Posté le : 30 avr. 2023 à 15:14:24
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La Présidente, désormais confiante, répondit de manière enjouée à ces termes :
Ecoutez, nous sommes ravis de pouvoir nous connecter à votre pays. Nous soutenons entièrement votre projet Hermès nous paraissent cohérente. Hormis un point. La région que vous désirez traverser pour relier Orbeuge à Occitania traverse une région appelée la Travie du Sud, celle-là même qui est francophone. C'est une région très montagneuse et les infrastructures devront être très importantes pour passer des cols montagneux. Mais je suis sûre que nous parviendrons à trouver des solutions. Nos ingénieurs sont qualifiés pour ça, après tout.
Elle marqua une courte pause. Mme. Pouzoles reprit :
En ce qui concerne le rattachement de votre autoroute, nous n'y voyons aucun inconvénient, cela sera parfait. Mais nous devons discuter d'une autre affaire : les passages frontaliers. Aujourd'hui, nous ne sommes reliés officiellement par aucun traité de libre-échange, et normalement nous devrions poster des postes de douanes et contrôler la frontière, ce qui ne facilitera pas les échanges. Donc voici notre proposition : pourquoi ne pas signer un traité de libre-échange des marchandises et des hommes entre nos deux nations ?
La Présidente, feuilletant ses dossiers, annonça :
En ce qui concerne l'aspect juridique, nous avons un ministère fédérale dédié à ça, mais effectivement nous avons candidater. Nous pensons que la justice est le vecteur de la liberté. En ce qui concerne l'implantation d’Instituts traviens, nous sommes favorablement pour : cela nous permettra de nous rapprocher de la communauté francophone. Pourquoi pas à Occitania et à Rouilhan ? L'une abrite une grande communauté francophone, la deuxième est la capitale du Milois oriental, région francophone du pays.
Mme. Pouzoles posa enfin la question des demandes milouxitanes :
En ce qui concerne nos besoins, les deux questions les plus importantes sont d'ordre environnementales et militaires. Du premier point, vous savez sans doute que nous possédons à l'est du pays un sanctuaire national protégé d'une grande superficie, ce qui témoigne de notre engagement. Mais nous n'arrivons pas à établir la zone d'aire maritime protégée au sud, mais cela n'est pas de votre ressort. Cependant, les zones montagneuses qui séparent nos deux pays sont très faiblement peuplées et abritent des espèces rares. Pourquoi ne pas envisager d'en faire un territoire protégé (une partie seulement, cela va de soi). Enfin, sur le deuxième point, nous pourrions passer un pacte défensif, car nous craignons de plus en plus une invasion kronienne. Et nous savons que vous avez plus de capacité militaires que nous.