[PERS] Presse stranéenne

L'abolition de la peine de mort: progrès ou déchéance ?

Ce vendredi 9 juillet, Ivan Wibowo, Commissaire aux Affaires Intérieurs délégué à la Justice, a annoncé la déposition d'un projet de lois abolissant la peine de mort.
La peine capitale n'a pas été mis en pratique depuis 1995. Certains sont donc étonné de cette préoccupation soudaine, provocant différentes réactions.

Le Commissaire s'est justifié disant que "la justice n'a pas pour fin de se venger mais de rendre un jugement". De plus, interpellé par un journaliste indépendant concernant la nouvelle imprévu, celui ajoute que la question de l'abolition de la peine capitale avait déjà été évoqué dans le programme du Parti Socialiste de Libération du Peuple (PSLP) lors des élections législatives de 2008. Dans le parti, cette position fait l'unanimité malgré quelques divergences dans l'aile conservatrice.

L'opposition à cette proposition se fait majoritairement par le Parti Communiste Stranéen (PCS). Un groupe de député communiste ont déploré que "l'Etat stranéen avançait vers un délaissement de la sécurité", la peine de mort étant vu comme un moyen efficace de dissuasion. Maimunah Susanti, secrétaire du PCS et Commissaire du Peuple délégué à la région du Pesisir, s'est exprimée hier soir à notre micro: "Il est inacceptable de voir que l'Etat renie certaines législations qui ont permis la stabilité du pays pendant un demi-siècle". Elle a ensuite évoqué "l'impopularité indéniable de cette mesure [dont elle] fai[t] face lorsqu['elle] s'entretien[t] avec la population locale".

Mais qu'en est-il vraiment ? Le dernier sondage réalisé à ce sujet, datant de 2006 suite à une potentielle application de la peine capitale, indique que la population ne semble pas en être préoccupé. Effectivement, 61% des stranéens disent ne pas avoir d'avis concernant l'abolition de la peine de mort tandis que 13% s'y oppose et 26% sont pour. La région la moins favorable est le Pesisir, dominé par le PCS. La région la plus favorable à cette abolition est l'Hutan ce qui fait sens lorsque l'on sait que le parti majoritaire est le Parti Ecologiste Stranéen (PES) qui effectue de grands scores.

Ainsi, la proposition de loi examinée et votée ce vendredi 16 a peu de chance d'être bloqué. En revanche, le PSLP y gagnera encore en montrant sa flexibilité politique suivant certaines idées politiques du PES, second parti au Negara Strana, et restant donc populaire.

Note HRP Le Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.

PSLP-PES: un mariage heureux ?

Le vendredi 16 juillet, le projet de loi pour l’abolition de la peine de mort porté par Ivan Wibowo, Commissaire aux Affaires Intérieurs délégué à la justice, fut adopté par l’Assemblée Populaire. Bien que cette mesure fut longtemps réclamée par le Parti Écologiste Stranéen (PES), c’est bien le parti de la majorité qui la propose aujourd’hui. Entre l’abolition de la peine capitale et la délégation des Commissariats de l’Ecologie et des Energies au PES, le Parti Socialiste de Libération du Peuple (PSLP) semble adopter une posture coopérative vis-à-vis du PES, deuxième force politique du Negara Strana.

Le Conseil des Commissaires du Peuple formé par Haryanto apparaît plus soudé et homogène que jamais: malgré une diversité nouvelle suite à la fin du PSLP en parti unique, la Première Commissaire aborde bien la situation. Bien que les commissariats clés soient logiquement conservés par le PSLP, les Commissariats ou Secrétariats “tenant à coeur” aux partis leur sont réservés comme l’exemple du Commissaire délégué au tourisme issu du Nouveau Parti Socialiste.

Cette volonté de coopération est aujourd’hui signe d’un renouveau de la démocratie stranéenne qui fonctionne et est apprécié. Selon un sondage réalisé à Hijau par notre équipe, neufs personnes sur dix pensent que le système politique stranéen est désormais meilleur. De nombreux interrogés soulignent une démocratisation notable. Zamira, étudiante de 21 ans à l’Université Nationale de Hijau, nous confie à ce sujet: “Je me souviens avoir vécu la révision [constitutionnelle] de 2005 comme un moment important pour notre Nation. Cependant, je n’aurai pas cru que l’impact aurait été aussi grand. Paradoxalement, le fait d’accepter d’autres partis à fait évoluer la politique du PSLP. Je leur en suis vraiment reconnaissant, ils nous rendent fiers.”

Le sentiment de reconnaissance de Zamira envers le PSLP est un sentiment partagé par bon nombre de stranéen. Selon l’institut de sondage Opini Umum (OU), 70% des interrogés disent avoir pleinement confiance au parti. De plus, 30% des personnes n’ayant pas voté pour le PSLP envisagent de voter pour le parti aux prochaines élections législatives.

Dès lors, nous pouvons nous demander si cette coopération avec le gouvernement en place ne serait pas à double tranchant pour le PES et sa popularité. Le maire écologiste de Hijau, Bancar Wasita, ne le croit pas: “Bien que le gouvernement actuel soit influencé par nos idées et les utilisent, ce n’est pas pour autant que le PES perd en pouvoir, au contraire. Notre objectif principal consiste à faire passer nos mesures. Aujourd’hui, le PSLP est coopératif et il faut en profiter”. Plus tard, il ajoute à propos du futur du PES: “Les prochaines élections législatives sont encore loin, je ne pense pas que nous devons y réfléchir activement. Cependant, j’ai confiance en nos citoyens et ils comprendront l’importance que le PES a actuellement en occupant autant de sièges.”

La lune de miel entre le PSLP et le PES semble parfaite en tout point. Néanmoins, nous pouvons nous demander jusqu’à quand celle-ci tiendra notamment face à des questions d'envergure internationale où les deux partis ne sont pas forcément d’accord.

Note HRPEkoran (jeu de mot entre "ekologi" et "koran", journal) est un journal de Hijau associé au Parti Ecologiste Stranéen.

Relance des relations bilatérales entre le Fujiwa et le Negara Strana: communiqué de presse

Ce mardi 10 août débutait la visite d’Etat du Premier Ministre fujiwan Toru Sera à Kotarakyat qui finit le lendemain à Pradipta. Il y rencontra la Première Commissaire du Peuple, la Commissaire aux Affaires Étrangères puis le Commissaire au Socialisme Économique, au Commerce et à la Mer.

D’après le communiqué de presse en provenance du cabinet de la Première Commissaire du Peuple, plusieurs promesses ont été faites par les deux Etats afin de renouer les deux nations. Le Fujiwa ne se montre plus comme une puissance impérialiste mais comme un pays au même statut que le Negara Strana. Ainsi, 60 ans après l’indépendance, madame Haryanto et son homologue ont jugé nécessaire de tourner la page. Il n’est pas question de former une alliance entre le Negara Strana et le Fujiwa mais seulement de les réconcilier car partageant plusieurs similarités. Effectivement, il est important de rappeler que la diaspora fujiwane représente environ 5 millions de personnes au Negara Strana soit plus d’un sixième de la population stranéenne. Concernant cette diaspora, il a été conclu que les binationaux pourraient bénéficier de visa spéciaux afin de circuler plus facilement entre les deux pays. Les visas de tous pourront être également obtenus plus aisément. Cette dernière nouvelle est bonne pour le Negara Strana qui verra son tourisme se développer davantage. Des centres culturels vont être installés dans chacun des pays ainsi que des évènements culturels.

A Pradipta, monsieur Waluyo a su négocier de nombreux accords commerciaux favorisant les intérêts nationaux. Les produits échangés avec le Fujiwa subiront désormais moins de taxes douanières. Le pouvoir d’achat des stranéens augmentera avec une baisse des prix sur les produits en provenance du Fujiwa. Au contraire, les exportations stranéennes seront stimulées, notamment dans le secteur de l’agriculture où le Negara Strana est un grand exportateur: une excellente nouvelle pour les agriculteurs ! De plus, le Commissariat au Socialisme Économique, au Commerce et à la Mer a aussi évoqué l’introduction de l’entreprise d’Etat fujiwane AgroSynth. Le Commissaire rassure quant à cette nouvelle: “J’ai tout à fait confiance en AgroSynth qui est une valeur sûre. De plus, je peux vous assurer que nous sommes appuyés par monsieur Sera”. Cette entreprise œuvre pour la mise en place d’une agriculture plus saine et plus écologique grâce à des technologies développées, tout en accompagnant les agriculteurs locaux. Son implantation au Negara Strana va non seulement permettre d’assainir son agriculture mais va aussi la tonifier.

Enfin, la visite d’Etat du Fujiwa permet au Negara Strana de s’affirmer et de sortir de son isolationnisme diplomatique. La République Socialiste souhaite compter dans le sud-est nazuméen et la voie prise par l’Etat en prend la direction.

Note HRPLe Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.

Les groupes tirés pour la Coupe du Monde de Volleyball et la Coupe Intercontinentale de Football
Lors de cette deuxième partie de l’année 2010, deux événements sportifs majeurs vont prendre place: la Coupe du Monde de Volleyball (CMV), prenant place en Travie, et la Coupe Intercontinentale de Football (CIF), ayant lieu en Malévie. Bien que la CIF représente un enjeu moins important que la CMV au Negara Strana, la compétition mondiale excite la population.

Concernant le Volleyball, l’équipe féminine des Etaui ruji (“les étoiles rouges”) ont tiré un groupe dont elles devraient sortir première. Notre équipe nationale affrontera l’équipe bainaraise, yuhanac et bochizulienne. Cette dernière est la sélection la plus à même de dérober la première place aux Etaui ruji. Cependant, nous connaissons la détermination de nos joueuses, faisant d’elles la fierté de la nation stranéenne.
L’équipe masculine est également pressenti comme favorite de son groupe, le plus facile de la compétition. Effectivement, même si notre sélection masculine ne fait pas le poids face aux autres sélections de la compétition, celles de son groupe semble fort abordable. Les Etaui ruji masculins affrontent les milouxitans, les péronasiens ainsi que les hôtes traviens.

En ce qui concerne la Coupe Intercontinentale de Football, l’issue des matchs semble s’annoncer d’autant plus serré. Que ce soit pour sa sélection masculine ou féminine, le Negara Strana est anticiper troisième. Néanmoins, l’écart entre notre nation et celles qui nous précèdent n’est pas énorme: une victoire est envisageable ! L’équipe masculine affrontera l’équipe péronasienne, jobunsienne et saint-marquoise, tandis que l’équipe féminine fera face à l’équipe néo-babylonienne, alguarenos et shuharri.


Nous couvrirons évidemment ces deux compétitions excitantes dans notre gazette.

Pour la gloire de notre nation ! Hidup Kesetaraan ! Kematian bagi Kaisar !

Partout dans le pays, de nombreux tracts inconnus jonchaient les rues des villes stranéennes au petit matin. Nous pouvions y lire ceci:



Traduction Révolution Islamique
Dieu est grand !
Pour un Etat islamique !
Rejoignez la révolution islamique

AgroSynth: une implantation réussie

Suite à la visite d’Etat de Toru Sera (Premier Ministre fujiwan), il avait été conclu que l’entreprise étatique fujiwane AgroSynth s’installerait au Negara Strana à compter du 1er septembre 2010, notamment dans la région du Hutan. Nos journalistes ont pu suivre leur implantation incontestablement réussie.


Le 20 août, le maire écologiste Bancar Wasita accueilla les premières équipes d’AgroSynth à Hijau où le QG de l’entreprise a été installé. Le maire de la ville déclara enthousiasmé que l'arrivée des fujiwans était une “magnifique nouvelle” pour le Negara Strana, ainsi qu’une “victoire pour l’écologie, l’agriculture et l’industrie alimentaire stranéenne”. La réaction de Wasita est tout à fait à l’image de ses concitoyens. Les témoignages recueillis par nos journalistes ont tous été positifs. Cemeti, étudiant à l’Institut des Sciences Biologiques, pousse les dires du maire plus loin et affirme même que le “Negara Strana assiste actuellement à une révolution de son agriculture”. Comme la grande majorité des jeunes sondés, Cemeti déclare que l'implantation d’AgroSynth est de bonne augure pour les relations fujiwano-stranéennes: “Le Fujiwa n’est plus notre colonisateur et nous considère d’égal à égal. Je suis moi même descendant de fujiwans et je ne peux qu’être heureux de ce rapprochement”. Plus tard, une autre personne sondé nous confie: “Bien sûr, on aurait tous préféré que l’entreprise soit stranéenne ! Mais voir que notre pays les [AgroSynth] intéresse est une fierté et une occasion pour notre Nation d’aller de l’avant”.

Après un peu plus d’un mois, les stranéens ont toutes les raisons de se réjouir de la venue d’AgroSynth. Plusieurs équipes de terrains ont d’abord cherché des terres fertiles dans les régions de l’Hutan et du Wilayah-Baru. Ensuite, les problèmes de logistiques et d’implantation des laboratoires de recherches ont vite été répondus grâce à l’efficacité fujiwane et à l’aide apportée par les autorités stranéennes. Cependant, ce qui nous intéresse aujourd’hui est le travail titanesque de prévention au contact des populations locales réalisé par l’entreprise. En seulement quelques semaines, les représentants d’AgroSynth ont rencontré de nombreux agriculteurs hutanais, de nombreux étudiants et élèves dans les établissements scolaires ou plusieurs personnes dans les rues. En outre, la prévention a également été réalisée par des réunions publiques ou bien par la diffusion de messages radios et télévisés. L’ampleur de ce travail explique donc aisément l’enthousiasme des populations locales quant à l'arrivée de cette entreprise orchestrée par la gouvernement.

Les membres du Conseil des Commissaires du Peuple ont montré leur ferme soutien au projet lors de multiples occasions. Gatot Pradana et Cangkir Rajasa, respectivement Commissaire à l'Écologie et Commissaire aux Affaires Intérieurs délégué à la région de l’Hutan, ont mutuellement déclaré leur “pleine satisfaction” vis-à-vis de l’entreprise fujiwane. Lanang Waluyo (Commissaire au Socialisme Économique, au Commerce et à la Mer) s’est félicité de l’accord conclu avec le Fujiwa: “il est important de repartir sur de bonnes bases avec le Fujiwa. Pour l’instant, je pense pouvoir affirmer que ces bases sont stables”. En effet, la réussite de ce projet a rendu fortement populaire le Commissaire vers qui les stranéens avaient longtemps été méfiants.

Néanmoins, le plus gros défis est à venir pour le gouvernement. Si l'implantation débute bien dans la région de l’Hutan et du Wilayah-Baru, l’installation prévue en janvier 2011 dans la région conservatrice du Pesisir sera certainement plus ardue. Le Parti Communiste maintient sa posture depuis l’annonce du projet: “il marque la fin du socialisme”. Bien que la région du Pesisir représente un immense défi, elle forme également un immense enjeu, la région concentrant l’essentiel de l’activité agricole. Celle-ci pourrait donc être fortement stimulée. Ainsi, la bonne implantation d’AgroSynth dans cette région est tout autant importante pour l’entreprise que pour le Negara Strana.

Note HRPEkoran (jeu de mot entre "ekologi" et "koran", journal) est un journal de Hijau associé au Parti Ecologiste Stranéen.

Coupe Internationale de Football: un retour amer

A l'issue des phases de poule ayant lieu en Malévie, les équipes masculines et féminines stranéennes sont déchues à la quatrième et dernière place. Le retour au Negara Strana. a été amer pour les joueurs et les joueuses.

Les Etaui ruji féminines comme masculines ont essuyé de lourdes défaites dans les stades maléviens. Les hommes n’ont pas été les plus chanceux en étant placés dans un groupe extrêmement compétitif. Cependant, il aurait été possible d’arraché une ou deux victoires, comme face à Saint Marquise (5-4 lors du premier match) ou face au Péronnas (2-2 lors du premier match également) mais notre équipe n’a pas su tirer son épingle du jeu. Nous avons pu interroger plusieurs jeunes hommes dans les rues de Pradipta se disant “déçu” invoquant “un mauvais groupe”. Effectivement, le groupe C étaient facilement le groupe où il était le plus compliqué de sortir.

Bien que les femmes soient elles aussi dernière de leur groupe, elles ont pu décrocher une victoire 2-0 face au Shuharri qu’elles avaient précédemment égalisé. Le retour au pays a été dur mais moins brutal que les hommes, le sport étant nettement moins populaire que d’autres. En effet, la majorité des stranéennes attendent le mondial de volley avec impatience, et ceux avec raison étant l’une des équipes favorites.

Des clubs stranéens à la Coupe Internationale des Clubs !

Dans un communiqué publié aujourd'hui par la Phedrasian Stranan Sepakbola (PSS), la présidente de la fédération Gada Sihotang a soumis l'inscription de 3 clubs stranéens à la Coupe Internationale des Clubs.


Tout juste annoncé par la Fédération Milouxitane de Football (FMF), le projet de la Coupe Internationale des Clubs semblent sur le point d'aboutir. L'organisation a récemment fait un avis à toutes les fédérations nationales de football afin d'y inscrire leurs clubs. Ainsi, la Phedrasian Stranan Sepakbola a inscris, sans surprise, les clubs suivant: l'Olimpiade Pradipta, le PS Baranglama et le Baranglama United.

Certains fans se sont dit déçus de ne pas voir d'autres équipes inscrites, d'autant plus que la ville de Baranglama est représentée deux fois. Malheureusement, il est impossible d'inscrire plus d'équipes et celles qui le sont déjà sont clairement supérieurs aux autres existantes. Cependant, cela va nous permettre d'offrir et de montrer au monde le meilleur jeu possible et ainsi faire rayonné le Negara Strana !

Logo de la Fédération Stranéenne de Football dit PSS

Visite officiel du Commissaire à la Culture et à l’Identité Stranéenne à Sokcho

Endra Rajasa, Commissaire à la Culture et à l’Identité Stranéenne, s’est rendu à Sokcho ce samedi 25 décembre afin de rencontrer plusieurs ressortissants stranéens. Le Commissaire a également eu l’occasion de discuter avec des Fujiwans quant à sa situation internationale du Negara Strana ainsi que l’usage de sa culture dans son développement.

Suite à la rencontre historique entre Toru Sera et Kawaya Haryanto le 10 août dernier à Kotarakyat, des Centres Culturels Stranéen avaient été créés au Fujiwa. Monsieur Rajasa se rendit à celui récemment inauguré dans la capitale fujiwane, Sokcho, accompagné de Salimah Anggraini, ambassadrice au Fujiwa. Le Commissaire a pu rencontrer le personnel présent sur place. Ensuite, celui-ci en a profité pour s’arrêter à l’exposition temporaire organisée par le Centre Culturel, portant sur les habits traditionnels stranéens. Endra Rajasa a également assisté à un cours de stranéen, avant de discuter en stranéen avec les différents élèves fujiwans, la plupart ayant une vingtaine d'années.

Par la suite, le Commissaire à la Culture et à l’Identité Stranéenne a accordé une interview à un média fujiwan. Le journaliste n’hésita pas à poser des questions pointus et à mettre en difficulté Endra Rajasa qui su répondre excellemment. Lorsque le journaliste lui demanda si renouer avec le Fujiwa n’était pas, indirectement, une trahison à la Culture Stranéenne, le Commissaire répondit que les deux cultures n’étaient pas ennemies: “Au contraire, elles sont complémentaires. Nous ne devons pas oublier nos histoires, certes. Mais c’est en apprenant de nos erreurs et en se remémorant l’Histoire que nous pouvons avancer et unir les peuples”. Ce dernier a de nouveau affirmé que le Negara Strana était volontaire pour coopérer avec le Fujiwa, sans pour autant jeter le pays dans leurs bras. A cela, il ajouta que le Fujiwa avait conscience de cela et qu’il avait su instaurer un climat de confiance dans le dialogue: “Aujourd’hui, nous pouvons tous fièrement affirmer qu’il n’existe aucune animosité entre nos gouvernements”.

Après son passage au Centre Culturel Stranéen, Endra Rajasa se rendit à l’Université Impériale de Sokcho qui a récemment créé des liens avec plusieurs universités stranéennes, sous l’impulsion des gouvernements nazumis. Il a pu y rencontrer plusieurs étudiants stranéens et fujiwans travaillant sur des projets communs dans le cadre de programme d’échange. Bien qu’il était censé assister à des cours, le Commissaire à la Culture et à l’Identité Stranéenne resta longtemps discuter avec des étudiants, selon leur demande. Ces derniers, satisfaits des nouvelles politiques culturelles et universitaires engagées par le Negara Strana et le Fujiwa, demandèrent quel était le futur quant à ses politiques coopératives. Après s’être dit lui aussi satisfait des premières mesures, le Commissaire affirma vouloir intensifier ses liens et échanges en diversifiant l’offre de formations permettant les échanges ainsi qu’en augmentant le nombre d’accords interuniversitaires: “Vous êtes le futur de notre Nation, il est nécessaire de vous insuffler cet élan de coopération”. Rapidement, un étudiant fujiwan le questionna quant à la viabilité d’une extension de ces politiques sachant que les deux Etats se contredisent encore aujourd’hui concernant certains points historiques. Endra Rajasa se contenta d’apporter une réponse vague, disant qu’il “faudra y réfléchir mais que le nécessaire sera effectué”.

Au fil de la discussion, la place du Negara Strana et de sa culture dans le monde fut évoquée. Le Commissaire rappella que le pays qu’il représente reste un pays en développement et n’est pas des plus avancés. Cependant, il assura que le pays nazumi pouvait rayonner grâce à sa culture. Il évoqua notamment le prochain festival international de la gastronomie qui pourrait être organisé à Kotarakyat: “Bien que la candidature fut inscrite par le maire de Kotarakyat, il est évident que nous soutiendrons ce projet au maximum qui montre que nos cultures, parfois oublié, peuvent briller et mettre en valeur nos magnifiques pays”. Plus tard, il ajouta qu’il est également de la responsabilité des grandes Etats comme le Fujiwa de “soutenir leurs cadets” afin que “personne ne soit oublié et que nos peuples s’unissent”.

Malgré certaines contestations quant à la nature même des relations fujiwano-stranéennes, la visite du Commissaire à la Culture et à l’Identité Stranéenne à Sokcho fut un vrai succès. Ses prises de paroles et ses sages paroles ont été soulignées, parfois saluées, par ses confrères tant stranéens que fujiwans.


Note HRPLe Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre. Il est le seul journal stranéen également publié et lu à l'étranger.

Coupe du Monde de Basketball: une perfomance respectable des Etaui Ruji

Organisé en commun par le Grand Kah et le Péronas, la Coupe du Monde de Basketball a récemment eu lieu, après avoir été décalé suites aux évènements de 2009. Les équipes masculines et féminines stranéennes ont toutes deux été éliminées huitièmes de finale.


Les Etaui Ruji masculins sont sortis deuxième de leur groupe en gagnant face au Rus've, égalisant face à l'Austrasie et perdant évidemment face au Péronas. Bien que les matchs stranéens ne furent pas parfait, le fait de passer la phase de groupe est déjà une bonne performance pour notre équipe nationale. En huitième de finale, les Etaui Ruji ont affronté la Clovanie, futur finaliste de cette Coupe du Monde de Basketball. L'issu du match était presque scellé d'avance mais le Negara Strana a tout de même réalisé une belle perfomance.

Concernant la sélection féminine stranéenne, le résultat est le même malgré un meilleur visage affiché lors de la compétition mondiale. Lors la phases de groupe, les Etaui Ruji ont dominé leurs matchs, à l'exception de celui réalisé contre le Péronnas, un niveau au dessus. Sortie deuxième de sa poule, l'équipe stranéenne pouvait être confiante. Malheureusement, le Negara Strana a dû s'incliner face à l'Empire du Nord dans un match très serré résultant sur un 75 à 74. Bien que la flamme de l'espoir brûlait vivement, cette défaite n'est en aucun cas humiliante et notre équipe nationale féminine peut être fière de leur parcours dans cette Coupe du Monde.

Nazum ou le monde ? UNCS, ONC, UMT ou UNIL ? Fujiwa: ami ou ennemi ?
Les positions des stranéens


L'émergence récente du Negara Strana sur la scène internationale pose plusieurs questionnements quant à sa position diplomatique. En effet, le cas stranéen est assez particulier et sa position ne peut se résumer à suivre un soi-disant “bloc socialiste”. A l’aide de la Badan Statistik Nasionale, notre équipe a enquêté et recueilli plusieurs témoignages quant à la situation géopolitique du monde actuel et de la place du Negara Strana dans ce chaos.


Faut-il favoriser la coopération régionale ou mondiale ?

Il est bien connu que le Negara Strana a toujours été fortement attaché à la région nazumi mais nous avons voulu vérifier si cela est partagé avec la population.



Bien que peu surprenante, la première conclusion faisable grâce à ce sondage est que les stranéens apportent beaucoup d’importance au Nazum. Près d’un tiers des interrogés pensent que le Nazum est la seule région importante. De plus, 71% des interrogés estiment que le Nazum est l’une des priorités. Les stranéens se tiennent donc bien à la tradition nazumi mais nous pouvons observer d’autres faits étonnants, notamment la grande méfiance envers l’Eurysie. Effectivement, 29% des interrogés pensent que le Negara Strana devrait s’ouvrir sur le monde, en excluant l’Eurysie. Bien que particulièrement haut, ce résultat n’est pas si étonnant, l’Eurysie étant vu par le prisme des guerres, conflits et multiples régimes monarchiques et autoritaires. Souvent appelé le “Vieux Continent” par certains, l’image renvoyée par le continent eurysiens est clairement mauvaise alors que les contacts avec ces pays ont été faibles dans l’histoire stranéenne. Dans les esprits stranéens, l’Eurysie représente une sorte de virus que personne ne veut avoir. Nous avons pu interroger une Stranéenne d’une trentaine d'années qui résume bien cette mentalité: “L’Eurysie est un nid à problèmes. Nous n’en voulons pas au Negara Strana. [...]. Laissez nous nous développer seul ! Qu’ils continuent de se chamailler entre eux !”
Au contraire, si un continent a l’air d’intéresser les stranéens, c’est bien le Paltoterra. Effectivement, 15% des interrogés estiment que le continent vaut autant d’attention que le Nazum. Parmi les raisons invoquées, deux sont revenues de nombreuses fois. Premièrement, le continent abrite deux des trois premières puissances mondiales. Les coopérations et accords avec ces pays semblent donc intéressantes. En outre, l’une d’entre elles captive plus les stranéens nous emmenant à la deuxième raison: le Grand Kah. La Confédération de Communes plaît de plus en plus au Negara Strana de par sa singularité politique et sa diversité culturelle. Cette préférence se manifeste concrètement par le fait que de nombreux stranéens expatriés vivent en Paltoterra, surtout au Grand Kah. Le continent va donc nécessairement attirer l’attention de la scène politique stranéenne, accroissant en enjeux.


Quel avis sur les organisations internationales ?

Aujourd’hui, nous pouvons compter plusieurs organisations internationales de grandes importances. Ici, nous allons nous intéresser à l’ONC, l’UNCS, l’UMT, le Liberalintern et la jeune UNIL. Pour des raisons évidentes, nous ne mentionnerons pas le Forum de Coopération de l’Afarée du Nord de par son caractère régional ainsi que l’Union des Nations Evasiennes, souvent vue comme une “Union Eurysienne”.



Étant l’organisation internationale la plus importante, l’Organisation des Nations Commerçantes (ONC) n’est pas des plus appréciés au Negara Strana. Parmi les personnes interrogées, près de 60% ont une vision négative de l’ONC. Cela est en partie dû aux nombreuses guerres perpétrées par l’organisation. La présence de certains pays impérialistes comme Fortuna participe également à cette image renvoyée par l’ONC aux stranéens. Cependant, la présence et le discours jashurien rassurent quelque peu. En effet, pourtant longtemps décrié par la classe politique stranéenne, le Jashuria a toujours gardé une image apaisée au Negara Strana dont l’ONC bénéficie de manière non-négligeable aujourd’hui.

Alors que l’on pourrait en être étonné à première vue, l’Union des Nations Communistes et Socialistes (UNCS) est bien l’organisation la moins appréciée au Negara Strana. L’unique reproche fait à l’UNCS par les 75% de personnes interrogées est le caractère autoritaire et, parfois même impérialiste, des pays membres. Bien que le communisme et le socialisme soit de manière évidente affectionné et supporté au Negara Strana, la manière dont il est mis en œuvre en Eurysie est pointée du doigt, “déshonorant le vrai socialisme” comme a pu nous le dire un passant. Théorisé par les politologues kahtanais Mara Cesarini et Ogino Akira, l’eurycommunisme est vu comme un anti modèle par les stranéens et est vu comme le seul “type de socialisme” fondant l’UNCS.

Contrairement aux autres organisations, l’Union Médiane des Traditionnalistes (UMT) fait plus débat dans la société stranéenne. Effectivement, si l’on suit la Charte de l’UMT, les idées exposées plaisent à grand nombre (43%) qui voient d’un bon œil l’organisation, au point même d’y candidater pour une minorité d’interrogés (6%). Les notions d’anti-impérialisme, de protections et de transmissions des valeurs plaisent au Negara Strana. Malgré cela, la liste des pays membres dérangent énormément les stranéens qui voient seulement en l’UMT une organisation pro-monarchique. De par son histoire, bon nombre de stranéens ne se sentent pas en adéquation avec les valeurs implicites promues par l’UMT, alors que certains préfèrent en faire abstraction.

Enfin, nous avons interrogé les stranéens quant à leur vision de l’Union des Nations Indépendantes et Libres (UNIL), récemment fondée par le Traité de Neffies. Il est important de préciser que nos chiffres obtenus quant à cette organisation sont à prendre avec des pincettes, étant donné sa création récente. Les avis sur l’UNIL semblent globalement positifs (42%), sûrement dû à l’imprécision (que le professeur jashurien Chalman Seruwi avait notamment décrié) de son objectif centré autour de la paix. Alors que cette imprécision semble séduire, elle peut être aussi répulsive pour 18% des interrogés qui dénoncent “l'inutilité d’une énième organisation internationale” comme s'écriait un sextagénaire pradiptanais.


Fujiwa: ami ou ennemi ?

Ancien colonisateur du Negara Strana sous le nom d’Empire Aichi, le Fujiwa a marqué l’histoire de notre Nation. Près de 50 ans après la libération du pays, les relations entre les deux Etats ont beaucoup évolué, de par l’influence culturel croissante du Fujiwa jusqu'au rapprochement diplomatique récent. Mais quel est l’avis des stranéens sur le Fujiwa ? Avons-nous toujours affaire à une nation meurtrie par la mémoire de la colonisation ?



Une donnée est frappante à première vue: 6% des stranéens interrogés disent détester le Fujiwa. Certains diront que c’est déjà beaucoup, mais il est nécessaire de rappeler que cette part de la population s’élevait à 28% il y a 15 ans, près de 5 fois plus ! Au contraire, 46% des stranéens ont un avis favorable du Fujiwa aujourd’hui, soit quatre fois plus qu’il y a 15 ans. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce changement brutal. Le plus évident est le rôle joué par l’ouverture du pays ces dernières années. En outre, le Negara Strana accueille une part non négligeable de la diaspora fujiwane notamment à Pradipta ou à Hijau.

Le Fujiwa n’est plus donc vu comme une Nation ennemi mais presque comme un ami. La proximité culturelle de nos pays tend à nouer de nouveaux liens par le biais les jeunes stranéens et fujiwans que les gouvernements essaient d’exploiter à l’aide de leurs récentes politiques de coopération.


Que retenir ?

En pleine mutation politique et diplomatique, le Negara Strana et ses gentilés restent fidèles à eux-même. Le Nazum reste une priorité pour le pays, qui reste méfiant de l’internationale. Cela se reflète également dans l’avis de la population quant aux différentes organisations internationales dont aucune ne semble réellement correspondre aux stranéens. La coopération régionale est donc majeure pour le Negara Strana, et le gouvernement semble l’écouter au vu des dernières entrevues et accords signés (excepté le surprenant accord économique avec le Milouxitania).

Le gouvernement de Kawaya Haryanto, bien que suivant cette direction, donne l’impression de vouloir changer de cap, ce qui pourrait s’avérer dangereux au vu des positions de la population. Néanmoins, Siska Widiastuti (Commissaire aux Affaires Etrangères), connue pour se tenir aux valeurs diplomatiques strannéennes, est une figure considérablement importante pour le gouvernement ce qui est rassurant pour le Negara Strana qui ne risque pas d’agir de manière inconsidéré et divisif.

Note HRP Le Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.

Les usines autogérées pesisirennes mise à l'honneur

Vendredi dernier, Lanang Waluyo (Commissaire au Socialisme Économique, au Commerce et à la Mer) s’est rendu dans une exploitation agricole et une usine de textile, toutes deux autogérées, accompagné de Maimunah Susanti, Commissaire délégué à la région du Pesisir. Lors de cette visite sur le terrain, la Commissaire communiste a pu louer les avantages de l’autogestion, mis en place par son parti.

Après être passé par Baranglama, Lanang Waluyo s’est rendu dans la proche banlieue baranglamaise et a d’abord pu voir le fonctionnement d’une usine de textile autogérée. Cette usine particulière se trouve être au dessus de la moyenne nationale des usines Vextil en termes de productivité. En plus de cela, les travailleurs sont mobilisés sur des périodes plus courtes leur permettant d’aborder leur tâche de façon plus reposée. Interpellé par ce mode de fonctionnement efficace et unique au Pesisir, le Commissaire au Socialisme Économique s’est donc rendu sur place. Il pu y rencontrer une travailleuse qui lui fit part de son ressenti: “Nous sommes extrêmement chanceux de bénéficier de ce type de cadre de travail [...] en participation à la gestion de l’usine, j’ai vraiment l’impression de travailler pour quelque chose”. Lanang Waluyo n’hésita pas à lui demander si elle pensait que la globalisation des autogestion était une bonne idée, ce à quoi elle répondit favorablement: “Personnellement, je suis pesisirenne. Cependant, mon mari hutan a pu voir la différence avec les usines autogérées et celles présentes sur le reste du territoire. Il a vite été conquis par l’autogestion”.

Nada, travailleuse à l'usine autogérée de Vextil ayant discuté avec Lanang Waluyo
Le Commissaire a ensuite été accompagné vers une exploitation agricole, elle aussi autogérée. Ce moment de la visite était disposé à de plus grands enjeux que le reste de la visite. En effet, le nombre d'exploitations agricoles autogérées est limité et encadré par la loi car jugées moins efficaces. Ainsi, Maimunah Susanti a dû redoubler d’efforts afin de convaincre le Commissaire de mettre en place de nouvelles mesures cadres. L’exploitation présentée est située dans la moyenne haute en termes de productivité, faisant donc bonne figure. La Secrétaire du Parti Communiste, lors d’une prise de parole, le rappela ainsi au Commissaire socialiste: “Cette exploitation semble être pareille que n’importe quelle autre exploitation stranéenne. Elle est productive, organisée et profitable. Néanmoins, une chose change, et pas des moindre: elle est autogérée”. Encore une fois, plusieurs agriculteurs ont pu témoigner auprès de Lanang Waluyo quant aux bienfaits de l’autogestion, la nécessité de la conserver ainsi que de l'étendre.

A l’issue de sa visite, le Commissaire au Socialisme Économique, au Commerce et à la Mer a pris la parole à l’intention des agriculteurs et des journalistes présents sur place. Après avoir remercier la Commissaire délégué à la région du Pesisir d’avoir organisé cette rencontre, Lanang Waluyo donna son avis quant à ces productions autogérées: “Il est vrai et indéniable que ces usines et exploitations agricoles autogérées disposent de grands avantages, épousant parfaitement l’idéal socialiste. [...] Cependant, notre gouvernement ne veut pas s'engager dans une politique de grande propagation de ces modes de production. [...] Cela n’exclut pas la création de nouvelles productions autogérées, notamment au Wilayah-Baru qui semble y être propice”. Enfin, le Commissaire termina sa prise de parole par son fameux “Renouveau Socialiste”, nouvelle direction économique du gouvernement Haryanto aussi dangereuse que malsaine pour le socialisme au Negara Strana, déjà mis en place par l'implatation d'AgroSynth sur le territoire nationale: “Le gouvernement a aujourd’hui d’autres priorités qui peuvent tout autant satisfaire et combler les besoins des travailleurs stranéens. Ces changements nous les portons sous l’effigie du Renouveau Socialisme qui est l’avenir de notre Nation [...] Nous n’oublions pas nos traditions productives, loin de là: nous les améliorons, et ce pour le bien de la classe ouvrière et du peuple stranéen”.

Pour conclure, nous pensons que cette visite ne peut être que bénéfique dans la propagation de l’autogestion au Negara Strana. Néanmoins, nous pouvons rester inquiets quant au “Renouveau Socialiste” incarnant la perfidie du capitalisme caché sous un masque de paroles socialistes. Nous ne laisserons pas tomber le socialisme ! Nous ne laisserons pas tomber le Negara Strana ! Vive l’égalité ! Mort à l’Empereur !


Note HRPLe Komino Pesisir ("Le Communiste Pesisirin") est un journal communiste, très proche du parti communiste. Originaire du Pesisir, le journal reste néanmoins lu par la majorité des communistes à travers le pays. Il est l'un des journaux les plus critiques envers le gouvernement depuis la (quasi) remise en place de liberté de presse.

Festival de Gastronomie à Kotarakyat: des nouvelles de l’organisation

La capitale stranéenne a récemment été choisie pour accueillir le festival international de gastronomie. Ayant lieu ce printemps, le Comité Organisateur de l'événement a fourni quelques informations quant au festival qui prendra place entre la Résidence Royale et les rues kotarakyennes.

Hani Nasyiah, présidente du Comité Organisateur, a publié un rapport quant aux étapes et idées du festival retenues et validées par la mairie de Kotarakyat. Comme prévu, le festival mettra à l’honneur tant les plats de haute gastronomie que les plats traditionnels du terroir. Ainsi, chaque pays pourra présenter un plat parmi les deux catégories énoncés précédemment. De plus, Hani Nasyiah a annoncé que le jury sera composé de deux chefs cuisiniers originaires de chaque région du monde. Évidemment, l’un des membres du jury nazumis sera stranéen. Nous pouvons déjà spéculer sur le choix d’Ali Sihotang, chef stranéen renommé. Toute cette partie du festival se déroulera dans la Résidence Royale qui sera aménagée pour l’occasion.

Cependant, le Comité n’a pas voulu limiter le festival à une présentation de plats dans un lieu mondain. L’un des aspects phares de la candidature kotarakyenne est la possibilité de faire profiter le festival à un maximum de personnes. Pour cela, le restoran lingkungan (le quartier des restaurants) sera mobilisé pour faire déguster les spécialités mondiales présentées à tous les kotarakyens et touristes présents sur place. Ce quartier restaurateur, connu pour ses spécialités culinaires stranéennes parfois mélangées avec les spécialités fujiwanes et jashuriennes, est parfait pour l’occasion et bénéficiera certainement du rayonnement mondiale du festival. L’autre aspect phare, et un peu plus politique, du festival est la mise en avant volontaire de spécialités culinaires issus de cultures moins médiatisées habituellement. Illustré au mieux par le slogan “Célébrons notre diversité par la gastronomie, célébrons là à Kotarakyat”, le Comité veut “rendre justice” à toutes ces cultures oubliés qui pourront être découvertes grâce à la gastronomie, de la Résidence Royal jusqu’au restoran lingkungan.

Par ailleurs, la mairesse de Kotarakyat, Maimunah Mayasari, a d’ores et déjà annoncé que la municipalité redoublait d’effort pour accueillir les touristes du monde entier venant pour le festival. Elle a aussi notifié que l’équipe municipale travaille activement avec les restaurateurs kotarakyens pour que ce festival soit réalisé grâce à l'entraide et non par la contrainte, ce qui semble déjà porter ses fruits.


Note HRP Le Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.

Matchs amicaux en Milouxitania: quand le football réunit
Planifié sur deux jours, une rencontre entre les équipes masculines et féminines de football milouxitanes et stranéennes a été organisée. Au-delà des résultats, une belle victoire pour les hommes et une triste défaite pour les femmes, le sport est une des voies empruntés par les corps diplomatiques pour rapprocher les deux pays. L’ambassadeur stranéen en Milouxitania Prasetya Kusumo était présent.

Le premier match s’étant déroulé est le match opposant les sélections masculines. Cette confrontation aurait pu être remplie de suspens au vu de la qualité de l’adversaire milouxitan. Cependant, ces derniers essuient une série de défaites et le niveau semble être au plus bas. Nos Etaui Ruji ont su jouer leur jeu habituel de leur côté et ainsi vaincre sur un score de trois à un. Ce match a été marqué par un magnifique doublé de Kenzie Soptono, joueur star de l’équipe. En fin de match, le jeune joueur Muhammad Hidayanto a marqué son troisième but en sélection. De manière générale, le bas niveau de forme est ce qui se dégage le plus de ce match. Néanmoins, celui-ci est aussi démonstratif quant au niveau de jeu du Negara Strana qui avait été lésé lors de la Coupe Internationale de 2010 dans une poule difficile.

Le lendemain, la rencontre s’est déroulée bien différemment, malheureusement pour notre sélection féminine. Effectivement, à l’inverse des hommes, les milouxitanes font preuve d’une forme sportive et tactique impeccable, ne laissant aucun doute quant à l’issue du match. Ce dernier s’est terminé sur le score de six à zéro. Dans un match compliqué, dépassées par le niveau nettement supérieur des milouxitanes, les stranéennes n’ont touché que très peu le ballon, qu’encaissa de nombreuses fois Ainur Wati, gardienne du Negara Strana.

De plus, il a été annoncé qu’un match retour aura lieu pour chacun des matchs, de quoi exciter les fans stranéens ! Ces rencontres ont été favorisées par les gouvernements stranéens et milouxitans, poussant les Fédérations Milouxitane et Stranéenne de Football à organiser ces matchs amicaux. Comme mentionné précédemment, monsieur l’ambassadeur Prasetya Kusumo était présent lors des rencontres et a déclaré avoir envie de continuer dans cette lancée où le sport est un “magnifique moyen de lier les peuples”.

Fête nationale: 51 ans après l’indépendance, le Negara Strana sur un nouveau départ

Aujourd’hui, nous fêtons la déclaration d’indépendance du Negara Strana ayant eu lieu le 24 mars 1960. Plus d’un demi siècle après ces heureux évènements, le pays semble avoir pris un nouveau départ, notamment salué par le Président dans son discours annuel. Nous avons pu le suivre et nous vous le partageons ici.


Comme à l’accoutumée, un défilé militaire a eu lieu dans les rues de Kotarakyat. Au départ de l’impressionnant défilé, Kambali Saptono, Président actuel de l’Assemblée Populaire, était présent avec les présidents des différents groupes parlementaires. Ensuite, la Première Commissaire du Peuple, Kawaya Haryanto, et l’ensemble des Commissaires regardaient le défilé sur les balcons de l’Eksekuasaan. Enfin, le Grand Défilé se conclut au Palais Présidentiel comme il en est coutume. Au balcon, le charismatique Akarsana Suwarno, Président de la République Socialiste du Negara Strana ou communément appelé Garant de la Nation, contemplait le défilé. Tout au long du chemin, de nombreux stranéens munis de drapeaux observaient le fameux défilé qui ne lasse plus nos camarades.

A 14h, il fut l’heure du Grand Discours où le Garant de la Nation et la cheffe de l’excécutif purent s’exprimer. Dans une longue introduction, Akarsana Suwarno rappela ce que le Negara Strana pu endurer et comment Purwadi Pradipta pu relever notre Nation humilié par 33 années de colonisation fujiwane. Il nomma tous ces éléments qui nous permit de nous redresser: l’entraide, la lutte, l’unité et la détermination. Voici un extrait de son discours: “Rappelons nous à jamais, camarades, de toutes ces qualités qui ont permis au peuple stranéen de se relever de la boue et de s’élever en une Nation forte: l’entraide, la lutte, l’unité et la détermination. C’est bien grâce à ces qualités, partagées par tous, je le sais, que nous avons pu nous relever. Restons unis comme nous le sommes et rappelons nous à jamais de notre si belle Histoire qui nous a forgé jusqu’à aujourd’hui”. Le Président n’oublia pas de parler du présent ainsi que du futur proche, en évoquant notamment les grands changements observés par le Commissariat d’Haryanto et du Renouveau Socialiste: “J’ai entièrement confiance en notre exécutif actuel. Ces changements, bien que effrayants au premier abord, vont nous permettre de faire évoluer le socialisme vers une forme nouvelle et plus grande encore. La République Socialiste fait peau nouvelle, et ceux pour la Grandeur même de la Nation et le bien des peuples ! [...] Nous pouvons être reconnaissant envers madame Haryanto et nos nombreux Commissaires pour leurs efforts, que je salue bien évidemment”. Finalement, Akarsana Suwarto souhaita le mieux pour le pays dont il estime avoir “un avenir radieux”.

De manière habituelle, la Première Commissaire du Peuple prit à son tour la parole. Après avoir remercié le Garant de la Nation pour son discours, elle prit soin de remercier également le peuple stranéen: “Sans vous, camarades, il m’aurait jamais été possible d’accomplir ce que j’ai accompli. [...] Notre République est forte, unie et indivisible. Elle offre des possibilités que d’autres ne pourraient offrir”. Kawaya Haryanto prit soin de rappeler tout ce que son commissariat a pu réaliser en un an. Elle termina à peu près de la même manière que le Président Suwarto, souhaitant le meilleur pour la Nation. Comme chaque année, le Grand Discours se termina par la devise nationale prononcée par le Président et la Première Commissaire, suivie par une interprétation de l’hymne nationale par l’Orchestre Symphonique de Kotarakyat.


L’ensemble de la rédaction du Dunia! souhaite une bonne fête nationale à tous ses lecteurs camarades.
Vive l’égalité ! Mort à l’Empereur !


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