26/06/2013
16:52:06
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Rencontre Travie - Milouxitania [Terminée]

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Rencontre diplomatique
Travie - Milouxitania



Rencontre le 8 juin 2010, Trave, République Démocratique Travienne


TERMINEE


15h
Le Président Mathieu Dupuy et le Ministre des Affaires Etrangères Jean Clérico attendait patiemment sur le tapis rouge déroulé sur le tarmac de l'aéroport international de Trave situé à quelques kilomètres de la métropole.
Le soleil de juin était au rendez-vous pour cette rencontre importante : celle de l'ouverture au monde de deux pays encore un peu à l'écart de la diplomatie internationale.
Soudain, le bruit des réacteurs interrompit le calme qui relignait jusqu'alors sur la piste. Une fois l'avion totalement arrêté, la Garde se mit au garde à vous. La délégation milouxitane descendit de l'appareil. Après les échanges de salutation et de remerciement, le Président désigna la voiture de construction travienne qui allait les conduire jusqu'au Palais.
Le paysage défilait à toute allure au son des sirènes hurlantes des motos ouvreuses. Le cortège rentra après quelques dizaines de minutes dans la métropole. Rapidement, ils avaient atteint le quartier central. La voiture freina, le portail du Palais s'est ouvert et le petit groupe se rendit dans la salle de réunion du Palais
Photographie
Image Réunion
Les lumières jaunes créaient une ambiance chaleureuse et le dialogue s'installe rapidement.
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16h

Le Palais Présidentiel est bien différent de celui d'Ilios. Pas péjorativement, bien sûr, mais d'un autre style. Mais tout aussi magnifique. Quoiqu'il en soit, la discussion entama entre les deux dirigeants, avec pour commencer un message de remerciement de Mme. Culio :

" Nous sommes très heureux d'avoir été si chaleureusement accueillis à Trave par votre délégation. Cette ville est merveilleuse, je n'étais jamais venu auparavant en Travie. Vous savez que notre objectif principal est de nous relier avec les nations démocratiques, et vous figurez au premier plan dans ce domaine. Nous tenons autant que vous à la paix et la prospérité dans notre région. "

La Ministre des Affaires Etrangères Pauline Pouzoles prit alors la parole :

"Oui, il est certain que nous pouvons devenir de véritables alliés. Nous pouvons coopérer pour le bien de tous.

La Présidente reprit :

C'est en cela que nous désirons hardiment accueillir une ambassade travienne à Ilios, ainsi qu'une ambassade milouxitane à Trave, afin de débuter de la meilleure manière possible nos relations. Que pensez-vous de commencer par ça ?
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15h20

Le Président sourit et répondit :
"Nous acceptons volontiers de procéder à un échange d'ambassadeurs. Cette première étape est nécessaire pour commencer à tisser des liens particuliers entre nos deux pays. Nous avons plusieurs idées pour développer notre relation. Je laisse le Ministre des Affaires Etrangères vous détailler toutes ces propositions."

Jean Clérico s'avança un peu plus sur son siège pour entamer les discussions sérieuses.
"En effet, nous souhaitons lier nos deux pays afin de nous développer conjointement. Nous vous avions d'ores et déjà parlé du projet Hermès. Celui-ci est un vaste programme d'ouverture au monde de la Travie. La première étape consiste à ouvrir des ambassades et à bâtir des connexions avec nos voisins. Pour ce dernier point, plusieurs applications sont envisagées. Tout d'abord, très concrètement, nous vous proposons de relier nos systèmes routiers, ferroviaires et aériens. Ainsi, nous vous proposons la création d'une jonction de notre autoroute A2 à l'une de vos autoroutes et le raccordement de l'A9 à une de vos routes. D'un point de vue ferroviaire, nous vous proposons la continuation de nos deux lignes qui rejoignent l'aéroport d'Orbeuge ainsi que l'éventuel projet du Fonds Tomorrow qui permettraient de relier nos deux pays. Du côté du transport aérien, nous vous proposons des ponts aériens facilités avec des accords avec nos trois aéroports internationaux. Concernant le cadre juridique, vos citoyens disposeraient du régime d'Entrée jaune qui facilite nettement l'entrée sur notre territoire."

Plan détaillé à venir
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Mme. Pouzoles se tourna subrepticement vers sa Présidente et la vit anxieuse. Elle prit donc la parole pour lui laisser le temps de réfléchir.

"Cher ministre, nous avons effectivement pu entendre parler de votre projet Hermès. Cela pourrait sans conteste nous être très utile pour notre propre développement. Voici la carte de nos principaux axes routiers et autoroutiers. Sachez juste que la nationale en vert tout à l'est est une erreur de la production, elle passe en plein dans le sanctuaire nationale protégé de la Carlitana, elle n'existe pas."

logo

"Vous pourrez facilement relier vos autoroutes à l'A1, principale autoroute du pays. Mais il faudra passer par les cols montagneux qui séparent nos deux pays. Vous aurez de ce fait un accès privilégié aux ports de Montanesca, Rouilhan et Occitania.
Concernant les voies ferrées, nous pourrons facilement relier Orbeuge à Occitania, d'où partent quasiment toutes les voix ferrées du pays."


La Présidente Fédérale prit la parole.

En ce qui concerne les ambassades, nous pensons aussi que plus cela sera fait rapidement, plus cela sera bénéfique. Nous avons déjà l'endroit parfait pour votre ambassade à Ilios, le bâtiment est placé dans le secteur centre-est.

Carte des lignes ferroviaires à venir
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16h
Le Président était ravi qu'un tel projet puisse voir le jour et répondit non sans cacher sa joie.
"Nous sommes ravis que le projet Hermès débute de cette manière."
Il marqua une pause, sortit un stylo et son aide de camp lui apporta une carte de la région frontalière. Puis le Président dessina les liaisons envisagées.
Carte
Proposition 1
"Voici nos propositions : une liaison à l'est ainsi qu'une plus à l'ouest afin de relier au mieux nos deux pays. Concernant le ferroviaire, nous sommes partant pour créer une ligne entre Orbeuge et .... Ce projet semble très prometteur pour les économies de nos deux pays.
Nous avons également remarqué que vous souteniez le projet d'Organisation Juridique Internationale et nous en sommes ravis. Nous vous indiquons, à titre d'information, que nous disposons également d'une organisation non gouvernementale de secours ainsi qu'un centre de recherche international. Nous avons également une entité, les Instituts traviens, qui permettent d'offrir à tous un accès à la culture. Nous savons que le nord de votre pays est francophone. Que pensez-vous de l'implantation d'un institut sur votre sol ? Mais nous avons assez parlé de la Travie ! Avez-vous des projets ou des idées où la Travie pourrait vous soutenir ?"
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La Présidente, désormais confiante, répondit de manière enjouée à ces termes :

Ecoutez, nous sommes ravis de pouvoir nous connecter à votre pays. Nous soutenons entièrement votre projet Hermès nous paraissent cohérente. Hormis un point. La région que vous désirez traverser pour relier Orbeuge à Occitania traverse une région appelée la Travie du Sud, celle-là même qui est francophone. C'est une région très montagneuse et les infrastructures devront être très importantes pour passer des cols montagneux. Mais je suis sûre que nous parviendrons à trouver des solutions. Nos ingénieurs sont qualifiés pour ça, après tout.

Elle marqua une courte pause. Mme. Pouzoles reprit :

En ce qui concerne le rattachement de votre autoroute, nous n'y voyons aucun inconvénient, cela sera parfait. Mais nous devons discuter d'une autre affaire : les passages frontaliers. Aujourd'hui, nous ne sommes reliés officiellement par aucun traité de libre-échange, et normalement nous devrions poster des postes de douanes et contrôler la frontière, ce qui ne facilitera pas les échanges. Donc voici notre proposition : pourquoi ne pas signer un traité de libre-échange des marchandises et des hommes entre nos deux nations ?

La Présidente, feuilletant ses dossiers, annonça :

En ce qui concerne l'aspect juridique, nous avons un ministère fédérale dédié à ça, mais effectivement nous avons candidater. Nous pensons que la justice est le vecteur de la liberté. En ce qui concerne l'implantation d’Instituts traviens, nous sommes favorablement pour : cela nous permettra de nous rapprocher de la communauté francophone. Pourquoi pas à Occitania et à Rouilhan ? L'une abrite une grande communauté francophone, la deuxième est la capitale du Milois oriental, région francophone du pays.

Mme. Pouzoles posa enfin la question des demandes milouxitanes :

En ce qui concerne nos besoins, les deux questions les plus importantes sont d'ordre environnementales et militaires. Du premier point, vous savez sans doute que nous possédons à l'est du pays un sanctuaire national protégé d'une grande superficie, ce qui témoigne de notre engagement. Mais nous n'arrivons pas à établir la zone d'aire maritime protégée au sud, mais cela n'est pas de votre ressort. Cependant, les zones montagneuses qui séparent nos deux pays sont très faiblement peuplées et abritent des espèces rares. Pourquoi ne pas envisager d'en faire un territoire protégé (une partie seulement, cela va de soi). Enfin, sur le deuxième point, nous pourrions passer un pacte défensif, car nous craignons de plus en plus une invasion kronienne. Et nous savons que vous avez plus de capacité militaires que nous.
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16h
Le Président prit à nouveau la parole.
"Concernant la difficulté d’établi de tels liaisons, nous en sommes conscient et c’est pour cela que nous enverrons nos meilleurs ingénieurs sur place. Je pense que ce projet aboutira d’ici la fin de l’année.
Nous sommes ravis d’apprendre l’autorisation d’installer non pas un mais deux instituts traviens sur votre sol. Ils permettront de développer encore davantage nos liens culturels notamment.
Malheureusement, nous ne pouvons effectivement rien faire pour votre souhait de zone protégée en mer. En effet, notre pays n’ayant accès à la mer que par le biais d’un port franc en Clovanie, notre voix compte peu dans ces discussions. Concernant le sujet d’un pacte défensif. Sachez tout d’abord que la Travie se doit de respecter une neutralité qui ne pourrait être altérée pour aucune raison. La majorité de nos parlementaires y sont fortement attachés et l’idée de nouer des liens forts en matière de conflit armé nous effraye toujours. Cependant, ne voyez pas cela comme un abandon de notre part. En effet, nous pouvons tout de même vous permettre de former vos armées, de fournir du matériel ou quelconque service qui vous serait utile. Notre collaboration en matière militaire s’arrête lorsqu’un conflit éclate dans le pays partenaire. Cette règle est la même pour tous. Nous pouvons collaborer ensemble, de manière modérée certes, et cela est un bon début. Nous contacterons Kronos afin d’établir une ambassade travienne pour expliquer clairement notre position en cas de conflit. Reste à définir ce que nous pouvons mettre en place qui serait avantageux pour vous et qui ne nuirait pas à notre neutralité.
Sur le sujet d’une zone protégée, nous sommes entièrement d’accord. Toutefois, pouvez-vous nous indiquer la position de cette dernière ?
Enfin, nous vous proposons la signature d’un accord de libre-échange."
Le Ministre des Affaires Etrangères sortit de ses dossier un papier imprimé.
"Voici le texte ! Qu’en pensez-vous ? Souhaitez-vous modifier ou ajouter des articles ?"

Accord de libre-échange a écrit :
Accord de libre-échange entre Milouxitania et Travie
Article 1 – Les deux Etats signataires s’engagent à ne se livrer à aucune action qui entrerait en conflit avec la bonne entente entre les deux.
Article 2 – Par extension à l’article 1, les deux Etats signataires s’engagent à ne pas se livrer à des actes de guerre sur le territoire de l’autre partie.
Article 3 – Les deux Etats signataires garantissent le libre-échange, la libre circulation des biens et des personnes entre les deux pays sous réserve des contrôles de douanes définis par consensus entre les deux pays.
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La Présidente répondit en ces termes :

Nous sommes persuadés que nous trouverons le moyen de passes ces cols. En ce qui concerne nos liens culturels, nous en sommes ravis, d'autant plus que nous sommes un pays unique au monde du point de vue de la culture et de la langue.
Question environnementale, nous vous avons parlé de l'aire marine que pour vous donner un exemple de notre engagement. Cependant vous dîtes n'avoir un accès à la mer que par la biais de la Clovanie, je vous assure que cela pourra changer dès que ce traité sera ratifié, ce qui sera fait dans les plus brefs délais. Et nous vous apportons donc la carte avec le projet d'aire protégée. Comme vous pouvez le constater en comparant avec la carte des routes, elle ne chevauche aucune route ni voie ferrée.

aire protégée
logo

Pour continuer, nous sommes compréhensifs concernant votre réticence à vous engager dans un conflit. Les Milouxitans ont l'âme pacifistes, et nous n'avons que très rarement par notre histoire engagé un conflit. Seulement nous désirons prendre position. Et en cela nous serons infiniment reconnaissants si vous pouviez nous aider à développer notre armée, tout en comprenant votre désir de neutralité. De notre part, nous n'entretenons aucune relation diplomatique avec Kronos et nous avons fermé entièrement notre frontière avec ce pays, mais nous ne nous mêlons pas des efforts des autres et nous ne serions en aucun cas offusqués si vous entamez des relations diplomatiques avec Kronos. Cela étant, toujours est-il qu'il faut qu'ils répondent.
Concernant le Traité, je vais lire ça.


La Présidente lut rapidement le texte et le passa à sa Ministre des affaires étrangères qui le lut également. La Présidente but une gorgée d'eau. La Ministre reprit la parole.

Quand vous parlez de consensus dans l'article 3, qu'entendez-vous exactement ? Sinon le Traité nous paraît complet : pas de conflits, pas de guerre, libre-échange, pour nous c'est parfait, nous ne pouvions pas espérer mieux.
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16h30
Le Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Jean Clérico, prit la parole une nouvelle fois.
"Pour la partie environnementale, nous sommes pleinement favorable à l'établissement d'une telle zone de protection binationale. Cela est un grand pas dans la conservation de nos magnifiques paysages. Nous pensons que le découpage prévisionnel est parfait, la faune et la flore ne seront pas dérangés par une quelconque infrastructure bruyante.
Pour répondre à votre interrogation portant sur l'article 3 du projet d'accord, nous pensions par ces mots notifier l'importance de la présence de règles douanières fixées par les deux pays par consensus. Nos équipes spécialisées travailleront à l'élaboration d'un protocole afférant aux questions frontalières."
Le Ministre s'arrêta dans son intervention pour laisser la parole au Président. Le sujet qui allait suivre n'était pas l'un des plus facile en Travie.
"Nous serions ravis de pouvoir collaborer au développement de votre armée comme nous l'aurions fait avec tout autre pays ami. Nous sommes donc ouverts à toute proposition de votre part qui vous arrangerait. Nous pouvons dès à présent vous proposer des formations et exercices communs avec le matériel travien. Mais je ne sais point quel autre avantage aurait l'armée travienne ! J'attends vos lumières, vos idées car nous ne savons pas forcément ce que vous souhaitez réellement et ceci est important afin d'évaluer l'implication de nos forces à l'étranger.
A ce sujet, accepteriez-vous la création d'un port franc sur votre territoire ? Celui-ci pourrait être situé à n'importe quelle localisation donnant sur l'Océan d'Espérance et non sur l'Océan du Deltacruzzando."
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Contents que l'aire protégée binationale vous plaise. Dès que vos instances démocratiques auront validé le projet (si elles le valide, évidemment), nous pourrons installer le projet durablement.

Concernant les postes frontaliers, préféreriez-vous une frontière ouverte sans obstacles pour les hommes, ou tout simplement une frontière contrôlée tout en ayant des avantages pour les échanges commerciaux ? Vous pourrez nous répondre dès que vos équipes auront finalisé leur travail.

Concernant l'armée, nous comprenons et respectons votre choix de neutralité. Nous sommes en train de passer avec d'autres puissances qui n'ont pas cet obstacle des accords militaires. Nous ne voudrions pas vous mettre en mauvaise posture. C'est pourquoi je pense que tout cela sera cantonné à des investissements, dans la mesure du possible.

Enfin, les ports francs. Cela est plus qu'intéressant ! Nous n'avions pas pensé à cette éventualité, je vous avoue. Mais un tel projet nécessite un vote à l'assemblée. Actuellement, aucun pays étranger ne possède d'entreprises fortement implantées sur notre territoire. C'est une décision que je ne peux prendre seule. En ce qui concerne l'implantation d'un éventuel port franc, le premier emplacement qui me vient en tête est le site de Montanesca. Cette ville est située dans le Milois Oriental, au nord-est du pays, au nord du Lidos. Nous possédons notre propre port, bien sûr, mais nous avons un grave problème de vétusté dans la partie est du port. Cette partie est beaucoup moins usitée et le district du Milois Oriental envisage sérieusement de le détruire. Nous pourrions en faire un port franc très efficace pour vous.
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Le Président regarda sa montre. Bien qu'il songeait à toutes les avancées considérables faites durant cette rencontre, il songeait qu'il était temps de la terminer car le temps ne fait que courir.
"Nous serons de votre avis concernant le type de frontière que nous partagerons. Les deux systèmes nous vont bien qu'une frontière ouverte représenterait une confiance intégrale entre nos deux pays.
En ce qui concerne la chose militaire, vous avez bien compris qu'il s'agit d'un épineux mais nous restons néanmoins ouverts. Nous pensons qu'il sera plus aisé de nous contacter à chaque besoin spécifique via les missives diplomatiques.
Nous sommes très honorés de nous voir proposé pour la première fois un tel avantage sur votre territoire. La localisation est parfaite pour y implanter un petit port franc."
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Et bien alors, tout est parfait. Nous vous contacterons si besoin est. Nous sommes très heureux d'avoir été accueillis en Travie.
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