07/06/2013
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[GOUVERNEMENT] La Convention Générale, son fonctionnement, sa composition.

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Le parlement général


"Les Communes Unies du Grand Kah sont une confédération démocratique fondée sur la souveraineté populaire en tout aspect."


Théorisé dès la révolution de 1774 puis mis en application après sa ratification par la constituante de 1786, le système politique du Grand Kah est caractérisé par une grande stabilité pas tant dans son fonctionnement propre mais dans le crédit qui lui est apporté par les citoyens. Sa malléabilité institutionnelle lui permis de s'adapter aux défis de différentes périodes ce qui explique, peut-être, que malgré plusieurs coups, périodes autoritaires et tentatives de changement de régime, la constitution de 1786 ait été à chaque fois réinstallée, avec en somme assez peu de modifications par rapport à ses précédentes itérations.

Le Grand Kah est une confédération (terme officiel, dans les faits la question fait débat) caractérisée par une démocratie semi-directe et des traités mettant en avant les droits individuels, politiques et communautaires. Elle fonctionne selon une recherche du consensus entre les différents acteurs régionaux et politiques, les pères fondateurs de la nation ayant par tous les moyens cherchés à esquiver le risque d'une « dictature de la majorité ». Ce système répond à une réalité d’abord historique – l'union de territoires coloniaux de culture étrangère et leur alliance avec des clans, tribus et royaumes indigènes – et à une réalité morale et culturelle ensuite : les kah sont éduqués dans l'idée du consensus et de la communauté. Leur système politique est leur fierté et ils se targuent ouvertement de jouir d'un système rejetant souveraineté nationale au profit de la souveraineté populaire. Pendant longtemps, le système politique du Grand Kah fut le principal élément liant ses habitants entre eux, il fut largement secondé par la culture révolutionnaire (fêtes, cérémonies officielles, théâtralisation de la vie politique) qui eut pour effet de créer une population redoutablement politique.

Cette justification politique au fonctionnement du système est désormais bien plus important au sein de la population que l'argument culturel : les populations du Kah pouvant se comprendre mutuellement, contrairement aux premiers temps de son existence, et les communes s'étant organisées pour créer une langue leur étant propre durant plus d'un siècle et quelques. Malgré une sauvegarde assumée des particularités locales, un tissu culturel commun et attesté lie les citoyens entre-eux.


Les ouvriers
"Non à la hiérarchie, l'autorité émane du bien commun." - Hideki Shinra, 1887


Les Communes :

Généralités

Les Communes sont en quelque sorte la particule élémentaire du Grand Kah. Aussi nommées "républiques", "syndicats" ou encore "district". Ces noms tiennent pour l'essentiel du folklore local et historique. Le terme d'usage adapté est et demeure "commune".
Le Grand Kah considère d'égale importance la nécessité d'une souveraineté populaire réelle et accomplie et celle d'une administration claire, dont l'existence dure dans le temps et permet une stabilité et une expertise dans la gestion des affaires courantes. Les communes sont ainsi des organes représentatifs s'échelonnant sur trois niveaux.

Les échelons communaux

Le premier niveau est celui des Communes locales. Il s'agit d'organes représentatifs d'à peu près 25 représentant élus au suffrage direct proportionnel. Pour éviter des découpages artificiels les communes jouissent d'une certaine malléabilité dans leur composition et la quantité de population représentée. Ces Communes servent de pouvoir législatif à une échelle locale, chargée de coordonner la vie des citoyens, de faire remonter leurs demandes et besoins, de coordonner l'action économique, culturelle, éducative etc. Les représentants élus le sont pour une durée d'un an, des élections communales peuvent cependant être organisées sur demande express de 65 % des administrés. Les représentants nommés aux Communes locales peuvent ensuite se faire nommer par leurs pairs au sein du second échelon.

Les communes supérieures, d'à peu près 50 membres. Elles servent à la coordination de la collaboration des communes locales et peuvent voter des lois affectant la vie de leurs administrés ainsi que surveiller l'action des communes locales, gérer la planification économique décentralisée, la police, le système de santé, judiciaire etc. Les représentants des communes ont pour mission de défendre la position des membres de la cellule les ayant dépêchés mais ne sont pas nécessairement obligés de voter en accord avec leur position. Le principe étant de pouvoir négocier des consensus avec les autres communes. Les délégués peuvent être rappelés par leurs Communes à tout moment et doivent nécessairement tourner tous les cinq mois sauf en cas de referendum par la population de leur commune d'origine (ce genre de referendum demande l'action de 65 % des citoyens concernés).

Viennent ensuite l'Assemblée des communes, d'à peu près 100 membres, représentant à ce stade l'ensemble des citoyens. Son but est de surveiller l'action de l'administration et des échelons communaux inférieurs en suivant trois principes inscrits dans la constitution révolutionnaire :

- Les décisions des communes doivent correspondre au but défendu.
- Les moyens mis en œuvre par cette décision doivent être justifiés et ne pas empiéter sur les droits individuels.
- Les moyens mis en œuvre ne doivent pas nuire à l'Union ou aux communes voisines sauf dans le cas où un accord aurait été trouvé à l'échelle supérieure.

L'assemblée des communes collabore étroitement avec les Commissions et le Parlement Général. Elle est sur le principe une chambre non-partisane pouvant proposer des lois, des réclamations, imposer que le représentant d'une commune supérieure ou locale soit entendu par la Convention Général etc.

Pouvoirs des communes et démocratie directe

Les communes peuvent mener des referendums visant à rejeter, amender ou questionner les décisions des cellules d'échelon supérieur. Six 20% communes représentées le demandent, un référendum peut ainsi être mené au sein de la population de l'ensemble des communes représentées. Les citoyens peuvent aussi et par le même biais imposer la discussion d'un sujet ou d'une proposition précise. Ce outil politique permet d'assurer une forme "encore imparfaite mais sur la bonne voie" de démocratie directe. Les citoyens gèrent ainsi leur vie politique, économique, et on les outils nécessaire pour faire entendre leur voix auprès du gouvernement ou créer un débat public sur un sujet de leur choix.

L'administration

Le Grand Kah fait une claire distinction entre la Politique – faite et votée par les communes – et l'administration, dirigée par les communes supérieures mais faite par des experts non-élus. De manière générale l'élaboration politique se fait à l'échelle locale mais son administration tient du pouvoir de l'échelon supérieur, un réseau confédéré, en somme. Le terme d'usage est une Communauté de Communautés, basée sur des principes généraux communs ratifiés et des constitutions communales dont l'élaboration est libre, si surveillée par le Comité de Justice. Ainsi, dans le cas où une ou plusieurs communes décideraient de se détacher du reste pour mener des positions contraires aux traités et violents les devoirs constitutionnels du Grand Kah, l'Assemblée des Communes serait parfaitement autorisées à empêcher par tous les moyens jugés nécessaires les politiques en question. Les moyens de coercition policiers ne sont pas favorisés et l'économie – via le système de planification décentralisée participative – est un levier qui a déjà montré son efficacité par le passé.

Chaque commune est, enfin, accompagné de personnel permanent. Une classe de fonctionnaires visant à assurer la mécanique de l'administration, créer des comités d'experts ou mener des recherches sur les sujets discutés, assurant la paperasse, la coordination de la redistribution de la production etc.
Parlement
"Oui, les bancs sont inconfortables. Comme ça, au moins, vous ne vous endormirez pas sur vos lauriers."

Le Parlement général

Modalités d'élection :

Le Parlement général est l'organe suprême du gouvernement du Grand Kah. Composé de 600 représentants élus pour cinq an par panachage au suffrage universel direct proportionnel. Chaque citoyen peut se présenter aux élections parlementaires. La période de campagne est particulièrement longue pour permettre la création de débats, d'alliance et de désistement. Les électeurs ne peuvent voter que pour les candidats habitants leur Commune supérieure, les communes supérieures organisent leurs élections de manière désynchronisé, de façon à permettre un renouvellement fréquent du Parlement. Le bulletin ne compte pas le nom d'un seul candidat mais une liste de l'ensemble de ceux se présentant au sein de la commune. Un citoyen peut classer ses candidats par ordre de préférence. Un complexe calcul permet ensuite d'attribuer les sièges aux vainqueurs. Le seuil électoral à l'échelle nationale est d'à peu près 0.15 %. Ces élections sont théoriquement non-partisane, les citoyens étant invités à voter pour des individus dont le programme et la ligne semble correspondre à leur éthique et morale personnelle plutôt que pour les représentants d'une entité de nature nationale.

Fonctionnement :

Le Rôle principal du parlement est d'examiner et de ratifier les lois dépendant dans les domaines précisés dans la charte constituante du Grand Kah. Traditionnellement il s'agit de la politique extérieure, judiciaire, douanière, macro-économique, militaire ainsi que de lois fédérales. Le pouvoir des communes et du parlement se recoupent pas endroit - à dessein - créant un jeu de collaboration, de négociation et permettant à des communes de déléguer plus de leur pouvoir ou, au contraire, de se montrer plus indépendante de l'autorité centrale.

Les lois proposées au Parlement peuvent émaner de plusieurs sources :

- Du Comité de Volonté Public, organe gouvernemental nommé par la chambre et auquel elle délègue les pouvoirs de l'exécutif.
- D'une initiative communale pouvant être remontée par le circuit des communes, que ce soit par l'action de l'Assemblée des communes ou par l'action coordonnée de communes supérieurs ou locales.
- D'une initiative populaire, si 5% des citoyens s'entendent sur un projet de loi.
- D'une proposition d'un commissariat et avec l'approbation de 30% des communes locales ou supérieures.

Habituellement l'examen d'un loi commence par un discours visant à en présenter le projet; Il est traditionnellement donné par le député l'ayant proposé, ou représentant l'une des communes étant à son origine. Après ce discours dit de l'Annonce, le parlement étudie la loi, en débat et la modifie si nécessaire puis décide de l'adopter ou de le refuser. Il peut aussi la soumettre à référendum - choix traditionnellement réservé aux cas rares où il est impossible de s'accorder sur le rejet d'une loi ou des modifications faisant consensus. En effet, le mot d'ordre au sein de la Convention est le consensus. De façon plus générale on demande aux députés de représenter une ligne plus personnelle que politique, ce qui permet une relative plasticité des positions selon les sujets abordés.

Les commissions parlementaires :

Le parlement ne compte par de groupe à proprement parler. Il peut cependant être divisé en une commission parlementaire, habituellement créées pour étudier l'objet d'une loi en rapport avec les commissariats, commissions et communes, et l'édifier en projet cohérent. Parfois, le parlement peut de son propre chef – ou sur proposition des communes ou des comités – créer des commissions ayant pour rôle de se renseigner précisément sur un sujet pour créer de la documentation informative à l'adresse des députés.

Les commissions sont traditionnellement nommées par consensus. On établit à l'avance le nombre de membre nécessaire au traitement d'une question – le minimum est de six membres – puis on s'accorde pour placer des individus que l'on sait partisans et opposants du projet, de façon à avoir des avis éclectiques. Dans le cas de figure où aucun consensus ne saurait être trouvé des élections peuvent avoir lieur pour nommer l'un ou l'ensemble des membres du commité. Ces élections sont internes au parlement. Les parlementaires reçoivent des bulletins comptant le nom de tout les volontaires et peuvent y ajouter n'importe quel autre député. Ils doivent ensuite classer les noms par préférence. Les communes peuvent aussi être sollicités pour créer des commissions et il arrive que les Comités proposent des listes pour traiter de leurs lois.

Les comités :

Les comités sont des antennes du parlement. Initialement pensés comme des commissions à mission longue, devant par exemple répondre à un cas de guerre ou à une crise économique, il s'avéra rapidement que l'exercice parlementaire était difficilement compatible avec la gestion coordonnée d'une administration – même si profondément décentralisée – et d'un certain nombre de fonction régaliennes de la confédération. Les comités sont actuellement au nombre de deux :

Le Comité de Justice représente le pouvoir judiciaire. Composé de douze membres du parlement nommé pour trois ans, il contrôle les tribunaux et les forces de police chargées de faire respecter l'ordre et la loi. Dans les faits le Comité de Justice n'est que l'échelon ultime d'une organisation, la Magistrature, s'échelant en parallèle de chaque cellule politique. Elle dirige aussi la Protection Civile. Une force de police militarisée servant à la fois de garde régionale et de groupement contre-terroriste.

Le Comité de Volonté Publique a été fondé pour doter les communes unies d'un organe exécutif capable de réagir rapidement et de gérer la vie politique courante du Grand Kah. Composé de huit membres nommé pour deux ans et réélus en quinconce, il gère la diplomatie, les armées, la gestion des taxes, l'administration et tout ce qui s'en suit. C'est très concrètement l'exécutif.

Les membres des Comités sont traditionnellement (mais pas nécessairement) élus au sein du parlement. Ils sont aussitôt remplacés à leur poste par un député suppléent de l'élu. Une fois en poste les membres des Comités ne peuvent pas être déchus et iront obligatoirement au bout de leur mandat sauf en cas de désistement ou d'incapacité. Les commissions ont aussi reçu le droit de créer et gérer des commissariats, genres de ministères servant à administrer leurs tâches et à assister, coordonner, communiquer et prendre connaissance des positions des communes.
1864, Comité "de Restauration".
"Nous sommes le Déluge." - Devise officieuse du comité

Le Comité de Volonté Publique

Le Comité de Volonté Publique :

Le Comité se rassemble quotidiennement de 15 à 18 heures, ses membres doivent répondre aux pétitions des communes et aux rapports des commissions, signer les actes administratifs, contrôler et coordonner les commissariats, prendre les rapports de l’Égide, justifier leur politique devant le Parlement Général et le peuple pour éviter un coup de force de la population ou des sections. S'ils ne peuvent pas être démis de leur fonction par des moyens conventionnels, le pouvoir des communes tend à servir de contre-pouvoir, obligeant une étroite collaboration entre l'exécutif confédéral et les organes de représentation communaux.

Le Comité a un fonctionnement est collégial, ce qui n’exclut pas une spécialisation du travail et l'apparition d'éventuels leaders : S'il n'y a pas de postes à proprement parler au sein du comité il est attendu que chacun de ses membres établisse des domaines de compétence clairs. Le Comité peut aussi compter sur un important cadre administratif visant à faciliter son travail quotidien et à fournir à chacun de ses membres un cabinet de spécialistes et de secrétaires. On dit qu'ils se « partagent le royaume », s'attribuant la surveillance de différents commissariats.

Comité dit "Estimable" (2000 - 2007)
L'actuel Comité de Volonté Publique est surnommé Le comité "Estimable", ou plus simplement l'Estimable. Il est plus ou moins mis en place par une alliance des clubs modérés et des partisans d'Edgar Alvaro Maximus de Rivera et d'Actée Iccauhtli avec pour mission de préparer le Grand Kah à une ouverture sur le monde, d'évaluer la situation internationale et d'établir la politique qui devra être celle de l'Union pour les années à venir dans le but de survivre et de répondre à son "devoir historique de libération des peuples".


Composition du Comité :

  • Actée Iccauhtli "l'auteur" : Commissariat aux affaires extérieures, Commissariat aux affaires éducatives.
  • Edgar Alvaro Maximus de Rivera "la raison" : Commissariat à la Santé, Commissariat au Consensus.
  • Rai Itzel Sukaretto, "la princesse rouge" : Commissariat aux affaires culturelles.
  • Isabella Zeltzin "la financière" : Commissariat au commerce extérieur, Commissariat du maximum.
  • Aquilon Mayhuasca "le radical" : Coordination à la théorie politique, rapporteur de la Volonté Publique auprès du Parlement.
  • Styx Notario "la cryptique" : Représentante de la Volonté Publique auprès de la Magistrature, Commissariat suppléant à la Sureté.
  • Quri Xen Suchong "le centraliste" : Commissariat à la planification. Commissariat à la coordination des communes.
  • Maxwell Bob "l'ancien" : Présidence symbolique du Comité.

  • L'actuel Comité de Volonté Publique est surnommé le comité "Défense et Développement", ou plus simplement comité de Renouvellement, compromis entre le programme pragmatique Défense et Union de la citoyenne Meredith et modéré Paix et Développement du citoyen Caucase. Abandonnant les visées fédéralistes de Meredith et agrarienne de Caucase, Défense et Développement cherche à moderniser les infrastructures communales et paris sur une politique étrangère volontariste et largement marchande.


    Composition du Comité :

  • Meredith "La Voix" : Commissariat à la planification Commissariat à la coordination des communes.
  • Viktor Anastase Miloradovitch, dit Caucase, "l'avocat des communes" : Commissariat au Consensus,
  • Arko Acheampong "le chiffre" Commissariat au commerce extérieur, Commissariat du maximum.
  • Aquilon Mayhuasca "le radical" Coordination à la théorie politique, rapporteur de la Volonté Publique auprès du Parlement.
  • Kisa Ixchet "madame des pavés" Commissariat aux affaires éducatives, Commissariat à la Santé
  • Styx Notario "la cryptique" Représentante de la Volonté Publique auprès de la Magistrature, Commissariat suppléant à la Sureté.
  • Rai Itzel Sukaretto "la princesse rouge" : Commissariat aux affaires culturelles
  • Sakeh Ngobila "l'ordonnateur" : Commissariat aux affaires extérieures

  • Importants collaborateurs du Comité :

    Commissaire inquisiteur Liam Aragon Ixazaluoh : Surnommé L'Homme de Bien. L'un des Commissaires inquisiteur les plus influent, souvent comparé au "père" de toute une génération de plénipotentiaire formés sous son influence, Liam Ixazaluoh est le "meilleur ami de la constitution", s'étant illustré lors de nombreuses enquêtes de grande envergure sur la corruption de tel ou tel individu, cellule, organisation. C'est un homme qui passe pour efficace et apolitique, dont le pouvoir et les influences restent difficiles à entièrement appréhender. En l'état il remplie le rôle qu'aurait été celui d'un Protecteur de la Révolution.

    Commissaire aux affaires des exclaves Shao Kai Yuhan : Militaire élu par la population au rôle de la direction des territoires d'outre-mer du Kah, Shao Kai Yuhan en gère l'exécutif et est par extension un proche collaborateur du Comité de Volonté Publique devant prendre en compte leurs instructions et leur rendre compte de son action sur les territoires ultramarins. Il jouit d'une grande influence au sein de ces territoires et a engagé une grande politique de militarisation des ports marchands, le faisant passer pour un militariste. De manière amusante c'est aussi l'un des principaux étatiste du Kah.
    Composition du Parlement

    Il n'existe pas à proprement dit de Parti au sein du Grand Kah. On demande aux députés de voter et de discuter les différents projets leurs étant présentés selon un principe de représentativité de leurs communes d'origine et de sensibilité personnelle. Si des groupes d’opinions communs se forment naturellement les lois sont votés au cas par cas et non selon l'origine de la proposition. L'échec d'une loi n'est jamais perçu comme l'échec du groupe l'ayant proposé et des alliances se font et se défont ainsi selon les sujets et les arguments apportés. S'il a existé des cliques et des cabales visant ainsi à créer une majorité absolue au sein de la députation, l'esprit politique Kah et la surveillance par les communes permet un certain respect du principe de consensus.

    La population prend cependant part à des "clubs", groupes et amicales de penseurs, théoriciens et citoyens concernés discutant de sujets politiques et d'actualité pour former des avis et émettre de la documentation politique. Ces clubs ne sont pas des organisations pyramidales, ne suivent pas de logique électorale et ne réclament pas avoir d'autorité sur les députés élus, bien que ceux-là les aient souvent côtoyés et se sentent généralement plus proches de tel ou tel club selon leurs sensibilités propres.

    Les observateurs politiques du Grand Kah tendent ainsi à les placer sur un diagramme à trois axe et à les lier aux clubs semblant les plus proches, ce qui donne cependant une image relativement biaisée et imparfaite de la composition véritable du parlement :

    Isolationnistes/Internationalistes
    Radicaux/Réformistes
    Centralisateurs/Communalistes.

    2025

    [Description des différents clubs en préparation.]

    2000 - 2005
    Affiliation estimée des députés élus, mandature 2000 - 2005 :
    Sur 600 sièges

    Premier Orateur : Nuna Choque Caipa. Neutre.

    • Confédération & Collaboration (29)
    • Club de l'Impossible (36)
    • Club de l'Accélération (45)
    • Club de l'Ouverture (38)
    • Amicale Sociale-Démocratique (52)
    • Syndicat des Brigades (28)

    • Les Amies de la Commune (36)
    • Les Phalanstères (48)
    • Club du Temple (68)
    • Technocratie © (33)
    • Club de l'Avant-Garde (45)
    • Groupe sur le Fédéralisme (12)

    • Club des Splendides (35)
    • Les Horlogers (21)
    • La Conserve (53)
    • Club Un Un Un (17)
    • Un Esprit (4)
    Division Radicaux/réformistes (157 contre 223)
    Radicaux/réformistes

    Division Isolationnistes/Internationalistes (130 contre 228)
    Radicaux/réformistes

    Division Communalistes/Centralisateurs (229 contre 113)
    Radicaux/réformistes

    2005- 2007
    Affiliation estimée des députés élus, mandature 2005 - 2007 :
    Sur 600 sièges

    Premier Orateur : Nuna Choque Caipa. Neutre.

    • Confédération & Collaboration (22) ↓ -7
    • Club de l'Impossible (34) ↓ -5
    • Club de l'Accélération (67) ↑ +22
    • Club de l'Ouverture (36) ↓ -2
    • Amicale Sociale-Démocratique (39) ↓ -13
    • Syndicat des Brigades (35) ↑ +7

    • Les Amies de la Commune (42) ↑ +7
    • Les Phalanstères (48) -
    • Club du Temple (42) ↓-26
    • Technocratie © (41) ↑ +8
    • Club de l'Avant-Garde (60) ↑ +15
    • Groupe sur le Fédéralisme (8) ↓ -4

    • Club des Splendides (52) ↑ +17
    • Les Horlogers (21) -
    • La Conserve (31) ↓ -22
    • Club Un Un Un (14) ↓ -3
    • Un Esprit (8) ↑ +4

    2007 - 2012
    Affiliation estimée des députés élus, mandature 2007 - 2012 :
    Sur 600 sièges

    Premier Orateur : Elias Benedict. Neutre.

    • Confédération & Collaboration (12) ↓ -10
    • Mouvement Pirate (4) ↑ +4
    • Club de l'Impossible (41) ↑ +7
    • Club de l'Accélération (60) ↓ -7
    • Club de l'Ouverture (28) ↓ -8
    • Amicale Sociale-Démocratique (40) ↑ +1
    • Syndicat des Brigades (34) ↓ -1

    • Les Amies de la Commune (46) ↑ +4
    • Les Phalanstères (54) ↑ +6
    • Club du Temple (25) ↓ -17
    • Technocratie © (37) ↓ -4
    • Club de l'Avant-Garde (60) -
    • Groupe sur le Fédéralisme (4) ↓ -4
    • Section Défense (18) ↑ +18

    • Club des Splendides (50) ↓ -2
    • Les Horlogers (20) ↓ -1
    • La Conserve (42) ↑ +11
    • Club Un Un Un (18) ↑ +4
    • Un Esprit (7) ↓ -1
    Les Clubs présents au parlement

    Les élus se réclament très rarement d'un club donné, on leur attribue une appartenance selon leurs position et leurs affinités, mais il ne s'agit pas d'une composition officielle du parlement, simplement d'un outil utilisé par les journalistes et les politologues pour interpréter la composition de la Convention Générale.

    Seront indiqués ici la nature des différents clubs politiques kah-tanais.

    Confédération & Collaboration a écrit :
    Confédération & Collaboration et l'un des principaux mouvements modérés du Grand Kah. Favorable à une politique déléguant autant de pouvoir que possible aux communes plutôt qu'à la Convention, c'est un mouvement politique atypique au sein du Grand Kah en ça qu'il défend des positions assez agrariennes. Sur le plan international, Confédération & Collaboration défend une ligne pacifique et diplomatique, considérant que le Grand Kah ne doit pas se doter d’une armée mais préserver le système de milice communale, et utiliser la diplomatie et les moyens pacifiques de lutte politique contre l’impérialisme, les oppressions systémiques et le grand capital. Grèves, manifestations, influence culturelle, pressions diplomatiques internationales, création d’accords, de conventions, financement de partis favorables au communalisme etc. Ils sont souvent critiqués pour leurs positions, considérées vieillottes et idéalistes, mais conservent une forme de noblesse et de bienveilance en faisant d’excellents avocats du Communaliste.

    Club de l'Impossible a écrit :
    Le Club de l'Impossible a été fondé en 1798, deux ans avant le coup d’État ayant amené à la création du premier Empire Kah-tanais, sur le postulat du penseur Makhesir Xotl-Annel, selon lequel : "Le vrai communalisme est impossible à atteindre, ce doit donc être le phare de notre amélioration permanente". Propos repris sous divers formes dans diverses idéologies découlant des premiers communalistes utopiques. Le Club de l'Impossible considère que la société sans État, sans classe, sans discrimination et d'égalité réelle est irréalisable, mais qu'il est possible de continuellement s'en approcher. Défendant une politique "pragmatique", c'est un mouvement fermement internationaliste qui rejette toute notion d’exceptionnalisme Kah-tanais et défend comme à ses débuts une solidarité internationale des oppressés et des émancipés. Ils considèrent l'action armée comme une continuation malheureuse de la politique, l'alliance avec les démocraties "imparfaites" comme viables et l'opposition aux autocraties comme nécessaires. Sur le plan intérieur ils ont aussi des positions très pratiques, quoi que nettement en faveur d'une décentralisation économique et d'une planification entièrement participative. Ils sont, concrètement, pour tout ce qui assure la survie de l'Union et son évolution vers un communalisme pur et parfait.

    Club de l'Accélération a écrit :
    Le Club de l'Accélération doit probablement sa popularité actuelle à la situation géopolitique défavorable et à l'extrême violence avec laquelle les États capitalistes luttent contre l'idéal communaliste. Le Club de l'Accélération a été fondé par des mouvements futuristes au tournant des années 20, a et existé sous divers formes depuis. Son idéologie, l'Accélérationnisme communaliste, est un véritable culte de la vitesse, de la technologie et de la violence. Considérant que l'évolution des moyens techniques doit s'accompagner d'une évolution de l'éthique, le club rejette la morale, considère la violence et la destruction comme des réponses appropriées aux oppressions, et défend un romantisme révolutionnaire excessif tirant ses racines dans la culture paltoterranes pré-coloniale. Opposé aux frontières, au capital, au racisme, à tout ce qui passe pour des "vieilleries", c'est un mouvement extrêmement militariste et persuadé que l'existence du Grand Kah en tant qu'idée dépend de sa capacité à rester un épicentre révolutionnaire actif. Ils sont dans une continuelle course en avant. Handicapés par leur absence volontaire d'organisation et leur hyper-fixation sur les aspects artistiques et culturels de la révolution, ils passent aux yeux des autres clubs radicaux mais moins excessifs pour des excentriques bruyants. Le citoyen Aquilon Mayhuasca, architecte du réarmement de l'Union, a souvent été soupçonné de sympathie accélérationiste.

    Club de l'Ouverture a écrit :
    Fondé durant les années 90 après la dernière révolution ayant amenée à la chute de la Junte militaire impériale, le Club de l'Ouverture défendait originellement l'ouverture aussi rapide que possible du Grand Kah sur le monde. Favorables à des stratégies d'entrisme, ses membres considèrent le communalisme comme une lutte mondiale et le Grand Kah comme un territoire ne pouvant exister en autarcie. Ils sont principalement intéressés par les questions économiques, réfléchissant à des moyens éthiques de prendre part au système capitalisme et d'en exploiter les faiblesses. Ils sont aussi favorables à une tolérance des autres types de régime en vue de créer des accords, des alliances régionales et des traités favorisant d'une part la survie du Grand Kah, de l'autre le respect relatif de la lutte sociale. Loin d'être anti-militariste, le Club de l'Ouverture est largement traumatisé par la dernière parenthèse fasciste qu'a subi le Grand Kah, et est favorable à une politique de défense et d'action commando sur des cibles isolées, ainsi qu'au soutien "ordonné" de toute tentative révolutionnaire crédible. Ils passent pour des modérés. Sur le plan politique, le Club de l'Ouverture est favorable a une relative libéralisation de l'économie en donnant plus de latitude aux citoyens Kah-tanais dans le contrôle de l'économie, plutôt qu'à la communauté. Ils sont aussi favorables à la centralisation de la diplomatie communale au sein de la Convention Générale.

    Amicale Sociale-Démocratique a écrit :
    Les Sociaux-Démocrates Kah-tanais ne sont pas exactement les libéraux-lite que l'on trouve dans les démocraties représentatives classiques, en ça qu'ils n'ont pas oubliés que le but du socialisme, même démocratique, doit être d'arriver à la société sans État et sans propriété. Fondé durant les années 1850, il s'agit probablement du plus vieux club ouvertement socialiste du Grand Kah. Favorable à une organisation centralisée de l'économie et de la Confédération, ses membres appliquent la théorie socialiste classique considérant que le communisme (ou le communalisme, dans ce cas) doit s'atteindre via des étapes. Considérant la révolution comme dangereuse (du fait de la résilience des pays capitalistes) et la guerre comme particulièrement répugnante, les sociaux-démocrates ont des positions éthiques fortes sur le respect de la vie et de la souveraineté des peuples. Ils croient aussi en l'amélioration progressive des conditions de vie, considérant le système communal confédéral comme trop sujet au chaos et au désordre. Pour eux les réformes doivent être centralisées et gérées par une assemblée unique. En bref ils sont pour l'augmentation des prérogatives de la Convention Générale, et pour l'augmentation des pouvoirs qui accompagnent son droit de regard sur les affaires communales. Les positions extrêmement centralisatrices du club le place, paradoxalement, dans la droite lignée des conservateurs kah-tanais. D'autant plus que leurs positions socialistes, et donc en faveur d'un certain athéisme, s'opposent nécessairement à la grande part de mysticisme animant le Kah en tant qu'idéologie et nombre d'habitants kah-tanais.

    Syndicat des Brigades a écrit :
    Le Syndicat des Brigades a été fondé par la citoyenne Dolores Xi-Chiang après la dernière révolution, en réponse à un constat simple : l'armée avait été dissoute et l'organisation de la défense territoriale, laissée aux seules communes, laissait à désirer sur à peu près tous les points. Révolutionnaire fermement internationaliste, la citoyenne considérait que la mission du Grand Kah restait avant tout une mission militaire, et que l'amélioration des conditions de vie au sein de l'Union seule était parfaitement inutile - pire - contre-révolutionnaire dans un contexte largement capitaliste. Opposée avant tout aux systèmes capitalistes et monarchistes, elle créa un syndicat visant à faire coopérer les brigades, traditionnels groupes de volontaires humanitaires et militaires partant du Grand Kah pour agir à l'extérieur, et leur insuffler l'organisation qui leur manquait. En quelques années les Brigades devinrent un véritable État dans l’État, sur lequel fut largement basé le réarmement de l'Union. Communaliste jusqu'au bout des ongles, Xi-Chiang ne croit cependant pas aux réformes. Elle considère que le Grand Kah doit devenir l'Armée de la Révolution. Le Syndicat qu'elle a fondé défend cette ligne : le Grand Kah doit, selon ses membres, s'armer et lutter pied à pied contre l'oppression, essaimer les révolutions et faire changer l'ordre mondial avant de migrer vers un système communaliste pur et parfait, considéré idéal mais fragile. Dans ce contexte le Syndicat n'est pas opposé à une "centralisation tactique et temporaire" et la confédération.

    Les Amies de la Commune a écrit :
    Les Amies de la Commune était initialement un mouvement strictement féministe, défandant la lutte contre le sexisme au sein de l'Union et l'implémentation de quotas de représentation, entre-autre-chose. C'était durant les années 1950 et le club a largement évolué depuis. Défendant une ligne "compatissante et humaine", les Amies de la Commune est devenu l'un des principaux avocats de l'internationalisme "doux", considérant que la mission émancipatrice du Grand Kah n'avait pas à être nécessairement internationale, ou même armée, mais actant la nécessité de collaborer avec les peuples ayant fait leur propre révolution pour constituer une grande amicale des nations. Toujours très féminisées, le club s'est aussi saisi de questions de politique intérieure et économique, très favorable à la haute technologie, à l'amélioration des infrastructures au sein de l'Union et à une politique relativement pacifique faisant la part belle aux communes plutôt qu'à la Convention, considérée comme une simple chambre d'écho des volontés communales.

    Les Phalanstères a écrit :
    Les Phalanstères sont à l'origine un simple collectif de... Phalanstères. Tentative par des colons Eurysiens, au dix-neuvième siècle, d'implanter au sein du Grand Kah, les théories utopistes et socialistes de certains penseurs du vieux monde. Créant des communautés très soudées d'artistes, d'artisans et - principalement aussi - de paysans. Les Phalanstères sont restés sur une vision extrêmement utopistes du socialisme. Rejetant à la foi le matérialisme marxiste et le mysticisme communaliste, les Phalanstères considèrent les phalanges, ces communautés de moyens, comme la forme la plus aboutis de communalisme. Négligeant les questions militaires et diplomatiques, le club continue de défendre ces méthodes alternatives d'organisation sociale et, de façon notable, l'implantation de phalanstères dans des pays capitalistes, l'organisation sociale égalitaire de ces structures attirant une certaine population devenant dès-lors autant de potentiels communalistes.

    Club du Temple a écrit :
    Le Club du Temple est l'un des premiers clubs politique Kah-tanais. Fondé durant la première révolution, il défend depuis un idéal communaliste resté pur de la plupart des influences marxistes et matérialistes. Extrêmement respectueux des particularités locales, des religions indigènes, des notions culturelles, le Club du Temple défend l'importance de la Convention Générale dans le fonctionnement de l'Union, considèrent le parlement comme le cœur du Grand Kah, sans lequel les communes finiraient par se dissoudre. Très attaché à la démocratie et aux consensus, le Club du Temple est une organisation qui rejette la violence sous toutes ses formes et croit en un certain exceptionnalisme Kah-tanais, une mission émancipatrice et culturelle mondiale, qu'on pourrait comparer à du nationalisme. Considérant avec méfiance mais pas de réelle animosité les démocraties représentatives, le Club du Temple ne considère pas le capitalisme comme intrinsèquement problématique, et n'a aucune animosité particulière pour la bourgeoisie. Il est resté sur des notions assez anciennes de lutte contre l'oligarque, l'oppresseur, le rendant étonnamment fréquentable à l'échelle internationale, et considère que le système Kah-tanais n'a pas nécessairement besoin d'atteindre le Communalisme Pur et Parfait. Le mouvement ne se définit de toute façon pas comme révolutionnaire.

    Technocratie © a écrit :
    Majoritaire dans l'Union durant les années 70 et 80, mais purgé lors de la dernière junte, le mouvement technocratique a largement évolué depuis ses positions initiales, profitant notamment de l’essor d'internet. Partisan d'une révolution technique passant par le hacking, les logiciels libres, la piraterie, et d'une planification informatisée de la société, les Technocrates sont favorables à la modernisation de l'Union dans tous les domaines, techniques comme idéologiques. C'est un mouvement d'enthousiastes, de transhumanistes, de hackers en tout genre, caractérisé par une foi sincère dans l'innovation technologique et sa mise au service de la société. Sur le plan politique ils sont favorables à la modernisation de la (maigre) bureaucratie communale, de la dématérialisation de la démocratie, de la lutte politique et idéologique en ligne et d'une ligne globalement pacifiste et non-interventionniste se concentrant principalement sur des notions techniques.

    Club de l'Avant-Garde a écrit :
    Le Club de l'Avant-Garde croit en la professionnalisation de la révolution. Influencé par les mouvements politiques du début du siècle précédent, le Club croit en l'importance d'éduquer les élus aux questions idéologiques et de fonder un chœur solide de représentants capables de défendre une même ligne avec des arguments similaires, qui que dépendant de leur expérience personnelle. Relativement conservateurs dans leur vision du communalisme et de la forme que doit prendre l'Union, ils s'intéressent principalement aux questions de politiques intérieures et de formation des élus, mais sont aussi notables pour être extrêmement soucieux des questions de défense territoriale et partisans d'une ligne dure et ouvertement révolutionnaire à l'internationale. Ils considèrent aussi que l'Union n'est pas encore prête pour le communalisme pur et parfait, qu'ils considèrent globalement comme une abstraction difficile à atteindre, lui préférant une centralisation modérée, notamment sur les questions de l'éducation, de la défense territoriale et de la diplomatie.

    Groupe sur le Fédéralisme a écrit :
    Relativement impopulaire, le Groupe sur le Fédéralisme a une revendication clé : la reconnaissance constitutionnelle du fait que l'Union ne serait pas une confédération mais bien une fédération. Partisans d'une gestion centralisée (à l'échelle kah-tanaise) des affaires communales, ils sont fortement soupçonnés de sympathie pour les démocraties représentatives - ce dont ils ne se cachent de toute façon pas vraiment - et représentent dans l'ensemble un courant de pensée assez minoritaire, considérant que l'Union doit consolider son fonctionnement intérieur avant d'entretenir la moindre ambition internationale, ils ont de nettes sympathies marxistes.

    Section Défense a écrit :
    La Section Défense (originellement Section Défense de Nayoga Lamanai) a empruntée le nom et l'héritage de la citoyenne Meredith à Kotios, où a été organisé une milice citoyenne sur un modèle d'action directe et de hiérarchie d'urgence répondant aux besoins de la guerre civile. Dans les faits, la ligne du Club est assez difficile à définir en dehors des termes "populiste" et "nationaliste". Répondant aux désidératas de la citoyenne Maiko, qui se positionne elle-même comme une simple avocat du peuple, la section défense semble pour l'heure représenter la voix de la colère et des ambitions frustrées de toute une frange radicale du Grand Kah. Ancienne fédéraliste et journaliste du Miroir Rouge, Maiko fut mise à la porte des deux institutions à cause de ses positions interventionnistes, ce qui la fit par la même passer d'une étoile montante du centrisme, adulée, à une paria antagonisée. La section défense est très concrètement un mouvement centralisateur, anti-système et brutal, accumulant l’intérêt et les adhésions des nationalistes et des kah-tanais soucieux de la survie de l'union face à la multiplication des crises internationales et nationales. La mesure phare du club est la création d'un poste de "Premier citoyen de l'Union", genre de président du comité de volonté publique. Les analystes politiques prédisent une fin prématurée au Club, trop dépendant de la personnalité de sa fondatrice, et de plus en plus soumis aux rivalités locales entre chefs de section. .

    Club des Splendides a écrit :
    Le Club des Splendides ne croit tout simplement plus en l’internationalisation de la lutte. Excentrique et nationaliste, ses membres défendent une espèce d'ironie esthétique inspirée par le mythe de l'exceptionnalisme kah-tanais. Désireux d'uniquement concentrer les efforts et les ressources du Grand Kah sur son développement intérieur et la mise en place de son système révolutionnaire, les splendides sont cependant fermement révolutionnaires, considérant que la Révolution est l'esthétique ultime, et qu'elle se fait - généralement - par les armes; Les partisans du club s'habillent généralement dans des costumes baroques, et s'intéressent énormément à la mode et aux questions artistiques, à un point tel que leurs détracteurs les considèrent souvent comme des genres de clowns ou d’excentriques ne comprenant pas le sens de la révolution. En dehors de leur défense d'une "Splendide Isolation", les splendides sont d'authentiques anarchistes libertaires, frisant avec l'individualisme et réfutant toute notion morale.

    Les Horlogers a écrit :
    Les Horlogers sont des réformistes pur jus. Satisfait de l’état actuel du communalisme au sein de l'Union, ils défendent le rôle de la Convention Générale et considèrent que le principal but de cette dernière doit être d'analyser le fonctionnement de l'Union pour l'améliorer çà et là, systématiquement, avec soin et parcimonie; Ils ignorent volontairement les questions de politique internationale, d'économie, de défense territoriale, considérant qu'elles ne devraient pas dépendre de la Convention Générale mais de l'Assemblée des Communes, position qui les empêche d’être considérés comme strictement centralisateurs, malgré les grands pouvoirs de gestion et le droit de regard systématique qu’ils souhaitent donner à la Convention et à ses comités.

    La Conserve a écrit :
    La Conserve est un collectif de conservateurs Kah-tanais. Soucieux de préserver le Grand Kah - ce qui se traduit par un certain isolationnisme - ils défendent l'idée de la destinée manifeste de l'Union et les aspects les plus mystiques de son idéologie sans pour autant vouloir en faire quoi que ce soit, politiquement. Leur principale inquiétude politique est de brider les mouvements les plus radicaux et d'assurer que les réformes passées ne déséquilibrent pas les pouvoirs entre les communes, ou la société kah-tanaises. Accusés d'être trop timorés sur les questions sociales, ils considèrent pour leur part représenter une forme de parcimonie salutaire, certains allant même jusqu'à dire que la révolution ne peut et ne doit pas être permanente.

    Club Un Un Un a écrit :
    Le Club Un Un Un défend la théorie bizarre selon laquelle le vrai communalisme doit être intériorisé, et l'égalité s'incarner dans la pensée même des individus. Désireux de mener une expérience sociale à l'échelle confédérale, ils souhaitent en somme détruire les notions d'individualité, de famille, de croyance religieuse ou personnel, d'éthique, de morale personnelle, et voir à quel point chaque élément du "vieux monde" et de l'individu "en ayant émergé" peut être ou non remplacé par une pensée collective commune à chacun. Ils sont ultra-centralisateurs et leur popularité relative représente un mystère assez inexplicable.

    Un Esprit a écrit :
    Un Esprit est à la base la création de l'auteur et économiste kah-tanais Suguro Kharitonov Munemori. Actif dans les années 20 et proches des mouvements futuristes, Munemori travaillait sur le travail à la chaine et l'ergonomie, étendant son étude à tous les champs de la politique il en arriva à créer une théorie considérant la société comme un tout organisé pouvant être amélioré de l'intérieur de la même façon que l'évolution naturelle des êtres affine leur fonctionnement. Soucieux d'obtenir une perfection en toute chose et de rationaliser l'ensemble de la société, il fonda Un Esprit, mouvement étrange polémique considérant que la fin de l’État doit s'obtenir en faisant de chaque membre de la société une cellule d'un grand corps animé, d'où le nom, par un seul esprit. Parfaitement rationnel.
    Évolution des deux grandes tendances au sein de la Convention générale :



    Divisions Radicaux / Réformistes.


    Division Communalistes / Fédéralistes
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