Posté le : 31 jui. 2022 à 18:27:47
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Les Clubs présents au parlement
Les élus se réclament très rarement d'un club donné, on leur attribue une appartenance selon leurs position et leurs affinités, mais il ne s'agit pas d'une composition officielle du parlement, simplement d'un outil utilisé par les journalistes et les politologues pour interpréter la composition de la Convention Générale.
Seront indiqués ici la nature des différents clubs politiques kah-tanais.
Confédération & Collaboration a écrit :Confédération & Collaboration et l'un des principaux mouvements modérés du Grand Kah. Favorable à une politique déléguant autant de pouvoir que possible aux communes plutôt qu'à la Convention, c'est un mouvement politique atypique au sein du Grand Kah en ça qu'il défend des positions assez agrariennes. Sur le plan international, Confédération & Collaboration défend une ligne pacifique et diplomatique, considérant que le Grand Kah ne doit pas se doter d’une armée mais préserver le système de milice communale, et utiliser la diplomatie et les moyens pacifiques de lutte politique contre l’impérialisme, les oppressions systémiques et le grand capital. Grèves, manifestations, influence culturelle, pressions diplomatiques internationales, création d’accords, de conventions, financement de partis favorables au communalisme etc. Ils sont souvent critiqués pour leurs positions, considérées vieillottes et idéalistes, mais conservent une forme de noblesse et de bienveilance en faisant d’excellents avocats du Communaliste.
Club de l'Impossible a écrit :Le Club de l'Impossible a été fondé en 1798, deux ans avant le coup d’État ayant amené à la création du premier Empire Kah-tanais, sur le postulat du penseur Makhesir Xotl-Annel, selon lequel : "Le vrai communalisme est impossible à atteindre, ce doit donc être le phare de notre amélioration permanente". Propos repris sous divers formes dans diverses idéologies découlant des premiers communalistes utopiques. Le Club de l'Impossible considère que la société sans État, sans classe, sans discrimination et d'égalité réelle est irréalisable, mais qu'il est possible de continuellement s'en approcher. Défendant une politique "pragmatique", c'est un mouvement fermement internationaliste qui rejette toute notion d’exceptionnalisme Kah-tanais et défend comme à ses débuts une solidarité internationale des oppressés et des émancipés. Ils considèrent l'action armée comme une continuation malheureuse de la politique, l'alliance avec les démocraties "imparfaites" comme viables et l'opposition aux autocraties comme nécessaires. Sur le plan intérieur ils ont aussi des positions très pratiques, quoi que nettement en faveur d'une décentralisation économique et d'une planification entièrement participative. Ils sont, concrètement, pour tout ce qui assure la survie de l'Union et son évolution vers un communalisme pur et parfait.
Club de l'Accélération a écrit :Le Club de l'Accélération doit probablement sa popularité actuelle à la situation géopolitique défavorable et à l'extrême violence avec laquelle les États capitalistes luttent contre l'idéal communaliste. Le Club de l'Accélération a été fondé par des mouvements futuristes au tournant des années 20, a et existé sous divers formes depuis. Son idéologie, l'Accélérationnisme communaliste, est un véritable culte de la vitesse, de la technologie et de la violence. Considérant que l'évolution des moyens techniques doit s'accompagner d'une évolution de l'éthique, le club rejette la morale, considère la violence et la destruction comme des réponses appropriées aux oppressions, et défend un romantisme révolutionnaire excessif tirant ses racines dans la culture paltoterranes pré-coloniale. Opposé aux frontières, au capital, au racisme, à tout ce qui passe pour des "vieilleries", c'est un mouvement extrêmement militariste et persuadé que l'existence du Grand Kah en tant qu'idée dépend de sa capacité à rester un épicentre révolutionnaire actif. Ils sont dans une continuelle course en avant. Handicapés par leur absence volontaire d'organisation et leur hyper-fixation sur les aspects artistiques et culturels de la révolution, ils passent aux yeux des autres clubs radicaux mais moins excessifs pour des excentriques bruyants. Le citoyen Aquilon Mayhuasca, architecte du réarmement de l'Union, a souvent été soupçonné de sympathie accélérationiste.
Club de l'Ouverture a écrit :Fondé durant les années 90 après la dernière révolution ayant amenée à la chute de la Junte militaire impériale, le Club de l'Ouverture défendait originellement l'ouverture aussi rapide que possible du Grand Kah sur le monde. Favorables à des stratégies d'entrisme, ses membres considèrent le communalisme comme une lutte mondiale et le Grand Kah comme un territoire ne pouvant exister en autarcie. Ils sont principalement intéressés par les questions économiques, réfléchissant à des moyens éthiques de prendre part au système capitalisme et d'en exploiter les faiblesses. Ils sont aussi favorables à une tolérance des autres types de régime en vue de créer des accords, des alliances régionales et des traités favorisant d'une part la survie du Grand Kah, de l'autre le respect relatif de la lutte sociale. Loin d'être anti-militariste, le Club de l'Ouverture est largement traumatisé par la dernière parenthèse fasciste qu'a subi le Grand Kah, et est favorable à une politique de défense et d'action commando sur des cibles isolées, ainsi qu'au soutien "ordonné" de toute tentative révolutionnaire crédible. Ils passent pour des modérés. Sur le plan politique, le Club de l'Ouverture est favorable a une relative libéralisation de l'économie en donnant plus de latitude aux citoyens Kah-tanais dans le contrôle de l'économie, plutôt qu'à la communauté. Ils sont aussi favorables à la centralisation de la diplomatie communale au sein de la Convention Générale.
Amicale Sociale-Démocratique a écrit :Les Sociaux-Démocrates Kah-tanais ne sont pas exactement les libéraux-lite que l'on trouve dans les démocraties représentatives classiques, en ça qu'ils n'ont pas oubliés que le but du socialisme, même démocratique, doit être d'arriver à la société sans État et sans propriété. Fondé durant les années 1850, il s'agit probablement du plus vieux club ouvertement socialiste du Grand Kah. Favorable à une organisation centralisée de l'économie et de la Confédération, ses membres appliquent la théorie socialiste classique considérant que le communisme (ou le communalisme, dans ce cas) doit s'atteindre via des étapes. Considérant la révolution comme dangereuse (du fait de la résilience des pays capitalistes) et la guerre comme particulièrement répugnante, les sociaux-démocrates ont des positions éthiques fortes sur le respect de la vie et de la souveraineté des peuples. Ils croient aussi en l'amélioration progressive des conditions de vie, considérant le système communal confédéral comme trop sujet au chaos et au désordre. Pour eux les réformes doivent être centralisées et gérées par une assemblée unique. En bref ils sont pour l'augmentation des prérogatives de la Convention Générale, et pour l'augmentation des pouvoirs qui accompagnent son droit de regard sur les affaires communales. Les positions extrêmement centralisatrices du club le place, paradoxalement, dans la droite lignée des conservateurs kah-tanais. D'autant plus que leurs positions socialistes, et donc en faveur d'un certain athéisme, s'opposent nécessairement à la grande part de mysticisme animant le Kah en tant qu'idéologie et nombre d'habitants kah-tanais.
Syndicat des Brigades a écrit :Le Syndicat des Brigades a été fondé par la citoyenne Dolores Xi-Chiang après la dernière révolution, en réponse à un constat simple : l'armée avait été dissoute et l'organisation de la défense territoriale, laissée aux seules communes, laissait à désirer sur à peu près tous les points. Révolutionnaire fermement internationaliste, la citoyenne considérait que la mission du Grand Kah restait avant tout une mission militaire, et que l'amélioration des conditions de vie au sein de l'Union seule était parfaitement inutile - pire - contre-révolutionnaire dans un contexte largement capitaliste. Opposée avant tout aux systèmes capitalistes et monarchistes, elle créa un syndicat visant à faire coopérer les brigades, traditionnels groupes de volontaires humanitaires et militaires partant du Grand Kah pour agir à l'extérieur, et leur insuffler l'organisation qui leur manquait. En quelques années les Brigades devinrent un véritable État dans l’État, sur lequel fut largement basé le réarmement de l'Union. Communaliste jusqu'au bout des ongles, Xi-Chiang ne croit cependant pas aux réformes. Elle considère que le Grand Kah doit devenir l'Armée de la Révolution. Le Syndicat qu'elle a fondé défend cette ligne : le Grand Kah doit, selon ses membres, s'armer et lutter pied à pied contre l'oppression, essaimer les révolutions et faire changer l'ordre mondial avant de migrer vers un système communaliste pur et parfait, considéré idéal mais fragile. Dans ce contexte le Syndicat n'est pas opposé à une "centralisation tactique et temporaire" et la confédération.
Les Amies de la Commune a écrit :Les Amies de la Commune était initialement un mouvement strictement féministe, défandant la lutte contre le sexisme au sein de l'Union et l'implémentation de quotas de représentation, entre-autre-chose. C'était durant les années 1950 et le club a largement évolué depuis. Défendant une ligne "compatissante et humaine", les Amies de la Commune est devenu l'un des principaux avocats de l'internationalisme "doux", considérant que la mission émancipatrice du Grand Kah n'avait pas à être nécessairement internationale, ou même armée, mais actant la nécessité de collaborer avec les peuples ayant fait leur propre révolution pour constituer une grande amicale des nations. Toujours très féminisées, le club s'est aussi saisi de questions de politique intérieure et économique, très favorable à la haute technologie, à l'amélioration des infrastructures au sein de l'Union et à une politique relativement pacifique faisant la part belle aux communes plutôt qu'à la Convention, considérée comme une simple chambre d'écho des volontés communales.
Les Phalanstères a écrit :Les Phalanstères sont à l'origine un simple collectif de... Phalanstères. Tentative par des colons Eurysiens, au dix-neuvième siècle, d'implanter au sein du Grand Kah, les théories utopistes et socialistes de certains penseurs du vieux monde. Créant des communautés très soudées d'artistes, d'artisans et - principalement aussi - de paysans. Les Phalanstères sont restés sur une vision extrêmement utopistes du socialisme. Rejetant à la foi le matérialisme marxiste et le mysticisme communaliste, les Phalanstères considèrent les phalanges, ces communautés de moyens, comme la forme la plus aboutis de communalisme. Négligeant les questions militaires et diplomatiques, le club continue de défendre ces méthodes alternatives d'organisation sociale et, de façon notable, l'implantation de phalanstères dans des pays capitalistes, l'organisation sociale égalitaire de ces structures attirant une certaine population devenant dès-lors autant de potentiels communalistes.
Club du Temple a écrit :Le Club du Temple est l'un des premiers clubs politique Kah-tanais. Fondé durant la première révolution, il défend depuis un idéal communaliste resté pur de la plupart des influences marxistes et matérialistes. Extrêmement respectueux des particularités locales, des religions indigènes, des notions culturelles, le Club du Temple défend l'importance de la Convention Générale dans le fonctionnement de l'Union, considèrent le parlement comme le cœur du Grand Kah, sans lequel les communes finiraient par se dissoudre. Très attaché à la démocratie et aux consensus, le Club du Temple est une organisation qui rejette la violence sous toutes ses formes et croit en un certain exceptionnalisme Kah-tanais, une mission émancipatrice et culturelle mondiale, qu'on pourrait comparer à du nationalisme. Considérant avec méfiance mais pas de réelle animosité les démocraties représentatives, le Club du Temple ne considère pas le capitalisme comme intrinsèquement problématique, et n'a aucune animosité particulière pour la bourgeoisie. Il est resté sur des notions assez anciennes de lutte contre l'oligarque, l'oppresseur, le rendant étonnamment fréquentable à l'échelle internationale, et considère que le système Kah-tanais n'a pas nécessairement besoin d'atteindre le Communalisme Pur et Parfait. Le mouvement ne se définit de toute façon pas comme révolutionnaire.
Technocratie © a écrit :Majoritaire dans l'Union durant les années 70 et 80, mais purgé lors de la dernière junte, le mouvement technocratique a largement évolué depuis ses positions initiales, profitant notamment de l’essor d'internet. Partisan d'une révolution technique passant par le hacking, les logiciels libres, la piraterie, et d'une planification informatisée de la société, les Technocrates sont favorables à la modernisation de l'Union dans tous les domaines, techniques comme idéologiques. C'est un mouvement d'enthousiastes, de transhumanistes, de hackers en tout genre, caractérisé par une foi sincère dans l'innovation technologique et sa mise au service de la société. Sur le plan politique ils sont favorables à la modernisation de la (maigre) bureaucratie communale, de la dématérialisation de la démocratie, de la lutte politique et idéologique en ligne et d'une ligne globalement pacifiste et non-interventionniste se concentrant principalement sur des notions techniques.
Club de l'Avant-Garde a écrit :Le Club de l'Avant-Garde croit en la professionnalisation de la révolution. Influencé par les mouvements politiques du début du siècle précédent, le Club croit en l'importance d'éduquer les élus aux questions idéologiques et de fonder un chœur solide de représentants capables de défendre une même ligne avec des arguments similaires, qui que dépendant de leur expérience personnelle. Relativement conservateurs dans leur vision du communalisme et de la forme que doit prendre l'Union, ils s'intéressent principalement aux questions de politiques intérieures et de formation des élus, mais sont aussi notables pour être extrêmement soucieux des questions de défense territoriale et partisans d'une ligne dure et ouvertement révolutionnaire à l'internationale. Ils considèrent aussi que l'Union n'est pas encore prête pour le communalisme pur et parfait, qu'ils considèrent globalement comme une abstraction difficile à atteindre, lui préférant une centralisation modérée, notamment sur les questions de l'éducation, de la défense territoriale et de la diplomatie.
Groupe sur le Fédéralisme a écrit :Relativement impopulaire, le Groupe sur le Fédéralisme a une revendication clé : la reconnaissance constitutionnelle du fait que l'Union ne serait pas une confédération mais bien une fédération. Partisans d'une gestion centralisée (à l'échelle kah-tanaise) des affaires communales, ils sont fortement soupçonnés de sympathie pour les démocraties représentatives - ce dont ils ne se cachent de toute façon pas vraiment - et représentent dans l'ensemble un courant de pensée assez minoritaire, considérant que l'Union doit consolider son fonctionnement intérieur avant d'entretenir la moindre ambition internationale, ils ont de nettes sympathies marxistes.
Section Défense a écrit :La Section Défense (originellement Section Défense de Nayoga Lamanai) a empruntée le nom et l'héritage de la citoyenne Meredith à Kotios, où a été organisé une milice citoyenne sur un modèle d'action directe et de hiérarchie d'urgence répondant aux besoins de la guerre civile. Dans les faits, la ligne du Club est assez difficile à définir en dehors des termes "populiste" et "nationaliste". Répondant aux désidératas de la citoyenne Maiko, qui se positionne elle-même comme une simple avocat du peuple, la section défense semble pour l'heure représenter la voix de la colère et des ambitions frustrées de toute une frange radicale du Grand Kah. Ancienne fédéraliste et journaliste du Miroir Rouge, Maiko fut mise à la porte des deux institutions à cause de ses positions interventionnistes, ce qui la fit par la même passer d'une étoile montante du centrisme, adulée, à une paria antagonisée. La section défense est très concrètement un mouvement centralisateur, anti-système et brutal, accumulant l’intérêt et les adhésions des nationalistes et des kah-tanais soucieux de la survie de l'union face à la multiplication des crises internationales et nationales. La mesure phare du club est la création d'un poste de "Premier citoyen de l'Union", genre de président du comité de volonté publique. Les analystes politiques prédisent une fin prématurée au Club, trop dépendant de la personnalité de sa fondatrice, et de plus en plus soumis aux rivalités locales entre chefs de section. .
Club des Splendides a écrit :Le Club des Splendides ne croit tout simplement plus en l’internationalisation de la lutte. Excentrique et nationaliste, ses membres défendent une espèce d'ironie esthétique inspirée par le mythe de l'exceptionnalisme kah-tanais. Désireux d'uniquement concentrer les efforts et les ressources du Grand Kah sur son développement intérieur et la mise en place de son système révolutionnaire, les splendides sont cependant fermement révolutionnaires, considérant que la Révolution est l'esthétique ultime, et qu'elle se fait - généralement - par les armes; Les partisans du club s'habillent généralement dans des costumes baroques, et s'intéressent énormément à la mode et aux questions artistiques, à un point tel que leurs détracteurs les considèrent souvent comme des genres de clowns ou d’excentriques ne comprenant pas le sens de la révolution. En dehors de leur défense d'une "Splendide Isolation", les splendides sont d'authentiques anarchistes libertaires, frisant avec l'individualisme et réfutant toute notion morale.
Les Horlogers a écrit :Les Horlogers sont des réformistes pur jus. Satisfait de l’état actuel du communalisme au sein de l'Union, ils défendent le rôle de la Convention Générale et considèrent que le principal but de cette dernière doit être d'analyser le fonctionnement de l'Union pour l'améliorer çà et là, systématiquement, avec soin et parcimonie; Ils ignorent volontairement les questions de politique internationale, d'économie, de défense territoriale, considérant qu'elles ne devraient pas dépendre de la Convention Générale mais de l'Assemblée des Communes, position qui les empêche d’être considérés comme strictement centralisateurs, malgré les grands pouvoirs de gestion et le droit de regard systématique qu’ils souhaitent donner à la Convention et à ses comités.
La Conserve a écrit :La Conserve est un collectif de conservateurs Kah-tanais. Soucieux de préserver le Grand Kah - ce qui se traduit par un certain isolationnisme - ils défendent l'idée de la destinée manifeste de l'Union et les aspects les plus mystiques de son idéologie sans pour autant vouloir en faire quoi que ce soit, politiquement. Leur principale inquiétude politique est de brider les mouvements les plus radicaux et d'assurer que les réformes passées ne déséquilibrent pas les pouvoirs entre les communes, ou la société kah-tanaises. Accusés d'être trop timorés sur les questions sociales, ils considèrent pour leur part représenter une forme de parcimonie salutaire, certains allant même jusqu'à dire que la révolution ne peut et ne doit pas être permanente.
Club Un Un Un a écrit :Le Club Un Un Un défend la théorie bizarre selon laquelle le vrai communalisme doit être intériorisé, et l'égalité s'incarner dans la pensée même des individus. Désireux de mener une expérience sociale à l'échelle confédérale, ils souhaitent en somme détruire les notions d'individualité, de famille, de croyance religieuse ou personnel, d'éthique, de morale personnelle, et voir à quel point chaque élément du "vieux monde" et de l'individu "en ayant émergé" peut être ou non remplacé par une pensée collective commune à chacun. Ils sont ultra-centralisateurs et leur popularité relative représente un mystère assez inexplicable.
Un Esprit a écrit :Un Esprit est à la base la création de l'auteur et économiste kah-tanais Suguro Kharitonov Munemori. Actif dans les années 20 et proches des mouvements futuristes, Munemori travaillait sur le travail à la chaine et l'ergonomie, étendant son étude à tous les champs de la politique il en arriva à créer une théorie considérant la société comme un tout organisé pouvant être amélioré de l'intérieur de la même façon que l'évolution naturelle des êtres affine leur fonctionnement. Soucieux d'obtenir une perfection en toute chose et de rationaliser l'ensemble de la société, il fonda Un Esprit, mouvement étrange polémique considérant que la fin de l’État doit s'obtenir en faisant de chaque membre de la société une cellule d'un grand corps animé, d'où le nom, par un seul esprit. Parfaitement rationnel.