Premier Congrès de l'UMT, Sibertet 2010

La semaine du quinzième jour du mois juillet 2010 s'ouvrira en la bonne ville de Sibertet (Royaume fédéral d'Aquitagne) le Premier Congrès de l'Union Médiane des Traditionalistes. Cette rencontre au sommet réunira les Chefs d'Etats des pays membres, ainsi que les membres de leurs gouvernements, ainsi qu'un représentant par membre partiel ou observateur. Une réunion inédite ayant pour but la sauvegarde de la Vérité, des Valeurs Traditionalistes et de travailler à combattre le modernisme et l'hérésie socialiste.

Afin d'optimiser le temps offert à nos diplomates, le Congrès est divisé en plusieurs commissions.

Le Conseil Général
Le Conseil Général réunit les Chefs d'Etats et leurs Chefs de Gouvernement (s'il y a lieu). Y figure également les représentants des membres partiels et observateurs, mais ces derniers ne disposent pas du droit de véto. Le Conseil doit coordonner les actions et les travaux des commissions, et voter les décisions proposées par ces dernières. Le Conseil est souverain: ses décisions s'applique aux autres groupes d'études. Chaque Etat membre y dispose du droit de véto, et les autres membre disposent d'une voix.

Les membres avec véto

Sa Majesté le Roy Phillipe VII, Aquitagne
Sa Majesté l'Empereur Guillaume IV, en sa qualité de Premier Ministre d'Aquitagne
Son Impérial Majesté l'Empereur Patroléon V, Clovanie
Son Excellence le Premier Ministre de l'Empire Clovanien, Aurélien Bergé, Clovanie
Son Excellence la Gran Man, Awara Kouyouri, Marohni
Sa Majesté le Roi Charles II, Prima
Sa Majesté l'Empereur Karasu Misao, Tahoku
Sa Majesté le Fils du Ciel, L'Empereur Xuan, Empire Xin

Les membres partiels et observateurs

Le frère Arkadiusz, Grand Maître, Ordre Suprême de Wielźin
La Mère Abbesse Générale Clotilde de La Croix, Ordre des Clarisses de la Charité
Le Chef du Partido de la Fidelita Catholica

Le Comité géopolitique
Le Comité géopolitique coordonne l'action diplomatique des nations traditionalistes: il vise a créer un message diplomatique commun à l'intention du reste du monde. Le Comité réunit les chefs de la diplomatie des membres (seul les Etats membres y sont représentés).


Le Comité culturel
Le Comité culturel vise à faire du patrimoine de chaque membre une fierté et à la faire découvrir aux autres. Il doit organisé des événements culturels dans ce but, comme des banquets, des expositions, ou des représentations.


Le Comité de la Défense
Le Comité de la Défense à pour objectif la mise en place d'une défense commune pour le bien de l'Alliance, et cherche à donner une politique militaire à l'Union.


Le Comité Economique et Commercial
Comme son nom l'indique, le Comité Economique et Commercial vise à doter l'Union d'une politique économique et commercial commune, afin de renforcer les liens économiques que les membres se sont juré à leur adhésion à l'Alliance.

La composition et les règles de ce Congrès sont encore modifiables.

Sibertet, Aquitagne, 15 juillet 2010


Alors que tous les conviés du Congrès se rencontre finalement dans cette chaude matinée aquitagnoise, un programme de la semaine est leur est à tous distribué.

PROGRAMME DU CONGRÈS DE L'UMT
I - Gala préambulaire
II - Échanges culturels
III - Échanges scientifiques et techniques
IV - Échanges militaires
V - Échanges économiques et commerciaux

Les différentes étapes se succéderont au bon vouloir des participants, et une étape pourra se clore lorsqu'aucun de ces derniers n'aura de propos à ajouter.

I - GALA PRÉAMBULAIRE

Sa Majesté le Roy Philipe VII et sa femme, Son Altesse Royale la Reyne Catherine, sont postés en compagnie de leur fils Edouard à l'entrée du Palais des Congrès, à Sibertet, afin de recevoir leurs invités et alliés. Grande est leur joie d'ouvrir le Premier Congrès de l'Union Médiane des Traditionalistes, qui s'annonce être un message fort pour le reste du monde: quoi qu'en pensent les socialistes, la raison traditionaliste défendant la vérité réside encore dans le coeur de dirigeants des pays qui comptent parmi les plus puissants au monde. Leurs Majestés n'ont aucun doute sur le fait que ce sommet sera infiniment constructif et permettra de rendre encore plus fort qu'ils ne le sont ces nations qui ont choisi la défense de la Lumière pour leurs ancêtres et leurs enfants.

L'Empereur, accompagné de nombreux ministres, parents, conseillers et généraux, observait toutes les personnes réunies près du Palais des Congrès avec une admiration non feinte. Après que Sa Majesté le Roy d'Aquitagne eut pris la parole non sans effet sur la petite audience réunie, les regards se tournèrent vers Pétroléon V, alors qu'il s'apprêtait à prononcer quelques mots.

"Amis qui êtes réunis ici, Nous ne pouvons cacher la joie qui Nous habite en ce merveilleux jour, le premier d'un Congrès qui s'annonce aussi fructueux que rayonnant. Nous éprouvons une vive impatience à l'idée d'entreprendre les discussions prévues pour cette merveilleuse semaine. Nous en attendons beaucoup pour le développement de nos pays respectifs, ainsi que pour le rayonnement de l'Union Médiane des Traditionalistes qui, si jeune pourtant, se montre aujourd'hui grande et pleine d'initiative. Oui, Nous verrons le rayonnement de cette vertueuse Union d'un œil heureux et satisfait, car il signifie pour nous le rayonnement des Vraies valeurs, et par-dessus tout le triomphe de la Beauté en ce monde. Comme l'a si bien dit Sa Majesté Philippe VII, même si les puissances socialistes et libérales exercent leur cacophonie habituelle à coup de canon et de propagande, causant la mort de milliers d'êtres humains, la tradition ne meurt jamais, par définition. Elle est éternelle, et la justesse de ses principes ne peut que se vérifier dans leur capacité à traverser les siècles.

Nos nations fleurissent dans tous les domaines, sur tous les continents, et ce Congrès est l'occasion de mettre à profit les liens qui nous unissent indéfectiblement."

La délégation tahokaise n'avait elle non plus pas lésiné sur les moyens : accompagné de plusieurs de ses proches conseillers, ministres, amis ainsi que de sa femme, l'Empereur Karasu Misao lui-même s'était déplacé en Aquitagne, un événement qui revêtait une importance capitale
le Trône se déplaçant rarement hors de ses terres. Au-delà de l'assurance d'être informé sans biais, directement, des discussions qui auront lieu lors du congrès, sa présence montrait l'intérêt et le respect du Tahoku envers ses alliés de l'Union, et à vrai dire, il aurait été impossible de faire autrement : déplacer de simples conseillers pourrait être, en toute légitimité, être vécu comme un affront. L'Impératrice, en cas d'urgence, aurait pu se charger de l'affaire, mais Misao cultivait un grand intérêt et de vastes projets à l'égard du congrès : coopération dans le domaine militaro-scientifique via des transferts technologiques et des recherches communes, planification d'une politique internationale commune, échanges économiques, développement d'un soft power, pour reprendre les termes des libéraux qui raffolaient tant de cette forme de pouvoir sur le monde, un outil de puissance à même de réveiller l'amour pour les racines, les riches cultures et la morale guerrière, quelque-chose de bien utile en ces temps de conflits où chaque belligérant avait son potentiel de dérapage éthique, ou plutôt d'honneur.
Il fallait également avouer que Karasu Misao appréciait grandement la dimension événementielle de l'invitation, et qu'un peu de détente et de frivolité en compagnie d'hommes et de femmes de culture ne lui ferait pas de mal, bien au contraire. Les réformes, les rabrouages d'administrateurs incompétents, les investissements, c'est nécessaire, mais ça manque tout de même d'un peu de saveur. Bien-sûr, il ne manquait pas de spectacles de danse, de chants ou de promenades en son domaine, mais il avait bien envie de se changer les idées pour une fois, et l'occasion était parfaite.

Pour l'occasion, l'Empereur-Prophète portait ses apparats cérémoniels ainsi que son inséparable sabre de combat. Sa femme s'était également faite plaisir, et s'était revêtue de ses plus beaux tissus. En toute objectivité, on ne voyait qu'elle, à côté de son mari, brillant au soleil avec le jaune-orange étincelant de ses habits. Fort enthousiaste à l'idée de rencontrer ses homologues, ce dernier prit soin de saluer chacun d'eux, demandant leurs nouvelles et discutant sur divers sujets grâce à son équipe de traducteurs qui s'était fort développée avec les besoins croissants en diplomatie.

À la fin de la prise de parole de l'Empereur de Clovanie, l'Empereur Karasu profita de l'occasion pour approuver son discours et y ajouter ses remerciements pour l'invitation et l'organisation du premier congrès de l'organisation qu'il espérait de tout cœur fort constructive.

Sa Majesté le Roy adresse un mot a chacun de ses très honorables invités.

Le Vrai Dieu m'en ai témoin, la joie que j'ai aujourd'hui en mon coeur atteint des sommets inexplorés. Je suis extrêmement heureux de vous accueillir ici en notre bon Royaume, et d'enfin rencontrer deux empereurs qui partagent les mêmes valeurs monarchiques et souverainistes que nous: bienvenue en Aquitagne!

À Sa Majesté Impériale l'empereur Patroléon:

Je tiens à vous redonner les condoléances de la Famille Royale et du Royaume à votre famille quant à l'assassinat de votre fils. Bien que nous ne nous n'avons pas eut la joie de le connaitre, cette disparition nous a également touché: il doit être véritablement dur de perdre un enfant ainsi. J'ai demandé à mon oncle, Son Eminence le Cardinal Sanctifica, de prier avec Sa Sainteté le Pape pour le Salut de son âme, bien que nous ne doutons pas qu'il ai eût une vie exemplaire qui lui a ouvert les portes de la Terre Promise.

Puis à Sa Majesté Impériale l'empereur du Tahoku:

Cher ami! Enfin nous nous rencontrons. Je suis honoré que vous vous soyez déplacé vous-même, d'autant plus que nous suivons la même politique en matière de déplacement: je n'ai encore jamais quitté le Royaume. Vous nous faîtes la joie d'amener avec vous l'impératrice! Quel dommage que le Roi Charles II de Prima n'ai put venir avec sa délégation, nous allons être en si bonne compagnie!

Les Chanceliers du Royaume, après avoir attendu que le Roy accueille Leurs Majestés, viennent se présenter à elles, puis s'occupent de leurs homologues tahokais et clovaniens afin de les introduire auprès de la haute société du Royaume.

Sa Majesté la Reyne Catherine s'occupe elle des impératrices.

II - Échanges culturels

L'ensemble des convives, après un buffet où chacun a put faire connaissance, se déplace vers la grande salle. Prennent place autour de la table les Chefs d'Etats et les ministres de la Culture de chaque pays membres. Le Chancelier à la Culture Aquitagnoise, cependant que l'assemblée finissait de s'assoir, se lève et adresse ces mots à la salle:

"Vos Majestés, mesdames messieurs les Chefs d'Etats, chères homologues, nos cultures respectives font ce que nous sommes, et sans elles nous ne sommes rien. C'est sur la base de celles-ci que des millénaires d'histoires se sont construits, chacun contribuant à les enrichir. La culture, c'est notre identité, c'est le sang de nos nations, c'est le fondement de nos traditions. Et ce sont ces traditions, ces cultures qui aujourd'hui sont effroyablement menacées par le socialisme, le communisme, le modernisme. Ces hérésies que je viens d'énoncer ne sont que le déni d'histoires séculaires et le reniement des lèges de nos ancêtres. C'est pourquoi il nous faut agir, et faire élever notre voix contre cette honteuse tendance! Le Gouvernement Aquitagnois propose que notre Assemblée rédige un manifeste qui sera envoyé aux quatre coins du globe, conjurant les peuples du monde de se battre pour la sauvegarde de leur identité. Suite à cela, une exposition au Palais Royal nous fera découvrir la culture des autres pays qui composent notre alliance."

Ayant attentivement écouté le discours de son homologue aquitagnois, Pétroléon V fit signe à l'assemblée qu'il souhaitait à son tour prendre la parole.

"Votre Éminente Majesté a parfaitement exposé les bases de cette Union qui nous réunit tous en ce lieu. Le fondement de l'UMT, c'est bel et bien la tradition. Et la tradition, c'est la culture. La culture régit les mœurs d'une société, elle définit ses racines et ses aspirations, et donc sa manière d'évoluer. Ne nous méprenons donc point en plaçant cet aspect à la marge de nos objectifs, en privilégiant le militaire ou le commercial dans nos échanges. Un homme dégénéré avec un fusil de dernière génération est aussi inutile qu'un analphabète dans une bibliothèque. En somme, nous devons placer la chose culturelle au centre de nos échanges.
Aussi, Nous encourageons avec joie la proposition de Sa Majesté le Roy d'Aquitagne. Un manifeste écrit et signé par les mains de tous ceux ici présents aura d'autant plus d'impact qu'il tirera ses racines de tous les continents de notre immense globe terrestre. Nous acceptons avec grand plaisir de prêter notre plume à cette noble cause pour laquelle nous sommes tous réunis dans cette grande salle. Lorsque tous les pays du monde connaîtront nos valeurs et nos desseins, ils n'auront que deux possibilités : les admirer ou les craindre. Face à la lumière divine, soit l'on ouvre les bras avec reconnaissance, soit l'on se cache les yeux, pâle et ébloui comme un revenant d'outre-tombe.
Mais la culture, me répliquerons les plus tatillons d'entre vous, est immatérielle, et s'aplatit devant les armes et la consistance des géants métalliques. Certes, nos ennemis, capitalistes comme libertaro-communistes, sont armés jusqu'aux dents. Mais nos nations sont en plein essor, tandis que les leurs dépérissent, stagnent, ou s'entre-tuent dans des conflits meurtriers. Ils n'ont pas compris que leurs divergences idéologiques étaient nées de la même racine, à savoir de la perte de la tradition. La Tradition, c'est ce que nous voulons à tout prix conserver, pour éviter de voir nos peuples contaminés par la même variole libérale qui asservit nombre des pays du monde d'aujourd'hui. De là, l'importance capitale de la culture est de nouveau soulignée, ce qui Nous pousse à motiver de plus belle la promulgation d'un manifeste tel que l'a décrit mon homologue aquitagnois."

La Gran Man de Maronhi, dame Kouyouri, ainsi que sa suite, composée de cinq des plus éminents ministres maronhiens, n'avait pas ménagé ses efforts pour se faire présentable pour une telle occasion. Suite au buffet où ces derniers avaient entamé les discussions avec leurs homologues de l'union, la Gran Man et le chef du Département des Traditions prirent place afin d'échanger. Awara prit la parole à la suite de l'empereur clovanien.

« Plus que du culturel, c'est ici de l'art de vivre dont il est question, car il y a la règle, et il y a l'exception. Il y a la culture qui est de la règle, et l'art qui est de l'exception. Tous disent la règle : mondialisme, modernisme, progressisme... Personne ne dit l'exception, cela ne se dit pas, cela se vit. Et c'est alors l'art de vivre : Valentia, Koslov, Beiyfon, Queslen, Fuji, Kayawa... Il est de la règle que de vouloir la mort de l'exception. Il sera donc de la règle des Hommes nouveaux d'organiser la mort de l'art de vivre... qui fleurit encore sur nos terres. »

"Nous sommes tout à fait ébloui par les propos de la Grand Man, et Nous y adhérons pleinement. Il convient en effet d'insister sur l'art de vivre. Celui-ci se distingue de la coutume, il nous distingue. C'est pourquoi Nous sommes venus dans cet admirable palais muni d'une idée, d'un projet. Nous avons déjà lancé l'établissement de lycées internationaux, qui peuvent nous permettre d'échanger nos coutumes et nos culture. L'art de vivre, comme l'appelle si bien Dame Kouyouri, manque toutefois à l'appel de ces échanges. Il faudrait spécialiser davantage ces derniers. Nous pourrions, par exemple, lancer des colloques universitaires autour d'auteurs particuliers, et ouvrir des établissement scolaires enseignant des disciplines bien précises, afin de former des élites qui feront rayonner nos cultures à travers le monde entier."

Nous vous proposons ce préambule:

Les Nations souveraines de la très sage et très honorable Union Médiane des Traditionalistes, réunit en la bonne ville de Sibertet en la personne de leur très craints et très glorieux Chefs d'Etats, conscientes du dépérissement de la culture, du massacre des traditions, de l'abandon total de ce que nos ancêtres nous ont légués, et de la crise moderniste que subit le globe depuis plusieurs décennies, adressent aux peuples du monde le message suivant:
Ceci pourrait être l'introduction d'une Charte que chacun d'entre nous signerai au nom de son pays, sans qu'aucune ratification ne soit nécessaire.

"Ce petit texte Nous apparait tout à fait approprié au message que nous portons et aux valeurs que nous défendons dans cette Union. En sa qualité de préambule, il résume assez bien notre combat. Reste à voir ce que nous inscrirons en dessous."

Awara prit elle aussi la parole :

« Nous apprécions le fait que ce préambule résume efficacement le combat que nous menons au sein de notre Union. Il évoque de manière éloquente les défis auxquels nous sommes confrontés dans un monde en proie à la crise moderniste, et il souligne notre volonté commune de résister à ce dépérissement culturel qui, toujours trouve ses racines dans la matérialisme. »