Sibeliuspolitiikka#1 Succès et limites démocratiques du modèle politico-économique Finnevaltai. Bonjour à toutes et à tous en cette magnifique soirée hivernale, glacée, gelée, glaciale, si caractéristique du Nord Eurysien. Dans cette article, proposer par le média provincial Sibeliuspolitiikka, nous allons revenir en profondeur sur le modèle politique Finnevaltai, ses réalisations, ses déboirs, ses fantasmes et ses réalités, tout en s'intéressant en plus aux résultats positifs comme négatifs du Front Populaire depuis leur accession au trône, à la couronne, au
pouvoir présidentielle, si nous osons dire, et aussi aux aboutissement et aux défauts des modèles illégaux, non immoraux et surtout difficilement comndanable par une justice populaire comme la notre, bien qu'aillant c'est multiples fautes, que le Parti
Intervention-anarchiste s'éfforce de mettre en place dans une période de notre histoire, qui à toutes les échelles, a besoins d'être radicalment
ré-Inventer et non suivit comme elle devrait l'être. Cette succession d'articles est adressée aux étrangers souhaitant comprendre les dynamiques à l'œuvre au Finnevalta, comme aux Finnevaltai souhaitant s'informer correctement sur les actualités, plus ou moins actuelle, de la politique de son pays. Pour parler plus simplement, cette série d'articles a pour but de dégrossir les enjeux politiques cruciaux à l'œuvre au Finnevalta, et même un peu plus loin si l'envie nous prend. Crises sociales, politiques, sécuritaires, rapprochements internationaux, capitalisme, communisme, bonheur, plaisir, réactions, actions, cantons, communes, inégalités, égalités, -réel, guerres, initiatives et assemblée citoyennes, voilà tout ce qu'il sera au - traité aujourd'hui, alors accrocher vous bien cela va être relativement ennuyant, retourner à vos occupations de droguer, de névrosé si l'ennui ne fait plus parti de votre vocabulaire comme d'un concept émancipateur de pensée, de votre pensée, mais comme d'un démon qu'il faudrait absolument se défaire, sous peine de liberté.
Commençons d'abord par l'intituler le plus léger :
Succès et limites démocratiques du modèle politico-économique Finnevaltai.L'intituler du sujet voudrait sans aucun doute que l'on commence par le début, par le premier mot visuellement accessible, c'est-à-dire les succès démocratiques du modèle politique Finnevaltai. Et nous allons évidemment nous plier à cette logique absolument implacable, les mots nous sont inconnus pour décrire une telle sensation de soumission à la règle, c'est pourquoi nous allons faire tout ce que la
Règle nous demande. Nous filons droit sur l'unique chemin que croyez-vous enfin !
Soyons un peu plus sérieux. Le modèle politique républicano-démocratico-fédéralisto-parfai-tito de notre bonne vieille Finnevalta reste sans aucun doute un des meilleurs au monde. On ne va pas épiloguer pourquoi il reste l'un des meilleurs du globe par ce que sinon on y serait encore à la mort si imprévisible de la reine de Canta. Oups... Petit missclique. Bref. Pour le coup, en fait, nous allons justement expliquer à la suite de ses lignes, en quoi le modèle politico-démocratique Finnevaltai est un des meilleurs du monde, dans le sens un des plus désirables pour les individus humains comme non-humains, malgré c'est travers dérangeant que nous toucherons de notre plume par la suite. Bien. Notre modèle politique peut être caractérisé de multiples manières, régime semi-présidentiel communisto-républicain (oui, cela n'a aucun sens), régime présidentiello pacifico démocrate ou je ne sais quels autres noms barbares de ce genre. Nous lui préférons le concept, pleinement assumé de la part du gouvernement, de démocratie représentative accompli (fin du game de la représentativité, avant le
"chaos"), communisto-capitaliste. Oui, rien ne va dans cette définition, mais si vous voulez caractériser correctement le Finnevalta bonne chance à vous beaucoup s'y sont cassé les doigts. On va utiliser celle-ci, de définition, pour l'article.
Et oui le Finnevalta à la clair et nette prétention d'avoir la démocratie représentative la plus aboutie du monde, c'est le next level de jouissance pour les sociaux-démocrates pur jus, les élections sont partout ! Ou bien, c'est le rêve de tout les petits mokhaïens en quête d'idéalisme politique. Les pauvres. En effet, le modèle judiciaire Finnevaltai est clairement une fierté nationale. Pour faire simple, il existe des tribunaux servant de contre-pouvoir politique à tous les niveaux territoriaux, tribunaux soumis eux-mêmes aux élections des citoyens en fonction du niveau territorial du tribunal. De plus, tous les autres tribunaux, jugeant d'affaires non-politique, sont administrés et gérer par l'Etat et des syndicats spécialistes pour notamment nommé les juges, les jurés eux sont tiré au sort dans la population adéquate au niveau territorial du tribunal. Voilà quoi, un bon gros merdier, plein de pouvoir et de contre-pouvoir à s'en perdre jusqu'au coup de trop. Donc, pour conclure, concrètement, le système judiciaire Finnevaltai est démocratique, protagoniste, antagoniste et dans un certain sens communaliste puisque oui, nous l'avons oublier, mais les tribunaux les plus puissants et les plus importants du pays sont des tribunaux communaux, en plus des tribunaux politiques nationaux, fédéraux.
Les élues tous autant qu'elles, ils sont, peuvent être, en tout temps, à tout moment, qu'il ou elle soit là depuis cinq-cents ans ou depuis cinq-cents vents, révoqués par les citoyens. Toutefois, la procédure est plutôt longue et fastidieuse, ponctuée ici et là de nombreux floues juridiques. Les procédures arrivent toutefois le plus souvent à leurs termes malgré parfois des mois de batailles juridico-procédurales. Mais, punaises ses procédures existent ! Ce qui est totalement étrangers aux démocraties représentatives les plus chevronnés de la planète. C'est une bonne avancée démocratique, notable tout de même. De plus, les élues en train d'être potentiellement viré, ne peuvent exercer leurs fonctions lorsque une procédure est entamé contre eux, ce qui n'est pas négligeable. Bon, c'est leur adjoint qui prend le relais et finalement la politique exercée est souvent la même et on ne peut révoquer les adjoints, mais cela est quand même sensiblement révolutionnaire que des élues qui ne doivent leurs places que grâce aux électeurs, puisse être écarté si le boulot n'est pas fait ou bien mal fait. Chapeau bas.
Législativement parlant le pouvoir du parlement est si dérisoire qu'on peut aisément dire que c'est le Parlement le contre pouvoir du peuple souverain et non l'inverse comme c'est potentiellement le cas dans les démocraties représentatives. En effet, à première vue en tout cas, le Parlement se contente de proposer des textes de lois sur des sujets très précis aux citoyens qui choisissent le texte qu'il souhaite voir appliquer dans le pays ou pas, on peut voir cela comme un espèce de sytème de référendum constant quoi. Enfin, pas pour tous les sujets, il ne faudrait pas abuser non plus de la gentillesse de la bourgeoisie. Oula, le drama ! Les sujets relevant des questions de défenses nationales, de l'armée, des services secrets et des polices intérieurs sont décider directement par le Parlement. Bah oui, il faudrait quand même pas laisser les limiter décidé de ses questions si importantes - pour que le système capitalisto-marchand perdure - un peu de sérieux. Ah, merde, il ne fallait pas le dire, quel dommage on ne peut pas effacer ! Bon tout de même, le Parlement Finnevaltai n'a que très peu de pouvoir de législation, concrètement, par rapport aux citoyens souverains ce qui est une bonne chose dans un système qui se veut un minimum démocratique.
Les lois peuvent potentiellement être aussi d'initiatives citoyennes. Toujours la même musique, les procédures pour qu'un sujet de débat de loi au Parlement soit débatues, que des lois en sortent pour qu'elles soit par la suite voter, sont extêmement contraignantes et chiantes à mourir. Toujours dans la nuance, jamais dans la radicalité. Toujours. Ou jamais. Concrètement, il faut que 150 000 citoyens soit d'accord pour proposer un sujet au Parlement, qui mérite d'être traité. Toutefois, 15 secrétaires, nommées par le Parlement, doivent, en majorité, valider le sujet pour qu'il arrive jusqu'au parlement. Oui, c'est un enfer. Et pas trop démocratique stricto sensu, mais cette procédure est unique dans le monde et c'est au Finnevalta qu'elle existe. Mention honorable au Front populaire qui a sous-entendu supprimer cette procédure jugée "inutile".
Les votes et les élections sont abondants comme nous l'avons vu précédemment, ce qui peut-être perçu comme une révolution dans de nombreux pays bien plus "
civilisé" que ses sauvages d'Eurysiens du Nord qui préfèrent essayer de vivres émanciper, à plusieurs, peu n'importe les moyens, plutôt que de connaître une ascension sociale méritocratique individuelle. Autre chose pas forcément évidente pour tout le monde, les suffrages sont évidemment universels. Universelle dans le sens le plus radical du terme ; tous les êtres vivants de cette Terre ou bien d'une autre peuvent mettre un petit papier dans une urne en plexiglas pour faire entendre sa voix. Sauf une seule exception qui confirme la règle, les élections présidentielles, qui sont trop importantes pour laisser une autre chose que les citoyens Finnevaltai décider de cet événement. Eh oui les libéraux, ça vous tilte, nous le savons et c'est pourquoi nous le faisons !
Spécificité encore plus exceptionnelle de notre beau et si parfait modèle, qui vous savez ne peut être remis en cause par ce que "c'est pire ailleurs" donc franchement pourquoi vous plaignez vous. Sûrement la faute des communistes. (Un bourgeois classico-classique parlant dans un café). Bref, un poste d'élue, peut n'importe lequel, sauf la présidente et les députés, est obligatoirement occupée par au moins deux individus, ayant les mêmes pouvoirs et les mêmes responsabilités, pour éviter notamment la corruption, mais aussi, on peut penser à une forme embryonnaire de prises de décisions de tout le monde, par tout le monde, pour tout le monde. Si vraiment, on va chercher très loin, c'est ce qu'on peut penser. Exemple très concret, chaque ministère est sous la responsabilité de cinq ministres, ce qui donne des fois des mêmes et des situations très conflictuels, mais c'est démocratique enfin ! On va passer le détail que les ministres sont toutes et tous nommées par la présidente. C'est un petit détail.
Grandes et notables avancé de l'Etat Finnevaltai et de ses institutions, de nombreuses entreprises sont réellement nationalisées. C'est-à-dire que ses entreprises sont gérées par les travailleurs eux même. De plus, ses entreprises sont gérées nationalement. Ainsi, les ports, les chemins de fer, les aéroports entre autres sont des entreprises nationales qui ont pour but de transporter les usagers et non le profit pur et simple. À vrai dire au Finnevalta, nous avons un grand passé de mises en commun des terres et des moyens de production. Autre truc pas mal cool, il existe de nombreux parcs nationaux et régionaux, des forêts, des lacs, des marécages, des fjords d'une beauté inestimable. Tout ce patrimoine naturel est protégé par la loi et aucun grand capitaliste ne peut les utiliser à des fins de profits. Plutôt cool. Le commun est encore bien présent dans notre pays, plus que partout dans le monde.
En vrai de vrai, les bourgeois ont raison pourquoi ce plaint t'on ? Franchement, nous possédons un des Etat de droit les plus abouti, d'après leurs graphiques, les
odds-ratio du pays sont parmis les plus bas du monde, en gros cela veut dire que l'égalité des chances est quasiment assurées, la presse est 100 % libre, l'école est gratuite, de nombreux services publics sont encore à l'oeuvre et les libertés fondamentales et individuelles sont respectées. Et oui les gens, vous pouvez, avec un peu de capitale, avoir des propriétés privée lucrative à l'infini, c'est génial ! Ah bah non pas pour nous en fait, on est pauvres. Oui, mais c'est quand même cool non ? Ce n'est pas une raison de se plaindre quoi on est bien mieux que les petits farisi qui eux exploitent des gisements de pétrole pour le compte des Pharois et des Kah-tanais. Quand même. Ouais, c'est vrai, mais nous allons voir tout de suite après ses délicieuses lignes que tout n'est pas tout rose non plus. Il existe encore de nombreux problèmes à résoudre.
Première limite démocratique évidente du modèle politico-économique du Finnevalta, les députés ne sont pas élus, ni tirés au sort, non, ils et elles sont nommées directement par la présidente par un système lugubre et pas toujours très claire. En effet, tout se joue, dans les faits, lors des élections présidentielles, il n'existe aucune élection législative ou de cette nature. Le nombre de députés par parti et donc le nombre de sièges octroyé aux différents partis sont défini par rapport au pourcentage obtenu par ce même parti aux élections présidentielle. Par exemple, le Parti Interventionniste a obtenu 30 % des suffrages lors de la dernière élection présidentielle de 1999, ainsi, ils ont obtenu 30 % des sièges au Parlement, soit 44 sièges. Oui, c'est un système très spécial. De plus, trois députés sont en charge d'une circonscription. Mais comment répartit ont les députés dans telle ou telle circonscription Jamy ? Et bien, on fait cela au tirage au sort. Oui oui au tirage au sort... On parle ainsi facilement d'une élection non-présidentielle, mais présidentillelo-parlementaire. Et puis bon, le fait que les députées et la présidente peuvent rester au pouvoir indéfiniment, si aucune procédure d'élection n'est déclenchée, sachant que cette procédure est comme d'habitude très complexe, cela paraît quand même moyennement démocratique non. Nous vous laissons vous faire votre propre avis.
Autre chose très discutable avec le pouvoir du Parlement et de la présidence, l'armée, les services secrets et la police. En effet, le Parlement et la présidente ont un contrôle absolu sur ses trois institutions, ils ne sont pas obligés d'être transparents par rapport à leurs décisions concernant et la plupart gardent évidemment le silence sur ses questions. Bon, on peut un peu se forcer et penser que la présidente étant élue, oui se pouvoir serait "légitime", mais par contre pour le Parlement, c'est quand même un beau foutage de gueule. C'est-à-dire que 150 personnes peuvent à tout moment organiser des choses comme une répression très violente sur des militants, par exemple, ou même carrément organiser un petit coup d'état des familles si ils arrivent à convaincre les bonnes personnes et tout cela en toute transparance et sans contre pouvoir. Pas du tout démocratique, mais bon passons et laissons leur le bénéfice du doute. On n'a pas le choix, mais on fait comme si.
Problème très conflictulo-démocratique au Finnevalta, c'est la répartition des pouvoirs entre l'Etat centrale et les autres niveaux d'administrations que ce soit régionales, départementales et surtout aux niveaux cantonaux et communaux. En effet, le système pyramidal, très hiérarchique a l'œuvre en ce moment, n'accorde qu'un pouvoir limité pour les cantons et les communes. Pour simplifier et grossir le trait, les décisions prises par les élues sont prises pour leur niveau et pour le niveau d'en dessous. Les élus régionaux, par exemple, prennent des décisions pour la région qu'ils administrent et pour les départements, les cantons et les communes faisant partie de la région. Les élus communaux eux, par exemple, prennent des décisions en fonction des décisions du canton auquel la commune appartient, qui eux même on prit leurs décisions en fonctions des décisions du département auquel le canton appartient, etc. Les communes, les cantons et les départements ont alors en réalité aucun pouvoir par rapport aux régions et surtout par rapport à l'Etat central qui a en réalité décide de tout, les contres pouvoirs à l'œuvre ne font en réalité que le ralentir, dans les faits l'Etat central contrôle la majorité des décisions politiques du pays, en tout cas le plus importantes. De nombreux débats et de nombreuses décisions sont mises en place pour laisser encore plus de pouvoir à l'Etat centrale ou au contraire donner plus de pouvoirs aux divisions administratives.
Pour rester sur les problèmes purement politique, il n'existe qu'un seul parlement dans le pays, c'est le Parlement central. Plusieurs problèmes se posent vis à vis de ce fait politique. Dans un premier temps, les décisions prisent aux autres niveaux administratifs, bien que marginale comme vu plus haut, ne sont pas prisent par différentes personnes de camps différents, mais par deux ou trois élues totalement d'accord entre eux. Deuxième problème, évident, l'unique parlement est symptomatiques du pouvoir quasiment absolu du pouvoir central. En effet, la technique de l'enfer administratif, bureaucratique et judiciaire est très bien connue pour augmenter l'emprise de l'Etat sur les citoyens. Technique abusivement utilisé par le Front populaire, mais pas qu'eux. Pour faire fonctionner cette administration absolument gigantesque, il faut employer énormément de personnes et par conséquent l'emprise de l'Etat sur les citoyens est très fort, le chantage peut aisément être utilisé pour diverses raisons.
Le plus gros problème selon nous qui se pose pour le Finnevalta, c'est l'extension inquiétante du capitalisme dans l'économie Finnevaltaise. Cette machine commence à être lancée trop rapidement et bientôt, elle sera impossible à arrêter. L'emprise des marchands, de la propriété privée lucrative et de la finance dans l'économie Finnevaltaise sont de plus en plus présente. Les propriétés publiques quant à elles déclinent inévitablement. Cela va avec une législation qui protège beaucoup trop la propriété privée maintenant. De plus en plus de corruption, à l'œuvre aux niveaux communale, notamment, les élues commencent à être conquises par l'idéologie individualiste libérale. Conséquence, les élues sont de plus en plus intéresser par le pouvoir et l'argent que par les citoyens. On peut clairement parler de crise de ce qu'il reste du système communiste au Finnevalta. Toutefois, le Parti Interventionniste arrive à établir un rapport de force excellent avec les capitalistes, les communistes, aveugler par le pouvoir, eux commencent à changer de camp.
La tradition voudrait que l'on rédige une conclusion, mais fuck la conclusion quoi ! C'est prendre pour des cons les lecteurs bordels ! Tirez en vos propres conclusions de ce texte. On a déjà fait un long texte que vous avez lu donc pourquoi faire une synthèse juste après ce texte ? Enfin bon, merci de nous avoir lues et bonne journée à vous.
Rédiger par les journalistes, indépendants et militants Jamy Nurmi, Terhikki Salmi et Marja-Liisa Lappalainen pour le journal Sibeliuspolitiikka.