27/06/2013
14:58:21
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[PERS] Presse stranéenne - Page 2

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Court Manifeste sur la pensée du Kah Stranéen a écrit :

Court Manifeste sur la pensée du Kah Stranéen

Citoyens et citoyennes du Negara Strana, nous vous appelons tous à nous écouter et à nous suivre afin d’imposer l’idéologie du Kah par la révolution. Seule une refonte institutionnelle et politique permettra au Negara Strana de s’élever et de garantir le bonheur de notre peuple.

Afin de diffuser la pensée du Kah Strannéen, nous résumons ici sa pensée.

  • Le Kah veut restructurer la vie politique et sociale. Nous refusons la hiérarchie où les idées sont proposées et imposées par un gouvernement au-dessus de tous. Nous préférons un modèle Confédéral où chaque commune est souveraine et collabore avec les autres, afin de répondre au mieux aux besoins de la population.

  • Dans la continuité de la pensée socialiste stranéenne, le Kah est fondamentalement anti-capitaliste et dispose d’une économie démocratiquement planifiée.

  • Le Kah vise à mettre fin à la démocratie représentative pour instaurer une démocratie directe.

  • Le Kah est une idéologie révolutionnaire que nous devons diffuser. Le Negara Strana doit arrêter de se terrer dans son espace et chercher à défendre plus agressivement ses intérêts, quitte à s’engager militairement.

Depuis le début de la semaine, le manifeste est affiché et distribué à l'aide de prospectus dans tous le Negara Strana, principalement en ville.
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Le Kah Stranéen: un danger pour le Negara Strana


Plus tôt dans la journée, le Commissariat aux Affaires Intérieurs déclara le Kah Stranéen comme conforme à la Constitution stranéenne et officialisa donc sa légalité d’exister et d’exercer. Bien que certains félicitent le Conseil des Commissaires d’ouvrir le régime et de continuer à le démocratiser, il est nécessaire d’y voir plus qu’un nouveau parti: le Kah Stranéen est un danger.

Le Kah Stranéen
Partout dans les rues des grandes villes, nous avons pu voir cette étrangeté qu’est le “Court Manifeste sur la pensée du Kah Stranéen”. Nous pouvons y lire une invitation vers une révolution nouvelle, mais similaire à celles que nos voisins du Grand Kah ont pu vivre. Nous sommes également invités à pousser plus loin le socialisme déjà en place au Negara Strana. Enfin, le Manifeste évoque même une nécessité d’ingérence afin de diffuser violemment ses idéaux et défendre ses intérêts. Ce dernier point pourrait suffir lui seul à justifier en quoi l’idéologie du Kah est barbare. De plus, cette volonté d’aller plus loin dans les mesures socialistes nous interroge dans la mesure où le Negara Strana dispose déjà d’un socialisme efficace qui n’est plus à prouver. Alors que le modèle du Grand Kah est pris évidemment en exemple, nous pouvons nous demander si la comparaison entre nos deux pays est pertinente. Que pourrait-il bien se passer lorsque l’on pousse un système ayant fait ses preuves à son paroxysme? La réponse est aussi évidente que simple: on le détruit.

Notre Révolution et nos traditions en danger
Dans le Court Manifeste sur la pensée du Kah Stranéen, l’une des idées clés est que le Kah est une idéologie révolutionnaire. Naturellement, elle appelle donc les citoyens à se révolter contre le gouvernement et les institutions afin de les réformer de fond en comble. Mais ne laissez-vous pas amadouer par ces poussières jetées dans vos yeux ! Comme expliqué précédemment, le Kah détruira notre pays et dans la finalité, ce qui est implicitement avoué par le Kah Stranéen, notre culture et nos traditions le seront tout autant. Voulons faire disparaître des années, des centenaires de traditions dans le seul but d’établir un régime menant à la perte de notre civilisation. Au contraire, ne voulons nous pas conserver nos miracles civilisationnels afin de mieux évoluer avec eux ? La seule révolution capable de conserver ce qui fait du Negara Strana une belle nation est la Révolution Islamique. Choisir la Révolution Islamique, c’est choisir de faire évoluer le Negara Strana main dans les mains avec ses traditions. Ne vous laissez pas berner par les révolutions des partisans du Kah ou bien même du communisme. Avec eux, le seul fait révolutionnaire est, il faut bien leur accorder, leur rapidité à ruiner un pays.

Que faire ?
Maintenant que ces ennemis de la République Socialiste se sont déclarés, veuillez rester vigilant. Nous ne laisserons pas le Kah, ou n’importe qui d’autres, détruire notre pays. Nous ne le laisserons pas piller ses richesses culturelles. Bien que les échéances soient lointaines, il faudra débuter ce combat par les urnes. Le Parti Socialiste-Islamique s’engage à combattre ces vermines et à protéger nos institutions. Nous comptons sur nos citoyens et patriotes avec qui le pays est protégé de la destruction.


Note HRP
Iti Patrioi Islam (Les Patriotes Islamiques) est un journal associé de manière évidente au Parti Socialiste-Islamique. Il est conservateur et particulièrement hostile aux communistes et au Kah. Le journal est principalement diffusé dans les campagnes stranéennes où il fait directement concurrence à la présence communiste, historiquement forte.
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“Vive l’égalité ! A mort l’empereur !”: le cri de ralliement qui divise la classe politique


Alors que les relations bilatérales stranéeo-fujiwanes se sont détendues durant l’année 2010, la fête nationale de 2011 a eu une saveur différente au Negara Strana. La question de la devise nationale stranéenne s’est rapidement imposée dans le débat public tant stranéen que fujiwan. Aujourd’hui, le Conseil des Commissaires à simplement appeler au calme et n’a toujours pas évoqué ce sujet, “tabou” selon l’entourage de l’exécutif. D’un autre côté, les oppositions s’insurgent, notamment à l’Assemblée Populaire où le Président a dit “prendre très au sérieux” le problème.


Comme chaque année, le discours de la Première Commissaire du Peuple accompagné par le Garant de la Nation s’est terminé par la devise nationale prononcée fièrement: “Vive l’égalité ! A mort l’empereur !”. Cette devise naît en 1962 lors de la Berjuang, la guerre d’Indépendance du Negara Strana vis-à-vis de l’Empire Aichi. A la création de la République Socialiste, l’idée d’en faire la devise nationale est une évidence car connue de tous. Cependant, aujourd’hui, nous pouvons remarquer que cette phrase, pourtant si spéciale à une époque, est vidée de son sens. Ce que les stranéens retiennent désormais est “Vive l’égalité !”. Ce fait, qui peut sembler être justifié par des impressions, est vérifié par les enquêtes d’opinions réalisées par la Badan Statistik Nasional (BSN). En effet, dans une enquête organisée par l’Agence en février 2010, lorsqu’il est demandé aux personnes interrogées quelles sont les trois valeurs les plus importantes au Negara Strana, six interrogés sur sept citent l’égalité. Au contraire, dans une autre enquête réalisée par la BSN, la moitié des personnes interrogées disent “ne pas s’intéresser du tout” à l’Empereur Fujiwan tandis que seulement 27% des stranéens répondent ne pas apprécier l’Empereur et 5% disent l’haïr. Ainsi, on peut s'apercevoir que la deuxième partie de la devise s’appauvrit en sens. Néanmoins, il est important de préciser que la devise reste utilisée à des fins xénophobes envers les personnes fujiwanes et d’origine fujiwane.

En outre, de l’autre côté de l’océan des Perles, du côté du Fujiwa, la phrase détient toujours un sens fort. Bien que l’exécutif fujiwan reste muet sur le sujet tout comme son homologue stranéen, l’opposition n’hésite pas à exprimer son mécontentement, déjà quelque peu inquiète par la coopération stranéo-fujiwane. Effectivement, le parti conservateur Saenuri a demandé le respect du Negara Strana par le biais d’une conférence de presse du porte-parole du parti. Cette demande de respect mutuel fait d’autant plus sens en connaissance du fait qu’il y a quelques semaines, des étudiants fujiwans furent sanctionnés par leur université, fujiwane, après avoir crié “Banzai!” (signifiant “Vive l’empereur”) à des étudiants stranéens. Ainsi, après ces “efforts” réalisés par les fujiwans semblent être balayés quelque temps plus tard lors de ce 24 mars. Pour protester en faveur de plus de respect de la part du Negara Strana, plusieurs manifestations ont donc eu lieu dans tout le Fujiwa, notamment dans la capitale où l’ambassadrice stranéenne Salimah Anggraini a été interpellée afin de fournir une réponse. Celle-ci rappela simplement le cadre dans lequel est prononcé cette phrase, relevant désormais plus de la tradition que de la politique.

Alors que l’hémorragie de ce débat semble s’amplifier, il est nécessaire d’agir au Negara Strana pour éviter toute crise interne ou diplomatique. L’opposition s’est rapidement emparée du sujet, à commencer par le Parti Communiste Stranéen. Dans une interview donnée au sortir de l’Assemblée Populaire, Kemal Narpati, président des députés du PCS, a déclaré que le parti empêcherait au possible un changement de devise: “Ce slogan représente notre République socialiste. Ont-ils tous oublié que ce sont nos proches ancêtres qui l’ont institué pour en faire l’essence de la Nation ?”. Il ironisa ensuite: “S’il y a bien quelque chose à modifier dans cette devise, je l’accorderai au parti au pouvoir, c’est que nous avons oublié de préciser que c’est bien à l’empereur du Fujiwa que nous souhaitons la mort”. Ces dernières paroles ont provoqué quelques manifestations éparses, bien que peu suivies, notamment à Pradipta et à Hijau. A l’inverse, Bancar Wasita, député écologiste et maire d’Hijau, a demandé au Président de l’Assemblée Populaire, Kambali Saptono, de former un Groupe Parlementaire de Réflexion sur la Devise Nationale. Ce dernier a accepté la demande du député en expliquant qu’il était nécessaire de “prendre très au sérieux ce sujet qui touche nos concitoyens et compatriotes”. Le Nouveau Parti Socialiste a salué cette démarche. Bien que non présent à l’Assemblée, le Parti Socialiste-Islamique a également apporté son soutien au projet: “Il est de notre devoir de respecter les symboles et personnes importantes dans les traditions de nos voisins [...] Personne ne veut être traité de même”.

Ainsi, 11 députés ont été tirés au sort au sein de leur parti afin de représenter proportionnellement les partis de l’Assemblée Populaire. Six députées représenteront le Parti Socialiste de Libération du Peuple, trois le Parti Écologiste Stranéen alors que le Parti Communiste Stranéen et le Nouveau Parti Socialiste seront représentés par un député respectivement. A partir de demain, le groupe parlementaire débutera son travail de débat et de délibération. Il est attendu que le collectif émettent une proposition de lois qui sera soumise au vote de l’Assemblée Populaire, et ce, dans deux semaines pour la date du lundi 18 avril. Ainsi, cette date marquera peut-être un changement majeur dans l’histoire du pays, établissant peut-être également l’arrêt de la crise interne que traverse le Negara Strana.


Note HRP
Le Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.
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Festival International de la Gastronomie: les chefs juges dévoilés !



Alors que le Festival International de la Gastronomie aura bientôt lieu à Kotarakyat, le Comité Organisateur a annoncé dans un communiqué les chefs cuisiniers choisis en tant que juge pour l’évènement. Des juges du monde entier ont été choisi afin d’offrir des perspectives différentes, ce qui se révèlera nécessaire au moment des délibérations. Par ailleurs, le Comité Organisateur a tenu à les remercier publiquement. Nous les présenterons donc ici, ajoutant une brève description de chacun d'eux.


Les chefs représentants le Nazum seront le stranéen Ali Sihotang accompagné de la fujiwane Akiko Nakamura. Ayant grandi dans une famille de pêcheurs de Nua Sokco, notre premier chef est reconnu pour son grand talent quant à la préparation de plats à base de poisson. Celui-ci a également démontré sa connaissance des coutumes traditionnelles à travers des revisites des plats à base de riz et de soja. De plus, la réputé école de cuisine de Pradipta a été fondé par le chef Sihotang, formant les chefs de demain. La célèbre cheffe cuisinière originaire de Miyako l'accompagne donc. Marquante pour sa créativité culinaire et sa maîtrise des saveurs, la cheffe fujiwane sait apprécier les plats raffinés aussi bien que les produits locaux, ce qu’elle devra juger lors du festival. De surcroit, Akiko Nakamura est caractérisé par un sens aigu de l'esthétique auquel les candidats devront sûrement prêter attention.

En outre, le Paltoterra sera bien représenté par les chefs Ishiwarata Kiyinourou et Kisin Patli, respectivement marohniens et kahtanais. Bercé dans la cuisine maronhienne depuis sa région natale du Golfe de Biwa, le chef Kiyinourou a été marqué par les traditions culinaires des côtes et celles des autochtones-maronhos. Connu grâce aux programmes télévisés marohniens, l’homme dit “à l’allure de zébu” apportera beaucoup à notre jury de par sa connaissance des gastronomies créoles, par nature complexe. A ses côtés, le chef Palti d’origine nahuatl est connu pour travailler avec des archéologues dans sa quête pour découvrir des recettes pré-coloniales. A l’instar de nos autres chefs, le chef Palti a une fine connaissance de la haute gastronomie et des spécialités locales.

L’Afarée ne sera pas en reste et sera constitué d’un jury géographiquement éloigné, composé du chef mamiw Simonne Tsiranana et du chef banairais Baasim el-Omar. Issu de la côte nord-continentale du pays, ce dernier est populaire pour revisiter des plats traditionnels banairas. Passionné par l’idée de se réinventer et de faire avancer la gastronomie de son pays, le chef el-Omar utilise presque systématiquement des algues et insectes, très en vogue au Banairah. La cheffe, et sommelière, Tsiranana originaire de Wamanuata accompagnera le banairais. Connue à travers de nombreuses émissions mamiw, la cheffe afaréenne est surtout renommée pour sa maîtrise de spécialité gastronomique traditionnelle (des buhes ke pamanatuw aux à la sup kes epidokes, plats où les épices afaréennes et mamiw ne manquent pas) mais aussi pour ses mélanges aussi savants que surprenants.

Comme toutes les régions, l’Aleucie sera également représenté, et ceux, par les chefs Joseph Fuller et Rosalie Nicollier, respectivement saint-marquois et nordiste. Cette dernière est surtout connue pour avoir ouvert une chaîne de restaurants et de production de qualité. En effet, passant de cantinière à véritable cheffe, le parcours honorable de Rosalie Nicollier a été réalisé dans le but d’offrir des plats de meilleure qualité aux élèves. Le saint-marquois a lui suivi un parcours plus classique pour les chefs d’excellence. Formé à Mont-Law, le chef Fuller a passé une grande partie de sa carrière à Bluepont, sa ville natale, où il a fondé l’Institut Culinaire de Bluepont. Réputé pour sa grande sagesse, Joseph Fuller est aussi un bon pédagogue, et sait reconnaître les moindres défauts des plats, qu'il n’hésitera pas à scruter lors du festival.

Enfin, les juges eurysiens sélectionnés sont le chef Jean Bondier issu de Prima, accompagné du chef milouxitan Rafael Baron. Ce dernier, multiplement étoilé, est notamment connu pour sa fameuse tielle milouxitane, à savoir, une tartelette à base de tomates et de poulpes. Profitant du climat et des culture vinicole du Milouxitania, le chef Baron n’hésite pas à mettre en avant le vin provenant des régions de son pays. Afin de représenter l’Eurysie, le grand chef Bondier se tiendra avec lui. Reconnu comme authentique, le primain est très apprécié de ses compatriotes. Fidèle à sa nation, la cuisine du chef est orientée vers les traditions locales, qu’il cuisine notamment lors de salons télévisés où il a pu se faire connaître.




Note HRP
Le Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.
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Le moment pour réagir ?


Ces dernières semaines ont été marquées par l’agitation au Negara Strana. La semaine dernière encore, Shinzo Sato, figure de proue de l’extrême droite et de l’impérialisme aichi, était présent à Pradipta dans le cadre de sa campagne pour les élections législatives. Si nous pouvions retenir quelque chose de son intervention inacceptable, ce sont ses propos ultra-nationalistes et colonialistes, rêvant d’un retour de l’Empire Aichi. Ne serait-ce pas le moment pour la classe politique de réagir ? Hier soir, lors d’une conférence de presse, la Commissaire délégué à la coopération socialiste, Calista Yulianti, a déclaré quitter le navire du parti gouvernemental afin de rejoindre le Parti Communiste Stranéen. Faisons un retour sur les événements de la semaine.


La réponse bien trop faible du gouvernement

Suite aux propos de Shinzo Sato, le Parti Socialiste de Libération du Peuple eut une réaction molle face à des propos portant atteinte à la souveraineté même du Negara Strana. En effet, s’adressant d’abord à ses auditeurs comme des fujiwans faisant abstraction de leur identité stranéenne, l’homme politique avait appelé à “purifier” “la terre de Pradipta” afin de restaurer la “gloire d’antan, sous la bannière impériale du Fujiwa”.

Face à ces odieux propos, la Première Commissaire du Peuple Kawaya Haryanto a simplement condamné les propos de Shinzo Sato, suivant un discours tourné autour de la nécessité d’une relation straneo-fujiwane apaisée, à l’image de la condamnation du Premier Ministre fujiwan, Toru Sera. Nous ne pouvons accepter une réponse aussi molle. Il est nécessaire d’interdire l’accès au pays à ces individus ayant une vision de haine. Il est impossible de laisser s’exprimer ce genre de personnalité qui trouble l’ordre public. Suite à ce genre d’intervention, le nombre d’apologie de l’impérialisme ne fait qu’augmenter dans les villes à majorité fujiwane. Peut-être que la Première Commissaire du Peuple compte ménager son électorat fujiwan en condamnant peu fermement ces propos, mais ce n’est pas la solution ! Nous ne pouvons pas tenir un discours aussi faible et nous devons agir avant que le colonialisme et l’impérialisme fujiwan ne gangrènent notre société.

Calista Yulianti, une vraie camarade

Si le discours gouvernemental nous dérange, il en va de même pour Calista Yulianti, actuelle commissaire déléguée à la coopération socialiste. Hier soir, dans une conférence de presse, cette dernière a annoncé quitter le Parti Socialiste de Libération du Peuple en faveur du Parti Communiste Stranéen. Au même titre que notre rédaction, Calista Yulianti juge nécessaire une réponse plus ferme couplée d’un retour au “vrai valeurs socialistes, que le parti communiste porte davantage aujourd’hui” pour la citer.

Lors de son annonce retentissante, Calista Yulianti a indiqué que les raisons de son départ n'étaient pas nécessairement ce qui venait de se produire mais un tout: “Bien que les propos de monsieur Sato motivent majoritairement mon départ, je dois avouer que la conduite du parti actuellement au gouvernement me déplait” confia t-elle. “Le parti s’éloigne des volontés socialistes tant prônées par le grand Pradipta. Du Renouveau Socialisme jusqu’à la tolérance à des actes pro-aichi, le Parti Socialiste de Libération du Peuple n’a pas agit en tant que bon socialiste”. Néanmoins, la femme politique n’a pas hésité à rappeler que “les maux aichis ne sont pas fujiwans” suite à une question d’un journaliste. A travers cette formule, Calista Yulianti affirme ses positions qu’elle avait déjà depuis longtemps: “Vous m’interrogez ici sur la xénophobie latente qui émane de mes propos. Je vous réponds que vous vous trompez, car nos concitoyens fujiwans ou straneo-fujiwans sont des camarades, et ils resteront à jamais nos camarades face à l’impérialisme aichi. Bien que je déplore la faible prise en considération du risque impérialiste de la part du gouvernement, je ne peux qu’affirmer qu’un fujiwan au Negara Strana n’est pas responsable des dires abjectes des impérialistes. Les maux aichis ne sont pas fujiwans!”.

Interrogé sur sa place au gouvernement, la Commissaire délégué à la coopération socialiste a avoué avoir un rôle “limité” qui ne lui permettait pas d’exprimer clairement ses idées. Ce fameux poste pose bien des soucis quant à son avenir. Ce matin même, la Première Commissaire Kawaya Haryanto a annoncé que Calista Yulianti conservera son poste “au vu de son efficacité et de sa pertinence”. Garant de la Nation, le Président de la République Socialiste, Akarsana Suwarno a validé la décision prise par la Première Commissaire du Peuple.

Enfin, Calista Yulianti s’est dit heureuse de rejoindre le parti et que cette décision avait été prise en accord avec la Secrétaire du Parti Communiste Stranéen, Maimunah Susanti. La nouvelle arrivante suit donc les pas de Maimunah Mayasari. Plusieurs figures politiques de la gauche du parti au pouvoir devraient également suivre cette décision.


Calista Yulianti

Un moment à saisir pour le parti ?

Alors que ces nombreux départs agitent le Parti Socialiste de Libération du Peuple, les bénéficiaires de ces évènements ne peuvent que s’en réjouir. Effectivement, alors que le Parti Communiste Stranéen semblait perdre en vitesse, notamment auprès des jeunes, l’adhésion d’une figure autant suivie que Calista Yulianti ne peut être que la bienvenue. Les paroles de la commissaire résonnent particulièrement auprès de la jeunesse stranéenne qui se reconnaît facilement dans sa représentation. Il est ainsi évident que bon nombre de jeunes stranéens rejoindront les rangs du Parti Communiste, bousculant totalement le jeu politique.

Cela s’avère davantage crucial, ayant lieu à seulement un mois des élections communales. Cette période électorale permettra de voir si le Parti Communiste saura prendre l’avantage. Suite aux nombreux sondages réalisés récemment, le Parti Socialiste de Libération du Peuple semble perdre grandement son influence au niveau communal. De fait, les sondages montrent que bon nombre de communes situées dans la région de Strana tendent à élir issus de différents partis. Seulement, leur choix ne semble pas être fixé. Alors que le Kemajuan conserve son électorat hutan, il tend à avoir du mal à progresser dans les autres régions, à l’instar du Nouveau Parti Socialiste qui garde des bastions dans les grandes villes de Pantaibaru et d’Hapanian sans progresser pour autant. Le Parti Communiste Stranéen a donc l’occasion de progresser mais il devra s’avérer vigilant à la présence du Parti Socialiste-Islamique, parti de l’obscurantisme absolu, notamment au Pesisir. Enfin, le développement du Kah Stranéen ne semble pas inquiéter la direction du parti qui a qualifié le parti-mouvement de “camarade”.

Finalement, si l’arrivée de Calista Yulianti peut s’avérer propice au Parti à court terme, nous devons nous interroger sur son impact à moyen terme, ayant en tête les élections législatives de 2013. S’il est indéniable que sa présence renforcera le Parti, il est tout aussi évident qu’elle changera la direction politique du Parti. Alors que Maimunah Susanti semble arrivé en fin de carrière, la direction du parti s’avérait toute prête pour Kemal Narpati, emblématique maire de Baranglama. Néanmoins, la popularité de l’homme politique est entachée par des propos jugés xénophobes et une personnalité virulente, ne plaisant pas forcément à l’opinion publique stranéenne. Une ligne dirigée par Calista Yulianti, à l’image plus policé, permettra peut être au parti d’afficher de meilleur score. Mais à quel prix ?

Ainsi, le Parti Communiste Stranéen ne peut qu’attendre les résultats des élections communales. Suite à cette période, le Congrès du Parti ayant lieu en juin s’avérera déterminant pour l’avenir du Parti, que nous surveillerons et relayerons. Camarades, rappelons nous ! Vive l’égalité ! Mort à l’Empereur !


Note HRP
Le Komino Pesisir ("Le Communiste Pesisirin") est un journal communiste, très proche du parti communiste. Originaire du Pesisir, le journal reste néanmoins lu par la majorité des communistes à travers le pays. Il est l'un des journaux les plus critiques envers le gouvernement depuis la (quasi) remise en place de liberté de presse.
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Base Mawar: que dire du déploiement militaire du Negara Strana au Mokhaï ?



Suite au rétablissement de la paix au Mokhaï et du régime socialiste relativement stable de Duan Song, le gouvernement stranéen a engagé un proche dialogue avec la nation nazumi. Suite à une rencontre, plusieurs accords commerciaux furent signés et l’établissement d’une base militaire stranéenne, la base Mawar (signifiant Rose en stranéen) fut conclu également. Officiellement, le régime prétend garantir la paix et protéger le peuple mokhaïen de potentiels dangers, notamment transblêmes. Mais quelles sont les réelles intentions du Negara Strana ? Quelles conséquences peuvent avoir ces actions quant à l’équilibre géopolitique de la région ?


Negara Strana: l’extension de son influence

Si le Negara Strana a demeuré passif durant une soixantaine d'années sur la scène internationale, occupé à installer durablement le socialisme dans le pays, il semblerait que le gouvernement Haryanto veuille complètement changer l’orientation de sa diplomatie. Après avoir ouvert et nourri plusieurs relations diplomatiques avec ses voisins nazumis, il semblerait que le Negara Strana souhaiterait aller plus loin. Seulement, comment affirmer sa puissance sur une autre nation alors que le Jashuria contrôle la région ? En effet, le Jashuria est une superpuissance omniprésente que le Negara Strana est loin de vouloir froisser. Dans ce contexte, il est compliqué de prétendre à quelconque influence sans froisser son imposant voisin. Pourtant, la diplomatie semble avoir trouvé le juste équilibre avec le Mokhaï.

La République Confédératrice Communale du Mokhaï Socialiste est avant tout une alliée naturelle de la République Socialiste du Negara Strana de par leur proximité idéologique. Une forte coopération est donc tout à fait logique et est difficilement contestable. En outre, le Negara Strana ne compte aucunement empiété sur les opérations effectuées au Mokhaï par ses alliées jashuriens et kahtanais par le biais de l’OMPM. Que ce soit par la communication officielle de la diplomatie stranéenne ou par ses actes, la présence militaire est justifiée par des motifs en continuités de ceux invoqués par les superpuissances présentes sur place, c’est-à-dire, en premier plan, le maintien de la paix au Mokhaï.

Enfin, il est important de noter que le Negara Strana augmente fortement sa production d’armement et d’équipements militaires depuis ces dernières années, le rendant plus crédible face aux autres nations. Le pays apparaît également comme une potentielle puissance protectrice, et rassurante, pour le Mokhaï. En effet, bien qu’il est important d’analyser les enjeux géopolitiques sous-jacents à ces actes, l’établissement de la base Mawar relève avant tout de la coopération et de la protection. Les conditions sous lesquelles elle a été établie sont équitables et n’ont pas été imposées à la Grande Déléguée de la République Confédératrice Communale du Mokhaï. Cependant, cet avis ne semble pas être consensuel au Mokhaï.


La base Mawar à Jetangan: un accueil tiède

L’établissement de la base militaire n’a pas pu s'effectuer sous la décision unilatérale de la Grande Déléguée Duan Song. Effectivement, conformément aux procédures du socialisme à variante communaliste mokhaïen, une série d’Assemblée a dû valider cette installation. Lors de ces votes serrés, les volontés des dirigeants ont pu être acceptées mais difficilement.

Localement, le projet fut accepté à 23 voix contre 18 par la Commune de Jetangan. Bien que le maire Đoàn Chí Dũng s’était expressément opposé au projet, il n’appliqua pas son veto et accepta le choix des élus locaux. Nationalement, les débats n’ont pas manqué d’être houleux. Bien que l’Assemblée Nationale (253 voix pour et 220 contre) et l’Assemblée Populaire (320 voix pour et 179 contre) ont ratifié le texte, une forte opposition de groupe est inattendue. Effectivement, la majorité de la droite et du centre mokhaïen a soutenu majoritairement le projet malgré quelques divergences. De l’autre côté de l’Assemblée, les communistes, anarchistes et écologistes ont voté contre. Heureusement, le projet fut soutenu en masse par le Parti Socialiste et le Parti du Kah.


Conclusion

Ainsi, l’établissement de la base Mawar permettra au Negara Strana d’effectuer sa première grande action d’extension de son influence. Alors longtemps dans l’ombre du Fujiwa et du Jashuria qu’il ne compte pas quitté, le Negara Strana semble vouloir tracer son propre chemin dans l’espace nazumi avec la volonté de rassembler les “petits” du continent, comme le confirme les récents accords avec le Wanmiri. Cependant, le projet n’est pas une victoire totale. Fortement rejetée par une partie de la population, l’Armée Populaire Stranéenne devra tenir compte de l’opinion mokhaïen et demeurera sûrement discrète lorsqu’elle sera opérationnelle.

Pour le moment, les firmes publiques Asteneko Strana et Etaui ont confirmé avoir déjà commencé la construction de la base. De son côté, l’Armée Populaire Stranéenne a communiqué la présence de 25 soldats stranéens sur le chantier à Jetangan.


Note HRP
Geopolitis est un journal traitant des actions du Negara Strana à l'international et de l'actualité internationale en général. Bien que le journal veut s'affirmer comme source objective et fiable, certains des écrits peuvent demeurer pro-stranéenne.
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Entrée au Liberalintern: quel avenir pour le Negara Strana ?


Alors que cela fait près de trois ans que le Negara Strana est sorti de l'isolationnisme, les services diplomatiques ont pu être largement sollicités de nouveau. Concluant plusieurs accords bilatéraux notamment avec les différentes nations nazumis, le Negara Strana n’a toujours pas été engagé sur le plan international (mise à part l’initiative humanitaire lancée par le Grand Kah à Port Hafen). Aujourd’hui, il semblerait bien que la situation change alors que la diplomatie stranéenne s’apprêterait à rencontrer des représentants de l’Internationale Libertaire (Liberalintern) selon de les bruits de couloirs de l’Eksekuasaan. Entrer dans une telle organisation internationale impliquerait un bouleversement diplomatique pour le Negara Strana mais également un nouveau cap idéologique. Alors que le pays tend à la libéralisation, notamment avec le projet du Renouveau Socialisme porté par le Commissaire Waluyo, ce choix surprend certains. Quel état d’esprit adopte Kawaya Haryanto tiraillé par les différentes mouvances de son Conseil des Commissaires du Peuple ?

Qu’impliquerait une entrée au Liberalintern ?

Communément abrégé en Liberalintern, l’Internationale Libertaire est une organisation internationale fondée le 1er juin 2006 par le Grand Kah, le Pharois (autrefois Syndikaali), les Églises Australes Unies, Abligärk et Kotios. Plusieurs Etats ont pu les rejoindre comme, encore récemment, la Fédération de Zélandia ou bien la République Communiste de Malévie. Ainsi, et assez logiquement, le Liberalintern rassemble des pays plus ou moins libertaires et socialistes. La République Socialiste du Negara Strana apparaît comme une bonne candidate, d’autant plus depuis l’ouverture politique du pays.

Concrètement, qu’est-ce qu’une entrée au Liberalintern impliquerait pour le Negara Strana et la vie des Stranéens ?

Premièrement, il est évident que cet acte diplomatique amènera la diplomatie stranéenne à se rapprocher des autres membres de l’organisation, pouvant nous être largement profitables. Effectivement, ces rapprochements aboutissent usuellement sur des accords commerciaux et autres types de coopérations. Alors que le Liberalintern comprend dans ses rangs des mastodontes de la scène internationale tels que le Pharois, le Grand Kah ou le Banairah, entrée dans l’organisation serait profitable au Negara Strana. De fait, cela lui permettrait également de s’ouvrir au continent euyrsien et afaréen, bien trop ignoré par la diplomatie stranéenne selon plusieurs experts.

De plus, le Negara Strana bénéficierait de soutiens solides sur la scène internationale. Bien que cela soit tout à fait bénéfique en apparence, la diplomatie stranéenne sera plus souvent amenée à prendre position sur des sujets internationaux, la sortant de sa zone de confort. En effet, le Negara Strana a toujours eu tendance à s’exprimer de manière mesuré, notamment en ce qui concerne l’ONC (Organisation des Nations Commerçantes) dont fait partie son voisin jashurien. Malgré cela, il est peu probable que la diplomatie stranéenne quitte subitement ses habitudes. Dans ce cas, il est davantage plausible que la République Socialiste continue, voir accentue, ses coopérations avec le Jashuria, aussi encombrant que menaçant.

Enfin, il est évident qu’une intégration du Negara Strana au Liberalintern amène à un changement de politique intérieure. En effet, le Conseil des Commissaires des Peuples tendra sûrement davantage à appliquer des mesures libertaires, notamment dans la gestion entrepreneuriale (le gouvernement continue toujours d’étendre l’autogestion). La décentralisation et la déconcentration de l’Etat est également une piste envisageable. En outre, de tels changements nourriront probablement la montée des mouvements communistes et libertaires face aux mouvements libéraux appelant à un renouveau du socialisme.

Ce Renouveau Socialiste, prôné et mis en place par le Commissaire au Socialisme Économique, au Commerce et aux Mers Lanang Waluyo, constitue le principal point d'interrogation. Tant soutenu que critiqué par les Stranéens, le projet majeur du gouvernement stranéen ayant pour but de libéraliser et privatiser, sous couvert de renouveler le socialisme, pourrait être suspendu. Alors que le projet était déjà un important changement, intégrer le Liberalintern s’avère être un gros virage qui pourrait déchirer le gouvernement.

Kawaya Haryanto, Première Commissaire à la tête d’un gouvernement schizophrène

Finalement, l’intégration du Negara Strana au Liberalintern devrait avoir davantage de répercussions au sein du gouvernement lui-même que dans le pays. Selon plusieurs sources de l’Eksekuasaan, le processus de décision, pris suite à un enchaînement de réunions du Conseil des Commissaires du Peuple, fut long et laborieux dû aux confrontations parfois houleuses des trois grandes branches intergouvernementales.

Les principaux opposants à cette décision sont les Commissaires dits “libéraux”. Les représentants de ce véritable front sont Murti Mahendra (Nouveau Parti Socliaste, NPS), Cangkir Rajasa (Kemajuan) et surtout Lanang Waluyo (Parti Socialiste de Libération du Peuple, PSLP). Ce dernier aurait même menacé de démissionner si le processus d’intégration aboutirait. Tous les trois favorables au Renouveau Socialiste, leur crainte principale est de voir le projet abandonné malgré ses bons résultats. Beaucoup s'inquiètent également des répercussions diplomatiques que l’intégration pourrait avoir sur la relation straneo-jashurienne. Enfin, les Commissaires issus du Kemajuan s’y seraient opposés pour conserver la posture diplomatique historiquement et relativement neutre du Negara Strana. Selon des sources internes, l’opposition proviendrait essentiellement de ces Commissaires issus du Kemajuan, et serait ainsi constitué de sept des vingts Commissaires du Conseil.

Face à eux, les Commissaires Communistes auraient défendu “corps et âmes” le projet selon des témoins. Pour eux, favoriser l’entrée du Negara Strana dans le Liberalintern a un enjeu double. Cette entrée favoriserait clairement la montée des mouvements communistes mais elle permettrait également de neutraliser l’opposition intragouvernemental, du moins jusqu’aux prochaines élections législatives. En tête dans les discussions du Conseil en faveur du Liberalintern, Calista Yulianti se serait vivement emporté après avoir été traité de “traître”, en référence à son changement récent de parti. Selon plusieurs sources, elle aurait clairement énoncé vouloir faire “la guerre à tous les libéraux menaçant le principe et existence même de la République Soclialiste”.

Au milieu de cela, Kawaya Haryanto et la majorité du PSLP ont ainsi assisté à l’amorcement (s’il ne s’est pas encore produit) du déchirement gouvernemental. Cependant, la Première Commissaire, suivit par la plupart de ses collègues indécis, aurait donc pris parti pour accepter d’intégrer le Liberalintern. A seulement quelques mois des législatives, Kawaya Haryanto a sûrement bien compris que l’hégémonie du Parti était menacée par les nombreux débats entre les libéraux progressistes et les communistes accompagnés des mouvements kah, se déclarant tout autant progressistes portant des projets différents. Depuis son élection, la Première Commissaire du Peuple tend à libéraliser le régime, s’éloignant des communistes, mais elle semble bien reconnaître ce qui est peut être une erreur et retourne sur ses pas. D’après plusieurs proches, Haryanto aimerait “retrouver le chemin tracé par Pradipta”.

Conclusion

Comme nous avons pu le souligner, l’enjeu de cette décision n’est pas unique. Il ne s’agit pas de rejoindre une alliance comme une autre, mais bien de prendre une position diplomatique et idéologique. La volonté de la Première Commissaire du Peuple suivant la voie de l’intégration au Liberalintern, l'instabilité semble d’augure pour le gouvernement. Kawaya Haryanto devra donc trouver le juste équilibre afin de terminer son mandat en beauté et permettre au PSLP de conserver son hégémonie. L’opposition, elle, sortira probablement affaiblie, même si l’on peut attendre un sursaut pour les prochaines élections, d’autant plus si Lanang Waluyo quitte le navire gouvernemental. De leur côté, les milieux communistes et libertaires peuvent d’ores et déjà se frotter les mains. Alors qu’ils se trouvaient déjà en hausse dans les sondages notamment chez les jeunes, cette décision risque de favoriser leur arrivée au pouvoir. En réaction aux rumeurs quasi-officielles, la tête de file du mouvement du Kah Stranéen et maire de Perdijona, Anggabaya Mangunsong, a qualifié la nouvelle de “victoire certaine pour l’avenir du pays”.


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Le Dunia! est le journal "référence" du Negara Strana. Bien qu'il reste d'une certaine manière proche du pouvoir, le Dunia! reste officiellement un journal relativement neutre.
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Elections législatives: le grand récap !

Tu ne sais rien de la politique ? Tu ne comprends rien à ce qu’il se passe en ce moment ? Tu aimerais voter mais tu ne sais pas pour qui ? Les élections sont dans 3 mois et tu n’as toujours pas compris leurs enjeux ? Il est vrai que le multipartisme, ça donne le tournis ! Mais laisse Semua Politik tout t’expliquer !


Le PSLP: la continuité de “l’action bien faite”

Fidèle à lui-même, le Parti Socialiste de Libération du Peuple (PSLP) demeure le parti adaptatif que l’on a pu connaître depuis plusieurs dizaines d’années. La stratégie du parti s’est toujours basé sur l’écoute des problèmes de la population et une réaction rapide et efficace. Bref, comme a pu le dire Kawaya Haryanto lors de la dernière campagne, le PSLP est “le parti de l'action bien faite”.

Néanmoins, les dix dernières années ont marqué un tournant dans l’histoire du parti. Effectivement, le parti a mené une politique de libéralisation (doctrine . Alors qu’elle a été très bien accueillie dans le domaine politique (satisfaisant particulièrement la frange libertaire de la population), la libéralisation de l’économie (processus qui garantit plus de liberté pour les agents économiques mais mets en concurrence l’ensemble de ces agents) a laissé plus circonspect les stranéens. Cette politique du “Renouveau Stranéen” a été ralentie en fin de mandat suite aux fortes contestations. Ayant porté le projet et désapprouvant ce retrait, Lanang Waluyo (Commissaire au Socialisme Économique, au Commerce et à la Mer) a annoncé quitter le PSLP pour intégrer le Nouveau Parti Socialiste (NPS), une aubaine pour le parti ayant déjà le vent en poupe.

La dernière législature a également marqué un changement dans la politique internationale du Negara Strana. D’abord, le PSLP a orchestré avec son homologue fujiwan un rapprochement avec le Fujiwa, grand ennemi historique, acclamé par la quasi entièreté de la scène politique stranéenne (à l’exception des communistes qui critiquent le rapprochement avec une économie au capitalisme agressif). Cette liaison a ouvert la voie à une multitude d'accords (notamment culturels) mais aussi à d’autres relations. Le Negara Strana est sorti de son isolement, interagissant avec plusieurs autres Etats. Cependant, le PSLP a conservé la ligne historique de la “coopération socialiste” et a augmenté ses relations avec des pays comme le Grand Kah ou le Mokhaï. Les relations avec ce dernier a même aboutit à la création d’une base militaire sur leur sol national, accroissant l’influence stranéenne. Enfin, le Negara Strana a rejoint le Liberalintern (une organisation internationale regroupant les Etats socialistes et libertaires). Cet acte confirme la volonté du PSLP de garder une vraie ligne socialiste, tout en la faisant évoluer au côté de la liberté politique.


Le Kemajuan: une “force-levier”

Anciennement nommé Parti Écologiste Stranéen, le Kemajuan a soutenu les projets du PSLP pendant toute la législature. Proposant seulement quelques mesures, le parti s’est finalement opposé à l’entrée du Negara Strana au Liberalintern. Les progressistes se retrouvent ainsi dans une situation inconfortable: quelle position adoptée vis-à-vis de la majorité socialiste ? Continuer tout de même à constituer un allié du PSLP ? Former une nouvelle opposition ? Face à ces doutes, le Kemajuan a organisé un vote consultatif auprès de ses adhérents. La réponse est assez claire. Les électeurs progressistes ne veulent plus se laisser marcher dessus, malgré une vision convergente évidente.

Le Secrétaire du Parti, Cangkir Rajasa (actuel Commissaire délégué à la Région de l’Hutan), a résumé les lignes du parti dans un discours suivant les votes consultatifs. “Notre vision est claire, et elle l’est d’autant plus que nos adhérents la partagent. Le Kemajuan continuera de soutenir le PSLP sur un certain nombre de propositions, mais le soutien ne sera plus aveugle [...] Lors de la prochaine législature, la position du parti sera celle d’une force-levier” disait-il. S’il est possible de qualifier le parti de “force-levier”, c’est que ce dernier alignera certaines de ses positions avec celles du NPS. Les deux partis partagent plusieurs points communs, et portent notamment ensemble une plus grande liberté économique et une meilleure garantie des droits des fujiwans (alors que le PSLP agit en ce sens). Ainsi, selon les résultats des élections et les votes qui se joueront à l’Assemblée Populaire, la position du Kemajuan scellera certainement bien des destins (qu’ils soient ceux de la majorité ou de l’opposition).


Le PCS et Kah Stranéen: le renouveau du radicalisme

Enfin, difficile de parler de cette campagne sans mentionner la présence du Parti Communiste Stranéen (PCS) et, dans une moindre mesure, celle du Kah Stranéen. Les deux partis bénéficient d’un grand dynamisme, profitant notamment du mécontentement de la population sur les mesures gouvernementales. Alors qu’il tendait à s’éteindre, le mouvement communiste a repris de l’ampleur ces dernières années en s’affirmant comme une “véritable” alternative au gouvernement. Le parti a également gagné en popularité suite à l’arrivée de jeune figure radicale du PSLP, Calista Yulianti (actuelle Commissaire déléguée à la Coopération Socialiste) et Maimunah Mayasari (actuel maire de Kotarakyat). Ces arrivées ont pu rafraîchir le parti vieillissant, que ce soit au niveau de son image que ses idées (connu pour sa xénophobie implicite, un courant plus conciliant avec les fujiwans s’impose. Il en va de même pour le nationalisme latent, jugé problématique, chassé par un internationalisme plus présent). Cette aile vieillissante, représentée par Kemal Narpati (actuel maire de Baranglama et Président du groupe communiste à l’Assemblée Populaire), semble marginalisée par la direction du parti (alors qu’elle semblait imposer la direction du parti depuis sa création). Effectivement, lors du dernier Congrès du Parti Communiste Stranéen en janvier dernier, Maimunah Susanti a été réélu Secrétaire Générale du Parti, mais a annoncé vouloir “changer la ligne directrice du PCS pour qu’elle soit en accord avec celle du peuple”.

En outre, à travers le Kah Stranéen, les esprits révolutionnaires les plus férus retrouve une nouvelle figure à soutenir, expliquant en partie sa popularité récente. Les nombreux contacts (économiques, culturels et doctrinaux) avec le Grand Kah favorisent également sa montée. Cependant, de part son côté révolutionnaire, il est difficile d’estimer la popularité du mouvement mené par Anggabaya Mangunsong (actuel maire de Perdijona).


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Edition spéciale: Elections legislatives


Ce post regroupe une série d'articles parus dans le journal papier et/ou en ligne Dunia! ces derniers jours concernant l'élection législative afin de faciliter la compréhension des évènements.


25/05/2013: Résultats des élections législatives

Alors que les bureaux de votes ont fermés leur porte à 19h, les premiers résultats ont été communiqués par la Présidence de la République Socialiste du Negara Strana.

Sans surprise, le Parti Socialiste de Libération du Peuple (PSLP) demeure de loin le premier parti du pays avec 114 sièges. Bien que le parti conserve la majorité, celle-ci n'est plus que relative, ce qui obligera le PSLP a devoir se faire des alliés solides au sein de l'Assemblée Populaire.

Le Parti Communiste Stranéen (PCS) fait une grande percée et devient le deuxième parti au sein de la représentation nationale avec 44 sièges. Cependant, celui-ci est suivi de très près par son opposant, le Nouveau Parti Socialiste (NPS) disposant de 40 sièges, soit seulement quatre de moins que le PCS. Derrière, le Kemajuan (KMJ), autrefois second parti de l'Assemblée Populaire, a perdu bon nombre de sièges, ne lui en laissant plus que 36. Enfin, le Kah Stranéen, mouvement assez récent, obtient 17 sièges.


*dernière mise à jour le 26/05/2013 à 17h38.


Comme prévu par la Constitution de 1962, depuis le jour du scrutin, Kawaya Haryanto et son Conseil des Commissaires du Peuple ont collectivement démissionné. Depuis, le pouvoir est revenu temporairement à Akarsana Suwarno, Président de la République Socialiste du Negara Strana, et ce jusqu'à la nomination des prochains commissaires. La première séance de la dixième législature de l'Assemblée Populaire aura lieu le lundi 10 juin. Conformément aux règles électorales, Akarsana Suwarno devra soumettre au vote de l'assemblée son choix pour un Premier Commissaire du Peuple. Au vu des résultats, la reconduction de Kawaya Haryanto à ce poste est attendue, si ce n'est déjà sue.



12/06/2013: Kawaya Haryanto élue Première Commissaire du Peuple

Après avoir été inauguré ce lundi, la Xe législature a dû aujourd'hui élire le Premier Commissaire du Peuple, ou plutôt la Commissaire du Peuple. Effectivement, sans surprise, le choix d'Akarsana Suwarto, Président de la République Socialiste du Negara Strana, s'est porté sur Kawaya Haryanto, actuelle Secrétaire du Parti Socialiste de Libération du Peuple. Dans son discours, l'homme a rappelé les nombreuses qualités de la Première Commissaire du Peuple telles que "l'adaptation, la compréhension ou la fermeté". Dans ce même discours, Suwarno a également justifié son choix plus en détail: "Si tous les partis ici ne sont pas d'accord avec cela, les effets positifs de l'action du Conseil [des Commissaires du Peuple] mené par madame Haryanto sont indénibales. Lors de son précédent mandat, elle a su allié les différents mouvements politiques de cette assemblée, je suis sûr qu'elle en sera pareillement capable si vous lui fournissez à nouveau votre confiance".

Le vote, nécessitant la majorité absolue (126), a été favorable (144 Pour, 90 Contre, 17 Abstention), notamment grâce aux voix des communistes, n'ayant pas intérêt à refuser la nomination d'une Première Commissaire de l'aile gauche du PSLP. Maimunah Susanti, Secrétaire du PCS, le confirme plus tard à nos journalistes: "Lors de son dernier mandat, Kawaya Haryanto semble avoir laissé l'aile droite de son parti mener une politique de libéralisation à laquelle nous nous opposons clairement. Néanmoins, nous, élus, agissons pour les stranéens, et nous devons disposer d'un gouvernement fort et stable. Aujourd'hui, madame Haryanto représente la seule figure du PSLP disposant d'assez de crédit pour gouverner, ce qui explique le vote de notre groupe aujourd'hui.".

Même si son résultat était attendu, ce vote n'est pas vide de sens. Effectivement, les 90 voix s'opposant à la nomination de Kawaya Haryanto sont composées de celles du Kemajuan et du Nouveau Parti Socialiste. Alors que la décision de ce dernier n'étonne pas, celle du Kemajuan confirme l'idée de "force levier" qu'avait pu évoqué Cangkir Rajasa. En effet, les deux partis auraient davantage préféré la nomination de Lanang Waluyo, plus libérale que sa consoeur du PSLP et qui a su trouver de nombreux soutiens. Les 20 voix restantes proviennent justement de l'aile droite du PSLP, espérant encore aujourd'hui pouvoir faire pencher les choses en leur faveur.

La nomination de Kawaya Haryanto annonce donc un mandat moins libérale au vu de la pression établie par le Parti Communiste Stranéen. La Première Commissaire du Peuple a clairement annoncé vouloir poursuivre son agenda de réforme libertaire, plus ou moins accepté par la classe politique stranéenne. Enfin, ce mandat, et par la même occasion cette législature, sera surtout marqué par une stabilité amoindrie du gouvernement dûe aux disparités idéologiques.

Cette période d'élection sera bientôt scellée par le choix des membres Commissaires du Peuple par Kawaya Haryanto, mais qui sont officiellement nommé par le Président Suwarno.


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