13/06/2013
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Uutisia Sibeliukselta


Uutisia Sibeliukselta est une presse relatant les faits divers concernant la province de Sibelius. Créer en 1939, peu après la révolution du renouveau Finnevaltai, avec un principe particulier pour un étranger. Ce média est financé par tous les habitants de la province de Sibelius. En d'autres termes, chaque habitant donne au minimum 1 mark Finnevaltai par an ou plus, comme au bon vouloir de chaque individu. Ce système permet aux médias de rester indépendant et de lutter contre la concentration des médias.

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Sibeliuspolitiikka

Sibeliuspolitiikka est une presse relatant les faits politiques concernant la province de Sibelius. Créer en 1939, peu après la révolution du renouveau Finnevaltai, avec un principe particulier pour un étranger. Ce média est financé par tous les habitants de la province de Sibelius. En d'autres termes, chaque habitant donne au minimum 1 mark Finnevaltai par an ou plus, comme au bon vouloir de chaque individu. Ce système permet aux médias de rester indépendant et de lutter contre la concentration des médias.
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#1 Succès et limites démocratiques du modèle politico-économique Finnevaltai.


Bonjour à toutes et à tous en cette magnifique soirée hivernale, glacée, gelée, glaciale, si caractéristique du Nord Eurysien. Dans cette article, proposer par le média provincial Sibeliuspolitiikka, nous allons revenir en profondeur sur le modèle politique Finnevaltai, ses réalisations, ses déboirs, ses fantasmes et ses réalités, tout en s'intéressant en plus aux résultats positifs comme négatifs du Front Populaire depuis leur accession au trône, à la couronne, au pouvoir présidentielle, si nous osons dire, et aussi aux aboutissement et aux défauts des modèles illégaux, non immoraux et surtout difficilement comndanable par une justice populaire comme la notre, bien qu'aillant c'est multiples fautes, que le Parti Intervention-anarchiste s'éfforce de mettre en place dans une période de notre histoire, qui à toutes les échelles, a besoins d'être radicalment -Inventer et non suivit comme elle devrait l'être. Cette succession d'articles est adressée aux étrangers souhaitant comprendre les dynamiques à l'œuvre au Finnevalta, comme aux Finnevaltai souhaitant s'informer correctement sur les actualités, plus ou moins actuelle, de la politique de son pays. Pour parler plus simplement, cette série d'articles a pour but de dégrossir les enjeux politiques cruciaux à l'œuvre au Finnevalta, et même un peu plus loin si l'envie nous prend. Crises sociales, politiques, sécuritaires, rapprochements internationaux, capitalisme, communisme, bonheur, plaisir, réactions, actions, cantons, communes, inégalités, égalités, -réel, guerres, initiatives et assemblée citoyennes, voilà tout ce qu'il sera au - traité aujourd'hui, alors accrocher vous bien cela va être relativement ennuyant, retourner à vos occupations de droguer, de névrosé si l'ennui ne fait plus parti de votre vocabulaire comme d'un concept émancipateur de pensée, de votre pensée, mais comme d'un démon qu'il faudrait absolument se défaire, sous peine de liberté.


Commençons d'abord par l'intituler le plus léger : Succès et limites démocratiques du modèle politico-économique Finnevaltai.

L'intituler du sujet voudrait sans aucun doute que l'on commence par le début, par le premier mot visuellement accessible, c'est-à-dire les succès démocratiques du modèle politique Finnevaltai. Et nous allons évidemment nous plier à cette logique absolument implacable, les mots nous sont inconnus pour décrire une telle sensation de soumission à la règle, c'est pourquoi nous allons faire tout ce que la Règle nous demande. Nous filons droit sur l'unique chemin que croyez-vous enfin !

Soyons un peu plus sérieux. Le modèle politique républicano-démocratico-fédéralisto-parfai-tito de notre bonne vieille Finnevalta reste sans aucun doute un des meilleurs au monde. On ne va pas épiloguer pourquoi il reste l'un des meilleurs du globe par ce que sinon on y serait encore à la mort si imprévisible de la reine de Canta. Oups... Petit missclique. Bref. Pour le coup, en fait, nous allons justement expliquer à la suite de ses lignes, en quoi le modèle politico-démocratique Finnevaltai est un des meilleurs du monde, dans le sens un des plus désirables pour les individus humains comme non-humains, malgré c'est travers dérangeant que nous toucherons de notre plume par la suite. Bien. Notre modèle politique peut être caractérisé de multiples manières, régime semi-présidentiel communisto-républicain (oui, cela n'a aucun sens), régime présidentiello pacifico démocrate ou je ne sais quels autres noms barbares de ce genre. Nous lui préférons le concept, pleinement assumé de la part du gouvernement, de démocratie représentative accompli (fin du game de la représentativité, avant le "chaos"), communisto-capitaliste. Oui, rien ne va dans cette définition, mais si vous voulez caractériser correctement le Finnevalta bonne chance à vous beaucoup s'y sont cassé les doigts. On va utiliser celle-ci, de définition, pour l'article.

Et oui le Finnevalta à la clair et nette prétention d'avoir la démocratie représentative la plus aboutie du monde, c'est le next level de jouissance pour les sociaux-démocrates pur jus, les élections sont partout ! Ou bien, c'est le rêve de tout les petits mokhaïens en quête d'idéalisme politique. Les pauvres. En effet, le modèle judiciaire Finnevaltai est clairement une fierté nationale. Pour faire simple, il existe des tribunaux servant de contre-pouvoir politique à tous les niveaux territoriaux, tribunaux soumis eux-mêmes aux élections des citoyens en fonction du niveau territorial du tribunal. De plus, tous les autres tribunaux, jugeant d'affaires non-politique, sont administrés et gérer par l'Etat et des syndicats spécialistes pour notamment nommé les juges, les jurés eux sont tiré au sort dans la population adéquate au niveau territorial du tribunal. Voilà quoi, un bon gros merdier, plein de pouvoir et de contre-pouvoir à s'en perdre jusqu'au coup de trop. Donc, pour conclure, concrètement, le système judiciaire Finnevaltai est démocratique, protagoniste, antagoniste et dans un certain sens communaliste puisque oui, nous l'avons oublier, mais les tribunaux les plus puissants et les plus importants du pays sont des tribunaux communaux, en plus des tribunaux politiques nationaux, fédéraux.

Les élues tous autant qu'elles, ils sont, peuvent être, en tout temps, à tout moment, qu'il ou elle soit là depuis cinq-cents ans ou depuis cinq-cents vents, révoqués par les citoyens. Toutefois, la procédure est plutôt longue et fastidieuse, ponctuée ici et là de nombreux floues juridiques. Les procédures arrivent toutefois le plus souvent à leurs termes malgré parfois des mois de batailles juridico-procédurales. Mais, punaises ses procédures existent ! Ce qui est totalement étrangers aux démocraties représentatives les plus chevronnés de la planète. C'est une bonne avancée démocratique, notable tout de même. De plus, les élues en train d'être potentiellement viré, ne peuvent exercer leurs fonctions lorsque une procédure est entamé contre eux, ce qui n'est pas négligeable. Bon, c'est leur adjoint qui prend le relais et finalement la politique exercée est souvent la même et on ne peut révoquer les adjoints, mais cela est quand même sensiblement révolutionnaire que des élues qui ne doivent leurs places que grâce aux électeurs, puisse être écarté si le boulot n'est pas fait ou bien mal fait. Chapeau bas.

Législativement parlant le pouvoir du parlement est si dérisoire qu'on peut aisément dire que c'est le Parlement le contre pouvoir du peuple souverain et non l'inverse comme c'est potentiellement le cas dans les démocraties représentatives. En effet, à première vue en tout cas, le Parlement se contente de proposer des textes de lois sur des sujets très précis aux citoyens qui choisissent le texte qu'il souhaite voir appliquer dans le pays ou pas, on peut voir cela comme un espèce de sytème de référendum constant quoi. Enfin, pas pour tous les sujets, il ne faudrait pas abuser non plus de la gentillesse de la bourgeoisie. Oula, le drama ! Les sujets relevant des questions de défenses nationales, de l'armée, des services secrets et des polices intérieurs sont décider directement par le Parlement. Bah oui, il faudrait quand même pas laisser les limiter décidé de ses questions si importantes - pour que le système capitalisto-marchand perdure - un peu de sérieux. Ah, merde, il ne fallait pas le dire, quel dommage on ne peut pas effacer ! Bon tout de même, le Parlement Finnevaltai n'a que très peu de pouvoir de législation, concrètement, par rapport aux citoyens souverains ce qui est une bonne chose dans un système qui se veut un minimum démocratique.

Les lois peuvent potentiellement être aussi d'initiatives citoyennes. Toujours la même musique, les procédures pour qu'un sujet de débat de loi au Parlement soit débatues, que des lois en sortent pour qu'elles soit par la suite voter, sont extêmement contraignantes et chiantes à mourir. Toujours dans la nuance, jamais dans la radicalité. Toujours. Ou jamais. Concrètement, il faut que 150 000 citoyens soit d'accord pour proposer un sujet au Parlement, qui mérite d'être traité. Toutefois, 15 secrétaires, nommées par le Parlement, doivent, en majorité, valider le sujet pour qu'il arrive jusqu'au parlement. Oui, c'est un enfer. Et pas trop démocratique stricto sensu, mais cette procédure est unique dans le monde et c'est au Finnevalta qu'elle existe. Mention honorable au Front populaire qui a sous-entendu supprimer cette procédure jugée "inutile".

Les votes et les élections sont abondants comme nous l'avons vu précédemment, ce qui peut-être perçu comme une révolution dans de nombreux pays bien plus "civilisé" que ses sauvages d'Eurysiens du Nord qui préfèrent essayer de vivres émanciper, à plusieurs, peu n'importe les moyens, plutôt que de connaître une ascension sociale méritocratique individuelle. Autre chose pas forcément évidente pour tout le monde, les suffrages sont évidemment universels. Universelle dans le sens le plus radical du terme ; tous les êtres vivants de cette Terre ou bien d'une autre peuvent mettre un petit papier dans une urne en plexiglas pour faire entendre sa voix. Sauf une seule exception qui confirme la règle, les élections présidentielles, qui sont trop importantes pour laisser une autre chose que les citoyens Finnevaltai décider de cet événement. Eh oui les libéraux, ça vous tilte, nous le savons et c'est pourquoi nous le faisons !

Spécificité encore plus exceptionnelle de notre beau et si parfait modèle, qui vous savez ne peut être remis en cause par ce que "c'est pire ailleurs" donc franchement pourquoi vous plaignez vous. Sûrement la faute des communistes. (Un bourgeois classico-classique parlant dans un café). Bref, un poste d'élue, peut n'importe lequel, sauf la présidente et les députés, est obligatoirement occupée par au moins deux individus, ayant les mêmes pouvoirs et les mêmes responsabilités, pour éviter notamment la corruption, mais aussi, on peut penser à une forme embryonnaire de prises de décisions de tout le monde, par tout le monde, pour tout le monde. Si vraiment, on va chercher très loin, c'est ce qu'on peut penser. Exemple très concret, chaque ministère est sous la responsabilité de cinq ministres, ce qui donne des fois des mêmes et des situations très conflictuels, mais c'est démocratique enfin ! On va passer le détail que les ministres sont toutes et tous nommées par la présidente. C'est un petit détail.

Grandes et notables avancé de l'Etat Finnevaltai et de ses institutions, de nombreuses entreprises sont réellement nationalisées. C'est-à-dire que ses entreprises sont gérées par les travailleurs eux même. De plus, ses entreprises sont gérées nationalement. Ainsi, les ports, les chemins de fer, les aéroports entre autres sont des entreprises nationales qui ont pour but de transporter les usagers et non le profit pur et simple. À vrai dire au Finnevalta, nous avons un grand passé de mises en commun des terres et des moyens de production. Autre truc pas mal cool, il existe de nombreux parcs nationaux et régionaux, des forêts, des lacs, des marécages, des fjords d'une beauté inestimable. Tout ce patrimoine naturel est protégé par la loi et aucun grand capitaliste ne peut les utiliser à des fins de profits. Plutôt cool. Le commun est encore bien présent dans notre pays, plus que partout dans le monde.

En vrai de vrai, les bourgeois ont raison pourquoi ce plaint t'on ? Franchement, nous possédons un des Etat de droit les plus abouti, d'après leurs graphiques, les odds-ratio du pays sont parmis les plus bas du monde, en gros cela veut dire que l'égalité des chances est quasiment assurées, la presse est 100 % libre, l'école est gratuite, de nombreux services publics sont encore à l'oeuvre et les libertés fondamentales et individuelles sont respectées. Et oui les gens, vous pouvez, avec un peu de capitale, avoir des propriétés privée lucrative à l'infini, c'est génial ! Ah bah non pas pour nous en fait, on est pauvres. Oui, mais c'est quand même cool non ? Ce n'est pas une raison de se plaindre quoi on est bien mieux que les petits farisi qui eux exploitent des gisements de pétrole pour le compte des Pharois et des Kah-tanais. Quand même. Ouais, c'est vrai, mais nous allons voir tout de suite après ses délicieuses lignes que tout n'est pas tout rose non plus. Il existe encore de nombreux problèmes à résoudre.


Première limite démocratique évidente du modèle politico-économique du Finnevalta, les députés ne sont pas élus, ni tirés au sort, non, ils et elles sont nommées directement par la présidente par un système lugubre et pas toujours très claire. En effet, tout se joue, dans les faits, lors des élections présidentielles, il n'existe aucune élection législative ou de cette nature. Le nombre de députés par parti et donc le nombre de sièges octroyé aux différents partis sont défini par rapport au pourcentage obtenu par ce même parti aux élections présidentielle. Par exemple, le Parti Interventionniste a obtenu 30 % des suffrages lors de la dernière élection présidentielle de 1999, ainsi, ils ont obtenu 30 % des sièges au Parlement, soit 44 sièges. Oui, c'est un système très spécial. De plus, trois députés sont en charge d'une circonscription. Mais comment répartit ont les députés dans telle ou telle circonscription Jamy ? Et bien, on fait cela au tirage au sort. Oui oui au tirage au sort... On parle ainsi facilement d'une élection non-présidentielle, mais présidentillelo-parlementaire. Et puis bon, le fait que les députées et la présidente peuvent rester au pouvoir indéfiniment, si aucune procédure d'élection n'est déclenchée, sachant que cette procédure est comme d'habitude très complexe, cela paraît quand même moyennement démocratique non. Nous vous laissons vous faire votre propre avis.

Autre chose très discutable avec le pouvoir du Parlement et de la présidence, l'armée, les services secrets et la police. En effet, le Parlement et la présidente ont un contrôle absolu sur ses trois institutions, ils ne sont pas obligés d'être transparents par rapport à leurs décisions concernant et la plupart gardent évidemment le silence sur ses questions. Bon, on peut un peu se forcer et penser que la présidente étant élue, oui se pouvoir serait "légitime", mais par contre pour le Parlement, c'est quand même un beau foutage de gueule. C'est-à-dire que 150 personnes peuvent à tout moment organiser des choses comme une répression très violente sur des militants, par exemple, ou même carrément organiser un petit coup d'état des familles si ils arrivent à convaincre les bonnes personnes et tout cela en toute transparance et sans contre pouvoir. Pas du tout démocratique, mais bon passons et laissons leur le bénéfice du doute. On n'a pas le choix, mais on fait comme si.

Problème très conflictulo-démocratique au Finnevalta, c'est la répartition des pouvoirs entre l'Etat centrale et les autres niveaux d'administrations que ce soit régionales, départementales et surtout aux niveaux cantonaux et communaux. En effet, le système pyramidal, très hiérarchique a l'œuvre en ce moment, n'accorde qu'un pouvoir limité pour les cantons et les communes. Pour simplifier et grossir le trait, les décisions prises par les élues sont prises pour leur niveau et pour le niveau d'en dessous. Les élus régionaux, par exemple, prennent des décisions pour la région qu'ils administrent et pour les départements, les cantons et les communes faisant partie de la région. Les élus communaux eux, par exemple, prennent des décisions en fonction des décisions du canton auquel la commune appartient, qui eux même on prit leurs décisions en fonctions des décisions du département auquel le canton appartient, etc. Les communes, les cantons et les départements ont alors en réalité aucun pouvoir par rapport aux régions et surtout par rapport à l'Etat central qui a en réalité décide de tout, les contres pouvoirs à l'œuvre ne font en réalité que le ralentir, dans les faits l'Etat central contrôle la majorité des décisions politiques du pays, en tout cas le plus importantes. De nombreux débats et de nombreuses décisions sont mises en place pour laisser encore plus de pouvoir à l'Etat centrale ou au contraire donner plus de pouvoirs aux divisions administratives.

Pour rester sur les problèmes purement politique, il n'existe qu'un seul parlement dans le pays, c'est le Parlement central. Plusieurs problèmes se posent vis à vis de ce fait politique. Dans un premier temps, les décisions prisent aux autres niveaux administratifs, bien que marginale comme vu plus haut, ne sont pas prisent par différentes personnes de camps différents, mais par deux ou trois élues totalement d'accord entre eux. Deuxième problème, évident, l'unique parlement est symptomatiques du pouvoir quasiment absolu du pouvoir central. En effet, la technique de l'enfer administratif, bureaucratique et judiciaire est très bien connue pour augmenter l'emprise de l'Etat sur les citoyens. Technique abusivement utilisé par le Front populaire, mais pas qu'eux. Pour faire fonctionner cette administration absolument gigantesque, il faut employer énormément de personnes et par conséquent l'emprise de l'Etat sur les citoyens est très fort, le chantage peut aisément être utilisé pour diverses raisons.

Le plus gros problème selon nous qui se pose pour le Finnevalta, c'est l'extension inquiétante du capitalisme dans l'économie Finnevaltaise. Cette machine commence à être lancée trop rapidement et bientôt, elle sera impossible à arrêter. L'emprise des marchands, de la propriété privée lucrative et de la finance dans l'économie Finnevaltaise sont de plus en plus présente. Les propriétés publiques quant à elles déclinent inévitablement. Cela va avec une législation qui protège beaucoup trop la propriété privée maintenant. De plus en plus de corruption, à l'œuvre aux niveaux communale, notamment, les élues commencent à être conquises par l'idéologie individualiste libérale. Conséquence, les élues sont de plus en plus intéresser par le pouvoir et l'argent que par les citoyens. On peut clairement parler de crise de ce qu'il reste du système communiste au Finnevalta. Toutefois, le Parti Interventionniste arrive à établir un rapport de force excellent avec les capitalistes, les communistes, aveugler par le pouvoir, eux commencent à changer de camp.


La tradition voudrait que l'on rédige une conclusion, mais fuck la conclusion quoi ! C'est prendre pour des cons les lecteurs bordels ! Tirez en vos propres conclusions de ce texte. On a déjà fait un long texte que vous avez lu donc pourquoi faire une synthèse juste après ce texte ? Enfin bon, merci de nous avoir lues et bonne journée à vous.

Rédiger par les journalistes, indépendants et militants Jamy Nurmi, Terhikki Salmi et Marja-Liisa Lappalainen pour le journal Sibeliuspolitiikka.
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#2 Réalisations et manquements du Front populaire.



Bonjour à toutes et à tous en cette nouvelle année 2011, nous vous souhaitons santé, machin, truc et bref arrêtons de se faire des louanges pour au final s'entretuer le reste de l'année ! Autant se foutre sur la gueule tout de suite ! Alors quoi de mieux que d'écrire l'article suivant celui ayant fait tant polémique quelques mois plus tôt ! C'est parti, attention celui-ci risque d'être encore pire alors veuillez ne pas le montrer à vos grands-parents sous peine de crise cardiaque. Merci de votre compréhension et nous, nous excusons pour la gêne occasionnée. En fait non ! Bref, du sérieux s'il vous plaît. Oui allez. Bon, encore une année, de plus à se taper ses branleurs du Front populaire, vous allez me dire. Et oui vous avez absolument raison ! Mais bon si vous voulez notre avis cela ne va pas durer longtemps encore... Nous avons constaté lors de l'article précédent les succès et les limites démocratiques du modèle politico-économique Finnevaltai. Aujourd'hui, du fait du sentiment de ras-le-bol constant qu'une grande partie de la population ressent sur les politiques du Front populaire, nous allons essayer de constater si réellement le parti au pouvoir opte pour des politiques si mauvaises que cela. Pour comprendre, nous allons s'intéresser aux résultats positifs comme négatifs du Front populaire selon nous.


Comme promis en deuxième sujet, peut-être plus court, mais sûrement un peu plus conflictuel que le premier : Réalisations et manquements du Front populaire.

C'est parti pour le début. Les bonnes décisions que le Front populaire a su prendre. Déjà, la décision d'engager une politique de rapprochement avec les pays de la péninsule Albienne, notamment avec les Pharois, est pour nous excellente. On va passer sur les termes des contrats qui sont pour nous évidemment catastrophiques surnombres de points, mais passons, l'idée de se rapprocher de pays partageant une histoire commune avec la nôtre après tant de temps à se faire la gueule ne peut qu'être une bonne chose. Si on oublie les accords libéraux, militariste et étatiste signer au nom du peuple ayant ponctué ses rencontres. Plus largement, du point de vue des règles du jeu de la mondialisation, le Finnevalta joue plutôt bien et surtout sans triche. Nous voulons dire que le Front populaire trouve un équilibre cohérent en termes de politique international, d'un point de vue de libéraux, pas du nôtre évidemment. L'Etat bourgeois joue son rôle à merveille en tenant relativement bien la population tout en ouvrant en même temps de nouveaux marchés à l'international pour ses chevaux de courses qu'ils nomment entreprises. Même si nous ne sommes pas en accord idéologiquement sur cette "politique international cohérente", on peut dire avec un peu beaucoup de mauvaise foi que cette situation va "créer de l'emploi", ce qui est cool. Elle va surtout enrichir et octroyer un peu plus de pouvoir aux grandes entreprises Finnevaltaise, tout en écrasant les petites et les travailleurs, mais pas grave.

Pour continuer sur les bonnes nouvelles économiques le développement d'une toute nouvelle industrie aéronotique civil et surtout militaire. Une grande première pour les Finnevaltai, des avions, des hélicoptères, des drones et des pistes sont en construction dans nos usines. Nous qui avions toujours su nous contenter de contrôler la mer nous voilà à vouloir contrôler l'espace aérien. On peut tout à fait considérer que cela est une bonne chose pour le pays pour faire face à l'ONC notamment et pour ne plus dépendre du Pharois sur ce plan. Mais en réalité, ce développement est effectué toujours pour les mêmes raisons, soit de conquérir des marchés à l'étranger par la force si la diplomatie n'a pas fait son boulot. On rentre ici dans une politique très long-termiste, mais les faits sont là. Et même beaucoup plus largement le Front populaire est en train de faire le Finnevalta une "puissance" industrielle majeure avec toutes les conséquences positives et négatives qui vont de pair. Pareil dans le domaine de la recherche. Ce qui confirme cette volonté du Front populaire dans rentrer dans l'échiquier périlleux de la géopolitique internationale et que toute leur ligne politique va dans ce sens. Pourquoi ? Peut-être dans l'espoir naïf de rendre la vie des Finnevaltai meilleurs. On l'espère que c'est pour cela en tout cas...

Autre très bonne nouvelle, le développement à l'échelle local et nationale de cultures d'algues  et plus largement le développement toujours plus important concernant notre rapport à la mer. Non seulement des aspects économique d'extraction de ressources que nous ne portons certainement pas dans nos cœurs, mais aussi des aspects environnementaux comme la création d'espace maritime protéger, aspects que nous préférons évidemment au premier.

Ceci étant dit, toujours géopolitiquement parlant, la réaction du gouvernement concernant la guerre au Prodnov et au Valheim sont pour nous excellente, réellement. Laisser la décision aux citoyens sur la stratégie à mettre en place pour la guerre au Valheim et un non-alignement cohérant, et même stratégiquement intelligent concernant la guerre au Prodnov, bien que l'on se doute que cette position leur ait été souffler par Mainio et toute sa clique. Rien à dire sur cela, c'est enfin un vrai bon point pour le Front populaire nous concernant. Comment avoir le cran d'écrire des lignes sur les positions géopolitiques du Front populaire, sans parler des trois plus grands événements géopolitiques de ses derniers mois, soit le développement de l'UNIL, la chute du Syndikaali et l'embryon de révolution en Okaristan. La candidature du Finnevalta à l'UNIL est envoyée et ce n'est pas une bonne nouvelle. Nous avons de réels doutes concernant les véritables intentions de cette organisation. La paix. Nous ne pensons pas que leur véritable objectif soit ici. Nous analysons cette organisation comme une organisation de démocratie parlementaire libérale, cherchant à s'allier pour représenter un poids économique intéressant, dans le but, toujours non assumer, de choper des marchés pour leurs firmes transnationales. Du libéralisme classique sous couvert de paix dans le monde. Mieux que l'ONC qui le fait sous couvert de guerre dans le monde vous allez me dire. Da,s les deux cas c'est de la saloperie. Alors que le Front populaire rejoint cette organisation pour rentrer toujours plus sérieusement dans le jeu de la mondialisation, ne nous étonne aucunement. C'est ce pourquoi ils s'activent depuis le début de leur mandat après tout. Autre question avec la création de cette organisation, c'est, est-ce que le Shuharri serait devenu un pays libéral ? La question se pose sur toutes les lèvres des libertaires. La chute du Syndikaali est événement majeur dans le monde, mais pour le Front populaire, il ne change pas grand-chose à leur politique et à leur alliance avec le Pharois. Nous pensons que le Merirosvo à tout intérêt à garder un cercle d'allié important pour ne pas se retrouver isolé politiquement. Pour nous par contre ce changement de régime change pas mal de choses. Nous considérons cette prise de pouvoir comme réactionnaire. Bien que le régime installé soit intéressant à plus d'un titre, c'est un sursaut réactionnaire des pirates Pharois. Il y a tellement à dire sur le Merirosvo que nous allons sûrement en faire un article entier plus tard donc nous allons nous arrêter ici pour cet article. Enfin dernière actualité que nous avons obtenu des députés du Parti Interventionniste, l'aide morale et bientôt l'aide logistique, humain et militaire au révolutionnaire Okaristannais. Bien entendu, nous saluons tout soutien aux différents mouvements révolutionnaires partout dans le monde, d'autant plus lorsque ce soutien revient à nos voisins directs, sous le joug d'un dictateur sanguinaire. Toutefois, nous ne sommes pas du tout en accord avec les buts visé par le Front populaire avec ce soutien. En effet, leur but est d'obtenir un nouveau gouvernement allié et aligné plus ou moins sur leurs positions, c'est-à-dire un régime parlementaire libérale, avec pour objectif d'obtenir de l'influence sur ce pays et d'implanter des entreprises Finnevaltaise entre autres. Bref de l'impérialisme.


Les manquements et les fautes qu'a commis le Front populaire. Ce qui nous vient en premier lieu à l'esprit lorsque l'on réfléchit au écart du Front populaire, c'est tout de même la défaite du vote sur les retraites. En effet, sur une question aussi importante et centrale dans le rapport de force entre l'Etat et les Citoyens, question permettant en vérité d'obtenir "des électeurs" ou des sympathisants, le Front populaire a perdu et cela pourrait mener à leur perte. Cette défaite face au Parti interventionniste sur une question aussi importante, dans le jeu politique libérale, a mis le feu chez les bourgeois et leur parti favori. Surtout que voilà un an, c'est écouler depuis cette défaite et la capacité du Front populaire à faire face à cette crise politique est très médiocre. En effet, bien que les contestations dans la rue soient faibles (comme depuis toujours dans ce pays), les contestations au sein des institutions vont de plus belle. De nombreuses élections sont conduites aux niveaux communaux et cantonaux, avec une première depuis bien longtemps, des élections départementales non remporter par le pouvoir en place dans un département de la province de Sibelius, événement non observé depuis la création de la RDFF. La crise s'emporte dans tous les champs politiques institutionnels en vérité, ce qui a pour conséquence directe l'obtention de nouveaux espaces de pouvoirs pour les autres parti que le Front populaire et surtout pour le Parti Interventionniste qui est véritablement le grand gagnant de cette crise.

Une petite lueur d'espoir est apparue pour le Front populaire. Souhaitant redorer son image, le parti bourgeois déguiser, à décider d'engager une réforme du système agricole, savant pertinemment que le vote abonderais en leur faveur puisque le Parti Interventionniste ne pouvait pas tenir une position idéologique différente, ainsi, comme à chaque fois de ce cas, les deux partis allaient s'associer sous l'égide du Front populaire. Malheureusement pour eux, ce n'est pas exactement ce qu'il s'est passé. Conscient de sa position de force, le Parti interventionniste en a décidé autrement en proposant un projet quasiment identique à celui du Front populaire, à l'exception du mode de financement du projet, mais en totale indépendance. Une première dans la configuration parlementaire en vigueur depuis les élections de 1999. Finalement, le Front populaire a réussi à battre in extremis le Parti interventionniste sur cette question. Bon point pour le Front populaire ? Pas vraiment. Plutôt excellent coup pour le Parti interventionniste ? Sûrement. Bien qu'ayant gagné le FP perd à tout jamais un potentiel soutient du PI qui lui a sensiblement décider de faire cavalier. Logique quand on regarde que bientôt, le PI va avoir plus de communes sous son administration que le FP. À suivre.

Pour continuer sur les faits intérieurs et concernant seulement le Finnevalta, nous ne pouvons pas ne pas parler des nombreux attentas ayant frapées le pays (le vuosisadan pahin päivä et l'attentat royaliste au parlement). Le Front populaire est évidemment responsable de ses tragédies et des morts, des blessés sous les coups des royalistes. Le laxisme envers les royalismes et l'extrême droite en général n'est pas nouveau et c'est en cela que la responsabilité incombe du Front populaire et du Parti royaliste. La monté des royalistes au Finnevalta, est un problème très grave qu'il faut régler, mais il n'a pas que des points négatifs de notre point de vue. La ferveur royaliste est loin de connaître une recrudescence sachant que le péril du royaume d'Albi est encore plutôt frais dans l'histoire du Finnevalta. Autrement dit le Finnevalta ne redeviendra pas une monarchie. Pas encore du moins. Pour le moment, ils parviennent à déstabilisé l'Etat, le pouvoir du Front populaire en prend un coup à cause de ses attentats. Ce n'est pas pour nous plaindre, à nous d'en tirée profit. Enfin en profité.

Économiquement parlant le bilan que l'on dresse des résultats du Front populaire est cataclysmique. La méfiance monte crescendo au sein de la population concernant les objectifs et les résultats économiques réelle du Front populaire. Le PIB Finnevaltai n'a jamais été aussi haut et n'a jamais autant augmenté que lors de cinq dernières années. Pour autant, le niveau de vie des Finnevaltai n'a pas augmenté quand on regarde les faits. Le développement économique s'effectue, mais les inégalités grandissent en conséquences et non l'inverse. Alors que même les ambitions du Front populaire lors de la dernière étaient justement de réduire les inégalités, déjà très marquées à l'époque. Mais bon, on constate que l'inverse est en train de se dérouler sous nos yeux. Même pire, l'INRNB (indicateur calculant le niveau de bonheur dans le pays), devant rester le plus haut possible et devant augmenter, surtout lors d'une bonne croissance économique, nécessaire au contrat social, est en train de baisser. Nous ne donnons pas cher de la peau de Pokka dans les prochaines années. Surtout que de plus en plus de droits sociaux et d'entreprises publiques son en train de se faire dépouiller, une forte libéralisation de l'économie est à l'œuvre, enfin, je vous passe la musique, c'est toujours la même, c'est pour les marchées financiers, pour les industriels, etc, etc. Enfin pour leurs profits.

Un gros problème auquel le Front populaire est confronté et auquel on peut difficilement se douter tant il est absurde, à l'image du système politique Finnevaltai actuelle. La taille du parlement est devenue vraiment très limite. Apparemment, les députés croulent sous le travail et on peut aisément le comprendre, administrer un pays tout entier avec 150 pélo (bien qu'ils ne soient pas non plus parfaitement isolés), cela relève quand même d'un miracle. Ou d'un foutage de gueule. Au choix. Mais pourquoi les députées et surtout ceux du Front populaire ne mettent pas le sujet sur la table ? Le sujet est constamment repoussé tant, les questions plus nombreuses sont encore à traiter. Non, en réalité, ils n'ont pas envie d'une nouvelle élection présidentielle, élection synonyme de perte de pouvoir pour le FP et de postes pour nombre de députés soucieux de leur carrière. Pas au Parti interventionniste en tout cas, ils ont tous un métier en dehors. On leur reproche d'ailleurs de ne pas être assez présents. Enfin bref cela, c'est un autre sujet. Sous couvert de négociations avec l'UNIL (organisation internationale prônant "la paix dans le monde"), le Front populaire ne cesse d'augmenter les moyens militaires du pays en toute discrétion. Sans acheter d'armes, jamais, les Finnevaltai ne l'accepteraient pas. Mais en les produisant nous-même. C'est fort. Nos copains députés nous ont révélé les projets de restructuration de l'armée FInnevaltaise et c'est vraiment terrifiant. On a comme l'impression qu'ils préparent une guerre. Ce n'est pas la Loduarie ici les amis. Calmer vous. On a les informations et ce n'est vraiment pas joli. Un nombre incalculable de navire de guerre construit, en construction ou en projet de construction. Tout comme les véhicules blindés, les armes de toutes sortes, les mines, les missiles et j'en passe. Bref, ça ne sent pas bon pour nous, mais encore moins bon pour le Front populaire qui pourrait jouer son pouvoir sur un tel risque. On les aura prévenus. Autre problème plus léger pour le FP et problème n'en étant pas un pour nous, le vote blanc ne cesse d'augmenter. Voilà pas besoin d'en dire plus.

Pour finir, un peu de décisions géopolitique douteuses et de mouvs diplomatique ratée, c'est toujours croustillant. Nos amis du Parti interventionniste nous ont fait parvenir le bide diplomatique que Pokka et ça cliquent ce son manger. En rencontre avec la république milouxitane, en train de parler de trucs de libéraux, à base d'accord économico-politique, on connaît, les guignols du Front populaire ce son mis à vouloir installer une sorte de base militaire en Milouxitanie. Bravo l'impérialisme communiste Pokka ! Nous applaudissons. Pour cela, ils devaient faire appel au Pharois comme des bons toutous, par ce que le Finnevalta n'a pas les ressources économiques nécessaires. Mais les Pharois leur ont purement et simplement claqué la porte au nez. Devant les représentantes Milouxitane. Mort de rire ! Aucunes réactions officielles de la part du gouvernement concernant la guerre entre l'ONC et l'UNCS au Kronos. Je sais l'inspiration n'y ait pas peut-être, la prise de positions est trop difficile. Bref. Et enfin le pompon sur la cerise, l'accord économique avec la Clovanie. Merci de nous donner les preuves de ce que l'on vient d'avancer durant tout cet article. La publicité est nickel. Vive le Front populaire ! Vive la République !


Comme précédemment pas de conclusion, on s'en fiche et flemme de tout résumer beaucoup de choses ont été dit aujourd'hui. Bon relisez plusieurs fois l'article et réfléchissez avec votre cerveau, si possible, sur toutes les questions que l'on vient de soulever. Allez bisous !

Rédiger par les journalistes, indépendants et militants Jamy Nurmi, Terhikki Salmi et Marja-Liisa Lappalainen pour le journal Sibeliuspolitiikka.
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#3 La présentation du mouvement sans nom, affilié au Parti Interventionniste. Stratégies, projets alternatifs et acquis.



Bonjour à toutes et à tous. Alors. Tâchons d'être un peu plus sérieux et plus réaliste dans nos propos par rapport à nos deux derniers articles. Plus sérieux dans le sens où dans les deux précédents articles, la pitrerie était de mise, car les deux précédents sujets étaient bien moins importants que celui-ci. Et plus réaliste, car lors des deux précédents écrits ont avait intentionnellement dosé nos propos pour pas que nos opposants ne fassent pas une syncope. Nous vous prévenons, ce que vous vous apprêtez à lire peut être inhabituel, c'est-à-dire choquant pour nombre de personnes. Des points de vue étonnant sur des sujets sensibles telles que les violences, les guerres, l'impérialisme, les rapports de forces économiques et l'école vont être abordé. Tout va être remis en cause et des tas de choses inattendues vont être abordés alors si vous aimez votre confort bourgeois, partez immédiatement. On rigole !! Il y aura aussi de la pitrerie dans cet article. C'est un peu notre signature. Toutefois, cette fois, on va moins parler des autres pour plus parler de nous. Voilà, la prévention est effectuée, on peut commencer.

Dans ce nouvel article, nous allons écrire avec pour but de faire un maximum de polémique comme à chaque fois. Pour vendre, pour l'argent et surtout pour légitimer nos propos. Vous avez très bien compris. Donc n'hésitez surtout pas à réagir, à vous scandaliser, c'est le but recherché. C'est un piège à cons plus vieux que le monde. Comme disait ma mère, "c'est pour faire parler les couillons". Elle avait tout compris. Il fallait lire entre les lignes ! Enfin bref. Ainsi, comme dit précédemment, on va parler de choses plus intéressantes que ses abrutis du Front populaire ou que le modèle chiant à mourir de la RDFF, bien que tous ses sujets soient liés à celui d'aujourd'hui. On va parler de notre stratégie, de nos projets pour le présent et pour le futur, en abordant de nombreux sujets (économie, école...), ainsi que des stratégies mené au Finnevalta visant à installer notre projet. Un peu de géopolitique et d'analyse matérialiste globale, systémique pourra être abordé.


Troisièmes et derniers articles de la série : La présentation du mouvement sans nom, affilié au Parti Interventionniste. Stratégies, projets alternatifs et acquis.

Commençons par la fin pour une fois. Avant d'exposé l'utopie que nous souhaiterions voir, nous allons voir comment nous nous y prenons pour y arriver, en d'autres termes quelles stratégies nous utilisons pour arriver à nos fins. Nos fins étant l'émancipation totale de tous les individus. Ou, dit autrement, essayer de supprimer les contraintes, les structures pesant sur les individus, les contraintes que l'on peut contrôler évidemment. Bien qu'en tant qu'humain, notre capacité d'adaptation est bonne, il y a tout de même des choses dont nous pouvons échapper. Bref. Ses stratégies sont représentatives de notre mouvement qui est, comme vous aller le constater, bien plus large et conséquent que le simple Parti Interventionniste, qui n'est autre que le moyen que nous employons pour être facilité ou tout du moins pas trop empêché, dans la pratique de nos méthode politico-syndicalo-médiatico oh oh et tous ses mots en o, représentant une stratégie globale, un mouvement.

Hormis la mission spécifique qu'exerce le Parti Interventionniste, toutes les autres structures fluides du mouvement ont pour but assumé de créer une relative substitution à l'Etat. Une alternative politique pensant et se représentant en dehors d'un Etat. Conceptualisant les fonctions dites régaliennes de l'Etat Finnevaltai (justice, police, armée, droit) en dehors de celui-ci et des institutions le composant. Avec la mise en place pour certain.e.x d'une justice populaire transformatrice ou restaurative, bourrée de contre-pouvoir simple mais efficace, pour d'autres une justice entièrement financée par les acteurs du conflit. La suppression de toutes forme de police pour certain.e.x, pour d'autres la mise en place d'une police populaire et pour d'autres le financement de milices privées fondée sur une défense individuelle. L'établissement d'une armée populaire pour certain.e.x, pour d'autres la constitution de milices privées fondée et structurées sur la défense d'un territoire et d'intérêt économique. Pour certain.e.x, la possibilité d'une souveraineté des communes, d'une non réunification du droit à plus grandes échelles et d'une législation communale totale propre à chaque communes, pour d'autres la possibilité d'une souveraineté des communes, d'une réunification du droit à plus grande échelle, à une échelle confédérale, tout en laissant certains pan du droit aux commune, pour d'autres la possibilité de créer des parlements communaux accessible seulement aux "producteurs", au plus riches de la commune.

Toute la mise en place pratique est très floue d'où le rôle du PI d'essayer d'arracher des petites expériences grandeur nature et de défendre nos droits et nos structures face à la dissolution. Enfin, ne ce qui concerne ses fonctions régaliennes nos proposition ne sont pour l'instant que théorique et ne demande qu'à être mises en place. Aucune structures ne relaye ses idées car ses idées ne renvoient à aucune stratégie, le plus important pour le mouvement c'est le fait unanime que l'Etat doit être renversé, supprimé, dissous. Le mouvement se structure lui-même en se décentralisant au maximum. Aucune centralité juridique et administrative ne relie les différentes composantes du mouvement. Hormis l'idée fondamentale évoquer précédemment : la destruction de l'Etat. Cette seule idée permet de rassembler beaucoup de personnes et de créer un mouvement de masse comme actuellement. La présence des royalistes est parfaite pour nous, le FP est focalisé sur eux et nous nous pouvons monter en puissance plus tranquillement. Notre mouvement n'a pas de nom et c'est ainsi que nous nous revendiquons, le mouvement sans nom.

Pour la plupart d'entre nous, la lutte des classes existe. Pour quelque un.e.s la lutte des classes méritent d'être traité comme une réalité à dépasser, pour d'autres comme les prolétaires doivent s'émanciper de leurs destins en inversant le rapport de force en leurs faveurs et pour d'autres la lutte des classes n'existe tout simplement pas. Les stratégies sont alors diverses dans l'espace de l'entreprise et du travail en général. Des syndicats historiquement affilié au mouvement ouvrier sont partie prenante du mouvement sans nom comme la FTY (Finnevallan työväenliitto, (Confédération des Travailleurs Finnevaltai)), ou la JTY (Jumalian työliitto, (Confédération Jumalienne du Travail, (ils représentent aussi les cadres contrairement à la FTY))). Des syndicats récent, affilié à une mutation profonde du travail ses dernières années avec le début d'une désindustrialisation subit par les travailleurs, se sont constituer en même temps que le mouvement comme la KFTK (Kaikkien Finnevallan Työläisten Keskusliitto,(Confédération de tous les Travailleurs Finnevaltai)). Ils défendent surtout les employer du tertiaire, secteur en plein essor dans le pays. Bon en réalité ce syndicat est une scission de la FTY, ils sont toujours très liés, notamment dans leur fonctionnement, mais on va passer. Ses trois syndicats ont pour point communs la défense des droits des travailleurs qu'ils représentent.

Toujours concernant le travail, deux associations s'occupe de redéfinir notre rapport au travail, théoriquement et en pratique. Ses deux associations écrivent et prennent position dans certains médias pour exposer leur propos, après le travail de fond qu'ils effectuent. À noter que leur propos est en constante évolution, rien n'est figée, comme la plupart des individus du mouvement. On ne parlera pas ici des personnes faisant partie du mouvement qui pensent que le travail est bien structuré dans notre société actuelle ou qu'il doit être plus important pour le "bien de tous". On n'en parlera pas, car ils n'ont pas de structures et ne sont portés que par quelques individus. Même si quelques-uns d'entre eux écrivent et prennent position dans certains médias pour exposer leur propos. Bref. Ses deux associations se nomment la VTN (Vieraantunut työ on Nan,(Travail Aliénant c'est Nan)) et la PÄS (Päätetään sisään,(Terminons-en.)). En gros, la première association considère que nous aurons toujours besoin du travail et qu'ainsi nous devons nous organiser pour le rendre le moins pénible possible, qu'il nous prenne le moins de temps possible et qu'il doit avoir une utilité, un sens. Ils mettent également en évidence le potentiel socialisant du travail qui doit être au centre de celui-ci. La deuxième association considère que nous devons trouvez dans le travail un but et non un moyen, c'est à dire que devons chercher à réaliser une tâche pour le plaisir qu'elle nous procure plutôt que pour un salaire ou une quelconque autre récompense de cette ordre, nous mettant dans une position de dépendance, car cette récompense nous enlève de la puissance de vie, nous enlève des possibilités de vie. Ce sont évidemment leurs positions dans les grandes lignes.

La mise en place de syndicats résidents fait partie de la pierre angulaire de notre stratégie globale. Le syndicat résident permet l'expérimentation communaliste/municipaliste à plus petite échelle encore. Le cheminement est assez simple, en théorie, des individus du même immeuble discutes des problèmes rencontrer dans leur logement. Souvent, ce processus est à l'initiative d'un militant du mouvement, mais pas que, certains citoyens ayant entendu parler des vertus de la chose se mettent eux aussi à ce fonctionnement. Des problèmes de loyer, avec le potentiel propriétaire, d'ustensiles, de travaux, de déménagement, des problèmes du quotidien divers et variés. Ou bien de l'information pur et simple sur la ville, des fêtes, des marché... Le but est l'entraide entre les individus d'un même immeuble, car la force d'un collectif est plus importante en cas de problème. Au fil du temps, un climat de confiance peut-être installé entre voisins et des amitiés, des relations peuvent naître ce qui pour nous devrait être désirable. Cette mise en place d'un collectif dans l'immeuble permet d'intérioriser une petite expérience véritablement démocratique pour un grand nombre de personnes. Aujourd'hui, nous ne pouvons dire exactement combien de syndicats résidents existent puisque qu'aucune structure n'existe juridiquement parlant pour l'instant. Bon, c'est un débat dans nos rangs, faudra-t-il donner à ses syndicats une existence juridique véritable un jour ? On verra avec le temps, pour l'instant cette stratégie est assez jeune et les effets ne sont pas encore mesurable. Autre point positif de cette stratégie, elle est très efficace, car impossible à interdire dans les faits pour le pouvoir sans porter une grave atteinte à la liberté de réunion, ce qui serait extrêmement grave politiquement pour eux. Seule limite faisant écho à la suite, la création de telle communauté n'est possible qu'en ville, que pour des personnes habitant dans un immeuble.

La création de communautés au sein des immeubles n'est en réalité qu'une étape de création de syndicats résident. En effet, l'échelle suivante est celle du quartier en milieu urbain ou celle du petite commune (village) ou du hameau en milieu rurale. Cette échelle est juste une extension de la stratégie précédente. En milieu urbain, la création de communauté au sein de tout les immeubles du quartier (ou une grande partie), permet de créer une communauté encore plus importante au sein d'un quartier tout entier. Les problèmes plus spécifiques aux quartiers peuvent être résolus comme les déchets, les lignes électriques, les réseaux d'eau, les parcs, les décisions de la mairie peuvent être contesté avec plus de force... L'organisation d'une vie et d'une véritable communauté voit le jour, avec des fêtes, des événements divers et variés seulement limités par l'imagination et le financement, pour l'instant... Les bénéfices cités précédemment sont alors doublés. Toutefois, la création d'une vie de quartier joyeuse et pratique n'interfère pas avec la communauté d'immeuble au contraire, ils se complètent. En milieu rural, le processus est sensiblement le même bien qu'il n'existe pas d'étape intermédiaire. Le syndicat résident est d'autant plus un combat contre une petite mairie ou une petite usine pour les milieux ruraux. Les buts et les effets sont exactement les mêmes, nous n'allons pas les réexpliquer évidemment. La pratique de la démocratie directe est véritablement possible dans un quartier comme dans un petit village dépendant d'une commune, c'est un espace d'expérimentation géniale ! Les débats et les formations politiques sont présentes un peu partout ce qui créée un cercle vertueux. Bien que des conflits peuvent éclater, nous sommes des démocrates radicaux donc cela nous renseigne sur l'efficacité de la stratégie. C'est à partir de cette échelle que cela marche réellement, l'échelle de l'immeuble étant un peu petite pour peser sur les décisions "structurelles" impactant la vie des individus. Sachant que le pouvoir est très bien structurer avec ses communes et son Etat, l'oppression est trop importante pour l'instant et les défaites sont quasiment systématique pour les syndicats résidents dans nombre de revendications, notamment de loyer. Mais ce n'est que le début, cette stratégie les affaiblit incontestablement... De plus, la répression de telles organisations est impossible pour le pouvoir pour les mêmes raisons que les communautés au sein des immeubles. C'est la dernière échelle que le pouvoir peut nous accorder en termes de points politiques. Nous n'avons en réalité que cette marge de manœuvre de ce point de vue là comme nous allons le voir après. Nous n'avons pas dit notre dernier mot pour autant.

Ensuite, nous avons des structures syndicales composées de militants et de personnes volontaires d'une commune, opérant à l'échelle institutionnels de la commune. Ses petites structures composantes le mouvement, tout en étant indépendante, ont pour but la conquête de la mairie. Cette stratégie à très bien marcher au début, elle a permis à nombres d'entre nous de connaître le mouvement et de se forger une certaine conscience politique, mais les récentes lois du pouvoir interdisant aux maires de constituer des assemblées communales, c'est-à-dire qu'ils empêchent aux habitants de décider d'une partie de leur sort. Même la constitution officieuse, en secret de ses assemblées est quasiment impossible où tout du moins très risquer puisqu'une brigade entière de police a été créée pour nous empêcher d'avoir de telles initiatives. Pour faire face à cette répression, des stratégies de désobéissances civiles sont effectuées avec notamment le refus de payer des impôts. Enfin bref, cette échelle paraît désormais compliquée sachant que le pouvoir a pris la mesure du risque pour eux. D'où le rôle du PI qui peut faire basculer le rapport de force au sein de l'Etat. Même si en réalité et comme toujours, notre véritable espoir repose sur le "peuple" et son mécontentement. Cette répression est compliquée à justifier et à tenir face à une population de plus en plus énervée à l'égard du pouvoir pour tout un tas d'autres raisons...


Nous disposons également de médias indépendants, un journal, des chaînes vidéos sur Internet, des réseaux sociaux plutôt actifs, mais pas encore de chaîne TV toutefois. Nous avons également des films, des livres et des bandes dessinés écrit par des membres du mouvement traitant de quelques thèmes de manière douce. Nous disposons également, comme vous pouvez le constater, de tribunes dans des médias plus importants comme ce que l'on fait actuellement. Bon, c'est pas non plus l'Helsingin Sanomat, mais quand même. Nous avons un journal indépendant se nommant Toinen Maailma (un autre monde). C'est un mensuel traitant avec critique nombres de questions d'actualité nationale et international, entre autres. Exactement pareil pour les chaînes vidéos. On ne va pas épiloguer sur cette partie, cette stratégie nous permet de diffuser nos idées aux plus grands nombres de personnes possibles dans le pays comme en-dehors. C'est classique.

En continuant sur le classique, rentrons dans le vif du sujet, le fond de toute pensée anarchistes. Bien que notre mouvement n'est pas composé que d'anars. Attention à tous les modérés et les prêtres de la nuance vous risquer d'être choqué. On préfère prévenir. Comme vu précédemment, notre mouvement se revendique de la défense des travailleurs et des travailleuses et plus largement la défense de toutes les personnes, de tous les êtres vivants, contre les structures oppressives et les agents la défendant, la plupart du temps pour des raisons plutôt louche. Liste non-exhaustive des oppressions et des oppresseurs existant dans nos sociétés et contre quoi/qui nous luttons activement : le racisme, le sexisme, lgbtqia2s+ phobie, le patriarcat, l'âgisme, le salariat, les institutions religieuses, l'état et ses institutions, le capitalisme (détruisant les humains comme le reste des êtres vivants), les capitalistes en tout genres (industriels, rentiers...),leurs toutous (politiques, certains journalistes...), l'essentialisme, l'école républicaine, le validisme, l'impérialisme et les guerres qui en découle, les "socialismes d'états" et les structures militaristes. Chaque oppressions citées ci-dessous ont des structures partout dans le pays. Pour des raisons de sécurité, nous ne dévoilerons pas leurs noms, car beaucoup d'entre elles ont été dissous juridiquement parlant et son donc interdite. Merci pour votre compréhension. Ses stratégies de luttes contrent les oppressions nous permet de fragiliser l'Etat et le capitalisme, qui sont, rappelons le, intrinsèquement liés. De plus, ses luttes permettent à nombre de personnes de moins souffrir et de trouver des liens sociaux importants en se regroupant en associations, ce qui est au final le plus important et le but finale de nos actions.

Nous mettons également en place, avec plus ou moins de succès, des stratégies de mouvements dits "de masse", avec l'appui de nos syndicats et de nos associations. Des manifestations sont très souvent organisées à chaque dérapage social de l'Etat en place. Mais ce n'est pas que cela, même sans dérapage nous essayons de toujours de gagner des acquis sociaux, un maximum en tout cas par ce que c'est très compliqué de créer des manifestations de masses sans "raisons". Nous pouvons quelques fois occuper des lieux ou des endroits de cristallisations des tensions, comme une rue qui allait être privatisée par un milliardaire ou encore un vaste espace forestier menacer par la construction d'un aéroport et tant d'autres exemples pourrait être développé, mais ce n'est pas le sujet d'aujourd'hui. Une autre pratique est historiquement très rependue au Finnevalta, c'est le refus de payer ses impôts. Nous la reprenons dans une but communaliste/municipaliste, c'est-à-dire que nous tentons d'enrayer le fonctionnement des communes en récoltant les impôts à leurs places pour se substituer à eux. Cela n'a jamais abouti à une commune libre, mais cette stratégie à le mérite d'affaiblir économiquement l'Etat qui n'a alors pas le choix d'aider ses communes. Cette pratique est très dangereuse pour tous les pratiquants puisqu'elle se termine quasiment toujours au payement de lourdes amendes et parfois par des peines de prisons pour certains militants très actifs repéré par les autorités. Plus largement le concept de désobéissance civile est très largement appliqués par nos militants. Il est important de noter que nous ne voulons pas utiliser la stratégie du meurtre, bien que la violence peut être utilisée dans nombre de cas, notamment avec la présentation de la lutte suivante.

La lutte antifasciste, antiraciste, antiroyaliste dans toutes nos villes est particulièrement importante. Bien que la société Finnevaltaise, piloter par un Etat nous est parfois problématique, nous rappelons que nous disposons d'un des meilleurs modèles en termes de justice sociale. Et c'est pour cela que nous devons lutter activement contre ses groupuscules racistes, royalistes et fascistes, qui ne ferait qu'empirer la situation sociale des Finnevaltai. Sachant que rappelons le, aucune de ses tendances ne remet en cause le capitalisme ainsi que toutes ses dérives. À l'échelle institutionnelle, ses tendances ont tout de même 7 sièges au parlement fédéral. La présence de leurs immondes idées est de plus en plus importante est très inquiétant pour nous. Nous n'allons pas détailler toutes les actions antifa que nous mettons en place puisque c'est très long et cela dépend de chaque ville. Mais nous en parlons pour insister sur l'importance de ses structures.

Récemment, nous avons réussi à obtenir, après mainte et mainte luttes et recoures juridiques, le test d'une économie alternative, pour un an, au niveau d'une commune en Einojuhani. Quelle victoire ! Ceci est un test donc évidemment rien n'est et tous peut être remis en cause, mais tout de même, c'est une référence dans nos milieux. Très simplement, pour l'instant, tous les commerces et services fournis aux habitants sont gratuits. Malheureusement, nous n'avons pas réussi à dégager les propriétaires, les marchandises nécessaires venant de l'extérieur doivent encore être achetées, alors il faut bien les payer. Pour cela, nous gérons l'argent de la commune collectivement, les subventions de l'Etat et l'argent donner par les résidents de la commune en fonction de leur salaire (impôts progressifs si vous préférez), sont redistribué pour payer tous ses acteurs, ainsi que les employer communaux. D'après nos calculs, cela revient moins cher pour la majorité des habitants les plus pauvres. Une économie locale redistributive. Pour l'instant, ce n'est pas notre utopie parfaite, mais cela à le mérite d'exister et de fonctionner en accord avec la plupart de nos principes.


Pour conclure, nous avons vu toutes nos stratégies ayant pour but la destruction pure et simple de l'Etat pour le remplacer par une confédération de communes. Les détails de cette confédération sont encore inconnus même pour nous, mais seul l'avenir nous le dira. Nous ne connaissons pas la finalité de nos actions, mais nous espérons une révolution. Nous souhaitons axer notre propos final sur les concepts de décentralisation et d'autogestion à l'intérieur même du mouvement. Nous mettons un point d'honneur à laisser nos associations, nos structures et nos syndicats se former et être souverain par rapport à une quelconque centralisation du mouvement. Aucune structure n'a un statut plus important que l'autre. Cette stratégie militante, en accord avec nos principes, est aussi très utile pour échapper le plus possible à L'Etat et à sa police, en plus de les affaiblir économiquement et politiquement. Nous avons, à dessein, pas beaucoup parler de la frange libertarienne composant le mouvement. Cela fait partie de notre stratégie. Ils ont l'argent. C'est pour cela que notre seule et unique position officielle est la destruction de l'Etat. Tout le reste, il nous laisse le faire, car ce sont des étapes nécessaires à l'implosion de l'Etat face à ses contradictions. La suite nous le dira, mais il faudra vite s'organiser contre eux si nous arrivons à atteindre notre objectif officiel. Beaucoup qualifient cette alliance comme malsaine, mais elle est nécessaire pour notre développement. Enfin, bref, nous allons arrêter d'écrire, nous en avons déjà fait pas mal. Finissons par le mot de la fin, notre "devise", notre phrase favorite et commune à toustes :

Vivons en ce monde le sourire aux lèvres comme si les limites n'existaient pas, Quittons ce monde le sourire aux lèvres comme si la mort était un choix.

Rédiger par les journalistes, indépendants et militants Jamy Nurmi, Terhikki Salmi et Marja-Liisa Lappalainen pour le journal Sibeliuspolitiikka.
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