3 frégates niveau 1
2 destroyers niveau 2
5 sous-marins d'attaque niveau 5
1 sous-marin lanceur d'engins niveau 1
1 porte-avions niveau 2
1 remorqueur niveau 4
1 pétrolier-ravitailleur niveau 7
1 transporteur de chalands de débarquement niveau 1
6 chalands de débarquement niveau 5
3 navires cargo niveau 1
1 porte-hélicoptère niveau 2
10 avions de chasse niveau 6 (-3)
9 avions de chasse niveau 5
12 hélicoptères de transport moyen niveau 6
5 hélicoptères d'attaque niveau 3 (-2)
1 hélicoptère léger polyvalent niveau 6
3 hélicoptères légers polyvalents niveau 5
5 hélicoptères légers polyvalents niveau 4
1 avion de guerre électronique niveau 4
1 avion-radar AWACS niveau 3
2 avions ravitailleurs niveau 6
7 chasseurs-bombardiers niveau 4 (-1)
10 drones de reconnaissance niveau 4 (-3)
6 drones de reconnaissance niveau 2
3 avions de transport tactique niveau 5


Lofoten
Troupes engagées :
6976 soldats professionnels (-193)
6 976 armes légères d'infanterie niveau 7 (-193)
2 sous-marins lanceurs d'engins niveau 1
1 sous-marin lance-missiles niveau 3
1 sous-marin lance-missiles niveau 2
3 sous-marins lance-missiles niveau 1
1 sous-marin d'attaque niveau 3
1 sous-marin d'attaque niveau 2
3 sous-marins d'attaque niveau 1
1 pétrolier-ravitailleur niveau 2
1 pétrolier-ravitailleur niveau 1
1 dragueur de mines niveau 2
2 remorqueurs niveau 1
1 patrouilleur niveau 4
1 patrouilleur niveau 3
1 patrouilleur niveau 2 (-1)
3 patrouilleurs niveau 1
1 corvette niveau 4
3 corvettes niveau 1 (-1)
2 frégates niveau 3 (-1)
2 frégates niveau 2
4 frégates niveau 1
1 croiseur niveau 1
1 porte-avions niveau 1
1 porte-hélicoptères niveau 1
3 destroyers niveau 1
1 transporteur de chalands de débarquement niveau 1
5 chalands de débarquement niveau 2
2 drones de reconnaissance niveau 2
20 chasseurs-bombardiers niveau 1
18 avions de chasse niveau 3 (-4)
12 hélicoptères légers niveau 1
8 hélicoptères de transport moyen niveau 1
4 avions de transport hybrides niveau 1


Youslévie
Troupes engagées :
10 soldats professionnels (-2)
10 armes légères d'infanterie niveau 5 (-2)
10 avions de chasse niveau 5 (-2)


Camp UNCS

Kronos
Troupes engagées:
3 500 soldats professionnels (-3 500)
3 500 armes légères d'infanterie niveau 5 (-3 500)
4 patrouilleurs niveau 1 (-4)
2 corvettes niveau 1 (-2)
3 sous-marins d'attaque niveau 1 (-3)
1 sous-marin lance-missiles niveau 1 (-1)
1 porte-hélicoptères niveau 1 (-1)
10 vedettes niveau 1 (-10)
20 hélicoptères légers niveau 1 (-20)
3 avions de chasse niveau 4 (-3)
6 avions de chasse niveau 2 (-6)
16 avions de chasse niveau 1 (-16)


Loduarie communiste
Troupes engagées:
1 800 soldats professionnels (-1 800)
1 800 armes légères d'infanterie niveau 3 (-1 800)
3 corvettes niveau 1 (-3)
1 frégate niveau 1 (-1)
1 porte-hélicoptère niveau 1 (-1)
1 croiseur niveau 3 (-1)
10 hélicoptères légers polyvalents niveau 1 (-9)


Lambroisie
Troupes engagées:
180 soldats professionnels (-180)
180 armes légères d'infanterie niveau 4 (-180)
2 patrouilleurs niveau 1 (-2)
1 frégate niveau 1 (-1)
10 avions de chasse niveau 1 (-10)
Logo de l'Armée Fédérale d'Alguarena

3 février 2010 - Opération amphibie pour l'invasion du Kronos afaréen.


images des faits majeurs envisagés pour l'invasion terrestre.
Photographies des éléments de la force expéditionnaire d'Alguarena, projetée pour l'invasion terrestre du Kronos afaréen- clic gauche pour agrandir

Pour la phase 2 du plan d’invasion du Kronos afaréen, la Fédération d’Alguarena prévoit seule les manoeuvres d’occupation du terrain face aux forces terrestres kroniennes, bien que les Provinces-Unies du Lofoten fournissent les moyens logistiques facilitant l’acheminement des troupes au sol ainsi que le contingent propre au maintien de l’ordre en territoires “conquis”.

Parmi les ressources à disposition, sont avant tout déployés plusieurs hélicoptères d’attaque et hélicoptères polyvalents, sous la couverture des escadrilles d’aéronefs alguarenos. Leur objectif est de lancer des frappes air-sol au moyen de missiles et roquettes à l’occasion d’un survol des plages kroniennes. Des drones de reconnaissance, des chasseurs, des avions multirôles et même des avions auxiliaires notamment pour le brouillage électronique, offriront un support dans la lutte contre la DCA et l’aviation ennemie.Des avions ravitailleurs sont également présents pour assurer une présence permanente des aéronefs (et hélicoptères) alguarenos, dans le ciel kronen.

Un avion de guerre électronique, sous escorte, opérera donc dans le ciel kronien d’Afarée, pour perturber et neutraliser les systèmes de communication et de radar ennemis tout en minimisant les interférences avec les transmissions alliées. Sa présence limitera ainsi les capacités de communication, de ciblage et de guidage des unités militaires ennemies, précisément la DCA, les moyens balistiques et missiles, les radars et les transmissions adverses. Toujours en amont de l’invasion terrestre, le survol de drones de reconnaissance aide à l’identification des failles au sein du dispositif défensif kronien, pour guider les troupes amphibies en approche vers les secteurs les plus favorables à un débarquement.

Ce premier survol des plages kroniennes devrait provoquer un chaos ambiant suffisant pour favoriser l’approche des chalands de débarquement. Dans ces chalands de débarquement, sera débarquée une avant-garde alguarena, composée de bulldozers destinés à enfoncer les dernières positions défensives et fortifications kroniennes négligées lors du passage de l’aviation alliée et des blindés de combat pour soutenir leur approche.

Des véhicules de transmission radio seront également présents pour entretenir une liaison permanente avec le commandement installé à bord du navire-amiral de la flotte alguarena, le porte-avions “El Triunfante”. Un commandement qui sera alors chargé de coordonner les actions de la force terrestre et aérienne, et d’ordonner le soutien de cette dernière au profit de la première, dès que des communications en provenance de l’avant-garde iront dans ce sens. La prise de décision quant au recours ou non à un soutien aérien passe par le commandement, car un appel direct des unités de l’avant-garde pour le support aérien complique la gestion des priorités, des frappes aériennes. Des véhicules radars seront déployés au sein de l‘avant-garde, pour anticiper les approches hostiles et réquisitionner au plus tôt le support aérien. Ils pourront en outre contribuer à améliorer l’efficacité des guidages missiles tirés durant l’assaut. A noter que dans ce registre, la présence d’un avion-radar alguareno de type AWACS, peut parfaitement tenir ce rôle et sur des longues portées, toujours sous le bénéfice d’avions de chasse d’escorte.

Des véhicules légers tout-terrain compteront parmi les primo-débarquants, pour installer une importante mobilité sur terrain hostile au profit des forces alguarenas. Il s’agira de véhicules tactiques semblables à ceux empruntés par les forces spéciales, les EM-4 actuellement en dotation au sein de l’armée fédérale alguarena.

Ce sont des véhicules légers et fragiles, mais dotés d’une importante mobilité sur tous les terrains et lourdement équipés pour permettre le déploiement d’une puissance de feu correcte, qu’elle soit antipersonnel et antichar. Ces véhicules sont d’ordinaire utilisés dans le cadre de missions à accomplir derrière les lignes ennemies et en effectifs restreints. Pour permettre cette relative autonomie, ces véhicules contiennent effectivement des armes antipersonnel telles que les mitrailleuses lourdes mais aussi des armements antichars, à l’instar de lance-roquettes, voire de mortiers. La présence de ces armements sur capot permet une utilisation même à effectif réduit. C'est-à-dire que le conducteur du véhicule peut potentiellement opérer une arme en situation de conduite et de combat.

Pour soutenir la progression lente mais inexpugnable des bulldozers de combat, des véhicules de combat seront également de la partie et joints aux chalands transportant les éléments du génie militaire.

Dans le cas où d’importantes concentrations de force ennemies étaient détectées et si la présence de positions défensives pouvait immanquablement nuire à l’approche des troupes fédérales, des chasseurs-bombardiers cibleront les secteurs dangereux. Des missiles balistiques pourront aussi et possiblement, être tirés depuis les sous-marins dédiés, afin de débloquer certains goulots d’étranglement pouvant se former ou sur les concentrations de troupes d’infanterie kroniennes ennemies.

Quelques transports de troupes blindés, accompagnés de chars légers à roues, seront ensuite déployés pour soutenir la progression d’une force d'infanterie. Ce contingent sera embarqué à bord des transports de troupes, eux-mêmes débarqués en dernière position dans le déroulé des manœuvres exécutées par les chalands. Il faut donc compter deux pelotons, soit environ 48 soldats. Cette infanterie, limitée en nombre, sera chargée de prendre position dans les zones défensives jadis occupées par les troupes kroniennes. Les chars légers, à roues en l'occurrence, soutiendront leur avancée à terrain découvert.

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Mars 2010 - Phase 2 - Stratégie "Défensive" et "Support Logistique" des Provinces-Unies


avion de transport tactique atterissant à Grieta



L'Etat Major lofotène, en concertation avec ses alliés de l'ONC avait établi la stratégie suivante au Kronos, peu après la victoire écrasante et décisive contre la flotte de l'UNCS, qui ouvrait donc ainsi la voie à des opérations terrestres, qui seraient menées par d'autres membres de l'ONC.
Comme convenu, les Lofotènes qui avaient déjà perdu 3 navires ainsi que 200 marins, ne souhaitent pas entreprendre d'opération militaire à grande échelle, et surtout dans un territoire afaréen.
En effet, le Kronos Afaréen présentait un terrain aux conditions environnementales et géographiques dans lesquels les lofotènes sont peu habitués à évoluer. Leur terrain de prédilection étant plutôt les climats froids à tempérés, montagneux, forestier, ou lacustre.

Aussi, voilà les plans du Département d'Etat à la Défense pour la suite des opérations, dite Phase 2 :


    1 - Blocus maritime du Kronos Afaréen : maintien de la flotte de l'UP Navy dans les eaux kroniennes pour empêcher tout renfort/ravitaillement militaire. Mise en place d'un verrouillage stratégique du Détroit de Leucytalée pour éviter un contournement.

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    2 - Zone d'exclusion aérienne : l'UP Air Force, avec ses bases mobiles et opérationnelles consituées par le porte-avion et le porte hélicoptères en soutien des forces alguarenos, assurera le soutien aérien et tactique du blocus maritime, et créera une zone d'exclusion sur le Kronos Afaréen visant à prémunir tout héliportage ou pont aérien depuis la métropole kronienne, appuyée par les systèmes anti-aériens des navires de l'UP Navy. En outre, l'UP Air Force dispose d'une base aérienne opérationnelle dans le port de Grieta, en Fortuna.

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Note : La combinaison de la force aéronavale vise à isoler sur le plan tactique et militaire le Kronos Afaréen ainsi que toutes les troupes s'y trouvant, en coupant et en rendant impossible le ravitaillement et l’approvisionnement des forces militaires de l'UNCS, qui devra donc prélever, se payer, et vivre sur le dos et les réserves de la population.
En outre, les avions de transport hybrides pourront être utilisés par les forces alguarenos pour transporter si nécessaire soldats et matériel de la Fédération.


    3 - Pas d'offensive terrestre des Provinces-Unies : les Provinces-Unies ne participeront pas aux combats à proprement parler, et ne se joindront donc pas aux troupes offensives et en première ligne.
    Malgré tout, les Provinces-Unies assureront l'arrière et la partie logistique, depuis les secondes lignes , à Fortuna.
    Des humanitaires, des médecins de guerre, et des "spécialistes" en gestion de crise, tels des ingénieurs, des sapeurs, des spécialistes en communication et cyberguerre, fourniront des informations tactiques aux troupes offensives, loin du front, et permettront ainsi aux forces de première ligne de davantage se concentrer sur leurs objectifs tactiques et stratégiques.

Commando de Jäegers

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Stratégie générale :

ospreys en afarée

La principale mission des Provinces-Unies sera également, une fois les troupes offensives passées, d’assurer le SAV aux populations, aux soldats blessés ou morts, et à préparer le terrain en vue d'une présence pérenne de l'ONC. 1 détachement spécial de Jäegers sera chargé de la protection du personnel non-militaire et du maintien de la paix dans les zones libérées, ne participera pas aux opérations offensives, mais devra défendre les civils.
Un navire-hôpital, l'UPS Mercy, sera présent sur zone et pourra accueillir blessés, et toute personne évacuée. Les hélicoptères de transport moyens et les avions de transports hybrides situés sur le porte-hélicoptère assureront les rotations et l'héliportage.

En outre, le FSD dépêchera plusieurs agents et petits groupes d'intervention et d'infiltration spécifique, dans le but de récolter des informations sensibles, notamment tout ce qui concerne le système carcéral concentrationnaire kronien, afin de réunir des preuves tangibles et concrètes en vue du futur procès de Baldassare Calabraise.



UPS Mercy
La Loduarie au Kronos Afaréen, le dernier rempart avant invasion.


https://www.afrik.com/wp-content/uploads/2021/12/instructeurs-russes-de-wagner.jpg
Soldats Loduariens au Kronos Afaréen. Ceux-ci, envoyés au Kronos Afaréen dans le cadre des exercices militaires conjoints de L'UNCS, font partie des forces spéciales de la marine Loduarienne.

Au Kronos Afaréen, la situation est tendue. Les soldats Loduariens ont eu le temps de voir arriver les hélicoptères des navires Loduariens en renfort terrestre, malgré une perte de 10 hélicoptères légers polyvalents de marine, et ont également pu voir leurs camarades marins êtres massacrés par L'ONC.
En tant que forces spéciales de marine, ces soldats restent des soldats expérimentés dans le débarquement et le combat urbain. Cependant, le combat dans le désert en lui-même est bien plus compliqué.

Au moment où la marine Loduarienne fut attaqué, les soldats Loduariens ont eu pour ordre de se déployer dans les deux grandes villes. Un peu partout sur le territoire du Kronos Afaréen, plusieurs contigents se sont également déployés à des secteurs stratégiques, globalement cachés par les éléments des secteurs en question (villes et villages).

Les contigents en dehors des villes sont chargés de ralentir les forces coalisés L'ONC en collaboration avec les forces Kroniennes.
Les contigents des villes sont chargés de sécuriser les villes et d'assurer leur protection en cas de siège.

C'est unités savent que le monde a les yeux rivés sur elles. Elles savent que, si elle faiblissent, ce sera le communisme mondial qui faiblira. Elles savent qu'elles ont sur le dos le poids d'une possible guerre en Eurysie si elles perdent.
Et en autres, elles ont entendu les récits mythiques de la résistance du Pontarbello face à une force ennemie. Et elle compte bien retourner la technique Pontarbello contre ses utilisateurs.

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De la difficulté inhérente au fait d’importer des armes de guerres en zone de conflit.
Car contrairement à ce qui se dit, c’est pas non-plus facile-facile.
Mais il existe des solutions. Si si. Vraiment.


La camionnette banalisée filait le long de la deux voie. Petite silhouette bien solitaire, écrasée par la perspective des montagnes qui séparait bande de terre côtière du grand désert Afaréen. Malgré elles, tout ici n’était encore que poussière et terre acre. Quelques plantes sèches affleuraient au bord du goudron et annonçaient, on le savait, on le voyait à l’horizon, des forêts d’arbres adaptés au climat. Au feuillage plat, au tronc noueux et bas, s’étiraient en une multitude de bosquets. Ceux-là indiquaient la présence d’eau dans le sol. Là-bas il y avait eu de l’agriculture traditionnelle, il y avait eu des bergers et leurs troupeaux. Il y avait, toujours, quelques points où les nomades et marchands pouvaient s’arrêter pour boire et manger. Le Kronos n’avait rien changé, et l’avènement de la dictature communiste avait simplement ajoutée un peu de papier à ce qui avait été, et ce qui resterait sans doute longtemps, un commerce très prospère.

La guerre, elle, risquait de modifier quelque-peu la situation. Généralement une guerre signifiait un changement de main du territoire. Et en Afarée on le savait mieux partout qu’ailleurs, l’étranger devait, pour asseoir sa domination, piller et briser. Les revendications indépendantistes vaguement entonnées par quelques catapultées libérales aux premiers jours du conflit n’avaient pas convaincues grand-monde dans ces terres sèches et difficiles, où la notion d’État avait toujours semblé lointaine et porteuse de problèmes. On s’était inquiété, et les nomades avaient fait leurs premiers bénéfices. Puis la guerre avait éclaté, en mer, et on avait compris qu’il y aurait bientôt des morts, des bombardements, sans doute. Quelqu’un s’était amusé à répandre la nouvelle que l’ONC tuerait les partisans présumés du régime, ce qui avait eut pour effet d’agacer les commissaires de l’armée rouge, et de provoquer un vent de panique parmi les autochtones. Les populations maghrébines savaient ce qui allait suivre. C’était toute l’histoire de leur continent depuis que l’eurysien avait inventé la quinine. D’abord, on allait brutaliser les villes pour en prendre le contrôle. Puis on installerait des petits chefs étrangers, qui édicteraient des lois que chacun ignorerait. Mais pas dans les premiers jours, car pour se donner de la contenance, le petit chef passerait ces premiers jours à tuer. Pour l’exemple, pour la forme, pour faire comprendre qu’il est, pour de bon, le maître des lieux.

Sur ce sujet, Amray Salih était moins catégorique que le bon-sens populaire des populations de la région, mais il les laissait volontiers à leurs suppositions alarmistes, c’était plutôt bon pour les affaires.

« Les gens de Karash vont paniquer quand ils vont voir les autres arriver.
– C’est une ville de deux millions d’habitants, évidemment qu’ils vont paniquer. Et les envahisseurs aussi, crois-moi. Ça va pas être beau.
– Ouais, ça va carrément être merdique. »

Yur, qui conduisait la camionnette, indiqua un panneau, à moitié défoncé et qui n’en avait sans doute plus que pour quelques années avant de définitivement s’effondrer sur la basse rouillée de son mât. Il indiquait une aire de repos. Le genre qui n’avait sans doute jamais vraiment prise. Glorieuse idée des concessionnaires à qui on avait fourni la gestion de cette route à sa construction. Si elle était relativement peu fréquentée à l’époque où tout allait bien, il y avait fort à parier que la révolution avait participé à un abandon total des lieux. Cette route amenait hors du territoire. Soit à un poste frontière qui, s’il était de ces extrémités d’empire délaissées, qu’on pouvait passer à l’aide d’un billet à la somme dérisoire, n’en demeurait pas moins suffisant pour tarir de sa seule présence une part importante du trafic. Restait les convoyeurs. Les camions des industriels, les camionnettes des artisans, et des nomades.

La camionnette blanche s’arrêta au milieu du vieux parking recouvert de poussière. L’air de repos avait quittée le stade du simple abandon pour entrer dans celui, autrement plus vénérable, de la ruine. Son toit blanc était effondré par endroit, et l’enduit qui couvrait les murs de l’ancienne boutique finissait de s’écailler. Amray cracha au sol en sortant du véhicule : des affiches représentant Calabraise avaient été collées contre le mur. Ce n’était pas récent, et l’ensemble avait quelque-chose d’absurde. Un fonctionnaire, pensa-t-il, avait sans doute des stocks réglementaires à écouler et un désir très limité de faire le tour des villages locaux. En approchant un peu, il constatât que des graffitis en arabe et en tifinagh avaient été dessinés sur le papier. L’un d’eux invitait le dictateur à aller se faire faire un "nouveau frère". Très poétique. Ce qui l’était moins, c’était l’odeur d’urine qui entourait toute la ruine.

« On pourrait croire que le sable enterrerait tout ça, mais même pas.
– Reste pas au soleil. »

Il secoua la tête et se dirigea vers la camionnette pour prendre la place du conducteur. Dehors, Yur se dirigea vers l’intérieur de la ruine, lui indiquant d’attendre.

« Mec on a une livraison à faire ! » Et comme l’autre ne faisait pas mine de revenir, il se contenta de grogner et d’attendre. Lorsque Yur revint s’installer à la place du mort, il secoua la tête. 
« Je devais pisser.
– Tu pouvais pas te retenir ?
– À quoi bon ? »

La camionnette repris sa route. Amray était honnêtement pressé d’en terminer avec cette livraison. Pas qu’il avait peur de la guerre : elle prendrait un peu de temps à atteindre l’intérieur des terres. Pas trop non-plus, quelques jours tout au plus, mais suffisamment pour lui permettre de se barrer en encaissant la thune. Seulement il y avait quelque-chose d’anormal avec cette livraison, et il le savait parfaitement puisqu’on ne lui en avait pas caché la nature. Même si on ne lui avait pas dit il aurait remarqué. En temps normal il était plus simple de traverser les mille kilomètres de frontière de la colonie de manière illégale que de passer par certains postes de garde, notamment ceux du nord. Pourtant il connaissait des gens qui avaient pu passer sans problème : sans même présenter de papiers ou de documents en fait. On les avait laissés rentrer comme si on les attendait. Et pour cause. Et si lui avait payé le traditionnel bakchich, droit de passage essentiel à sa route habituelle, il savait aussi reconnaître une cargaison anormale.

Il y avait des choses qu’on s’était mis à vendre au début de la guerre et qu’on ne vendait pas avant, d’accord. De la nourriture en conserve, par exemple. De l’eau en quantité plus importante encore. Des générateurs portables, évidemment. Et des nécessaires de soin, tombés des caisses d’une quelconque armée mercenaire. Les gens voulaient des rations, de quoi survivre aux privations qu’ils craignaient. On était loin du commerce sous le manteau de biens de consommation, de choses qui répondaient aux besoins d’une classe laborieuse exploitée jusqu’à la moelle par la dictature, ou d’une classe moyenne lasse des possibilités que tolérait le rigorisme du régime. Alors sur les plus de trois millions d’habitants des deux grandes villes de la province, on trouvait un public conséquent. Ce serait une année riche et profitable pour le clan, sans doute permis. Et elle l’aurait été sans le contrat qui avait récemment poussé tous les nomades à, discrètement, continuer leurs livraisons, mais à un rythme plus empressé. Avec intelligence.

En effet, un parti intéressé avait livré des armes aux nomades. Le niveau de technicité semblait élevé, alors on pariait sur de l’équipement Alguarenos, on en trouvait énormément en Afarée, quoi que plus au sud, ou Pharois – immanquables des marchés noirs. Maintenant si ces armes étaient tombées du camion, elles l’étaient par pas de milles et dès la sortie d’usine. Il y avait tout pour les entretenir, les réparer si nécessaire, sans parler des munitions. Selon un des vieux, un de ceux qui avaient participé à quelques mouvements de libération touareg dans a jeunesse, il y avait de quoi entretenir une guérilla des mois durant. Peut-être même plus, car pour les petites armes on pouvait assez facilement se fournir des munitions, et pour les plus grosses, eh bien, il suffirait d’avoir des caches et…

De toute façon ces armes étaient pour les communistes. Au début Amray avait eut un doute. Peut-être qu’on allait enfin organiser la révolte des internés des camps. Ou qu’on allait retenter la grande aventure indépendantiste en profitant de la guerre. Mais finalement non. Ce n’était que des armes pour les communistes. Pour qu’ils meurent un peu moins vite et tuent un peu plus de leurs ennemis, sans doute. Ou bien souhaitaient-ils lancer une guérilla. Une vraie de vraie. Mais là ça posait de nouvelles questions : la paix reviendrait-elle dans la région ? Du moins, dans un avenir proche ? Et sinon, les opportunités économiques offertes pas le chaos suffiraient-elles à justifier le danger inhérent à une zone pourrie par la guérilla ?

« Au moins il n’y a pas de mines, déclara-t-il à voix haute. Il sentit Yur se tourner dans sa direction, et l’entendit faire claquer sa langue contre son palais.
– Même sans ça, ce sera un merdier. Va y avoir des tas de morts.
– Pour ça que tout le monde veut évacuer. »

Il acquiesça. Une autre mission que les nomades remplissaient, au nez et à la barbe du régime et en profitant d’une administration tout à fait capable de détourner le regard pour un prix, c’était l’extraction d’individus. Plus rarement l’infiltration, aussi. Yur, par exemple, avait déjà fait rentrer puis sortir plusieurs journalistes ainsi que des gens dont il supposait fortement qu’ils étaient des espions. Là, avec la guerre qui s’annonçait, et la crainte associée aux combats urbains et aux ravages qu’ils pourraient provoquer dans des grandes métropoles, il y avait eut un vent de panique. Et si habituellement les clients des nomades payaient des sommes conséquentes pour obtenir, en plus du reste, une nouvelle identité, la possibilité d’être déposés loin du Kronos, d’autres précautions inutiles mais poussées par une paranoïa naturelle, le cas présent poussait plutôt les clients à demander, simplement, à fuir. Les camionnettes se transformaient en autant de bouées de sauvetages. Le régime le savait. Le régime avait autre-chose à faire que de l’empêcher et, on le savait, trouverait sans doute le temps de se venger s’il survivait au choc de l’ONC. Ce qui était peu probable, même avec les jouets qu’on allait lui livrer.

En fait, constata Amray, c’était peut-être aussi pour ça qu’on avait fait appel aux services des nomades. Une pensée qui l’horrifia sans le révolter : si c’était bien ça, cela signifiait que des camionnettes pleines d’équipement de combat devant être livrées allaient, aussi, être pleines de civils cherchant à fuir le chaos supposé d’une guerre. Si par malheur ces camionnettes venaient à être découvertes ou prises pour cible, ça ne serait pas uniquement des stocks d’armes qui sauteraient, mais aussi des réfugiés.

Bien entendu, pour les nomades l’enjeu était de partir avant de se prendre un tir perdu, et de ne pas être découvert. Tout de même, pensa-t-il, c’était tellement tordu que ça forçait le respect.

Puis il poussa un grognement et tapa le volant.

« Merde je crois que je viens de manquer notre sortie.
– Arrête-toi, je sors la carte. Là c’était le croisement entre la P1903 et la R104, ouais ? »

Il acquiesça tout en manœuvrant la camionnette pour la garer sur le bas-côté de la route. Sur la voie d’en-face, une voiture et un camion passèrent. Les routes étaient encore assez peu fréquentées. Yur ouvrit la boîte à gant pour en sortir une carte, qu’il déplia sur le pare-bris, concentré.

On leur avait spécifiquement demandé de ne pas utiliser leurs téléphones, ou de GPS. Le truc classique qui présageait d’une barbouzerie, pensa-t-il. Ou bien peut-être que ces types étaient comme ces pirates informatiques shuharris qu’il avait rencontré par hasard des années plus tôt, à utiliser des petits drones autonomes pour suivre le déplacement d’engins dans le désert, rassemblant de précieuses preuves attestant qu’une compagnie d’enfouissement de déchets servait en fait de couverture pour du recel de relique. C’était bien de la part de ces types de surveiller tout ça, défendre le patrimoine humain, tout ça. C’était aussi un peu flippant de penser à tout ce qu’On pouvait savoir sur une personne, ou un flot de personnes, en observant des données GPS. Amray, qui pratiquait un peu le trafic d’art, quand l’occasion s’y prêtait, se félicita aussi de ne pas le pratiquer à échelle industrielle. Les shuharr étaient flippants.

« La R104, déclara enfin Yur après un moment. Enfin si le but c’est bien de rejoindre Karash par le sud.
– Ouais ouais ouais c’est parfait. Notre point de rendez-vous est côté souk. »

L’autre commença à replier la carte. La camionnette fit un petit demi-tour sur route, et s’élança à travers la fameuse sortie manquée. A des centaines d’autres endroits de la province, des centaines d’autres véhicules effectuaient le même ballet, coordonné de loin par quelques agents spéciaux à qui les tributs en devaient bien une, à force de passer sur les terres des communes affaréennes.

Maintenant les Loduariens avaient leurs armes. Pas que cela changerait quoi que ce soit.

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3 et 4 février 2010 - Débarquement sur les côtes kroniennes, secteur littoral de Tarrin.


images des faits majeurs envisagés pour l'invasion terrestre.
Engagement terrestre sur les littoraux kroniens- clic gauche pour agrandir

MJ conflit a écrit :Opération débarquement :
ONC (Alguarena) malus -20%, justificatif RP possible : Vulnérabilité des opérations de débarquement et déploiement diffus dans le temps (-60%). Support d'artillerie navale possible pour couvrir le débarquement (mais limité à une bonification : +20%). Forces mobiles et entièrement motorisées, l'ensemble des troupes alguarenas engagé sur le débarquement est mobile/motorisé sur le champs de bataille (+20%). Les points des chalands de débarquement de l'ONC n'ont pas été opposés aux forces terrestres kroniennes. Présence de drone de reconnaissance, pour identifier les meilleurs sites de débarquement possibles (Fait notable sans bonification).
UNCS (Kronos) Bonus 20%, justificatif RP possible : positions défensives permises et faciles à tenir (+20%). La défense antiaérienne de la flotte ONC au large et son aviation prive les forces de l'UNCS d'une domination aérienne, d'un soutien aérien sur les côtes (Fait strictement RP sans malus). Présence d'un avion de brouillage ennemi, communications kroniennes réputées difficiles (pas de malus, les points de nuisance se suffisent à eux-mêmes. L'ensemble des troupes kronienne n'est pas motorisé, pas de défense élastique possible ni retraite rapide (Information notable sans malus).

Résumé du conflit : Les affrontements débutent par une offensive héliportée de l'aviation légère d'Alguarena, jumelée à des actions de reconnaissance portées par des drones, en vue d'identifier en temps réel les sites les plus favorables à un débarquement. L'importance des surfaces côtières kroniennes et les moyens limités dédiés à la éfense de la colonie afaréenne, ne permet pas un littoral excessivement défensif. L'essentiel des combats a donc lieu en province, sur la route principale menant vers Tarrin, où des avant-postes kroniens ont pu se former. Peu motorisées eu égard au contingent kronien déployé (6 000 hommes d'avant-garde), les pertes kroniennes indiquées sont davantage des prisonniers que des déserteurs. Considérant l'écart des pertes entre les deux camps, il peut être convenu qu'au moins une compagnie kronienne se soit rendue sans combattre. Les pertes alguarenas indiquées sont davantage des morts et infirmes que des prisonniers. S'agissant d'une opération amphibie très localisée, toutes les troupes alguarenas et alliées présentes pour l'offensive n'ont pas été engagées, même principe pour celles de l'UNCS (Kronos + Loduarie). Les mines (notamment antipersonnel) perdues n'impliquent pas nécessairement leur destruction mais elles peuvent avoir été balisées ou désamorcées, les rendant inoffensives pour la force attaquante.

Camp ONC

Avant-garde Alguarena
Troupes engagées :
405 soldats professionnels (-49)
405 armes légères d'infanterie de niveau 8 (-49)
15 véhicules blindés légers de niveau 6 (-4)
10 transports de troupes blindés de niveau 4 (-1)
10 véhicules de combat d'infanterie de niveau 4 (-2)
4 bulldozers de niveau 3 (-1)
3 véhicules de transmission radio de niveau 7
1 véhicule radar de niveau 6
1 hélicoptère léger polyvalent de niveau 6
3 hélicoptères d'attaque de niveau 3
12 hélicoptères de transport moyens de niveau 6
4 drones de reconnaissance de niveau 2
10 chars légers de niveau 3 (-2)
1 avion de guerre électronique

Camp UNCS

Avant-garde du Kronos
Troupes engagées:
6 000 soldats professionnels (-455)
6 000 armes légères d'infanterie niveau 4 (-455)
500 mitrailleuses lourdes de niveau 1 (-120)
150 mortiers légers de niveau 2 (-85)
20 canons tractés de niveau 1 (-12)
6 lance-roquettes multiples de niveau 1 (-2)
15 canons antiaériens de niveau 1 (-11)
27 camions de transport de niveau 1 (-12)
3 véhicules de transmission radio de niveau 1 (-2)
2 véhicules radar (-1)
600 mines antipersonnels de niveau 1 (-350)
145 mines navales de niveau 1 (-100)
3 chars légers de niveau 1 (-3)
3 bulldozers de niveau 1 (-1)
1 char d'assaut de niveau 1 (-1)


* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.

PERTES DECOMPTEES
Logo de l'Armée Fédérale d'Alguarena

3 au 4 février 2010 - Débarquement militaire au Kronos afaréen et affrontements sur la route de Tarrin.


images des faits majeurs accomplis pour l'invasion terrestre.
Photographies des éléments de la force expéditionnaire d'Alguarena, projetée pour l'invasion terrestre du Kronos afaréen- clic gauche pour agrandir

La bataille au large des côtes afaréennes ayant été conduite avec un succès probant, l'approche du littoral kronien s'inscrivit comme une seconde phase nécessaire à la chute de l'administration kronienne de Karash. Une perspective de combat à venir, que les forces terrestres de l'ONC avaient manifestement surestimé. "Baldassare Calabraise, c'est le dictateur qui se fait la promesse quotidienne de pouvoir et de devoir détruire les états membres de l’Organisation des Nations Commerçantes. La conduite d'opérations terrestres sur le sol kronien, souffrait donc de quelques appréhensions dans les rangs. Mais force est aujourd'hui de constater que l'ennemi a plus de lâches que de révolutionnaires..." confiait en ces mots un sous-officier à son supérieur, commandant d'une compagnie mécanisée parmi les premières déployées en territoire ennemi. Une avant-garde, comme il serait permis de nommer autrement, qui fit office de mise à l'essai pour la défense kronienne.

Profitant de la couverture et des appuis d'artillerie fournis par la flotte alguarena, l'avant-garde mécanisée prit l'eau, au sens propre du terme, pour imposer le combat à l'administration kronien sur son sol afaréen.

Avançant lentement, les chalands de débarquement furent rapidement précédés d'une aviation légère, composée d'une escadrille d'hélicoptères de combat et de trois autres escadrilles d'hélicoptères de transport de troupes, chargés de déposer des sections de combat sur les places fortes et naturelles du littoral kronien. Manifestement, le Kronos afaréen avait été négligé par l'état-major de Baldassare Calabraise et cette incursion n'essuya pas beaucoup de résistance. Quelques canons antiaériens obsolètes venaient effectivement strier le ciel de munitions tirées à l'encontre des hélicoptères que les visées infrarouges et thermiques avaient permis d'éviter.

Tout l'équipement kronien qui fut opposé à l'avant-garde de l'ONC semblait être resté dans son jus, vieilli de quatre ou cinq décennies, une puce à l'oreille qui se confirmerait ensuite, faisant la démonstration de tout le désintérêt que porte Pendragon à cette région "poubelle" du pays, n'ayant d'utilité qu'à travers son tissu industriel de sites chimiques, dans lesquels on déportait à tour de bras les opposants politiques du régime Calabraise. Le capital militaire et le prestige des grandes nations communistes qui composaient l'UNCS en avaient manifestement pris un coup...

L'aviation légère fit ainsi donc son oeuvre, déposant trois pelotons de reconnaissance sur les hauteurs du littoral, depuis lesquels les combattants entamaient une couverture des forces en train de débarquer. Une force polyvalente, composée de blindés légers, qu'il soit question de chars ou de "simples" véhicules d'infanterie, mais aussi des bulldozers pour défaire les barricades et positions défensives que les troupes alguarenas s'attendaient à trouver. En réalité, le caractère soudain de l'attaque portée contre l'UNCS, et le désintérêt du gouvernement Calabraise pour l'Afarée, n'entraineraient la présence de rien de tout cela, cantonnant les combats à venir, à quelques échauffourées d’une infanterie installée sur des checkpoints amorçant l'approche de Tarrin avec une poignée de véhicules de combat seulement.

Dire que le débarquement s'était fait sans résistance aurait été toutefois mentir, considérant la présence de mines antipersonnels, particulièrement mortelles pour les fantassins entamant des actions de reconnaissance le long des blindés empruntant les axes routiers conduisant à Tarrin, ainsi que les frappes d'artillerie opérées par des canons tractés, probablement installés dans l'agglomération de Tarrin et ses périphéries, pour pilonner les axes routiers depuis lesquels les forces ennemies, c'est-à-dire les nôtres, entamaient leur approche. Une cinquantaine de soldats et une dizaine de véhicules figuraient dans le prix à payer pour la prise de positions autour de Tarrin. Bien que limités en nombre, les soldats alguarenos avaient pour eux une aviation réactive et efficace, pour entamer des actions de reconnaissance continues et dérouler lorsque c'était nécessaire, une puissance de feu que les forces kroniennes d'Afarée pouvaient manifestement pas compenser.

Une escadrille de l'aviation légère équipée pour le combat et l'appui au sol survola l'ensemble du réseau routier en amont de Tarrin, pour y débuter les manoeuvres de sécurisation des accès vers la ville, tandis que le reste des forces terrestres de l'ONC débutait les opérations de débarquement à une vingtaine de kilomètres de l'avant-garde.

Si l'ennemi présent à Tarrin semblait résolu, d'autres unités kroniennes semblaient prêtes à faire défaut, à commencer par les officiers kroniens dernièrement corrompus et dont la défection aux premières échauffourées n'était plus à prouver. C'est ainsi qu'une compagnie d'infanterie kronienne, privée de moyens motorisés suffisants pour se déployer sur le champs de bataille, se rendit sans opposer de résistance à un groupe de combat alguareno, qui empruntait un axe routier le long duquel une base avancée kronienne était installée. D'autres groupes de combat alguarenos n'eurent pas cette chance, et entamèrent des combats âpres avec trois chars ennemis, retranchés dans une petite ville marquant le dernier bourg avant l'agglomération de Tarrin.

L'avant-garde avait réussi sa mission et offert aux forces d'invasion, la reconnaissance suffisante pour débarquer et approcher Tarrin sans trop de heurts. Des untiés mécanisées fermaient alors au moyen de blindés les principaux axes routiers donnant vers le littoral ouest, pour permettre au reste du contingent, d'installer des positions à l'intérieur des terres, prêts à poursuivre le combat et l'occupation des villes libérées de la tyrannie rouge et du diktat Calabraise.

Sur le terrain et bien que le saisonnalité s'y prête également, un vent nouveau et vivifiant souffle sur les côtes afaréennes, se faisant la promesse d'une fin de règne prématurée, pour celui qui incarne depuis plus de trois ans, le visage dur et sans partage du communisme international. Un culte de la personnalité et une machine de propagande aujourd'hui enrayés par les défaites militaires, la tristesse et la désolation de la guerre, portée au plus près des populations civiles kroniennes, qui avaient jadis espéré la réussite socioéconomique à travers le modèle du parti unique, servi par un état policier totalitaire et centralisé.
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3 au 4 février 2010 - Débarquement militaire au Kronos afaréen et affrontements sur la route de Tarrin.




avions transport hybrides au kronos afaréen
Les avions de transport hybrides lofotènes ayant contribué à la grande mobilité des troupes de l'ONC sur le théâtre d'opération ont prouvé leur efficacité sur les terrains difficiles




L'offensive au large des côtes afaréennes entrait dans la seconde phase après que les Alliés eurent infligé à la flotte de l'UNCS, désormais connue sous le nom donné par les médias de "Bataille de Leucytalée" une sévère et cuisante défaite.
Tandis que les fleurons des bâtiments de la marine loduarienne et kronienne goûtaient au repos du guerrier dans leur dernière et paisible demeure au fin fond des eaux turpides de la Leucytalée, la coalition Alguarenos-Lofotenois-Banairais - Fortunéen - Youslève allait pouvoir exploiter ce nouveau rapport de forces et la nouvelle configuration militaire de la région.

Désormais privée de son soutien aérien et du support éventuel de l'artillerie et de la DCA de sa marine, les forces de l'UNCS se retrouvaient ainsi concentrées, pour ne pas dire coincées, dans le piège du désert kronien afaréen, ne pouvant adopter d'autre stratégie que celle d'une position défensive classique et sans espoir de voir des renforts matériels ou des troupes fraîches sur ce nouveau front afaréen, que les troupes alguarenos venaient d'ouvrir.

En effet, les troupes d'Aserjuco pouvaient procéder au débarquement frontal sur les côtes kroniennes, une opération amphibie toujours très délicate et complexe, et surtout très risquée. Mais elles bénéficiaient de deux atouts majeurs :
- la premier, une zone d'exclusion aérienne opérée par l'UP Air Force, avec ses bases mobiles et opérationnelles constituées par le porte-avion l'UPS Supremacy et le porte hélicoptères UPS Freyr en soutien des forces au sol assurerant le soutien aérien et tactique du blocus maritime, empêchant de fait tout héliportage ou pont aérien depuis la métropole kronienne ou depuis la Loduarie, appuyée par les systèmes anti-aériens des navires de l'UP Navy. En outre, l'UP Air Force dispose d'une base aérienne opérationnelle dans le port de Grieta, mise à disposition de l'ONC par Fortuna, capable également de prendre le relais si nécessaire.
Un AWCS était d'également chargé de brouiller et d'intercepter les télécommunications ennemies, de perturber les communications entre les troupes loduariennes et kroniennes, et de relayer les informations stratégiques aux troupes qui évoluaient au sol ainsi qu'à la chasse lofotène et youslève, garantissant la couverture aérienne à l'avant-garde Alguarenaise qui progressait avec assurance vers les objectifs stratégiques qu'étaient la prise de Tarrin et enfin celle de la capitale régionale Karash.


a l'intérieur d'un AWACS
Le soutien tactique via les reconnaissances et le brouillage des télécommunications ennemies étaient la clé d'une opération au sol réussie

-la seconde évidemment, était la flotte de l'ONC, qui avait désormais la maîtrise absolue et totale du détroit de lEucytalée, et qui pouvait à loisir soutenir l'offensive terrestre par des tirs de barrage d'artillerie, pilonnant le littoral, et pouvant même frapper en profondeur, guidés par les véhicules radios et radars qui avaient été débarqués au sol.
L'objectif de la coalition était clair, et l'ennemi le savait probablement : la prise et la chute de l'agglomération de Karash, dans une administration blochévique ultra centralisée, signifieraient indubitablement la fin irrémédiable deu pouvoir et de l'autorité de Baldassare Calabraise sur le Kronos Afaréen, région délaissée et sous investie, peu florissante et prospère, mais servant d'arrière-cour et de décharge à ciel ouvert pour la nomenklatura de Pendragon.
La valeur accordée à la vie humaine par les communistes étant ce qu'elle est, au vu du peu de cas et d'intérêt manifesté par l'UNCS pour ses populations et ses troupes qui étaient envoyés au casse-pipe sans discernement et sans volonté d'épargner la moindre vie dans une sorte d'acharnement idéologique, ils étaient nombreux oui à se constituer prisonniers dès que les soldats de Baldassare Calabraise comprirent que l'issue et le dénouement de l'offensive était déjà joué, et qu'ils avaient plus de chances de survie en se rendant à l'ONC, réputée pour bien traiter ceux qui se laissaient capturer, plutôt à se laisser aller à des charges héroïques suicidaires, car plus personne ne serait là pour les voir ou les encenser par la propagande.

Par ailleurs, sur les véhicules radios lofotènes avaient été installés des mégaphones, qui répétaient inlassablement et en boucle les mêmes messages, radiodiffusés à l'attention des troupes de l'UNCS :


"Toi, soldat de l'armée de l'UNCS, ne sacrifie pas ta vie inutilement pour prolonger de quelques secondes le régime vieillissant et moribond de dirigeants qui n'ont cure de tes souffrances, de tes douleurs ou de ta vaillance. Lorenzo et Baldassare vous envoient sans état d'âme à une mort certaine, dans l'unique but de conserver leur trône.
Pensez à vos amis, à vos proches, à vos familles,votre mort inutile ne leur apportera ni gloire, ni honneur, ni reconnaissance, au mieux de l'indifférence, au pire de la suspicion de la part du régime. Ne leur infligez pas cela, ne vous infligez pas cela.

Soldat de l'UNCS, rends toi, l'ONC n'est pas ton ennemi, l'ONC garantira ta sécurité et celle de tes proches, tu seras mieux traité que tu ne pourras jamais l'être dans ta propre armée. Vivres, eaux, couvertures chaudes, et médicaments vous attendent ! "




poste de commande avancé des Jaegers
Poste de commandement avancé mis en place par le contingent lofotène après la tête de pont établie par les troupes alguarenaises

Au sol, le ballet arien des avions de transports hybrides permettaient l'extrême mobilité et flexibilité des contingents aéroportés de l'ONC. L'arrière-garde lofotène était chargée de consolider la tête de pont établie par les troupes de chocs de l'Alguarena, plus habituées à évoluer dans un environnement chaud, de type aride.
Un régiment entier de Jäegers, les troupes d'élites de la Milice Fédérale, avait posé le pied en Kronos Afaréen, et était chargé de couper les lignes de ravitaillement et approvisionnement, entre Tarrin et la frontière fortunéene.
C'est dans cette région du littoral nord que le contingent des Provinces-Unies établi son poste de commandement avancé, complétant ainsi le dispositif militaire, avec le soutien et l'appui tactique de l'UP Navy et l'UP Air Force au dessus de leur tête.

Bulldozers, pont-mobiles, vehicules de déminage, permettaient de sécuriser et d'accompagner la manœuvre d'encerclement de Tarrin par les troupes de l'Alguarena, qui n'avait donc plus à se soucier de leurs lignes de ravitaillement. En outre, cela étirera le front pour les défenseurs, ne sachant plus quelle zone ils doivent défendre, ou sur quel points ils doivent se concentrer leurs forces.

Quelques détachements de Jäegers s'étaient constituée en unités ultra-mobiles, toujours avec l'appui de l'UP Air Force chargées de couvrir l'arrière et de réunir et collecter des preuves contre le régime de Baldassare Calabraise.
En effet l'AWACS et les drones de reconnaissances avaient déjà entamé l'analyse méticuleuse du terrain dans les terres éloignées du littoral et avaient déjà identifié des infrastructures au sol s'apparentant à des camps de travail ou des usines chimiques utilisées par le régime pour réduire au silence toute contestation et opposition politique.

Déposée par un hélicoptère moyen de transport à proximité de l'un d'eux, une force composée de 50 Jägers s'approchant de l'un de ces camps potentiels, en reconnaissance, afin de confirmer ou non la nature de l'installation.

image prise par un drone de reconnaissance
Image capturée par un drone de reconnaissance d'une installation présentant les probables infrastructures d'un camp de travail kronien.
5 au 28 février 2010 - Assaut sur Tarrin et ses environs.


images de la prise de Tarrin par les forces de l'ONC.
Cartographie de l'invasion du Kronos afaréen - clic gauche pour agrandir

MJ conflit a écrit :Bonus/malus détaillés:
ONC (Alguarena) Pas de bonus ni malus, justificatif RP possible : Forces mobiles et entièrement motorisées, l'ensemble des troupes alguarenas engagé sur le théâtre d'opération est mobile/motorisé sur le champs de bataille (Fait notable sans bonification). Présence de drone de reconnaissance, pour identifier les places fortes présentes dans la ville. (Fait notable sans bonification).
UNCS (Kronos) Bonus 20%, justificatif RP possible : positions défensives permises et faciles à tenir en ville (+40%). Présence d'un avion de brouillage ennemi, communications kroniennes réputées difficiles (pas de malus, les points de nuisance se suffisent à eux-mêmes. L'ensemble des troupes kronienne n'est pas motorisé, pas de défense élastique possible ni retraite rapide (Information notable sans malus). Présence d'officiers corrompus dans ses rangs, des suites d'une opération clandestine alguarena (-20%).

Résumé du conflit : Une force d'infanterie alguarena, aidée de plusieurs blindés, investit la ville de Tarrin au travers d'un épais brouillard de fumigènes destinés à couvrir l'assaut. Aucun bombardement préalable sur la ville de sorte à limiter les pertes civiles mais des hélicoptères de combat de l'ONC, pour opérer des frappes au sol ou de la lutte antiaérienne sont déployés. Considérant la présence de nombreux civils et de sites industriels dans lesquels des camps de travaux forcés ont été aménagés, ainsi que d'une résistance modérée/faible, l'avant-garde alguarena fait volontairement durer l'assaut sur la ville, libérant quartier par quartier tandis que le reste des forces terrestres offrira une occupation pérenne de l'endroit. Pas d'encerclement de la ville, pour laisser aux forces kroniennes sur place des opportunités de fuir et de renoncer à leur combattivité. La brigade kronienne chargée d'assurer la défense de Tarrin et ses environs, fera le choix d'abandonner la ville de Tarrin mais, faute de véhicules logistiques suffisant pour évacuer ses 8 000 hommes, nombre d'entre sont laissés sur place et contraints à la reddition face à l'ennemi. Les hélicoptères légers loduariens participent à l'évacuation de certaines forces kroniennes, avant d'être rapidement pris pour cible par les lance-missiles antiaériens mobiles alguarenos, une fois qu'ils se sont éloignés du couvert des immeubles et autres infrastructures hautes de la ville. Après la chute de Tarrin, des combats sporadiques se poursuivront en province, sans effet notable.

Camp ONC

Avant-garde Alguarena
Troupes engagées :
356 soldats professionnels (-66)
356 armes légères d'infanterie de niveau 8 (-66)
11 véhicules blindés légers de niveau 6 (-3)
9 transports de troupes blindés de niveau 4 (-3)
8 véhicules de combat d'infanterie de niveau 4 (-2)
2 bulldozers de niveau 3 (-1)
3 véhicules de transmission radio de niveau 7
1 véhicule radar de niveau 6
1 hélicoptère léger polyvalent de niveau 6
3 hélicoptères d'attaque de niveau 3
12 hélicoptères de transport moyens de niveau 6 (-1)
4 drones de reconnaissance de niveau 2 (-1)
8 chars légers de niveau 3 (-1)
1 avion de guerre électronique
5 lance-missiles antiaériens de niveau 2 (-1)


Camp UNCS

Avant-garde du Kronos
Troupes engagées:
8 545 soldats professionnels (-6 962)
8 545 armes légères d'infanterie niveau 4 (-6 962)
380 mitrailleuses lourdes de niveau 1 (-380)
65 mortiers légers de niveau 2 (-65)
8 canons tractés de niveau 1 (-8)
4 lance-roquettes multiples de niveau 1 (-4)
4 canons antiaériens de niveau 1 (-4)
5 camions citernes de niveau 3 (-5)
10 véhicules blindés légers de niveau 1 (-8)
10 véhicules de combat d'infanterie de niveau 1 (-6)
15 camions de transport de niveau 1 (-5)
1 véhicules de transmission radio de niveau 1 (-1)
1 véhicule radar (-1)
250 mines antipersonnels de niveau 1 (-250)
2 bulldozers de niveau 1 (-2)

Détachement loduarien
1 hélicoptère léger polyvalent de niveau 6 (-1)
4 hélicoptères légers polyvalents de niveau 1 (-4)
10 soldats professionnels (-10)
10 armes légères d'infanterie de niveau 1 (-10)


* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.

PERTES DECOMPTEES
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Février 2010 - Libération de Tarrin et découverte des premiers camps de travaux forcés.


Représentation des forces de l'ONC en entrance sur Tarrin et des forces kroniennes en défense.
Images du contingent de l'ONC en entrance sur Tarrin et des défenseurs kroniens de la ville - clic gauche pour agrandir

Le désamour des autorités kroniennes pour sa province afaréenne transpirait lourdement dans la défense permise sur place. Des hommes, passablement équipés, étaient montés à l'arrière de pick-up, sérigraphiés ou non aux couleurs de l'armée kronienne puisqu'il était question d'une faible motorisation des forces territoriales afaréennes. Un manque de moyens criant, qui avait laissé plusieurs milliers d'entre eux sur Tarrin, sans possibilité de repli. "Malgré toute la véhémence des discours de Baldassare Calabraise, l'armée kronienne n'a pas la logistique suffisante pour se mouvoir sur son propre espace territorial. Ce qui justifie actuellement le fait selon lequel seules des garnisons en ville nous sont opposables et très peu de combats interviennent sur les routes provinciales. L'essentiel de ses forces est piétonne, avec un fusil d'assaut pour unique équipement. J'avoue volontiers si on avait demandé à certains d'entre eux de se tirer directement une balle dans la tête avant notre arrivée, le résultat aurait été le même" avait lâché sans détour aucun, un sous-officier alguareno auprès d'un commandant de compagnie à qui il devait débriefer les dernières échauffourées quotidiennes, juste qu'il ne poursuive de nouveau avec un discours chaste et formel.

L'écart des moyens à disposition des deux camps et la corruption des officiers kroniens qui étaient opposables aux forces coalisées de l'ONC, avait entraîné son lot de reddition à mesure que les forces alguarenas investissaient la ville. Des échanges de tirs, plus soutenus, avaient marqué la progression de l'avant-garde auprès de la place du centre-ville de Tarrin, où les plus loyaux des soldats kroniens avaient choisi de se défendre, désireux de ne pas voir outragés la statue de leur leader ou encore les différents portraits dédiés au culte omniprésent de sa personnalité.

Une section de commandement et une autre d'artillerie kronienne, limitée à un véhicule radar, un autre de transmission radio et plusieurs canons tractés, étaient présentes. Elles faisaient inlassablement chauffer la bouche des canons qu'un dizaine de servants réapprovisionnaient sur la grande place. A quelques dizaines de mètres, les camions de transport dédiés à la manœuvrabilité des pièces d'artillerie étaient là, fumants. Des traces de destruction nées d'un survol des hélicoptères de combat alguarenos et qui promettaient aux artilleurs kroniens un repli difficile sans reddition.

De petits mortiers légers étaient également disséminés le long des principaux axes routiers internes à la ville, permettant à des "résistants" de les manipuler au gré de l'avancement des troupes alguarenas, et si nécessaire, de les abandonner sur place pour aller rejoindre une autre position où s'en trouveraient d'autres. Une manœuvre nécessaire compte tenu de la mobilité des forces de reconnaissance alguarena, pourvues de blindés et d'infanterie pour s'en faire les yeux en théâtre urbain.

La prise de la grande place par la force de reconnaissance et les opérations de brouillage électronique, compliquèrent fortement les communications entre l'état-major kronien et son contingent de défenseurs, amenant le flou et l'incertitude, au chaos et à la destruction qui habitaient déjà le quotidien des défenseurs. La perte de liaisons avec l'état-major et le contrôle des communications par l'emploi d'unavion de brouillage électronique, incita les officiers alguarenos à faire diffuser sur les ondes radio, un série de déclarations en provenance des officiers kroniens s'étant déjà constitués prisonniers. Ces derniers indiquaient alors à leurs camarades, que le haut commandement de la brigade actuellement présente sur place à Tarrin, était soit mort soit en train de fuir à l'arrière des rares véhicules militaires à disposition. Et c'était certainement vrai, les rares unités qui possédaient encore des véhicules opérationnels, avaient le choix de la fuite, entrainant un dizaine de camions de transport et moitié moins de véhicules de combat sur les routes de la ville, motivés à en joindre la sortie.

Les forces territoriales kroniennes pour l'Afarée, d'ordinaire délaissées sur les plans économiques et politiques, étaient effectivement des plus difficiles à motiver, lorsqu'il s'agissait de prendre les armes pour dérouler un combat difficile, auprès d'un ennemi qui n'avait que pour dessein la chute d'un régime imparfait, et lui-même tortionnaire de ses propres populations, envoyées dans des camps de travaux forcés au sein d'industries chimiques, dans des conditions bien souvent déplorables, dès lors qu'un soupçon de dissidence se faisait sentir.

L'usine chimique de Tarrin, un site d'importance en périphérie de la ville et qui avait été épargné des combats largement concentrés sur les centres urbains, était là, vide de ses occupants. Vie de ses occupants? Pas tous en effet, car si les surveillants avaient tôt fait de prendre la poudre d'escampette à l'approche des forces ennemies, pour ne pas avoir à simultanément gérer des centaines de prisonniers et autant de combattants ennemis, les prisonniers eux, étaient restés là, dans leur jus et leur misère crasse, à oeuvrer pour l'expurgation de leurs peines décidés sur le pouce, par un juge liés des pieds et des mains avec le Parti unique du communisme kronien.

Un tableau noir, qu'il était permis de croire en voie de coloration, à mesure que les forces alguarenas investissaient la zone industrielle et ne libère l'entrée du site chimique, où les forçats avaient été cantonnés...
Mars à septembre 2010 - Assaut sur Karash et l'arrière pays.


Opposition armée entre les forces de l'ONC et celles des partisans communistes kroniens.
Cartographie de l'invasion du Kronos afaréen - clic gauche pour agrandir

MJ conflit a écrit :Bonus/malus détaillés:
ONC (Alguarena) Malus -10%, justificatif RP possible : Combats urbains (-50%), victoires successives (+20%), présence d'officiers kroniens corrompus dans les rangs ennemis, des suites d'une OP clandestine (+20%).
UNCS (Kronos) Bonus 100%, justificatif RP possible : Combats urbains à Karash et sur terrain contrôlé (+100%).

Résumé du conflit : L'avant-garde de l'ONC est rejointe par le reste des troupes alguarenas associées à la force expéditionnaire et dédie ce temps de reconditionnement opérationnel à un ultimatum lancé aux civiles de Karash souhaitant quitter la ville avant l'ouverture des combats. Les hélicoptères des forces de l'ONC s'opposent aux hélicoptères Loduariens et acquièrent rapidement la maitrise du ciel au dessus de la ville de Karash, parfois aidés de l'aviation, tantôt engagée sur des actions de maitrise des airs, tantôt sur de l'appui au sol. Des attaques préliminaires à une entrée en ville sont opérées par l'artillerie de l'ONC, face à laquelle les troupes kroniennes en semblent dépourvues. La désignation des cibles est organisée autour des actions de reconnaissance des drones, chargés d'identifier les points d'agglomération des troupes kroniennes en ville. Les communications au sein de la ville sont brouillées par la présence d'un avion de guerre électronique alguareno.

Le brouillage des communications mêlé à la corruption de certains officiers kroniens, est susceptible d'accentuer la non combattivité de certaines unités kroniennes, fragilisant le dispositif défensif au sein de la ville. L'absence de véhicules kroniens en nombre suffisant et les perturbations de télécommunication au sein de leurs forces, les obligent à combattre sous la forme de petites escouades piétonnes mal renseignées sur la présence des forces de l'ONC ou l'avancée des combats dans la ville. Les principaux foyers de la résistance kronienne à l'intérieur de Karash sont éliminés et de nombreux combattants, ne pouvant quitter la ville à bord d'un véhicule, font le choix d'abandonner leurs armes et de se fondre dans la masse des réfugiés. Pertes civiles modérées considérant le temps laissé avant l'offensive de l'ONC sur Karash, à définir. En l'absence de contact avec l'état-major kronien, plusieurs formations militaires kroniennes font le choix de renoncer au combat par le biais de leur commandement opérationnel sur place, lorsque les unités ne prennent pas elles-mêmes cette initiative.

La prise de Karash affecte la combattivité des forces kroniennes installées dans l'arrière pays et confrontées à des actions de reconnaissance ainsi que de frappes aériennes, elles ne sont pas en mesure de stopper les formations blindés de l'ONC chargées de capturer les dernières agglomérations du nord de la province. Il est permis de dire que la majorité des pertes kroniennes sont constituées d'actes de reddition ou de désertion, après capitulation du commandement local.

Camp ONC

Alguarena
Troupes engagées :
1 920 soldats professionnels (-437)
1 470 armes légères d'infanterie de niveau 8 (-415)
450 armes légères d'infanterie de niveau 9 (-22)
8 lance-roquettes multiples de niveau 3
3 hélicoptères d'attaque de niveau 3 (-3)
1 hélicoptère léger polyvalent de niveau 6
3 hélicoptères légers polyvalents de niveau 5
5 hélicoptères légers polyvalents de niveau 4
33 véhicules blindés légers de niveau 6 (-16)
36 transports de troupes blindés de niveau 4 (-11)
36 véhicules de combat d'infanterie de niveau 4 (-8)
50 camions de transport de niveau 6
50 canons tractés de niveau 6
10 camions citernes de niveau 3
8 bulldozers de niveau 3
10 véhicules de transmission radio de niveau 7
5 véhicules radar de niveau 6
27 chars légers de niveau 3 (-6)
39 lance-missiles antiaérien de niveau 2 (-6)
11 hélicoptères de transport moyens de niveau 6
1 avion de guerre électronique de niveau 4
1 avion radar AWACS de niveau 3
9 chasseur-bombardiers de niveau 4
7 drones de reconnaissance de niveau 4
5 drones de reconnaissance de niveau 2 (-3)
3 avions de transport tactique de niveau 5
40 véhicules légers tout-terrain de niveau 7 (-19)


Camp UNCS

Kronos
Troupes engagées:
13 500 soldats professionnels (-13 500)
2 500 armes légères d'infanterie niveau 9 (-2 500)
8 500 armes légères d'infanterie niveau 4 (-8 500)
1 000 mitrailleuses lourdes de niveau 1 (-1 000)
250 mortiers légers de niveau 2 (-250)
100 mortiers légers de niveau 6 (-100)
300 mitrailleuses lourdes de niveau 8 (-300)
70 camions de transport de niveau 1 (-70)
20 véhicules blindés légers de niveau 1 (-20)
30 véhicules de combat d'infanterie de niveau 1 (-30)
25 chars légers de niveau 1 (-25)
250 lance-roquettes de niveau 7 (-250)


Détachement loduarien
1 hélicoptère d'attaque de niveau 4 (-1)
5 hélicoptères d'attaque de niveau 3 (-5)
1 hélicoptères légers polyvalents de niveau 1 (-1)
4 hélicoptères de transport moyens de niveau 1 (-4)
22 soldats professionnels (-22)
22 armes légères d'infanterie de niveau 3 (-22)


* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.

PERTES A DECOMPTER
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Mars à septembre 2010 - Libération de Karash et capitulation du commandement opérationnel calabriste (kronien).

Portraits des généraux des deux armées, sur le théâtre afaréen.
Portraits de l'amiral alguareno Isodoro Leguizamo (à gauche) et du général kronien Habbab Mejjati (à droite) - clic gauche pour agrandir

L'assaut sur la ville de Karash soufra d'une semaine de retard, sans empêcher la tenue d'échauffourées entre les unités de l'avant-garde alguarenos installées aux abords de la ville et des unités de reconnaissance et de liaison kroniennes opérant dans la périphérie de la ville. Le retard indiquait dans la poursuite des avancées vers Karash était officiellement soumis à l'excuse selon laquelle il convenait de laisser un certain temps aux populations civiles désireuses de fuir les combats d'abandonner leurs positions dans le chef-lieu de la province afaréenne. En réalité, il était surtout question d'une jonction des forces alguarenas entre le corps principal et son avant-garde, ainsi que le reconditionnement opérationnel de ce dernier. Un degré opérationnel qui avait effectivement été largement entamé par les affrontements successifs qui avaient touché la côte puis l'intérieur des terres, à commencer par l'arrondissement de Tarrin. Soucieux de ménager la force d'infanterie de marine qui composait le contingent expéditionnaire, l'amiral Isodoro Leguizamo réfréna l'initiative entamée jusqu'à lors pour préserver son avant-garde et déplacer l'essentiel de sa puissance de feu, qu'était son artillerie, son aviation légère, sa force blindée et mécanisée.

C'est sur cette base que l'avant-garde alguarena de l'ONC fut rejointe par les troupes du corps principal, pour former une force expéditionnaire bien équilibrée dont la puissance de feu pourrait permettre d'opérer des frappes préliminaires sur la ville, associées aux actions de reconnaissance préalables et dirigées par le commandement de la force navale alguareno. Patienter avant de poursuivre la progression vers le sud du territoire avait aussi une incidence psychologique sur l'adversaire, lui laissant l'opportunité de prendre la fuite dans l'arrière. "Acculer un cheval dans son enclos est tout aussi dangereux qu'affronter un puma à travers la montagne. Laisser un semblant d'échappatoire à son ennemi, c'est lui donner le choix de vivre ou mourir..." avait confié l'amiral à son second, tandis que l'assaut sur Karash se matérialisait sur des plans tenus au secret.

Mais tandis qu'au sol les forces terrestres préparaient leur entrée en scène, c'est bien l'aviation qui offrit les premiers coups de boutoir contre la défense du Parti communiste kronien. Les unités de l'aviation légère des forces de l’Organisation des Nations Commerçantes et celles de l'Union des Nations Communistes et Socialistes entrèrent en confrontation sous le couvert des infrastructures hautes présentes à Karash. Néanmoins, les manœuvres d'évitement obligèrent une partie des hélicoptères loduariens à s'exposer aux tirs de missiles antiaériens alguarenos, portés depuis les dizaines de systèmes antiaériens mobiles opérant aux abord de la ville. Une donnée notable qui fit durablement pencher les résultats des duels aériens, à la faveur des pilotes hispanophones. Indépendamment des affrontements aériens, ce sont les frappes exercées par les chasseurs bombardiers alguarenos qui eurent de quoi marquer les esprits réduisant la résistance communiste kronienne, à l'état de petits points attendant les bombes, sans capacité aucune de riposte face aux manœuvres aériennes passant à une vitesse hypersonique. Opposés à des hélicoptères et de l'aviation, les hélicoptères loduariens décrochent très rapidement, essuyant d'importantes pertes dont la fuite des appareils les expose aux tirs meurtriers de la défense antiaérienne mobile assurée depuis le sol et finissant de concéder une maitrise des airs aux aéronefs alguarenos.

Pour les cibles qui auraient échappé aux frappes en mouvement de l'aviation alguarena, d'autres frappes guidées par les drones de reconnaissance, sont opérées sur les foyers de résistance et places fortes de la ville. Des frappes d'artillerie essentiellement dirigées par la cinquantaine de canons tractés qui avaient pour eux la faculté de pouvoir opérer des frappes de précision, mais des lance-roquettes multiples étaient également associés au concert, créant effroi et destruction sur le QG de campagne de l'ennemi et ses autres positions fortifiées. Des attaques préliminaires qui faisaient office d'annonces pour les forces communistes souhaitant tenir la ville, elles qui n'avaient pas encore vu un seul combattant alguareno, passait leur journée rythmée par les alertes marquant le début d'un épisode de bombardement. Tout comme il en était déjà question pour les avions alguarenos, les groupes communistes kroniens n'avaient le luxe de pouvoir donner le changer aux frappes d'artillerie tombant continuant dans la ville. Un fait d'autant plus impressionnant pour les kroniens, que ces frappes venaient là les priver de sommeil, nourrissant le spectre d'une attaque en préparation sur les heures à venir. De ce fait cette nuit-là, plusieurs soldats kroniens avaient quitté la ville de Karash discrètement pour ne pas s'attirer les foudres de leurs supérieurs, avant d'espérer rejoindre la ligne virtuelle depuis laquelle semblait s'être tracée une démarcation entre les deux camps.

Aux frappes aériennes et d'artillerie vinrent s'ajouter les actions de brouillage des communications, destinées à épaissir le brouillard de guerre qui allait survoler la ville de Karash quelques heures avant l'attaque. Ainsi fait, les défenseurs kroniens n'auraient pas ou peu de latitudes pour décrire les manoeuvres militaires des forces de l'ONC à l'ensemble de la garnison en ville, limitant l'effet d'une défense élastique composée de plusieurs milliers de soldats. Un chaos suivit d'un autre par les agissements félons des officiers kroniens précédemment corrompus et qui part des actes aussi minimes soient-ils, sont en mesure d'enrayer le dispositif défensif des forces communistes kroniennes. La résistance kronienne à l'intérieur de Karash est alors davantage portée par de petites unités "autonomes" pour ne pas dire "isolées", commandées par un sous-officier et engagées avec des moyens restreints.

Limitation des pertes civiles.

Les principales places défensives kroniennes préalablement reconnues par drone, firent l'objet d'assauts par l'infanterie mécanisée des forces alguarenas. Des assauts musclés portés dans la continuité des frappes d'artillerie destinées à fixer sur place une des deux brigades en charge de la défense de la ville. Le choix de donner l'assaut sur Karash de nuit s'était porté sur des considérations humaines, puisque les populations civiles, réputées chez elles, avaient plus facilement accès à une cave ou un endroit confiné aménagé en prévision des combats urbains inévitables depuis plusieurs mois. Leur présence sur la voie publique et dans les espaces communs à chacun, était limitée.

Si cette préconisation ne suffisait pas, des forces spécialisées, équipées de fusils d'assaut de haute technologie, avec des lunettes infrarouges, des poignées de recul et des réticules de visée modernes, étaient dépêchées sur les secteurs à forte concentration urbaine. L'emploi de ces forces spécialisées permettaient des incisions chirurgicales là où des frappes de blindés alguarenos auraient provoqué un véritable abattage parmi les citoyens de la ville. L'emploi de ces forces spéciales de la marine alguarena, opposées à des groupes et sections ennemis, semblait nourrir un rapport de force optimal, en comparaison d'un emploi frontal, dirigé contre des lignes ennemies structurées et se soutenant mutuellement.

Sous l'effet de l'assaut et du tapage multidimensionnel qu'offraient le survol des avions de combat, les frappes d'artillerie et la proximité des tirs d'armes de poing ou fusils d'assaut gageant de la présence d'infanterie ennemie dans la ville, des unités kroniennes isolées du commandement et du reste de l'armée communiste, déposèrent les armes avec facilité, hissant un drapeau blanc par-dessus certains éléments du mobilier urbain, pour ne pas pérenniser des échanges de tirs devenus constants.

Gestion des prisonniers.

La nuit se passa sans évènement majeur mais contraint les forces alguarenas à stopper l'avancée en ville pour consolider des positions qu'il semblait difficile de tenir de façon permanente, considérant les effectifs alguarenos présents dans la ville. La gestion des prisonniers fut également une difficulté supplémentaire et obligea le transfert d'une partie d'entre eux vers les positions alliées proches des littoraux et tenues par les troupes lofoteno-banairaises. Les usines sécurisées jadis dédiées aux travaux forcés d'une partie de la population kronienne, essentiellement des dissidents politiques, furent rouvertes pour permettre une prise en charge immédiate et sécurisée des prisonniers de guerre, les lignes de production demeurant cependant à l'arrêt. Le transfert des prisonniers de guerre vers des enceintes sécurisées et dont les entrées et sorties pouvaient être soumises à des contrôles aisés par un nombre restreint de vigiles, fut un choix à même de garantir la prise en compte optimale des flux de prisonniers de guerre dont l'absence de combattivité était palpable.

Les officiers kroniens avaient bien entendu souffert d'une prise en compte plus scrupuleuse pendant leur détention, se trouvant ainsi isolés de leurs hommes et soumis à des échanges quotidiens avec un officier de liaison alguareno, chargé de les questionner sur leur niveau de connaissance du régime Calabraise, la teneur des crimes et des exactions contre sa population, la présence des armes de destruction massives, etc...

La chute de Karash, une victoire tactique que l'on peut transformer en victoire stratégique?

S'il est évident que la prise de Karash par les forces coalisées de l’Organisation des Nations Commerçantes est susceptible de constituer une avancée dans la dislocation du diktat calabriste, dans quelles mesures celle-ci intervient dans la décomposition de l'autorité du tyran kronien? Le premier fait des plus évidents, consiste à dire que l'invasion armée de l'Afarée kronienne par la coalition, a permis la mise en évidence des camps de travaux forcés installés au coeur des complexes industriels chimiques de la République communiste, des bâtiments lugubres dessinés à l'image du maître de ces lieux, qui se destinent à accueillir les (nombreux) dissidents politiques que peut comporter ce régime totalitaire, militariste et répressif. "Si notre intervention armée en Afarée ne s'était pas soldée par la libération des camps de travaux forcés, l'utilisation pérenne de la force pour mettre genoux à terre les calabristes aurait été sous le feu des critiques internationales" avait justifié un officier alguareno à son commandement. Présentement, l'argumentaire défendu par l'ONC, présentant un boucher tyran à même de nourrir les incertitudes sur la région eurysienne et au-delà, se tient sur la capacité de ce dernier à déployer des efforts d'importance pour faire taire la dissidence locale sur son territoire tout en vantant ses méfaits par la chaîne d'état kronews.

Deuxièmement, la prise de Karash par les forces coalisées élimine de facto la dernière poche de résistance viable pour les calabristes en Afarée, car le combat en dehors des grandes agglomérations, considérant la maitrise du ciel et la puissance de feu coalisée, n'est pas favorable aux kroniens. Qui plus est, compte tenu de l'importance de cette ville, Karash était occupée par le commandement calabriste chargé des opérations défensives en Afarée, prendre la ville signifie éliminer, d'une façon qui reste à définir, le haut commandement sur place, celui qui peut jouir d'une légitimité incontestée. Car de l'avis d'officiers alguarenos présents sur place "une compagnie kronienne avec 5 sous-officiers sera toujours plus facile à éliminer qu'une section avec un général..." Dans le cas présent, la chute du haut commandement calabriste en Afarée était donc une démonstration de puissance de la part de l'ONC sur les forces calabristes, mais aussi une blessure mortelle pour toute la chaine du commandement opérationnel sur place, privée d'un décideur à grade unique.

Argument politique à la libération des camps de travaux forcés et démonstrations de force, démonstration de force, privation d'un commandement pour les forces ennemies opérationnelles encore sur zone, les atouts à exploiter au lendemain de la chute de Karash sont encore nombreux, ouvrant le champs du possible sur la suite du conflit.

La chute de Karash et de l'Afarée kronienne, la fin d'un sentiment d'invulnérabilité pour le diktat calabriste qui faisait grand cas de son militarisme?

La prise de Karash, véritable chef-lieu provincial avec ses deux millions d'habitants, marque l'acquisition d'une nouvelle porte d'entrée, aérienne cette fois-ci, pour le Kronos. Une assise supplémentaire pour la coalition, qui peut faire transiter avec plus de facilités, des unités combattantes dédiées au renforcement des positions acquises et amorcer l'arrivée de moyens humanitaires pour palier aux urgences sociales et médicales entrainées par les nécessaires combats, tournés vers la lutte contre la tyrannie rouge, empreinte du sang de ses citoyens, identiquement au cas de l'ancienne gouvernance prodnovienne ayant marqué de la mort, la ville nord eurysienne de Bridjesko.


Renfort dont l'arrivée RP est à définir avec le joueur du Kronos a écrit :Par flux aériens
  • 500 armes légères d'infanterie de niveau 8
  • 500 soldats professionnels
  • 80 mitrailleuses lourdes de niveau 7
  • 50 lance-roquettes de niveau 8
  • 30 lance-missiles antichars de niveau 8
Logistique :
  • 4 avions de transport tactiques de niveau 5
Escorte (avant affectation au groupement aéronaval alguareno de la région) :
  • 20 avions de chasse niveau 7
  • 2 avions ravitailleurs niveau 8
  • 4 avions ravitailleurs niveau 6
Par flux maritimes
  • 10 véhicules de combat d'infanterie de niveau 6
  • 20 véhicules blindés légers de niveau 6
  • 50 camions de transport de niveau 8
  • 10 véhicules de transmission radio de niveau 7
  • 10 véhicules radar de niveau 7
  • 650 armes légères d'infanterie de niveau 8
  • 650 soldats professionnels
  • 1 sous-marin lanceur d'engins de niveau 3
  • 10 missiles balistiques de niveau 6
  • 15 vedettes de niveau 9
Escorte :
  • 3 sous-marins de niveau 7
  • 2 frégates de niveau 8
  • 1 destroyer de niveau 2
Logistique :
  • 1 navire-cargo de niveau 10
  • 1 transporteur de chalands de niveau 8
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